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a. L’univers
Eratosthène avait découvert au solstice d’été qu’il n’y avait pas d’ombre dans un puits à
Syène tandis qu’au même moment un obélisque situé à Alexandrie générait une ombre. Il
put mesurer l’angle entre les rayons solaires et en a déduit la circonférence de la Terre
(40 000km) grâce à la distance Syène-Alexandrie. Il a ainsi montré que la Terre était ronde.
Taille de la lune : La lune passe dans l’ombre de la Terre tous les deux ans et bouge à une
vitesse régulière. Il a chronométré le temps que la lune met pour entrer dans l’ombre (noté
t1) et le temps pour traverser l’ombre (t2) : t1/t2 = Diamètre de la lune/Diamètre de La
Terre.
Distance Terre/Lune : 382 000 km (un peu plus aujourd’hui : 384 400)
Distance Terre/Soleil : 149.106 km = 1 U.A.
Diamètre Soleil : 1 200 000 km (la lumière le traverse en 4s.)
L’étoile la plus proche de nous est à 3 années lumière. Donc la taille des objets est beaucoup
plus petite que la distance qui les sépare : le ciel est vide.
Positions des objets par rapport à nous :
La parallaxe : plus l’astre considéré est proche, plus son changement de direction lié au
déplacement de l’observateur est important. 1°=60’
Galaxies :
1 centre, des bras en spirales (ex la galaxie Whirlpool). La voie lactée comporte entre 100
millions et 1 milliard d’étoiles. Diamètre 100 000 A.L.
Distance entre deux galaxies : 1 000 000 d’AL. (de 1 à 10 fois la taille d’une galaxie).
Dans une même galaxie 2 étoiles n’ont aucune chance de se rencontrer mais 2 galaxies
peuvent se télescoper. Les galaxies sont proches les unes des autres.
Les plus grands décalages sont obtenus pour une longueur d’onde de 1 (leur vitesse vaut donc
presque c). Ces objets s’éloignent de nous à la vitesse de
la lumière. En résumé :
Hubble a imaginé une théorie sur la formation de l’univers : il propose que l’univers a explosé il y a
13,7. 109 ans et que depuis tout s’éloigne du centre de l’explosion. On retrouve en effet les mêmes
éléments partout. De plus lorsqu’on regarde des objets très loin de nous ils nous montrent des
images du début de la galaxie. D’après Gamow, il doit rester quelque chose de l’explosion : un
rayonnement de 2,7°K. Penzias et Wilson ont remarqué avec leur récepteur radio un parasite
permanent qui y correspondrait. Ce rayonnement est le reste du Big-bang.
Points importants :
Les objets célestes très éloignés sont immobiles sur la voûte céleste (parallaxe)
La vitesse relative des objets se mesure au décalage des spectres vers le rouge (effet
Doppler-Fizeau)
Les galaxies les plus éloignées sont celles qui nous fuient le plus rapidement
Un modèle de formation de l’Univers doit inclure: la fuite des galaxies, la composition
chimique unique, le rayonnement fossile à 2,7 K
A la suite d’un Big-bang survenu il y a 13,7 109 ans, toutes les galaxies s’éloignent d’un centre
unique.
b. Nucléosynthèse :
Phase cosmique :
Ce sont les physiciens qui y travaillent. La phase cosmique équivaut au tout premier moment de
l’univers. :
1er millionième de seconde : se forment les Quarks (Up : +2/3, Down : -1/3) qui se regroupent
par 3 : UUD (4/3-1/3=1 proton) DDU (-2/3+2/3=0 : 1neutron) (il y a 5 fois plus de neutrons
que de protons)
Pendant 10-4 s. la T° a chuté à 1013 K (parti à 1030)
Après une seconde, création des neutrons et des neutrinos (particules qui passent à travers
la Terre)
Après quelques secondes se forment les éléments les plus simples : Hydrogène, Hélium, un
peu de Lithium. T°=103 K
Pendant 1 million d’années il continue de se former de l’H et de l’He et du Li, avec des
électrons qui circulent et se refixent sur les atomes. La T° descend à 3000K. Les forces en
action sont liées à l’énergie qui lie les électrons des atomes.
Puis apparaît la gravité (sinon rien n’aurait changé) autour de nuages de matière, les plus
grands nuages attirant les plus petits, et ainsi de suite.
Phase stellaire :
Très lentement il y a formation d’étoiles et de galaxies. Dans les nuages les plus grands la T° monte
(jusqu’à 107 K), augmentant les chocs et les frottements. Ainsi les réactions nucléaires continuent.
L’He va beaucoup participer à ces réactions. Mes autres éléments apparaissent par association d’He
et d’H (association prioritaire de 2 ou 3 He). Ainsi les étoiles vont brûler leur He et leur H (avec au
départ 10x plus d’H que de He). Le cœur de l’étoile va augmenter en masse, pression et T°, tandis
que la périphérie va s’alourdir. Si l’étoile est trop grosse, la T° dépasse le milliard de K et elle explose
(supernova). Lorsqu’une étoile explose elle envoie dans l’univers tous les éléments qu’elle a
fabriqués.
Si on observe les étoiles la plupart font partie d’une série principale dans laquelle elles restent la plus
grande partie de leur vie et pendant laquelle elles brûlent leur He et H.
Les grosses étoiles deviennent rapidement des géantes rouges. Leur cœur se contracte et passe vite
dans la branche horizontale et explose (supernova). Il ne reste plus qu’un résidu qui tourne sur lui-
même et qui envoie des photons : le Pulsar, qui nous envoie son rayonnement quand le fuseau est
tourné vers nous.
Etoile type soleil : met 5 millions d’année à partir de la bande géante rouge. Elle part de la branche
horizontale mais n’explose pas. Il gonfle ensuite et devient une petite naine blanche ou moins. Pour
partir de la terre il faut atteindre 11km/s. Pour partir de la Lune 2km/s. Pour un Pulsar 300 000km/s.
La lumière ne peut pas s’en échapper, formation d’un trou noir.
Phase interstellaire :
Premiers composés : H2, H2O, CO2, H2S, NH3, C2H5OH, les mêmes qu’on trouve dans les premiers
nuages des super novas.
Notre soleil qui a 4,65.109 ans apparut longtemps après la formation de l’univers.
Points importants :
De temps en temps des nuages de matières se concentrent. 1 bras de galaxie= bouchon où les étoiles
vont moins vite et sont plus serrées. Un nuage de matière passant dans un bras de galaxie a pu
s’allumer.
Météorites :
Les météorites sont les témoins de ces bouchons. Deux catégories : les chondrites, datées à
l’Uranium 238 et 235, par datation on apprend que les chondrites ont 4,565.109 années. Les
achondrites sont apparues un peu plus tard.
Différenciation :
Points importants :
a. Gravimétrie :
Densité de la Terre :
𝑚 1.𝑚2 𝑀.𝑚
𝐹 = 𝑚. 𝑎 𝐹 = 𝐺. 𝑃 = 𝑚. 𝑔 = 𝐺.
𝑑2 𝑅²
𝑀
donc : 𝑔 = 𝐺. 𝑅²
Forme de la terre :
Anomalie de Bouguer :
L’anomalie de Bouguer permet d’établir : g mesuré-g théorique. (>0 sous les océans : croûte très
mince, <0 sous les continents : croûte épaisse).
Points importants :
Points importants :
Modèles thermiques :
La T° augmente de 30° par km d’enfoncement dans la croûte. La T° max de la Terre est de 6000°C.
Dans la partie superficielle c’est la conduction qui agit pour transférer la chaleur. A une plus grande
profondeur, la T° est homogénéisée par brassage (convection) :
Convection (Wikipédia) :
La tectonique des plaques (d'abord appelée dérive des continents) est le modèle actuel du
fonctionnement interne de la Terre. Elle est l'expression en surface de la convection qui se déroule
dans le manteau terrestre.
La lithosphère, couche externe de la Terre est découpée en plaques rigides qui flottent et se
déplacent sur l'asthénosphère, plus ductile. Les premiers concepts, balbutiés dès le XVIIIe siècle, ont
été scientifiquement formulés en 1912 par le climatologue allemand Alfred Wegener à partir de
considérations cartographiques, structurales, paléontologiques et paléo climatiques
Un peu d’histoire…
Alfred Wegener propose en 1912 que tous les continents connus aujourd'hui étaient
rassemblés en un seul supercontinent (la Pangée); celui-ci se serait fracturé en blocs qui, tels des
radeaux, ont dérivé loin les uns des autres pour aboutir à la distribution actuelle des continents. La
théorie de Wegener est mise de côté par les scientifiques de l'époque, car il lui manquait une
justification quant au «moteur» des mouvements des différentes plaques. L'origine des forces
nécessaires à ces déplacements est aujourd'hui connue et argumentée : c'est la convection interne
terrestre. Ce n'est qu'à partir des années 1960 que de nouvelles données, provenant notamment de
l'étude des fonds sous-marins, ont permis de construire et de valider le modèle de la tectonique des
plaques. La théorie synthétique de la tectonique des plaques a été énoncée finalement en 1967 par
l’américain Jason Morgan, le britannique Dan McKenzie et le français Xavier Le Pichon.
Le modèle actuel :
Schéma général des différents types de volcanisme associés aux mouvements des plaques tectoniques
On admet à présent que les plaques tectoniques sont portées par les mouvements du manteau
asthénosphérique sous-jacent et subissent des interactions dont les trois types principaux sont :
La divergence : se dit d'un mouvement éloignant deux plaques l'une de l'autre, laissant le
manteau remonter entre elles. Leur frontière divergente correspond à une ride océanique ou
dorsale, lieu de création de lithosphère océanique et théâtre de volcanisme intense. Le
volcanisme au niveau des dorsales est généralement basaltique, avec une géochimie
tholéiitique. C'est à travers ce mouvement que se crée la croûte lithosphérique (couche rigide
située au dessus du manteau supérieur) :
Modèle de tectonique des plaques
À ces trois types d'interaction sont associées les trois grandes familles de failles :
Une faille normale est divergente (extensive) ;
Une faille inverse est convergente (compressive) ;
Un décrochement est transcurrent (les axes d'extension et de compression sont dans le plan
horizontal).
L'origine de la force qui rend les plaques mobiles est discutée : elle peut être liée à la contrainte
cisaillante entre la croûte et l'asthénosphère (liée à l'importance du couplage entre les deux), au poids
de la croûte subductante (qui « tire » toute la plaque) ou à la poussée à la ride (le poids de la jeune
croûte en haut de la ride « pousse » toute la plaque). Ces possibilités ne sont pas exclusives, mais les
contributions relatives dans le mouvement sont très discutées et dépendent des études.
On pense que c’est la convestion thermique interne du noyau externe liquide qui influence le
champ magnétique. Le noyau interne n’influence pas car à T°>600°C, le Fer perd ses propriétés
magnétiques.
L’inclinaison varie en fonction de la position sur Terre. tan 𝐼 = 2. tan 𝐿 (L : latitude) Ex :
Toulouse, L=43° I=62° d’inclinaison.
Les minéraux magmatiques ferreux s’orientent selon le champ magnétique durant leur
refroidissement. C’est le paléomagnétisme :
Paléomagnétisme (Wikipédia) :
Le paléomagnétisme désigne le champ magnétique terrestre passé, et par extension l'étude de ses
propriétés. On désigne parfois celui de la période historique par le nom d'archéomagnétisme.
Principe :
Au moment de la solidification d'une roche, les corps ferromagnétiques présents dans la roche
s'orientent en fonction du champ magnétique terrestre de l'époque et conservent cette orientation
(rémanence thermomagnétique).
Applications :
Géologie
On dispose d'un enregistrement constant du magnétisme terrestre dans les zones d'expansion
océanique. Les roches en fusion provenant du manteau remontent à la surface du fond marin au niveau
des dorsales océaniques, entrent en contact avec l'eau de mer et se refroidissent. On retrouve ainsi des
anomalies magnétiques allongées parallèlement aux dorsales océaniques et symétriques par rapport à
celles-ci.
Points importants :
- Depuis Wegener, la mobilité des continents est reconnue.
- Les plaques sont limitées par les volcans actifs et les zones sismiques
- Il existe une douzaine de grandes plaques lithosphériques
- Certaines roches sédimentaires et magmatiques peuvent enregistrer les orientations du
champ magnétique terrestre, déclinaison et inclinaison
- Le champ magnétique terrestre s’inverse de façon non périodique
- Les dorsales océaniques qui s’ouvrent en permanence.