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4.1. Norbert Elias, La dynamique de l’Occident
4.1.1. L’auteur
Né en Allemagne en 1897.
Études : médecine, philosophie et sociologie.
Influencé par Max Weber qui accorde une place importante à l’analyse historique dans les sciences
sociales.
Étant juif, il quitte l’Allemagne en 1933 pour la Suisse puis la France, l’Angleterre et Amsterdam où
il mourra en 1990.
Œuvre diversifiée touchant à l’histoire, la sociologie, l’anthropologie, la science politique et à la
psychologie. La Dynamique de l’Occident et La Civilisation des mœurs font partie d’un recueil appelé
Le Processus de civilisation édité pour la première fois en 1939. Ignorée pendant la 2GM, il sera
réédité en 1969 et connaîtra un succès international ininterrompu.
Sociologiquement : il établit des liens entre la construction des États modernes et la transformation
des mœurs.
4.1.2. Méthode : totalité et histoire
Totalité :
• La construction des états moderne, la démocratie, le marché, l’individualisme, le contrôle des
pulsions, le roman moderne, le développement de la psychologie scientifique participent d’un
même processus, d’un tout.
• Pour comprendre ces divers phénomènes, il faut analyser le tout en les mettant en relation. Il
faut passer d’une pensée substantialiste à une pensée relationnelle. Il faut analyser les rapports
entre les différentes couches fonctionnelles pour faire apparaître les structures qui régissent
l’évolution du champ social.
Histoire :
• Seule la mise en perspective historique (et il ne faut pas se limiter à une histoire « courte » :
Elias n’hésite pas à remonter jusqu’au Moyen Âge) permet de comprendre comment une
institution ou un phénomène social est né. Bien utilisée, la sociogenèse permet de s’affranchir
efficacement des catégories de pensée instituées.
• Elias analyse donc des époques historiques différentes dans des sociétés différentes (=>
travail empirique) pour comprendre les transformations, et en déduire des lois générales, certes
perfectibles mais pertinentes. Il fait cependant bien attention à distinguer les changements
structurels des simples modifications des composantes (Ex. : si les ducs de Bourgogne avaient
supplanté le roi de France, les tendances générales du point de vue social auraient été les
mêmes).
• Elias s’oppose à la vision synchronique (relatif à une seule époque) de la sociologie en
présentant une vision diachronique des choses. Il brise ainsi le clivage entre histoire (passé) et
sociologie (présent).
=> La dynamique des sociétés permet de mieux comprendre les dynamiques à l’œuvre dans le passé et
ainsi de ne pas justifier l’existence de la société actuelle comme le simple fait du hasard de l’histoire.
4.1.3. La formation des états modernes
4.1.3.1 Monopole
Loi du monopole selon Elias: Quand un grand nombre d’unités sociales qui, de par leur
interdépendance, forment une plus grande unité ; disposent d’une force à peu près égale et peuvent
rivaliser pour la conquête de chances de puissance sociale (surtout les moyens de subsistance et de
production), la probabilité est forte pour qu’une entité au fil du temps domine les autres et acquière
ainsi le monopole de la puissance sociale.
Hist. : Au XIIe siècle, l’ancien royaume franc d’Occident est constitué d’une multitude de petites
seigneuries concurrentes, chacune se battant avec les autres pour gagner du territoire et donc du
pouvoir. Après quelques siècles, et conformément à la loi du monopole, seuls s’affrontent encore le
duché de Bourgogne et la Maison de France jusqu’à ce que celleci finisse par l’emporter. Ainsi s’est
formée la France actuelle.
Un État moderne, surtout en Europe occidentale, est basé sur deux monopoles :
• Le monopole militaire et policier, que Weber nomme le monopole de la violence légitime,
c’estàdire que seul l’État a le droit de constituer une armée et une police afin de pacifier et de
contrôler le territoire. Ainsi, les milices, la vengeance privée, … sont interdites.
• Le monopole fiscal arroge à l’État seul le droit de lever l’impôt sur le revenu et les avoirs.
Ces deux monopoles sont indissociables l’un de l’autre : le monopole de la violence légitime
permet, par l’armée, de contraindre les gens à payer l’impôt qui sert à entretenir l’armée. En
fait, ce sont deux aspects différents d’un même monopole.
4.1.3.2. Interdépendance
Plus le territoire s’agrandit, plus il est dur pour le roi de maintenir son monopole devant la convoitise
de ses proches. Il est donc contrait de céder des portions de domaine, les apanages, à ses proches
(notamment à ses cadets). De plus, il doit se faire aider par une importante et complexe administration
dont les membres spécialisés sont à la fois interdépendants et en concurrence pour le pouvoir.
Hist. : Sous le règne de Louis XIV, la noblesse (classe descendante, formée des descendants des
guerriers) et la bourgeoisie (classe montante, formée de commerçants et de fonctionnaires) s’affrontent
pour le pouvoir.
• En effet, la bourgeoisie est écartée du pouvoir formel auquel elle aspire et dont la noblesse
bénéficie. Elles sont donc rivales.
• Cependant, nombreux sont les mariages entre les deux classes car ils sont avantageux pour
chacun : les nobles peuvent maintenir leur richesse en mariant leurs enfants à des bourgeois et
les bourgeois peuvent acquérir le prestige offert par l’anoblissement. Elles sont
interdépendantes.
• C’est uniquement cet équilibre entre deux forces rivales et interdépendantes qui se
neutralisent que se fondait le pouvoir absolu du RoiSoleil, chaque classe voulant avoir les
bonnes grâces du roi. Si une classe s’affaiblissait, le roi la renforçait et si elle se renforçait, il
l’affaiblissait de manière à ce qu’aucune ne le renverse et ne sape son autorité.
• La bourgeoisie l’emporta, ayant pris une place importante et étant devenue impossible à
contenir. Le Roi Louis XVI fut décapité.
L’interdépendance est donc la caractéristique d’un système social dont les composantes dépendent
l’une de l’autre tout en étant en tension. Une situation spatiotemporelle concrète comme celle de
l’époque du roi Louis XIV est appelée une configuration. Pour saisir une configuration, il faut:
• penser en terme de relations et de positions définies dans un système social donné.
• replacer ce système dans sa dynamique propre, en tenant compte du contexte historique.
Les transformations sociales ne sont pas propre à un groupe, mais aux relations entre groupes.
=> L’interdépendance a pour conséquence la socialisation du monopole : le pouvoir s’exerce de plus en
plus collectivement de par la création d’institutions telles que le parlement, le gouvernement et la haute
administration et puisqu’il est exercé collectivement, personne ne recherche l’abolition du monopole de
l’État mais plutôt l’accès universel à l’appareil administratif du monopole. C’est grâce à ce double
monopole et à la mise en place d’un appareil de gestion de ce monopole (l’administration), basé sur
des interdépendances, que les unités de domination prennent le caractère d’État.
4.1.3.3. La démocratie et le marché
Une fois le monopole établi, et donc l’État pacifié, peuvent se mettre en place deux organes essentiels
des états modernes, tous deux basés sur des conflits :
• la démocratie et ses conflits pour la répartition des ressources politiques. En fait, le régime
démocratique présuppose une organisation monopolistique très élaborée.
• le marché et ses conflits pour la répartition des ressources économiques.
Cette main invisible dont parlent les économistes en s’émerveillant de ce que le
marché se régule tout seul, sans conflit, n’existe que parce le territoire sur lequel
s’exerce le marché en question est pacifié par l’État. Sans le monopole de la violence
légitime, le marché laisserait place au vol, au pillage,…
C’est pourquoi, dans une mondialisation croissante de l’économie, se développent
nombre d’efforts pour imposer un ordre politique et militaire mondial (ONU, OTAN,
UE, accords internationaux, mais également les guerres d’intérêt économique et
militaire comme la guerre du Golfe). Le monopole fiscal permet d’une part d’avoir les
moyens de cette violence légitime et d’autre part de réguler les échanges grâce à la
monnaie unique nationale.
Avant qu’un marché fonctionne bien, il faut également que les fonctions soient
divisées et exercées collectivement dans une administration spécialisée, gérant ainsi le
monopole central de l’État.
Cette analyse montre que la concurrence n’est pas un phénomène propre à l’économie mais qu’il
s’étend à d’autres sphères : la concurrence s’exerce toujours quand plusieurs personnes rivalisent pour
obtenir une même chose. Une concurrence est dite « libre » lorsque les concurrents peuvent avoir accès
à cette chose en question, c’estàdire qu’elle n’est pas déjà sous le contrôle d’une personne ou d’un
groupe restreint de personne, qu’elle n’est pas monopolisée.
4.1.3.4. L’autocontrôle des pulsions
Plus se développe l’interdépendance entre les groupes, plus ceuxci sont amenés à contrôler leurs
pulsions. On doit réfréner ses inclinaisons violentes, contrôler ses émotions, …
Hist. : L’aristocratie est la première à contrôler ses pulsions : finis les duels à l’épée, place à la
rhétorique, à l’élégance, au sangfroid dans toutes les circonstances, … Les bourgeois suivront le
mouvement, en y ajoutant le goût du risque, la gestion rationnelle du temps, l’économie de moyens
dans les gestes et la parole, … Au finish, toutes les classes adopteront à leurs manières, cet
autocontrôle. Ainsi, les indigènes dans les colonies, lorsqu’ils contiennent leurs pulsions, sont qualifiés
de « civilisés ».
Les structures sociales et psychiques se transforment donc conjointement et indissociablement. Les
modifications psychiques constituent un nouvel habitus (cf. concepts) : d’abord un habitus général, de
contrôle des pulsions et ensuite un habitus particulier, propre à chaque classe sociale qui l’assimile à sa
manière. On parlera de civilisation des mœurs.
Du point de vue psychique, Elias distingue classiquement trois couches du psychisme :
• Le « ça » (ou l’inconscient), siège des instincts et des pulsions, lié à la dimension biologique
et physique de la vie humaine.
• Le « moi » (ou le conscient) est l’identité que l’individu se construit en tant que sujet de sa
propre existence. C’est la « politique intérieure » du psychisme.
• Le « surmoi » (ou le subconscient) est une sorte milieu entre le « moi » et le « ça ». Il est le
lien psychique du contrôle des comportements et des pulsions par l’intériorisation des
contraintes et des modèles sociaux. Source de culpabilité, de la peur de mal faire ou de
décevoir les autres, il assure, selon l’expression d’Elias, la « politique étrangère » du
psychisme.
Avec la civilisation des mœurs, la répartition entre ces trois couches psychiques se recompose
au détriment du « ça » et au bénéfice du « surmoi ». Ce qui détermine l’homme à un moment
donné de l’histoire cependant, ce sont les rapports entre les couches fonctionnelles de
l’autocontrôle psychique, qui évoluent avec la transformation des interrelations humaines, des
relations sociales.
La socialisation dans une civilisation des mœurs impliquant ces transformations psychiques de
l’homme, nombre de sciences sociales (la psychologie, la sociologie, l’anthropologie, …) sont
obligées de prendre une approche psychologique de l’homme et de montrer la malléabilité de celuici.
D’ailleurs, les grands romanciers du XIXe siècle (Flaubert, Balzac, Maupassant), s’attachent de plus en
plus à la sensibilité de l’homme. Divers problèmes psychologiques (dans une société où on lui
demande d’être de plus en plus performant, l’homme doit apprendre à se gérer) devenant des
problèmes de société, le législateur commence à s’intéresser aux bonnes mœurs.
L’interdépendance englobe donc également les dimensions psychiques et les rapports entre elles. Une
configuration est donc une situation concrète d’interdépendance, vue à hauteur d’individu qui participe
socialement à cette situation et la vit de l’intérieur. De cette façon Elias prend distance par rapport à la
distinction société/individu puisque l’une n’existe pas sans l’autre.
4.1.4. Remarques
Ces lois générales définies par Elias (monopole, interdépendance, …) semblent ne donner que peu
d’autonomie à l’individu. En réalité, les actions des individus font partie d’un système de relations
spatiotemporel, soit une configuration (comme la concurrence entre seigneurs voisins), qui les
canalise (puisqu’ils sont tous obligés de se défendre) mais leur procure aussi une certaine marge de
manœuvre (puisqu’ils peuvent avoir des stratégies différentes). L’individu et la société ne sont pas
indépendants l’un de l’autre, ils sont consubstantiels. Les individus n’ont pas conscience des
phénomènes sociaux auxquels ils participent.
Elias, grâce à ses concepts, distingue déjà, lorsqu’il écrit son livre dans l’entredeuxguerres et ce, en
retraçant l’histoire depuis le Moyen Âge, la tendance de l’Europe occidentale à se transformer en un
système de pays interdépendants (pour former l’Union Européenne plus tard).
Elias reproche à la sociologie et surtout à l’interactionnisme symbolique le fait qu’ils ne s’intéresse
pas aux phénomènes macrosociaux (il y a un lien entre la formation des états moderne et
l’autocontrôle des pulsions). Il reproche à la psychologie de se cloisonner et de ne pas retracer la
sociogenèse de la société pour mieux comprendre l’individu. Il reproche également à l’histoire d’être
trop fermée aux sciences sociales. Bref, Elias prône la « psychologie sociale de l’histoire ».
4.2. Durkheim, Les Règles de la méthode sociologique
et
De la Division du
travail social
4.2.1. Le tout social
Un tout n’est pas identique à la somme des parties : la société n’est pas une simple somme
d’individus mais une système formé par leurs associations.
On parle d’un tout lorsqu’une multiplicité d’éléments forme une unité dans laquelle ces éléments
entrent sans résidu. Cela n’implique pas un ensemble harmonieux et homogène. Les sciences sociales
montrent le contraire.
On peut voir ce tout de différentes manières : ensemble de contradictions, segmentée en sous
systèmes, … Bref, le tout est une approche de la réalité qui permet de donner du sens à un ensemble de
composantes a priori aux antipodes les unes des autres. Le tout est donc une approche dynamique et
organisationnelle.
Selon Durkheim, les consciences de chacun s’associent et se combinent dans un groupe afin de
former un être psychique nouveau, une conscience collective. Le groupe pense, sent, agit tout
autrement que ne le feraient ses membres, s’ils étaient isolés. Si on part donc de ces derniers, on ne
pourra comprendre ce qui se passe dans le groupe. Durkheim ne considère cependant pas la
conscience collective comme un être à part entière. Il s’agit d’une dynamique résultant des actions des
individus. Il prône donc, par opposition aux approches psychologiques ou économiques centrées sur
l’individu, une approche sociologique afin « d’expliquer le social par le social ».
4.2.2. Solidarité mécanique et solidarité organique
Contexte : Révolution Industrielle, l’instauration de la démocratie, apparition des questions sociales,
pression démographique croissante. Thomas Robert Malthus, un économiste, prédit que la population
va progresser géométriquement alors que les ressources disponibles pour la population progresserons
arithmétiquement. Il y aura donc de gigantesques famines, des conflits destructeurs inévitables, …
Malthus prône donc une limitation des naissances.
Durkheim va récuser cette prédiction en développant une analyse plus fine : selon lui, le fait majeur
de la modernisation réside en un processus de différenciation sociale. D’après lui, toute société doit
reposer sur une solidarité entre ceux qui en font partie, c’estàdire sur un minimum de liens grâce
auxquels ils assurent et maintiennent une cohésion minimale :
Solidarité mécanique basée sur la similitude entre les individus qui partagent les mêmes
valeurs et les mêmes compétences. Les individus sont interchangeables puisqu’ils savent tous
tout faire. La conscience collective domine fortement les consciences individuelles. La
solidarité mécanique marque surtout l’époque préindustrielle.
Solidarité organique basée sur les différences et la complémentarité entre les individus, et, en
particulier, la division du travail. Grâce à la spécialisation et à la division des tâches, on ne doit
plus tout faire tout seul.
Pour Durkheim, la différentiation sociale représente le passage d’un type de solidarité à l’autre. C’est
la solution pacifique que les sociétés pour contrer le manque de ressources prévu par Matlthus. En
augmentant les interdépendances et en spécialisant les fonctions, les sociétés modernes ont
formidablement accru leurs ressources, évitant ainsi les grandes famines, et instauré à l’intérieur de
leurs frontières un principe de coexistence pacifique puisque plus personne n’est en mesure de se
passer des autres.
L’individualisme est un des corollaires du passage à une solidarité organique. Même si chacun à
l’impression de « décider » d’être individualiste, c’est la conscience collective qui en fait le dicte.
Ainsi, l’individualisme est un fait social, c’estàdire une contrainte extérieure qui s’impose à
l’individu, même s’il a l’impression d’en faire le choix. Durkheim explique donc un fait social (la
différenciation sociale et ses différentes facettes) par un autre fait social (la densité démographique et
la nécessité d’y faire face).
4.2.3. Critique
Durkheim est trop holiste, il considère que le tout surdétermine les individus alors que selon Elias, les
individus et le tout se déterminent mutuellement. Cependant, comme Elias, il estime que la société se
base de plus en plus sur des interdépendances.
Si Durkheim est si tranché, cela s’explique par le contexte de l’époque : la sociologie venait de naître
et était très contestée. Il fallait donc par un discours fort, la faire valoir à tout prix dans les milieux
universitaires qui ne la considéraient pas à sa juste valeur.
Durkheim aide à faire prendre conscience des processus sociaux. Il montre également à quel point la
solidarité, par son réseau de liens profonds et informels, aide à la cohésion sociale.
4.3. Concepts
Autorité Capacité de se faire obéir, liée à la position ou au statut reconnu à
une personne ou à une institution.
Interdépendance Caractéristique d’un système social dont les composantes
dépendent l’une de l’autre tout en étant en tension (Élias).
Configuration Situation spatiotemporelle concrète d’interdépendance, associant
des structures sociales et psychiques. Exemple : l’équilibre des
forces entre la noblesse et la bourgeoisie sous Louis XIV et
l’ensemble des structures psychique associées à cette situations
(Elias).
Habitus Ensemble de dispositions culturelles durables associées à une
position sociale et résultant d’un processus d’inculcation. L’habitus
primaire est inculqué par le milieu familial et la classe sociale
d’origine. Se greffant sur l’habitus primaire, l’habitus secondaire
s’acquiert à travers les activités scolaires et professionnelles
notamment (Bourdieu).
Hégémonie Domination exercée par un groupe social sur un ou plusieurs
autres.
Conscience collective « Ensemble des croyances et des sentiments communs à la
moyenne des membres d’une même société (qui) forment un
système qui a sa propre vie » (Durkheim).
Solidarité mécanique Solidarité basée sur la similitude entre les individus qui partagent
les mêmes valeurs et les mêmes compétences. Pour Durkheim, elle
prévaut dans les sociétés préindustrielles.
Solidarité organique Solidarité basée sur la division du travail, la différence et la
complémentarité entre les individus. Pour Durkheim, elle prévaut
dans les sociétés industrielles modernes.
Fait social « Toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d’exercer sur
l’individu une contrainte extérieure » (Durkheim).
Holisme Conception selon laquelle la société constitue un tout qui
surdétermine les éléments qui en font partie et dont les
caractéristiques ne peuvent donc être déduites des caractéristiques
de ses parties (Durkheim).