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R. 111-21.¨(D. n° 77-755 du 7 juill. 1977; art. 14). – Le permis de construction peut être refusé ou n’être accordé que sous réser
RAPPORT D’ETUDE S6-UE7
rescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l’as
diplôme d’étude en architecture valant grade de licence
ments ou ouvrages à édifier ou à modifier, dont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieu
s, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales.
MAISON INDIVIDUELLE
Une alternative au néo-régionalisme
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INTRODUCTION 5
CONCLUSION 29
ANNEXES 31
BIBLIOGRAPHIE 44
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maison individuelle
INTRODUCTION
(1) Propos tenu par Rudy Ricciotti extrait du livre «Violence et passion, l’ architecture selon Rudy Ricciotti»
par P. Ardenne
()
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Extrait du livre écrit par le collectif S. Ostrowetsky et J. S. Bordreuil : ‘‘Le néo-style régional’’ page 5
maison individuelle
Un intérêt tout particulier est porté dans cette étude sur l’origine culturelle
du néo-régionalisme, qui trouve sa source dans un modèle et des dispositifs
architecturaux traditionnels.
Comprendre sa pérennisation au travers d’appuis trouvés dans la
réglementation ainsi que sa destinée à être un objet de marketing est traitée
en annexe, afin de développer dans la dernière partie une alternative à ce
phénomène : «le régionalisme critique».
C’est pour mieux comprendre cette situation, établir un état des lieux,
identifier les mécanismes et les blocages qui ont conduit à l’état actuel
du marché de la maison individuelle que ce travail de réflexion, au-delà
du constat, a pour ambition d’indiquer les axes de recherche et les pistes
d’action envisageables.
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maison individuelle
Dans son état originaire le modèle régional ne possède pas d’unité de style.
En effet l’étude menée par le collectif S. Ostrowetsky et J. S. Bordreuil
montre que l’objet final est «le produit de pratiques cursives de la part du
maçon», ajoutant par étape successive (retouchant çà et là). C’est un produit
«malléable» qui change avec le temps et les modes.
L’esthétique populaire relèverait bien de la catégorie du pittoresque.
‘‘Alors que le monument est «composé» il ne supporte par le rajout, le
populaire procède toujours par accumulation et par rajout successif au gré
de récupérations diverses’’.(1)
Il utilise sans concession et de façon novatrice les éléments constructifs
détournés de leur usage premier, sorte de «collage post-moderne».
‘‘Le pittoresque populaire est «naturel». Il est étranger à l’univers
technologique cher aux architectes ils aiment le «petit», le «mignon» d’une
façon un peu enfantine […]. La maison populaire se veut régionale, mais
elle le fit sans le secours d’une culture qui aurait su traduire dans un langage
contemporain les enseignements du passé : elle se saisit donc des
signes les plus faciles à plaquer sur la construction pour afficher son
attachement à la région.
Comme la maison populaire de banlieue refuse la ville, c’est une maison
de campagne mythique qui sera copiée. Toutes les maisons se donneront
l’image de «fermette» ou de grandes en modèle réduit’’.(2)
Il en va de même pourrait-on dire pour le néo-régionalisme du style sub-
urbain apparu en 1935 au «pur simulacre» de ces derniers temps ‘‘où le
produit neuf ne paraît qu’un développement presque méconnaissable de
l’ancien’’.(3)
L’analyse sous la forme d’un tableau éclairé de photos et croquis met en
évidence les caractéristiques morphologiques et les traits stylistiques du néo-
régionalisme par rapport à la tradition varoise (cette provençalité d’habiter)
qualifiée par S. Ostrowetsky et J. S. Bordreuil comme le régionalisme
originaire, c’est à dire le modèle traditionnel initial.
(1) Extrait de l’étude menée par Pierre Lajus et Gilles Ragot ‘‘l’Architecture absente de la maison individuelle’’
(2) Extrait de l’étude menée par Pierre Lajus et Gilles Ragot ‘‘l’Architecture absente de la maison individuelle’’
(3) Extrait du livre écrit par le collectif S. Ostrowetsky et J. S. Bordreuil : ‘‘Le néo-style régional’’ page 7
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● Exemple :
– linéaire décalée :
– orthogonale :
– perpendiculaire :
– angulaire
– radiale :
● Le nombre :
– toit à une pente
– toit à deux pentes
– toit à quatre pentes
(L’unité de référence est le « bloc » ; s’il y a plusieurs
blocs, par exemple deux, il y a donc deux toits à prendre
en compte, dont le nombre de pentes peut varier : on
inscrit toutes les possibilités observées.)
● La nature du couvert :
– tuile canal
– tuile romaine (ou ronde)
– tuile plate
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● Verticalité :
– mur droit
– mur avec avancée (encorbellement)
– encorbellement réel
– mur légèrement penché
● Enduit mural :
– mur avec enduit
– enduit lisse
– enduit frotassé
– enduit irrégulier
– enduit blanc
– enduit clair
– enduit foncé.
R.O. N.R.
– carreaux en faïence
– «sourcils» (frise de tuiles qui court au-dessus d’une
ouverture)
– frise en génoise : bande horizontale de tuiles, fichées
dans le mur.
Eléments divers
● Tours :
– ronde
– carrée
– intégrée
– séparée
– accolée
– médiane
● Pigeonnier :
– pigeonnier sur toit
– pigeonnier intégré.
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● Cheminée :
L’importance de cet élément dans le néo-provençal impose
qu’on se donne les moyens d’en détailler la forme, les
«types d’implantation», le nombre :
– cheminée angulaire
– cheminée arrondie
– cheminée avec fruit (inclinée)
– cheminée avec « barbecue »
– cheminée intégrée
– cheminée sur mur
– cheminée avec conduit visible
– plusieurs cheminées
– cheminées en positions symétriques
– cheminées en positions dissymétriques
– cheminée située sur une ligne remarquable
– cheminée non située sur une ligne remarquable.
Le critère stylistique permet donc une indentification des bâtis entre eux,
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sans qu’il y ait forcément répétition de tous les traits répertoriés mais sur
la base d’un radical commun plus ou moins aléatoire, qui entraîne des
possibilités de variation.
traits stylitiques
empreintés et
détournés
NEO-REGIONALISME
style de la promotion et un faux semblant
de l’esthétique populaire
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En fait initialement défini et élaboré par A. Tzonis parmi les huit grandes
tendances apparues depuis 1968 le régionalisme critique est une doctrine
architecturale identifiée par la critique américaine (1). Le terme régionalisme
n’entend pas décrire un style architectural ou une renaissance vernaculaire,
ou bien encore une quelconque manifestation basique spontanée. A
travers cette notion, K. Frampton veut décrire des écoles qui élaborent
consciemment une culture architecturale locale critique en opposition
à une civilisation universelle (2). Le but de ces écoles est de développer
une modernité respectueuse des usages et des traditions dans une volonté
d’émancipation et d’indépendance culturelle, économique, politique vis-
à-vis de cette civilisation mondiale. C’est donc avant tout comme pensée
politique et comme champ de résistance que Frampton a réalisé son travail
de théoricien.
(1) ‘‘Architecture in Europe since 1968 : memory and invention’’ Alexender Tzonis and Liane Lefaivre
‘‘Critical Régionalism : architecture and identity in a globalized world’’ A. Tzonis and L. Lefaivre
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‘‘Histoire critique de l’architecture moderne’’ Kenneth Frampton
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façade est ombragée par un brise soleil traité par l’utilisation d’un filet
de camouflage et sur une structure métallique traitée comme un feuillage
artificiel horizontal fonctionnant comme les pergolas des terrasses
provençales.
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R.R.(1) A.LF.(2)
– mur droit
– fruit unique sur les soutènements avec encorbellement
– pergola bois
– pergola végétale sur treille métallique.
REGIONALISME ORIGINAIRE
«mode de provençalité d’habiter»
REGIONALISME CRITIQUE
une alternative architecture raisonnée et respec-
tueuse du lieu d’une tradition
deux approches
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CONCLUSION
Dans ce rapport d’étude l’accent a été porté sur l’origine du modèle culturel
néo-régionaliste et sur sa possible alternative : le régionalisme critique. Il
me paraît très intéressant au sein du master d’approfondir cette recherche
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REGIONALISME ORIGINAIRE
«provencalité d’habiter»
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ANNEXES
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page 32 (1) Extrait du livre écrit par le collectif S. Ostrowetsky et J. S. Bordreuil : «Le néo-style régional»
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(1) Extrait du livre écrit par le collectif S. Ostrowetsky et J. S. Bordreuil : «Le néo-style régional» page 33
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4- LE NEO-REGIONALISME TROUVE SA
RACINE DANS LA REGLEMENTATION
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1 – Dispositions générales :
2 – Dispositions particulières :
a) Pentes :
Les toitures sont simples, généralement à deux pentes
opposées. Les couvertures en terrasse sont interdites y
compris les terrasses intégrées aux toitures.
b) Tuiles :
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d) Souches :
Elles doivent être simples, sans couronnement et sans
ornementation. Elles doivent être réalisées avec les mêmes
matériaux que ceux des façades.
Elles doivent être implantées judicieusement, de manière à
éviter des hauteurs de souches trop grandes.
a) Revêtement :
― Les façades doivent être réalisées ou revêtues avec des
matériaux identiques à ceux existant dans l’ensemble de la
zone.
― Sont interdites, les imitations de matériaux telles que
faux moellons de pierres, fausses briques, faux pans de
bois, ainsi que l’emploi à nu en parement de matériaux tels
que carreaux de plâtre agglomérés ou briques creuses non
revêtus ou enduits.
― La couleur des matériaux de construction ou des enduits
et leur composition doit s’harmoniser avec celles des
constructions avoisinantes et respecter la palette des
couleurs déposée en mairie.
b) Les ouvertures :
En général, les ouvertures existantes doivent être
conservées. En cas d’ouvertures nouvelles, celles-ci doivent
être de dimensions et proposition semblables à celles du
village (proportion plus hautes que larges et hiérarchie des
ouvertures décroissantes vers le haut).
c) Les menuiseries :
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3 Les clôtures :
(1) Extrait de l’article de périodique: «d’Architecture» numéro 146, mai 2005 page 41
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Art. ¨R. 111-21.¨(D. n° 77-755 du 7 juill. 1977; art. 14). – Le permis de construction
peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation
de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation,
leur architecture, leurs dimensions ou l’aspect extérieur des
bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, dont de nature à porter
atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux, avoisinants aux sites,
aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des
perspectives monumentales.
Art. ¨L. 111-10.¨(L. n° 83-729 du 18 juill. 1985. art. 2-II). – Lorsque des travaux, des
constructions ou des installations sont susceptibles de compromettre
ou de rendre plus onéreuse l’exécution de travaux publics, le sursis
à statuer peut-être opposé, dans les conditions définies à l’article
L. 11-8, dès lors que la mise à l’étude d’un projet de travaux publics
a été prise en considération par l’autorité compétente et que les
terrains affectés
par ce projet on été délimités.
L’autorité compétente peut surseoir à statuer, dans les
mêmes conditions, sur les demandes sur les demandes d’autorisation
concernant les travaux, constructions ou installations susceptibles
de compromettre ou de rendre plus onéreuse la réalisation d’une
opération d’aménagement qui a été prise en considération par le
conseil municipal ou par l’organe délibérant de l’établissement public
de coopération intercommunale compétent, ou, dans le périmètre des
opérations d’intérêt national, par le représentant de l’Etat dans
le département. La délibération du conseil municipal ou de l’organe
délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale ou
l’arrêté de l’autorisé administrative qui prend en considération le
projet d’aménagement délimite les terrains concernés.
Le sursis à statuer ne peut être prononcé que si l’acte décidant
la prise en considération a été publié avant le dépôt de la demande
d’autorisation.
La décision de prise en considération cesse de produire effet
si, dans un délai de dix ans à compter de son entrée en vigueur,
l’exécution des travaux publics ou la réalisation de l’opération
d’aménagement n’a pas été engagée.
Art. ¨L. 421-4.¨(L. n° 76-1285 du 31 déc.. 1976. art. 69-IV). – Dès la publication
de l’acte déclarant d’utilité publique une opération, le permis de
construire peut-être refusé pour les travaux ou les constructions à
réaliser sur les terrains devant être compris dans l’opération.
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BIBLIOGRAPHIE
1 Les ouvrages
2 Articles de périodiques
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4 Documents électroniques
PUCA
Maison individuelle, architecture, urbanité, du 10 octobre 2001,
http://www.archi.fr/PUCA/print.php?sid=105
5 Crédit photographique
Les photographies ont été exécutées pour ce rapport d’étude, seules les
photos de la villa
DOLLANDER par André Lefevre-Devaux (page 19) pour la planche de la
page 24 extraite
du magazine Logic-Immo parution n°113 du 12 juillet au 2 août 2005.
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