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Fonctionnaires médiévaux

Prévôt
Le terme prévôt vient du latin præpositus, préposé. Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime,
le prévôt est un agent du seigneur ou du Roi chargé de rendre la justice et d'administrer le
domaine qui lui est confié.

Dans le vieux droit français, le mot prévôt a plusieurs sens et s’applique à plusieurs types de
fonction. Étymologiquement (præpositus), il s’applique à toute personne placée à la tête d’une
branche du service public, une position qui, selon les vieux principes, va de pair avec un droit
de juridiction.

À partir du XIe siècle, les Capétiens retirent l'administration du domaine royal aux nobles pour
la confier à des prévôts, généralement des roturiers aisés, qui possèdent le droit de percevoir
les revenus du roi dans leur conscription ou prévôté. Cette pratique, bénéfique pour les
finances royales, entraîne rapidement de graves abus et, dès la fin du XIIe siècle, le prévôt est
contrôlé par un bailli dit « itinérant » ; puis, au XIIIe siècle, par un bailli et un sénéchal à poste
fixe.

Il faut distinguer les prévôts royaux, dont la juridiction s'étend au domaine royal, les différents
prévôts cités ci-après, et les autres prévôts dont la juridiction s'étend aux terres seigneuriales,
dépendantes du Royaume de France.

Les différents prévôts étaient, en comptant uniquement les principaux :

• le prévôt royal
• le prévôt des maréchaux
• le prévôt de l'hôtel ou Grand Prévôt de France
• le prévôt général ou Grand Prévôt des Monnaies.
• le prévôt des marchands
• le prévot de Paris.

Le prévôt royal [modifier]

Les prévôts royaux exercent la fonction la plus basse dans la hiérarchie des juges royaux.
Cependant, il faut garder à l’esprit que les « juges subalternes » ont eu différentes
désignations selon la région de France où ils exerçaient leur fonction. En Normandie et en
Bourgogne, on les appelait des châtelains, dans le Sud, des viguiers.

Le prévôt des maréchaux [modifier]


Sous l'Ancien Régime, le prévôt des maréchaux, un officier de police militaire connu pour
sa grande sévérité, juge en dernier ressort et sans appel les crimes et délits commis par les
vagabonds (souvent des déserteurs) et les gens de guerre, et les cas prévôtaux, crimes graves
commis sur les grands chemins.

Le prévôt de l'hôtel ou grand prévôt de France [modifier]

Cet officier d'épée, dont la juridiction s'étend sur le Louvre ainsi que sur toute la Maison du
roi, juge en premier ressort des causes civiles (l'appel était porté au Grand Conseil) et en
dernier ressort des causes criminelles et de police qui touchent la Cour.

Le prévot général ou grand prévôt des monnaies [modifier]

Le prévôt des marchands [modifier]

Le prévôt des marchands gérait les mesureurs de blé, les crieurs, les jaugeurs et les
taverniers. On devenait prévôt des marchands à titre de fief par don spécial du roi ; le prévôt
des marchands percevait les droits à payer pour la livraison et la vérification des mesures.
Sous l'Ancien Régime, la fonction se rapproche de celle d'un maire.

Le prévôt de Paris [modifier]

Le prévôt de Paris est l'officier royal placé à la tête du Châtelet. Il est chargé de représenter
le roi dans la ville, vicomté et prévôté de Paris. À partir du XVIe siècle, la charge du prévôt est
partagée entre le lieutenant civil, le lieutenant criminel et le lieutenant de police. La charge de
prévôt de Paris subsiste cependant jusqu'en 1792.

Le viguier [modifier]

Le viguier est l'équivalent du prévôt dans le sud de la France. Fonctionnaire important au


Moyen Âge, il ne devient qu'un juge vers la fin de l'Ancien Régime, inférieur au bailli.

En escrime [modifier]

L'assistant du maître d'armes, supléant pour les leçons aux élèves.

Bailli
Le bailli était dans l'Ancien Régime français le représentant de l'autorité du roi ou du prince,
chargé de faire appliquer la justice et de contrôler l'administration en son nom.

Il était à l'origine porté par des commissaires royaux qui rendaient la justice, percevaient les
impôts et recevaient, au nom de la couronne, les plaintes du peuple contre les seigneurs. Leur
juridiction, régularisée avec les Capétiens fut d'abord très étendue ; mais l'abus qu'ils firent de
leur puissance obligea les rois à la réduire, et vers le XVIe siècle, ils n'étaient plus que des
officiers de justice.
Néanmoins, leur office était noble et d'épée ; Charles IX, en 1560, les déclara officiers de robe
courte.

La juridiction en charge d'un bailli s'appelle un bailliage.

En Suisse, sous l'Ancien Régime, le bailli était le gouverneur d'une prévôté (Landvogt).

La fonction de bailli existe toujours, notamment dans les îles anglo-normandes.

On appelait aussi baillis, baillis seigneuriaux, de simples officiers de justice seigneuriale, dits
de robe longue ou petits baillis, pour les distinguer des baillis royaux.

Certains gardiens de châteaux servant de prison portaient ce titre.

Dans l'ordre de Malte, on donne le nom de baillis à des dignitaires supérieurs aux
commandants et inférieurs aux grands prieurs.

Sénéchal
La position de sénéchal existait dans la plupart des cours royales ou princières médiévales
d'Europe de l'ouest. Selon les régions ou les pays, le rôle du sénéchal était différent. Le mot
sénéchal est d'origine francique et est issu du germanique commun *sini-skalk, qui signifie
« serviteur âgé, doyen des serviteurs ».

Le titre correspondant dans les cours de l'Europe de l'est est celui de stolnic, tiré du mot stol
(table).

Sénéchal de France [modifier]


L'office de sénéchal de France était entre le Xe et le XIIe siècle le premier des grands offices
de la couronne de France. Sa charge fut supprimée par Philippe Auguste en 1191.

Les baillis (nord de la France) ou sénéchaux (sud de la France) sont des officiers locaux de
l'administration royale. Ils sont nommés, gagés et peuvent être révoqués par le Roi qui leur
confèrent des attributions administratives, judiciaires et financières.

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