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3 Méthodes de

consolidation
Selon le règlement 99-02, consolider, c’est substituer au montant des
titres de participation qui figure au bilan d’une entreprise la part des capi-
taux propres éventuellement retraités de l’entreprise émettrice détenue
par l’entreprise consolidante, y compris la quote-part du résultat de
l’exercice qui correspond à ces titres.
Cette substitution fait apparaître une différence de consolidation (plus ou
moins-value) qui vient s’ajouter ou se retrancher aux capitaux propres
consolidés. En fonction de la nature et de l’importance des liens existant
entre l’entreprise consolidante et les entreprises consolidées, cette sub-
stitution est réalisée :
– soit par intégration dans le bilan de l’entreprise consolidante de chaque élé-
ment du patrimoine des entreprises consolidées et dans son compte de résul-
tat des éléments constitutifs du résultat de ces dernières ; cette intégration
peut être globale ou proportionnelle selon que les intérêts des tiers (intérêts
minoritaires) dans l’entreprise consolidée sont pris ou non en compte,
– soit sur la base du montant équivalent (mise en équivalence) à la part
de capitaux propres et de résultat correspondant aux titres détenus.
Type de contrôle Méthode de consolidation
Contrôle exclusif Intégration globale
Contrôle conjoint Intégration proportionnelle
Influence notable Mise en équivalence

Le choix d’une méthode dépend donc du contrôle exercé par la société


mère tel qu’il a été déterminé par les pourcentages de contrôle définis
dans le chapitre 2 « Périmètre de consolidation ».

Cas pratique
EXEMPLE 1 (suite chapitre 2 « Périmètre de consolidation »)
Détermination des méthodes de consolidation
Société Type de contrôle Méthode de consolidation retenue
F1 Contrôle exclusif de droit Intégration globale
F2 Contrôle conjoint Intégration proportionnelle
F3 Contrôle exclusif de droit Intégration globale
F4 Contrôle exclusif de droit Intégration globale …

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
63
Détermination
Société des méthodes
Type de consolidation
de contrôle Méthode de consolidation retenue
F5 Contrôle exclusif de droit Intégration globale
F6 Contrôle exclusif de fait Intégration globale
F7 Influence notable Mise en équivalence
F8 Contrôle exclusif de droit Intégration globale
F9 Influence notable Mise en équivalence
F10 Influence notable Mise en équivalence

Pourcentage d’intérêts
Le pourcentage d’intérêts correspond à la fraction du patrimoine déte-
nue directement ou indirectement par la société mère dans chaque
société du groupe.
Le pourcentage d’intérêts peut être différent du pourcentage de droits
de vote.
En l’absence de précisions du règlement 99-02, ces titres répondant à la
définition des titres de participation et dont la détention est durable sont :
– les actions,
– les parts sociales,
– les certificats d’investissement (émis avant l’ordonnance de 2004),
– les actions de préférence (à dividende prioritaire sans droit de vote),
– les titres faisant l’objet d’une cession temporaire sans perte de contrôle
suivie de leur rachat dans un bref délai.
En cas de portage ferme, les titres sont traités de la même manière que
s’ils étaient directement détenus par l’entreprise pour le compte de
laquelle ils sont portés (COB, bull. 365).
Ce pourcentage d’intérêts permet de calculer la fraction représentative
des intérêts du groupe dans les capitaux propres d’une entreprise conso-
lidée.

Liaisons directes et indirectes


En cas de liaison directe, le pourcentage d’intérêts correspond au pour-
centage de participation.
En cas de liaison indirecte par plusieurs chaînes, il est procédé comme
suit :
– pour chaque chaîne, on multiplie le pourcentage de chaque société
constituant la chaîne,
– puis on additionne les pourcentages ainsi obtenus pour chaque chaîne.

64 MANUEL DE CONSOLIDATION
EXEMPLE 1 (suite exemple 5, p. 47 chapitre 2 « Périmètre de consolidation »)
Détermination des pourcentages d’intérêts
Société Pourcentage d’intérêts
F1 60 %
F2 25 %
F3 (4 000 + 6 500)/(7 000 + 8 000) = 70 % 70 %
F4 60 %
F5 (5 000 + 6 000)/(10 000 + 10 000) = 55 % 55 %
F6 60 %  44 % = 26,4 % 26,4 %
F7 25 %  60 % = 15 %
60 %  20 % = 12 % 27 %
F8 60 %  40 % = 24 % 35 %
55 %  20 % = 11 %
F9 60 %  44 %  30 % = 7,92 % 7,92 %
F10 60 %  20 %  30 % = 3,6 %
25 %  60 %  30 % = 4,5 % 25,6 %
70 %  25 % = 17,5 %

Liaisons réciproques et circulaires


Le calcul des pourcentages d’intérêts repose sur un raisonnement unique
et, lorsqu’il s’agit de le mettre en œuvre, plusieurs techniques peuvent
être employées : méthode algébrique, calcul matriciel, méthode des pro-
gressions géométriques…

Participations réciproques
Dans le cas de participations réciproques (cas où deux sociétés détien-
nent l’une sur l’autre des titres de l’autre société comme dans le schéma
ci-contre) le calcul des pourcentages d’intérêts se fait par itérations suc-
cessives mais, ces calculs qui sont longs et fastidieux, peuvent être résu-
més en utilisant la formule mathématique suivante (méthode algébrique) :

a (1 – b) A
Intérêts majoritaires dans B =
1 – ab
a b
a et b désignant les pourcentages
directs de participation B

1–b
Intérêts majoritaires dans A =
1 – ab
a et b désignant les pourcentages
directs de participation

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
65
EXEMPLE 2
M

90 % 6%

F1

Intérêts des actionnaires de la mère :


1 – 0,06
dans M = = 99,36 %
1 – (0,9 x 0,06)

0,9 (1 – 0,06)
dans F1 = = 89,42 %
1 – (0,9 x 0,06)

Il est possible de formaliser le problème sous forme d’équations. Pour le raisonne-


ment, introduisons l’actionnaire de M autre que F1 que nous appellerons mère fic-
tive :

Mère fictive
94 %

90 % 6%

F1

M = 0,06  F1 + 0,94
F1 = 0,9  M
Soit M = 0,06  (0,9  M) + 0,94 = 0,054 M + 0,94
M = 0,94/0,946 = 0,9936
F1 = 0,9  0,9936 = 0,8942
Si F1 ne détenait pas les 6 % dans M, les pourcentages d’intérêts seraient de :
– dans M = 100 %
– dans F1= 90 %
La participation de F1 dans M génère une diminution des pourcentages d’intérêts.

Participations circulaires
La formule établie dans le cas de participations réciproques peut être
généralisée aux participations circulaires (méthode algébrique). Ainsi les
pourcentages d’intérêts majoritaires deviennent en prenant l’exemple des
trois sociétés en circuit ci-contre :
1–c
Pourcentage d’intérêts majoritaires dans A
1 – abc
a (1 – c)
Pourcentage d’intérêts majoritaires dans B
1 – abc
ab (1 – c)
Pourcentage d’intérêts majoritaires dans C
1 – abc

66 MANUEL DE CONSOLIDATION
A

a c

B C
b

Pour obtenir les intérêts minoritaires, il suffit de calculer le complément


à 1.
Quand il y a plusieurs « chemins » allant de A vers B, le pourcentage
d’intérêts majoritaires de A dans B correspond au rapport ayant :
– pour numérateur, la somme des intérêts correspondant aux différents
« chemins » allant de A à B
– pour dénominateur, la différence par rapport à 1 des intérêts corres-
pondant au circuit allant de B à B.

EXEMPLE 3
M
60 % 20 %

F1 30 % F2

Intérêts des actionnaires de la mère :


1 – 0,20
dans M = = 82,98 %
1 – (0,6 x 0,3 x 0,2)

(1 – 0,2) x 0,6
dans F1 = = 49,79 %
1 – (0,6 x 0,3 x 0,2)

(1 – 0,2) x 0,6 x 0,3


dans F2 = = 14,93 %
1 – (0,6 x 0,3 x 0,2)

Il est possible de formaliser le problème sous forme d’équations. Pour le raisonne-


ment, introduisons l’actionnaire de M autre que F1 que nous appellerons mère fic-
tive :
Mère fictive
80 %

M
60 % 20 %

30 %
F1 F2

M = 0,8 + 0,20 x F2
F1 = 0,6 x M
F2 = 0,3 x F1
M = 0,8 + 0,20 x (0,3 x 0,6 x M) = 0,8 + 0,036 M

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
67
Soit M = 82,98 %
F1 = 49,79 %
F2 = 14,93 %

EXEMPLE 4
M
90 %

F1
70 % 25 %

F2 30 % F3

Le système d’équations est le suivant :


F1 = 0,9 + 0,25  F3
F2 = 0,7  F1
F3 = 0,3  F2
Pourcentage d’intérêts dans F1 = 94,98 %
Pourcentage d’intérêts dans F2 = 66,49 %
Pourcentage d’intérêts dans F3 = 19,94 %

EXEMPLE 5
La société mère M détient les participations suivantes :
– 70 % du capital de la société A ;
– 20 % du capital de la société B ;
– 45 % du capital de la société C ;
– 55 % du capital de la société D.
La société A détient 55 % du capital de la société B.
La société B détient 15 % du capital de la société C.
La société D détient 60 % de la société E.
La société E détient 25 % de la société F.
La société F détient 20 % de la société D.

SOLUTION
Représentation de l’organigramme du groupe
M
70 % 55 %
45 %
20 %
A B C D
55 % 15 %
20 % 60 %

F E
25 %

68 MANUEL DE CONSOLIDATION
Détermination des pourcentages de contrôle, d’intérêts et méthodes
de consolidation
Pour les pourcentages de contrôle dans le cas de la liaison circulaire entre D, E et F,
il faut rechercher les droits de vote pouvant être utilisés lors d’une assemblée géné-
rale des sociétés concernées.
Pour les pourcentages d’intérêts dans le cas de la liaison circulaire, la première socié-
té du circuit est D dans laquelle le pourcentage direct du groupe M (55 %) est indé-
pendant de l’existence de la participation circulaire. Le premier facteur du numé-
rateur est donc de 55 % et non (1 – c) comme dans les formules ci-dessus.
Il est possible de formaliser le problème sous forme de trois équations à trois
inconnues pour la participation circulaire entre D, E et F.
D = 0,55 + 0,2 F

{ F = 0,25 E
E = 0,6 D D = 0,5670 E = 0,3402 F = 0,0850
Sociétés % de contrôle % d’intérêts Méthode de consolidation
A 70 % 70 % Intégration globale
B 20 + 55 = 75 % 20 + (55  70) = 58,5 % Intégration globale
C 45 + 15 = 60 % 45 + (58,5  15) = 53,775 % Intégration globale
D Direct 55 % 0,55
= 56,70 % Intégration globale
Par F 0 % 1 – (0,6  0,25  0,2)
rupture en F
0,55  0,6
E 60 % = 34,02 % Intégration globale
1 – (0,6  0,25  0,2)
0,55  0,6  0,25
F 25 % = 8,50 % Mise en équivalence
1 – (0,6  0,25  0,2)

Titres d’autocontrôle
La détention de titres d’autocontrôle émis par l’entreprise consolidante a
un impact sur les pourcentages d’intérêts différent selon que les titres
sont détenus par l’entreprise consolidante elle-même ou par une entre-
prise contrôlée.

Titres d’autocontrôle détenus par l’entreprise consolidante


Cette détention n’a aucun impact sur le calcul des pourcentages d’inté-
rêts dans l’entreprise consolidante et dans les entreprises consolidées.

Titres d’autocontrôle détenus par une entreprise contrôlée


Cette détention induit une participation circulaire ou croisée (voir exemples
2 et 3) et génère une diminution des pourcentages d’intérêts dans l’entre-
prise consolidante et dans les autres entreprises consolidées.
Si l’entreprise consolidante détient 100 % des titres de sa filiale, les pour-
centages d’intérêts ne sont pas modifiés par cette détention de titres
d’autocontrôle.

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
69
EXEMPLE 6
M

100 % 5%

F1
Il est possible de formaliser le problème sous forme d’équations. Pour le raisonnement,
introduisons l’actionnaire de M autre que F1 que nous appellerons mère fictive :
◊ Mère fictive
95 %

100 % 5%

F1

M = 0,05  F1 + 0,95
F1 = 100 %  M
Pourcentage d’intérêts dans M = 100 %
Pourcentage d’intérêts dans F1 = 100 %

EXEMPLE 7
La SP est une société de portefeuille et de conseils financiers. Son capital est de
4 000 000 , détenu pour les trois quarts par deux organismes financiers et une
société de taille internationale. Introduite au second marché, le reste des titres est
réparti dans le public. L’analyse du portefeuille des titres détenus par la SP est la
suivante :

SA A
Capital : 700 000 (actions de 10 ).
Portefeuille de SP : 49 000 actions acquises à 25 .

SA B
Capital : 600 000 (actions de 100 ).
Portefeuille de SP : 1 800 actions acquises 140 .

SA C
Capital : 1 250 actions de 100 (détenues à 60 % par SP).
SA C a acquis 55 % des titres de la société Z, société anonyme au capital de
200 000 .
Portefeuille de SP : 750 actions C acquises à 210 .
SA D
Capital : 150 000 (actions de 10 ).
Portefeuille de SP : 8 700 actions acquises à la valeur nominale.

SARL E
Capital : 50 000 en parts de 100 .
Portefeuille de SP : 200 parts. De plus, 250 parts sont détenues par A et 50 parts
par B.

70 MANUEL DE CONSOLIDATION
SA F
Capital : 1 000 000 en actions de 100 .
Portefeuille SP : 1 500 actions acquises à 220 l’une.
À noter que la SA A a participé pour 40 % à la création de la société G au capital de
90 000 et qu’elle a acquis 70 % des titres de la société H pour 180 000 . La société
H est une société anonyme au capital de 200 000 F en actions de 10 .
La société H détient 7 % des actions de la société SP.

SOLUTION
Représentation de l’organigramme du groupe
Société mère fictive
93 %

SP
70 %
15 %
58 %
30 % 60 %
A B C D F
50 % 10 %

40 %
55 %
E
40 % 7%
70 %

G H

Détermination des pourcentages de contrôle, d’intérêts et méthodes


de consolidation
Il existe une liaison circulaire se bouclant sur la société mère (SP, A et H).
Il n’est pas tenu compte des titres de la société mère détenus par la société H (liai-
son circulaire sur la société mère) pour la détermination des pourcentages de
contrôle.
Pour la détermination des pourcentages d’intérêts, il est nécessaire de créer une
société mère fictive qui détient (1 – 7 %) de la société mère SP.
Société % de contrôle % d’intérêts Méthode de consolidation
1 – 0,07
SP = 96,30 %
1 – (0,7  0,7  0,07)
(1 – 0,07)  0,7
A 70 % = 67,41 % Intégration globale
1 – (0,7  0,7  0,07)
(1 – 0,07)  0,7  0,7
H 70 % = 47,18 % Intégration globale
1 – (0,7  0,7  0,07)
B 30 % 30 % Mise en équivalence
C 60 % 60 % Intégration globale
D 58 % 58 % Intégration globale
…/…

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
71
Société % de contrôle % d’intérêts Méthode de consolidation
(67,41 %  50 %) + (30 %  10 %)
E 50 + 40 = 90 % + 40 % = 76,70 % Intégration globale

F 15 % 15 % Hors périmètre
G 40 % 67,41 %  40 % = 26,96 % Mise en équivalence
Z 55 % 60  55 % = 33 % Intégration globale

Les pourcentages d’intérêts des sociétés SP, A et H peuvent être déterminés en


résolvant le système d’équation suivant :
SP = 0,93 + 0,07 H.
A = 0,7 SP.
H = 0,7 A.

Actions propres détenues par les entreprises consolidées


En l’absence de précisions du règlement 99-02, les actions propres des
entreprises consolidées (autres que l’entreprise mère) devraient être
considérées comme détenues par les associés minoritaires de l’entre-
prise concernée (CNCC, bull. 108).
D’autre part, les actions possédées par la société ne donnent pas droit
aux dividendes. Cette détention n’a donc aucun impact sur le calcul des
pourcentages d’intérêts dans l’entreprise consolidée.

Méthode pratique (calcul matriciel)


Tout groupe de sociétés est représenté par un graphe. Chaque société
constitue un sommet et le chemin désigne le sens de la participation.
À chaque graphe est associée une matrice X, c’est-à-dire un tableau à
double entrée indiquant le pourcentage de participation directe d’une
société dans les autres sociétés du groupe.

Conventions
La méthode utilisée pour trouver les pourcentages d’intérêts nécessite la
prise en compte de plusieurs hypothèses :
– la société mère se détient elle-même à 100 % (boucle de participation
de la mère sur elle-même) ;
– les sociétés du groupe ne peuvent se détenir directement elles-mêmes
(F1 détient 0 % de F1) ;
– chaque société est détenue, partiellement, par d’autres sociétés du
groupe. L’entité hors groupe représente la quote-part des titres qui n’est
pas détenue directement par une autre société du groupe (uniquement
pour les sociétés intégrées globalement). Cette entité se détient elle-
même à 100 % ;
– le total des participations dans une société ne peut dépasser 100 %, ce qui
implique que le total d’une colonne de la matrice ne dépasse pas ce montant.

72 MANUEL DE CONSOLIDATION
Calcul des pourcentages d’intérêts
Pour obtenir les pourcentages d’intérêts du groupe dans chaque société,
il convient de calculer la limite de la matrice X puissance n quand n tend
vers l’infini.
Cette limite est égale à B (I – A)– 1 avec :
– B est la matrice identique en dimension à X avec tous les termes nuls,
sauf le premier et le dernier de la diagonale qui sont égaux à 1 ;
– A est la matrice des participations où les termes de la diagonale sont
mis à zéro ;
– I est la matrice unité de même dimension.
La méthode nécessite de séparer la matrice X en deux matrices A et B
telles que X = A + B.
Ainsi la détermination des pourcentages d’intérêts totaux de la mère et
du hors groupe dans toutes les sociétés du groupe se ramène au calcul
de B (I – A)– 1.

EXEMPLE 8
Soit l’organigramme du groupe suivant :
M
60 % 25 %

10 %
HG 0,1 F1 F2
20 %

10 % 60 %
F3

Seul F1 est intégrée globalement.


La matrice des participations X, en considérant les conventions ci-dessus, peut être
représentée ainsi :
Mère F1 F2 F3 Hors groupe
Mère 1 0,6 0,25 0 0
F1 0 0 0,1 0 0
F2 0 0,2 0 0,6 0
F3 0 0,1 0 0 0
Hors groupe 0 0,1 0 0 1

La matrice B est la suivante :


1 0 0 0 0
0 0 0 0 0
0 0 0 0 0
0 0 0 0 0
0 0 0 0 1

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
73
La matrice A est la suivante :
0 0,6 0,25 0 0
0 0 0,1 0 0
0 0,2 0 0,6 0
0 0,1 0 0 0
0 0,1 0 0 0

Il peut être vérifié que X = A + B


La matrice I est la suivante :
1 0 0 0 0
0 1 0 0 0
0 0 1 0 0
0 0 0 1 0
0 0 0 0 1

C’est la matrice unité de même dimension.


En appliquant la formule précédente Xn = B (I – A)– 1, nous obtenons la matrice
suivante :
Mère F1 F2 F3 Hors groupe
Mère 1 0,6827 0,3182 0,1909 0
F1 0 0 0 0 0
F2 0 0 0 0 0
F3 0 0 0 0 0
Hors groupe 0 0,3173 0,6818 0,8091 1

La première ligne de cette matrice nous donne les pourcentages d’intérêts du groupe
dans chacune des sociétés, soit :
100 % d’elle-même
68,27 % de F1
31,82 % de F2
19,09 % de F3
0 % du hors groupe
Le hors groupe est donné par la dernière ligne de cette matrice, soit :
0 % de la société mère
31,73 % de F1
68,18 % de F2
80,91 % de F3
Ces pourcentages seront utilisées pour la consolidation.

Pourcentage d’intégration
Il convient de déterminer les pourcentages d’intégration afin de connaître
le pourcentage des valeurs à consolider. Ce pourcentage dépend de la
méthode retenue en consolidation.

74 MANUEL DE CONSOLIDATION
Si l’entreprise est consolidée par intégration globale, le pourcentage d’in-
tégration est égal à 100 %.
Sinon, Il convient de prendre en compte :
– le pourcentage d’intégration qui détient directement l’entreprise à
consolider ;
– le pourcentage de détention directe de l’entreprise qui détient directe-
ment l’entreprise consolidée.
Pour les sociétés mises en équivalence, le pourcentage d’intégration peut
être dénommé « Fraction mise en équivalence ».

EXEMPLE 9
SM
70 %

F1
30 %

F2

F2 est détenue conjointement par deux autres groupes.


Détermination des pourcentages de contrôle
Pourcentage de contrôle dans F1 = 70 % (Intégration globale).
Pourcentage de contrôle dans F2 = 30 % (Intégration proportionnelle).
Détermination des pourcentages d’intérêts
Pourcentage d’intérêts dans F1 = 70 %.
Pourcentage d’intérêts dans F2 = 70 %  30 % = 21 %.
Détermination des pourcentages d’intégration
Pourcentage d’intégration de F1 = 100 % (car intégration globale).
Pourcentage d’intégration de F2 = 100 % (% d’intégration de F1)  30 % (% de
détention de F1 dans F2) = 30 %.
Remarque. Si F2 n’était pas détenu conjointement par deux autres groupes, la
société F2 serait mise en équivalence. Les pourcentages de contrôle et d’in-
térêts seraient identiques à ceux déterminés ci-dessus.
Le pourcentage d’intégration, dénommé dans ce cas « Fraction mise en
équivalence », serait égal aussi à 30 %. Il représente les intérêts de la société
ou des sociétés détentrices des titres (soit 30 % d’intérêts de la société
F1 dans la société F2).
Cette fraction mise en équivalence serait partagée entre le groupe (21 %)
et les minoritaires (9 %), ce qui a pour conséquence de faire apparaître
des intérêts minoritaires indirects (pour un exemple complet, voir
l’exemple 3 du chapitre 8, p. 414).

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
75
EXEMPLE 10
Considérons l’organigramme d’un groupe ainsi constitué :
SM
60 % 70 % 30 %

20 %
F1 F2 F3
20 %
55 % 50 % 25 %

F4 F5 F6
30 % 5% 30 %
5%
F7 F8

F3 et F7 sont détenues conjointement par deux autres groupes.

Détermination des pourcentages de contrôle et des méthodes


de consolidation
Société Liaison % de contrôle Type de contrôle
F1 SM dans F1 60 % Intégration globale
F2 SM dans F2 70 % Intégration globale
F3 SM dans F3 30 % Intégration proportionnelle
F4 SM dans F1 dans F4 55 % Intégration globale
F5 SM dans F2 dans F5
SM dans F1 dans F5
50 %
20 % } 70 %
Intégration globale
F6 SM dans F6 20 %
SM dans F3 dans F6 0% } 20 %
Mise en équivalence
F7 SM dans F1 dans F4
dans F7 30 %
SM dans F2 dans F7 5% } 35 % Intégration proportionnelle
F8 SM dans F2 dans F5
dans F8
SM dans F6 dans F8
30 %
0%
} 30 %
Mise en équivalence

Détermination des pourcentages d’intégration et des pourcentages


d’intérêts
Société Liaison % d’intégration Pourcentage d’intérêts
ou fraction mise
en équivalence
F1 SM dans F1 100 % 60 %
F2 SM dans F2 100 % 70 %
F3 SM dans F3 30 % 30 %
F4 SM dans F1 dans F4 100 % 60  55 = 33 %
F5 SM dans F2 dans F5 70  50 = 35 %
SM dans F1 dans F5 60  20 = 12 %
100 % 47 %
…/…

76 MANUEL DE CONSOLIDATION
Société Liaison % d’intégration Pourcentage d’intérêts
ou fraction mise
en équivalence
F6 SM dans F6 20 % 20 %
SM dans F3 dans F6 30  25 = 7,5 % 30  25 = 7,5 %
27,5 % (1) 27,5 %
F7 SM dans F1 dans F4
dans F7 100  30 = 30 % 60  55  30 = 9,9 %
SM dans F2 dans F7 100  5 = 5 % 70  5 = 3,5 %
35 % 13,4 %
F8 SM dans F2 dans F5
dans F8 100  30 =30 % 70  50  30 = 10,5 %
SM dans F1 dans F5
dans F8 60  20  30 = 3,6 %
SM dans F6 dans F8 27,5  5 = 1,375 % 27,5  5 = 1,375 %
31,375 % (1) 15,475 %
(1) Fraction mise en équivalence.

Méthodologie de l’intégration globale


Les comptes des entreprises contrôlées de manière exclusive sont
consolidés par intégration globale.
L’intégration globale consiste à :
– intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante les éléments du
bilan et du résultat de l’entreprise consolidée après retraitements éventuels ;
– éliminer les opérations et comptes les concernant réciproquement ;
– répartir les capitaux propres et le résultat entre les intérêts de l’entre-
prise consolidante et les intérêts des autres sociétés ou actionnaires, dits
« intérêts minoritaires ».
La règle selon laquelle les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées
par intégration globale s’applique également à celles dont les comptes indivi-
duels sont structurés de manière différente de ceux des autres entreprises
incluses dans le périmètre de consolidation, parce qu’elles appartiennent à
des secteurs d’activité différents ; dans ce dernier cas, une information secto-
rielle appropriée est donnée dans l’annexe (CRC, règlt 99-02, § 200).
Toutefois, dans les cas exceptionnels où ce traitement conduirait à ce que
les comptes consolidés ne donnent pas une image fidèle du patrimoine, de
la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué des
entreprises comprises dans la consolidation, ces entreprises sont mises en
équivalence et une information appropriée est donnée dans l’annexe.
En application de cette règle, les groupes non bancaires devraient conso-
lider par intégration leurs activités dans le secteur bancaire (cas de cer-
tains groupes industriels). De même, les groupes bancaires devraient
consolider par intégration leurs filiales non bancaires, sous réserve de
textes spécifiques qui pourraient être adoptés dans le secteur bancaire.
Cette règle n’est pas reprise par le règlement 99-02 dans le cas de l’intégration
proportionnelle mais il semblerait nécessaire d’en appliquer les dispositions.

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
77
EXEMPLE 11 (contrôle exclusif)
Une société M détient une participation de 60 % dans le capital d’une société F1.

Présentation du bilan consolidé


Les bilans individuels des deux sociétés sont les suivants :
Bilan M Bilan F1
Actifs M 1 000 Capitaux Actifs F1 800 Capitaux
propres M 700 propres 400
Titres F1 200 Dettes M 500 Dettes 400

Bilan consolidé
Actifs M 1 000 Capitaux propres
+ 800 consolidés 700
+ 40
Intérêts
minoritaires 160
Dettes M 500
+ 400

Les capitaux propres de F1 sont répartis entre :


– les intérêts majoritaires (60 %  400) = 240 ;
– les intérêts minoritaires (40 %  400) = 160.
La différence de consolidation vient se rajouter aux capitaux propres consolidés et
est égale à :
– quote-part des capitaux propres de F1
appartenant à M : (60 %  400) = 240 (intérêts majoritaires)
– valeur d’origine des titres de participation
à l’actif de la société M : 200
Différence de consolidation 40

Présentation du compte de résultat consolidé


Les comptes de résultat individuels sont les suivants :
Société M Société F1
Charges 500 Produits 600 Charges 200 Produits 250
Résultat 100 Résultat 50

Compte de résultat consolidé


Charges 500 Produits 600
+ 200 + 250
Résultat
consolidé 100 +
(50 
60 %)
Part des (50 
minoritaires 40 %)

78 MANUEL DE CONSOLIDATION
Méthodologie de l’intégration
proportionnelle
Les comptes des entreprises contrôlées conjointement sont consolidées
par intégration proportionnelle.
L’intégration proportionnelle consiste à :
– intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante la fraction
représentative des intérêts (pourcentage d’intérêts) de l’entreprise
détentrice des titres dans les éléments du bilan et du résultat de l’entre-
prise consolidée après retraitements éventuels ;
– éliminer les opérations et comptes les concernant réciproquement.
La différence essentielle avec l’intégration globale consiste en ce que l’in-
tégration dans les comptes de l’entreprise consolidante des éléments
constituant le patrimoine et le résultat de l’entreprise sous contrôle
conjoint ne s’effectue qu’au prorata de la fraction représentative de la
participation de l’entreprise détentrice des titres sans constatation d’inté-
rêts minoritaires directs.
La norme IAS 31 (révisée en 2003) permet également, pour les entreprises
contrôlées conjointement, l’utilisation de la méthode de la mise en équivalence
(traitement alternatif).

EXEMPLE 12 (contrôle conjoint)


Une société M détient une participation de 35 % dans le capital d’une société F1.
Le contrôle de cette société est partagé avec deux autres sociétés détenant 65 %
du capital.

Présentation du bilan consolidé


Les bilans individuels des deux sociétés sont les suivants :
Bilan M Bilan F1
Actifs M 1 000 Capitaux Actifs F1 800 Capitaux
propres M 610 propres 400
Titres F1 110 Dettes M 500 Dettes 400

Bilan consolidé
Actifs M 1 000 Capitaux propres
+ (35 % consolidés 610
 800) + 30
Dettes 500 +
(35 % 
400)

La différence de consolidation vient se rajouter aux capitaux propres consolidés et


est égale à :
– quote-part des capitaux propres de F1
appartenant à M : (35 %  400) = 140 (intérêts majoritaires)
– valeur d’origine des titres de participation
à l’actif de la société M : 110
Différence de consolidation 30

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
79
Présentation du compte de résultat consolidé
Les comptes de résultat individuels sont les suivants :
Compte de résultat M Compte de résultat F1

Charges 250 Produits 400 Charges 200 Produits 280


Résultat 150 Résultat 80

Compte de résultat consolidé


Charges 250 Produits 400
+ (200 + (280
 35 %)  35 %)
Résultat
consolidé 150 +
(80 
35 %)

Cas particulier
Les entreprises sous contrôle conjoint, détenues par plusieurs entre-
prises consolidées, doivent être intégrées sur la base du cumul des pour-
centages de participation détenus par chaque entreprise et des intérêts
minoritaires et doivent être dégagées lorsque certaines entreprises ne
sont pas détenues à 100 % par l’entreprise consolidante.

EXEMPLE
SM Hors groupe
20 %
80 %

15 %
F1 F2

La société F2 est contrôlée conjointement et doit être intégrée à hauteur de


(20 % + 15 %) = 35 % et des intérêts minoritaires doivent être dégagés à hauteur
de 20 % pour les titres F2 détenus par F1.

Méthodologie de la mise en équivalence


La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur comptable des
titres détenus la quote-part des capitaux propres (y compris le résultat
de l’exercice déterminé d’après les règles de consolidation).
Les règles générales de consolidation, notamment celles qui concernent
les retraitements ainsi que l’élimination des comptes réciproques et des
résultats internes, s’appliquent pour évaluer les capitaux propres et les
résultats des entreprises mises en équivalence.
Cependant, ces retraitements et éliminations ne sont effectués que s’ils
revêtent une importance significative.

80 MANUEL DE CONSOLIDATION
Consolidation d’un sous-groupe par mise en équivalence
La mise en équivalence d’une entité tête de sous-groupe doit être réali-
sée, sauf cas particulier, sur la base de ses comptes consolidés. Et ce,
dans la mesure du possible et lorsque ces comptes consolidés sont sensi-
blement différents des comptes individuels.
En effet, il peut être présumé que si le groupe a une influence notable sur
une entreprise, il a également une influence notable sur les filiales
contrôlées exclusivement par cette dernière. Par conséquent, sauf cas
particulier, les comptes consolidés du sous-groupe doivent être pris en
compte pour sa mise en équivalence de sorte que l’influence notable
exercée sur l'ensemble du sous-groupe soit reflétée dans les comptes
consolidés du groupe (CNCC, bull. 133, mars 2004, p. 190).

EXEMPLE 13 (influence notable)


Une société M détient une participation de 30 % dans le capital d’une société F1.

Présentation du bilan consolidé


Les bilans individuels des deux sociétés sont les suivants :
Bilan M Bilan F1
Actifs M 1 000 Capitaux Actifs F1 800 Capitaux
propres M 600 propres 400
Titres F1 100 Dettes M 500 Dettes 400

Bilan consolidé
Actifs M 1 000 Capitaux propres
Titres mis en consolidés 600
équivalence 120 + 20
Dettes M 500

La différence de consolidation vient se rajouter aux capitaux propres consolidés et


est égale à :
– quote-part des capitaux propres de F1
appartenant à M : (30 %  400) = 120 (intérêts majoritaires)
– valeur d’origine des titres de participation
à l’actif de la société M : 100
Différence de consolidation 20
La valeur des intérêts majoritaires des titres de participation (120) est substituée à
la valeur d’origine des titres de participation (100) et est inscrite au bilan dans le
poste « Titres mis en équivalence ».
Présentation du compte de résultat consolidé
Les comptes de résultat individuels sont les suivants :
Compte de résultat M Compte de résultat F1
Charges 250 Produits 400 Charges 200 Produits 280
Résultat 150 Résultat 80

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
81
Compte de résultat consolidé
Charges 250 Produits 400
Résultat Quote-part de
consolidé 150 + résultat dans
(80  les sociétés
30 %) mises en (30 %
équivalence  80)

La fraction du résultat de F1 appartenant à la société M est mentionnée sur une


ligne particulière du compte de résultat consolidé « Quote-part de résultat dans
les sociétés mises en équivalence ».

Cas pratique
Périmètre
Énoncé

Considérer les 12 schémas de groupes de sociétés présentés dans l’annexe 1.


Sauf indication contraire, les pourcentages indiqués correspondent aussi bien
aux droits de vote qu’aux droits financiers dans les capitaux propres à fin N.
Au niveau de la société mère, calculer les pourcentages d’intérêts, puis les pour-
centages de contrôle. Indiquer la forme du contrôle puis la méthode de consoli-
dation à utiliser. La société M ne détient pas d’actions de préférence sans droits
de vote (ADP).
Annexe 1
Schéma 1 Schéma 2 Schéma 3
M M M F3
55 % 20 % 20 % 70 %
55 %
F1 F1 40 % F3 F1 40 % 20 %
20 % 20 %
70 %
70 %
20 %
F2 F3 F4 F2
F2
Schéma 4 Schéma 5 Schéma 6

M M F3 M
45 % 55 % 30 %
20 % 45 %
43 %
F1 F1 40 % F4 F1
20 % 20 % 60 % 60 %
20 %
F2 F2 F2 F3
Participations de M dans F2 Le capital de F1 comprend M a nommé, depuis plus de 2
détenues depuis plus de 2 ans. 40 % d’ADP. exercices, 6 des 7 membres du
Aucun autre associé ne détient F4 est détenue conjointement conseil d’administration de F1.
une participation supérieure. par deux autres groupes. Le reste de l’actionnariat est
très dispersé.

82 MANUEL DE CONSOLIDATION
Schéma 7 Schéma 8 Schéma 9
M M M
60 % 55 % 60 % 10 %

F1 F2 F1 F3 60 % 6%
30 % 30 %
45 %
40 %
F3 F2 F1
20 %
10 %
F5
F4
Participation de F2 dans F5 depuis
plus de 2 ans. Aucun autre associé
ne détient une fraction supérieure.
Schéma 10 Schéma 11 Schéma 12
30 % M M
M F4 60 % 60 %
60 % 60 %
10 %
70 % 20 % F1 F1 20 %
F1 30 %
1/3 60 %
20 %
F2 F3 F2 F3
F2 F3
F2 : acquisition des titres en F3 : société étrangère en cours F2 : petite société située en
novembre N avec l’intention de nationalisation sans possibi- Inde. Son activité représente
de les céder en mars N + 1. lité de transfert de fonds. 0,2 % du CA et du résultat de
F3 : société dirigée d’un commun M.
accord avec deux partenaires.

Solution
Symboles utilisés dans le tableau :
CE : Contrôle exclusif
CC: Contrôle conjoint
IN : Influence notable
IG : Intégration globale
IP : Intégration proportionnelle
ME : Mise en équivalence

Schéma % d’intérêts % de contrôle Méthodes de


consolidation
1 F1 55 % F1 55 % CE IG
F2 55 %  70 % = 38,50 % F2 70 % CE IG
F3 55 %  70 %  20 % F3 20 % IN ME
= 7,7 %
2 F1 55 % F1 55 % CE IG
F2 40 % + (55 %  20 %) F2 40 % + 20 % = 60 % CE IG
= 51 %
F3 20 % F3 20 % IN ME
F4 Pas de consolidation F4 0 % (1) Hors périmètre
3 F1 20 % F1 20 % IN ME
F2 40 % + (20 %  20 %) + F2 40 % + 20 % = 60 % (2) CE IG
(70 %  20 %) = 58 %
F3 70 % F3 70 % CE IG …/…
(1) Rupture de chaîne en F3 (2) Rupture de chaîne en F1.

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
83
Schéma % d’intérêts % de contrôle Méthodes de
consolidation
4 F1 20 % F1 20 % IN ME
F2 43 % + (20 %  20 %) F2 43 % CE présumé IG
= 47 %
5 F1 45 % F1 CE IG
(ADP) 45 %/0,60 = 75 %
F2 40 % + (45 %  20 %) + F2 40 % + 20 % = 60 % (1) CE IG
(55 %  30 %  20 %)
= 52,30 %
F3 55 % F3 55 % CE IG
F4 55 %  30 % = 16,5 % F4 30 % CC IP
6 F1 45 % F1 45 % CE de fait IG
F2 45 %  60 % = 27 % F2 60 % CE IG
F3 45 %  60 % = 27 % F3 60 % CE IG
7 F2 55 % F2 55 % CE IG
F5 55 %  45 % = 24,75 % F5 45 % CE présumé IG
Circularité sur F1, F3 et F4
(système d’équations)
F1 = 60 % + 20 % F4 F1 60 % (2) CE IG
F3 = 30 % F1 F3 30 % IN ME
F4 = Pas de consolidation F4 0 % (2) Hors périmètre
D’où :
F1 = 60,36 %
F3 = 18,10 %
F4 = 1,81 %
8 Créer une société mère fictive
qui détient 90 % de M
(système d’équations)
M = 90 % + 10 % F3
F3 = 40 % F2 F3 0 % (3) Hors périmètre
F2 = 30 % F1 F2 30 % IN ME
F1 = 60 % M F1 60 % CE IG
D’où :
M = 90,65 %
F1 = 54,39 %
F2 = 16,31 %
F3 = 6,52 %
9 Créer une société mère fictive
qui détient 94 % de M
(système d’équations)
M = 94 % + 6 % F1
F1 = 60 % M F1 60 % CE IG
D’où :
M = 97,60 %
F1 = 5,85 %
10 F1 60 % F1 60 % CE IG
F 70 % F2 70 % Cas d’exclusion
obligatoire
F3 60 %  1/3 = 20 % F3 33,33 % CC IP
F4 30 % F4 30 % IN ME
11 F1 60 % F1 60 % CE IG
F2 60 %  20 % = 12 % F2 20 % IN ME
F3 Pas de consolidation F3 60 % + 30 % = 90 % Cas d’exclusion
obligatoire …/…
(1) Rupture de chaîne en F4.
(2) Rupture de chaîne en F3.
(3) Rupture de chaîne en F2.

84 MANUEL DE CONSOLIDATION
Schéma % d’intérêts % de contrôle Méthodes de
consolidation
12 F1 60 % F1 60 % CE IG
F2 10 % + (60 %  20 %) F2 10 % + 20 % = 30 % IN donc ME ou
= 22 % option exclusion
(intérêt négligeable)
F3 20 % + (60 %  60 %) F3 20 % + 60 % = 80 % CE IG
= 56 %

MÉTHODES DE CONSOLIDATION – 3
85

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