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Introduction

La musique, dans notre )fiiem siècle est devenue synonyme de quotidien. Partout autour de
nous, les gammes se font présentes en multiples harmonies, que I'on soit chez soi ou au travail,
sur la route ou ailleurs. Le son, toujours omniprésent, qui rompt le silence d'une société ou règne
la solitude, I'ennui et le désenchantement.

Ce que je sorrhaiterais cerner par ce document c'est I'impact et le rôle de la musique


contemporaine dans la conscience moderne.

Je ne m'enfoncerai pas dans une histoire détaillée de la musique en occident. Je risquerais par
un
manque de données et de connaissances, de glisser sur un terrain trop facile à biaiser.

< La gloire, c'est d'avoir deviné dans son


époque ce qu'il a de plus tragique et d'en
faire de latendresse >. I
2-

Je nren t.iendrai <lonc à la rnus iqtre des ann(res 60 à 80. Je me lirni-

têrai aussi au jazz-rocl(, car à pen svis. ils incarnent. en ce XXesiècle,


le reiour Ce la pensée dionysiaque, un retot:r au mythe fondateur.
$on prtnc ipal lnstrument. cle trarail sera 1r étude anchropologiqtre

<.le }laritrs Scirne i<ler ( 1e rôle de 1a mus ique Cans la rryt.trologie et les rites
des ciri lisat ions non européennes).
Cet écrit servira à na ,Jérrorrstracion de ll lnconscience rrythique qui
hahite 1a pensôe ro(l< et ses nrtrsicierrs. llôr're si l'ionsieur Scltnelcler parle
<Jes sociétés non-européennes. cela ne pose aucun problènre. Le rock esl un

ama^lga;-'e e ulturel <ionf on peut <l 6coulrir les origines clans ses rrharrronies".
Toutefois il faut prenCre note que le rocl< rloit sa n;lissance à 1r in-
fluence de la rrusiqtre noire. et de fait par la nusique latinr;r-arnéricaî-ne.
Cet apport cul{r'rel inrportant teinte 1a rrrrsique occiclentale <ies aTnées 60-80
et crest i.ci que 1rétu<re,le l{. Sclrneider pren<l une place essentielle pour
notre tentaEir e de <iénronstrat ion Chéoriqtre.
ItIf you r\ranna Iirr<1 the truth
in lifer rlonf t Fass m(!sic by..."
Er ic Bur Èon t'l.lonterey" 1967 (2)

Pour comprenclre la rnusiqr.re rock conternporaine, il fauc situer ses

ancêtres: 1e Jazz et le blues.


1950, Itats-Unis. Au rriveau politique, ctesL Ia fin rle la guerre
tle Corée et le début de la dérenre clans les relat ions avec lr UkSS. Ctest
aussi 1a fin cJe la chasse aux sorcières, ce qul favorisera un ret.our à une

plus granCe liberté drexpression. En 1954, la cour suprênre a(lopte une loi
arti-raciale qrri rend possible lf accès aux l"ênres n:oyens de transports pour
blancs et noirs. On assi.stera atrssi à cles conf lits clans le su<I . 1l y a
3-

apparition tle clerrx mouvements, Irun con<luit. par llartin Lucher King et
"The blaclc muslirirs", Ils <1 iffèrent à la source nais ont un mêne but,
celui <le fa ire prenclre conscierrce aux noirs anréricai-rs tle teurs droits eÈ des

i I 1 éga I it és qu I subs is tent.


Cet évènenent marqua considérablement Irévolucion de la pensée noire,
qtri engendra un retour aux sources tle la iorte population noire anéricaine.
du Jazz es| parallèle à ses conf lit,s, nêIant la nusique
L',avènemenÈ

à ses revenclications rytluniques.rnélodiques et harmonleuses. Le jazz est Èou-


tef ois un iatrreux rné1ange Cu blues larlque eÈ ele Ia musique rel igieuse no ire,
les rrgospe 1 songsr'.
I1 en sortira une nrusique plus dure, plus agressive, qui fuira le
ghetto dont e1le érait prisonnière.
El. le ptrrvienJra aux oreilles drune norrvelle généraÈiop <1g blancs,
grâce aux rÊ rbhés ete <l istr ibut ion na issant (rna lsons cl t éci it. ion) . Le rock
est né.
Jusqutaux annÉes 60, le rock de Bill ltaley, <lrElvis, Chuck Berry et
Ce Little Richarcl sf imposa conne essentiellenrent .noir. )'lals avec Bob Dylan,
1e rock cl écouvre une nour,el le ârne. celle de la contestat ion sociale,
11 in{roduit- la ctrlture folk tlans le roclc et lron dira de lui qut il
ouvriÈ une voie à ItAmérique. Le jugernent fut juste, Dylan est. peut-être
rlans totrte lr hlstoire tle 1a nu.sique contenporaine 1e rnusicien-t-roubildour-

rérrclut.ionnaire des années 60. Aux yeux Ce plusieurs, il étalt le héro<


civilisateur.
Puis, en 1964 vient le jazz-rocl<, qui récupère le ryctule nolr et, se
consornne sur les rarchésbeaucoup nieux. On privilégie le rychme aux criÈi-
ques sociales. Four cert.ains, Le jazz-rock avait pour but de récupérer 1es
4-

blancs passés au Jazz. 1970 et la musique rock connalt une nouvelle orien-
tation. Celle-ci influencée par la révolËe des Jeunes de la cô[e ouesÈ

(Los Angeles). CresÈ le roclc-flor.rer-power ou Acid rock

De Creenwich village à Los Angeles, on innove Itexpérience conmUûru-

taire (h;pples) rront 1es bases i'taient la musi<1ue, les hallucinogènes et


1|amour Iibre,
Ces nouvenent.s isstrs rle la côue ouest sont peu politisés, conÈrai-
renrent aux ûlouvenenLs unrlerground qui secouèrent San Irransisco. Par exem-

ple, à lr unlversité tle Berlcely, on proteste entre autre contre |a guerre


du Viet-Nan. mais on prgpose aussi Ces alternatives à la culture anréricaine
\rers une durabi. lité et une justice.
Ce gu I ignora it le rnouvernent undergrountJ éta it que leurs utop ies en-

vers la conmunauté musicale explemplilire <!e la côte ouest (r,.présentée par


Createiul dead, groirpe ut"6"ss3tteur du globe au pivèau des i<lées nruslcales,
sociales et polit,iques révolutionnaires. irinsi que par Jefferson Airplane,
Big Brother. Janis Joplin eE les autres) ntétaient qurune adaptaÈion au con-
iexte pol it iqtrs. lin réa I it é, conrrne le <l ira Createf ul deacl en enrrevue:
I'Ils no se sont jarmals inréressés à la politlqr e, cela ne les a
Ja-
mais vrairncnt exc itêi dtt lcur enr-ourage. lls ne f ont de la politique qiten
ce sens qur ils sonr apolitique5l" (3)
Pourtant. ces groupes vh.anÈs en conrqunauté devenaienL pour .touÈe la
Jeunesse anrirrlcaine et n'ôr,,e europi,enne. le rroyau <le lartcosrnic connecLi.on,r.
Ils incarnaienr- 1e rroclèIe, It ldéal cle la jeunesse monrliale.
Jerry Garcia. nttsicien de la côte ouest, explique que }a vle en con-
rrunauté était plus pour des raisons de t'businessrrque pour révolutionler la

crr llurg.
Le mythe stécroula conme un château de carÈes eÈ la légencre qui co-
5-

lora le f loi.rer-power de rnouvemenË contestaÈaire tomba aussi. Le f lower-


power sf éteignit.

A partir cies années 7û, la nrusique rock se cherche. Crest 1t épo-

que nystique. Les BeaCles ayant rompu, le I'beat'r semble sfeSsoufler.


La <lés il lus ion cle la jeunesse occ identa le est f ort.emenÈ sencie. Cornrne le
"x
souligneftean-llarie Lerruc et DiCier de Plaige, les années 70 Cécouvriront
t'le poènre cle I I extase, le poèrne du f eu. r'
trOn recl{'couvre 1a t rarl i r iorr sonore et voca le extra-etrropéenne, ln-
lenne, arabe ôu ;rlrlcaine, la nusique nlapp;lrt ienc pirs au rlonrle proIarte:
ti
elle esr 1a servante s.rcrie qrri exprinre lrinvlsible. Et les c6rôrrorrlcs
quotirl iennes ou silisonniôres ont urre f orce <lr ôvocat 1on, <le nrobillsat lon.tt (4)
Un nouvel âge cle la rnus lque {a it son entrée: la nnuslque t'planante"
et lrécole allenanrle drélectroaccoustiqrre. Crest une synthèse enfre 1a

nusique folk (deaçente) et le Jazz-rock, qui rêhabilitanc le corps, lr lns-


t jncc. le tout dlans tlles harnonies recherctrées.
Pink Floydl est certaine;nent le grotrpe qui illustre le nleux la nru-

s ique Itplanante'r. En Arrririque, Steve Reich, Tergy Ricley, Joan la Barl.rara


sont les innovaterrrs sfu DouvÊârr genre. Il postule lt évasion par le son et
1e t'plandger'. On perçolt dé j,,r I t iCée de Viicuigé or ientale (perte de l t 69o) .
Cette nusique issue Cu rocl.. sernble prendre un certain spiritualisme.
'rAlexan.-lre Nikilaievitch Scriabine. acquis aux ldées théosophlqueg cherche
1l harr:ronle universelle,tt ( 5)

Jon Coltrane se lance vers la gnose afro-amôricaine; le reggae reiait surfa-


ce. musique jarnalcaine que lfon associe aux pauvres et à la'rsect.e'r, celle
Ces rastaiarls, qui se sont opposéÉ à la ctrlture britannlque et européenne.
Les rastaiaris ont développé une (lanse rytlmée, eui à leurs d ire
possède un systène nagique et religietrx. [1le leur fut donnée par lcurs
ancêÈres drAfrique. Duns les rtiunions <les râsLas, orr d:rrrse 1e rcg,Jlae t.oriL
6-

en f umant du 'rhaschich", en attenCant le Jour cle la délivrance: "llallelu jah


t imert. Le Bran<l représentant Ce cel,te rrsecteil f ut Bob |{arley, le roi du

reggae. Bob }tarley. clans les années 70-80, se crée une vraie légende. Il
rôussit à irnposer son ryt.hnre dans presque Èoute la musique rock.
Pour les fans du reggae. il nfest pas mort.. 11 revienclra, il re-
vienclra!... Du côtô anglo-saxen, nous retrouvons les l"loody blues, avec leer

chansonrrln search oi tlre lost chorC". Pete Tomnshend prÉ'sente une Ces plus
belles opéra rock, t'Tomnryr', dont son gourou écrit les paroles.
Donavan. qui flt la rnusique Cu film Ce Zefiirelll,
I'Br other Sun, sister nroon", Filul liorn ainsi que tous ceux mentionnée plus

hau t ont en comnun le rnaharishi, Léonard Cohen et Davl<J Bowte, le grand


Cra maturge à lrnage bisexuelle, fréquentent les monastères zen et
t ib ôtains. Carlos Santana, qui introdrrit [es rythrres latino-amérlca ins dans

1e rockrest <iisciple cle SrtChinrroy;. CaÈ Stevens auJour<J'tui rusulnan ortho-


cl oxe st lnspira it <le la nusique et <Jel$ensée boucldhis tes. Certa ins groupes
empruntèrent, des ét,iquettes religieuses pour parfaire leur promotion.
I'Black SabbaÈh'r et les Rolling Stones se déclaraient disciples cie Satan.
I
Leuçfnusique et leurs spectacles ntéèaient qufeuphorie pour les audiLeurs,
I
Presqurà chaque fois que les Rolling sLones organisaient une t.or,rrnée, on as-

É{stait à des accrochages. cles bateilles, pariois niortelles.


Alice Cooper se servit aussi cle 1r ima6le cl émoniaque. Voicl \g
ténoignage Ce ce Vincent Fournler,Cerrenu trAlice Coopertf:

"11 y a quelques arrnées, je sui s a1lé <lans trrre séance de spiritisme ot]
|iorrnan Buck'ley strpplia que Iresprit se fasse entendre. Llesprit stesÈ finir-
Iement nanifesté et il nrta parié. Il mta prornis, à r:roi et à rnon groupe de
musique, la glo'tre, la ConrinaE'i on mondiale ctans la r:rusique rock et la richesse
en abondance." (6)
7-

Suite à cette séance. Vincent. l'ournier prit le norr drune ldgendaire


sorcïère, Alice Cooper.
Pour les fans dfAlicer son pcrsonnage demeurait un vrai mystère,
ses concerts des vrais "opéras rocl',". A chaque ent.rée sur scène, il si'
nulait 1fexécution Cont lui seul pouvait jouer la victime.
llt oublions pas Ie trava i I ,'le George llarrison, ex-beatle, qui réé

it le nressage de Krishna en i\ngleterre. lul-mône synpat.hlsant avec la


pancl

pensée inclienne. I1 enregistra ilny sweet lo'tcl'r, nulle autre qur,-un hyr',rne à

Krishna. puis ?tDevoÈ ionrt et "Â1I things nust pass.rr


Ce retolrr au rel ig,ieux prr (:es mus ic iens a un sens cap ital. Pour

b ien cornprenrlre le s anndes 197t1. il f aut savoir que la Jr:trnesse occ iclenlo1"

ôtait toul ouie aux enseignernents des gourous, <les yogle, swamis, etc.
Lerrrsttlçlglgsrt se tournatent rl ôJà l'ers lrorierrt.
Les feaders Ies plus iniluerrts chez la Jeunesse des années 70

sfincarnaient beaucoup plus par les musiciens rock que par lesttnaîtresfr,
<l I orienÈ.
Voici ce qtri complère rrn premier chapicre sur 1r hisroire clu rock.

A présent. abori'lons llaspect interprôtatii. Ce second chapitre essatfa rle

Ci:montrer que Ies origines rle la ilusique sont essentiellement un langage


(mythique), un noyen ('e corffnunicatiorr avec le rnonde surnaÈure1,

bref . ,1ns nnagie que seuls les {rus ic iens initi6s au langage rle 1t univers peu-
vent transnettre aux honvnes.

Cette ér-ucle sera en far't la conparaison des groupes et chanteurs


actuels pour pôu'uoir dérnontrer que Ie rock stalinrente drarchéËypes qui trans-
iornent les nusicierrs en ttlréros civillsaÈeurs.fl
t]-

I'LE S l$iR05 CIVILISITTEUItSTT

rrDansla c it é t'les sons , 1a rnus ique


est un terrple et les degrés de la
gaûme en sont lcs portes et les
fenQtres.lr (conrposition dr Ilurad,
XIIesiècle) (7)
Il ntest pas facile cle revenir aux origines de la pensé'e humaine.
Nous sonmes lirnités par Ie ternps. Les théories fornrulées sur les peuples
I'prinirifs" pelrlrent <lonc être c'bjet à-de rrouvelles réinterprécations. Cet-

te analyse sf entreprend <lonc avec prutlence pour çg,rlui concerne les nythes,
car ceux-c i sont eux-rrênes su je ts à cles rév is ions.

Nous savons que cirez les peuples les plus ttprinit,ifs" exls[e It idée
<!e non-subs i.ance, "qui f orme 1e subsÈratunr de I I universrr. E I le se retrouve
dans les nythes de créat ion. I ls onÈ"tous'r (:orr,me élérnent accompagnaLeur, lors
<le la création. la f orce 'àcousr i<1ue.

Cette Iorce sr interprèic conrne la nr.rniiestaciorr clrun Dleu se Connant

la vie. ou comrne interventiorr cJir'ine supéricr"rre, créaut un dénrturge afin que

celui-ci réaltse la crriat-ion dtr ciel, cle la terre et de lfhonme. (lue se


soit le clieu 6iu 1e c'éni,rrge. 1a créaLion est'{touiourst)vue cor'lrne écanr- à la
genêse un son, un sotrpir, un chant, un cri, un hurlemenÈ èans les mythes
de créarion. les ciieux rjes nusiciens jouant et dansant Cans lrunivers.
Certaines rryEhologies, conme celle cles eskinros, Ces upanishacl s ou

(u tao des anciens chinois, disenL que le lronr'le énrane dtun vicle, cltun non-
ôtre Ctoi: stélè.,e le sotr f f 1e t'lt ôFri;rLcur. ee son èr*r;rge du virlc et est
9-

conçu comne étant le prolongernent drune pensée, faiÈ vlbrer le néant et crée

1t espace. Lt invisible se manlf este dans ltabÎrne prir,rordial et sa résonnance


est consiCérée cl'ans 1a plupart cles mythologies conrne la premlère force créa-
Ërice. E11e est t.rès souvenÈ personnifiée par les dleux chant,res' les rnusi-
c iens diwins,
Dans |a rnythologie ind iennc, Braltna s ignif ie I'f orce rnagique, parole

sacrée, hyrnneil. Les anciens égyptiens et qùelques tribus'rprin-itt.ivesrtper-


çoivent leurs dieux conrne de grands hurleurs.
En Afrique et en Asie, on associe le bruit cle la pluie, du verlt. ou

Cu tonnerre à des rranifestat.ions du dieu. Cependant, la plus belle figure

clu rnusiclen cl irrln se trouve en Civa, c{ui est un danseur. Il gartle lt harmonie
<lu montle en jou;rnt clu tarnbour. cle la f lûte ou o'e la c ithare. Le rnon<le étant

1a créat ion <'l t trn chant. 1f existence rles choses devient purel[ènt ., êcoustique.

Le créateur, en Connant nâissance au rion<ie par son souffle, toute*chose de-


v ient à son lnrage.

'tQr.re 1a lunière soit, et 1a lunière f ucrt

Corqne C;rns la traCitiorr biblique, les nrythes primitifs considèrenc

les prerriers charrt.s rle 1;r crûat iorr cor:rne 1a naissartce de la lurnière. Le

iiithal'.a Llpanisharl cJôsigne Âtr:ran (lrêrre suprôrre), putssarrte lurnière.


Les soc i étés I'prlrnit ives?t aEtribuent au son et à la lumlère une force
surnaÈure11e responsable ,.le la .vie, de la nuiÈ,,' du jour, cle 1r obsctrrité de

Ia vie inconsciente et cle la ct ar 'é efes représentaEiorrs intelleccuelles.


Ce qui anène clans plusieurs cosrnologie, entre a{Jtres celles vér1 iques
:
et persêx.1es, .A une guerre écl-ate enÈre les dieux et les démons, afin de

contrôler la puissance rJes sacrifices sonores et des sacriiices de la lunière;


l0-

Lc rô1e q16s hirros civilisaLeurs

Dans 1r univers nrythique, nous syrirbol isons par le héro1r<i lr:L!!ga1çgr

lr lnterr,ri,l ia ire entre lcs tl ietrx e t les hotnnrcs.

Le hôros c ivillsaÈeur, ni dieu ni horrrre est url magiclen qui a corlrne

i onc tlon <le repousser les démons et dfentretenir Ces relations;rvec lrhurna-
nité par sa né<il.at-jorr auprès des esprlr-s ct- <les âr'res cles morts. Ceux-ci
t:
le hante ',-'-1e possècle ce qui le rend le r.réCiateur entre les vivants et les
n10r ts.
Souvent, notre héros, clâns sa façon de parler, Ce srhabiller ou de

chanter, prête 1r image drun être herrnaphroclitc, pour rnieux inlter les dieux.
Le musicien chant.eur est bel et bien un ltorame, diffÉrent bien sûr.

Ëtant un 16sonnateur sosrnique, sa puissânce croît 3vec la iaôsltâ'd+enEenCre


1es sons cosmiques. 11 possède aussi une puissance CominaErice sÊr les hommes,

car il est I t interprète <les d icux et en dir5lçnt',1 lui-même devenir serrblable


AUX d ieux il a la possibillté drinicier les êtres aux myst.ères de ltunivers.
Cec i touL en offrant à son ietrx ou à son esprit rrourriËure ècoustiqr:e
11

s ou5 iornre cle clrnnts et de lou:rnges.

Rang social du nusicien

La mychologie attribue aux preniers nusiciens des naissances


extraordinaires..Far lrimportance cosrnique de son rôlele nusicien esÈ élevé
au-Cessus cles rrortels, cor,rne Ie s:ligrre la Èra<lition vérlique:
rrLe musicien porte la rlusique lurnint)trse rlans son coeur.f
Ce qui ltri rlonne 1e droit c!tac<1r;érir au sein rle 1a soc lôté une place rlc ciroir,

5elon Sseu-rra Tsicng (p"nseur chinois), "1c véritable musicien est


t1-

un sagetr. Lgs lal<outes cl iscnÈ que ttlcs musicie ns souf f rentf r, car ils sont
obligirs cle chantr:r et rle Jouer par vocatiorr. Le musicien, tout cn donnant
du bonheur. per<l le sicn. I1 est seul clevant scs malhcurs, personne ne

ltai<le et 11 est- constanrment à la nerci des csprlts.


On cernc bicn que dans La pensée "primiliver', tout être en conlact
avec le nonde surnâture I se renrl lui-r'râne mystér ieux auprès de ses serq-

b lables,
Sseu-natf icn dlt trtla nusiqrre eE lcs rites nantIest-ettt Ia nature rlu
c iel et r'le 1a terre. 11s pÉ,nèrrent Jusquraux vertl-rç': d€"S intelllgences sur-
naturelles. lls f ont Cescen,lre les esprir-s cl I enjhgi*t et f ont sortir les
esprits dren-bas; 11s réaliserrt 1a substartce rle to,,s les âtres, 1a nusique
sr exerce à 1t inr érieur, les rit,cs sont établ is par 1l extérieur. ..Lal rrrusi-
r,rue corresponc'au cie|, les rites corresponclerrt à la terre. La nrusiqtre
uniIie (in.rge et son), les rites Ies r! iffÉrenclertL." (B)
Peur-on faire un paralè1le entre Ia pensée I'primitivo" et le rocl<?

A mon avis, oui. Conrne le prévoyait Bill il.rley, musicien de jazz*cles années

50, la nusique est bel et bien clevenue un nrédium de conrnunication à lr 6chel-


le planétaire. Par Ie fait nrênre, nourriture a coustique Ce toute la gé-
nérat ion nlon<l iale Ces années 60 à 80. Le rytlune senrble enrac iné c'lans les

profon<leurs de l.l psychologie hunraine, il est rlerrieuré innranent à notre lar

ture à trav€xr les âges.


Dans 1a nrrs ique roclc, l t on f ocal ise énorrrérnent sur le trbeattr, af in

de coodulre 1l:rurliÈeur à 1a ôcou\,erte cle pulsations


<1 émot. lves, physlques ec

psychologiclt,es. Les rirus ic iens roc k. etltre .tutres l.{ike Jagger eÈ Al lcc Coopcr
aiment aifrorrter les L;rbor;s rfe la sexuallr6 sur scône. Ils se rrétarrorphosenr
ert herrnaphrotl ites, tout comne les hôros clvilisateurs clans les nythologles

arrc iennes.

ll fatrrlpnil: rappeler que 1e rnot rockr roll est issu <lu blues rles
L2-

ghettos. On lui trouve trois signit-ications: r'le bruit haché et ryEhmé

tlu train, 1a ilJ',rrre rythnrique qrri nous occupe.o. €t la relatlon sexuelle.r'(9)


Les lruslc iens corrrne l'ill:e J.rgger sont consc ierrt:s <lu rô1e cle l-a sexuallt6

<lans le rock. Ct est lrourquoi i ls sI en servent, car ils peuvenr, par leur
t'arrogancetrfaire ressortir Itinconnu, 1tlnconscient qul hablte chaque au-

c1 itetrr. f{i}:e.Iagger dit a proFos de sa nusique: r'Nous travaillons tou-


jours à <liriger la pcnsée et 1a poloncé des personnes et la plupart des au-
Lres groupes en font autant..rr (10)
La musique, pour ces musiclens rock, est un nloyen de satisfalre

ses propres pulsions. tout en proposanE <les iclées nouvelles. Dans la revde
i{olling Stones, on peut- y lire que"le rock est plus que cle la musique, clest
le centre énergétique <1lune nouvelle culture et dlune Jeunesse €n révolut.ion.t'
Voici ce que Gratrarn ilash, grand nusic ien, dit de la :nus ique.
rrla nus ique pop est un rnoyen cle colurunicat ion qui cond ic ionne 1a
pensée rles personnes qui lli'couteet. Je crois aussi que les rntrsicrtens,
par cette muslque, jotrissent. dt qn avantage [:rntasÈique. ]lous pourrions
d iriger le noncle... nous avons à noEre r! ispositrion la pulssance nécessaire."(11)

Cette cir.ation rne ser"ble rtlr'éjlatrice. Elle nous dénrontre la pensée

"n,agique divine"chex cert.ains nusic iens, Colune dans la mythologie primitive,


le nusicien nocJerrre sr éIèr'e au-rJessus des rnortels.
Jerry Rubin pense de la nrusique rock qurelle fut une véritable révolurion.
trElvis a rfivei 1lé nos ( orps, les bhangeant du tout au tout. Le
harC rock aninal qui cl Ér-ieat son secret <ians le beat énergi.que pénétrait
chaudenent- à lr inteir ieur de nos corps. te rythnle entraînant iaisant surgtt
toutes les passions qui. étaienf refoulées, reLenues. Le siège arrière druae
autonrobile éra ic le théâtre de 1:r révolut ion sexuelle, tanCis que la 13r.lio
cl e cette auto servait de r,rétliunr à cette strbversion. Le rock a marqué 1e
c'ébut cle Ia rér,oltrt ion. Nous avons ius lonné une nouvélle vie poiir,iq, e a.,,ec
un style rle r,'ie psychtirlé1lque. liotre nranière <le v ivre, notre ac ir!e, nos
"'êletents freaky. notre nruslque rock, crest ça la vérltable révolutiont" (t2)
Pour toute une génération, ces paroles sont cles prophéties. Dans

Ies ann6es 7P, les nouve-sqt_5 hippies (rac i'e du


'rrt hippi-hip, ,qrri signi-
13-

iiait "à la nroderr, t'initiir'r)croyaierrt sincèrerrent que par ûeurs rnusique, touÈ

pouvait, changer. Flais la ntrsiqtre rock é'aic aussi associée aux drogues.
irlan Ginsberg et Tirrothy Leary. rrle pape du LSD'i consiCéraient les <lrogues

enrre autre le LSD cor:rme un n6c!itrm pour la conscience, ailn dlaÈËeindre


le strrnacurel. Por-rr ce pape elrr LSD, 1e rnus ic. len qui incarnait le plus
1f lntultlon surnaturelle itait Jlr:rmy llen<! rlx. Celui-ci sous les eifets des

drogues faisait lranour à sa gui-tare. Brlc Clapton disait à propos des


cl rogues: trun prr;sicien s:rns stuff est Llne rnoltié drhonrrne'r.

l,ironard Cohen: t'1a rlrogue est Pour noi corrrlr'e un mér'l icarrrent.tt(13)

Un autre aspect rlu rock qr.rr il est inrportant à souligner est que chez
plusieurs mrrsiciens, Ie goût cltr nystérieux et de la 1égende sonÈ prirrordi:r'-'K
Le groupe Jethro Tull en'plole sur scène conrne sur di sque des légencles Cu

nroyen-âge. Le spectacle que ce groupe joue,est Èoujours accornpagné de 11écors

incroyables. qui nous font rernenter dans legoçp, par leurs "opéras rocktl
en nous initiant atrx légesr<les et rnythes anc iens.
Dt,autres, pour tran:imettre leur message, vont jusqutà toucher à

cl es archétypes dtinronisqug.. Cerlains dI ent.re eux se Corrnent des non "sa-

f erniques'r comme le groupe Black s:rbbath, AC/DC, grolrpe punk <lorrÈ les initiales

"s ignif ient anti-chrisr/rleath to christ) Le groupe l(iss sigrriiie; Kings in


Satanrs service. Ceci ne teuc pas dire qufils sorrt sataniques pour autanË,
nrais qul i1 cherchent à stapproprier <1tune puissance drune force surnaturelle.
Ozzy Osbourne, du groupe Black sabbath. se croit en transe nédiumnique lorsqufil

écrit une chanson:


ItIl rre serrl. le être un rridiurn pour une puissance extérieure à ri,oi,
J espère que ce nlest pas la puissance <Je ceùul qtre je reclouÈe: Satan.
I
il y a une puissance surnaturelle qui rrrrutilise pour écrire le rockrnrroll.
Jlespère que cette prrissance nrest pas celle <lu cliable, Satun, rrais... (tu*1
14-

Lr larÙ10NIE

Les f 'nraltrect' r'te 1a mus ique rocl<, grarrds prôcres du terrple du son
syrnbolisent sur scène le lieu Ce la tragéclie. Les spectateurs qui attendent
impat iamrnent de vo ir leurs hôros sont souvent Èous clans lf attente de recevoir
quelque chose. Aux yeux tlu specLaEeur, la scène où se <léroulera Ie sacri-
fice sonore représente le lieu où IIablnre primordial donna naissance au rnon-

ç]e. Puis au son tie Ia rrrusique, la lumlère apparatÈ. CtesE le festln sonorc
qui Cébute. Une harmonie srlnsEalle Cans une ccrnplicité entre rnusiciens et
spectateurs. Le rythr-.e des chansons nous propulse direcEement dans 1t ins-
tance psychologique du CA, avec un peu de'tstuffil nous voyageons à la vites-
se du sonn descentlanË LouJours plus loin, toujours plus loln, Jusqulau mo-

n'ent où la muslque et nolrs ne soyonsqulune seule et unlque hlrnonie.


rrDans notre cult.ure bruyante - non seulenrent les
Jets au-dessrrs de
nos tôtes ou les i:norr,res r:3r'rions sur nos rotrtes, lr;1 is aussi le bruût psy-
chlque engenc!ré pirr la ialllire cle nos'!lnstitLltiorrsrr, Ces coTrventions
sociales, Ce la r:orale, tout ce crescendo Crunc ctvilisat ion qui dépôrlr-
dans cette cultrrre du bruit. ll semble quron ne peut. trouver la paix qutau
r:rilieu df un vacarrrê plus grantr encore, ,rans lequel se crée un son particuller
ct une possibiliti: nor.rvetle rte corrmunication cllrect.e.t' (15)
l5-
I

I
CONCLUSIOIi
I

Dans ceËte reclterche, nous avons effectué cans le prenrier c6apltre


1l histoire du rocl< eÈ de son .évolut ion. llotrs nous sorlmes rencu conrpt.e que
la nruslque rocl< possètlg un langage typiquernent
adapté à une Jerrnesse lini_
tiéet' au monrJe cu Ryttuue. son ér'olution est paralèlle
à 1r ûnrancipation cres
ninorités ethniques. ceÈt.e'rusique senble bien être
issue <lrune synthèse
entre la nrusique blanche, la nusique noire et ceIle ces
auÈres nrlnorités
eÈhniques.

ctest cet anargane ce curtures associées au jazz-rock


qui fit <Je
celui;ci une r'éritable révolution durant. les années
60. ce nfest qr,e duranÈ
les années 70 qtre le rocl< oiciclental clev ient re porte-parole
clu mouvernent
underground. Les nusiclens se politisent, les chansons se veurent: lrécho
rJe la jeunesse çicci<lentale. Le rock
passe an 10 ans d,une.,Èique cl ,inir.ié
à une muslque <!e conteslation sociale. Après la
contestation, ils clécouvrenL
le pryché<l61isr.re. Les Beacles inlroduisent sur
le marché êeur célèbre
chanson rrlrrcy in t he sky rvith d ianronc!, qui
esE une,rélog", au LSD.
cepentlant' ce nouvement sti'teignit
aussi rapidement quf il vit le jour.
rl fallait trou'er un aut-re'écl lurr pour léglciner
re rôle de la rrusique.
ce nr6diurr ét'ait bel et bien présent, cachô rlans res
accorcls rles musiciens:
I e t'vthe'ceorge llarr ison f ut lr un des prenrlers à <lonner
à sa rnuslque un
asPect mystiqtre' Pour ses fans, la ciÈh're de
George cachalt r1es secrets
troub lant s

i pour I e surna Ëtr re I ne rloit pas uniquenrent sa


f,f envoû terren
naissan_
ce aux années 70. Les Reatles bien a,".ant la rtrocle
r:ryst tque cléc Iara ient lors
<llun concerr: "Nous sonmes plus célèbres
qrre 1e Chr is E .rr A rnon av is r i I s
avaient'raison. Les Beatles clorrnèrenÈ la v ie à une nou\. e I le rrre 1 ig ionil ,
i6-

qui Cans 1es années 70 sIexprinera dans la musique rrplanantetr.


Llac.:oustique rlevient f onCanrerrt.ale. Lt école allemande lntroduit
le synthôtiseur. qui est en r6alité un oreJirrateur du son. lcrâce à cette
technologie, on tente Crharnoniser les bruits <Je lfunivers pour en faire
des sons. puls de la rnusiqrre. Les nrusiciens veulent errplir le vide p r irnord ia I
en n'aitrisanr la force crôatrice. Le bruit rait r'les nusiciens des inLerrréd i-
aires entre Irinconnu et le connu.
Le rock sloriente, avec ces technologies, vers une muslque spiri-
tualiste et tintée rle nythe. Sur tl isque ou sur scène, le son et la lurnière
r]oivent Èoucher aux racines <!e notre inconscierice collective. Le groupe Le<i

!:eppelin" sur ses pocheLtes <le <! isques et rlans ses spectacles crée un décor
myrhique. Les trttsiciens se convertissent en troubaclours du moyen-âge e'-

r(,panclent tln nessage ésotériqtre. Avec la clrarrson rrSLa irv6l to_heéIverlrr,

Lecl ileppelin se sert rlrinages pureneh/ésotériques pour faire décogvrir


IIascension au,yïysLères rls IIunlvers.
ttll y a unc darne qui est cerEaine qhc couE
ce qui brille est dfor. Et elle achère
Lln escalier qui concluit au ciel. Et quand
e1le sry renrl, elle sait très bien rlue si
les riagas ins sont iernés, tl run seul rrot e11e
obtieni. ce qLr telle \,euÈ.
Dans un arbre. près du ru isseatt, il y a un olseau encltant.eur qui cTrante
parf ois. Totrles nos pensi'es ne sont qur illus ions et rron espric gécrit por.rr
partir. Dans nes pensées, Jrai vu cles cercles ,le tumôe à trarers les ar-
bres et j tai perÇtr les loix <le celles qui. Cebout t nre regarCent eÈ Iton
rf'pète à r'oix hasse que, b ient-ôt, s i totrs chant.ent la niêr're chanson, le
f1ûtiste enchanceur nous con<luira à la raison. It un Jotrr nouve;rtr se 1è-
\iera sur ceLi): qui sont lerrts à col,rprenelre eL les f ôreLs retent. lrorrt de It i:cho
<les r j.res. St iI y a rlu renue-nrénage rlans vos bosquets et vos sous-bois,
ne \ous alarnez gtrerre rraintenant. Cf est sintplenent le grand nrénage cie 1a
Iteine-rle-r'rai. Oui, il y a rleux sent iers que vous pouvez suivre, nais à la
longue. il est- t-ot!jor-'rs te'I'lps rle clranger 1a roitte que rcr-ls pour:suivez à
1r insrane. votre tôte botrrdonne, Ir idée ne \-etlt pas sort ir. Âu cas où vous
ne le sauriez Pas, 1e r1ûtiste errctranceur \ous invire à le strivre. Clrère
ctar:e, pou\ ez-rvotts entcrrr'lrc le r'ent rltr i c'halrte? [t sav iez-r,ous que \,otre
escal ier nragi"qLre repose strr le \ ent qul transport e Ies nurnures enctranLeurs?
It à rrestrre que norrs cescen.rons 1i] route tortueuse, nos or:tbres sont- plus
L7-

F')randes que nos â'rres. Ct est là que narclre la rlirnie que rrous connaissons
tous. Crest elle qrri rayonne dtune lunière bilanche et. qui désire nous
i'rontrer comment tout peut se transfornrer en or. Et si vous écour-ez bien
inlenscmenL , 1a né lorl ie errcharrt ée vous parv iendra enf in lorsque tous serorr t-

un et qui lrun sera le tout. Pour être solide comme le roc et ne plus rouler." (16)
0n retrouve ce genre de paroles dans presque tous les groupes

'rplanantsrt. Jlal choisi connne citation 1a chanson cle LeC Zeppelin,ttStrair-


tùay to heaventr, car cette chanson enfercre toute une rrythologie du surnaturel.

E I le ,ty'ous renrénrore des archétypes errf ouis clans z'rlt*inconsc ient. Cette chan-
son rlonne ônornénerrt rle diiiiculté, car on t{it du groupg qut ils se ser\jirenE
Ce méthsrïes çsubl iminales']

i\près avoir conrpar.i 1a-.mus ique rock et les mythologies rrpriniL ivesrr
sur le rôle Ce la nusique, je suis de plus en plus convaincu que Ia nusique
rock avec son ryfhne et ses harrnonies Louche à c'les racines mvthiques ca-
cirées Cans notre prof onrieup hurnaine, Le rock et- ses nrus iciens sonL plus
qttfune sin:rple musique à Ia rnoce. S1le est le résultat cltune socla*te
"r',
éclatement, dans ses valeurs eL ses ut.opies. Crest cet éclat.ement des va-
leurs qui fit des nusiciens cles héros civilisateurs envoyés des dieux
pour ré'pondre Itharnonie au sein rle,lf ablrne tlans laquelle se trouve le
nroncie.

Pour reprendre les tcrmes cle Picrre Bouclot, le rock a su percevoir

ce qut il y a cle traglque rl.rns noLre époque el a essayer Crerr faire de 1;r

tendresse, grâce à ses harnorries nouvelles.


I-

NûTE s BlBLrOcitAPElgl,

1* Pierre Bou<iot: Philosophe lienc-ontre, mardi 29 novembre 1983

2- François Roy: Di.{ ans Ce -Egck, éditions petite aurore, MoniréaL L977
page 2

3- l{aoul l{of fnan: Rock babies. 25 ans d.e pop nusiaue, éditions du seuiL
Jean-l{ar:ie Leduc 1978, page 100

4: Jean-l"farie Leduc: Les 4gqv.eaux qrophè:es, éditions BucheÈ/Chast.e3.,


Didier dePaige ffi

5- Ibiden page l/i

6- Jean-Paul Réginbald1 oos.s.t.; Le 5.oc-.:ilnt.rol1, éditions 5aânt-Raphaë1,


1983, page 24

7 - La course autour du rlronde, le 5 octobre 1983

8- Marius Schneiier: Incyclopé<iie cle La Fléiade, Histoirq Ce la nusique I


Gallinar<l 1960, page 192

9-- Op, Cit.: Rock bqbies, page 26

10- 0p.Cir": ItoclctnrroLL, page 18

t 1- Tb j.Cem: page 18

12- Ib iciern : page 19

l3- Oçr.Cit: Rock Babies, page L24

L4- op.Cit: Rocktdf !11, page 26

15- 0p. Cil : Roc!< Babies, page 7

16- Op.Cit: Rockr nr,.o11


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