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hyperbuilding


L’approche conceptuel ici découle du proces-
sus de manipulation du motif. La lecture ne se
fait plus de façon micro comme une enveloppe
ou une peau mais de façon macro, comme un
édifice.
L’échelle change radicalement, l’enveloppe
devient une strate et le motif un dispositif
urbain.
Le tressage des deux réseaux organisent et
structurent l’espace de la nappe. Le premier
s’organise comme un «cluster» de tubes évidés,
qui, en s’associant les uns aux autres forment
de grands espaces de vies [open-spaces, lofts],
et en se dissociant permet de créer de grandes
entrées de lumière. Le deuxième réseau plus
dense combine espaces de services [pour open-
spaces...] et maisons à patio.


Les deux réseaux sont entrelacés par une série
de déformations verticales qui produisent des
espaces particuliers [amphithéâtre, skate-
parc].
Le concept vient se confronter au site choisi,
un vaste espace encore mutable en marge du
périphérique parisien, proche de la porte de la
chapelle.
Sous la surélévation de la strate par des piles,
des iles programmatiques [jardins, commerces,
activités] permettent d’intensifier la vie urbaine
entre le périphérique et le boulevard des maré-
chaux et de créer un nouveau paysage; tandis
qu’au dessus, la strate permet de découvrir la
mesure du velum parisien.
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