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1
Indice
3.1 Scolarisation………………………………………………………………………
3.1.1 Enseignement Pré scolaire………………………………………………….
3.1.2 Enseignement de Base……………………………………………………..
3.1.3 Enseignement secondaire………………………………………………….
3.1.4 Enseignement supérieur……………………………………………………
3.2 L’efficacité interne…………………………………………………………
3.2.1 L’enseignement de Base……………………………………………………
3.2.1 L’enseignement secondaire………………………………………………...
3.3 Aspects qualitatifs……………………………………………………………….
3.3.1. Pré scolaire………………………………………………………………
3.3.1.1 L’évolution des personnels entre 1990/91 – 2004/05…………………..
3.3.12 Évolution des infra structures……………………………………………..
3.3.2 L’enseignement de base…………………………………………………..
3.3.2.1 L’évolution des Enseignants entre 1990/91 – 2004/05…………………..
3.3.2.2 L’évolution du réseau scolaire entre 1990/91 – 2004/05………………...
3.3.3 L’enseignement secondaire………………………………………………
3.3.3.1 L’évolution des Enseignants entre 1990/91 – 2004/05…………………..
3.3.3.2 L’évolution du réseau scolaire entre 1990/91 – 2004/05…………………
3.3.4 Enseignement supérieur…………………………………………………..
3.4 La qualité des «outputs» de l`éducation………………………………………………
3.4. L’enseignement de base……………………………………………………
3.4.2 L’enseignement Secondaire………………………………………………...
3.5 La question de la qualité de l’éducation………………………………………………
3.5.1 Les processus influant dans la qualité de l’éducation au Cap Vert ………..
3.5.2 Supervision administrative et pédagogique……………..............................
2
3.6 Les inégalités………………………………………………………………………….
3.6.1 Pré-scolaire…………………………………………………………………
3.6.2 Enseignement de Base………………………………………………………
3.6.3 Enseignants de l’enseignement de base…………………………………….
3.6.4 L’Enseignement Secondaire………………………………………………..
3.6.5 L’Enseignants de l’enseignement secondaire………………………………
3.7 L´ Education et le développement économique et socioculturel -l’éfficacité externe…
3.7.1 L’Éducation et le marché du travail…………………………………………..
3.7.2 La politique de l’Emploi………………………………………………………
3.7.3 Les perspectives et les tendances de l’emploi…………………………………
3.7.4 Répartition des entreprises par îles……………………………………………
3.7.5 Le secteur informel…………………………………………………………….
3.7.6 L’éducation et le développement socio – culturelle…………………………...
3.7.7 L’Éducation dans le contexte de la cohésion sociale au Cap Vert ……………
3.7.8 L’enseignement non formel……………………………………………………
3.8 Financement de l’éducation………………………………………………………………
3.8.1 Les dépenses publiques………………………………………………………..
3.8.1.1 La répartition interne des dépenses …………………………………………
3.8.2 D’autres sources de financement ……………………………………………..
4. Conclusion ………………………………………………………………………………..
5. Bibliographie………………….…………………………………………………………..
3
Chapitre
Le Cap-Vert est un petit pays insulaire de 4033 km² situé dans l'océan Atlantique, à plus de
650 km au large du Sénégal, la pointe la plus occidentale de l'Afrique. L'archipel est constitué
de dix îles et de cinq îlots, dont neuf habitées.
Les îles du Cap vert sont géographiquement divisées en deux groupes, Au nord, les Îles-du-
Vent (Ilhas de Barlavento) comprennent Santo Antão, São Vicente, São Nicolau, Sal et Boa
Vista. Au sud, São Tiago (ou Santiago regroupant la moitié de la population), Brava, Fogo et
Maio forment les Îles-sous-le-Vent (Ilhas de Sotavento). La capitale du Cap-Vert est Praia (île
de São Tiago).
Graphique 1.1 Carte d`Archipel du Cap-Vert
D'origine volcanique, la plupart des îles sont montagneuses et rocheuses, sauf l’ile du Sal, de
Boa Vista et de Maio, les trois îles plus plan et plus proches du continent africain. Le pays
localisé dans la prolongation d'une vaste zone aride et d'une semi-aride laquelle traverse le
Continent Africain et en faisant partie intégrante du Sahel, les conditions climatiques de Cap-
Vert, sont du type tropical sec avec persistantes périodes de sécheresse prolongées, ce qui
contribue à la réduction des ressources hydriques.
La position du Cap-Vert, dans le centre des itinéraires européens, américains et africains, pro-
pice la facile et commode communication, confère à l'archipel le caractère de secteur stratégi-
que, consigné juridiquement, avec des variantes, au long des temps.
4
1.2. Contexte démographique
1.2.1 Population
Selon les dernières données projetées des populations élaborées par INE (l`Institut National
de Statistique) 2005 indiquent que la population du Cap-Vert a atteint, cette année, 478.163
habitants, 52% du sexe féminin. Le taux d'urbanisation est de 54% (46% en 1990), se concen-
trant 90% de la population totale sur quatre des neuf îles habitées (Santiago, São Vicente, San-
to Antão et Fogo)
Source : INE
En termes évolutifs, la population est passée de plus de 436 000 (en 2000) à plus de 478.000
(en 2005) habitants, ce qui correspond, pour le dernier quinquenium, à un taux de croissance
moyenne annuel de 2%.A cela, nous pouvons inférer que pourra être associé un taux de natali-
té élevé, d'environ 2,9% et un
Graphique 1.2 Èvolution de la Population de Cape Vert entre 1940 à
faible taux de mortalité expli- 2005
5
Nous constatons que la population Cap-Verdienne est passée de 149.984 en 1950 à 478.163
en 2005, qui indique la tendance de duplication à chaque 25 an. On peut noter que dans les 15
dernières années, s'est enregistré la plus grande croissance de la population, à environ 93.000
personnes.
Santo Antão 48672 3537 3335 7444 7787 6532 15998 4039
R.Grande 21916 1527 1449 3169 3546 2890 7228 2107
Porto Novo 18075 1364 1305 2850 2875 2400 5907 1374
Paul 8681 646 581 1425 1366 1242 2863 558
São Vicente 74470 4742 4114 9300 11935 12920 27120 4339
São Nicolau 13376 1004 833 1967 1971 1836 4238 1527
Sal 17719 1335 981 2182 2479 3152 6900 690
Boa Vista 5192 292 269 560 768 756 2025 522
Maio 7541 620 492 1217 1262 1052 2393 505
Santiago 266652 24037 21460 42427 43150 38694 82949 13935
Praia 123645 10468 8541 17275 19674 20346 42724 4617
S.Domingos 13897 1246 1178 2317 2433 1935 3881 907
Santa catarina 54996 5289 5041 9473 8877 7177 15406 3733
Santa Cruz 36320 3375 3205 6757 6197 4577 9954 2255
São Miguel 17008 1695 1632 3020 2659 2079 4805 1118
Tarrafal 20786 1964 1863 3585 3310 2580 6179 1305
Fogo 38048 3277 2894 5962 6537 5134 11479 2765
Mosteiros 9760 874 782 1532 1555 1209 3058 750
São Filipe 28288 2403 2112 4430 4982 3925 8421 2015
Brava 6493 524 477 887 1068 927 2104 506
6
La pyramide d’âge fait ressortir la jeunesse de la population: 49% de la population a moins de
18 ans, 51,7% se situent entre 15 et 64 ans et 6,3% dans le groupe des 65 ans et plus. La crois-
sance de la population est évaluée à un taux moyen annuel de 1,8%.
Ages
40-44
20-24
0-4
40 000 20 000 0 20 000 40 000
Numbre de Population
Il est clairement remarquable que Santiago est l'île la plus peuplée du Cap-Vert, avec plus de
la moitié de la population résidante, (54.4%), suivi de São Vicente, avec 15.6%. L'île de Boa
Vista est la moins peuplée, avec environ 4.193 personnes, représentant 0,96% du total.
Au niveau des municipalités 1 , il faut remarquer que la municipalité de Praia avec 123645
habitants, correspondant environ ¼ de la population totale (25.8%), São Vicente avec 74470
(15.6%) et Santa Catarina avec 54996 habitants (11.5%). Les autres municipalités moins peu-
plées sont Maio, Brava et Boa Vista
Tableau 3 : Distribution de la Population par Ile et municipalités
1
Les municipalités c’est la troisième division dans le code géographe national
7
1.2.1.5 Densité Populationnelle par île
La densité populationnelle, au Cap-Vert est passée de 85 habitants par Km2, en 1990, à 120
habitants par Km2 en 2005, selon les données projetées pour l’INE.
Les résultats du Recensement 2000 indiquent que les îles avec plus une grande densité popula-
tionnelle sont : São Vicente, Santiago et Brava. Les îles à plus faible densité populationnelle
sont : Boa Vista (8 pour chaque Km2), Maio (28 pour chaque Km2).
Pour les municipalités, c'est à Praia où s'enregistre la plus grande densité populationnelle du
pays, 412 habitants par Km2
Population Densite
île/Commune area par ile Populationnel
2005
(Km2)
1.3Activité Économique
Le PIB par habitant a grandi considérablement dans les dernières 15 années, au Cap-Vert, passant
d'une valeur approximative de 903 $US, en 1990, pour environ 2045 2 US, en 2005, période de
grandes réformes économiques. Malgré cette croissance favorable, Cap-Vert continue à être un
pays vulnérable à des chocs internes et externes résultantes, d'une part, des conditions climatiques
défavorables et, d'autre part, de la dépendance externe élevée (bayer de fonds) dont des transferts
sont cruciaux pour le financement de son programme d'investissement.
2 A nné e
Rapport sur l’économie au cap vert 2004-BCV
WWW.BCV.CV
8
1.3.2 Structure du PIB entre 1980-1997
secteuer
Construção
tion a maintenu son poids relativement
12,7
Indústria 7,5
stable, au long des périodes en analyse en 5,9
10,5 %
Agricultura
moyenne de 12,5. Au contraire, le poids 14,3
tivement.
S
source: IEFP-Livre blanc
Le secteur tertiaire a eu une croissance positive au cours des 10 dernières années dû essentiel-
lement à la forte croissance des tourismes, ainsi que les différentes activités qui l'accompagnent
tels que les transports, le secteur bancaire et les assurances. La croissance vérifiée dépasse 200%
entre 1990 et 2000. Bien que le poids de ces segments dans le PIB est bas.
Le Secteur secondaire est essentiellement constitué par le sous secteur des constructions repré-
sentant 60% du secteur et environ 10% du PIB en 2000. L` Industrie de transformation a gagné
du terrain dans ce secteur, principalement par la création des zones franches de Mindelo et de
Praia, qui ont connu une croissance importante dans les années 90 représentant 8% du total du
PIB en 2000.
Enfin, le secteur primaire enregistre une diminution dans des termes réels et en conséquence
perdant son poids dans le PIB. La Pêche, secteur avec des potentialités au Cap-Vert vient
d’enregistrer une diminution dans la dernière décennie, certainement influencée par la décision de
la fermeture du marché européen à la fin des années 90 dû aux contrôles sanitaires déficients des
entreprises qui agissent dans ce secteur et des autorités nationales. Outre cela, ce secteur a aussi
perdu la main d'œuvre au profit des autres secteurs, principalement pour le secteur tertiaire en se
reflétant dans l'augmentation de la productivité globale.
9
Chapitre
2
2. Structure et organisation du système éducatif
2.1 Organisation, structure et gestion du système
Avec la publication de la Loi de Bases du Système Éducatif 1990, on donne la forme actuelle
au système éducatif capverdien qui s'organise en trois sous-systèmes : l'Éducation Préscolaire
; l'Éducation Scolaire et l'Éducation Extrascolaire dans une perspective d'intégration et com-
plémentarité avec des activités d'animation culturelle et de sport scolaire.
L'Éducation Préscolaire n'est pas obligatoire, et vise une formation complémentaire ou sup-
plémentaire de la responsabilité éducative de la famille. Elle est destinée à des enfants de 3 et
5 ans. Les coûts sont supportés par les familles, par l'État, pouvoir local et autres entités non
gouvernementales.
L'Éducation Scolaire inclut les enseignements de base, secondaire, moyen, supérieur et les
modalités spéciales d'enseignement.
Enseignement de Base est universel et obligatoire, inclut un total de six ans de scolarité, étant organi-
sée dans trois phases chacune avec deux ans de durée. La première phase comprend des activités avec
finalité propédeutique et d'initiation, de la seconde de formation générale et le troisième d'élargisse-
ment et de l'approfondissement des contenus déjà acquis.
Enseignement secondaire a la durée de six ans et est organisé en trois cycles de deux ans chaque : un
1er cycle ou Tronc Commun ; un 2ème cycle avec une filière générale et une filière technique et un
3ème cycle de spécialisation, aussi avec une filière générale et une filière technique.
Enseignement secondaire vise à rendre possible et l'acquisition des bases scientifiques et culturelles
nécessaires à la continuation d'études et l’intégration dans la vie active et, en particulier permet, par les
filières technique et artistique, l'acquisition de qualifications professionnelles
Enseignement supérieur est le niveau terminal du système scolaire d'enseignement, et vise à fournir
solide formation scientifique, technique et culturelle afin d’habiliter des personnes pour l'exercice de
fonctions de conception, de direction, d'exécution et de recherche. Il comprend l'enseignement univer-
sitaire et l'enseignement polytechnique.
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2. 2 Organigramme du système d'enseignement
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
N5
17/18 3º Cycle (Filière géné- 3º Cycle (Filière Técnique) N4
Enseignement moyen
Formation Complémentaire
2º Cycle (Tronc commun) N3
Professionnaliser
10 ème année
V.Active
N2
1º Cycle
3ª Phase V.Active
3ª Phases
6 ème année
10/11
Éducation d'adultes (EA)
Enseignement de Base
5 ème année
2ª Phase
(EB)
1ª Phase
2 ème année 1ª Phases
6/7*
1 ème année
5
4
3 Education Préscolaire
âges
Elaboration: GEP
*Les élèves qui ont fréquenté un «Jardin d’enfance » pendant 2 ans peuvent s’inscrire dans l’enseignement de base s’ils complètent 6
ans jusqu’au 31 décembre de l’année de l’inscription.
Ceux qui n’ont pas fréquenté le Pré Scolaire n’ont pas le droit de s’inscrire avant l’âge de 7ans.
11
2.3 La Politique éducative
La politique éducative se régit actuellement par les orientations politiques contenues dans le
Programme du Gouvernement pour le VI législature, (2001-2005), les Grandes Options du
Plan, et par le Plan National de Développement (2002-2005), dont se découlent les objectifs
stratégiques suivants:
Dans ce sens, les objectifs stratégiques sectoriels définis dans le contexte de DECRP 3 , se tra-
duisent à moyen terme, dans les points prioritaires suivants.
2. Renforcer l'équité et combattre les disparités régionales dans l'accès aux biens éducatifs ;
3. Réduire l'analphabétisme ;
En cherchant à répondre aux défis qui se placent, la stratégie du secteur de l'éducation passe
par l’ intervention cohérente entre les cinq axes d'intervention proposés dans une dynamique
de coordination des différents projets et dans une perspective de complémentarité, dans la
recherche de réponse aux réelles attentes des populations, sans laisser améliorer l'efficacité et
l'efficience des dépenses publiques.
Dans cet ordre d'idées et dans une perspective de réduction de la pauvreté, tels objectifs stra-
tégiques, seront concrétisés à travers les actions proposées suivantes pour chacun des sous-
systèmes :
3
Document de stratégie de croissance et réduction de la pauvreté
12
• Éducation préscolaire : La formation et le recyclage d'éducateurs d'enfance bien comme
l'élargissement de réseau de jardin d’enfant et augmentation progressif des cantines dans le
préscolaire (environ 50% des jardins) ;
• Enseignement de base : La diminution du pourcentage d'enseignants sans formation ; aug-
menté des personnes en formation dans les écoles de formation d'enseignants ; mise en œuvre
de modèles alternatifs de formation d'enseignants ; priorisé aux municipalités, zones et grou-
pes sociaux avec des nécessités éducatives pour la réalisation de l'objectif d'éducation pour
tous ; amélioration de la qualité de l'enseignement des Mathématiques et Langue Portugaise à
travers l'utilisation de la radio ( le projette IRI-CV) ; combat aux asymétries régionales et so-
ciales dans l'accès à l'éducation de qualité ; amélioration des conditions physiques des écoles
et élargissement du réseau (construction et réparation d'écoles, construction de WC et bureaux
de directeurs).
• Enseignement Secondaire : La programmation de l'extension du réseau physique en vue de
la généralisation du premier cycle, les 7ème et 8ème années, amélioration de la qualité de
l’enseignement ;;
• Alphabétisation et Éducation d'Adultes : Le renforcement des activités d'alphabétisation
dans les zones/municipalités avec des indicateurs plus défavorables ; entrée en fonctionne-
ment des studios de la Radio Éducative et renforcement de l'action éducative et formative
pour plusieurs segments du système (EB, EBA et FP) ainsi que le recours aux nouvelles stra-
tégies de mobilisation de ressources humaines (volontaires civiques....) pour l’ initiative de
relance l'AEE.
• Enseignement Technique : L'augmentation de l'offre formative dans l` enseignement Tech-
nique/Formation Professionnelle dans les écoles techniques (expérience pilote dans ESPCR
dans partenariat avec le Lux - Développement et. Des îles Canaries) ; renforcement de la
composante formation professionnelle dans les activités d'éducation d'adultes ; mise en œu-
vre des programmes de formation de formateurs ; définition d'un réseau national de formation
professionnelle qui intègre les écoles techniques, centres de formation professionnelle et
structures d'emploi.
• Action Sociale Scolaire : couverture totale des cantines scolaires dans EBI et extension pro-
gressive au préscolaire ; création d'un nouveau programme d'aide au paiement des gratuités
pour élèves démunis du secondaire ; formation et dynamisation d'actions dans le domaine de
la santé scolaire.
L'approche sur les mesures vise en même temps améliorer l’employabilité et les qualifications
de la main d'œuvre, particulièrement dirigées aux populations pauvreté. C est le moyen de
renforcer la liaison entre la croissance économique et la diminution de la pauvreté. Celle-ci est
une des mesures en visant la valorisation du capital humain, par le développement du système
de formation initiale mais aussi par le développement d'un système de formation profession-
nelle.
Pour permettre que le pays réalise leurs objectifs sectoriels ci-après mentionnés, le Ministère
d'Éducation et Valorisation des Ressources Humaines a défini des programmes et des projets
prioritaires qui seront mis en œuvre au cours des trois prochaines années 4 .
4
Document de stratégie et croissance économique et réduction de la Pauvreté
Cadre de Dépense Sectoriel Moyen Terme – secteur éducatifs
13
2.4 Gestion du système
Le système éducatif s'organise autour de trois réalités institutionnelles 5 , (1) les établissements
d'enseignement/apprentissage (Écoles) qui constituent la réalité et la raison d'être du système,
(2) les services décentralisés, (3) les structures central du ministère de l'éducation, dont la mis-
sion vise à organiser et à définir la politique éducative.
Des structures centrales du Ministère de l'Éducation ont comme charge, les fonctions de
conception, la coordination, les informations, la planification, coopération et évaluation de
différentes sous systèmes, gestion des ressources humaines, développement du curriculum et
organisation du système, action sociale scolaire et de la promotion du sport scolaire.
Dans ce contexte le Ministère de l'Education avec l’objectif d'adapter le système les nouvelles
exigences, a crée quelques dispositifs et instruments juridiques qui ont été introduits afin de
légitimer les changements structurels, notamment la Loi de Bases du Système Éducatif, le
Statut de la Carrière enseignants, la Nouvelle Loi Organique du Ministère de l'Éducation (an-
nexe), outre un ensemble d'instruments légaux concernant l’ enseignement supérieur comme
pour la création de la première l'université Publique du Cap-Vert.
Malgré ces efforts ils, subsistent encore des insuffisances dans la gestion de ressources hu-
maines, dans le suivi et l'évaluation de l'exécution des projets. Persiste encore l'insuffisance de
ressources humaines qualifiées surtout dans le domaine de la gestion pédagogique, administra-
tive et de la planification de l'éducation.
5
Base dans l’organigramme du Ministère d’éducation de Cap vert
14
Chapitre
3
3.Analyses du secteur éducatif
3.1 Scolarisation
3.1.1 Enseignement Pré scolaire
Ce niveau ont de fréquence facultatif, il faut remarquer qu’au long des 10 dernières années il a
conquis progressivement un espace dans le contexte éducatif au Cap-Vert, reflétant d’autres
intérêts de nature plus immédiate, une plus grande prise de conscience de la part des familles
capverdiennes sur les avantages d'une éducation de plus en plus précoce pour le développe-
ment intellectuel, physique et d'autres capacités chez les enfants..
En 2004/05 on dénombrait 21567
enfants dont 49,7 % des filles Graphique 3.1 : Evolution des inscrits dans le Pré-scolaire 1990-
contre 50,3% des garçons qui en 2004
terme évolutif démontre un ac- 1,00
0,00
Ce Progrès quantitatif se traduit
19 91
19 2
19 93
19 94
19 5
19 96
19 97
19 98
19 9
20 00
20 01
20 2
20 03
20 04
par une élévation graduelle des 5
/9
/9
/9
/0
/0
/
/
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
19
Au cours de 10 dernières années, ce niveau s’est accru d’environ 41% par rapport l’année
1990. Cette croissance représente une augmentant trois fois dans la scolarisation des enfants
dans l'âge officiel de fréquence du préscolaire. D’une autre façon, cet accroissement signifie
qu'environ 6 enfants sur 10 du groupe d’âge 3-5 ans fréquentent le pré scolaire.
.
Malgré ces résultats reste beaucoup à faire pour atteindre l'accès généralisé de tous les enfants
dans l'âge officiel pour ce niveau pré scolaire.
Dans ce sens, dans le contexte des politiques que le ministère a défini pour les 3 prochaines
années, il faut élargir le réseau d’écoles maternelles en construisant plus de 249 salles pour
atteindre 70% de couverture jusque 2007 principalement dans la milieu considère pauvre.
15
3.1.2 Enseignement de base
Les élèves qui ont fréquenté un «Jardin d’enfance » pendant 2 ans peuvent s’inscrire dans
l’enseignement de base s’ils complètent 6 ans jusqu’au 31 décembre de l’année de
l’inscription. Ceux qui n’ont pas fréquenté le Pré Scolaire n’ont pas le droit de s’inscrire
avant l’âge de 7ans.
Malgré cela, tout au long des années on enregistre des augmentations graduelles dans l'accès
au système. Cela est dû aux efforts des partenaires et des familles concernant a l'importance
du préscolaire dans le processus développement de leurs enfants.
Le taux net d'admission dans l'enseignement de base a passé de 54.0% en 1991/90 à 83,2% en
2004/05, ce qui signifie une augmentation de 29.2 points de pourcentage dans l'accès aux éco-
les.
En termes de taux brut d’admission a passé de 129.4% à 104,1% en 2004/2005. Cela démon-
tre clairement que la réforme du système, a apporté une amélioration substantielle dans l'ac-
cès/scolarisation des enfants d’âge officiel d'entrée, comparativement à la période avant la
réforme (1993/94,58%). Les données de 2004/05 démontrent qu’actuellement la majorité
(79,8%) des enfants accèdent à l'enseignement base avec 6 ans. Ceci est dû aux grands efforts
consentis le dans le domaine du pré scolaire.
En 2004/05 les effectifs ont atteint les 83 020 élèves, avec un accroissement de -2% par rap-
port l’année 2000. Cela démontre, une tendance pour la réduction à partir de l'année 2000.
Cette réduction pourra être associée à la diminution des taux de natalité et de la fécondité.
En ce qui concerne la répartition par genre, on note que l’accès des filles (49%) au système
scolaire est pratiquement similaire à celui des garçons (51%). Une telle situation découle de
l’engagement du gouvernement à satisfaire une demande sociale croissante pour
l’enseignement primaire et une forte pression familiale pour garantir une opportunité égale
d’accès à l’enseignement pour les garçons comme pour les filles.
TCMA 1990-2004 1% 1% 1%
TCMA 2000-2004 -2% -2% -2%
Le taux brut de scolarisation est de 112% dont 109,8% de Filles contre 114,6% des garçons.
Cela signifie qu’il existe plus de retard scolaire pour les garçons que les filles.
Le taux net de scolarisation a était de 93,5% dont 93,3% pour les filles contre 93, 7% pour les
garçons. Telle situation démontre l’engagement du gouvernement à satisfaire une demande
sociale et garantir une opportunité égale d’accès à l’enseignement pour les garçons comme
pour les filles.
16
En termes évolutifs on constate que le taux net de scolarisation a augmenté tout au long des
quinze années, passant de 71.5% à 93.3%, ce qui représente une augmentation considérable 23
points du pourcentage (Voir le graphique 3.2).
Au début des années 1990, il existait encore des écarts au niveau de l’accès à l’éducation en-
tre les différentes municipalités du pays.
À partir de la seconde moitié des années 90, on constate une tendance à l’homogénéisation des
taux de scolarisation. Cela est dû à l’augmentation du réseau d’écoles. Malgré tout, il existe
encore des écarts au niveau des municipalités que n’a rien à voir avec la question de l’offre.
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
1990/91
1994/95
1998/99
2000/01
2001/02
2002/03
2003/04
2004/05
M F MF
17
c'est-à-dire que les entrées, ont doublé. Aujourd’hui, 73 sur 100 élèves que termine
l’enseignement de base rentre au secondaire. Rehausser la prédominance des filles concernant
l'accès à l'enseignement secondaire.
Concernant les inscriptions total, de l’année scolaire 2004/05 on dénombrait a été fréquenté
par 51484 élèves dont 51,7% de file et 49,3% de Garçons.
En termes d’évolution, on constate qu’entre les années scolaires 1990/91 à 2004/05, les ins-
criptions ont passé de 9568 élèves pour 51484. Ce fait signifie une augmentation cinq fois de
plus par rapport à la capacité d'accueil. Cela représente une croissance moyenne annuelle
d’environ 13%.
Concernent les filières au niveau du secondaire on constate que le choix tombe de façon plus
marquante sur la filière générale, avec 95%
des élèves contre 5% des jeunes que suivent Graphique 3.4 :Distribuition de s é lè ve s par Filie re
Anné e e 2004-05
la filière techniques. Filiere
tecnique
On remarque aussi, que l’offre de formation 5%
technique se limite à quatre écoles. Le mi-
nistère cherche des mesures en vue
d’augmentation de choix à ce niveau en
introduisant des nouveaux curricula, des Filie re
Ge ne rale
campagnes de sensibilisation aux jeunes sur 95%
l'importance de l'enseignement technique.
Dans ce contexte nous espérons atteindre
en 2007, 9% des élèves, qui ont suivi la filière technique.
Cet accroissement des effectives, est traduit par une augmentation graduelle de taux de scola-
risation. Le taux net de scolarisation a passé de 21.2% en 1990/91 à 56.8% en 2004/05, ce
qui représente une augmentation dans la scolarisation de la population dans âge théorique de
12-17 ans. De une outre façon signifie qu’aujourd’hui plus de jeunes suivent le niveau se-
condaire (6 sur 10 jeunes).
80,0%
70,0%
60,0%
50,0%
40,0%
30,0%
20,0%
10,0%
0,0%
1990/ 91
1991/ 92
1992/ 93
1993/ 94
1994/ 95
1995/ 96
1996/ 97
1997/ 98
1998/ 99
1999/ 00
2000/ 01
2001/ 02
2002/ 03
2003/ 04
2004/ 05
18
3.14 Enseignement supérieur
Dans un monde en globalisation, l’enseignement supérieur au Cap Vert doit avoir comme ob-
jectif, accompagner les dynamiques interne et externe dans le domaine de l'évolution scienti-
fique et technologique.
Dans ce contexte, il faut préparer les capverdiens pour être performante afin de s’adapter aux
changements vis-à-vis la concurrence du marché de travail
L’expansion de l'enseignement de base et par conséquent de l'enseignement secondaire à pro-
voqué une importante demande au niveau de l'enseignement supérieur dans le pays.
En effet cela a provoqué des changements dans le modèle supérieur que le pays avait adopté
pendant plusieurs années, par un modèle de développement qui consiste dans la création des
instituts publics et privés et plus récemment avec l’implantation de l'Université du Cape Vert.
Dans ce niveau la tendance est positive. Cela est dû a une forte demande interne para rapport
à l’extérieur, dû aussi au changement du modèle qui priorise les issues du secondaire qui font
leurs option d’étudier au pays.
Ce fait à provoquer un grand changement au niveau des nouvelles inscriptions. En quatre
années l’augmentation est de 331 formés en 2000/01 pour 1769 formés en 2004/05.
Cela a permis un accroissement du taux brut de scolarisation qu’a passé de 1% en 2000 à
2,5% en 2004.
Quoique l'enseignement supérieur proprement dit soit récent au Cap-Vert, il a déjà gagné un
espace et a conquis nous jeunes à travers l’offre de plusieurs cours qui n'existait pas dans le
pays. Néanmoins, existe aujourd'hui plus d’une quarantaine de cours.
De reconnaître le rôle des institutions privées qui ont apporté une nouveau âme à ce niveau
d'enseignement en donnant plus d’opportunités aux jeunes au travers de l’offre de plusieurs
de cours au niveau du pays.
L’Évolution du nombre des formés dans l’Enseignement supérieur 1996/97 à 2004 /05
1997/98
1998/99
1999/00
2000/01
2001/02
2002/03
2003/04
2004/05
19
Un important pas a été donné dans ce niveau. Les données existantes confirment la confiance
de la part des issues du secondaire qui veulent continuer leurs études au Cap-Vert.
Les donnes statistiques montrent que il y une augmentation de 321 formés en 1996/97 a 3910
formés en 2004/05, en représentant une croissance annuelle moyenne de 32%.
Le niveau moyen concerne surtout à la formation des enseignants de base, les données aussi
démontrent une tendance positive avec une augmentation de 163 formés en 1996/97 à 711
formés en 2004/05. En représentent une croissance annuelle dans l'ordre de 18%.
Les variations à ce niveau peuvent être considérées normales vu que les cursus sont ouverts au
fur et à mesure les besoins d'enseignants pour l'enseignement de base.
Malgré les résultats atteints, les institutions nationales font face à des difficultés pour soutenir
son propre développement. D'autre part les cours existants ne correspondent pas toujours aux
réelles nécessités du développement économique et social et les activités de recherche scienti-
fiques sont encore peu importantes.
L’analyse des données des deux dernières années on constate une promotion de 83% contre
14,1% des élèves que redoublent et 2,6% d’abandon scolaire. Ce résultat représente une dimi-
nution par rapport aux années précédentes qu’a était en moyenne de 89% en 1996/97. Ce fait
c’est la conséquence des faibles résultats obtenus notamment dans le 2ème (25,9%), 4ème
(20,3%) et 6ème (15,7%). On trouve les mêmes problèmes dans les années 3ème (11,2%) et 5
ème
(9,7%), conséquence de l’introduction des évaluations externes. Cela veut dire que dans
les années de la réalisation des évaluations externes il y a une diminution des promotions que
peut être est associe aux problèmes détectée en concernant a faible coordination pédagogiques,
manque des enseignants qualifies.
Concernant l'abandon scolaire, on remarque que la situation est préoccupant a partir de 4 ème
où la moyenne scolaire est majeur que la moyenne globale (ex : 4,2 % contre 2,6% respecti-
vement).
20
Tableau 7: Indicateurs d'efficacité interne – enseignement de base
Les indicateurs d’efficacité interne sont le reflet du système. Dans ce contexte, les données
démontrent que l’enseignement de base comporte une inefficacité d’environ 31%. Cela repré-
sente que le système actuel (taux de déperdition) produise leurs diplômés avec les coûts supé-
rieurs de 40% par rapport à la
productivité « idéale », dû fait
Flux des élèves pendant les année scolaire
rapportés aux échecs scolaires %
ème ème ème
dans le 2 , 4 et 6 années 100% 100% 100%
98% 97% 95%
92%
d’études. 89% 91%
85%
80% 79%
73%
21
3.2.2 L’Enseignement secondaire
Au niveau de secondaire le rendement scolaire est encore plus faible. La situation actuelle
démontre des forts échecs scolaires d’environ 36% dont 21% est dû aux redoublements et
15% à l’abandon scolaire. Ceci démontre qui la réforme de l'enseignement secondaire, a ap-
porté des avantages en concernant l'accès, mais pas au niveau de l’amélioration de la qualité
de d’enseignement.
La promotion moyenne est environ 64%, dont le 11ème année de scolarité avec plus perfor-
mant résultat (82%) et 12 ème avec un résulta les plus faible parce que seulement 45% de élè-
ves réussit cette année d’étude. Ces résultats peuvent être associés à la faible qualité
d’enseignement vérifiée pendant les dernières années. Cela est dû à divers facteurs notamment
manque de manuels scolaires, enseignants qualifiés, élève peu motive et aux problèmes liés
aux curricula.
En vue d’améliorer cette situation le ministère de l’éducation pense introduire des mesures a
niveau des curricula, de la formation des enseignants entre outres comme pour exemple la
sensibilisation des jeunes pour la filière technique.
Les contraints indiquées ci dessus ont des influences négatives dans l’environnement éducatif
concernant l’efficacité
interne. La situation ac- Graphique 3.8 : Survie par année d’étude
tuelle est préoccupante 100% 100%
parce que le système dé- 90% 85%
80% 75%
pense plus ressources 70% 78%
58%
pour former un élève du 60% 69%
secondaire. 50%
50% 38% 35%
40% 41%
Cela veut dire que (le 30% 34%
taux de déperdition) pour 20%
10%
produire un diplômés le 0%
système dépense quatre 7ème 8ème 9ème 10ème 5ème 6ème
22
seulement 19% des élèves concluent le niveau secondaire. Ainsi que pour chaque 10 élève
qu’entrent dans le système on vérifie à peine 2 issues le niveau avec succès. Étant à peine 5%
des élèves terminent leur enseignement secondaire dans le temps prévu (6ans).
35,0%
30,0%
25,0%
20,0%
15,0%
10,0%
5,0%
0,0%
1989/90 -1990/91 1996/97 -1997/98 2001/02 -2002/03 2003/04 -2004/05
L'évolution de cette composante montre les efforts consentis par le Ministère de l'Éducation et ses
partenaires pour le développement concernant à l'amélioration de la qualité de l’enseignement.
L'évolution du nombre du personnel enseignant montre qu'il y a eu une augmentation accentuée des
professionnels qui opère dans des jardins d’enfance. Ainsi qu’un total de 238 professionnels en
1990/91 à augmenté pour 936 en 2004/05. Cette croissance représente une moyenne annuelle de 10 %.
Cela signifie qu’il y a eu une augmentation de 46 professionnels chaque année.
Malgré de cet effort, il persiste encore le besoin de personnel qualifié. Cependant le ministère a défini
comme priorité à atteindre pour 2007, environ 21% des ses personnel qualifiés.
De fait quand nous faisons la comparaison entre le début de la décennie de 90 et la situation actuelle
est sans doute incomparable, aujourd’hui la capacité d’accueil est environ 5 fois plus que dans le pas-
sé(1990).
En concernant a la capacité les données actuelles révèle que les pays seule occupent 74% du total de
leur capacité, étant les municipalités du Sal et São Vicente avec des valeurs supérieures à 95% aves les
23
outres suivent le moyen national. Ce que signifie qu’existe des capacités d’offre en la majorité des
municipalités.
Les effets de la croissance des effectifs dans le domaine de l’enseignement de base démontre
la nécessite de continuer le processus de la formation des enseignants une des composantes
nécessaire à l’amélioration de la qualité.
Les gouvernements qui ont succédé ont toujours investi dans la formation des enseignants
pour répondre la demande imposée par la réforme du système éducatif mis en place depuis les
90. Un Institut Pédagogique a été créé dans le but de faire la formation des enseignants pour
ce niveau.
Malgré tout, il persiste encore le besoin d’enseignants qualifiés sur le système éducatif, mais
aussi il faut faire attention à la qualité de la formation et allocation des enseignants. Ceci
parce que la majorité des enseignants qualifiés sont concentrée dans les iles ou zones plus fa-
vorisée, c’est-à dire les centres urbains.
L’année scolaire 2004 /05 a compté avec 3173 enseignants, dont 78,9% qualifiées. En ci qui
concerne a la participation féminine, elle représente 66% du total des enseignants.
Le ratio élève / enseignants est de 26 élèves par enseignants, c’est que peut être considérée
bon pour pratique de l’enseignement parce la norme établie par le ministère est normalement
de 30 élèves par enseignants.
L’offre en termes de salles de classes a augmenté de 1153 salles en 1990/91 pour 1798 salles
de classe en 2004/05. Cela représente une croissance moyenne annuelle de 3.5%. Une
moyenne de 50 salles classes par an a été construite.
L’augmentation du réseau scolaire permet des meilleures conditions d’accueil, parce qu’il y a
eu une baisse du nombre des élèves par salles et pour classes. On vérifié que le ratio a dimi-
nué : élève/salle de 56 en 1990/91 pour 48 dans 2004/05, et par conséquent, la diminution du
ratio élève/classe qui a passé de 38 en 1990/91 par 26 en 2004/05. Néanmoins la norme établie
est de 30 élèves par classe.
24
3.3.3 L’Enseignement Secondaire
L’année 2004/05 le niveau fonctionne avec 2241 enseignants dont 1332 avec formation.
Quant à la répartition par sexe on constate la suprématie des enseignent hommes 60% contre
40% des Femmes
Néanmoins ont a de relever les efforts que le ministère vient à faire en introduisant dans son
plan pour les 3 prochaines années d’attendre 70% des enseignants qualifiés de une façon
équilibré dans tous les établissements jusqu’ a 2007.
La pression exercée par la forte demande sociale a été contrebalancée par l'offre du système,
avec l'expansion du réseau scolaire dans ce niveau en passant de 8 écoles en 1990/91 à 34 éco-
les dans 2004/05, représentant dans des termes moyen une croissance de 11.8% écoles/année.
La capacité d'offre en termes de salles a passé de 138 salles en 1990/91 à 786 salles dans
2004/05 en représentant une croissance moyen annuelle de 14%, c'est-à-dire, s'est vérifiée une
augmentation moyenne de 50 salles de leçons/année.
Cependant, aujourd'hui le Cap-Vert a un réseau scolaire que peut être considéré raisonnable
permettant ainsi une plus grande couverture, incluant les tous les municipalités du pays, no-
tamment les centres urbanisée.
Le ratio élève/salle passant de 69 en 1990/91 à 60 en 2004/05, a permis la stabilisation du
ratio élève/classe, qui est passe de 38 en 1990/91à 35 dans 2004/05 en suivent la norme établie
pour le ministère .
25
3.3.4 Enseignement supérieur
Doctorats
Licences
10%
3%
DEA
23%
Maîtrises
64%
En ce moment on peut dire qu’il y a eu une évolution considérable dans le domaine de la qua-
lification, parce que le nombre des enseignants qui possèdent un doctorat ou un DEA à aug-
menté de forme considérable. A noter que les femmes représente 41% du des enseignants de
l’enseignement supérieur.
Entre 2000 et 2004 il y a eu une augmentation de 49 salles. Cela représente l’effort des diffé-
rents partenaires au cours de 4 dernières
années.
Graphique 3.11: Sales selon
Nous avons six écoles de formation supé- proprietaire 2004/05
rieure et un Institut Pédagogique qui pos-
sède trois écoles de formation de maîtres.
Soit les écoles de formation supérieure soit
Institut Pédagogique fonctionnent dans des Prive
installations propres avec des conditions 47% Etat
26
3.4 La qualité des «outputs» de l`éducation
3.4.1Enseignement de base
Par rapport aux résultats, on constate qu’il y a eu une promotion 83,3% en 2003/04. Des ces
résultats, 64% ont eu leur promotion avec une évaluation entre Très Bien et Bien, contre 36%
avec des évaluations de Passable 6 .
Dans une analyse par matière par exemple en mathématique et en Portugais, 61% des élèves
ont eu des notes entre Très Bien et Bien et 39% passable.
Relativement aux sciences intégrées 67% des élèves a eu des notes Très Bien et Bien et 33%
d'élèves avec passable.
Le résultat de l'année scolaire 2003/04 indique que 64% d'élèves évaluées ont réussi. Parmi
eux, environ 35% ont été approuvés dans toutes les matières, 65% ont passé pour la classe
suivante avec au moins une note négative.
Les résultats démontrent que les matières plus critique sont celles du portugais, anglais, fran-
çais et mathématiques cette dernière avec des résultats plus bas (rapport des écoles secondai-
res).
6
Ces résultats ont été obtenus à partir de un échantillon de 10% des écoles des municipalités suivant : Praia,
Mosteiros, Santa Cruz et Boa vista
27
3.5.2 Supervision dans les domaines administratif et pédagogique
3.6.1 Pré-scolaire
50,0%
² B.Vista
Sal
40,0%
-30,0%
-40,0%
-50,0%
Les municipalités avec un niveau d’inégalités plus important sont celles, Sao Vicente, Paul,
Ribeira Grande, Santa Catarina, Santa Cruz et Mosteiros par rapport à la moyenne nationale
dans les deux sexes.
28
En relation aux municipalités São Domingos et Porto Novo on ne trouve pas de inégalités par
rapport au sexe féminin mais on constate des inégalités en relation aux garçons. Encore on
vérifie une situation contraire dans la municipalité de Praia que présente quelque inégalité
para rapport aux filles.
Les municipalités plus avantageuses sont : Boa vista, Sal, Brava, Maio, São Nicolau, São Fi-
lipe et São Miguel que présentent des variations positifs par rapport à la moyenne nationale.
En concernant à disparité par ile, on constate que les iles de mineur densité populationnel
(Boa vista, Sal, Brava, Maio, São Nicolau et Fogo) sont les iles plus bénéficie par rapport les
iles de major densité comme Santiago, Santo Antão et São Vicente tous avec variation néga-
tive par rapport à la moyenne nationale
L'accès à l'enseignement de base celle-ci intimement liée la fréquence des enfants au pré sco-
laire
Ce qui signifie que les municipalités où le taux de couverture du pré scolaire est bas aussi son
taux d'admission devenait être bas, dû à l’existence d'un filtre qui seulement permet a l’entrée
l'enseignement de base les enfants qui ont fréquenté le niveau Pré scolaire.
Actuellement ce taux est venu de améliorer dans presque tous les communes, pour vous avez
une idée au début des années 1990 seulement 50% de la population en âges officiel entrée a
l’école. Actuellement ce valeur a passe 83.2 %, ce que signifie que 8 dans chaque 10 enfants
avec 6 ans entrent pour l'école.
Néanmoins cette situation n'est pas linéaire par toutes les régions des pays.
Les données sur l'accès dans l'enseignement de base 2004/05 montres des existences de quel-
ques inégalités entre les municipalités par rapport à la moyenne national ((59,8 % Filles et
59,4%Garçons).
Les municipalités avec un niveau d’inégalités plus marquantes sont : Porto Novo, Paul, Ribei-
ra Grande, São Nicolau, Santa Cruz, São Filipe et São Vicente
50,0%
40,0%
30,0%
B.Vista
20,0% Brava
S.Domigos
S.Catarin
10,0% Praia
S.Antao R.Grande
-20,0%
P.Novo
-30,0%
-40,0%
-50,0%
29
Encore, on constate que les municipalités de Maio, Santa Catarina présente des inégalités en
concernant a l’accès pour les filles mais non en relation aux garçons tandis que les municipali-
tés de Mosteiros e Tarrafal présente de situation contraires.
Les municipalités plus avantageuses sont : Boa vista, Brava, São Domingos, Sal, Praia et São
Miguel que présentent des variations positifs par rapport à la moyenne nationale.
Par ile ont constate que les iles de Santo Antão, São Nicolau et São Vicente possèdent de plus
faibles scolarisation des enfants a l’entrent dans le primaire.
En conséquence de faibles capacités d’accès le taux net d’scolarisation des enfantes dans âges
official confirme ces résultats où les municipalités de Port novo, Paul, Ribeira grande, São
Nicolau, São Filipe sont les communes qui actuellement possèdent des faibles indicateurs de
scolarisation. C’est-à-dire possèdent une variation inferieur à la moyenne national
Cependant que Mosteiros, São Nicolau e Santa Cruz avec des problèmes d’inégalité dans la
scolarisation des garçons.
50,0%
F ille s .
40,0%
30,0%
20,0%
Brava
B.Vista
Mosteiros10,0% S.Domingos
Fogo S.Cat S.Miguel
Praia
Santa cruz Sal Garçons
S.Nicolau 0,0% S.Tiago
SFilipe
-50,0% -40,0% -30,0% -20,0% -10,0% 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0%
São Vicente Tarrafal
Maio Porto Novo
-10,0%
S.Antao
R.Grande
Paul.
-20,0%
-30,0%
-40,0%
-50,0%
Dans une analyses par ile, on vérifie que les que les iles avec plus faible scolarisation, sont :
Maio, Santo Antão et São Vicente. Etant l’ile de Santo Antão beaucoup endommagé par la
faible scolarisation dans les trois communes que le constitue. Peut être influence par sa consti-
tution reculés et le grand nombre de pauvre existent.
30
3.6.3 Enseignants d’enseignement de base
São Vicente
Boa Vista
Praia
Ribeira Grande
Brava
São Filipe
Fogo
Mosteiros
São Domingos
Nacional
Sal
Santa Cruz
Paul
Santo Antão
Santiago
São Nicolau
Tarrafal
Maio
Porto Novo
Santa Catarina
São Miguel
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Moyenne des enseignants
% Qualifiés Sans Qualifications qualifies 78%
Dans une analyses par ile on constate que les iles plus défavorises en termes de placement des
enseignants qualifies sont : São Nicolau, Santiago influencée par les municipalités de São
Miguel et santa Catarina, Tarrafal et Santa Cruz que possèdent des pourcentages des ensei-
gnants inferieur à la moyenne national. Aussi Sal et Santo Antão.
31
3.6.4 Enseignement Secondaire
En concernant aux accès à le niveau secondaire, les données indiquent l'existence d'inégalités
dans l'accès (transition) entre l’enseignent de base au secondaire. Les données sur l’inscription
2004 /05 démontre que seulement les communes de Praia, Sal, Santa Catarina et Boa Vista
présentaient variation supérieur a la moyenne national (77,0 % Filles et 68,1%Garçons) pour
tous les deux sexes
80,0%
Filles.
60,0%
40,0%
B.Vista
20,0%
Praia
Sal
SFilipe
SVicente S.Catarina Tarrafal Garcons
0,0%
P.Novo Paul. S.Domig 0,0%
SMiguel Santiago
-50,0% -40,0% -30,0% -20,0% -10,0%
S. Antão 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0%
R.Grande
Fogo SNic
Brava
Mosteiros -20,0%
SCruz Maio
-40,0%
-60,0%
-80,0%
Tandis que les municipalités de Porto novo, Paul, Brava, Mosteiros, São Domingos, São Nico-
lau présentent des variations négatives par rapport à la moyenne national. Aussi on ne constate
que les municipalités de Sao Filipe et São Vicente possède quelques inégalités par rapport aux
garçons tandis les municipalités de Maio, São Miguel et Ribeira grande avec la situation
contraire.
En analysent l`scolarisation net on constate que les municipalités São Filipe, Mosteiros, Boa
vista, Brava, São Nicolau et Sao Vicente présentent de variation négative par rapport à le
moyenne national en les de sexes.
Par ile ont constate que Fogo, Brava, Santo Antão et São Nicolau possèdent de plus faibles
transition. Cependant les iles de Maio et Santiago possède quelques inégalités par rapport aux
filles et le ile de São Vicente grande avec la situation contraire.
32
Graphique 3.17 : Variation de taux net d’scolarisation par rapport à
La moyenne nationale (59,6 % Filles et 54,7 %Garçons , selon sexe 2004/05
Filles
50,0%
40,0%
30,0%
20,0%
P.Novo
R.Gr Garçons.
S.Domigos Praia
10,0%
S. Antão
Paul. Tarrafal
SMiguel
0,0% Santiago
S.Catarina
-50,0% -40,0% -30,0% -20,0% SVicente
-10, 0% 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0%
Brava Sal
Boa Vista -10,0%
S.Nicolau
SFilipe SCruz
Fogo -20,0%
Mosteiros Maio
-30,0%
-40,0%
-50,0%
Les municipalités de São Miguel, São Domingos, Paul et Ribeira Grande on trouve
d’inégalités par rapport les filles mais on ne constate pas des inégalités en relation aux garçons.
Tandis que dans les municipalités de Maio, Santa Cruz, Sal e Santa Catarina avec situation
contraire, c’est-à-dire que existe de inégalité para par aux garçons
Cependant que les municipalités de Praia, Tarrafal et Porto Novo présentent des variations
positives par rapport à la moyenne nationale, ce qui signifie que n’existe pas des inégalités
Par ile ont constatée que Fogo, Brava, Boa Vista, São Nicolau possèdent de plus faibles taux
de scolarisation. Cependant les iles de Maio Sal possèdent quelques inégalités par rapport aux
filles et l’ile de Santo Antão grande avec la situation contraire
Avec vu de améliorer cette situation le ministère dois implémenter des mesures que vise la
incitation des jeunes à continuer les études notamment dans les municipalités où la situation
démontre plus faibles résultats d’ scolarisation a traves de :
(i) sensibiliser les familles/jeunes en concernant à l'importance la
continuation des études,
(ii) (ii) améliorer la qualité de l'enseignement
(iii) (iii) diminuer l'abandon scolaire qui aujourd'hui est suffisamment
haut dans ES.
33
3.6.2 Enseignants d’enseignement secondaire
Au niveau de l’enseignement secondaire la situation d’inégalités est plus profond parce que
parce que la plupart des municipalités ont des enseignants peut qualifiés ou sans qualification.
Le graphique suivant montre que les municipalités de Santa Cruz, São Miguel, Porto Novo,
São Domingos, Maio, São Filipe ,Santa Catarina, Mosteiros, e Tarrafal que présentent des
valeurs de pourcentages inférieures à la moyenne nationale (59,4%).
Comme on l’avez dit tout à l’heure il faut créer des conditions favorables pour avoir des en-
seignants dans des zones ruraux.
Boa Vista
Ribeira Grande
Paul
Sal
São Vicente
Brava
Santo Antão
São Nicolau
Praia
Nacional
Tarrafal
Mosteiros
Fogo
Santa Catarina
São Filipe
Santiago
Maio
São Domingos
Porto Novo
São Miguel
Santa Cruz
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Moyenne des enseignants
% Qualifiés Sans Qualifications qualifies 78%
Les municipalités avec un pourcentage plus élevé d’enseignants qualifiés sont celles de Boa
Vista, Ribeira Grande, Paul, Sal, Sao Vicente, Brava, Sao Nicolau, Praia dont les valeurs en-
tre 63% et 92%, Rehausser Boa vista avec valeur au-dessus du 90% d'enseignants qualifiés.
Par ile ont constatée que Maio, Santiago et Fogo possèdent des pourcentages des enseignants
inferieur à la moyenne national 59%.
34
3.7 L´ Education et le développement économique et socioculturel -l’éfficacité externe
Du tableau 10 permet de vérifie que la plus part des personnes employés possèdent un de
l’enseignement de base ou inférieur (81%) et à peine 19% avec secondaire et post secondaire.
(INE, Recensement, 2000).
35
Quant aux perspectives de l'emploi nous pouvons dire que sont bon vu aux bons résultats
macro économique et l'instabilité politique existante. Cela peut être traduit en indicateurs qui
peuvent servir de base pour stimuler les investissements nationaux et internationaux et pro-
portionner les perspectives de pour le marche de travail
Le nombre des entreprises a augmenté 4,2% dans les dernières années avec des impacts posi-
tifs en concernant à l’emploi. Cela a permis une croissance de l'emploi de 6.0% ans, (les va-
leurs se rapportent seulement aux grandes sociétés). Rehausser l’émergence de petites et gran-
des sociétés dans le domaine services. (Livre blanc de la formation professionnelle, IEFP,
2003)
La structure du marché comptait en 2000 avec 91,8 % de petites entreprises et 8,2% grandes
et moyennes entreprises. En termes de emploi nous avons constaté que les petites entreprises
emploient environ 5 travailleurs tandis que les grandes e moyenne, emploient en moyenne
plus que 20 travailleurs.
7
Etude sur marche informel, 1996
36
En concernant a le niveau de instruction il a été constate que 25% de personnes ne possède pas
quelconque qualification académique, 63% avec l'enseignement de base et a peine 2,2% avec
des formations universitaire.
8
Cf. Cabo Verde. Ministére de Finançe et Planification 2003.
Document de Estratégie de croissance et Redution de la pouvrete
9
MST maladie sexuellement transmissible
37
duit dans l'augmentation des problèmes sociaux comme la consommation de drogue, l'alcoo-
lisme, la prostitution et la croissance du nombre d'enfants de la rue.
Pour résoudre ces problèmes les gouvernements qui ont succédés ont investi dans des politi-
ques sociales afin de cadrer l’abandon scolaire, la drogue, la prostitution entre d’autres pro-
blèmes sociaux, à travers des programmes et des projets spécifiques dirigés au publique ciblé.
Aujourd’hui l’importance de l’éducation est reconnue pour les gouvernements du monde en-
tier pour les causes diverses mais surtout à cause de la perception actuelle par rapport à la dy-
namique entre le savoir et le savoir faire. Alors, la nécessité de s’investir dans un savoir
qui permet une capitalisation immédiate tenant compte que la construction de la société future,
passe par la capacité de « relancer » l’enseignement. Cela veut dire qu’il est urgent de ques-
tionner les changements émergents dans les contextes de la réalisation pour avoir une aptitude
réceptive vis-à-vis des nouvelles propositions et défis.
Ainsi pendant des années le système éducatif capverdien a passé pour des transformations
diverses, tout d’abord la « structuration » du système éducatif, parce que après l’indépendance
politique le gouvernement avait besoin de structurer le pays et par conséquent l’éducation.
Une deuxième phase c'est-à-dire après l’étude diagnostic du système éducatif (PARTEX) et
qui a indiqué très clairement que le développement de ce petit pays serait plutôt de s’investir
dans le domaine de ‘l’éducation’. A partir des années 80 et 90 le Cap Vert a investi sérieuse-
ment dans une réforme profonde du système éducatif. Cette réforme du système éducatif a été
faite parallèlement à la de formation des enseignants de l’enseignement de base et du se-
condaire pour répondre d’abord les objectifs du développement du pays et actuellement pour
répondre aux objectifs du millénaire en éducation.
Malgré ces faibles ressources en matière primaire, le Cap Vert a su valoriser tout au long des
années sa principale richesse « le capital humain ». ‘L’éducation’ a eu un rôle important dans
les échanges des structures et des classes sociaux dans le sens des changements de comporte-
ment civique vis-à-vis la démocratie.
Après l'indépendance le Cap Vert a adopté comme langue nationale le portugais qui est utili-
sée par presque 2/3 de capverdiens. En fait c’est la langue officielle et de travail et par consé-
quent, de l'enseignement/ apprentissage.
Notre langue maternelle « le créole capverdien » c’est la langue du quotidien, soit dans des
services public, privé, chez les familles, bref, dans l’interaction des capverdiens et dans le
développement socio – économico du pays.
Les contenus et les méthodes ainsi que l’orientation pédagogique du système éducatif, conti-
nuaient à « coller » beaucoup à ceux de la période coloniale et du Portugal malgré les tentati-
ves de « capverdianiser » les programmes et les manuels d’Histoire et de Géographie. Le
créole est resté pratiquement ignoré, bien que le contexte créole soit présent dans
l’enseignement.
L’école semblait poursuivre la reproduction des clivages sociaux et négliger l’éthique sociale.
38
3.7.8 L’enseignement non formel
L’animation communautaire
10
Rapport d’évaluation de l’EPT, 2005
39
Des parents et chargés d'éducation, enseignants, animateurs, élèves, personnes en for-
mation et population en général ont participé dans ces activités.
La formation professionnelle
C'est d'enregistrer que dans le domaine de la formation professionnelle, des microprojets ont
été mis en œuvre et plusieurs jeunes et adultes ont fréquenté avec succès les activités de for-
mation pour l'emploi. La formation professionnelle et les activités génératrices de re-
venu ont été les principales activités de support de l'éducation de base d'adultes, ils
dans la mesure où permettent de fait la promotion du développement personnel et so-
cial.
Les dépenses avec l'éducation représentent actuellement 20% du budget général de l'État dans l’année
2004. Les nouveaux défis du pays et de l'éducation en particulier, placent un énorme défi dans la re-
cherche d'alternatives/Solutions de financement près des partenaires de développement.
Les dépenses de l'éducation dans les dernières années, démontre que le poids attribué au secteur est
considérable par rapport les autres secteurs, mettant en évidence les efforts du pays dans la résolution
des problèmes et des engagements supposés envers ce secteur.
La croissance des dépenses dans le secteur de l'Éducation prouve clairement leurs effets dans la struc-
ture de la répartition du PIB et des dépenses de l'État entre les secteurs. Ainsi, les dépenses avec l'Édu-
cation expliquaient 7,1% du PIB en 2000, maintient quelque stabilité jusqu'à 2005. D'autre part, son
poids concernant la dépense publique représente une moyenne de 21% au long des cinq dernières an-
nées.
Tableau 10: Evolution de dépense totale d’éducation 1997 - 2005 en Millions d’ECV
Education en % du PIB prix courants 7,1% 7,7% 7,5% 7,7% 7,7% 8,4%
Depense Publique totale a prix courant 24,84 21,46 25,04 27,56 31,99 35,29
Education en % du PIB à prix courants 18,4% 25,0% 22,3% 22,2% 19,8% 21,3%
40
qu'en 2004. Cela peut être expliqué par la diminution croissante du poids des bourses d'étude
dans le budget de l'Éducation, qu’a diminué 37% entre 2000 et 2005.
La structure interne de la dépense publique de l'Éducation révèle que, les dépenses de fonc-
tionnement dépassent à large échelle les dépenses de développement, arrivant à atteindre en
2003, 70,3% contre 29.7% du budget d’investissement.
Cette circonstance est expliquée par l'augmentation du poids de la masse salariale dans la
structure de dépense de l'Éducation et par le fait que la dépense de fonctionnement de l'Éduca-
tion est très dépendante de ressources internes.
En termes évolutifs les derniers 5 années montrent que les dépenses de fonctionnement ont
représenté une moyenne 66% des dépenses, contre 34% de l'investissement. D'autre part, dans
le domaine de la répartition par niveau d'enseignement, le graphique ci-dessus prouve le poids
de l’enseignement de base dans les dépenses totales de l'éducation.
gestion et coordenation 7%
institut Pedagogique 1%
Néanmoins, les dépenses de l’enseignement de base montrent qu’il est « sur évalué » dû au
fait d'être attribué partie des coûts que en vérité sont de l’enseignement secondaire, vu que
beaucoup d'enseignants sont transférés de l’enseignement de base pour l’enseignement Se-
condaire. Cela rendre que les coûts ce centre dans l’enseignement de base, avec la même ca-
tégorie qui avait précédemment.
La structure de fonctionnement des dépenses, tant du niveau de l’enseignement de base
comme du secondaire, représente une forte composante des dépenses avec le personnel (sa-
laire).
Près de 99% des dépenses de fonctionnement vont pour le paiement de salaires et d’autres
gratifications à ces niveaux d'enseignement, beaucoup au-dessus des dépenses total avec le
personnel d’éducation que dans son tout qui représente 86% des dépenses.
41
Concernant l’enseignement supérieur, les bourses d'études ont consommé dans les dernières
années, 75% des ressources à la disposition à ce niveau, y compris les dépenses des institu-
tions de formation supérieure existantes dans le pays.
Le financement des bourses d'étude constitue une des principales mesures adoptées pour faire
attention à la croissante et des demandes sociales de l'enseignement supérieur.
Néanmoins, dans les dernières années, se vérifie la tendance pour la réduction des nombres de
bourses à l'extérieur et l'augmentation du nombre de bourses internes, ainsi que la mise en
œuvre d'un nouveau critère d'attributions qui respectent un ensemble de paramètres. Cela est
lié au revenu mensuel des familles, note d'accès de candidature, équilibre régional, nombre de
fils que la famille possède dans l'enseignement supérieur sous leurs responsabilités et priorité
concernant le développement du pays.
La perspective d'installation effective de l'Université public du Cap Vert, implique la disponi-
bilité de ressources nécessaires pour cette installation et la garantie de son fonctionnement vis-
à-vis le développement durable, en tenant compte des domaines scientifique, technologique,
économique, social et culturel.
Le fonctionnement de l'Université Public du Cap-Vert est une question qui passe par le par-
tage de responsabilités entre l'État, l'université les étudiants et la société dans son tout.
Tout au long des années, les ressources mis à la disposition de l'Éducation sont venues de la
coopération bilatérale et multilatérale, bref, des aides extérieures (prêt, don, fond de contre
partie, aide alimentaire). Ces fonds ont servi pour financer des projets éducatifs, grâce à les-
quels s'est réussi des avances considérables.
La proposition du budget d'investissement en 2004 montre bien cette tendance, avec 42.7% de
ressources à la disposition sous la forme de prêt, 32,7% des dons 14,4% fond de contrepartie
de l'aide alimentaire et finalement du budget d’Etat, qui entre avec un total de 10,2% directe.
L'analyse aux dépenses totales affectées au système permet de voir que dans les dernières an-
nées, les ressources internes mobilisées à travers le budget général de l'État représentent une
moyenne d’environ 70% des ressources financières totales utilisées dans la couverture des
nécessités du système éducatif.
Le financement externe croissant oblige que la stratégie globale de financement du système
éducatif par le renforcement de la participation interne et à l'intérieur d'elle de la composante
privée, c'est-à-dire à travers la contribution des familles.
Dans ce sens s'est créé le nouveau décret législatif n° 18/2002 lequel établit le régime de gra-
tuités et émoluments auxquelles sont des sujets les élèves de l'enseignement secondaire public.
Au travers cela la réussite d’une plus grande coparticipation des familles dans les dépenses de
fonctionnement de des établissements de l'enseignement secondaire et en même temps vien-
nent renforcer l'autonomie financière des écoles.
Néanmoins, des contraintes pas encore résolues ne se rapportent pas avec le non incorporation
des recettes et des dépenses des écoles secondaires dans le budget sectoriel.
42
4. Conclusion et recommandations
Cap-Vert accédé à l'indépendance en 1975, et à partir de cela, profonds changements ont été
enregistrés à des termes de démocratisation, d'alternance politique, d'exercice de la citoyenne-
té, de libéralisation de l'économie, de législation, de décentralisation et d'engagement de la
société civile.
Un outre point faibles détecté sont le manque des enseignants qualifies, ce que a donné lieu en
partie certains problèmes en concernant au efficace do niveau. Ceci parce que dans les der-
nières années nous avons constaté des variations négatives notamment dans la qualité des élè-
ves .
Dans ce contexte le ministère a déjà programmé pour des trois dernières années plusieurs des
mesures que visent à améliorer le processus d'enseignement comme la révision de curricula,
formation des enseignants, augmentation de budget d’action social scolaire.
43
A niveau de l’enseignement secondaire : persiste de problèmes au niveau de la qualité et de
l’efficacité. Cela dû contrainte le fait de l'accentuée croissance des fréquences, enregistré dans
les dernières années ne pas avoir été correspondant par identique croissance de formation
d'enseignants. Ainsi comme l'adéquation curricula avoir restant incomplet et encore le manque
de matériels d'aide pédagogique.
Des contraintes indiquées résultent comme des défis la qualification des enseignants et la plus
équilibrée répartition à la fin de diminuer les inégalités vérifiée, la réorganisation de curricula,
l'amélioration de l'efficacité interne (réduction des taux de redoublements et abandon), dispo-
nibilité de matériels didactiques (laboratoire, informatique et bibliothèque)
Au niveau de gestion : persistent encore des insuffisances dans de ressources humaines qua-
lifiées, dans le domaine de la gestion pédagogique, administrative et de la planification de
l'éducation.
44
4. Bibliographies
Cap Vert, BCV 2005 Rapport Sur l’économie au Cap Vert année 2004
Cap Vert, Ministère Finances. 2004 Document de stratégie et croissance pour la réduction de la pauvreté
Cap Vert, MEVRH/GEP. 2004 Cadre de dépense sectoriel à moyen terme 2004-2007
Cap Vert, INE 2004 Analyses économique des familles capverdiennes 2000
Cap Vert, MEVRH / DGAEA 2004 Rapport Sur alphabétisation des adultes
Cap Vert, MEVRH. 2003 Rapport Sur l’éducation présente au Bureau international de l’éducation
Cap Vert, MEVRH. 2003 Rapport Sur les Objectives du Millénaire- secteur de l’éducation
Cap Vert, PNUD 2003 Rapport Sur les Objectives du Millénaire global
Cap Vert, Ministère de Finance 2001 Plan National de Développement Vol 1 et Vol 2
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