Você está na página 1de 30
LVESCARGOTIERE OE MECHTA EL ARBI (Aurignacien ancien) REPRISE DES FOUILLES EN 1923 Au début de 19 So uncaise et sous la signature de M. Le Bel, ancien président de celte Socidté, para un long arlicle sur les races préhistoriques connues & dans Yun des bulletins de la Lé préhistorique ail ecelte date. J’'y ai trouvé une nterprétation erronée i vou- a preapos de mes fouilles de Mechta el Arbi et j Ju — ainsi que ce répondre 4 cet article, dans le néme organe, afin de mettre au point le diférend qui surgissait. En parlant de la race de Mechia el Arbi, mon honorable ‘collégue pail la bell recueillir dans mes fouilles de cette escargotiere. Or, doil Loujours se faire en pareil eas envisag : {le néolithique que j’avais pu Perreur demandait une rectification que j'ai adressée rélariat en vue @inserlion, J’ai regu, avee sur- salisfac- aus) prise, une réponse qui ne pouvait me donner lion, car il existe maints préeédents — actucilement encore —— mon article ne comportant qu’une douzaine de pages, trop long, demandait un total changement iitre et m/’lait retourné. pour p: Il convenail done de voir, dans cette facon de proce- der, quelque chose comme un parti pris et cela me con- firmait, une fois de plus, que la préhistoire nord-afri- eaine devait continuer a étre méconnue, Dans nies relations, depuis longtemps déja, je sen- Renee http://digiub uni-heidelberg de/diglit/recconstantinel923_ 1924/0155 Sra HEIDELBERG. © Universitatsbibliothek Heidelberg: — 118 — tais comme une résistance, intentionnelle, on obtissait comme 4 un mot d’ordre. Losque, peu de lemps aprés, i’apprenais par le Bul- letin de 'A.F.A.S. qu’au ¢ tion toujours pendante de V’industrie aurignacienne et ares de Bordeaux la ques- de la race correspondante 4 cette ¢poque revenail en- core en discussion, je décidai de m’y rendre pour met- tre au point les découvertes nord-africaines, car, enfin, en présence de la logique meme, il ne peut y avoir de surprise. Je pense done que j’au tout fait pour tacher @aboutir 4 un résultat et mon exposé avait été annon- eé en conséquence: « L’industrie aurignacienne de Mechta el Arbi ct la race du méme endroit ». Jétais dautant mieux placé pour cette mise au point — font au moins en ce qui touche 4 la préhis- toire nord-africaine que de nouyelles recherches venaient de me procurer des matériaux du plus haut établ itable dans ces intér industr Dé 2 Tébessa, en présence des ant une chronologic vé igmaliques, des escargot es. les a, cn 1910, 4 propos de m marques industrielles que il on intime entre toutes Ss premitres fou qwun jour ou Paut javais pu faire, je di s’établirail, sans doule, une lia ces industries rencontrées, Et je ne me orate pas » a Taide de séries établies, montrer @ tous mes collégues frangais puisqwau congrés de Bordeaux je pou. ef élrangers, qu’avee les connaissances actuelles que nous pos ix faciés, differents, dans: tiéres. édions, il y avait lieu, déja, de considérer industries des escargo- Alors que généralement en France, on peut étudier en stratification les évolulicns, successives, influstriel- oefoten auch DFG UNIVERSIHATS: BIBLIOTHER, HEIDELBERG. =— 119 — les, el les divers habitats des populations permettant @établir une chronologie tile, dans PAfrique du Nord, au contraire, la présentation n’est plus — que irés exceplionnellement — Ja méme, ct il convient done de s’orienter d'une autre facon. Le monde savant sail maint nl ce que sont ces ecaines — enchir ba- bouch — véritables montagnes d’cscargots de consom- mation, lesquelles, si elles ne nous offrent pas de diversilés industriclles successives, nous procurent au moins des dilférences si [rappantes qu’il convient de stations préhistoriques nord-af les retenir ct de s’y arréter. Diss¢minéces sur un immense territoire de plus de G00 kilométres, de la province de Constantine jusqu’au littoral Lunisien oppose, les eseargoliéres sont innom- brabies et dans un seul périmétre d'une trentaine de kilomélres, mon exeeilent ami et collégue Latapie, lorsqwil clait en résidence & Téh essa, en situait plus rempli une ine de de qu ot rante, Du Djebel Fartas mission en 1923, 4 Oum Etliour, & une douz kiloméires de la, j'ai pu en déterminer six, et, dans ion typique de Mech- immiédials de mia s' les parage ta el Arbi, 7’ J’ai tenu, surtout, 4 explorer procurant des décuments variés, d’apres gnements que je pouvais obtenir, afin de permettre es n connais quatre. 8 escargotic: me les rensei- une orientation et de me donner une direc Quelle passionnante étude il y aurait & établir une s vérilables, indéniables, itions passées; mais quel gigantesque travail avee les faibles ressources dont dis- pose ja science préshistorique francaise. Et j’appuie un peu sur eres, trop délaissées, parce gu’autour de moi, je puis constater qu’on a fait arte des escargoliéres, jaloy laissés par les grandes mig es recherehes particu UsiveRsiratrs. BIBLIGTITER HEIDELBERG b.uni-heidelberg.dte/diglit recor “hep fig tine © Universivatsbibliothek Heidelberg beaucoup dans cerlaines branches archéologiques; puniques, romaines, ne nous apportant que des préci sions relatives, mais rien sur les origines de l’huma- cain. Gomme me le nité dans cet immense emp disaient 4 Bordeanx des colligues am par leur gouvernement de longues mi de deux ans — le levier, de la science préhistorique, si merveilleusement éludiée par vous autres Frangais vains chargés ions —+ prés et que Nous venons Nous assimiler avec passion, vous manque hélas! Avee les connaissances actuelles que je posséde, je puis done déja présenter une chronologie véritable et és ff renecontrées ile A suivre dans les iindustr rs endroits ott j’ai pu praliquer des fouilles, n, en superposition, nous la jon, qu'il est trés et, & défaut de stratifica possédons disséminée mais en succe: aussi facile d’étudier. ion d’ A Vappui de ma démonstration a la XT" Se threpologie, au:congres de Bordeaux, les séries prépa- rées ont pu circuler et élre attentivement examinees. Dans Vindustrie de Mechta el Arbi tout le monde a pu comparer et reconnaitre Vindustrie aurignacienne 2 a adopter cette nne de France ct je me suis born avanls francais, Une seule remar- vant col- toriens gui anci terminologie des que a pu étre faite par mon honorable et de Mortillet, un des rares prély ne font pas une classification parliculi¢re de cette in- dustrie, Nayant jamais voulu créer, dans le Nord de Afrique, pour des industries identiques 4 celles de France et d'Europe — comme certains de mes collé- gues — je me contentais de suivre la généralité et je demandais ce qu'il conviendrait de faire en pareille circonstance. N’ayant pas obtenu de réponse suffisam- ment coneluante, je me bornerai done a traiter les legue M. orfoten auch Bae ee http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/recconstantine1923_1924/0158 DFG HEIDELBERG @Universitatebioliothek Heidelbersy he — 121 — escargolitres en prenant comme type Je fa de Mechta el Arbi qui correspond identiquement & }’Au- £ les partieularifés essenticlles, moxutrant les raisons de la conservalion surprenante des faunes: la gangue de protection produite par lécrasement des monceaux de rignacicn ancien. Je me suis atlaché a mettre en re s el résistant em- coquilles dese: , opereule épa péchant fe passage de Vcau; puts le nouveau facteur récemment reconnu de la conservation merveilleuse dans le carbone. Or, le formicable amoncellement de cendres et de poussieres de charbon, dont sont pour ainsi dire es- eargotieres, en font, senliclement composées nos pour la compréhension, un engrais potassique vérita- ble el naturel. Pour donner une idée de Ja puissance de certains de ces gisements et de Meehta el Arbi en particulier, je disais, 2 Bordeaux, qu’apres avoir fouillé avee quatre ouvriers durant vingt jours, je me pensais pas avoir fait le quart du travail, on verra, plus loin, combien jelais loin de ia yérilé et quelle Glail mon erreur. Pai, également, fait ressortir le premier travail pro- curé au congre é par Panalyse des ossements humains recueillis. Mon regretté ami, le Docteur Berthalon, oT présidail la II* Section, voyait grands rapports une assimilation és de Tunis, comple dans ces restes, tr sssants, d ' anderthalien et coneluait 4 Nord-Africaine. Ace propos, j'ai dit, au sujet du squelette complet femme et que nous pensions a cette date ¢tre d'une oque postéricure, que tion opinion variait, En effet, depuis 1910, j’ai pu faire bien des remarques et ma typiques conviction profonde est, que le remarquées, doivent avoir une autre cause, laquelle © Universitiesblbliothek Heidelberg. DEC — 122 — s'éclaircira sans doute un jour, attendu que je crois tous les restes humains de la méme époque d’habitat. Il est évident au’on peut se tromper de plusieurs sié- cles, sans doute, entr de cette eseargotitre, mais combien peu est apprécia- ble cette remarque sur Vimmer torique. Je début et la fin d’oceupation ité du temps préhis- Mon savant collégue M. de Mertillet envisageant, hui aussi, une inhumation postéricure, jai cru devoir faire part de mes logiques remarques. Sans exception, loutes les escargotieres reconnues, renferment les restes de leurs occupants aux époques — on a pu voir qu’a Teébe jai pu vecueillir quatre tétes ayant une cerlaine analogie avec les négroides de Grimaldi — et il existe donc la un fait indéniable. tous les de fos- jouté que les peuplades primitives, plus enco! elles actuelles, devaient avoir une crainle, une retenue justifice, en présence de tout ¢ tique, mysté une aversion naturelle pour Vobscur inconnu, En ad- Au méme titre que les ossements d’animau restes humains accusent les méme actere silisation et de vermiculation. Enfin, j'ai > que n tre éni qui pouvait leur pa voir rieux; bien plus, je dirai, il devait y metiant que ces tumuli véri golie ineiler un instant des nomades 4 choisir ces bles, que sont les escar- s, par leur disposilif st particulier, aient pu eux comme endroit de sépulture. en creusant et en tom- bant sur cel énigmatique terrain veule, trés noir, et ces moneeaux de coquilles d’escargols, bicn vite, ils au- raient choisi d’autres endroils Lindustrie de Mechta el Arhi est de lAurignacien ancien, c’est le type choisi comme escargoti¢re connue de la premiére période et la faune compléie est de la méme époque. orfowten durch ie DFG UNiveRSINATS, 7 j/digicub.\ IBLIOTHEK btperdcial ub HEIDELBERG = SS A Bordeaux, en raison des connaissances actuelles, jai dit quwun commencement de chronologie des es- Ss siimposail car, contrairement & ce qu’il a cargotic it convenu <’admettre, il ne fallail plus se borne envisager du gctulien, du capsien de technique uni- forme. Aussi je viens de terminer un essai qui aura, foul au moins, Vavar é ge de préciser quelques points per dhabitat des stations escargo- nord-afrieaines. de cette long litres sleppiques Cet essai de chronologie et toutes mes séries ont i Bordeaux, — peut se résumer ainsi pu le montrer a 1° froevr Aurignacien aneien, Mechta el Arbi. Vindustric classique de France; les outils in- curves variés el nombreux; industrie microlithique limitée aoquel absence du burin; los poli presque cxclusivement réduit aux ‘pointes; coquilles de Voouf Wautruche, quelques débris. 2 rogtr. — Gétulien, Gapsien. Tébessa (R’fana, 3° kil. 200 route de Bekkaria). Epanouissement de Vin- dustvie du silex: lames A encoches, grattoirs discoides, bees de perroquet plus recourbés, apparition des silex anguleux de da catégorie microlithique; absenee de burin; os poli évolué, nombreux débris de la coquille de Toeuf d’autruche dont une vinglaine avec dessins, traits ef pointillés. 3" EPOQUE Identigte, plus jolie peut-étre encore avee le burin classique, Aia Mouhaad, Epooi Tardenoisien. Morsott, Corneille, Bougie (grolte Ali Bacha). Industrie des infiniment petits, comme en Irance, Dans la grotte Ali Bacha la jeux polerie semble faire une lintide apparition — seuls petits fragments avee dessin au peigne. Goer aa oe DFG == 104 — Epoque. — Neéolithiqne ancien. Djebel Fartas {commune mixte du Bélezma). Décadence des belles tailles précédentes, Poteries ornementées, haches po- lies, m la typiques. olithes rares; plus de 20 kilos de débris de quille de Vceuf d’autruche; absence des fléches 6 BpoquE. — Méme industric. Les microlithes sont extrémement variés et abondants; la fldehe typique ‘en forme de ceeur allongé et 4 ailerons a fait son appari- tion (Oum Eltiour). Mon exposé, quelque imparfaites que puissent étre nos données actuelles, était cependant suffisamment éloquent et j’eus la bonne fortune d’étre bre appuy par mon collégue Vignard qui opére dans le Haut Nil ott il relrouve les pmes ef aussi typlques industries. ee Lrouvee La question capitale ¢tail celle de lar hta el Arbi, aussi lorsque M. H. Martin, président de la XI Section sit que le quart 4 peihe du travail était fait, dans celte escargoli¢re, il voulut bien m’en- illir de nou- gager a y retourner pour lacher-de rec veaux documents, s’excusanlt que notre $.P.F. toute- fois, ne potivait supporter Jes frais de mes reprises de fouilles, trop a Vélroit qu'elle se trouvail dans Vétat de ses finances. Je me suis done contenté de l’indica- tion qui m’élait donnée et j'ai senti qu'une reprise du travail authropologique ¢ tout si je parvena riaux. { de toute nécessité, sure lir de nouveaux maté a recue Aussi, je suis heureux du résultat obtenu grace a Ile Sac que el géographique de Constantine, laquelle, ap Ja libéralité de lay iété archéologique, histeri- le comple rendu de ma participation aux travaux du congrts de Bordeaux, n’a pas heésité un seul instant, a me confier une nouvelle mission. En cette circons- orfowen euch ie DFG UniveRsiMArS, 7 jy digicub.\ IBLIOTHEK btperdcial ub HEIDELBERG = oes tance, mes remerciements s’adr ent également a M. Ballu, toujours sur la breehe pour lVarchéologie nord- africaine, pour le bienveiilant concours qu'il m’a ap- porte. Avee Tassel nliment de mon premier collaborateur et ami, M. Mercier, délégué financier, propriétaire de Mechta el Arbi, j'ai done pu. au début de novembre. ant. aller passer 20 jours dans ce milieu si intéres: I reconnaissance est également acquise a ces braves gens, pour moi de véritables amis, commencant du res- ie 4 me connaitre, & présent. verge a la ferme, chez M. Delloule, ma profonde Ils ont élé pour moi d'une amenilé parfaite et ont beaucoup contribué 4 faciliter ma tache. Avant d’en- trer dans mon sujet de ia reprise des fouilles dois pas passer sous silence Ja collaboration pré je ne ruse Aleaudun-du-Rhumel, son adminisirateur, mon collégue, M. Salvert, s’est mis a de la commune mixte de C! ma complete disposition, bien mieux, 4 trois reprises différentes, trés intéressé par mes travaux, il est venu m’apporter ses me Salvert, elle prenail, également, un gotil pas- sionné & mes recherches. ; sneouragements, accompagné de Mada- A mon arrivée A Meehta el Arbi, je me suis heurté & une gros se diffieulté car il n’était plus possible de retrouver les traces de mes fouilles préeédentes de 1912 ct 191¢ époques, ava Toutes les tranchées pratiquées, a ces nt été recomblées el nivelées. On se souvient, qu’au cours de la guerre, une certaine effer- veseence s’élail manifestée parmi la population indi- gene de la région. M. Delloule, gérant, mobilisé, n'étant pas & la ferme, sa femme, pour ainsi dire seule, avait jugé prudent de faire combler toutes les tranchées, b.uni-heidelberg de/diglit/recconstantinel © Universitatsbibliothek Heidelberg = 126 — praches de Ja ferme, car elles pouvaient constituer un danger. C@est done avec la seule orienlalion du souvenir que je dus ouvrir un nouveau chantier; le plan que j'avai dressé en 1913 n’ctant que schematique. A Vescargoliere, je crus utile de deseendre beaucoup in de me rendre un comple exact de l'étendue de plus bas en un point of je pensais lomber a zéro, cest-a-dire & la base de notre station, Ma surprise fat grande, au-dessous de Vhumus dapport de la surface, sous une épaisseur de 0°40 a 05 lée dans me a 140+ du ter iére proprement ), de rencontrer la gangue protectrice déja signa- ide 1 métre ain charborneuy constituant l’escarso- it il faudrail, sans doule, descendre encore beaucoup ouilles primitives avec dé En un mol, pour tomber A zéro, plus bas sous jes terrains actuels de labours, lesquels adoptent une horizontalité relative et reeouvrent en couche ¢paisse notre esce rdotiore, Aussi, alors qu’a Bordeaux, je disais ne pas avoir fait ie quart du travail a Mechia, suis-je dans lebliga- tion de reelifier puisque, y compris mes derniéres fouilles, festime qu’il y aurait sans doule pour plus Mune année de travail avant d’avoir culbuté totale- ment ceile station, Pour en donner une idée, je re- prends mon plan schematique de 1913, auquel j” Jjou- te mes récenfes fouilles et je dirai que la grande tran- chee AB a 25 1 plus de 1 métre d’épaisseur a la base et 2"50 a res de longueur, 1°80 de largeur, ppellerai sommet au point Plan Fig. ¢, Pholographies Fig. 2 et Fig. 3. ini-h iglit/recconstantine1923_1924/0164 DEG HEIDELBERG iversitatsbibllothek Heidelberg * — 127 — | Perine Ue) G" Fo EEA Crande beasches Bile ga torits ae ba Guerne LEE sa [ig t. han dtehinaligue dod feccitied brattjucsd F hari: wl bebe COatlantie Wa 7 WE ing 7408 ter bed fared BA & uate veplate Ferele a ka enlevee. On jugera, vinsi, de importance de lesecargotiére de Mechta el Arhi-et je retiens exclamation de Pun de mes amis, préhisloricn averti, le Docteur Ber, le jour off il voultit m’accompagner afin d’ayoir une idée précise: « — e’est formidable! tee ~ hittp://digiub.uni-heidelberg.de/diglit/recconstantine1923_1924/0165 DEG HEIDELBERG c © Universitatsbibliothek Heidelberg UNIVERSIEATS: BIBLIOTHER, HEIDELBERG. = 128 Pav comineneé par faire enlever le gazon de surface, Vhumus et la couche argileuse sur la base de lin obtenir un vaste rectangle, mais ce mode de pratiquer tres avec une hauteur de 6 métres, de fagon a ful vile je descendais en profondeur, j’éprouvais @assez sé- vandonné parceque au fur el A mesure que rieuses diffieullés pour le rejet des matériaux et jim- mobilisais un ouveier pour transporter au loin: les terres exirnites. Me basani sur mes fouilles primitives, un bon ouvrisr de pelle, — en prenant une cerlaine jeter sur les bords; ar largeur, —— peut facilement 1 si, au début @une tranchée, je prenais seulement 1a précaution f les terres de surface afin de conserver une bordure aire épundre, aussi loin que possible, libre pour celles extraites en profendeur. Je fis done continuer 4 creuser en tranchées sur 15 métres ds longueur avee retour dangle de 6°50. jus- cetle distance ee qu’au sol ancien. J’ai dit ma surpris du sommet, vers les fouilles anciennes. de me trouver deja avee I métre a 1°40 d’épaisseur de Pescargoticre proprement dite. Alors qu’en D, je n’ai que 1 meétri d'épaisseur, les dépots progressent en E ot: j’obtiens I"40. Vers cette partie de droite et sous un trés impor- tant fumier de la ferme, Peseargoliére se poursuit done avee plus de puissance. Au sommmet de la tran- chée perpendiculaire de 6°50, le sol ancien de limon jaundtre se reneontre & 2"50_ Vers le milieu de Ja tranchée de 15 métres, DE, j’ai, au point 1, recucilli, isolément, une ttle d’enfant sans aucun autre ossement. J'ai di abandonner Ja tran- ehée de 6°50 pour deux raisons: le terrain a été re- manié & une époyue récente a Vendroit ot je me suis arrété, el en second lieu, je m’avangais en ligne droite sur des dépéudances appartenant aux gourbis, en © Universisatsbibliothek Heidelberg _ DFG [Ntvenstrars: BIBLIOTHIER HEIDELBERG. — ia — avant. J’ai done pris, vers le milieu DE, une longue tranchée, de 25 métres, dont les photographies Fig. 2 Rien de tres particulier 4 signa- ler sinon qu’au point 2, j’ai recucilli les restes assez complets d'un jeune enfant, de méme qu’au point 3. Dans la tranchée de 25 métres, vers Je milieu de la par- et 3 donnent une idée, lie oblique allant vers C, j'ai rencontré les assises dune amorce de mur, assez grossi¢rement fail, sans doute du début de 1907, lorsque M, Mercier a fait pra- liquer des sond J'ai done obliqué vers la gauehe et au milieu des fouil- les de 1912 et 1918, j'ai Glé assez ses en vue de I’édificalion de sa ferme. heureux de ne pas retomber sur mes primitives tranehées comblées au Vers la base de cette fouille de 6 métres, 4 1"50 de profondeur, fai encore trouvé des r cours de ia guer tes Wenfant; puis, & eerlains endroits jusqu’ati sol ancien, limoneux, de vérilables banes de coquilles. Cest au milieu @’un moneeau de ces escargols que j’ai pu recueillir, intact, le plus joli poignard qu'il m’ait été donné de jamais rencontrer. Fort fragment d’hu- merus d’équidé ou de bovidé, fendu dans le sens lon- gitudinal, soigneusement poli, il comporte comme tous les autres ossements des yermiculalions et mesure 0°26 de longueur, n’a que 0°02 dans sa plus grande paisseur et se termine en pointe acéréc. Je me suis er uile porté yers la gauche ou sub: fe la ont été, dans un is & cette épo- que 4 la surface des terres de Vexploitation. On avait mis de cat te une tranchée, faite pour les besoins de la ferme, vers fin de la guer 2. Les cendres ext but ulililaire, répandues comme engre mon intention, les restes, z complets dun adulte dune structure peu commune, le crane surtout — hélas incomplet — est d'une épaisseur re- marquable. np | /digi ib. uni-heldelberg.de/digllt/receanstantine1923_ 19; © Universivitsbibliothek Heidelberg: (0167 = ‘efedaa dente DFG UNIVERSINATS: BIRLIOTHEK HEIDELBERG Celie tranchée a été particulitrement pénible & exé- ulement observée euler; la gangue de protection, gén en surface, se poursuil moins compacte en profendeur, sl oy ai, mais faisant sentir son influence pour ainsi dire sur toule la profondeur. Paugurais beaucoup de cetle fouille, commie restes humains, car mes souvenirs me rappelaient mes plus helles découvertes anthropologiques i proximilé, Je fus d’autant plus décu que le temps fixé a mes reprises écoulail ef peu de jours me restaient de recherches + Ay consacrer, Pamorcai donc une dernitre fouille de lautre cot pro- ‘90 de longueur sur en avant de la grande tranchée de guerre. t che des gourbis de gauche, de toujours & peu prés la méme largeur de 1°60 a 1°80 pour le rejet des terres. Le ler lemain, oli prenait fin cette lranchée, je devais partir vers le milieu de la journée, il était done midi asion de recueillir de restes d'adults. J’en étais désolé d’autant plus que eélait surtout en vue de procurer de nouveaux docu- ments pour lanthropologie que jétais revenu 4 Mech- ta el Arhi ef je n’avais pas encore eu l’oe Lvaprés-midi, je lis done attaquer au-dessus, sur 7 inétres de longueur en faisant avee les nouveaux maté- ux, recombler la premiére tranchée immédiatement voisine, pour hater le travail. Enfin, je touchais au but. Au point 5, vers la pro- fondeur de 1°40, commencent & pointer des os longs humains. Au piechon et £ la truelle, jai pass ce pre: de deux heures, non seulement pour avoir une notion a peu pres exacte de la disposition du corps, mais aussi pour éviter le plus possible le bris des ossements, aussi fragiles que le verre. © Universitatsbibliothek Heidelberg diglit/recconstantine1923_1924/0168 D F G = 131 = avyais & ce moment autour de moi, en plus de. mes quatre ouvriers, une vinglaine d’indigénes, surtout des enfants, lous tres intrigués el ne perdant pas un seul de mes mouvement Une fois de plus, ct combien j'ai regretté n’avoir jamais fail de photographie, je n'ai done pu pren- dre gu’un simple croquis, au crayon, aussi exact que possible, du squelettedans sa disposition ausst ét ge qwimprévue. ane Les bizarreries de présertalion des restes humains, lrés souvent ineomplets, ont déja fait Pobjet de mes remarques & tel point que nous avons été & nous de- mander si ces peuplades n’étaient pas anthropopha- se as Les os longs des | ambes se présentant en plongeant, je pensais dons pouvoir recucillir le reste du corps en profondeur ct, pour fa, er Je travail, je fa Vopposé, en creusant, lorsque la téte sais de suite décas suite dégager fit rencontrée, heureusement, sans trop de casse. A parr de ce moment, j’ai dui seulement uti simple truelle d’archéologue. Le craquis Fig. 4 donnera une idée assez exacte de ja curieuse présentation de ce squelette. En dessous des os longs des jambes, enchevétrés, en avant, se trouvail Ta téte, vue de de us, la machoire supérieure en dessous, la droite en prolongement horizontal et reposant sur les os des bras. [mmédiatement a cété, le bassin, el en prolongement, la colonne vertébrale avec les eétes la phipart encore en place. Toutes les phalanges aussi bien des pieds que des mains avee leur ossature complémentaire, étaient réunies, dispersées, dans un méme cantonnement, Sauf les os des jambes qui étaient debouts et en ttf digi ub. uni-heidelberg.de/diglit/recconstantine1523.1924/0163. © Universivitsbibliothek Heidelberg: steele DFG = 4h3 Fic. 4. — Position du squelette recueilli au point 5 du plan dans la tranebée supérieure de 850 vation, tous les autres restes humains, depuis la téle jusqu’au sommet de Ja colonne vertébrale, se trou~ vaient sur un plan dune horizontalité relative. En un moat, le déplaeement seul de la t@le est tres énigmati- que, le reste pouvant encore s’expliquer par la posi- lion aceroup gement poste . recroquevillée, avee dispersion et chan- ieurs dans des conditions qui échappent. En dessous du corps et presque en contact, j’ai cons- taté able de coquilles d’es- cargots de la plus grosse espéce recucillic 4 Mechta el a présence d'un bane yé Arbi — variéts Aspersa Muller —, Une certaine quan- | lité de ces coyuilles au milieu de toutes les autres qui se trouvent impré- sont remplies —- chose curieuse tinder durch ie idelberg.de/dialit/recconstantine1923_1924/0170 DE G © Universitatsibliothek Heidelberg uni Fic. 2,— L’eseargoti¢re de Meeh‘a-*l-Arbi, — La grande tranehée de 25 métres vne de face a = td31— gnées de cendres et de poussi¢res de charbon — d'une poudre jaunatre tranchant absolument sur tout le reste. Les primilifs devaient sans doute conserver loere pulvérisée dans ces petits récipicnts et & défaut d’at- firmation, je puis citer Ie mnéme fait 4 ’époque néoli- thigue dans me fouille de la grotte eseargotiére du Djebel Fartas, ott j ai conslalé de Vocre rouge pulvé- rulente dans plusieurs coquilles de méme facture. A part cela, absolument rien, comme industrie, en contact avec le corps Dans la derniére el méme vers l’extrémite de celle tranchée ¢t pour terminer ma mission, peu profondément, & 0°80 environ, j'ai encore recueilli les reste @un enfant. Jestime avoir trouvé dans cette curicuse escargoliére depuis 1912, de 16 a 18 jeunes individus et le fail esi assez surprenant pour que je ne me livre pas a des commentaires, n’avangant en aucune fagon la question. Favorisée par le beau temps mais froid, ma der- niére mission me livre done une quantité considéra- }le de nouveaux documents que je yais rapidement passer en revue A Varriére saison, dans cette vaste plaine de CI teaudun du Rhumel, les yents soufflent, pour ainsi dire continucllement, aussi je n’ai guére pu utiliser le tamis vertical, lequel du reste n’a qu’une utilité relative, car Ja surveillance des rejets & la pelle, est aSSey le lorsqu’on est toujours présent pour la dis- persion * la truelle. UNE, La faune recuecillie dans mes premiéres fouilles, a sé déterminée par mon excellent ami, M. Joleaud, UNTVERSITATS: SIBLIOTHER fn HEIDELBERG ‘© Universitatsbibliothek Heidelberg: b,uni-heidelberg.de/diglit/recconstantine192 cower dure DFG a. 44 — maitre de conférences 4 la Serbonne, dont tout le monde connait la savante compétence. En mission, au moment ot je terminais mes travanx, j'ai dui con- fier la suite des études —- pour la faune complémen- taire rencontrée — 4 mon collégue ef ami M. Solignac, éologue allaché au Service des mines de enne. fla pu profiter d’un séjour ingénicur Ja Régenece tuni Lyon pour en continuer examen, dans le laborato’ du savant si qualifié qu’est M. Déperet, avee sa p cieuse collaboration. Je confirme ce que j’ai toujours dit: la nourriture essentielle des homunes des eseargoliéres se composail la partie carnée n’a qu’une repre. on considére Pimp: surtout d’escargots, sentation relative, ance de | stalion de Mechta el Arbi, Tres fossilisés, vermiculés, la tous les osse nents sont fort e ssants el happent langue, parfois méme & faire trés atlention. J’ai expli- vation de cette qué Jes deux faeteurs de la conse faune: opercule épais de surface produit par l’éerase- ment répélé des coquilles au passage, puis les influen- ces chimiques dues & la nature méme de la composi- tion des eseargoliéres. Je n’insisterai pas, il faut voir ces formidables amas pour juger. SILEX (Fig. 5 et 6). Wen ai recueilli de nombreuses sérics, venant heu- reusement confirmer et compicter la teehnique de taille toujours en agee, Cest PAurignacien de début, sueeédant au Mousté- rien, dont on relrouve Vinfluence et Jes caractéres sur beaucoup de sujets. Dans ines reprises de fouilles, il y a tantét 20 ans, de la station qnaternaire Ali Bacha 4 Bougie, j’ai avan- cé celle méme industrie, se superposant, dans ce mi- 1p: // igi ub uni-heidelberg.de /dighit/recconstantine1923_1924/0175 DEG © Universitatsbibliothek Heidelberg. UNIVERSETATS: HEIDELBERG Big. 6, — Silex inonrvés et a encoches ainsi que trois ujets on ealeaire dur ide Peccargotiére de Mechta-el-Arbi (1/2 gr.) UNIVE ATS hitp://digi.ub.uni-heidelberg.de/dighit/recconstantine1923_1924/0177 DEG HEIDELBERG © Universitatsbibliothek Heidelberg — 139 — lieu, immédiatement au Moustérien 4 composition de nombreux quartzits et de rares silex, A Mechta el Arhi, — des quartzits n’existe pas, mais j’y recueille des eile Industrie assez primitive ealcaires durs, parfois siliceux, constituant une in- dustrie assimilable et tres archaique. Dans la région des Hauls Plateaux., a Aumale d’Al- gérie — a cette époque, je ne ie livrais qu’a des re- cherches superficielles —-- les mémes industries ¢taicnt rencontrées et je suis convaincu aujourd’hui — mes souvenirs élant précis — que 1a, aussi, nous sommes en présence de véritables escargotiéres. Au Kef Our- mane, entre autre, c’était la méme nature de terrain et il existait des restes humains, Rapidement, du produit de mes récentes fouilles 4 Mechta cl Arbi, je dirat: outillage incurvé, & enco- ches, varié ef nombreux; persistance de pédoncule sur quelques spécimens; les lames dites & bee de per- ez nombreuses mais roquet, comme en France, sont as plutét droites que arquées; Jes gratloirs typiques de doubles, petits, & ‘énés, sont nom- celle époque, sur bouts de lames queues, presque diseoides, trapus, breux; de méme aussi, qu’en France, on constate la présence de l’acheminement vers Vindustrie microli- thique avec quelques pointes au dos épais, anguleux, aux fines retouches, parfois A double pointe en lune allongée. Tous Jes autres silex se copient sur Paurignacien an- cien de la Métropole et les outils @usage sont nom- breux. BROYEURS — MEULES. Vai recucilli plusieurs broyeurs a surfaces usées par un long usage, Ils seryaient surtout pour écraser UNIveRStrats: BIRLIOTIHER. HEIDELBERG http://digi.ub.uni-heidelber jrecconstantine1923_1924/0175 © Universitatsbibliothek Heidelberg iit et rouges dont ils nés. Les meules les matiéres coloranteés, ocreusi sont le plus scuvenf encore impré sont constitutes par des plaquettes de caleaire ou de gres sur Jesquelles on retrouve aussi les mémes ca- ractéres. é COQUILLE DE L’dSUF D’AUTRUCHE. Je ne possede qu'une dizaine de débris de la coquille de Pouf d@autruche de toutes mes fouilles 4 Meehta el Arhi, portant sur environ 400 métres cubes. Dans les escargoli¢res des ¢poques suivantes et au fur et a striclle, j'ai signalé que mesure de Vévolution ir Ja coquille de Voeuf d’autruche se g plus, jusqu’au néolithique oft elle abonde. lise de plus en INDUSTRIE DE L’OS, dos a mples esquill ant pu se ii parliculiérement signalé dans mes A célé des ainsi ue je fouilles primilives — comme fourchelles véritadles pour extraire Panimal de sa coquille, aprés cuisson et ires, il convient Jorsqu’il résistail dans les dernieres sp de mentionner une douzaine de belles pointes soigneu- sement grattées, effilées et polies en vue d’un méme usage, Un de mes correspondants — & ce propos — me demandait pourquoi les primilifs de cette époque, s pouvaient disposer d’un outillage plus simple, se seraient donné tant de peine. Les primitifs de Ja Madelaine anraient pu au se dispenser de nous Jaisser tant de documents dont ils avaicnt plus ou inoins besoin. Toujours le désouvrement a engen- dré de belles choses! Tel berger se contente dun sim- ple baton 4 peine équarri; tel autre en fera une mer- le qvee attributs, difficilemeat obtenus. alors qu” L’outil de nos primitifs mangeurs d’escargots — idelberg.de/diglit/recconstantine192 © Universititsbibliothek Heidelberg getonercerch ie DFG — 1d — nourrilare pour ainsi dire exclusive a done par- eff) plus loin, de méme que homme des champs soigne faitement pu reeevoir des soins particuliers rai son couteau, homme des escargotieres devait entou- rer son oulil @usage si courant, dune affection partli+ culiere. Ces pointes qui demeurent, depuis tant de millé naires; sont dune fragilité extyéme; fossilisées, ver- micul¢es, au meme titre que tous les ossements constiluant la faune, elles cassent comme du verre, ‘Aussi est-il bien rare de les renecontrer complites, Liindustrie de Vos mest guére qu’ son débul et a ceptions, d'autres formes dos te a Mechta parl quelques rares cuvrés, c'est done la pointe seule qui e el Arbi. On a vu @anutre part que cucilli un superbe poignard; je signalerai également denx fortes pointes Deaucoup mois acerées, moins longues el massives lesquelles, emmanchées, pouyvaient econstituer des trails, de jel. ou des lances. U rellement, a été soigneusement coupé 4 vident @utilisation, piseau de 0"18 de longueur, évidé natu- n os long ses deux ex- trémités dans un but é Une trés forte défense d'un sus, indéterminé, a été sciée dans I’épaisseur et dans Je sens longitudinal; ef deux fortes échancrures subsistant & ?une des extré- milés el a peu prés en regard, jy vols une pendeloque, fétiche, tres probablement. Une forte pointe, cassée, comporte un sillon creusé dans la partie brisée et épaisse; elle a beaucoup dana- > avec les sagaies signalées dans les milieux analo- a Métropole. ae log gues de lAurignacien ancien de Deux fortes phalanges de bos ont été évidées vers UNIVERSHTATS. /dliglitjrecconstantine1923_1924/0181 HEIDELBERG: © Universitatsbibliothek Heidelberg ilar DFG le milieu, dans la partie dorsale légerement incurveée, Guelques préhistoriens en ayant rencontré, y ont vu des sifflets. Je crois plulot qu'il convient d’y voir des t apparue la partic moelleuse et, que les agents particuliers & un perculeurs, enclumes, abandonnes lorsqu’e tres long séjour dans parei] milieu de fouille, ont con- tinué a creuser. Jai relenu un fort fragment — d’humeérus sans doute, d*équidé ou de hovidé — sur lequel on peut faire une fort curicuse constatalion. Trois larges et longues esquilles ont ¢€ dire paralléle, de telle facon que nous possédons un vérilable nucleus en os. C’est, je crois, la premit- re fois que pareille trouvaille est avancée. Sur un autre os, long, je.retrouve encore la meme intention, mais ec dernier accuse qu'un seul sillon. enlevées, dans un sens pour Un trés fort morceau d’omoplate, somimet glénoi- and bavut, i dien, sans doule de f avoir servi de pereuteur ou d’enclume, On y reléve, en effet, au méme endroit, limité & 0"02, enviro , de nombreuses éloilures et au point de choe un ere x frés accusé en est résullé indiquant indiscutablement l'usa Un autre os long, é el résisinnt, paraissant étre un humérus de bovidé, se trouve neltement coupé par le milieu. Les esquilles, ¢ rculaires. cnlevées au point de frappe, témoignent de Ja tres grosse diffieulté €protivée pour la séparation en deux parties. OCRES — HEMATITES. Bien que trés rares daus la fouille, les mati¢res colorantes existent. Mai signalé en 1910 un squelette den i dont la téte élail saupoudrée d’ocre rouge ct nlemient recucilli — air Le 1 que je Vai dit précé- demment -— des coquilles Wescargot en contact avec Sa un squclette el paraissant renfermer de la poudre Woere jaundtre. A signaler quelques ealeaires avec gangue ocreuse rouge. COQUILLE DE L'GiUP D'AUTRUCHE. Quatre simples fragments. PARURE. La parure, 4 cette époque lointaine, n’est pas repré- sentée a Me el Arbi. Je n’ai recueilli qu’une forte défense de » Sciée dans lépaisseur longitudi- nale et pouvant avoir servi de talisman. ANTHROPOLOGIE, De ious les documents récoltés dans ce milieu si ints ssant, les restes humains doivent surtout. rete- nir Vattention, A Vheure actuelle, ils constituent tout ce quia élé trouvé de plas complet dans les stations lypiques « VAurignacien ancien. Aussi une mis point est nécessaire. Ces documents, de! 1912, ont fait Pobjet dun exa- par le Docteur Bertholon, président AI Section d’Anthropologie, au congrés de Tunis, inen approfon dei ou javais fourni, en collaboration avec M. Mercier, un travail documenté sur mes fouilles a Mechta el Arbi. On connait les conclusions de ce savant autorisé. A la suite de Vintérét soulevé par ces premiers ré- sultats, je reprenai de nouvelles fouilles, dans le meme milieu on 1918, el Lous les nonveaux matériaux re ueillis sont la propriété de la Société préhistorique franca se, On sait, aussi, que notre grande Société donne un peu ses direclives dans tout le monde savant; me par- Rave (p-{1digi-ub.uni-heidelberg 4 HEIDELBERG: © Universivats biblic Se tageant pas les opinions de feu mon ami Bertholon, ja conclusion, aprés inoulage & huit exemplaires de la plus compléte léte recueillie & Mechta el Arbi, a été, individuel comine tres particulier el c'est ainsi que ful avancée vwil y avail liew de considérer ce fac Ja race préhistorique de Mechta el Arbi. Je waurais sans doule pas eu a revenir sur cette bail décision, si] ident que je reiale ansdsbul nes pas produit, Race de Mechta el Arhi, aurignacienne ancienne, sion fe veut bien, oui; mais néolithique, je me puis conceyoir cette facon de voir, Jai la benne fortune de rencontrer en notre collé- gue M. I é, le eolla- horateur dévoué, yvoulant folala, le savant connu et autor ger de la reprise, Gui impose, du travail fait jusqu’d ee jour. d’ai done chargé l'un de mes bons amis, le Doeteur Bergier, prée- historien ayerli, de remettre entre ses mains & Paris, tous les docuiments en ma possession Je ne deute pas un seul instant qu’il ne méne 4 bien la Jourde lache & entreprendre et je lui en suis, en mon nom, et pour loule notre vicille Société archéolo- gique de Constantine, profondément reconnaissant. Foul au moins aurai-je fail au mieux des intérdéts de fa science pour tacher d’apporter un peu de lumiére dans ce mystéricux passé de notre préhistoire nord- africaine. A. DEBRUGE, Correspondan! du Minisiére de V1-P. Délequé départemental de la Société Préhistorique Francaise. heldelberg.de/diglit/recconstantineL92 © Universitaitsbibliothek Heidell

Você também pode gostar