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Ma mémoire me joue des tours parfois, souvent, je ne sais plus, qu’elle était encore l’interrogation,

qu’elle est encore cette question que je me posais ?

Peut-être faut-il que je noue des nœuds dans un mouchoir rouge au fond de ma poche..

Je n’ai pas de mouchoir, j’utilise les mouchoirs en papier, serait-ce de la paresse ou le coté pratique de
l’usage unique et puis pour la couleur rouge, sur une Ferrari, un golf Gti ou sur certaines demoiselles
mais sur moi ?

Suis-je un taureau qui fonce sur la couleur rouge ? Je ne crois pas mais j’aime les couleurs apaisantes, les
couleurs d’eau, le bleu turquoise, le bleu cobalt, certaines nuances du vert, le beige..

Les couleurs passe-murailles, faire le moins de vagues possibles.

Mon propos d’aujourd’hui est ce souvenir vivace, je sortais des galeries Présidentielles après avoir fait
du lèche-vitrine.

Je suis tombé sur un rassemblement et j’ai vu une personne maitrisée par plusieurs autres, avant que je
sache de quoi il s’agissait une personne a sorti un pistolet et en le brandissant, il a arrêté un taxi qui
passait (par hasard ?) et les paroles de la personne maîtrisé étaient, « ils m’emmènent de force, ils vont
me tuer ».

Cette scène date d’avant les premiers pillages (ceux que j’ai connu) au moins 8 a dix ans avant, dans les
années quatre-vingt.

Je ne sais pas si cette personne a pu s’échapper des griffes de l’organisme qui l’avait arrêté, si elle est
encore en vie.

Je me suis demandé a l’époque, si comme un chevalier des temps modernes, j’aurai du m’interposer,
demander que les règles du Droit soient respectées.

Mais, les gens passaient avec un regard furtif sans plus..

Je me suis dis que dans mon cœur, je me portais a la défense de ce frère mais que dans la vie pratique,
je n’étais pas assez résolu pour passer de l’intention a l’acte.

Est-ce faire preuve d’un manque de bravoure ? La témérité a des limites à la réalité pratique sur terrain.

Je croise les doigts et j’ose croire que ce frère a pu s’en tirer..

Je reviens ici sur le dénouement heureux des événements en Cote d’Ivoire, quand les medias officiels
servent de caisse de résonance a des discours apocalyptiques, a des prises de positions chauvines, il
n’est pas étonnant de voir des habitants réagir comme si ils devaient faire face a une invasion, comme si
l’autre est un danger et que parfois, au péril de sa vie, il faut tuer en premier avant que soi-même, on
passe de vie a trépas.
Mon analyse est que pour respecter le principe sacro-saint du droit a l’information, on prenne les
mêmes soi-disant experts de l’Afrique, au discours pompeux, qui disent tous comme de perroquets que
seul choix est derrière les dénominations des ethnologues, du clergé, de la Foi, ou de l’animisme.

C’est a se tirer une balle dans la tète pour ne plus écouter toutes ses perversions de la vérité qui n’ont
pour but ultime que de faire éclater l’audimat sans se rendre compte que des personnes perdent la vie
pour l’unique raison qu’un de ces (experts) l’ai classifié dans un camps ou un autre.

Mon principe de survie fait que j’ai une attitude critique face à toute cette explosion de nouvelles.

Serait-ce un nouveau principe de démocratie que d’envisager une distribution d’armes à la population ?

J’ai pensé à un moment que les événements malheureux de l’Afrique des Grands Lacs allaient se répéter
en Afrique de l’Ouest mais la même Communauté Internationale qui a assisté sans réagir à l’hécatombe.

Cette communauté internationale a pu agir pour que les pertes humaines soient aussi minimes que
possible.

Le courage de nos frères Ivoiriens qui les premiers ont pris leurs responsabilités en main et ont pris les
devants pour que l’immobilisme cesse.

Dois-je mettre un terme à mes propos ou faire une nouvelle pirouette et revoir ces images atroces du
Kenya, suivant des résultats des élections présidentielles contestées.

Ce qui suivi fut la chasse a l’homme, le facteur qui a permis que cette situation ne dérape pas
complètement fut la position neutre de l’armée.

Une nouvelle fois, la preuve par neuf, qu’une armée avec une formation profonde et intense, peux se
positionner en arbitre quand les politiciens a force de jouer au pompier pyromane, se retrouvent
rattraper par leurs propos.

Les propos du Premier Ministre du Zimbabwe sur une chaine caucasienne me semblent si pas déplaces
mais une preuve que pour le pouvoir, certains politiciens sont prêts a faire des concessions.

La Cote d’Ivoire, Abidjan c’est doux retrouvera le plus rapidement, je l’espère, sa place de locomotive de
l’Afrique de l’Ouest et que les nationalités des pays limitrophes même celles de plus loin au Nord, au Sud
et aux autres points cardinaux, se retrouvent avec comme seul motto, celui de faire avancer la
locomotive..

Lol. Gbu. Lukiza

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