Você está na página 1de 4

Br@nché !

n° 110

TRANSCRIPTIONS

TV5 Monde Séquence 1 : « Le mandarin » 02/10/2006 (2’56’’)


Présentatrice : C’est quasiment devenu une mode dans les milieux chics aux Etats-Unis,
l’embauche d’une nounou chinoise, une aide à domicile avec pour objectif principal
d’apprendre aux enfants le mandarin, une langue particulièrement difficile. Les parents
espèrent ainsi mettre toutes les chances du côté de leurs rejetons pour mener bien plus
tard une fabuleuse carrière peut-être dans le commerce international.
Reporter : Francesca et ses frères ont passé l’âge d’avoir une nounou. Et c’est pourtant
bien elle, Chou, qui va les chercher à l’école tous les jours. Histoire d’entretenir leur
chinois. Car les enfants Furchtgott ont bu la langue de Confucius dans leur biberon dès
leur naissance. Ils la parlent parfaitement, parfois même entre eux. Encore une sorte de
langage codé.
Francesca Furchtgott (16 ans) : À l’école on le parle quand on ne veut pas qu’on nous
comprenne.
Jeremy Furchtgott (15 ans) : Notre mère comprend un peu, mais vraiment peu, donc si on
fait attention on peut parler sans qu’elle comprenne.
Reporter : Une précision, ces enfants sont bien américains 100%, s’ils parlent aussi
français c’est qu’ils vont à l’école française depuis la maternelle. Français plus chinois,
des têtes bien faites et bien pleines, de gré ou de force.
Diana Furchtgott : Si on donnait le choix aux enfants probablement ils joueraient au foot
pendant toute la journée. Alors, je leur dis, c’est quelque chose d’important. Pour être
éduqué c’est très bon de savoir, de connaître le chinois. C’est très facile d’apprendre une
langue étrangère quand on est tout petit.
Reporter : Effectivement les deux petits derniers sont parfaitement à l’aise avec Chou
pour parler même si la lecture et l’écriture sont plus difficiles.
Theodore Furchtgott (10 ans) : En parlant c’est beaucoup plus facile qu’en écrivant.
Reporter : Pour parler t’as pas de difficulté ?
Theodore : Non parce que, parce que en chinois il n’y a pas de grammaire, il n’y a pas de
conjugaison quelque chose comme ça. Alors c’est très facile.
Reporter : Si l’on ajoute à cela que les Chinoises font en général très bien la cuisine, on
comprend qu’il y ait une ruée sur les filles au pair venues de Pékin ou Canton. La demande
est loin d’être satisfaite. Alors certains parents se tournent vers l’école.
Cours de chinois à l’école.
Evan (9 ans) : Mes parents disent que si j’apprends le chinois je pourrai devenir célèbre.
Austin (9 ans) : Ma mère a appris le chinois à l’université mais elle a presque tout oublié,
donc je suis là pour lui réapprendre.
Reporter : Dans cet établissement du Maryland on apprend le mandarin en immersion.
Les matchs et les sciences, par exemple, sont enseignés en chinois.
Zhin Zhang (professeur de mathématiques et des sciences en chinois) : Cela demande un
effort. Seulement dans ce programme c’est que même si leur vocabulaire reste limité ils
ont un accent parfait comme des autochtones.
Reporter : L’enseignement de langues est d’habitude la dernière roue du carrosse aux
Etats Unis mais s’agissant du chinois c’est différent ; c’est stratégique. Et ça peu
rapporter gros.
TV5 Monde Séquence 2 : « C’est interdit » 03/10/2006 (12’39’’)

Présentatrice : En France l’interdiction de fumer dans les lieux publics pourrait


bien être effective le 1er septembre 2007. Le rapport de la mission
parlementaire qui travaille depuis des mois sur ce projet devrait être voté dans
l’après-midi. Rappelons que le tabagisme passif touche chaque année en France
cent mille personnes. Sophie Guimard
Reporter : Fumer la cigarette au bureau, même en cas de stress, terminé la
petite clope qu’on se grille au lycée entre deux cours dehors ou en salle des
profs. A partir du 1er septembre 2007 l’interdiction de fumer dans les lieux
publics devrait être générale. C’est en tout cas ce que recommande la Mission
Parlementaire qui planche sur le sujet depuis 5 mois, tout juste consent-elle à
accorder un délais jusqu’au 30 juin 2008 aux cafés, hôtels, restaurants et
discothèques. Après cette date, la cigarette ne serait plus autorisée que dans
des cabines hermétiques, sorte de fumoirs particulièrement difficiles à installer
et à entretenir.
Pierre Moranger (député UVP- Rapporteur de la mission d’information sur le
tabac) : Ce seront des emplacements parfaitement délimités extrêmement
confinés avec des préconisations techniques extrêmement fortes puisqu’il faudra
au delà d’une interdiction totale, que les salariés puissent y pénétrer, il y aura
des portes à double sens, il y aura des extracteurs d’air, il y aura des pressions
négatives.
Reporter : Autant dire des contraintes rédhibitoires pour la plupart des lieux
publics. Le rapport de la mission parlementaire devrait être voté cet après-midi
par les députés. Mi –octobre le Ministre de la Santé devrait prendre les
décisions qui s’imposent, des décisions attendues depuis le mois de mars mais qui
tardent en raison notamment de l’opposition des professionnels de l’hôtellerie. Le
tabac tue chaque année soixante-six mille personnes en France dont cinq mille
par tabagisme passif.
France Feelings Séquence 2 : « La prolifération des mérous » (2’22’’)

Reporter : Un ogre bien débonnaire. Femelle jusqu’à l’âge de 9 ans, madame finit
ses 30 dernières années dans la peau d’un mâle. Étrange animal qui avait
quasiment disparu. Rare sur nos côtes il était trop chassé par la pêche sous-
marine, mais depuis sa protection il y a dix ans il est de retour. Autour de l’île de
Port-cros on surveille les mérous de près. Pendant une semaine plus de vingt
plongeurs vont les compter.
Philippe Robert ( président du groupe d’étude du mérou) : Là tu as un paquet
d’éboulis avec quelques-uns. En fonction du temps que vous avez, je pense moi
très sincèrement, que vous pouvez aller jusqu’au bout.
Reporter : Parmi les plongeurs, beaucoup de scientifiques et de spécialistes de
l’apnée. Souvent fins connaisseurs des fonds sous- marins. Leur mission sera
d’aller dans les grottes et les trous difficiles d’accès pour dénombrer aussi les
petits planqués. Dans ce parc national, véritable zone test on sait que de
quelques dizaines en 73 ils sont passés à près de 200 au dernier recensement.
Un succès pour certains presque trop important.
Michel Cantou apnéiste- groupe d’étude du mérou: Là cette campagne que
nous sommes en train de faire, que va-t-elle nous révéler ? Certainement encore
une augmentation, mais jusqu’où pourra-t-elle, la réserve de Port-cros, accueillir
toute cette population de mérous ?
Reporter : Cette colonisation, on la retrouve un peu partout en Méditerranée.
Alors, pour ce champion de France de pêche sous-marine comme pour beaucoup
d’autres adeptes l’interdiction de l’harponner ne se justifie plus d’autant plus que
le réchauffement climatique devrait favoriser encore leur reproduction. Sous
certaines conditions le mérou devrait être chassable comme n’importe quel autre
poisson, un moyen de préserver l’équilibre de la vie sous-marine.
Olivier Bardoux(champion de pêche sous-marine) : C’est un poisson qui mange
en priorité les poulpes et les langoustes et après, tout ce qui peut passer à sa
portée, en allant du sar aux petits poissons, même les murènes . L’augmentation
de la population de mérous peut poser des problèmes effectivement de
disparition d’autres espèces.
Reporter : Faux. Répondent les scientifiques de la mission de comptage.
Philippe Robert: La population est en train de s’équilibrer, lorsque l’habitat sera
recolonisé par l’ensemble des mérous eh bien, un équilibre s’établira et puis il y
aura l’équilibre entre les proies et les prédateurs.
Reporter : À la fin de l’année le gouvernement devra trancher, prolonger ou
lever le moratoire. Pour les scientifiques les mérous sont encore trop petits. Ils
ont besoin de temps pour se reproduire. Mais d’autres espèrent déjà se régaler
de cette tendre chair blanche.

© Br@nché ! 2006

Você também pode gostar