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Chapitre 16 : Modulation analogique

On rappelle qu’une modulation consiste à greffer un signal utile (appelé également signal
modulant) sur un signal haute fréquence (appelé porteuse). Ce procédé permet de travailler
avec des antennes de taille raisonnable et d’effectuer des transmissions sur de plus longues
distances (les ondes électromagnétiques interagissant moins avec le milieu que les ondes
sonores).
On appelle modulation analogique, la modulation d’une porteuse par un signal utile
analogique. Cette modulation peut être en amplitude, en phase ou en fréquence. On se propose
au cours de ce chapitre d’étudier ces trois cas :

I- Modulation d’amplitude (modulation AM)

A- principe :

La modulation AM est une modulation linéaire. Ainsi en raisonnant sur un signal utile
sinusoïdal, on apprécie la réponse pour une pulsation quelconque. Cela nous permet de
connaître le comportement pour chaque composante spectrale d’un signal d’entrée complexe
et donc la réponse du système AM pour un signal réel.

On prendra les définitions suivantes pendant tout le chapitre:

Signal utile : u (t ) = Au cos(ω u t )


Porteuse : p(t ) = A p cos(ω p t )
On rappelle que ωu est très inférieure à ωp

Le principe de la modulation d’amplitude consiste à greffer le signal utile dans l’amplitude de


la porteuse. Pour le réaliser, on va construire un signal modulé s (t ) définit tel que :

s (t ) = K (1 + ku (t )) p (t )

Avec K et k constantes.

Si on développe cette expression, on a :

s (t ) = KA p (1 + kAu cos(ω u t )) cos(ω p t )

Partie rapide qui va fixer la


Partie lente qui joue le fréquence apparente de s(t)
rôle d’enveloppe de s(t)

On définit le taux ou indice de modulation, noté m, tel que : m = kAu . Ce taux est un
paramètre important car il conditionne l’allure du signal modulé s(t).

Afin de simplifier l’écriture, on prendra pour la suite K = 1


On note alors s (t ) = A p (1 + m cos(ω u t )) cos(ω p t )

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On considère un signal utile u(t) qui possède l’allure suivante (la période du signal utile sera
sur 10 divisions):

u(t)

Et une porteuse de fréquence 5 fois plus grande (en réalité le rapport est beaucoup plus grand,
mais pour des raisons de lisibilité ce rapport sera suffisant)

p(t)

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Remplir le tableau suivant, on posera Au = Ap = 2 carreaux.

Valeur de valeur max et min graphe


m de s(t) s(t)

t
m = 0,5

s(t)

m=1

s(t)

m = 1,5

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Conclusion : Quand m > 1, alors l’allure de l’enveloppe n’est plus celle du
signal utile. On parle de surmodultion. Ce cas nécessite alors lors de la
démodulation un système approprié afin de retrouver le signal utile

B- Analyse spectrale du signal modulé en amplitude

On a s (t ) = A p (1 + m cos(ω u t )) cos(ω p t )

En utilisant la formule trigonométrique, cos(a ) cos(b) =


1
(cos(a + b) + cos(a − b) ) on peut
2
alors écrire :

On peut alors tracer le spectre s(f) du signal modulé :

s(f)

Naturellement, un signal utile ne se limite pas à une sinusoïde mais à un paquet de sinusoïdes.
Le spectre u(f) du signal utile a donc plutôt l’allure suivante :

u(f)

Ap

fmin fmax f

Sachant que l’on ne considère qu’une modulation linéaire, on peut donc tracer l’allure s(f) du
spectre du signal de sortie associé au signal utile précédent :
s(f)

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Conclusion : Un signal AM comporte deux bandes latérales (LSB pour
Lower Power Band et USB pour Upper Power Band) autour de la
fréquence porteuse. Un signal AM occupe un canal de largeur 2 fmax où fmax
est la plus grande fréquence du signal utile.

Application : Dans le cas des transmissions radio AM, on limite la valeur de la fréquence max
du signal utile à 4,5 kHz. Si on fournit une bande de fréquence comprise entre 150 kHz et 300
kHz pour les radios AM. Combien de station pouvons-nous avoir au maximum de manière à
éviter le chevauchement de deux stations de radio proches ?

C- Puissance rayonnée :

Le signal modulé en amplitude va alimenter une antenne. Cette antenne, est, nous l’avons vu,
modélisable par une simple résistance et permet une conversion parfaite de la puissance
électrique en puissance de rayonnement (à condition d’avoir réalisé l’adaptation d’impédance
entre la ligne et l’antenne et que l’on supposer négligeable les pertes en ligne)

On a alors :
s 2 (t )
Pray =
Rant
On peut alors calculer la puissance
Rant
s(t) moyenne rayonnée :
Tp
1 s 2 (t )
P ray =
Tp ∫0 Rant dt

Calcul : Dans le cas d’une modulation ou m = 1, calculez la puissance utilisée pour


P porteuse
transporter la porteuse P porteuse et la puissance totale P ray . Analyser le rapport .
P ray

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Conclusion : Une faible partie de la puissance rayonnée est destinée au
transport des bandes USB et LSB lors d’une modulation d’amplitude avec
porteuse.

Afin d’éviter ces pertes, on utilise des modulations où la porteuse n’apparaît pas dans le
spectre du signal modulé (on parle de modulation AM sans porteuse)
Le signal modulé s(t) est alors obtenu par un multiplieur. On envoie le signal utile et la
porteuse sur ce multiplieur :

u(t) Multiplieur
s(t)
p(t) k

s (t ) = kAu A p cos(ω p t ) cos(ω u t ) = (cos(ω p − ωu )t + cos(ω p + ω u )t )


kAu Ap
2
Dans le cas d’un signal utile « vrai », le spectre du signal modulé ne contient plus que le USB
et le LSB.

A noter également, que les bandes LSB et USB contiennent exactement les mêmes
informations. Afin, encore une fois, d’éviter de dépenser de l’énergie à transmettre deux
informations redondantes, certains modulateurs filtrent une des deux bandes avant envoie. La
puissance rayonnée est alors uniquement destinée à l’émission d’une bande. On parle de
transmission à bande latérale unique.
L’absence de porteuse lors de l’émission va obliger à la réception à la mise en œuvre de
systèmes supplémentaires à la réception (par exemple oscillateur local à quartz très précis est
alors nécessaire). Cet inconvénient de la transmission sans porteuse explique que l’on
rencontre encore actuellement des transmissions AM avec porteuse.

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D- Réalisation expérimentale de la modulation AM :

On va étudier des structures qui fournissent en sortie l’expression générale d’un signal modulé
en amplitude avec porteuse: s (t ) = KA p (1 + m cos(ω u t )) cos(ω p t ) (Ces structures pouvant
naturellement aussi servir à faire des transmissions sans porteuse et bande latérale unique)

1) modulation par produit :

La structure a étudier est la suivante :

u(t) Multiplieur

p(t)
k

Sommateur
s(t)

On obtient alors l’expression de s(t) et de l’indice de modulation :

2) Utilisation d’un amplificateur à gain modulé

Le principe de cette modulation consiste à utiliser un amplificateur dont la fonction de


V
transfert (ou amplification) A = sortie est proportionnelle au signal utile. On a alors
Ventrée
A = ku (t ) + k ' (avec k et k’ constantes). En injectant en entrée la porteuse et en récupérant en
sortie le signal modulé, on a alors :

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On propose la structure suivant d’un amplificateur à gain modulé.

R2

1k V5
4

2 V- TL081/301/TI
5 -15Vdc
- N2
6 s(t)
OUT
p(t) 3 V+ 1
+ N1 V
R1 J2 V6
U1
u(t)+E 7
V3 1k V4 V
VOFF = -0.5 BF245A VOFF = 0 15Vdc
V
VAMPL = 0.3 VAMPL = 0.1V
FREQ = 500 FREQ = 50k

On greffe sur le signal utile une composante continue E négative pour rendre passant le
transistor JFET et on admettra que cette structure permet de faire travailler ce transistor dans
sa zone ohmique. On rappelle alors que le transistor est équivalent à une résistance RDS entre
RO
son drain et sa source telle que : RDS = (Ro et Vp sont deux paramètres constants
Vgs
1+
Vp
caractéristiques du JFET)

s (t )
- Calculez le rapport : en fonction de E, Ro, Vp, u(t), R2. Exprimez alors l’indice
p (t )
de modulation de ce modulateur.

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A titre de vérification, Orcad nous donne la simulation suivante

0V

-0.5V

-1.0V
V(Uutile)
100mV

0V

SEL>>
-100mV
V(Uporteuse)
1.0V

0V

-1.0V
0s 0.5ms 1.0ms 1.5ms 2.0ms 2.5ms 3.0ms 3.5ms 4.0ms
V(U1:OUT)
Time

3) modulation directe d’un oscillateur

Nous avons vu qu’il était possible de réaliser des oscillateurs avec des transistors. En sortie on
obtenait une tension sinusoïdale de la forme : s (t ) = A cos(ω p t ) avec ωp pulsation d’oscillation
(la pulsation ωp correspond à la pulsation de la porteuse, qui d’ailleurs provient forcément
d’un oscillateur).
L’amplitude A de ces oscillations est proportionnelle à la tension Vcc d’alimentation du
circuit (A = k.Vcc, avec k constante). Il suffit alors de greffer sur l’alimentation le signal utile
u(t) à transmettre pour ainsi obtenir un signal modulé en amplitude.
Si on a : Vcc(t) = Vcco + u(t) alors l’amplitude des oscillations est donnée par :

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E- Réalisation de la démodulation :

La démodulation est l’étape qui permet de récupérer le signal utile. On distingue deux grands
types de démodulation : la démodulation par détection d’enveloppe (ou détection non
cohérente) et la détection synchrone (ou cohérente) :

a) la démodulation par détection d’enveloppe ou détection non cohérente

Comme son nom l’indique, on récupère le signal utile en ne conservant que l’enveloppe du
signal modulé. Cependant, en cas de surmodulation (m>1) cette méthode n’est pas appropriée.

Voici le circuit de base :

D2
s(t) V1(t)
D1N4004
R C

On peut rapidement expliquer le principe de fonctionnement de cette cellule en supposant


dans un premier temps que la diode est sans seuil. Dès que la tension modulée est positive
alors la diode passante. La résistance quasi nulle de la diode entraîne une charge avec un léger
retard. Quand la tension modulante arrive à son maximum et commence à diminuer alors le
condensateur, en retard, va imposer une tension négative sur la diode. La diode, ainsi bloquée,
oblige le condensateur à se décharger dans la résistance R. Cette décharge se fait suivant un
temps caractéristique τ = RC . En fonction de cette valeur, on obtient différents graphes en
sortie :

On utilise un signal utile de 1000 Hz (période Tu = 10-3 s) et une porteuse de 10000Hz


(période Tp = 10-4s):

8.0V

4.0V

0V
−5
τ = 10 s

-4.0V

-8.0V
297.0ms 297.5ms 298.0ms 298.5ms 299.0ms 299.5ms 300.0ms
V(D1:1) V(C1:2)
Time

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5V

0V

τ = 5.10 −4 s
-5V

-10V
297.0ms 297.5ms 298.0ms 298.5ms 299.0ms 299.5ms 300.0ms
V(D1:1) V(C1:2)
Time

4.0V

0V

τ = 10 −2 s
-4.0V

-8.0V
297.0ms 297.5ms 298.0ms 298.5ms 299.0ms 299.5ms 300.0ms
V(D1:1) V(C1:2)
Time

On rappelle que l’on veut obtenir la tension dont les variations traduisent l’amplitude du
signal modulé. Dans ce cas on voit que le choix le plus judicieux est d’avoir une cellule RC
telle que T p < τ < Tu . On retiendra que plus on est loin de ces bornes meilleure sera la
détection.

Conclusion : La détection de crête ou non cohérente utilise une cellule RC


dont la constante de τ doit vérifier : T p << τ << Tu

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A noter que l’on peut poursuivre la chaîne de traitement de ce signal pour obtenir un signal de
sortie image parfaite du signal utile :

D1 R4 C3

D1N4004
V1 C2V2 V3
1k 1n
R3 C1 159n

1k 500n

0 Condensateur
de liaison qui
permet de
supprimer la
composante
continue V3(t)
Fonction détecteur de crête Fonction filtrage : elle permet de
V1(t) lisser la tension V1 précédente en
atténuant les variations résiduelles
de la porteuse : On obtient la
tension V2(t)
Calcul filtre :

5V

0V

-5V

V1(t) V2(t) V3(t)

-10V
297.0ms 297.5ms 298.0ms 298.5ms 299.0ms 299.5ms 300.0ms
V(D1:1) V(C1:2) V(C2:2) V(C3:1)
Time s(t)

A noter que l’on peut proposer d’autres structures à détection de crête car la diode présente le
défaut de ne pouvoir traiter des signaux d’amplitude inférieure à 0,6V

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15V

R1

Q1
Dans ce cas les deux transistors
jouent le rôle de diode idéale en
s(t) compensant mutuellement les
Q2
0,6V de leurs jonctions
V1(t)

C1

R2

-15V

On peut également utiliser une structure à AO mais c’est plus originale car pour travailler en
hautes fréquences il faudra utiliser un AO de qualité donc onéreux :
4

2 TL081/301/TI
5
V-

- N2 D1
6
OUT
s(t) D1N4004
3 1 R C
V+

+ N1
U1
7

0
La rétroaction permet de négliger le seuil de la diode tout en conservant son action
d’interrupteur

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b) Démodulation synchrone ou démodulation cohérente

Le principe de cette démodulation est la suivante :

Multiplieur
s(t)
Filtre PB
V(t) V1(t)
k
p(t)

1
A la sortie du multiplieur on a : (cos(a)) 2 = (1 + cos(2a))
2

On paramètre le filtre pour que sa pulsation de coupure ω c soit telle que : ω u << ω c << ω p
Il reste alors :

La grande difficulté de ce montage est qu’il faut recréer une porteuse de fréquence identique
et en phase avec celle utilisée lors de l’émission. Afin de remédier à ces difficultés, on utilise
une PLL. Ce cas sera vu en TD

Rq : On caractérise le taux de pollution d’une ligne par le rapport signal sur bruit ou SNR en
puissance signal utile
anglais. SNR =
puissance bruit
Pour un SNRE en entrée du démodulateur on définit un SNRS en sortie.
Dans le cas du démodulateur synchrone on a : SNRS = 2SNRE (amélioration)
Dans le cas de la détection non cohérente : - SNRS = 2SNRE si SNRE >>100%
- SNRS < 100% si SNRE = 100%

En générale, le SNR est d’autant meilleurs que l’indice de modulation est grand

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II- Modulation de phase et de fréquence :

La modulation d’amplitude possède l’inconvénient d’être très sensible au bruit. En effet,


comme le signal informatif est dans l’amplitude de la porteuse, tout bruit parasite
s’additionnant à l’amplitude est ensuite démodulé. Inévitablement, on dégrade l’information
en bout de chaîne. Pour pallier à ce problème, on va moduler la porteuse sur sa fréquence ou
sur sa phase qui sont deux paramètres peu sensibles au bruit.

A- Présentation :

On prendra les définitions suivantes :

Signal utile : u (t ) = Au cos(ω u t )


Porteuse : p(t ) = A p cos(ω p t )
On rappelle que ωu est très inférieure à ωp

Une modulation de fréquence ou de phase va conduire au signal modulé s(t) suivant :

s (t ) = A p cos(ω p t + ϕ (t ))

La phase ϕ s (t ) de ce signal est ϕ s (t ) = ω p t + ϕ (t )


Sa fréquence f s (t ) :
1 d ωp 1 d 1 d
f s (t ) = ω p t + ϕ (t ) = + ϕ (t ) = f p + ϕ (t )
2π dt 2π 2π dt 2π dt

• modulation de phase :

La modulation de phase impose : ϕ (t ) = ku (t ) avec k constante


On a alors : ϕ s (t ) = ω p t + ϕ (t ) = ω p t + ku (t )

Dans le cas d’une modulation de phase, la phase du signal modulé et le


signal utile sont reliés tels que : ϕ s (t ) = ω p t + ku (t )

La fréquence du signal modulé est alors donnée par :


1 d k d A kω
f s (t ) = f p + ϕ (t ) = f p + u (t ) = f p − u u sin(ω u t ) = f p − Au kf u sin( ω u t )
2π dt 2π dt 2π

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On peut alors tracez l’évolution de la fréquence du signal modulé (la période du signal utile
sera de 10 divisions)
f s (t )

f p + kf u Au

f p − kf u Au

Le signal modulé aura alors l’allure suivante (la porteuse à une fréquence 5 fois plus grande
que celle du signal utile):
s (t )

On définit un indice de modulation m : m = kAu


On peut remarquer que l’excursion en fréquence est alors donnée par 2mf u

• modulation de fréquence :

La modulation de fréquence impose


dϕ (t )
= ku (t )
dt
avec k constante
k kAu
d ' où : f s (t ) = f p + u (t ) = f p + cos(ω u t )
2π 2π

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La fréquence f s du signal modulé et le signal utile u(t) sont reliés par :

kAu
d ' où : f s (t ) = f p + cos(ω u t )

On peut alors tracez l’évolution de la fréquence du signal modulé (la période du signal utile
est de divisions)
f s (t )

kAu
fp +

f s (t )

kAu
fp −

Le signal modulé aura alors l’allure suivante :


s (t )

kAu
On définit un indice de modulation m : m =
ωu
kAu ω
On peut remarquer que l’excursion en fréquence est alors donnée par = m u = 2mf u
π π

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On remarque donc que pour une modulation de phase et de fréquence on a les mêmes
caractéristiques pour un même signal utile : une fréquence qui oscille autour de f p à la
fréquence f u , et une même excursion en fréquence

Modulation FM et PM analogique sont donc proches dans le cas d’un traitement sinusoïdal

On étudiera pour la suite uniquement les propriétés de la modulation FM

B- Spectre d’un signal FM

Le spectre d’un signal FM est complexe a calculé. Il est infini mais on ne retient en générale
que des fréquences dont l’amplitude valent au moins 1% de la raie f p . Même avec ce critère,
le calcul est compliqué car dans le cas d’un signal réel, le signal modulé possède alors une
phase « complexe » (les différentes sinusoïdes du signal utile s’additionnant dans la phase
d’une fonction sinusoïdale, la modulation n’est donc pas linéaire)

On retiendra la règle de Carson qui donne la largeur spectrale B utilisée


par un signal FM modulé par un signal utile complexe de fréquence max
fumax :
B = 2(m+1)fumax

Ex : Dans le cas de la téléphonie, chaque canal occupe une bande de 200 kHz

C- Production d’un signal FM

• OCT :

Il suffit juste d’alimenter un OCT avec le signal utile à transmettre, l’oscillateur génère alors
un tension FM

• Modulation d’un oscillateur

Un oscillateur vibre à une fréquence imposée par ses composants. Dans le cas d’un système
avec condensateur, il est possible de mettre à profit les propriétés d’une diode varicap pour
faire moduler la fréquence de l’oscillateur et ainsi obtenir un signal FM.

D- Démodulation

• PLL

On peut effectuer une démodulation par PLL (ce montage a déjà été abordé au cours du TD,
TP cours PLL)

• Démodulation en quadrature

Cf TD

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