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UE 1B14S2(A)

UNIVERSITÉ CHARLES DE GAULLE


LILLE 3 - 2004-2005

CIVILISATION DU MONDE MODERNE
INITIATION À LA LITT ÉRATURE ARTISTIQUE

20409165
Ernest-Emile
LOPEZ-SANSON de LONGVAL
erlosan@tiscali.fr
ernest-emile.lopezsanson@edu.univ-lille3.fr

LE BEAU IDÉAL

CHEZ WINCKELMANN

MARS 2005
Notice biographique: JOHANN JOACHIM WINCKELMANN est né à Stendal-Brandebourg
le 9 décembre 1717. Etude au Gymnase de Berlin, puis l'école de Salzwedel. En 1739
commence ses études de théologie en Halle. Etudes de médecine en Jena, puis à
Magdebourg. 1743-48 recteuer de l'école de Seehausen en Atmark. Puis Nötenitz près de
Dresden comme bibliothecaire de Kurt Henry von Bünan. A la Galerie de Dresden
découvre son intérêt pour l'art, et étude avec Oeser (celui qui tant avait influencié
Goethe).
Visite Rome où en 1754 est nommé bibliotecaire du Cardinal Passionei. Se convertit au
catholicisme. Publication de Gendaken ùber die Nachahmung der Griechischen Werke in
malerei und Bildhauerkunst (Réflexcions sur l'imitation des oeuvres grecques en
peinture et en sculpture). Devient bibliothecaire du Cardinal Archinto. Puis le cardinal
Albani lui commande la formation de la colection Porta Salara.
En 1760 publie sa 'Description des pierres gravées du feu Baron de Stosch', deux années
après 'Anmerkungen ûber die Baukunst der Alten (Observations de l'architecture des
anciens" et en 1763 est nommé Prefet des Antiquitées.
Sa principale contribution à l'histoire est de 1764 (Geschiste der Kuntsdes Alterthums
(Histoire de l'Art antique) où met de relief l'histoire de l'art grec et les principes sur
lesquels était basé.
EN 1766 publie Versuch einer Allegorie et le Monumenti Antichi Inediti est de 1767-68
avec un préface Tratatto Preliminare general sur l'histoire de l'art.
En 1768 de retour de de Vienne de visiter Marie-Therèse, est assasinée en Triste par un
voleur.
Ses oeuvres completes ont été publiées en 1808 par Fernow (Meyer & Schulze) et on
compte sur l'étude de Goethe 'Winckelman und sein Jahrhundert de 1805.
Sa biographie 'Wund seine Weitgenossen' est publiée par Justi en 1898, sa
correspondence en 1882.
Le 'beau', soit-dit, la facilité avec laquelle la beauté peut être reconnue,
indépendamment des oeuvres d'art à des choses ou des personnes spontanément qulifiées de
'belles' (un beau paysage) sans même qu'elles présentent forcément un intérêt esthétique (une
belle farce) laisse présager de la dificulté rencontrée lorsque la philosophie entreprend de
définir le beau de façon normative.

On peut, en effet, soit reconnaître un caractère de beauté aux choses de la nature


aussi bien qu'à celles produites par l'homme, soit réserver le concept de beau exclusivement à
celles ci.

De part de d'autre, on peut s'accordeer pour admettre que le beau correspond à ce qui
suscite chez l'homme une satisfaction spécifique, mais dans le deuxième cas, il faut se
demander si tous les objets artistiques produits par l'ensemble des cultures humaines à
travers leur histoire peuvent répondre à des normes universelles.

Dans cette optique, les quatre formules avancées par Kant dans la Critique de la faculté
de juger, gardent une certaine portée, même si l'on est obligé de les assouplir en fonction des
caractères de certaines catégories d'objets d'art.

On peut admettre que le beau est l'objet d'une satisfaction nécessaire et universelle à
condition d préciser que cette universalité est de droit plus que de fait et dépend du niveau
culturel des individus. On peut aussi affirmer qu'est beau ce qui plait 'sans concept' pour
souligner que l'oeuvre concerne davantage la sensibilité que l'intellect (bien qu'existe dans
l'art moderne un art dit conceptuel) ou rappeler que "le beau est la forme de la finalité d'un
objet en tant qu'elle y est perçue ans représentation d'une fin" (mais il y a dans l'art du XXème
siècle des nombreuses oeuvres dont le principe et d'ignorer toute cohésion interne).

Il est plus difficile de maintenir que la satisfaction que procure le bea soit
'désintéressée' depuis que Freud a pour sa part pontré que l'oeuvre d'art est le résultat d'une
sublimation qui dissimule la nature sexuelle de son fondement.

L'idée de Winckelmann part du principe que le but de l'art est 'le beau', et que le beau
seulement peut être abordé quand les characteristiques individuelles y sont strictement
subordonnées au schéma general de l'artiste. Le vraie artiste, selectionne de la nature le
phénomène just à son propos, qu'après lui y combine à travers son imagination en créant un
idéal-type marquée dans l'action pour la 'noble simplicité de grandeur sereine', un type idéale
dans lequel des proportions normales se mantienent malgré certains parties particulières.

Ce principe ne se soutient pas par lui même. Dans ce sens, Leonardo aurait dit que le
type idéale des proportions normales est la rélation entre le rayon du cercle et le côté du
décagone inscrit que doit donner le numero irrationnel 1,61803398875... comme le resultat de
la division du rayon pour le côté, soit dit le numéro Fi. (Traité de la Divine Proportion).
Autrement dit, l'idée de 'beau' du 'Rinascimento' était different de celle des grecs. L'idée de
'beau' de Rubens n'est pas le même que cellle de l'auteur de Venus dite de Milet ! et Picaso
partait d'un principe contraire au numéro Fi.

Marcuse (Commentaires concernants une nouvelle définition de la culture, dans son


Etique de la Revolution) et en partant de la définition de culture de Webster dit que la culture
est un ensemble de finalités (ou de valeurs) morals, intellectuels, esthétiques qu'ue société se
pose comme butde son organization, division et direction du travail. Soit-dit le 'bien' auquel on
doit arriver par le mode de vie par elle institué.

Revenons à Winckelmann. L'historien, en partant de l'observation des originaux grecs


et ses copies, a pu noter qur'il y avait des differences entre l'original de la nature et l'imitation.
Lui el pense qu'il y a une "beauté sensible", celle de l'imitation et de la partique artistique, et
un "beau idéale", celui du divin.

Et selon Winckelmann, la seule manière d'arriver au 'beau idéal' par l'art est de suivre le
modèle de l'art grec.
Il s'agit d'un principe idéaliste encadré dans la logique aristotelique et de son principe
d'identité.
La 'noble simpàlicité' de 'grandeur sereine' de l'art grec, sont pour l'auteur le 'beau
idéal' parce que sont immuables.

En realité, s'obstiner à la conception de l'art comme representation de la realité est un


erreur, tant du point de vue esthetique comme historique. Le critère de verosimilitude
répesentative n'apparaît qu'en Grece seulement au Vème siècle a.n.e. C'est l'époque
rationaliste de Pericle, de Socrate, Platon et Arostote; mis Fidias, sculpteur des Panateneas et
son plus haute répresentant artistique, n'est pas un imitateur de la nature. Lui chosit dans la
nature les elements qui vont servir pour la realisation de son oeuvre, mais les sumit dns son
esprit à une elabortion idealisante avec son propre canon sthetique, et avec tout ça compose
les figures inmortels de l'ideal de bauté de la sociéte hellenique de son temps.

Mais les publications de Winckelmann et le 'phénomène Goethe' seront de fort


influence dans l'art des années à venir. La "conversion de Weimar", la prise de conscience
personnelle des danges qui menacent si on s'abandonne à les forces irrationnelles quand on
recherche l'équilibre. On se tourne vers l'art antique. Mais celà ne repone que dans le postulat
d eWinckelmann de la noble sinplicité et la grandeur tranquille. Celui-ci croit en effet que cette
formule reflète tout l'art antique et pourrait même mener à une certaine conception de la vie.
Nous savons aujourd'hui que ce postulat est faux et que la conception olympienne de
l'Antiquité repose sur une erreur. En fait, le groupe du Laokoon n'est pas une oeuvre classique
mais baroque de par le mouvement imprimé aux figures.

Il faut retenir que ce retour à l'Antiquité, c'est qu'à différence de Racine et Corneille, qui
écrivant des tragédies "antiques", n'en restent pas moins fervents chrétiens, alors que les
classiques allemandds se tournent vers l'humanisme des anciens pour y trouver la solution à
leurs problèmes métaphysiques. Le Docteur Faust donc, se rend en Grèce mais la nostalgie de
Goethe pour l'Italie est incarnée par Mignon.

Depuis Alexandre Gottliebv Baumgarten, la notion de Gestalt devient le concept


fondamental de l''esthetique comme discipline philosophique. Mais c'est Schiller celui qui
comprend le mieux l'essence de Winckelmann qui trament l'obscure destin?/ mais sauve de
toute violence du temps/ compagne de jeu des natures heureuses/ divine parmi les dieux/
avance dans l'altitude des champs de lumière.

Est-ce qu'on peut penser Schiller sans Kant ?"Un corps est ce qu'en pense la raison,
comme la substance, la force, ... de ce qui revient ? a sensation, comme l'opacité, la direté, la
couleur, etc. Il subsiste quelque chose de cette vision empirique ? (Cririque de la raison pure).

La pensée de l'illuminisme inicia la reflexion sur la decadence de son monde, et tente


de rechercher sur les cultures pasées ou lontaines la pureté et la morale perdues. Rousseau se
refère à l'état naturale des hommes et Montesquieu prende Rome comme exemple pour la
modernization des systèmes politiques.

Le refus au rococo est prallèle au refus de l''aristocratie que lui répresente. La valeur
normative, la discipline et l'austerité de l'art antique seront l' exemple pour combattre l'art de la
'corrupte aristocratie'.

La Revolution va ldonner au néoclassicisme un nouveau elan comme modèle


esthetique (application de l'ordre dorique), mais spécialement comme modèle éthique.

Mengs, Vien, Greuze, David comme chef de file, Gerard, Ingrés sont les représentants
en peinture, avec ses dessins pleins de rationaoité et ordre, claireté et armonie, lines de
contournes fortes, composition avec l'ortogonalité prédominante. La couleur se subordine au
dessin, et on se sert des grisailles (sombres monochromes). C'est tectonique et non
pictorique, soit dit, il n'y a pas un pinceau libre pour dissoudre les bordures et le volume est
representé a travers le modelé escultorique avec fortes contournes.
Dans la sculture Canova (Monument à Clement 14, et celui du 13 à St Pierre).
abandonne l'erotisme dans la representation, les poses et vêtement sont classiques
(vêtements mouillés), perfection technique. Aussi schadow, Campeny, Flaxman, Thorwakdsen
et Gibson.

Des commentaires, pour en finir.

Pendant que le néoclassicisme s'impose partout, en France, Aubin-Louis Millin (1759-


1818) invente l'expression 'antiquités nationales' en intitulant ainsi le recueil de cinq volumes
qu'il publie en 1790 avec le long sous-titre de 'Recueil de monuments pour servir à l'histoire
générale et particulière de la France tels que tombeaux, inscriptions, statues, vitraux, fresques,
etc, tirés des abbayes, monastères, châteaux et autres lieux devenus monuments nationaux".
Millin cherche à conjoindre l'idéal des Lumières et l'acte Révolutionnaire: les antiquités ne sont
pas seulement grecques, romaines, voire celtiques, elles deviennent nationales.

L'idée d'un 'beau idéal' fondé sur une idéologie aristotelique, soit-dit immuable, divin,
va permettre soutenir que tout l'art qui ne répond pas à ses normes, n'est pas de l'art ou pire
encore, qu'il est de l'art 'degeneré' et pourtant punible. Chez nous, la bataille de France perdue,
la République abattue, Jérôme Carcopino secrétaire d'Etat à l'Education du gouvernement
placé à Vichy, va recheter l'idée des 'antiquités nationales' marquant une volonté de rupture
avec la tradition naturaliste et évolutioniste héritéee du mouvement des Lumières au profit
d'une interprétation historiciste du passée.

L'idéologie de la défaite était traduite par le nouveau régime comme le châtiment d'une
nation qui s'est laissée dévoyer, et l'occasion de sa rédemtion par le retour aux valeurs
morales fondatrices qui défend ce régime. Les Desmoiselles d'Avignon resteront à l'étranger
par des années.

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