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M.B.F : 2007/2008
Ces mutations et défis se sont accompagnés par une relative modernisation des
structures de l’économie (qui reste toujours une économie de rente), des entreprises et
de ses responsables ou proprement dit ses managers et ses propriétaires. Sur ce
nouveau contexte, les entreprises sont soumises à une véritable obligation de résultat
en créant de la valeur pour les différentes parties prenantes de l’entreprise et plus
particulièrement les détenteurs du capital. Mais, la question qui se pose quel
instrument peut on utiliser pour juger cette création de valeurs ? La réponse peut être
multiple, on peut se référer aux évaluations de l’entreprise, ou comme c’est le cas de
ce mémoire, une analyse financière ou diagnostic financier de l’entreprise à partir de
ces documents comptables.
C’est dans cette perspective que s’inscrit ce mémoire de fin d’études, dans
lequel on a essayé de limiter un peu son thème qui est vague et pleins de notions et de
difficultés conceptuelles et méthodiques.
En utilisant une méthodologie déductive, qui s’appuie sur une partie théorique
et une partie pratique, et didactique qui présentent les concepts d’une manière simple,
précise, brève, et claire. On peut tirer certaines conclusions et pourquoi pas se
permettre d’adresser certaines recommandations, chose qui va faire l’objet de notre
quatrième chapitre.
Il faut signaler enfin, que ce mémoire de fin d’études a trouvé son origine et sa
raison d’être dans la formation supérieure polyvalente du Master Monnaie, Banque et
Finances, et qui permet de mieux situer l’entreprise dans son environnement surtout
monétaire et financier.
Chapitre 1 :
Quels que soient les objectifs, un bon diagnostic nécessite l’étude des deux
dimensions de la situation financière de l’entreprise à savoir : l’équilibre financier et la
mesure de la rentabilité des capitaux investis. Ces deux objectifs permettront d’évaluer
le degré d’autonomie de l’entreprise et éventuellement sa valeur sur le marché.
1) L’équilibre financier :
2) La rentabilité :
L'analyse permet de déceler les points forts et les points faibles de l'entreprise,
elle permet également à l'enquêteur d'évaluer la situation financière de l'entreprise
d'une manière plus objective et réelle.
Ces indicateurs sont construits sur la base des informations retraitées dans la
perspective du diagnostic financier, c'est-à-dire offrant le moins possible de difficultés
d’interprétation financière. L’analyse ne doit pas se limiter à l’étude des documents
financiers relatifs à un seul exercice comptable mais couvrir la période la plus longue
possible, afin de mettre en évidence les évolutions voulues ou subies par l’entreprise.
L’interprétation du niveau des indicateurs est souvent faite sur la base des
comparaisons dans le temps ou de références professionnelles et sectorielles. La
qualité de l’interprétation repose surtout sur la capacité à bien cerner les spécificités de
l’entreprise et de son environnement.
1) Le check-up :
Le check-up permet de révéler à temps les points forts et les points faibles de
l'entreprise et palier les inconvénients qu'ils occasionnent.
Pour cela, il serait indiqué de procéder à un diagnostic de type Curatif qui peut
aider à détecter l'origine de la perturbation et de la déficience enregistrée dans
l’entreprise.
Il est évident que le diagnostic est la base et le préalable au pronostic mais seul
ce dernier peut être le support d’une décision financière interne à l’entreprise (décision
a. L’information financière :
Parmi les tiers, il faut distinguer les entreprises, les banques, et les autres
institutions financières. Les entreprises sont généralement dans une situation peu
favorable pour apprécier la situation d’un concurrent ou des entreprises avec
lesquelles elles sont en relation. Si ces dernières ne sont pas tenues à la publication de
leurs résultats, il leur est souvent difficile d’avoir des informations sur un concurrent
ou d’en exiger d’un fournisseur ou d’un client. Elles peuvent parfois disposer de ce
que l’on appelle pudiquement « les renseignements bancaires ».
Les deux décisions principales, d’ailleurs liées, qui exigent une analyse
financière préalable détaillée, sont la décision d’investissement et la recherche des
moyens de financement.
2) Le contrôle financier :
Analyse Financière de l’Entreprise : cas d’une P.M.E
Marocaine 55
Mémoire de fin d’études Abdelkader EL YAAGOUBI
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Son objet est de mesurer les conditions de réalisation du plan (équilibre des
emplois et des ressources) et de contrôler l’évolution de la situation financière initiale
au moment de l’élaboration du programme d’investissement.
L’information des tiers peut conduire à des analyses financières suivant les
obligations qui sont faites à l’entreprise ou suivant sa politique à l’égard du marché
financier et du grand public.
Ces analyses ne sont pas spécifiques ; elles sont le plus souvent une adaptation
des analyses réalisées à des fins de gestion interne. C’est le cas, par exemple, des
informations fournies dans le rapport du conseil d’administration à l’assemblée
générale. Les banquiers et les autres institutions financières peuvent toutefois
contraindre l’entreprise à des analyses particulières à l’occasion des négociations
portant sur la réalisation d’une opération d’emprunt. La politique de l’entreprise à
l’égard des tiers sera le plus souvent toujours prudente. On va voir ci après les
différents objectifs des tiers.
Il faut distinguer parmi les tiers ceux qui sont directement concernés par un
engagement financier (participation au capital ou emprunt), les salariés et les autres
agents économiques.
3) Les salariés :
1
R. BELKAHIA & H. OUDAD, "Finance d’Entreprise Tome1", Edition GAETAN MORIN, Maghreb 1997.
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b. L’actif du bilan :
L’Actif Immobilisé :
L’Actif Circulant comporte les stocks (qui sont les marchandises pour les
entreprises commerciales. Les matières premières, les produits en cours, les produits
intermédiaires, et les produits finis), les créances de l’actif circulant (fournisseurs,
clients et comptes rattachés, …etc.), les écarts de conversion actif, et les titres et
valeurs de placement (actions, obligations, bons de caisse, …etc.).
La Trésorerie actif:
Le financement permanent :
- Les écarts de conversion passif sur éléments non circulants, qui sont
l’inverse des écarts de conversion actif qui constituent des pertes latentes,
constituent des profits latents sur des créances immobilisées et sur des
dettes de financement.
Trésorerie Passif :
Le premier principe est celui de l’importance significative qui veut dire que
toute information d’ordre économique ou financier susceptible d’éclairer le lecteur des
états financiers doit être retenue pour le retraitement. Lorsque les montants ne sont pas
significatifs aucun retraitement n’est envisagé.
A. Bilan financier :
+
RETRAITEMENTS FINANCIERS
+
RETRAITEMENTS ECONOMIQUES (si significatifs)
+
RECLASSEMENTS FONCYIONNELS ET FINANCIERS
Ces retraitements sont des ajustements préalables ayant pour objet de corriger
les insuffisances des documents comptables, de façon à assurer l’homogénéité de
l’analyse financière. Il s’agit d’effectuer un travail permettant de rétablir certains
2
Professeur abdelkarim MOUSSA,"Cours d’analyse financière", Université Sidi Mohamed Ben Abdelah,
2005/2006, p.17
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postes dans leurs fonctions naturelles et ce en tenant compte des spécificités de chaque
entreprise.
• Frais Préliminaires :
Pour le financier, les frais préliminaires doivent être exclus des actifs de
l’entreprise puisqu’ils ne représentent pas un capital économique susceptible d’être
productif.
Elles concernent les primes octroyées lors des émissions des emprunts
obligataires. Elles représentent la différence entre la valeur nominale de l’obligation et
le prix d’émission (on parle donc de primes d’émission d’obligations). Lorsque ces
primes sont payées à la date d’échéance des obligations, elles sont qualifiées de primes
de remboursement des obligations. Ce type de frais ne concerne que les entreprises qui
satisfont les conditions émises par les autorités monétaires en vue de l’émission des
emprunts obligataires.
• Ecarts de conversion-actif :
Le cas le plus important est celui des écarts de conversion-actif. Ces écarts
traduisent des pertes de change latentes mais qui ne peuvent se concrétiser qu’à
l’échéance des dettes ou des créances. Ils traduisent des diminutions de créances ou
des augmentations de dettes en devises. Au même moment où l’entreprise constate ces
variations des créances et des dettes, elle peut constituer des provisions pour pertes de
change soit durables ou non.
Ces écarts traduisent le fait que l’entreprise est en situation de gains de change
potentiels. Pour l’analyste financier, ces gains ne sont retraités que s’i sont
significatifs. Si l’éventualité des gains est forte et les montants sont importants,
l’analyste doit prendre en considération l’impôt latent sur le revenu (gains de change
futurs). La part de l’impôt latent doit être inscrite dans le compte de l’état créditeur
(impôt sur le résultat) s’il s’agit des écarts de conversion-passif (éléments circulants).
Toutefois, s’il s’agit d’éléments durables, l’impôt latent est considéré comme une
dette fiscale au plus d’un an.
Ces écarts sont rattachés aux capitaux propres (hors impôts latents) dans
l’approche financière.
Lorsqu’un impôt latent est à payer dans une échéance à moins d’un an, le
retraitement doit être fait par son intégration dans un compte de l’état créditeur des
dettes à court terme. Dans le cas contraire il faut l’intégrer dans un compte de dettes à
moyen et long terme.
Concernant les comptes courants associés débiteurs, ils sont assimilés à des
non valeurs et peuvent être déduits des capitaux propres.
Pour ce qui est des obligations cautionnées, qui autorisent un délai pour le
paiement des droits de douanes, et les engagements hors bilan, tels les cautions et les
avals des banques surtout, il en va de même. L’engagement par signature de la banque
doit être considéré comme un concours de trésorerie et la créance vient s’ajouter aux
éléments de l’actif circulant si elle n’y est pas.
Ainsi, les engagements donnés par une entreprise sous la forme de sûretés
réelles (hypothèque, gage, nantissement, warrant) ou d’engagements financiers (aval,
cautions) peuvent constituer un facteur de risque très important pour l’entreprise. C’est
pourquoi l’analyste financier devra les étudier avec une grande attention.
La première est celle qui envisage de corriger les éléments de l’actif, surtout
les immobilisations, en prenant en considération leur valeur économique et non leur
valeur d’entrée. Cette opération donne lieu à une correction à la hausse ou à la baisse
des éléments de l’actif. La contrepartie est déduite ou ajoutée aux capitaux propres.
La répartition des résultats est une mesure envisagée dans le cadre du bilan
liquidité ou dans l’approche patrimoniale et surtout dans les entreprises ayant la forme
de sociétés. Ces dernières leur répartition obéit à certaines règles juridiques, comme
c’est le cas de l’affectation de 5% du bénéfice à la réserve légale dans la limite de 10%
du capital, des réserves statutaires ou même des intérêts statutaires.
Pour opérer de tels reclassements, des postes voire des comptes entiers doivent
faire l’objet de glissement du bas vers le haut ou du haut vers le bas du bilan.
Chacune de ces approches est sujette à des critiques et compte des points
faibles et points forts, toutefois elles demeurent les approches les plus connus et les
plus en vigueur.
Le C.P.C est établi à partir des comptes généraux de gestion organisés de telle
sorte qu’ils permettent de calculer directement la valeur ajoutée produite par
l’entreprise et l’excédent d’exploitation à partir duquel est obtenue la capacité
d’autofinancement.
Le C.P.C du Plan Comptable Marocain (P.C.M) est présenté en liste (il existe
deux types de présentations en liste et en compte)3, et permet de dégager divers
niveaux de résultats, qui traduisent les conséquences des opérations d’exploitation de
l’entreprise, de sa politique de financement, de ses opérations non courantes et de
l’impôt sur les sociétés. Dans les deux cas, le rappel des informations de l’exercice
précédent est obligatoire. Les produits et les charges de l’entreprise, qu’ils soient
afférents à l’exercice en cours ou à des exercices antérieurs, sont enregistrés par nature
et classés en trois rubriques :
3
P. CONSO & F. HEMICI, "Gestion financière de l’entreprise", Edition DUNOD, 10eme édition, Paris 2002.
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Les opérations Non courantes.
• Bénéfice :
4
Op. Cite, Professeur Abdelkarim MOUSSA," Cours d’analyse Financière", Université Sidi Mohamed
BenAbdilah, 2005/2006, p.61 et 62.
Analyse Financière de l’Entreprise : cas d’une P.M.E
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La notion de bénéfice net est notion fiscale. Il s’agit de la part des flux de fonds
générés par l’activité bénéficiaire de l’entreprise (enrichissement) qui a le poids de
l’impôt. Ce bénéfice est sensible à toutes les manipulations ayant pour but de réduire
le montant de l’impôt sur les bénéfices et notamment les différentes dotations aux
amortissements et provisions. Pour cette raison, nombreux considèrent que le bénéfice
net est souvent dépourvu de signification économique ou financière.
• Rentabilité :
• Liquidité :
5
C’est un terme importé des Etats-Unis, il fait l’objet de nombreuses définitions comptables différentes.
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1) Le Résultat d’exploitation :
2) Le Résultat Financier :
Donc, le Résultat Financier est donné par la différence entre les produits
financiers et les charges financières, et permet d’apprécier la qualité de l’ingénierie
financière de l’entreprise (politique d’endettement, coût de crédits, utilisation des
modes de financement adéquats et les moins onéreux, …etc.).
3) Le Résultat Courant :
Résultat Non Courant = Les produits non courants - les charges non courantes.
Le Résultat Non Courant est égal à la différence entre les produits non courants
et les charges non courantes. Le Résultat Non Courant résulte donc des opérations qui
ne relèvent pas de l’activité ordinaire de l’entreprise ou qui altèrent sa structure.
6
Op. Cite, P.CONSO & F.HEMICI, "Gestion Financière de l’Entrepris"e, Edition DUNOD, 10 éme édition,
Paris 2002.
7
Idem.
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On note enfin certaines limites de ce concept qui agrège des éléments calculés
sur des bases hétérogènes. Alors que la production vendue est évaluée en prix de
vente, la production stockée et la production immobilisée sont évaluées au coût de
production.
La méthode soustractive :
La méthode additive :
Apporteurs de
Intérêts ou Dividendes
capitaux
8 Dotations
Op. Cite, P.CONSO & F.HEMICI, "Gestion Financière", aux Amortissements
Edition DUNOD, 2002, p.146. et aux Provissions.
Entreprise Affectation
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RésultatP.M.E
aux réserves.
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Tout comme la Valeur Ajoutée dont il découle, l’E.B.E doit être d’un volume
conséquent pour permettre le bon fonctionnement de l’entreprise en assurant les
prestations dues, vis-à-vis de différents agents économiques : rémunérer la dette,
permettre le maintien du capital avec la dotation aux amortissements, assurer
l’intéressement, payer les impôts et taxes, distribuer les dividendes et enfin permettre
la croissance avec l’Autofinancement (AT).
9
Idem..
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Le Résultat d’Exploitation figure à la fois dans le C.P.C et dans l’E.S.G. le
Résultat d’Exploitation qui est égal à la différence entre les produits d’exploitation et
les charges d’exploitation peut être calculé à partir de l’E.B.E10 :
10
Op. Cite, P.CONSO & F.HEMICI, "Gestion Financière", DUNOD 2002 ; p.147.
11
Op. Cite. P.CONSO & F.HEMICI, "Gestion Financière", DUNOD 2002, p.148
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Le Résultat Courant résulte donc des opérations ordinaires ou habituelles de
l’entreprise sur un plan industriel, commercial et financier, exclusion faite des
éléments non courants et de l’incidence fiscale de l’impôt sur les résultats.
Le Résultat Courant est très prisé par les analystes financiers, qui lui
appliquent l’imposition pour dégager un résultat net corrigé issu de l’activité normale
de l’entreprise.
Résultat net = Résultat Courant + Produits non courants – Charges non courantes
– Impôts sur les résultats.
N.B :
12
Op. Cite. P.CONSO & F.HEMICI, "Gestion Financière", DUNOD 2002, p.148
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personnel. Les associés disposent ainsi du bénéfice net qui fera l’objet d’une nouvelle
répartition au niveau de l’entreprise entre réserves, reports et dividendes.
Le Résultat Net bénéficie d’une grande diffusion auprès des tiers et il demeure
le meilleur indicateur de la rentabilité de l’entreprise. Toutefois, sa signification est
altérée par son caractère composite : des éléments courants et non courants.
Après avoir exposé d'une manière générale, et non plus détaillée, les outils
jugés importants pour comprendre ce qu'est une analyse financière, qui respecte un
certain enchaînement qui se diffère d'une personne à l'autre (selon les auteurs). Ce
chapitre reste le mot clé pour mener une analyse financière fine qui permet de juger la
santé financière, patrimoniale, et commerciale ou industrielle de l’entreprise, il nous
permet d’évaluer la situation de l’entreprise dans un moment donné ou une durée
déterminée, et de ressortir les points forts et les points faibles. Ainsi, à partir du calcul
des différents résultats exposés au dessus, l’analyste financier arrive à juger si
l’entreprise réalise ses objectifs de bénéfice, de rentabilité et de liquidité. Il peut même
dégager l’importance et la force de ses opérations d’exploitation par rapport a ses
concurrents, et leur évolution dans le temps et dans l’espace en utilisant les données de
différents exercices successifs.
Chapitre 2 :
La liquidité d'une entreprise est définie comme étant sa capacité à honorer ses
engagements financiers à court terme.
Pour ce deuxième chapitre, on essaie d'exposer qu'est ce qu'on veut dire par
l'équilibre financier ? Pour répondre à cette question, on va commencer premièrement
Les emplois stables doivent être financés par les ressources durables
A. Le Fonds de Roulement.
13
J. BARREAU & J. DELAHAYE, "Gestion Financière", EDITION DUNOD, 9ème édition, Paris
2000, p.133.
Analyse Financière de l’Entreprise : cas d’une P.M.E
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La situation financière de l’entreprise est définie par son aptitude à maintenir
un degré de liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. L’équilibre
financier résulte de l’opposition entre la liquidité des actifs que l’entreprise détient et
l’exigibilité de son endettement, c’est pourquoi l’analyse de la structure du bilan, c'est-
à-dire de la composition de son capital, permet d’apprécier la situation financière.
Cette analyse porte sur le bilan financier de l’entreprise dont la mise en forme
nécessite les retraitements de l’information comptable précédemment évoqués.
L’analyse financière utilise deux techniques d’interprétation du bilan financier. La
première donne une mesure globale de l’équilibre financier mesuré par le Fonds de
Roulement (F.R), la deuxième a pour objectif la recherche de rapports caractéristiques
existant entre les différentes composantes du capital ou Ratios. Le fonds de Roulement
n’est pas un simple instrument d’analyse statique. La notion de Besoins en Fonds de
Roulement (B.F.R), qui lui est associé, joue un rôle fondamental lors de la mise en
œuvre de la gestion financière prévisionnelle.
La notion de Fonds de Roulement est sans doute celle qui est la plus utilisée
dans l’analyse financière, tant au niveau de l’analyse théorique qu’en pratique.
b. Calcul du F.R :
Le F.R. peut être calculé de deux manières différentes14, soit par le haut du
bilan ou bien par le bas du bilan, et selon les deux approches citées auparavant à
savoir : l’approche fonctionnelle et l’approche financière (liquidité).
14
http://geronim.free.fr/compta/analysefin/partie34.htm
Analyse Financière de l’Entreprise : cas d’une P.M.E
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Mémoire de fin d’études Abdelkader EL YAAGOUBI
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Le Fonds de Roulement est dit Fonctionnel lorsque les dettes et les créances
sont analysées et enregistrées selon leur fonction (financement ou emplois stables,
exploitation, …etc.) et sont maintenues dans leur compte d’inscription initial jusqu’à
leur règlement final. Le F.R.F est donc formé de la différence entre les ressources et
les emplois qui ne résultent pas d’opérations d’exploitation et d’une durée supérieure à
un an à l’origine ; c’est ce Fonds de Roulement Fonctionnel qui ressort de l’étude du
bilan du P.C.G des entreprises et qui est déterminé dans le Tableau de Financement
que nous allons étudier dans la suite de ce mémoire.
Non retenu dans le P.C.G des entreprises, mais classique dans l’analyse
financière, le F.R liquidité est obtenu par la différence entre le Financement
Permanent et l’Actif Immobilisé dans le cadre d’un classement dans le bilan des
créances et des dettes en fonction de leur échéance (c'est-à-dire le bilan financier après
retraitements).
- Des fonds sont gelés en créances sur la clientèle (ventes non encore
réglées par les clients) ;
- Des dettes vis-à-vis des fournisseurs et qui ne sont pas encore réglées
par l’entreprise.
Le montant des besoins de financement varie sans cesse sous l’effet des
fluctuations de l’activité de l’entreprise. En même temps, les biens constituent
l’origine de ces besoins se renouvellent. Ils sont caractérisés par une certaine vitesse
de rotation.
a. Définition :
Là encore, il faut retenir la même idée que celle citée pour le Fonds de
Roulement. Il faut distinguer, d’une part le Besoin de Financement Global (B.F.G) qui
est la différence entre l’A.C (H.T) et le P.C (H.T) que doit financer l’entreprise à la
date du bilan et qui est calculé à partir du bilan comptable ou fonctionnel. D’autre
part, le Besoin en Fonds de Roulement calculé à partir du bilan financier (après les
retraitements) et se diffère donc du Besoin de Financement Global.
b. Mode de calcul :
a. Définition :
b. Mode de calcul :
15
Pour plus d’informations et de détails, veuillez consulter l’ouvrage Op. Cite, de BELKAHIA &
OUDAD, « Finance d’Entreprise », p.89, 90 et 91. Et Op. Cite, abdelkarim MOUSSA, « Cours d’analyse
financière », p.35, 36 et 37.
16
http://geronim.free.fr/compta/analysefin/partie35.htm
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La Trésorerie Nette peut se calculer de deux manières17, à savoir :
Première méthode :
Deuxième méthode :
On note enfin que la même remarque se fait pour les deux approches de calcul,
c’est à dire si :
17
Op. Cite, J. BARREAU & J. DELAHAYE," Gestion Financière", EDITION DUNOD, 9ème édition,
Paris 2000, p.132.
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Mémoire de fin d’études Abdelkader EL YAAGOUBI
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de production et aux objectifs visés par l'entreprise. On a vu comment évaluer à partir
de ces éléments constitutifs (actifs circulants et crédit « fournisseurs ») le besoin de
financement du cycle d'exploitation. Il est plus difficile de définir l'attitude de
l'entreprise à l'égard des conditions de maintien de l'équilibre financier. Tout recours à
des crédits à court terme vient diminuer le degré d'autonomie de l'entreprise. Le risque
financier du moins sous son aspect rupture de liquidité croît avec l'importance des
crédits bancaires à court terme. Par contre, la diminution de l'encaisse oisive (durée et
montant) vient augmenter la rentabilité.
On a retenu jusqu'ici, pour évaluer les besoins, les seules données de l'exploita-
tion. Or, les opérations d'investissement et les opérations financières viennent affecter
les actifs circulants et les dettes à court terme. Il peut en résulter un besoin de
financement complémentaire. C'est le cas lorsque la TVA à récupérer à la suite
d'acquisitions d'immobilisations atteint des montants importants qui viennent alourdir
les actifs circulants. Au contraire, le crédit « entrepreneurs » vient augmenter les
dettes à court terme. Les remboursements d'emprunts à long terme se traduisent sur le
plan comptable par l'enregistrement dans les dettes à court terme de la fraction de ces
emprunts à moins d'un an d'échéance. Ce crédit est disponible pour l'entreprise sur
courte période, mais une variation brutale du montant des annuités de remboursement
d'emprunts peut venir modifier l'équilibre à court terme d'une période à une autre.
L'entreprise doit donc toujours tenir compte, lors de l'évaluation du fonds de
roulement minimum nécessaire, des besoins autres que ceux nés de l'exploitation.
Mais, il convient de noter dès maintenant que toute évaluation comporte une
incertitude. .L'évaluation du Fonds de Roulement minimum nécessaire doit en tenir
compte. Ceci se traduira par une encaisse de précaution au cours de certaines périodes
et des besoins de crédit à court terme dont le montant est inférieur à celui que peut
normalement obtenir l'entreprise au cours d'autres périodes.
Malgré les critiques que l'on peut lui adresser, le fonds de roulement est un ins-
trument de mesure simple qu'il faut évidemment savoir interpréter et compléter
éventuellement par d'autres observations. L'équilibre financier de l'entreprise pose le
problème de l'appréciation de son degré d'autonomie, des conditions de coût de
l'équilibre réalisé et de son maintien durant la croissance.
a. Solvabilité et autonomie :
b. Solvabilité et rentabilité :
c. Solvabilité et croissance :
L'investissement se traduit le plus souvent par une baisse sensible des liquidités
et un accroissement de l'endettement. Toutes les ressources de l'entreprise sont
immobilisées à cette fin. Par contre, les besoins du cycle d'exploitation vont croître
progressivement au fur et à mesure de l'utilisation de la capacité de production. C'est
pourquoi on assiste le plus souvent à une diminution du Fonds de Roulement soit en
valeur absolue, soit relativement aux actifs circulants. Sa reconstitution ou son
augmentation progressive va en partie dépendre du cash-flow sécrété par les nouveaux
investissements ou des opérations financières ultérieures. Il faut donc toujours tenir
compte de la phase de développement de l'entreprise pour apprécier le niveau du fonds
de roulement.
L’analyse par les ratios est un art plus qu’une science. Pour être plus
significative, l’analyse en termes de ratios doit respecter un certain nombre de
principes :
• Les ratios utilisés doivent être peu nombreux mais assez significatifs ;
• Il faut éviter les jugements absolus des ratios ou leur donner une portée
future très importante puisqu’ils ont été construits sur la base des
données passées.
Pour ce qui nous concerne, on propose une approche simplifiée cernant les
trois principales dimensions financières de l’entreprise : sa rentabilité, sa
liquidité, et sa structure financière.
Les ratios sont très utiles pour les gestionnaires dans la mesure ou ils leurs
permettent de :
Il faut noter enfin que cette technique d'analyse a souvent 1a préférence des
analystes extérieurs à l'entreprise, alors que les services financiers de l'entreprise doi-
vent le plus souvent traiter les données brutes pour répondre aux exigences de la
gestion financière.
b. Analyse de la rentabilité.
1) Rentabilité économique :
Résultat Net
ROA =
Actif Total
18
Op. Cite, Professeur Abdelkarim MOUSSA, "Cours d’analyse financière", Université Sidi Mohamed
Ben Abdelah, 2005/2006, p.103.
Analyse Financière de l’Entreprise : cas d’une P.M.E
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Les analystes préfèrent souvent des ratios calculés à partir des Cash-flows qui
sont plus proches de la réalité financière de l’entreprise et moins sensibles aux
manipulations fiscales19 :
Capacité d’Autofinancement
Actif Total
2) Rentabilité financière :
Résultat Net
Capitaux Propres
19
Idem.
20
Op. Cite, Bruno SOLNIK, "Gestion Financière", Edition DUNOD, Paris 2001, p.42.
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Pour les mêmes raisons que précédemment, on préfère souvent prendre en
compte l’ensemble des Cash-flows, qu’ils aient subi ou non le poids de l’impôt ; d’où
le ratio21 :
Capacité d’Autofinancement
Capitaux Propres
c. Analyse de la liquidité :
1) La liquidité générale :
21
Idem.
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Actif Circulant
Ratio de Liquidité Générale =
Passif Circulant
Ou leur différence23 :
2) La liquidité réduite :
22
Op. Cite, R. BELKAHIA & H. OUDAD, "Finance d’Entreprise Tome1", Edition GAÊTAN MORIN,
Maghreb 1997, p.181
23
Op. Cite, Bruno SOLNIK, "Gestion Financière", Edition DUNOD, Paris 2001, p.45.
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Les analystes pensent que la liquidité des stocks n’est pas toujours évidente
(stock outil, durée du processus de production, …etc.), pour en sortir de cette
hypothèse ils retiennent généralement le ratio de liquidité réduite suivant24 :
3) La liquidité immédiate25 :
Disponibilités
Ratio =
Passif Circulant
La structure financière d’une entreprise est une notion très utilisée dans le
langage de la finance d’entreprise. Elle intéresse tous les analystes et surtout les
banquiers. L’étude de la structure financière se concentre sur l’étude du passif du bilan
et plus précisément sur l’endettement et le choix des modes de financement.
1) L’autonomie financière :
26
Op. Cite, R. BELKAHIA & H. OUDAD, "Finance d’Entreprise Tome1", Edition GAËTAN MORIN,
Maghreb 1997, p.179.
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A l’inverse, les actionnaires peuvent préférer assurer le financement sur fonds
d’emprunts et contrôler l’entreprise, moyennant des fonds propres réduits, d’autant
plus que la déductibilité fiscale des charges d’intérêt peut améliorer, toutes étant
égales par ailleurs, la rentabilité des capitaux propres, phénomène connu sous le nom
d’Effet de Levier.
2) L’endettement à terme :
Ces trois ratios sont équivalents et peuvent être utilisés séparément. Ils
traduisent soit une capacité d’endettement potentielle, signe de flexibilité financière,
soit la saturation de cette capacité et la nécessité de recourir à des fonds propres.
Les créanciers à long terme courent le risque de perdre leur capital prêté et
aussi de ne pas toucher les intérêts y afférents. Trois ratios permettent aux créanciers
de mesurer la capacité de l’entreprise à faire face à ses engagements28 :
Dettes de Financement
Ratio 1 =
27 Capacité
Op. Cite, R. BELKAHIA & H. OUDAD, d’Autofinancement
"Finance d’Entreprise Tome1", Edition GAËTAN MORIN,
Maghreb 1997, p.180.
28
Op. Cite, R. BELKAHIA & H. OUDAD, "Finance d’Entreprise Tome1", Edition GAËTAN MORIN,
Maghreb 1997, p.180.
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Résultat d’Exploitation
Ratio 2 =
Charges Financières
Capacité d’Autofinancement
Ratio 3 =
Annuité et principal de la dette + Charges Financières (1-t)
Le calcul des ratios est établi à partir des informations et des données
contenues dans les états de synthèse de l’entreprise. Or, la comptabilité fondée sur
l’enregistrement des opérations en coûts historiques et le phénomène permanent
d’inflation, font que l’information comptable est déformée.
Bien des entreprises ne doivent leur succès ou leur situation florissante qu’à un
seul dirigeant ou à une petite équipe en place. Ceci est particulièrement vrai pour les
Petites et Moyennes Entreprises (P.M.E). En l’absence d’une structure de relève
crédible et compétente, il suffit que l’animateur principal décède pour que les tiers
s’inquiètent et que l’avenir de l’entreprise s’assombrisse. Ce type de situation échappe
complètement aux ratios élaborés à partir de données chiffrées.
Capacité d’Autofinancement
=
Résultat Net de l’exercice (+ bénéfice, - perte)
+
Dotations de l’exercice autres que celles relatives aux actifs, aux passifs
circulants et à la Trésorerie (Dotations d’Exploitation, Financières, et Non
Courantes
-
Reprises sur Amortissements, sur Provisions (autres que celles relatives au
actif et au passif circulants et à la trésorerie) et sur les subventions
-
Produits de Cessions d’Immobilisations
+
Valeur Nette d’amortissement des immobilisations cédées ou retirées de l’actif
On remarque que les résultats de cessions d’actif immobilisé ne sont pas pris
en compte, bien qu’ils constituent un flux, dans la mesure où la C.A.F ne prend pas en
considération que les opérations trouvant leur origine dans l’activité ordinaire de
l’entreprise. Elle mesure davantage la capacité de l’entreprise à dégager un
Autofinancement par son activité ordinaire que l’Autofinancement potentiel généré
par l’ensemble des opérations de l’exercice.
31
Op. Cite, Jacques TEULIE & Patrick TOPSACALIAN, "Finance", Edition VUIBERT, 3ème édition,
Paris 2000, p.122.
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recommandé à titre d’analyse et de contrôle de calculer la C.A.F selon une méthode
soustractive à partir de l’E.B.E. le schéma de calcul est le suivant32 :
Capacité d’Autofinancement
=
E.B.E ou I.B.E
-
Charges décaissables :
32
Op. Cite, R. BELKAHIA & H. OUDAD, "Finance d’Entreprise Tome1", Edition GAËTAN MORIN,
Maghreb 1997, p.152.
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Selon la méthode soustractive, le caractère potentiel ou théorique de la C.A.F
apparaît clairement, car elle s’obtient par la différence entre les produits encaissables
et non calculés et les charges décaissables et non calculées. En fait, la C.A.F
correspond à la différence entre les produits encaissés et les charges effectivement
décaissées si et seulement s’il n’existe pas de décalage de trésorerie, c'est-à-dire si les
produits et les charges se traduisent par des encaissements et les décaissements
immédiats et intégraux.
• La Capacité d’Autofinancement :
Malgré son intérêt, la C.A.F n’est plus parfaite et n’est pas exempte de
critiques qu’on peut citer par exemple :
• L’Autofinancement :
Avantages :
L’A.T présente des avantages certains sur un plan stratégique et sur un plan
financier :
Alors que l’analyse financière statique basée sur le bilan permet de fonder une
opinion sur l’équilibre financier et la situation de trésorerie de l’entreprise à un
moment donné, l’analyse des flux financiers vient compléter le diagnostic par une
approche plus dynamique des mouvements financiers de l’entreprise au cours de
l’exercice. Les flux financiers n’apparaissent explicitement ni dans le bilan, qui donne
une photographie de l’entreprise à un moment donné, ni dans le C.P.C qui regroupe
les flux réels de la période. Aussi, les analystes financiers recourent au Tableau de
Financement qui met en évidence l’évolution financière de l’entreprise au cours de
34
Op. Cite, R. BELKAHIA & H. OUDAD, "Finance d’Entreprise Tome1", Edition GAËTAN MORIN,
MAGHREB 2007, p.272.
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Comme on l’a déjà vu, les créances et les dettes libellées en devises sont
converties au cours de change à la clôture de l’exercice, et des écarts de conversion
sont constatés soit à l’actif en cas de pertes de change latentes, soit au passif en cas de
gains de change latents. La constatation de ces plus ou moins-value ne correspond à
aucun mouvement réel de fonds (emploi ou ressource), et c’est la raison pour laquelle
les dettes et les créances doivent être ramenées à leur valeur d’origine en dirhams :
cette neutralisation s’effectue par la contre-passation des écritures comptables ayant
constaté les écarts de conversion ;
La Synthèse des Masses du bilan est un tableau établi sur deux exercices, à
partir des montants nets du bilan fonctionnel avant répartition des résultats.
Emplois Ressource
a b s
c
d
1 Financement Permanent Ou
Ou
2 Moins l’actif immobilisé
=
3 Fonds de Roulement Fonctionnel (1- 2)(A) Ou
35
Op. Cite, , Professeur Abdelkarim MOUSSA," Cours d’analyse Financière", Université Sidi Mohamed
BenAbdilah, 2005/2006, p.133.
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4 Actif circulant Ou
Ou
5 Moins Passif Circulant
= Ou
Emplois et Ressources
Autofinancement (A)
Capacité d’Autofinancement
Distribution de bénéfices
36
Op. Cite, R. BELKAHIA & H. OUDAD, "Finance d’Entreprise Tome1", Edition GAËTAN MORIN,
MAGHREB 2007, p.55.
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Variation de la Trésorerie ou ou
Total Général
Alors que les emplois et les ressources stables de l'exercice sont repris dans le
Fableau de Financement pour leur valeur brute, le B.F.G et la Trésorerie Nette sont
représentés par les montants nets calculés et consignés dans la Synthèse des Masses du
bilan.
A titre indicatif, les ratios suivants peuvent être directement calculés à partir de
la synthèse des masses du bilan et/ou du tableau d'Emplois et de Ressources37 :
Variation F.R.F
Variation B.F.G
La C.A.F est un concept hybride, dans le sens où elle est à la fois calculée
avant rémunération des capitaux propres (dividendes), mais après rémunération des
dettes financières (charges financières), et non pertinente dans la mesure où elle ne
traduit qu'un potentiel de trésorerie, rarement disponible en pratique, du fait des
variations positives du B.F.R de l'entreprise.
Chapitre 3 :
Définition de l'entreprise :
Nom : x (confidentiel).
Siège : MAROC.
A. Le Diagnostic Financier :
Le diagnostic peut être définit comme étant : "une démarche qui s'appuie sur
l'examen critique de l'information comptable et financière fournie par les dirigeants de
l’entreprise à destination des tiers, et qui commence par la collecte des informations,
l’analyse attentive de ces informations, et la mise en œuvre des indicateurs
significatifs.
La sélection des
indicateurs Ratios, …etc.
significatifs
Check Up
Types de
D.G Curatif
L'annexe 1 montre cette fois ci que l'A.C est d'un montant total de 2 404
565,49 DHs et 855 369,99 DHs pour l'exercice précédent, c'est-à-dire une variation
positive de plus de 180%. L'A.C qui comporte les Stocks, qui sont d'un montant de 41
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700,00 DHs qui n'a pas varié, représentant 1,73% du total d'A.C, et qui est formé en
totalité par les Matières et Fournitures Consommables, avec une absence totale des
Marchandises 0DHs, des Produits en Cours 0DHs, des Produits Intermédiaires 0DHs,
et des Produits Finis 0DHs (ce n'est plus une entreprise commerciale ou industrielle
mais d'installation électrique BTP). Pour la deuxième composante de l'A.C à savoir les
Créances de l'A.C, celles-ci sont d'un montant de 2 362 865,49 DHs (pour l'exercice
précédent 813 669,99 DHs) avec un pourcentage de plus de 98% du total d'A.C dont
la grande majorité est réservée aux Clients et Comptes Rattachés (1 868 982,99 DHs)
et Etat – Débiteur (490 721,40DHs). Pour les deux composantes qui restent qui sont
les Titres et Valeurs de Placement, et les Ecarts de Conversion Actif (Eléments
circulants) sont nuls pour les raisons citées auparavant. Enfin, l'A.C représente
presque 36% du total général d'Actif.
Pour la Trésorerie Active, qui est les moyens de règlement disposés par
l'entreprise, elle est d'un montant de 683 324,71 DHs et de 789 214,99 DHs pour
l'exercice précédent c'est-à-dire une variation négative de -13.41%. Elle est composé
en général par les Chèques et Valeurs à encaisser soit un montant de 670 248,81 DHs
c'est-à-dire plus de 98% du total de la T.A, les Banques et C.C.P sont nuls, et la
Caisse, régies d'avances et accréditifs avec un montant de 13 075,90 DHs soit Presque
2% de la T.A. cette dernière représente plus de 10% du total général d'Actif.
Le total général de l'Actif pour cet exercice est de 6 720 704,21 DHs, soit une
progression de plus de 58% par rapport à l'exercice précédent qui était d'un montant
total de 3 942 278,73 DHs, cela veut dire que l'activité de l'entreprise a évolué d'un
exercice à l'autre.
c. Le passif du bilan.
Le P.C de l'entreprise est de 3 282 376,85 DHs et de 2 617 092,41 DHs pour
l'exercice précédent soit une variation positive de 25,42%. Il est formé dans sa totalité
par les Dettes du Passif Circulant 3 282 376,85 DHs, presque 82% du total formé par
les comptes Fournisseurs et comptes rattachés pour 1 402 482,94 DHs et les Comptes
d'associés pour 1 287 295,69 DHs. Pour les deux autres composantes c'est-à-dire
Autres Provisions pour Risques et Charges pour 0DHs et les Ecarts de Conversion
Passif (éléments circulants) pour 0DHs. Le P.C constitue 48,83% du total général du
Passif.
Le montant de la T.P est de 787 674,80 DHs et 337 186,06 DHs l'exercice
précèdent soit une variation positive de 133,60%. Le compte Banques (soldes
créditeurs) constitue 100% du montant de la Trésorerie Passive, le recours au compte
Banques s'est passé de 337 186,06 DHs à 787 674,80 DHs. La T.P représente 11,72%
du total général du Passif.
Enfin, le total général est de 6 720 704,21 DHs et de 3 942 278,73 DHs soit
une variation positive de 70,42%. Donc, on peut déterminer les grandes masses du
bilan fonctionnel en N comme suit :
Actif Immobilisé
3 632 814,01 Financement Permanent
2 650 652,56
Actif Circulant (Hors Trésorerie) Passif Circulant (Hors Trésorerie)
2 404 565,49 3 282 376,85
A. Le Bilan Financier :
Tel est le cas des Ecarts de Conversion-Actif, on remarque encore une absence
des Ecarts de conversion-Passif, et la cause c'est que l'activité de l'entreprise ne
dépasse pas le territoire du Maroc et n'a pas de relations économiques avec l'extérieur.
On considère les comptes d’associés créditeurs non bloqués et qui sont d’un
montant de 1 287 295,69 DHs pour cet exercice N et étaient de 1 507 295,69 DHs
l’exercice précédent, et on va les considérer en tant qu’éléments de Capitaux.
Les engagements donnés par une entreprise sous la forme de sûretés réelles
(hypothèque, gage, nantissement, warrant) ou d’engagements financiers (aval,
cautions) peuvent constituer un facteur de risque très important pour l’entreprise. C’est
pourquoi l’analyste financier devra les étudier avec une grande attention.
• Bénéfice :
• Rentabilité :
• Liquidité :
Pour les différents résultats qu’on va citer ci après se trouvent en détail dans
l’annexe 3 à la fin de ce travail. On va montrer comment ils se calculent tout en
essayant de les commenter.
Pour l’exercice N :
Le R.E = 9 442 890,92 – (6 589 983,51+1 116 498,10+67 319,20+797 273,61+182 249,69)
Le R.E = 9 442 890,92 – 8 753 324,11 = 689 566,81 DHs.
Le R.E = 7 280 006,96 – (5 054 010,30+1 050 917,93+84 440,60+814 017,20+122 323,34)
Le R.E = 154 713,83 DHs.
Pour l’exercice N :
Le Résultat Financier est négatif pour les deux exercices, soit (11 552,93) DHs
pour l’exercice et (18 663,57) DHs l’exercice précédent. Ce qui montre que
l’entreprise n’a pas de produits financiers et a des charges financières, ce qui pose pas
mal de questions sur la qualité de l’ingénierie financière de l’entreprise et de sa
politique de financement.
Pour l’exercice N :
Résultat Non Courant = Les produits non courants - les charges non courantes.
Pour l’exercice N :
Le R.N.C qui est obtenu à partir des opérations non courantes, ou encore dites
par les auteurs français, exceptionnelles, c'est-à-dire qui ne sont pas relatifs à
l’exploitation. On trouve que ce Résultat est négatif pour l’exercice N d’un montant de
(14 442,33) DHs et de (8 039,49 DHs) l’exercice N-1.
Pour l’exercice N :
Mais, ce Résultat Net est différent lorsqu’on utilise le total des charges calculé
à partir les trois annexes (4a, 4b et 4c) de DETAIL DES POSTES DES COMPTES
DE CHARGES, qui contient deux autres éléments non calculés sur l’annexe 3 à savoir
charges non courantes et les impôts sur les bénéfices. D’où le Résultat Net est égal
pour :
Pour l’exercice N :
Donc, dans les deux cas de figures cités en haut, on trouve que le Résultat Net
est positif et proche d’atteindre 600 000,00 DHs, c'est-à-dire que l’exploitation a pu
dégager un bénéfice positif d’une année à l’autre permettant à la société de survivre et
de se développer. Ce bénéfice permet à l’entreprise en effet d’assurer la rémunération
des capitaux propres, de faire face aux besoins de fonctionnement et de
développement, et de se disposer des réserves suffisantes pour pallier les aléas de
l’environnement et de la future. L’absence des bénéfices traduit une situation critique
et révélatrice de déficiences de gestion importantes. De ce fait, le R.N qui est un
critère clé du D.F doit être étudiée avec une attention particulière.
L’état des Soldes de Gestion (E.S.G) permet de visualiser à travers les soldes
de gestion comment l’entreprise a généré son bénéfice et sa capacité
d’autofinancement. La cascade des soldes permet de dégager plusieurs niveaux de
mesure de la performance d’une entreprise. L’E.B.E y joue un rôle charnière en tant
qu’indicateur de la performance économique de l’entreprise, et constitue également le
point de départ de la mesure et de l’affectation du surplus monétaire. L’annexe 5 dans
la fin de ce travail contient les données et les résultats qu’on va étudier ci après.
Pour notre société cible, on trouve que la formule change un peu en remplaçant
ventes de marchandises en l’état par ventes sur travaux (suite à l’activité BTP de cette
société).
Pour l’exercice N :
On peut dire que la M.B.V est positive dans les deux exercices, soit
9 442 890,92 DHs en N et 7 280 006,96 DHs en N-1, c'est-à-dire une variation
positive de presque 30%. Cela se justifie par a nature d’activité de l’entreprise qui ne
possède pas un stock de marchandises. Pour les entreprises commerciales on peut
utiliser la M.B.V par rapport au chiffre d’affaires hors taxes pour déterminer un seuil
Avant de calculer la V.A des deux exercices, on doit comme même montrer
comment se calcul la Consommation de l’exercice et la déterminer. Mentionnons ainsi
que cette entreprise ressemble plus à une entreprise industrielle que commerciale, pour
cela les consommations en provenance des tiers sont les Achats Consommés de
Matières et Fournitures et les Autres Charges Externes.
Pour l’exercice N :
Pour l’exercice N :
A partir des deux résultats de la V.A et qui sont de 1 736 409,32 DHs pour
l’exercice N et de 1 175 078,74 DHs pour N-1, on constate que l’entreprise a réussi à
créer de la valeur ajoutée pour les deux exercices soit une variation positive de 48%,
ce qui va permettre à l’entreprise de trouver une ressource pour se développer et
rémunérer les différentes parties prenantes. Ce concept sera donc préféré au chiffre
d’affaires pour apprécier la taille et la contribution de l’entreprise et de ses facteurs de
production à la richesse nationale, et qui mesure en effet l’apport réel de l’entreprise
dans l’économie.
Pour l’exercice N :
Pour notre entreprise, elle a réalisé un E.B.E positif pour les deux exercices
soit un montant de 871 816,51 DHs l’exercice N et de 276 620,94 DHs l’exercice N-
1, c'est-à-dire une variation positive de plus de 200%. C’est un résultat d’exploitation
indépendant et neutre vis-à-vis de la politique de financement de l’entreprise, de la
politique d’investissement et de renouvellement des immobilisations, de la politique
fiscale et des éléments non courants. L’E.B.E apparaît comme la bonne mesure des
performances industrielles et commerciales de l’entreprise.
Tout comme la Valeur Ajoutée dont il découle, l’E.B.E doit être d’un volume
conséquent pour permettre le bon fonctionnement de l’entreprise en assurant les
prestations dues, vis-à-vis de différents agents économiques.
Pour l’exercice N :
Mais, on note que le R.E est calculé hors produits financiers, alors que ces
derniers constituent une composante essentielle de la gestion globale de l’entreprise.
Le R.F est déjà calculé dans la partie du C.P.C, c’est le même résultat et c’est
la même manière de le calculer.
Pour l’exercice N :
L’entreprise continue à dégager des résultats positifs, le R.C est de 678 013,88
DHs en N et de 135 634,03 DHs en N-1 c'est-à-dire une variation positive qui
s’approche de 400%. Le R.C doit être analysé par l’entreprise avec prudence,
notamment si des transferts de charges importants sont effectués de l’exploitation dans
le non courant. Des entreprises en situation de récession peuvent enregistrer les pertes
importantes et les considérer comme des éléments non courants pour afficher un
résultat positif.
Le Résultat Courant est très prisé par les analystes financiers, qui lui
appliquent l’imposition pour dégager un résultat net corrigé issu de l’activité normale
de l’entreprise.
Pour l’exercice N :
Le Résultat Net bénéficie d’une grande diffusion auprès des tiers et il demeure
le meilleur indicateur de la rentabilité de l’entreprise. Toutefois, sa signification est
altérée par son caractère composite : des éléments courants et non courants.
a. Définition du F.R :
On peut le définir comme une ressource nette stable de l’entreprise ou bien une
marge de sécurité représentée par la fraction des capitaux permanents qui n'est pas
utilisée pour le financement des valeurs immobilisées, mais intervient pour le
financement d'emplois liés à l'actif circulant et pour faire face au décalage pouvant se
produire entre les sorties et les entrées des fonds.
b. Calcul du F.R :
N.B :
Les montants trouvés entre parenthèses signifient qu’ils sont négatifs. On
retiendra cette règle tout au long de ce travail.
L’entreprise a réalisé un F.R.F négatif pour les deux années, en N-1 c’était de
(1 309 693,49) DHs et en N est de (982 161,45) DHs, cela signifie que les ressources
stables de l’entreprise n'ont pas pu financé la totalité des emplois stables.
Les auteurs et les analystes financiers disent que c’est un cas rare (F.R.F
négatif) mais valable pour certaines activités dont la mobilisation des capitaux n’est
pas en bonne condition pour l’investissement et le financement des besoins
d’exploitation nés. C’est le cas des grandes surfaces, par exemple MARJANE au
MAROC, et les activités, telle que celle de ce cas pratique, disposent d’un potentiel de
négociation très fort vis-à-vis de leurs fournisseurs et de leurs clients également.
L’exercice N
Capitaux Propres 1 555 015,00
Dettes de Financement 1 095 637,55
Actif immobilisé 4 920 109,70
Fonds de Roulement (2 269 457,15)
L’exercice N
Stocks 41 700,00
Créances de l’actif Circulant 2 362 865,49
T.A 683 324,71
Passif Circulant 3 282 376,85
T.P 2 074 970,49
Fonds de Roulement Fonctionnel (2 269 457,15)
On peut faire la même constatation que celle faite pour le F.R.F, puisque les
deux sont négatifs.
Le montant des besoins de financement varie sans cesse sous l’effet des
fluctuations de l’activité de l’entreprise. En même temps, les biens constituent
l’origine de ces besoins se renouvellent. Ils sont caractérisés par une certaine vitesse
de rotation.
a. Definition :
Là encore, il faut retenir la même idée que celle citée pour le Fonds de
Roulement. Il faut distinguer, d’une part le Besoin de Financement Global (B.F.G) qui
est la différence entre l’A.C (H.T) et le P.C (H.T) que doit financer l’entreprise à la
date du bilan et qui est calculé à partir du bilan comptable ou fonctionnel. D’autre
Analyse Financière de l’Entreprise : cas d’une P.M.E
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part, le Besoin en Fonds de Roulement calculé à partir du bilan financier (après les
retraitements) et se diffère donc du Besoin de Financement Global.
b. Mode de calcul :
Pour l’exercice N :
Le B.F.G est négatif pour les deux années N-1 et N, respectivement un montant
de (877 811,36) DHs en N et de (1 761 722,42) DHs en N-1. Cette situation est peut
être due au terme moyen du compte « Fournisseurs » qui est supérieur à celui du
compte « Clients ». Ce qui permet à cette entreprise d’éviter un décalage à financer
entre ces deux comptes et de couvrir les besoins de financement du cycle
d’exploitation. On parle dans ce cas là d’une ressource de financement.
a. Définition :
b. Mode de calcul :
Première méthode :
N-1 N
F.R.F (1 309 693,49) (982 161,45)
B.F.G (1 761 722,42) (877 811,36)
Trésorerie Nette 452 029,02 (104 350,09)
Deuxième méthode :
N-1 N
Trésorerie Active 789 214,99 683 324,71
Trésorerie Passive 337 186,06 787 674,80
Trésorerie Nette 452 029,02 (104 350,09)
N
F.R (2 269 457,15)
B.F.R (877 811,36)
Trésorerie Nette (1 391 645,78)
On constate que la T.N de l’entreprise était positive dans l’année N-1 d’un
montant de 452 029,29 DHs. Malgré un F.R.F négatif de (1 309 693,49) DHs qui
signifie que les ressources stables n’ont pas pu financer la totalité les emplois stables,
le B.F.G négatif de (1 761 722,06) DHs vient pour corriger cette situation grâce à la
faiblesse du compte Stocks qui se transforment rapidement en liquidités, et l’absence
de décalage important entre le compte « Fournisseurs » et le compte « Clients ». Pour
l’année N on peut dire que la situation est plus complexe puisque les grandeurs sont
négatifs, c'est-à-dire que le F.R.F négatif de (982 161,45) DHs, le B.F.G est négatif
de (877 811,36) DHs ce qui nous a donné une T.N négative de (104 350,09) DHs. La
T.N négative peut être expliqué par l'incapacité de financement des emplois à court
terme par les ressources à court terme.
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Mémoire de fin d’études Abdelkader EL YAAGOUBI
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Ainsi, selon l’approche financière, le F.R négatif absorbe la totalité de
ressources constituées par le B.F.R. En fin les capitaux propres sont insuffisants par
rapport aux immobilisations et la rentabilité de l'entreprise n'est pas en mesure de
produire une trésorerie nette positive. Ä Dans ce cas l’entreprise reste toujours en
dépendance à l'égard des banques qui lui accorde des emprunts pour financer ses
emplois.
Enfin, on peut dire que cette société qui présente une T.N tantôt excédentaire
tantôt déficitaire, est dans une situation normale mais qu’elle doit l’analyser avec plus
d’attention et de réflexion sur les éléments qui composent le F.R.F (F.R) et le B.F.G
(B.F.R) qui déterminent cette trésorerie, c'est-à-dire trouver un équilibre en accroissant
le haut de bilan (F.R.F, F.R) et réduisant le bas de bilan (B.F.G, B.F.R).
Le F.R est une notion qui constitue à l’évidence le pivot de toute analyse
financière. Même s’il n’y a pas de position unanime sur le niveau optimum du Fonds
de Roulement, il est admis par tous les auteurs et les intéressés que l’existence d’un
Fonds de Roulement positif est une nécessité pour la plupart des entreprises. Cette
position a d’ailleurs été adoptée par B.A.M (Bank Al Maghrib), qui considère qu’une
situation financière est déséquilibrée lorsque les Financement Permanent ne trouve pas
intégralement l’Actif Immobilisé.
Ainsi, on peut dire que le Fonds de Roulement minimum nécessaire par rapport
auquel on va définir les Besoins en Fonds de Roulement est celui qui répond aux
contraintes de la fonction de production et aux objectifs visés par l'entreprise. On a vu
comment évaluer à partir de ces éléments constitutifs (actifs circulants et crédit «
fournisseurs ») le besoin de financement du cycle d'exploitation. Il est plus difficile de
définir l'attitude de l'entreprise à l'égard des conditions de maintien de l'équilibre
financier. Tout recours à des crédits à court terme vient diminuer le degré d'autonomie
de l'entreprise. Le risque financier du moins sous son aspect rupture de liquidité croît
avec l'importance des crédits bancaires à court terme. Par contre, la diminution de
l'encaisse oisive (durée et montant) vient augmenter la rentabilité.
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On a retenu jusqu'ici, pour évaluer les besoins, les seules données de l'exploita-
tion. Or, les opérations d'investissement et les opérations financières viennent affecter
les actifs circulants et les dettes à court terme. Il peut en résulter un besoin de
financement complémentaire. On a vu dans ce qui précède surtout pour les résultats
calculés l’importance des éléments exceptionnels dits encore hors exploitation et leur
influence sur les autres soldes qui les suivent (puisqu’ils sont négatifs) dans le C.P.C
et l’E.S.G. L'entreprise doit donc toujours tenir compte, lors de l'évaluation du fonds
de roulement minimum nécessaire, des besoins autres que ceux nés de l'exploitation.
L’analyse par les ratios est un art plus qu’une science. Pour être plus
significative, l’analyse en termes de ratios doit respecter un certain nombre de
principes :
• Les ratios utilisés doivent être peu nombreux mais assez significatifs ;
• Il faut éviter les jugements absolus des ratios ou leur donner une portée
future très importante puisqu’ils ont été construits sur la base des
données passées.
b. Analyse de la rentabilité.
1) Rentabilité économique :
Résultat Net
ROA =
Actif Total
N-1 N
Résultat Net 103 858,59 568 985,08
Actif Total 3 942 278,73 6 720 704,21
ROA 0,02 0,08
On peut calculer ce même rapport mais en utilisant cette fois ci la C.A.F par
rapport à l’Actif total, puisque Les analystes préfèrent souvent des ratios calculés à
partir des Cash-flows qui sont plus proches de la réalité financière.
N-1 N
C.A.F 225 765.70 727 168,82
Actif Total 3 942 278,73 6 720 704,21
Ratio 0.05 0.10
2) Rentabilité financière :
Résultat Net
Rentabilité financière =
Capitaux Propres
N-1 N
Résultat Net 103 858,59 568 985,08
Capitaux Propres 986 029,92 1 555 015,00
Ratio 0,10 0.36
Comme le ratio précédent, et pour les mêmes raisons on utilisera la C.A.F par
rapport aux Capitaux Propres pour déterminer ce ratio :
N-1 N
C.A.F 225 765.70 727 168,82
Capitaux Propres 986 029,92 1 555 015,00
Ratio 0,22 0.46
c. Analyse de la liquidité.
1) La liquidité générale :
Actif Circulant
Ratio de Liquidité Générale =
Passif Circulant
N-1 N
A.C 855 369,99 2 404 565,49
P.C 2 617 092,41 3 282 376,85
Ratio 0,32 0.73
Ce ratio mesure le degré de couverture du passif à court terme par les actifs à
court terme. Ce ratio doit être supérieur ou égale à « 1 ». Pour notre cas d’étude ce
ratio est inférieur à 1 pour les deux années soit 0,32 en N-1 et 0,73 en N. Ainsi, cette
constatation, le ratio est inférieur à la norme 1et plus, peut être expliquée par le fait
que les actifs à court terme ne garantissent pas une marge importante de paiement du
passif à court terme. En plus ce ratio est en hausse puisque l’A.C a augmenté plus que
proportionnel que le P.C, sachant que les Créances de l’A.C sont évolués en N et les
stocks sont restés stables pour les deux années.
2) La liquidité réduite :
N-1 N
A.C (hors stocks) 813 699,99 2 362 865,49
P.C 2 617 092,41 3 282 376,85
Ratio 0,31 0,71
3) La liquidité immédiate :
Disponibilités (T.A)
Ratio =
Passif Circulant
N-1 N
T.A 789 214,99 683 324,71
P.C 2 617 092,41 3 282 376,85
Ratio 0,30 0,20
La structure financière d’une entreprise est une notion très utilisée dans le
langage de la finance d’entreprise. Elle intéresse tous les analystes et surtout les
banquiers. L’étude de la structure financière se concentre sur l’étude du passif du bilan
et plus précisément sur l’endettement et le choix des modes de financement.
1) L’Autonomie financière :
Dettes de Financement
Ratio =
Passif
N-1 N
Dettes de Financement 1 970,34 1 095 637,55
Passif 3 942 278,73 6 720 704,21
Ratio 0.0000049 0,16
Capitaux Propres
Ou R =
Passif
N-1 N
Capitaux Propres 986 029,92 1 555 015,00
Passif 3 942 278,73 6 720 704,21
Ratio 0,25 0,23
2) L’endettement à terme :
Comme on l’a souligné auparavant, ces ratios sont équivalents et ont la même
signification. Pour cela on calculera le premier ratio :
N-1 N
Dettes de Financement 1 970,34 1 095 637,55
Capitaux Propres 986 029,92 1 555 015,00
Ratio 0,001 0,70
Dettes de Financement
Ratio 1 =
Capacité d’Autofinancement
N-1 N
Dettes de Financement 1 970,34 1 095 637,55
C.A.F 225 765,70 727 168,82
Ratio 0,008 1,50
Résultat d’Exploitation
Ratio 2 =
Charges Financières
N-1 N
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Résultat d’Exploitation 154 297,60 689 566,82
Charges Financières 19 079,80 11 552,93
Ratio 8,08 59,68
Le calcul des ratios est établi à partir des informations et des données
contenues dans les états de synthèse de l’entreprise. Or, la comptabilité fondée sur
l’enregistrement des opérations en coûts historiques et le phénomène permanent
d’inflation, font que l’information comptable est déformée.
Bien des entreprises ne doivent leur succès ou leur situation florissante qu’à un
seul dirigeant ou à une petite équipe en place. Ceci est particulièrement vrai pour les
Petites et Moyennes Entreprises (P.M.E), telle que notre cas pratique. En l’absence
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d’une structure de relève crédible et compétente, il suffit que l’animateur principal
décède pour que les tiers s’inquiètent et que l’avenir de l’entreprise s’assombrisse. Ce
type de situation échappe complètement aux ratios élaborés à partir de données
chiffrées.
Exercice
Exercice N Précédent
(N-1)
1 Résultat Net de l'Exercice 544 919,13 103 858,59
2 + Dotation d'Exploitation 182 249,69 122 323,34
3 + Dotation Financières
4 + Dotation Non Courantes
5 - Reprises d'Exploitation
6 - Reprises Financières 416,23
7 - Reprises Non Courantes
8 - Produits Cessions Immobilières
+ Valeurs Nettes d'amortissement des
9
Immobilisations Cédées
10 - Distribution de Bénéfices
C.A.F A.T
Avantages : Un indicateur central du Sur le plan stratégique : l’A.T
diagnostic financier de la confère à l’entreprise des degrés de
rentabilité de l’entreprise. liberté en matière de choix
Elle représente le plafond d’investissements.
que l’entreprise peut Sur le plan financier : l’A.T
consacrer au paiement des constitue un facteur d’indépendance
charges autres que celles financière appréciable. Il permet à
liées à la réalisation des l’entreprise de limiter le recours à
ventes. l’endettement (jugé très coûteux) et
améliore donc sa rentabilité, en
réduisant le poids des charges
financières.
Inconvénie Son caractère Diminution ou même pour ce cas
nts : hétérogène. une absence totale des bénéfices
Elle intègre aussi distribués.
bien les éléments courants Il est souvent insuffisant pour
que les éléments non financer les grands investissements.
courants. Apparence gratuite de
l’autofinancement peut entraîner des
investissements dont la rentabilité est
nulle.
Alors que l’analyse financière statique basée sur le bilan permet de fonder une
opinion sur l’équilibre financier et la situation de trésorerie de l’entreprise à un
moment donné, l’analyse des flux financiers vient compléter le diagnostic par une
approche plus dynamique des mouvements financiers de l’entreprise au cours de
l’exercice.
Emplois Ressources
N N-1
Emplois et Ressources
Exercice
Emplois Ressources
Autofinancement (A)
Capacité d’Autofinancement 727 168,82
Distribution de bénéfices
Chapitre 4 :
Recommandations, et Propositions.
A. Recommandations, et propositions :
Les points forts que j’ai pu ressortir à partir de mon stage sont les suivantes :
c. Propositions :
Les théories qui ont essayé d’expliquer les phénomènes financiers sont
nombreuses et différentes, ce qui a donné naissance à des divergences entre ces
théories. Les explications philosophiques et idéologiques sont contradictoires,
émanant des auteurs tels que Machiavel, Kant, ou encore Locke et Marx. Chacun de
ces penseurs donne sa propre conception selon ses préférences, ses objectifs, et ses
appartenances. Malgré cette diversité, on compte exposer les deux théories jugées
d’actualité et qui sont : la théorie de Gouvernance qui trouve ses origines dans d’autres
théories plus anciennes, et la théorie de Dénaturation des P.M.E qui essaie de trouver
une réponse aux problématiques posées par ce type de sociétés, qui représentent une
part importante dans presque tous les pays du monde.
L’une des formalisations récentes est celle, dans un article plus récent, de
Jensen 2000 qui s'élève formellement contre une théorie préconisant la maximisation
des richesses en faveur de l'ensemble des parties prenantes. De son point de vue, il
s'agit là d'une tentative de politisation de la fonction objectif de la firme, a priori
nuisible. Il considère que le seul indicateur valable de la performance doit demeurer la
Une autre manière de voir la gouvernance est celle proposée par Mr. Gérard
CHARREAUX39, qui essaie de montrer l’intérêt des approches comportementales
surtout celle liée à la Finance Comportementale, c'est-à-dire trouver une réponse à ce
conflit d’intérêts entre investisseurs propriétaires et managers, Mr. CHARREAUX est
l’un des chercheurs très actifs dans la matière. Le lecteur désireux de connaître plus
sur ses idées peut utiliser les liens Internet trouvées dans la Webographie de ce
travail. Dans un autre séminaire organisé par le FARGO en Septembre 2005, avec la
participation de CHARREUX et Alain SCHATT40, les deux auteurs disent que
souvent retenue comme référence, la « corporate governance » est regroupée
avec la « corporate finance » (la finance d’entreprise) dans une rubrique globale.
Cette proximité avec la finance, qui s’explique par des raisons historiques en
matière de recherche, fait que la « corporate governance » est souvent considérée –
de façon restrictive – comme une composante de la finance.
39
Professeur en Sciences de Gestion à l’université de Bourgogne, séminaire organisé par le Centre de recherches en
Finance, Architecture, et Gouvernance des Organisations, cahier n° 1050601 du FARGO, Juin 2005.
40
Professeur à l’Université Robert Schuman Strasbourg 3, cahier du FARGO n° 1050901, Septembre 2005.
Analyse Financière de l’Entreprise : cas d’une P.M.E
Marocaine 55
Mémoire de fin d’études Abdelkader EL YAAGOUBI
M.B.F : 2007/2008
structure de propriété contenue dans l’article ne constitue qu’une simple application
de cette démarche très générale, centrée sur la résolution des conflits entre dirigeants
et investisseurs financiers.
Mais, je veux bien signaler que l’article le plus important pour moi puisqu’il
est en relation directe avec ce travail) est celui dans lequel Mr. CHARREAUX parle
de la Gouvernance des P.M.E/P.M.I. Le professeur affirme que Ce thème, très ancien,
a été développé aux Etats-Unis dans les années trente. Il est devenu d'actualité en
France et cela a conduit à la publication des rapports Viénot et Marini ; ce dernier
proposant un certain nombre de réformes du droit des sociétés. Ces rapports portent
principalement sur les pouvoirs des dirigeants, le rôle du conseil d'administration,
l'organisation des différents comités du conseil d'administration, la protection des
actionnaires minoritaires, ou encore le rôle des investisseurs institutionnels. Autrement
dit, ces débats ne semblent concerner apparemment que les grandes sociétés cotées et
leurs dirigeants.
Une des questions intéressantes qui sous-tend ces débats, porte sur la
comparaison des différents systèmes nationaux de gouvernance et leur incidence sur la
compétitivité des entreprises. Ainsi, la recherche est très développée sur les systèmes
de gouvernance anglo-saxons, allemands, japonais et, très accessoirement, français.
Paradoxalement, compte tenu du rôle économique important des PME, les petites
entreprises sont totalement absentes du débat dans la mesure où on considère que le
dirigeant est le plus souvent l'actionnaire principal. Certaines études concluent en
outre à une performance économique des petites entreprises supérieure à celle des
grandes.
Le plus attirant dans cet article c’est sa conclusion dans laquelle il a conclu que
relativement à ces différentes questions, le rôle de la recherche en gestion est de
mettre en évidence les contraintes exercées par les systèmes de gouvernance sur les
choix des dirigeants, en particulier en matière de changement. Il faut bien avouer
qu’actuellement, il existe peu de résultats établis sur ces questions cruciales, en
particulier pour les PME pour lesquelles on ne dispose pas d’une mesure de
performance boursière et pour lesquelles l’accès aux données est souvent difficile. Sur
Toutes ces théories qu’on vient de citer comme exemple (elles existent d’autres
théories et formalisations très récentes et riches surtout en France, aux Etats-Unis, et
en Allemagne, …etc.), discute et partent de la théorie d’agence et des autres théories
connues, et de ce conflit de pouvoir et de monopole de la firme. Les actionnaires
essayent de leur coté de garder leur pouvoir de prise de décision et d’augmentation de
bénéfices. Les managers de leur coté cherchent avec toutes les possibilités offertes
d’éloigner les actionnaires ou les propriétaires de leur champs de bataille, qu’ils
pensent d’avoir seuls le droit de le gérer de leur propres manières et selon leurs
conditions. On peut dire que c’est la même chose pour les P.M.E, on entend toujours
parler par les spécialistes et les journalistes de cette lutte qui existe entre le
propriétaire et ses employés ou disant cadres ayant des compétences et des
connaissances et maîtrisant l’information. Donc, on n’est pas encore bien positionné
pour comprendre si la P.M.E peut être analysée selon sa nature et ses spécificités ou
bien on lui applique la théorie financière en générale, comme on l’a exposé dans les
paragraphes précédents.
Une autre explication s’impose, c’est celle développé par trois articles de deux
chercheurs français. Le premier est de Najat BOUSSAA THEMA41, et les deux autres
sont d’Olivier TORRES42. Pour commencer, on trouve dans l’article de Najat
BOUSSAA une méthodologie qui simplifie ce sujet de la structure financière de
l’entreprise, puisqu’elle a divisé son travail à cinq sections. Elle a commencé par un
passage en revue de quelques théories financières (la théorie de l’agence, la théorie de
financement hiérarchique, et la théorie de cycle de vie), dans la deuxième section elle
présente sa méthodologie et son échantillon, ensuite elle analyse les résultats des
différents tests effectués, les principaux résultats sont résumées dans la quatrième
section, dans la dernière section elle reprend le résultat qui caractérise son étude par
rapport aux autres.
41
L’Université de Paris –X- Nanterre.
42
Professeur Agrégé (PRAG) à l'Université Paul Valéry, de Montpellier III Membre de l'ERFI (Equipe de
Recherche sur la Firme et l'Industrie) Université Montpellier I.
Analyse Financière de l’Entreprise : cas d’une P.M.E
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Commençant par son revue de littérature (on expose ce qu’on juge important,
l’essentiel pour nous c’est sa conclusion). Elle annonce que c’est à partir du milieu
des années 70 que la recherche en PME a commencé à se développer et à considérer
ces entreprises comme des organisations particulières. La PME n’est plus une
miniature de la grande entreprise. Les premières études menées dans ce sens ont tenté
de reprendre les théories déjà existantes et de trouver celles qui peuvent expliquer le
comportement financier des PME. Si on part du modèle de Modigliani et Miller
(1958), on s’aperçoit que l’une des hypothèses centrales du modèle, l’existence de
marchés financiers en concurrence parfaite, s’avère non adaptée aux PME. Celle-ci ne
tient pas compte de l’effet de la taille ou du stade de développement sur la structure
financière.
Pour la théorie de l’agence, la relation d’agence est un contrat dans lequel une
(ou plusieurs personnes) a recours aux services d’une autre personne pour accomplir
en son nom une tâche quelconque, ce qui implique une délégation de nature
décisionnelle de l’agent (Jensen et Meckling 1976). Des problèmes surviennent
lorsque l’agent satisfait ses intérêts plutôt que ceux de son mandant. La réduction des
risques de ces conflits engendrés par un comportement discrétionnaire du dirigeant
entraîne des coûts appelés coûts d’agence (Jensen et Meckling 1976) : coûts de
surveillance, coûts de dédouanement et coûts résiduels.
Pour le travail d’O. TORRES, on va exposer juste ces apports pour le courant
de dénaturation du milieu des années 90 (puisque l’auteur a cité d’autres courants tels
que de diversité, de spécificité, …etc.). L’auteur essaie de trouver une relation entre la
diversité et la spécificité. Il affirme que La thèse de la spécificité n'est jamais remise
en cause, elle est simplement modulée. La diversité ne signifie que des changements
de degré au sein du cadre universel de la spécificité. L’auteur s’est posé une
question qui est comme suit : les changements de degré ne peuvent-ils pas
s'accompagner de changements de nature ?
Pour conclure cette partie dans laquelle on a exposé ces théories, on peut dire
que les recherches concernant les P.M.E sont vraiment dans un stade développé et
riche, surtout lorsqu’on voit ce grand volume de séminaires, de thèses, et d’ouvrages
dans les pays développés. Mais, l’essentiel et l’objectif qu’on cherche est de se
positionner par le fait de se poser quelques questions et de leur trouver des réponses le
plus proche possible : quelle est notre position et notre niveau de compréhension de ce
phénomène au Maroc par rapport à ce qui se passe en Europe ou en Amérique ou
autres ? Quel modèle pouvons suivre ? Et dans quelles conditions ? Notre
réglementation est elle suffisante ou bien nous avons besoin d’une nouvelle
réglementation ? …etc. La réponse à ces questions et d’autres questions peut faire
l’objet d’une thèse de doctorat, ou des séminaires tout en exploitant les recherches
faites par certains chercheurs leaders dans la matière tels que G.CHARREUX, O.
TORRES, …etc. Puisqu’on entend toujours parler que les P.M.E représentent 95%
des entreprises existantes dans notre pays, on espère que tous les intervenants se
mobilisent pour rendre ce type de société compétitif, transparent et capable de faire
face aux défis futurs.
La finance d’entreprise peut être considérée comme l’une des rares disciplines
de l’économie qui soit autant en pure relation avec la réalité quotidienne extérieure à
l’entreprise, tout en analysant et en maîtrisent ses différents éléments internes quelque
soit leur nature (économique, financière, technique, sociale, …etc.).
Pour bien apprécier la notion d’équilibre financier, nous avons décidé de lui
consacrer une partie entière, en croyant à son importance et son utilité. Pour mieux le
comprendre nous avons cité une définition de cette notion d’équilibre, et nous avons
détaillé les notions de Fonds de Roulement (F.R.F) et de Besoin de Fonds Roulement
(B.F.G) en donnant leur définition, les raisons de les étudier, et leurs différentes
méthodes de calcul. Nous n’avons pas pu se limiter à ces deux termes pour décrire
l’équilibre financier en exposant deux méthodes permettant d’évaluer cet équilibre, la
première méthode dite statique est celle des Ratios, c'est-à-dire les différents rapports
établis entre les grandeurs calculés permettant de porter un jugement sur l’entreprise
dans un moment donné. La seconde méthode essaie de faire face aux insuffisances de