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iy Saco, 1974, "Cu Sach his ete A i i Set eee Tt Dane wh Sa eet Si tht Peps bi - Ideas", CORD News, 6(2):6-19. ‘Pte publit dans Annual Review of Anthropology, 1978, 7p. 31-49, sus lire “Dance in Anthropological Peipctve™ REGARDE LE BALLET CLASSIQUE COMME UNE FORME DE DANSE ETHNIQUE Joann Kealiinchomoku En bon anthropologue, il est naturel de considérer la danse class ’ique. Actueliement, la plupart des spe cialistes de darise ocei ‘rouvent cette idée inacceptable, Cet divergence nous révéle tres clairement qu'il existe un manque d ‘communication entre les spécialistes de danse et les anthropologue: Cet article a pour intention de rétablir ce dialogue. Nombreuses sont les fautes et erreurs des anthropologucs dan leur approche de la danse, mais elles sont dues & leur hésitation &exs miner quelque chose qui semble ésotérique et extérieur a leur, com pétence. Quoi qu'il en soit, un petit nombre danthropologues spé isés en danse tentent de changer cet ne antvopotogue regard t ballet classe une fagon différente qui, en fait, fon de leur connaissance des formes de danse non-oc- ifairelu durant une période ts par Del LLors de la préparation de cet ar sienne des textes se rapportant 2. ma recherche, & Kinneys, Kir “Terry. De pl danse dans le Nouveau Di de la 28me édition Ecrites Bien que ces soures ie & Ia fin de cet art x sur le type de r€fére ide cette relecture appr pologue plutde qu’en tant que danseuse éa eoneertante, Les textes abondent en dé “preuves” mal tables, en profusion de sl crrcarsaccablantes et une forte tendance detbnocsnt tere Lorsque a défense de Ia danse non-occid amnbiques, soit paternalises. Mais le plus dé mpte qu’a Pépoque of ils ont wéédité ‘pt ans, ces auteurs ont jugé bon een ne remet- Bes fe n'était pas réservée 2 la courtoise " ferme de communication, et ailleurs que la ‘ aucun réle dans la danse jusqu’'a ce que carve vat”, De plus, nous pouvons fire que [a danse re ae et exécue dans un but bien précis et.qu'en meme Hy vebérance, qu'elle écait complétement spontanés, , nous pouvons de groupe en vue de sol- - Joenn Keabinonomok a Les anthropologues s'intéressent depu' insondables, et je n’ajouterai pas une théorie ne de la danse, po rma connaissance n'y ai danse propos Néanmoins, ces | nous devons nous rapp en avant de faire des peintur cant di de “venant des premiers ages", bien qu'un nous avons une connaissance app Lapremi iste pas. Il y a des danses exécutées par des ‘bien top diverses pour correspondre 2 un oupes de gens ou a leurs danses comme rossidve erreur. “La danse africai Le terme pure fiction, ainsi que le protoype che, et pour n’en citer cid mais q anses ne sont pas organisées et qu Janseurs sont capables d’exp iL prétend que les dan Togiques et de modéles Mustiés par des groupes snterchangeable (Sorell 1967:14). En fit, en ce qui c des hommes des pre nous ne savons ts ‘chose que nous savons, est qu ‘Malgeé toutes les preuves anthropologiqus prowvant le cont rent avoir une certaine auto- - TT avant Phomme, et que cependant la danse est longtemps a des supplémentaire & Te simple et bonne raison qu’aucune personne de feurs qui ont écrit sur la ertes archéo- ler qu pestres et de la sculp- ss archéologiques ne peuvent gure re, en ce qui concerne a “danse Indienne”. En revan- he certains, il existe des Iroquois, des Kwa danse pi nes du rEotype primi ceutées avec un ais que les hommes peuvent pas danser ensemble. Il nuance cette de ‘ant que Ies hommes et les femmes dansent ensemble aprés que la dégénére en orgie! Sore soutient également que les primitifs incapables de dissocier le concret du symbolique, que toutes les nt beaucoup) ives, la danse est vention” (quel quten soit té du corps soi ion, il prétend que le mouvement est concentré sur la région du inconsciente, la dit bien que cela puisse éte incon les ont peu a offrir en méthodolo- des exemples “d'exubérance ins- d'un cété et son sens d'ethn que les personnes avee qui ger ces memes caracté danse, car de danse de homme blanc était tout a fait different 198,3). Ces soi-disant caractérstiques primitives étantrejetées dans le cas de Phomme blang, il est courant d'attribuer ces memes caractéristi- a des groupes vivant parmi les tribus du Nord et du Sud, et les peuples du Paci Ri que ces auteurs cataloguent en termes ‘ethnique”. 50 Geer Ces soi-« de groupe ne prédominep aque la danse classique est une forme de danse cthni -s Amérindiens du Nord et du Sud, et les peuples du Pacifique nt tout aussi horrfiés sls savaient quils entraient sous ce fen aucun ligul Il existe un autre obstacle majeur concernai Fication des danseurs occidentaux a des formes de danse non-occiden- i-ci se soit figé. La popul: sndu a alarmé les anthropologues américains et de ‘nombreux folkloristes. Apparemment, le fait de croire au caractére ex- ceptionnel de nos formes de danse, correspond a nos propres besoins ethnocenteiques, Il est donciplus commode de croire que les danses mémes les trois quarts du texte Nous décrivons explicitement nos époques historijues, nos mécénes royaux, maitres de danse, chorégraphes et danscurs. Le reste du monde est condensé d'une manitre diachronique et synchronique dans un quart du livre. Cette petite section qui doit décrire reste du monde est souvent divisée de manitre a ee que les premigres parties sugg2rent que les formes ethniques se situent dans un développement d’év danse des Noirs Américains, donnent criptum, comme si eux aussi partic de la course”, En bref, hous considérons la danse occidentale et plus parti- culitrement la danse classique, comme si elle était la seule grande di- vine apogée consacrée aux arts du spectacle Cette notion est démon- trée et renforcée dans la manigre dont Iés photo nse sont pu- bliées. A moins que le danseur non-occident oorme sue- a Joon Kestinohook au bas des photos des danseurs javanais peut étre sar de trouver le nom ‘une photo. En feuilletant fase, un de mes amis expert rement a fa totaité manitre dont nous le faisons nous-méme. C' tra ‘une question de vn, Mais nous ne devons pas tre amenés 3 croire que quelques centaines de personnes se soient regroupées ct que d'un mouvement Gnanime ils aient crée tne tradition de danse qui n’ changé depuis. Ainsi parmi les Indiens Hopis du N introd la diversité permise, de ce qui est co ue, est d'observer, comme Sion, es "memes" cérémonies de danse présentées dans différents vi 4 aifférentes périodes. 'ai donc pu observer dans cing différents villages, durant les 965 et 1968, les importantes “danses des faves” des Hopis, qui ont lieu chaque année en fevrier, On pou rmarquer des caratérsiques differents d'un village A 'autre, qui so des différences prévisibles une fois que l'on s'est ige. Mais on po nous bien une fois, vtogign’ ity 2 également des méctes, des males de seansjekagraphes et des dancurs dont les noms font DATE Jritable édifice historique. Le pa que ces danseurs par rapport 2 feur propre dan Fox que le nbtre, 8 ceei pres qu s d'autres formes de danse, ni rrnsectif de nous rappeler que toute danse est SUSr ide changer et d' meme si nous trouvons plus facile dexclure ce ent pas 6 depuis plus de 20 Ia nous est commode, ‘ona impression que le travail est termi ue de créateurs de danse parmi les groupes pr Ihypothése apres tures plus simp! et pratiqué par Ia total , dune fois a autre, des es, Les Hopis savent fort bien quelles sont les issent également les personnes et les 's appropriges ont été faités. No ‘ces choses, mais ils ont égale -s et démérites de smps (mais pas tou ‘nous trouvons une abondance ig du peuple.” (Martin: 1939:15) ces differences avec les" jours) se révelent ue esthétiquement plus satisfa troduction ia Danse” (1939) de Martin, ic reproductions de dessins de kachinas hopi les autres La premitre question qu'une ante: qu’est-ce qurune “abondance ep ¥t Mi de Vast, mais s'il considére we raffinée, om peut alors se dem collectif. Vent rent que Tart puisse exister artistes est nécessare, pré- du peuple” soient des groupe de gens fan- pas que Martin puisse ‘d'une fagon absurd, vraiment une défi appar sponta sans artiste? E tous les membres de I en est ainsi, cela doit ‘nous apprennent ji détourné le sens de sa décl mais le que de telles déclarations tPetre poussées a Veatréme I st ya due pour f= ar Peaue important de prserver fs noms de innovatcurs de la Présent si nous pouvons comparer les Hopis aux général fntribuées aux danseurs primitifs. PARADIGME. Les danses hopis sont parfaitement organisées et ne sont jamais vrai pour leur céebye du serpent), il n’existe pas non plus de désir d'exprimer les ser par le mouvement. Les danses sont en effet le nombreuses sérieuses si ce mot nie le fait que la plupart d'en: uumous, fassent appel a des clowns et ex eta satire. Sil'on sexprime en qu: s¢ imposé qui is en compte comme “social”, au sens ob ces danses s par des membres non-initiés de a société. Pour étrange Papprouver Fidée de “liberté totale” cat la forme et le comportement sont largemen Let se rouler dans la 1963:35). Les Hopis 1¢ sont pas capables de dif- tout, ce doute une connaissance des ous les considérer par défi leurs dieux de sont pas des en- pridres destinées a logiques que 5 duu méme style? Une fois de plus, en voulant rer les Hopis avec les caractétistiques qui sont probablement vwraies pour les danseurs us découvrons que les Hopis ne dansent pas pour trois événements de vie bien particuliers, qui soi-di- sant sont inse. Ce qui veut dire que les Hopis ne dansent pas a Voccasion des naissances, mariages, ou décts. s dansent pour certainement décu pi ce quills “fassent tremb! DeMille serait également surprise de tase" dans la danse hopi terre sous leurs pieds” ne pas trouver " (cf DeMille 1963:34,67). est vrai que les danses hopis sont exécutées davantage par les hommes que par les femmes, mais ces dernidces dansent également our certaines circonstances et pour certains rituels qui restent un privilége exclusivement féminin. Il est important de se rendre co: 4que les femmes participent énormément car Gest “Févénement® de danse en tant que tel qui est important pour les Hopis, plutdt que le mouvement rythmique a pro- prement parler. Pour les Hopis, il est absurde de dire que les danscurs \ipaux sont les chefs de tribu, les sorciers et chamans. Tra ls n'ont pas vraiment de “gouvernement” en tant que te et chaque clan a ses propres rituels et communautés qui sont répatt ‘en fonction du 1¢ peut done pas y avoir de danses de chamans. Et en ce qui concerne les sorciers, ils ne dansent pas en tant que sorcier, bien quills dansent dans leur clan et réunions de groupes afin d’accomplir leurs autres res. Je ne Leurs mouvements de danse n'engagent n'y a pas de mouvement de bassin & pro- pprement parlé. Les danses sont en effet répétitives, mai interférence avec l'impact réel du spectacle. Malgré les “rest de la culture de danse, la danse hopi tions & sa disposition, et ceci est tout sciente, Et je ne peux croite, sans aucune exception, que plus “retardéc” ou renfermée dans sa propre struct le autre forme de danse. Pour terminer, propriée aux danses hopis Par crainte que quelqu'un ne suggére que les Hopis soie: nA la regle, ou peut-étre quills ne soient pas v1 Une entvopotogue rogarde le halt cassie ¢ dans aucune autre catégorie suggérée par Je, Leurs danses ne sont pas ont pas non ne connais aucune ji nombreuses danses de tribus des oiseaux et des ‘est impossible de remonter ‘aussi fausse et choquante. Il est nécessaire d tue le fait qu'il n'existe rien de tel qu’une forme de “danse pri i enseignent des cours intitulés “danse primitive” sont en tuain de perpétuer un mythe dangereux. Par conséquent bien qurmucun groupe primitif vivant me pourra nous révéler Je com: portement de nos ancftres européens. Chaque groupe a eu s2 Pel ve ct a été soumis a des changements & la fois internes ines, En fat, les primitifs contemporains ne so les enfa re casés dans un petit coin bien pratique sur ne peuv' tune échelle historique. En ce qui concerne les groupes p! de tant de malentendus et de choquantes Te fait que Von se soit tant appuyé su les Eris de Curt Sachs, dont les ouvrages en tant que sources ja plus de trois décennies. Pour les remplace ins ouveages de Gertrude P Kurath, don fe dans [en 220, ‘qutres suggestions de lecture sont don nies Bla fin de cet article, d'accord sur! si nous ne nous don- des termes précis, nows ne ude un terme de facon dénotative. J in dela danse, eten 1965 j'en ai propose tune & titre d subi quelques légeres modifications. La version actuelle est la suivante: ‘La danse est un,mnode d'expression éphémtre, exéoutée dan une forme et un style déterminés par le corps fhumain qui se déplace 8 ta- vers Fespace, La danse prend forme au travers de mouvements ryth trOlés, choisis dans un but pré este gui surgit lorsqu'on durant sept ans & une: tant que danse, aussi bicn par le danseur :mbres d'un groupe donné observant las main, puisqu'il n'y a aucus re que les oiseaux et les ges exécutent des mouvements dans “intention” de danser. Lin- tention de danser et le fait qu'un groupe donné reconnaisse ‘en tant que telle, est la deuxieme particularité de ma di est Pargument irréfutable met de mettre en pratique la dé n dans plusieurs autres activités qui pourraient donner! o ne fois que nous savons qu'une chorégraphe de les notices de danse pour la 2éme édition thoréologue (Gertrude F 3, on. peut comprendre la raison de ces contrastes. pouvons pas accepter la propos + que depuis le tout début, ée de tension n’app: aucun de ees mots. Hest laration de Kirstein révéle qu'il n'est I au-deld des exemples présentés dans les langues indo-curo- les Blancs d'Euro- corps accompagnée jon de danses provenant : “Il est impossible de dire hes est exclusivement juste ou fausse, meilleure sequent, dans les circonstances pré- créées, elles sont toutes absolument st auteur qui se rapproche le plus du genre de plupart des anthropologues américains jugent néces- 58 afin d'observer et d'analyser n’importe quel aspect de la culture ‘et du comportement humain (voir Martin 1939:92-93,108). Il est vrai que Sorell et d'autres parlent de différences causées pa ‘ment et autres circonstances appropri ment en grande parte la différence & et aux différences “innées” qui sont “dans le sa pourra croire que son livre a éxé écrit la fin du XIX@ine si cle plutdt qu'en 1967. ‘que de nombreuses différences m turelles parmi le style et les esthétiques de danse sont ducs a la fois aux differences physiques déterminées génétiquement et aux comportements culturels acquis. Dans certains cas, les différences ‘exemple, une Indienne mohave pas et n’exécuterait pas les sauts du peuple Mass TBst. Il existe d’autres différenc font partie de I'érernel débat de aque des recherches suppléme: bonnes questions n’aient été posées, Par exemple, nous ne savons pas chevilles qui sont génétiquement différents des personnes croupissent pas, ou bien sin'importe quelle pers _méme morphologic des tendons en adoptant de telles positions d'une ‘anitre fréquente (voir discussion dans Martin 193997). En ce qui :nées", nous n’avons pas vraiment de prewves. ‘Aucun argument ne peut appuyer des déclarations telles sauvages aux pieds nus ume, que la plupart des Européens n'ont i y a beaucoup de choses que nous ne savons pas au sujet du corps, de la génétique et des dynamiques culturelles; de plus, nous som cet "danse folklorique”, Les remarques qui suivent doivent ne snthropeloge regard le ballet claslave aterprétées dans le contexte de ma propre définition de danse, jue ie viens de donner. Les folklorstes britanniques et pls par~ ticuligrement américains 'intéressent & la définition du “peuple”, afin de connattee la signification de “danses folkloriques”. D'autre part, istes de danse utilisent souvent le terme “danse folk- Torique’ d'une manitre générale. Par exemple, DeMille inclut Azuma Kabuki dans son chapitre réservé aux compagnies de danse folk- jue (1963:74). Nommer “danse folklorique” cette forme thé8trale ‘eatrémement raffinée, ne correspond pas argument de Sorell qui préend que la danse folklorique est une danse qui n'a subi aucun "processus de recherche", qui a pas été *mattisée” (1967:73), Peut- is nous montrent Ia raison pour laque~ Ile les définitions sont si importantes et 'état de confusion qui peut lorsque Fon suppose “vouloir tous dire la méme chose”. dans le sens de Sachs, qui prétend que le “folklore” ow fe “paysan” est une étape évolutive entre homme primitif et homme eivilisé (1937:216), firai plutdt dans le sens des différenc tions sophistiquées danthropologic, discutées par anthropologue Redfield dans son livre “Paysan, Société et Culture” (1969: voir tout igrement pp.23, 40-41). En bref, une société primitive est un Systeme autonome et indépendant qui possede ses propres eatégories de coutumes et d'institutions. Elle peut etre isolée ou étre plus ou moins en contact avec d'autres systtmes. Elle est d'une manitre iénérale économiquement indépendants et les personnes sont sou vent, sice n'est toujours, non lettrés, (Remarquez que le terme non Jeetré fait référence & un groupe de personnes qui n'a jamais inventé Técriture de sa propre langue, Ceci est dfférent du terme illeté, qui veut dire qu'il existe une langue écrte, mais un illettré n'est pas sult jeamment éduqué pour en connattre la forme écrite. Par conséquent, {firmation de DeMille selon laquelle les primitifs sont des illettrés fet une contradiction dans les termes (DeMille 1963:23).) En re- anche, les sociétés paysannes ou folkloriques ne sont pas autonomes. Beonomiquement et culturellement, une telle communauté ext en symbiose avec une eociéé phis importante avec laquelle lle est en eraction continuelle. C'est la “petite tradition de la masse ieréfléchie (qui eat incomplete sans la “grande tradition de Ite refléchie", La plupart du temps, les personnes des sociétés paysannes sont plus ou Troins illettrécs, Sil’on ajoutait le mot danse aux descriptions de prim- if et folklorique (ou paysanne) citées ci-dessus, il serait peut-étre et Joann Keatinohomok Comme je ai dja souligné, un autre terme embarrassant est celui de “danse ethnique”. ion générale anthropologique ac- mn entend par “ethnique’-un-groupe qui posstde des liens nériques, linguistiques et culturels communs, en portant wm IEE: rticulfer aux traditions culturelles, Par définition, ‘chaque for= fone @tre une forme ethnique, Bien que des décla- {ter en Taveur de formes de danses universelles (tel Gque Wisnoe Wardhana a essayé de développer Java: information per- nelle 1960), ou en faveur de formes internationales (tel que cela é soutenu pour la danse classique: voir Terry 1956:187), i! existe en réalité en danse, ni forme universele, ni forme véritablement interna- tionale, il est peu probable qu'une telle forme de danse ter, sauen théorie, En réalité, c'est ce qu'aflirme DeM lc thédtre est toujours le reflet de la culture dont il est le pro- (1963:74). Néanmoins, en ce qui concerne Ia danse classique, ‘autres insistent sur des propriétés particuliges. La Meri insiste sur Te faitque “a danse classique n'est pas une danse ethnique car lle et Te produit de coutumes sociales et de réflexions artistiques provenant de plusieurs cultures nationales radicalement différentes les unes des siutes” (19675339). Malgré tout, la danse classique reste un produit du monde becidental, et cest une forme de danse développée par des Blancs qui s'expriment dans des langues indo-europécnnies et parta gent une tradition européenne commune. Admettons que Ie danse fasxique soit internationale dans le sens 08 elle “appartient” aux pays uropéens, ainsi qu'd des groupes 'origine européennes sur le conti- nent Américain. Mais, lorsque la danse classique apparait dans des pays tele que le Japon ou la Corée elle devient une forme aaprée et Granger. : "Admettons également que la danse classique ait eu un passé d'in- fluences complexes, cel n’amoindit pas sa valeur en tant que forme ethnigue. En nous disant ceci, Martin ne pouvait passe douter que sa déclaration serait utilisée comme preuve: “La grande forme de danse spectaculaite du monde occidental est bien ate le ballet classique... Le terme de ballet classique fait ue caactement référence a une forme partculigre de danse théAtrale, qui cn ssance et qui repose sur une tradition, une jue qui lui sont propres” ( de la danse classique, d'autres es, telle que la remarque de 1935 (vi). technique et un ‘Afin de mont pourrien cin dans so !ETHINICITE DU BALLET CLASSIQUE s d'un spectacle qui dure en tout plus ow moins deux systeme de célébrité, notre usage de rappels et d'ap- nde ta terminologic francaise. wurellement révélateur d'observer les cou- seéne, telles que les imi- , les mariages, les bap- Pensez combien notre vi- ts themes de dévouement au prix d'une pa- Pensez. combien rmes occidentales stylisées, représentées ces tragiques. Pensez. combien notre héritage re- travers es coutumes préchtinnes tel que a nuit tels que les hu- rsonnages beaux pa le royale ct paysans, et tout travers les belles et innocentes jeunes femmes et particuligremen leurs consorts, Nos valeus spar une longue figure rent compler des jambes, ez les hommes ct les femmes, ct par une qualité aérienne jen représentée par les portés de femmes. ceci est esthétiquement t&s saisfaisant, mais il existe des sociétés dont les membres seraient choqués & lexhibition publique d'un homme touchant les cuisses d'une femmel “Limage” de la ique est llement particuliére, qu'on ne peut probablement pas se romper en fant que les ballets classiques reproduits graphiquement par des si- Ihouettes ne ‘pouralearen aucun, cas tre confondus avec autre chose. danse donni flore ela faune régulitrement uilisées Les chevaux et les cygnes font partie d'une faune tenue en grande estime. En revanche, not tion n’apprécie pas les cochons, requins aigles, bulfles, ou crocodiles pour le besoin du thédtre, bien que ces animaux soient hautement ap- préciés et utilisés dans des themes de danse partout ailleurs dans le monde, En danse classique, roses et lis appartiennent & tune flore tenue en grande estime, mais il est pew probable que les fleurs de taro, de pommes de terre douces, de noix de coco, de glands, ‘ou de courges soient tellement désirées. De nombreuses ‘nomiques sont représentées par k fabricants de canoés, des fermiers ‘rain, des bergers de trou- eaux de lamas, des chasscurs de girafes, ou des agriculteurs! La question n'est pas de savoir si la danse classique est le reflet de son propre patrimoine. La question est de savoir pourquoi nous sommes si attachés a l'idée que la danse classique soit devenue en quelque sorte aculture. Pourquoi avons-nous peur de l'appeler forme ethnique? Je crois que la répor mencé a étrelargement utilisé, bleme de désign rieures” tels que durantles années ‘Une anthopologue regard le bolt classique (Un article “Dance Encyclopéd jette cependai Dans le contexte de son analyse, son de la “Dance Encyclopedia”, le m apporté aucune autre modi écrit avec la dichotor tion & son article, ct ayant & ori ite mentionnée plus haut dans son ue. (Pour un examen cri iculigrement pour les entrées voir Renouf, Ethnomusicologie, mai 1969: 383-384) pas certaine de savoir qui a €t€ la premitre & créer la di- ct la “danse ethnologique”. Il est thropol re appeler ethnologues, et pour leur é cla va pas vraiment plupar, pr les coutumes de n’importe quel groupe de gens don- ‘dépourvu de culture n’existe pas. Les “dan- jent donc faire référence 3 une variété de cul fs comparaison et analyse. La danse cthni- me forme de danse appartenant & x! groupe ues ett ‘on veut de parler Apparemment, le fait de diviser le monde entre “nous” Wve commune & 'humain. Les Grecs y ont part LT Joann Kealnehomok lorsque les Romains appel les kanake'e, et les Hoy tous ces termes suggerent créatures frustres, anormal lem Nous” sommes toujours * sommes les seus eréatures qui va ées comme compltement humaines. Autant que je sache, ce phéno- ‘mane révéle la mani@re dont ceux qui prennent la parole pergoivent le ca yectaculaire. dont nos anciens mots po: 1¢ sophistication adoptée tes de langue anglaise ont &€ fortement enco représentants des genres de danses non occidentales dor discuter. Les termes euphémiques ethnique et ethno! alors servir ce propo: fhnologique” tant que nous ne ais connotatifs des choses mémes qui nous ont fait abandonner les autres de formes de danse ethnique, et 4, hero na dite ere asec ttl brats tfreton oad on conrosn re aane-t etbemen cit’ paur Eve ‘else corto pic gon, mosore! 166720, Ct atime bse St {re rat eve sr suit of ne bono che elssteaton, Cpe, {Exiquitstomes sort ib esl dec earctone hs, On put ar ac des {inure ariqus apart doe eat orig, as as des dase bales pove- sent ine sok tie. anbin bent aban we catigte ps ee dre (bane stems “aston et "eta pour 6 des sitions appones. Dane tons cn, oat o arn 8 an, tosatisfactioi ne saurait eompter au nombre des récompenses du savoir. traduction: Agnés Benoit Sounces cree op. 341-388. ‘The Wonderful World of Dance, New York, Garden City Books, 1 Wheeler, A comparative Sudy of Dance as a Contelasion mong African and United Stuer Negrocs, unpublished ‘Evanston Ilinois, Northwestern University, 1965. 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Joann Kealiinahomoku ext antbropologue, chercheus, co-fondatrice ot drectice de Cross-Cultural Dance Reourcesen Arizona (USA).

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