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ECONOMIE MANAGERIALE
L’ANALYSE DES COMPORTEMENTS STRATEGIQUES
I -INTRODUCTION DES PRINCIPAUX CONCEPTS
• La théorie économique nous enseigne qu’en situation de concurrence pure et
parfaite, les firmes sont trop petites par rapport au marché pour que leurs
décisions individuelles puissent avoir un impact significatif sur le prix de
marché.
• Une firme concurrentielle ne peut pas observer un changement de stratégie
(décision de production) mis en place par une autre firme et, même si elle
l’observe, elle ne peut pas tirer avantage de cette information.
• En revanche lorsque le marché se compose d’un petit nombre de firmes de
taille relativement importante (on parle de structure oligopolistique),il
devient probable qu’une entreprise participante puisse évaluer les
conséquences des actions menées pars ses concurrents sur l’équilibre du
marché et sur sa propre situation.
• Dans un tel contexte, chaque firme adopte un comportement stratégique, i.e.
Prend ses décisions en tenant compte des réactions des autres firmes.
• Dans la mesure où les objectifs des autres firmes sont divergents,
i.e.l’accroissement du profit de l’une ne peut se faire qu’au dépens du profit
des autres, le comportement stratégique est probablement non-coopératif.
• Les interactions stratégiques en sciences sociales (dont les sciences de
gestion), constituent l’objet de la théorie des jeux.
• La règle de jeu précise l’ordre d’intervention des joueurs et les choix
possibles.
• Une stratégie représente une succession d’actions dépendantes des actions
des autres. La stratégie s’appelle aussi règle de décision.
• Lorsque les gains sont connus de tous, on dit que l’information est complète.
Les joueurs ;
La règle du jeu : actions possibles, ordre d’intervention, information disponible à
chaque moment du jeu ;
Les gains et les pertes de chaque joueur pour chaque ensemble d’actions
possibles
La hiérarchie des gains (la fonction d’utilité) de chaque joueur.
III-EQUILIBRE DE NASH
L’hypothèse de maximisation du profit (sous contrainte) est de mise en économie .Les firmes
mettent sur pied des stratégies à partir de cette hypothèse majeur
Nous pouvons nous interroger sur la compatibilité entre l’objectif de maximisation de profit
et le principe de délégation de pouvoir des propriétaires vers les managers.
Avec du (Co, C1) /dCo supérieur à O et dU(Co, C1) /supérieur à 1 :toutes choses
égales par ailleurs, la satisfaction de l’individu augmente si sa consommation
courante (respectivement future) augmente
Cette fonction est censée engendrer dans l’espace (OCo, OC1) des courbes
d’indifférence décroissantes et convexes.
Le fait que dans une économie de marché les managers puissent agir dans
l’intérêt des actionnaires ne signifient pas que cela soit vrai dans la
réalité ; la théorie de Fisher ne donne pas de solution en ce qui concerne
les conflits d’intérêt managers actionnaires
La relation d’agence est un contrat qui lie les actionnaires (le principal
ou mandant) et le manager (l’agent ou le mandataire à qui le mandant
délègue la gestion) en stipulant les droits et obligations de chaque partie
V=V’-F
Les préférences du manager peuvent être représentées par la fonction
d’utilité U (V, F) respectant les axiomes néoclassiques
Représenter la fonction d’utilité du manager actionnaire unique en
déterminant le niveau optimal des avantages en nature F* et V*
(C A)
• Les cas présentés montrent comment l’économie managériale permet de trouver des
solutions à des problèmes de gestion
• Il existe des liens de parenté entre cette branche de l’économie et les autres disciplines.
L’économie managériale établit le lien entre la théorie économique et les autres sciences de
décision
• L’économie managériale emprunte à la micro-économie et à d’autres disciplines de l’analyse
économique
Problèmes rencontrés par les décideurs
Définition du problème
Prise en compte des contraintes de Sélection de la meilleure solution Prise en compte des contraintes
facteurs de production légales
Application de la décision
Le risque est un aléa, un évènement probable dont on ne peut imaginer avec certitude
son issue ; le profit est la récompense de ceux qui prennent des risques
INTRODUCTION
Les mercuriales ont été élaborées pour réduire les coûts d’information.
L’avènement du commerce électronique est venu conforter la baisse du coût de la
recherche de l’information
Information incomplète sur le prix et la qualité
Lorsque le besoin d’information provient d’un grand nombre d’agent
économique on constate conformément à la théorie néoclassique l’émergence de
marchés de l’information, comme les marchés de certification, du rating, et du label
Les coûts liés à la recherche de l’information sont repartis sur tous les agents
demandeurs de ladite information
La volatilité des prix peut être réduite à travers des clauses contenues dans les
contrats ou la souscription de contrat d’assurance auprès d’organisme spécialisée
La rationalité limitée
Les coûts de transaction peuvent être liés aux limites intellectuelles dues à la
grande quantité d’information à traiter
Le recours au marché s’avère efficace pour comparer les prix des produits, leurs
caractéristiques et la qualité des services offerts
C.Conclusion partielle
Le choix de combler un besoin induit deux alternatives : produire soi même le
bien ou l’acquérir sur un marché. Pour produire soi même, il faut acheter les intrants et
les transformer ; ce choix entraîne un prix d’achat à supporter et des coûts
organisationnels. Acheter directement le produit fini implique non seulement un coût
d’achat à supporter mais aussi des coûts de transaction liés à la recherche de
l’information. La comparaison de ces deux types de coût est vitale pour toute firme
évoluant dans un environnement concurrentiel.
Il existe des alternatives à ces deux situations intermédiaires ; l’on peut citer les
alliances, la franchise et les relations contractuelles à long terme
La décision d’intégrer une nouvelle activité est guidée par l’arbitrage en termes de
coûts de transaction et coûts d’organisation auxquels il faut ajouter d’autres coûts
spécifiques
Une firme a besoin de faire mieux en interne pour rivaliser avec le leader du marché
lorsqu’elle décide de produire elle-même ; pour cela elle réalisera des économies d’échelle
(tâches répétitives conduisant à la spécialisation).Lorsqu’une firme produit plusieurs biens,
celle-ci peut aménager sa production et mettre à profit des effets de synergies pour induire
des coûts faibles ; on parle d’économie de champ
Actifs spécifiques : il existe des activités qui exigent un investissement dans les
actifs spécifiques (un actif est spécifique lorsqu’il a peu d’usage alternatif : la construction
aéronautique militaire).Un investissement dans un actif spécifique constitue un coût
irrécupérable et à l’émergence des marchés concentrés sur lesquels il existe peu de
fournisseurs et de clients alternatifs
Incertitude sur les engagements des fournisseurs : Un fournisseur peut faillir sur les
termes d’exécution de son contrat, cette insuffisance peut porter sur les caractéristiques
des produits (quantité, défaut de qualité ou délais de livraison.) Le risque peut être
d’autant plus élevé qu’il y a peu de fournisseur alternatif (cas d’un fournisseur unique) La
suppression de tels risques passe très souvent par la rédaction des contrats qui prend en
compte toutes les situations ; cependant l’élaboration de tels contrat est onéreux et
complexe. Produire en interne semble être la solution
-Lorsque la firme désinvestit (scission et cession des pans entiers de l’activité passée)
elle réduit considérablement son périmètre d’activité
A. Fusions et acquisitions
On distingue principalement trois types d’opération de fusion : la fusion conglomérale,
la fusion verticale et la fusion horizontale.
1. La fusion horizontale : l’on l’observe lorsque la firme fusionne avec une autre
firme du même domaine d’activité. Cette fusion entraîne une consolidation des
avantages communs qui en découlent
2. La fusion verticale : L’on l’observe lorsque la firme fusionne avec d’autres
firmes en amont (fournisseurs) ou d’autres firmes en aval (distributeurs)
3. La fusion conglomérale :une firme absorbe une autre firme opérant dans un
domaine d’activité complètement différent
B.Alliances
Il y a alliance lorsque deux ou plusieurs entreprises décident de coopérer
Les coûts de mise en œuvre d’un tel projet sont moindres car supportés par les parties
à l’alliance ; le projet est limité dans le temps et dans l’espace
En revanche les coûts de transaction peuvent être élevés car la négociation s’effectue
avec un partenaire qui peut être de mauvaise foi et dont les intérêts peuvent être divergents
Conclusion générale
Les concepts explicités dans ce cours ne sont pas exhaustifs ; cependant ils aident à
avoir une parfaite maîtrise du champ de déroulement de l’économie managériale. Lors de la
délimitation du cours de managérial économique, l’on a fait appelle à plusieurs disciplines
voisines pour mieux saisir l’esprit et les objectifs empiriques de ce cours. Ces emprunts sont
des outils théoriques et analytiques liés au vaste champ de l’économie (microéconomie,
statiques et théorie de la décision etc.) aux concepts, approches et résultats d’autres disciplines
(marketing stratégique, économie industrielle etc.)
Il appert que l’économie managériale développe des outils empiriques aptes à éclairer
les choix du décideur (voir cas donnés en travaux dirigés) et à modeler son univers quelque soit
l’incertitude temporelle qui s’impose à lui.
Syllabus du cours de Managerial Economics
2-Niveau : Bachelor II
5-Crédit d’ECTS : 5
II-DESCRIPTION DU COURS
Ce cours s’adresse aux étudiants de Bachelor II en Management, il leur permettra de :
V-METHODE DE TRAVAIL
-Bref exposé du syllabus
-Interrogations
VI-TRAVAIL ACADEMIQUE
-Participation active en cours 20%
-Présence 20%
VII-PLAN DU COURS
Chapitre 0-le modèle néoclassique et les hypothèses d’un marché de
concurrence pure et parfaite
Chapitre 6-Concept de solution dans les jeux non coopératifs statiques à information
complète