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Édifier un bâtiment agricole témoigne de la part d’un agriculteur d’un pari courageux sur l’avenir. À l’investissement
financier, s’ajoute le choix d’un système d’exploitation, avec ses répercussions sur les conditions de travail
et le cadre de vie. L’exploitant qui entend construire un bâtiment agricole doit intégrer de nombreuses contraintes
zootechniques, architecturales, réglementaires, économiques et environnementales. Aussi, s’entourer de spécialistes
s’avère-t-il indispensable à la réussite d’un tel projet. Ce partenariat entre agriculteurs, conseillers dans le domaine
du bâtiment, conseillers techniques, paysagistes et architectes est à l’image de la réalité de notre agriculture : divers,
orienté vers le développement durable et ouvert sur la société. Dans cette perspective, nos ministères ont élaboré
en commun cet ouvrage dédié à la qualité architecturale des bâtiments agricoles. Cette collaboration s’inscrit
dans la campagne d’intérêt général que le Ministère de la culture et de la communication mène jusqu’en juin 2003
sur le thème de la qualité architecturale.
Ce document aura rempli son objectif s’il peut aider les agriculteurs et ceux qui les conseillent à concevoir des bâtiments
agricoles répondant mieux aux besoins fonctionnels, économiques mais aussi esthétiques du monde agricole et rural.
Catherine Rivoal, directrice éditoriale : Régis Ambroise (MAAPAR*/DERF) Les exploitants : Christophe et Gilles Brast, Daniel
catherine.rivoal@agriculture.gouv.fr Pierre Autissier (MAAPAR*/DEPSE/SDEA) Chauveau et Philippe Olivier, André Avet-Foraz,
Marielle Roux, rédactrice : Fredrick Laloy (MAAPAR*/DEPSE/SDEA) Philippe Langlois, Jean-Philippe et Jean-Michel Royer,
marielle.roux@agriculture.gouv.fr Isabelle Bertrand (MCC*/DAPA) monsieur et madame Verschaeve ; et pour leur
Jean-Marc Richet (MCC*) contribution : Joël Bironneau, Cédric Bachelerie,
Pascal Xicluna, photographe Carole Veyrat (MCC*/DAPA) Alain Chauvet, Michel Colache, Michel Costes,
Crédit photos : phototheque@agriculture.gouv.fr Jean-Yves Blanchin (Institut de l’élevage) Pierre Ély, Jean Fouin, Claude Galand, Claude Galley,
(Photos matériaux paille crépie et bois cordés p. 38 : Jean-Marie Descamps (APCA*) Maurice Jeantet, Bernard Masson, Daniel Masson,
Philippe Heitz) Patrick Docher (Auvergne Promobois) Christophe Rabiller, Didier Seurot, Serge Teisserenc,
Jean-Charles Federico, directeur artistique : Philippe Gallot (MEDD*/DNP/SP2) Auguste Tarayre, Louis-Marie Vezin.
jean-charles.federico@agriculture.gouv.fr Michel Pelenc (FNHDR*/SICA*)
François Petit, graphiste : Nicolas Rousseau (FNHDR*/SICA*)
1972@wanadoo.fr Isabelle Thauvel (CAUE* 45)
Nous remercions tout particulièrement Jean-Yves
Photogravure & Impression : Voir p. 48 « Les partenaires de l’édition ». Blanchin (Institut de l’élevage), Patrick Docher
Croma Service *Lexique p. 51 (Auvergne Promobois), et Michel Pelenc (FNHDR*/
Février 2003 SICA*).
SOMMAIRE
Termes techniques 50
Lexique des sigles 51
De nombreux documents sont consacrés à la construction des bâtiments agricoles, soit pour retracer leur évolution
au cours des siècles, soit pour en éclairer un aspect technique. Ce guide a une toute autre ambition.
Nous avons souhaité rencontrer des exploitants qui ont récemment fait l’expérience de la construction. Nous voulions
entendre leur témoignage et comprendre : pourquoi ont-ils construit, quelles étaient leurs motivations, qu’attendaient-ils
du nouveau bâtiment, quelles conclusions retiraient-ils de cette expérience ?
Nous sommes partis à la rencontre de six exploitants. Leur point commun ? Pour construire, ils avaient fait appel
à des aides extérieures (architecte, conseiller bâtiment, conseiller CAUE*).
Un premier constat : chaque agriculteur est ravi de cette nouvelle construction. « Aucun bâtiment n’est parfait », dit l’un
d’entre eux. Pour autant, en faisant le tour de chaque exploitation, les motifs de satisfaction ne manquent pas : gain
de temps, aspects plus pratiques et agréables du travail, plus de bien-être pour les animaux. Il y a aussi la fierté
de valoriser l’exploitation et la qualité de ses produits sans oublier l’amélioration du cadre de vie et la reconnaissance
sociale qu’apporte un bâtiment respectueux de son environnement et du paysage qui l’entoure.
Second constat : chaque exploitant est persuadé que, sans l’aide d’experts, le bâtiment ne serait pas d’une si grande
qualité. L’un d’entre eux, « dans la foulée », fait construire sa maison d’habitation par le même bureau d’architecte.
Quant à Philippe Olivier et Daniel Chauveau, les associés du GAEC* la ferme de la Bazinière, ils viennent de se décider
pour la construction en 2003 d’un nouveau bâtiment pour leur laiterie.
Au-delà de la satisfaction évidente des exploitants, ces reportages nous ont apporté une vraie surprise : l’estime
et la confiance réciproques que se témoignaient agriculteurs, architectes, paysagistes et conseillers bâtiments après
plusieurs semaines de labeur.
LES CONSEILLERS
LES AGRICULTEURS
Christophe et Gilles Brast (éleveurs), Serge Teisserenc (architecte), Bernard Masson (technicien bâtiment) p. 28-29.
LES ACTEURS
Un échange d’expériences
UNE ÉQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE
Lieu de vie et de travail, une exploitation est un espace complexe. Construire un nouveau bâtiment demande de
repenser l’ensemble de l’organisation de l’exploitation, de comprendre son évolution, son fonctionnement
et d’en repérer les dysfonctionnements.
L’échange d’idées entre l’agriculteur, les conseillers spécialisés et l’architecte apporte un regard neuf
sur l’exploitation. Tous ces métiers sont autant d’expertises et d’expériences réunies pour un même projet.
Pour l’agriculteur, cet investissement personnel, de temps et d’argent, est une assurance sur l’avenir :
il est difficile et très coûteux de remédier aux inconvénients d’un bâtiment mal pensé.
Prendre le temps de discuter, circuler sur l’exploitation, faire des photos, réaliser des croquis et des schémas,
élaborer plusieurs avant-projets permet de définir peu à peu un bâtiment fonctionnel, durable et économique,
dont l’aspect extérieur reflète la qualité du projet de l’exploitant.
Exemple de collaboration
Ancrés localement, les spécialistes de la construction agricole se connaissent et ont l’habitude de travailler ensemble. En Aveyron, comme dans de nombreux
départements, chaque projet est réalisé par une équipe complète composée du conseiller bâtiment de la chambre d’agriculture, du conseiller technique
et de l’architecte de la SICA-HR* ainsi que du conseiller du GDS*, pour les bâtiments d’élevage. Ainsi pour Michel Costes, directeur de la SICA-HR* de Rodez :
« Nous avons formé une équipe pluridisciplinaire et complémentaire qui permet d’arriver, j’espère, à un bon résultat. C’est une équipe de conception qui crée
le bâtiment ».
Bernard Masson, conseiller technique de la SICA- Claude Galley, conseiller bâtiment de la Chambre
HR* Aveyron d’agriculture de Haute-Savoie
« Je suis conseiller bâtiment d’élevage. Je suis le lien entre l’agriculteu et l’ar- « Pour la réussite du projet, il est important d’avoir un maximum de conseillers en
chitecte, je connais les contraintes des deux, je fais un travail de médiation. » amont et d’établir une bonne collaboration entre les différents intervenants. »
Depuis 1999, la Région Auvergne accorde une aide aux exploitants ➭ Le bien-être du troupeau
et aux CUMA* qui choisissent le bois pour un bâtiment d’élevage, Les animaux sont particulièrement sensibles aux critères d’hygiène. Des
de stockage ou de fourrage. litières facilement entretenues, une salle nettoyée après chaque traite,
La subvention est plafonnée à 3 811 € par projet un éclairage suffisant et une bonne ventilation apportent du bien-être au
pour une utilisation du bois sur charpente, ossature, bardage troupeau. Propreté et confort sont des facteurs de qualité pour la pro-
ou huisseries extérieures. duction et facilitent le travail de l’éleveur.
Chaque année, 60 à 80 projets bénéficient de cette aide.
La Région Auvergne valorise ainsi deux filières importantes pour son économie, ➭ Un cadre de vie qui concilie l’utile à l’agréable
le bois et l’élevage, tout en agissant sur la qualité des paysages, Construire un bâtiment agricole, c’est créer un outil de travail qui va faire
essentielle pour développer le tourisme vert. partie du quotidien pendant des années. De plus, il s’ajoute souvent à
« Le bois est un peu plus cher, mais l’aide rétablit la compétitivité », constate un ensemble existant. Le soin apporté à son traitement, au choix des
l’un des responsables, Alain Renoud. « En fait, le problème n’est pas le prix volumes, des matériaux, des couleurs et à ses abords, est un facteur de
mais l’offre : nous manquons d’artisans et d’entreprises pour mener à bien qualité de vie pour l’exploitant et pour toute une communauté.
les projets ».
Attention ! L’utilisation du bois ne suffit pas à garantir la notion de qualité. ➭ Une trace durable dans le paysage
Une approche globale et architecturale est nécessaire. « Visualiser » le bâtiment de près et de loin est nécessaire pour trouver les
outils de l’insertion paysagère. Lors de la phase de réflexion, tenir compte
de la structure du paysage permet d’intégrer le bâtiment dans l’ensemble
du paysage. À l’issue du chantier, les aménagements paysagers, avec
notamment les plantations et le traitement des abords et des accès, don-
nent à l’exploitation une cohérence esthétique en reliant « naturellement »
la construction à son site d’accueil. un bâtiment moderne bien conçu
enrichit le paysage.
➭ Une image positive de l’agriculture Quel est le principe de cette « Charte qualité-conception » ?
Pour le consommateur, « ce qui est beau est bon ». Des abords entretenus, Olivier Rosat : il y a dix ans, le GIE* lait-viande Bretagne (interprofession élevage
un lieu de production soigné, un ensemble intégré au paysage donne un ruminant) a créé le Comité régional Bâtiment avec un triple objectif :
sentiment de confiance et de sécurité aux touristes et visiteurs de pas- améliorer la qualité du lait, la santé des animaux mais également le respect
sage qui sillonnent les routes de campagnes. de l’environnement avec la mise en place du premier PMPOA*.
La principale action s’est développée à partir de 1995 avec une « Charte qualité-
➭ Un respect de l’environnement conception » qui définit les différentes étapes de l’élaboration du projet ainsi que
Richesse des sols ou qualité de l’eau, la préservation des ressources les documents qui devront être remis à l’éleveur par le concepteur (avant-projet,
naturelles doit se réaliser sans nuire à la qualité des paysages ruraux. plans, devis). Près de 60 conseillers bâtiments de chambres d’agriculture et de
Depuis 1994, le Programme de maîtrise des pollutions d’origine agricole laiteries (qui ont souvent des bureaux d’études intégrés) adhérent à cette charte.
(PMPOA) contribue à la qualité des pratiques d’épandage par un soutien Pourquoi avoir défini une seconde charte axée sur la construction ?
aux investissements. Le second PMPOA (PMPOA 2) stipule que l’exploitant O.R. : nous avons voulu aller plus loin en intégrant les constructeurs. En effet,
présente dans son dossier « une description de l’insertion paysagère des les agriculteurs assurent souvent le suivi du chantier. Or, le constructeur, qui n’a
aménagements envisagés » (arrêté du 26 février 2002 – voir annexe p. 41). aucune compétence en matière de zootechnie, ne respecte pas toujours les
préconisations et modifie un certain nombre d’aménagements intérieurs sans en
mesurer les conséquences. La « Charte qualité-réalisation » limite les dérapages.
Il s’agit en fait d’un partenariat avec des constructeurs et surtout des artisans.
Cette charte analyse les points clefs d’une réalisation et détaille les obligations
techniques à respecter. Au travers d’un devis clair et précis, le constructeur
assure la transparence sur la nature des prestations apportées.
Quel point de cette charte vous semble particulièrement important ?
O.R. : avant l’ouverture du chantier, une rencontre est organisée pour assurer le
passage du témoin et assurer une cohérence totale au bâtiment.
Expériences et compétences sont les garanties de la réussite de votre projet. Avoir des partenaires, c’est une garantie
de qualité et de respect des coûts et des délais.
Une construction ne s’improvise pas. Établir avec l’architecte le projet architectural complet
➭ Prendre le temps d’étudier la solution la plus adaptée qui fera l’objet d’un permis de contruire.
à son exploitation.
➭ Respecter les étapes : projet agricole, projet architectural, Selon votre projet, faites appel au spécialiste compétent.
réalisation, mise en service. Pour votre bloc traite, rencontrez un conseiller en équipement
➭ Rencontrer des agriculteurs qui ont suivi cette démarche, de traite et salle de traite.
visiter des exploitations, voir des réalisations. Pour la mise aux normes de bâtiments existants, rencontrez
un conseiller environnement.
Rencontrer des spécialistes de la construction agricole. Pour un bâtiment d’élevage, faire une étude de ventilation
Élaborer votre projet avec : avant construction.
- les partenaires traditionnels du monde agricole,
- les chambres d’agriculture,
- les organismes professionnels dont les groupements
- de producteurs,
- les professionnels de la construction, architectes et ingénieurs,
- les paysagistes.
Une gamme étendue de matériaux et de couleurs est aujourd’hui proposée permettant Jean Fouin,
une architecture de qualité, personnalisée et adaptée à son environnement. Plusieurs architecte du centre
critères interviennent dans le choix des matériaux : leur qualité, la facilité de mise en de formation de Maisons
œuvre, l’entretien, l’esthétique, le coût, mais aussi les rationalités zootechniques et sani- paysannes de France
taires. L’offre des constructeurs est également déterminante. Les entreprises et artisans « Le bois est le matériau qui répond le
se spécialisent dans un savoir faire et tous les matériaux ne sont pas également diffusés mieux à l’intégration. Sa couleur varie
sur l’ensemble du territoire. Cette différence dans l’offre explique que, pour un bâtiment en fonction de la couleur de la terre et
de même volume, construit avec les mêmes matières, le coût diffère parfois fortement de la lumière. »
d’une région à une autre. Pour bénéficier du plus grand choix possible et de conseils avi-
sés (en dehors de toute considération commerciale), l’expérience d’un architecte ou d’un
conseiller bâtiment est particulièrement précieuse. Connaissant bien les matériaux, les
classiques comme les plus récents, ils sont en mesure de choisir dans la gamme que pro-
pose le constructeur les produits les mieux adaptés au projet, et parfois, d’obtenir une
qualité ou une couleur spécifiques.
Sauf dans le cas du bois autoclavé, les bardages bois nécessitent un entretien qui varie selon l’es- Pour les laiteries et ateliers de transforma-
sence, l’exposition et l’usage. L’épicéa, le douglas et le pin sylvestre sont les essences les plus cou- tion, la réglementation impose du PVC blanc
ramment employées. pour les portes et fenêtres. Mais, hors ces
Les avantages du bois sont nombreux : sur le chantier, le bois représente un gain de temps car il est ateliers, les menuiseries permettent de per-
facile à mettre en œuvre (sans eau ni sable) et les bardages peuvent être prémontés. sonnaliser le bâtiment en jouant sur les
En cas d’incendie, contrairement aux idées reçues, le bois résiste mieux que d’autres matériaux couleurs et les matériaux.
car toute la structure n’est pas emportée par la chaleur de la combustion. De plus, le bois se prête
facilement aux aménagements : il est toujours possible de démonter pour procéder à une extension.
Pour les bâtiments d’élevage, les propriétés isolantes du bois assurent un confort thermique élevé.
L’aération est meilleure, la condensation réduite et les bruits sont absorbés. Autant de qualités qui
améliorent la qualité sanitaire des troupeaux et facilitent le travail de l’éleveur.
Écologiques, durables et d’une grande qualité esthétique et d’ambiance, les bâtiments en
bois permettent aux agriculteurs d’agir directement sur la construction des paysages de
demain et de faire reconnaître cette contribution au bien-être individuel et collectif.
Elle peut être en plaques de fibres-ciment, Le bois cordé : technique utilisée par les pion- Les bottes de paille crépies : utilisées comme
tôle ou bac acier. La tôle translucide, très niers canadiens, le bois cordé présente l’avan- des moellons géants, les bottes de paille sont
pratique pour l’apport de lumière, doit être tage d’une grande inertie isothermique. noyées dans le béton et le crépi. Elles sont ainsi
utilisée avec précaution dans les régions à l’abri du feu et des rongeurs.
ensoleillées pour ne pas provoquer d’effet
de serre. Avec l’interdiction de l’amiante Sur de nombreux chantiers, les agriculteurs réalisent eux-mêmes des travaux simples comme la pose
depuis le 01/01/1997, les constructeurs de bardage bois ou la maçonnerie (plaques préfabriquées, parpaings ou briques enduites).
ont dû s’adapter pour trouver de nouvelles D’autres techniques sont possibles comme le bois cordé ou les bottes de paille crépie qui sont faciles
fibres. et peu coûteuses à mettre en œuvre.
Le PMPOA 2 est mis en œuvre dans des zones prioritaires dans lesquelles Elle constitue le principal instrument réglementaire pour lutter contre les
peuvent être intégrés tous les élevages, quelle que soit leur taille. Hors ces pollutions liées à l’azote toutes origines confondues (engrais chimiques,
zones prioritaires, sont éligibles les éleveurs ayant plus de 90 unités gros effluents d’élevage, effluents agro-alimentaires, boues). L’application
bétail (UGB) ou 70 dans le cas des jeunes installés. Les zones prioritaires nationale de cette directive comprend :
correspondent pour l’essentiel aux zones vulnérables définies en appli- - la délimitation de zones vulnérables dans les secteurs où les eaux pré-
cation des directives nitrates. sentent une teneur en nitrates approchant ou dépassant le seuil de 50
milligrammes par litres et/ou ayant tendance à l’eutrophisation (prolifé-
Le volet agronomique est renforcé : ration des algues) ;
Déjà obligatoires en zone vulnérable, en application de la directive nitrate, - la définition de programme d’action qui, dans les zones vulnérables, s’ap-
le cahier d’épandage et le plan de fumure prévisionnels doivent désormais plique à tous les agriculteurs avec des objectifs quantifiés de gestion des
être joints à l’étude préalable du PMPOA. Le raisonnement des apports fertilisants azotés et de couverture des sols. En dehors des zones vulnéra-
d’azote doit être intégré à l’estimation de la capacité de stockage des bles, un code national des bonnes pratiques agricoles, d’application volon-
effluents qui est au minimum celle exigée par la réglementation mais qui taire, est recommandé.
peut être supérieure si le raisonnement agronomique le justifie.