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ENQUETE Les produits laitiers, faux amis pour la vie Autrefois idéalisé, le lait — et ses produits dérivés — est devenu un sujet de préoccupation. Favorise-t-il le diabéte et le cancer ? « Sciences et Avenir » décrypte les questions les plus brtilantes 4 Ja lueur des études les plus récentes. UNE BOISSON SAINE ? En 1954, cétait lim- pide, il fallait en boire pour « étre fort, stu- dieux et vigoureux » : Pierre Mendes France, président du Conseil, insttuait le verre de lait & Técole, une potion contre la malnutrition. Dans les années 1980, les producteurs chantaient «les produits laitiers sont nos amis pour la vie » sans étre contredits. Mais quelques décennies plus tard, fimage du lait s'est trou- blée. Ila ses détracteurs parmi les scientifiques, les médecins, les naturopathes, les journa- s. Désormais, il ne sécoule pas trois mois sans qu'une étude nen critique les bienfaits atten- ddus,comme récemment pour fos- téoporose (lire p. 13). Des livres, ont disséqueé le discours du lobby laitier, qui finance largement la recherche publique et notamment 10-- Sciences et Avenir - Juin 2014 N° 608 rc Rachel Mulot 70,5.% des produts laters sur dix ans. 16 milliards euros Le montant des ventes totales en magasins de produits laters ‘en France dont, 14 % de lit (224 mia) Pinra (1), Des forums sur Inter- net accusentle lait de provoquer tune kyrielle de pathologies, des otites aux cancers. Certains sites Tassimilent méme a « du pus, de lacolte, des hormones ».« Le laita toujours ev une image duale, entre souillure et pureté, mais depuis une quineaine d'années, ilest devenu tun sujet de préoccupation, prin- cipalement chez les urbains dotés dan bon pouvoir d'achat et d'un certain niveau socioculturel >, note le sociologue de lalimen- tation, Jean-Pierre Corbeau, de Yuniversité Frangois-Rabelais, A Tours (2). « Depuis la crise de la vache folle, onquestionne les modes de production animale, analyse anthropologue-Jean-Pierre Pou Jain @), de Puniversité de Tou- Jouse-Le Mirail Les transformations que fait subir Pindustrialisation at lait ont entaméimaged'unaliment sainet naturel.» Pour lula «mutt: tionnalisation » du discours des romoteurs des produits laitiers sest retournée en partie contre ceux, les citoyens devenant plus critiques a mesure que saffinaient les connaissances, Selon des sondages confiden- tiels du Cniel (Centre national interprofessionnel de'économie Iaitiere) que nous sommes parve- Francais penser que lelaitriest pas foreément bon pour la santé ‘en 2013. Le Chiel se bat ainsi sur tous les fronts pour « contrer cer- tains discours de remiseen cause et installer lerepére de santé publique "3 produits laties par jour” » 3). se désolant que les Francais «nen consomment, en moyenne, ‘que 2.1 par jour ». Une véritable guerre déclarée pour... un pot de Yaourt en plus ou en moins par Jour ? Quion ne sy trompe p: « Cette différence correspond en France ¢ plus de deux milliards de litres de lat par an pour le profit des producteurs et transformateurs lai- tiers», estime Léon Guéguen, de Minra (4) Mais quelle différence cela fait pour la santé ? Le lait peut-il étre une potion ouun poi ‘son? Favorise-tilcertaines mala- dies et si oui, & quelle dose ? Dak mesons rope Tery Seuczar Mery Sura eos, 2008 {@ tau dee sarememres ce Toa, Fetzer Cl doshas mente, {rand prs Fotos (S Preconsatons ci Pesrone Norl Nanton ese CO ssort/e00st ENQUETE, Nutrition 70% de la population mondiale est intolérante au lactose (95% en Asie, 60 8 80 % en ‘Alrique subsaharienne, 50 8 80 % fen Amérique latne). Comment le lait agit sur l’organisme Le LACTOSE perturbe — lenouveau-né, diminue naturel- la digestion de la moitié !ement aprés le sevrage chez la m rmajorité des adultes jusqua ne des adultes francais plus atteindre que 5 10 % de sa « Test naturel pour la majorité valeur initiale. L« hypolactasie des adultes de mal digérer le lait, primaire »ou« déficience en lac- ou plutét son sucre, le lactose », tase » nest done pas du tout une affirme le gastro-entérologue _ maladie, mais un « déclin pro- Nicolas Mathieu, du laboratoire grammeé » qui concerne les deux. Gexploration digestive du CHU _ tiers dela population mondiale, de Grenoble. Pour étre absorbé, _pourlesquelsle lait fest pas force ceglucidedoiteneffetétrecoupé ment un amia vie.Carlorsque le par une enzyme, la lactase. Or, lactose arrive intact dans le gros celle-cison taux maximal chez, intestin,lesentérobactéries (bac- ‘ériescoliques) ledécomposenten acides (lactique, acétique, pyru- vique) eten gaz (dioxyde de ear- bone, méthane, hydroggne). Ce ‘quipeut provoquer maux de ven- ‘te, ballonnements et diarthées. La fréquence du phénoméne varie fortement selon le mode de vie et les régions, touchant environ 20 % des adultes dans enord de la France contre 50% dans le sud. « Attention cependant ‘énepas confendre mauvaisediges- tion et intolérance réelle >, insiste le professeur Philippe Marteau, chef du département hépato- sgastro-entérologieahopital Lari- boisiere & Paris et expert pour Danone.« En France, 30450 % des ont une activité lactasique ‘ntestinale basse, avec une digestion incomplete da lactose, mais le plus souvent asymptomatique, assure-t- i. Et seuls 20 % de ces “mal absor- ‘eurs” ont des signes d'intolérance Gouleurs, diarrhées, ete.) sils consomment 12 ¢ de lactose en une rise, soit 'équivalent d'un quart § delirede lat.» Des chifres qui rejoignent ceux de sa, lautorité Ede sécurité européenne des» ‘ [N* 808 - Juin 2014 Sciences et Avenir = 1 ENQUE} Nutrition > aliments. « On peut done caleuler gutenviron 6410 % des adultes fran- {ais peuvent avoir une intolérance a cette dose », estime le Pr Philippe Marteau. Mais entre mal-digestion, mal- absorption et intolérance, le buveur de lait peut étre perdu. Gare aux autodiagnostics et aux régimes d'éviction décidés sans méme les conseils d'un diété- ticien, avertit Nicolas Mathieu. Car l'intolérance au lait peut éire la consequence secondaire de pathologies digestives pas- sagétes comme les gastrites, ou chroniques comme la maladie de Crohn, la maladie cocliaque ntolérance au gluten) ou lesyn- ‘drome de Fintestn irritable. « Un spécialste devrarechercher de eles pathologies avant méme detente de dépister une intolérance primaire ‘au lactose par le bias de tests res- piratoires {qui détectent un fort tauxd'hydrogéne expiré, signe de fermentation] », explique le pra- ticien. Apres un test positifouen ‘easde fortesuspicion, un médecin peut prescrire une dire dun moi sans produits laitiers, puis réin- troduireun peu de fromage, moins ci-dessous). Enfin, certains sites et boutiques vendent des sup- plémentations de lactase, mais il nexiste aucune littérature scien tifique probante sur leurs effets. Ses protéines peuvent provoquer de graves ALLERGIES Lallergie au lait de vache, a ne pas confondre avec 'intolérance au lactose (vir p. 1), est due a présence de protéines dont les plus allergisantes sontlescaséines et la béta-lactogiobuline. De 1 3% des nourrissons — soit 8000 824.000 nouveau-nésen France chaque année, y sont sensibles. Elle représenteainsila quatriéme allergie alimentaire chez fenfant Gerriére oeuf, Farachide et le poisson) et guérirait avant Mige de 6 810 ans dans 80 & 90 % des cas, Elle reste rarissime chez Vadulte, en 15* position dans la liste des allergénes loin derriére les fruits & coque ou les céréales ire S. et A. n° 807, mai 2014). noter quil existe une forte homo- logic entrees protéines de lait de riche en lactose (voir l'infographie vache et celles de lait de chévre, Lait La teneur en lactose ~ diminue avec Paffinage s «La simple prise de calcium ne constitue pas un traitement préventif ou curatif de l’ostéo- porose » Berard Coret, shame Satu de eet president du Gro (Groupe de rectersre Ecinfornationsurles oneororose) Le yaourt et les autres produits laters fermentés sont mieux tolrés car Jes bactéres quis contiennent ont dé digéré une partie du lactose {et continuent& produire de a lactase dans Fintestn, favorisant ans! Fryertye au octose ‘Yaourt Gottin de chevre En arg debrebiset de utlonne qu'il vaut mieux éviter.« Lessymptdimes sont des douleurs abdominales et diar- rhées, des congestionsnasales, tow etattagues asthmatiques de urti- aire ow eczema, Ils peuvent surve- niir de quelques minutes jusqu’a deux heures aprés Vingestion »,détaille ‘Anna Nowak-Wegrzyn, profes- seure spécialiste des allergies aTécole de médecine du Mont Sinai (New York). La suspicion chez le nourrisson doit impéra- tivement étre confirmée par un allergologue, car Péviction du lait riche en calcium et autres nutri- ‘ments),répute indispensable pour la croissance de Fenfant jusqu'a ans, nécessite un régime adapeé. Le lait n’est pas la seule source de CALCIUM Lelaitestilunaliment essentiel, ‘ycompris pour fadulte# Pour de nombreux nutritionnistes ),les Brangais ne sauraient se passer deproduits laitiers — dont le cal- ‘cium (Ca) est particuliérement bien absorb par Vintestin — car ‘ls mangent trop peu de fruits et de Kégumes dont le calcium est par ailleurs moins bien assimilé parforganisme...mparable? Pas sir Dabord, «il n'y a pas suf- samament de données pour mettre tun coefficient sur la biodisponibi- lté du calcium selon a source, dire arexemple quelle est de 10% dans les végeétaux, 30 % dans les pro- dit laters », admet Véronique ‘Coxam, responsable de Unité 12 Sciences t Avenir = Juin 2014 -N 808 ENQUETE, Nutrition de nutrition humaine de Mara. Ensuite, on peut le puiser dans une alimentation variée. Enfin, le besoin nutritionnel moyen (2) — celui qui assure un équilibre avec Jes pertes naturelles de calcium A avers les urines, la sueur, les selles —a été évalué’ 700 mg par jour. ais pourrait étre moindre, selon la logique des nutrition- nistes, avec un régime allégé en sel (lire. et An 806, avril 2014) eten protéines animales, réputées acidifier Yorganisme et favoriser les faites ealeiques (lire Pencadré ci-contre). Le plus simple pour tous est encore de veiller un bon apport en vitamine D, qui permet doptimiser labsorption Intestinale du ealctum. Ware cet. ais afouccange ‘kerr ure, Oo, 2010. Son réle dans la préyention de lOSTEOPOROSE est modeste Cest la seule véritable contro- verse scientifique au sujet du lat. Des érudes épidémiologiques ont abord souligné que les Occiden- taux avaient plus de fractures que Jes Asiatiques, dont les apports calciquessont pourtant moindres. En2000, deux méta-analysesont conclu & des résultats opposés. La derniére en date (2005) sest focalisée sur 37 études parmi es plus sérieuses, portant sur des enfants et des adolescents, et a abi qu'un effet positif modéré sur Tos nétait relevé que dans neuf études cliniques. Surunautre front, ne équipede Yuniversité Harvard (Etats-Unis), ‘menée par une sommité en nutri- tion, Walter Willett, multiple les érudes contestant intérétducal- cium laitier pour la santé ose use et contre Fostéoporose. La plus récente, publige dans Jama Pediatrics en 2013 et portant sur 96.000 sujets, montre que con- sommer du lait & Tadolescence Du yaourt au fromage, une acidité trés variée ‘Los alimonts ont des charges plus ou moins acides pour les reins (solon Findico PRAL, Potential renal acid load). Les légumes sont les plus alcalins. Les fromages, produits liters les plus acides, sont aussi les plus riches en calcium. aaa (oan Cot 1 Charge acide rénale des aliments waynes =o pice PRL cues aia e gos as omnes SUG aa ATES ‘ores se lat Tot ti aan irae Win -tas eae i — a eee i i iilasee i . i | i de calcium (Ca)— os ~ pour les neutalisr, selon fathéorie deTacide. = ‘base remontant aux années 1960. En France, avec notre régimerriche en a ind et pauvre en vigétaux, cs perts de clclum serait importantes, ‘ce dont tiennent compte es nutrionnistes Mais est-ce sisor?Cette | théorie aural 6 invalidée par des essasciniques, estime ler Philppe = ‘Bonjour, de univers de Gentve. Du coup, nos besos nutritionnels en. © ‘calcium — et donc en produts laters — seraientsurestimés. i ne fait pas baisser le risque de tivement sur leur consomma- fractures de la hanche 4 Tage tion laitiere entre 13 et 18 ans. adulte chez les femmes et pire, « Tlest difficile de rlier des habi- Vaugmenterait de 9 % chez les tudes alimentaires (oud'autrs fac- hommes. Les chercheurs sug. teurs) durant Vadolescence et un trent que le lait, en favorisant événement qui surviendra trente tune croissance rapide, donnerait ‘a erente-cing ans plus tard »,cri- des os longs et plus fragile tique le professeur Bernard Cor- Ces résultats ont été és décriés, tet, rhumatologue au CHRU car les sujets de létude, adultes, de Lille et secrétaire général ont été imterrogés rétrospec- du Grio (Groupe de recherche ‘et information sures ostéoy roses). Dansce cas, prétendre q est bénéfique de consommer du Jait dans sa jeunesse pour éviter Les autres sources de calcium 1152.20 -ecviasimonacte —_Lapport moyen fractures et ostéoporose au so asa erters recommandéencaktum dea vieresti pas toutausi dif Hantde 700mg/,une cil 4 étayer sur le plan scien- camesiers Siamistoncheniide | tifique ? Les travaux probants vate dca nets 30cm sont en réalité peu nombreux, legumes, épicesetherbes 3 mais « quelques études d'interven- i uit Yom ecsaren | mn tees ue te tion montrent que pour avoir un TET tomescsaveue Serevent malar oe opens sures produts laters. HEB rere tion des apports en calcium doit ROIS is, cess se faire avant la puberté chez les SA src ee fiyn, tet. Etde conclure: « Des apports a rr. insuffisantsencalciumconstituent Emgiecampar 05 5 un facteur de risque de fracture » [N* 808 - Jin 2014 Sciences et Avenir~ 1S Le lait aurait un effet paradoxal sur les principaux cancers La consommation de trois ou quatre produits laitiers par jour protégerait du cancer colorectal, aurait un effet neutre sur celui du sein mais favoriserait celui de la glande de l'appareil génital masculin. "est un constat dérangeant quiont fait les spécialistes lors du dernier colloque international Nutrition eteancer, en juin 2013 Pars. « Le Plan national rtrition santé (PNNS) recommande une consommation de 3 ou 4 produits lites ar jour; ice niveau de consommation est associé une diminution de risque de cancer colorectal, ine semble pas air deft sur celui du sein, tandis qu'une consommation par frailté, mas lasimple consom- ‘mation decaleium neconsttue pas un traitement préventifou curatif de Vostéoporose. » I favorise le DIABETE de type 1, Mais protége contre celui de type 2 ingestion de protéines de lait de vache au plus jeune ge sem- ble favoriser le diabéte de type 1 = dit nsulino-dépendant — chez, les sujets a risque, ont montré, en 2011, les premiers résultats de étude internationale TRIGR. « Lesenfants génétiquement prédis- _posés nourris avec un lait rydrotysé— ext-a-dire dans lequel les protéines laitiére de wacheont été fragmentées entmorceawe trop petits pour stinu- ler systéme immunitaire— vient leur risque de développer la mala- die diminuer de $0 % par rapport & ceux qui regoivent un lait artificiel classique », explique le profes- seur Mikael Knip, de Puniversité Helsinki (Finlande), quia pub- ligses conclusions dans American Journal of Nutrition. Lessai con- ‘trOlé randomisé a démarré en 2002 en Finlande, premier pays consommateur de lait de vache et détenteur du record mondial decette maladie auto-immune, et sest étendu a 2159 enfants ris- que dans 15 pays, I finira lorsque ledernier sujetrecruté auraatteint ses 10 ans, soit en 2017, En revanche, la consommation de lait éerémé, de fromage et de yaourts est associée a une dimi- rnution du risque de diabéte de type 2, ou diabéte acquis, une ‘maladie métabolique qui touche plus de 2,5 millions de Francais. Cestlaconchusion de deux méta- analyses parues en 2013, Pune sino-iranienne, 'autre anglo-nor- ‘végienne, prenant en compte au total 17 études et portant ur plus de 42.000 sujets. Sila premiére conclut & des effets protecteurs ‘modestes, la seconde met en évi dence des effets significatifs: les cas de diabéte de type 2 seraient 11 fois moins fréquent chez ceux qui consomment 400 g de produits aitiers de tous types par Jour, et presque 13 fois moindre chez eux qui consomment 200g deyaourt par jour ce laitage sem- blant avoir leffet le plus béné- fique.Bref, pour éviterle«diabete sucré », mieux vaut manger un yaourt qu'un giteau au chocolat au dessert. Les produits laitiers frais protégent des MALADIES DU CEUR Lille Strasbourget Toulouse, les pilus gros mangeurs de lait, ourts Cest la conclusion de Tétude ‘MONA LISA-NUT (Monitoring national du risque artériel-mutr- tion) portantsur 3078 Francais des deur sexes, Ags de 35 4 64 ans. Présentée en avant-premigre en Janvier aux Journées européennes de la Société francaise de cario- logie, elle meten évidence unris- que demortalitécardio-vaseulaire Adixansdiminué de 30% chezles plus grands consommateurs de produits latiers frais par rapport aux plus petits. « Cetteréductionest essentellementimputale dune LDL- 30 g de fromage par jour offrent des effets les plus bénéfiques pour Te cenur ainsi que 1a 2verres de lait e150 mi Un yaourt u1209 de tromage blanc 5.86 portions de 100 g de légumes 150 g de pain POUR EN. SAVOIR PLUS > La suite de notre enquete sur le lait etles migraines, les troubles ORL, les polyarthites rhumatoides et Feczéma sur notre site hutp:/sciawtr/2080r1 cholestérolémie plus faible ce LDL cholestérol appelé autrefois ‘< mauvais cholestérol»] estime le cardiologue Jean Ferriéres, de Mnserm. La consommation de fromage a un effet neutre sur les facteursderisque danscette étude etsurle LDL-cholestérol,« mais, de fagon contr intuitive, uneconsom- ‘mation élevée de fromage (avec plus de 60 g/) augmente la HDL-cho- lesiérolémie », précise le cher- ccheur; Globalement, la mortalité ‘est diminuée de 59 % au cours des quinze ans de suivi chez. les suetsconsommant ke plusde pro-

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