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FINANCIERS INTERNATIONAUX
Lorsque le Mexique s’est trouvé en défaut de paiement en 1982, il a précipité une crise mondiale de la dette et
confronté le monde à un problème entièrement nouveau : comment maintenir et accroître les entrées de capitaux
étrangers dans les pays en développement. Celles-ci avaient culminé à environ 134 milliards de dollars en 1981
avant de tomber à 96 milliards de dollars en 1982, puis à 61 milliards de dollars en 1984. Pour la SFI, le défi
consistait à maintenir à niveau les flux de capitaux des secteurs privés étrangers à destination d’établissements
privés des pays en développement, car le montant net de ces flux privés, qui était tombé de 95 à 22 milliards de
dollars entre 1981 et 1984, avait diminué dans une plus large mesure que les flux globaux.
Pour résoudre ce problème, il fallait notamment développer les marchés financiers internationaux pour en faire
une source de financement à laquelle pourraient avoir accès des entreprises privées des pays en développement.
Pour cela, il était nécessaire de convaincre des investisseurs de portefeuille qui n’avaient pratiquement aucune
expérience des pays en développement de l’intérêt et du bien-fondé de placements dans des titres participatifs
d’entreprises privées des marchés émergents. (Étant donné la crise de la dette, il était peu probable que les
entités qui investissaient habituellement dans des titres de la dette effectuent de nouveaux apports de fonds de ce
type.)
Pour prouver qu’il était judicieux d’investir dans les marchés émergents, il fallait disposer de données exactes
(encadré 7.1). La SFI a donc développé la Base de données sur les marchés émergents qu’elle avait créée en
1981. Les données ainsi réunies ont montré que de nombreux marchés avaient d’excellents taux de rendement et
qu’il n’existait qu’une corrélation minime, voire négative, entre leur évolution et celle des marchés boursiers des
pays développés. Ils pouvaient donc être un bon moyen de diversifier les portefeuilles.
Il fallait ensuite trouver des moyens concrets d’amener les investisseurs sur les marchés émergents. Le premier
instrument utilisé par la SFI a été un modèle adapté de fonds de placement fermé. La SFI a aussi commencé à
aider, une par une, les entreprises privées des pays en développement à obtenir accès aux marchés
internationaux en structurant, garantissant et plaçant leurs émissions de titres à l’étranger.
Entre 1978 et 1985, la SFI a commencé à réunir des données sur les marchés boursiers
émergents et organisé une douzaine de séances d’exposés dans le cadre de divers forums
mondiaux. À ces occasions, elle a présenté des données sur l’envergure, la profondeur, la
liquidité, le volume des émissions et le cadre réglementaire des marchés boursiers des pays
en développement. Elle a aussi contribué à ouvrir le débat, à l’échelle mondiale, sur les
avantages des marchés boursiers intérieurs et les problèmes associés à l’ouverture des
marchés aux investissements étrangers.
Les débats ont porté sur la concurrence exercée au niveau de la demande de capitaux dans les
petites économies ; les avantages et les inconvénients de l’acquisition de titres par des intérêts
étrangers ; la contribution des marchés financiers locaux à la création d’entreprises ; les
obstacles au développement qui existent au niveau de l’offre (émetteurs) ou de la demande
(investisseurs) ; l’importance d’un cadre réglementaire rationnel et de son application
rigoureuse ; et, enfin, la possibilité que l’imposition de règles d’audit puissent décourager les
entreprises de s’inscrire à la cote.
FONDS DE PLACEMENT
Pour obtenir accès à des capitaux internationaux, les marchés émergents commencent souvent par établir des
fonds de placement, qui permettent à des investisseurs étrangers de mettre en commun leurs capitaux en vue de
prendre des participations minoritaires, le plus souvent dans des sociétés cotées. (L’encadré 7.2 explique
pourquoi les fonds de placement fermés étaient l’instrument requis au départ pour attirer les capitaux étrangers.)
Les fonds fermés ont permis aux investisseurs d’avoir accès à un portefeuille d’actions diversifié et les ont fait
bénéficier de services spécialisés de gestion, de courtage et de garde de valeurs mobilières qui n’étaient
jusqu’alors pas disponibles.
Face à ces préoccupations, la SFI a eu recours à la formule, jusque-là peu employée, des
fonds-pays fermés. Ces fonds ne prennent que des participations minoritaires dans des
sociétés cotées sans chercher à en prendre le contrôle. Plusieurs des premiers fonds ayant en
outre été établis pour une période minimale, les pays d’accueil pouvaient donc compter qu’ils
ne se retireraient pas rapidement du marché. Comme ils sont fermés, les fonds ont une
capitalisation d’un montant déterminé et ne varient qu’en fonction des fluctuations de la
valeur sous-jacente des actions (majorée ou minorée d’une prime ou d’une décote, selon les
perceptions des investisseurs étrangers). À la différence des fonds de placement ouverts, ils
ne revendent pas les actions à la demande des investisseurs et, de ce fait, ne fluctuent guère.
La moitié environ de tous les investissements étrangers sur les marchés boursiers des pays en développement
sont effectués dans le cadre de fonds de placement. C’est au Mexique que la SFI s’est employée à mettre en
place, pour la première fois, une structure de fonds fermé. La Société a contribué à la structuration, en 1981, du
premier fonds des marchés émergents dans ce pays mais, comme les modalités de sa gestion lui inspirant
certaines réticences, la SFI ne lui a finalement pas accordé sa garantie.
Par ailleurs, des spécialistes des marchés financiers de la SFI collaboraient avec les autorités coréennes depuis
1971, dans le but d’ouvrir le marché de la République de Corée aux investissements étrangers d’une façon
politiquement acceptable. Les autorités coréennes ont décidé qu’un fonds fermé qui ne procéderait pas à des
prises de participation majoritaires et dont le principal ne fluctuerait pas serait un bon moyen de parvenir à cet
objectif. La première mesure prise à cet effet, à la fin des années 70, a consisté à créer une infrastructure
réglementaire adaptée aux opérations d’investisseurs internationaux. La SFI et les autorités coréennes ont
collaboré, pendant de nombreuses années, à la mise en place de réglementations et d’institutions capables de
faire respecter les règles du marché des titres. En 1984, la SFI a structuré un instrument novateur, le Korea
Fund, et a recherché des cochefs de file pour faciliter l’admission de ce fonds à la cote de la bourse de New
York (NYSE). Ce premier fonds coté, d’une valeur de 60 millions de dollars, est à l’origine de ce qui est
maintenant un secteur de 100 milliards de dollars.
À la fin de 1991, près de 300 fonds géraient un montant de 20 milliards de dollars constitué par des valeurs
mobilières de marchés émergents. En 1994, près d’un millier de fonds géraient des investissements de plus de
100 milliards de dollars sur des marchés émergents. La SFI a coparrainé 36 fonds de placement dont la
capitalisation initiale s’élevait à 2 milliards de dollars. Ces fonds, presque tous constituées relativement tôt,
valent aujourd’hui environ 11 milliards de dollars, soit à peu près 11 % de la valeur totale du marché.
Les taux de rendement des fonds de placement dans lesquels la SFI a investi sont excellents puisqu’ils
dépassent, en moyenne, 24 % par an1. Les taux de rendement des investissements dans des fonds garantis par la
SFI sont comparables. Par exemple, le taux de rendement annuel du Korea Fund a été de 27 % de 1984 à 1995.
Les fonds de placement étrangers ont engendré des flux de capitaux massifs, mais leur impact sur le
développement des marchés est peut-être encore plus important. Même si les investissements étrangers sur les
marchés boursiers des pays émergents ont fait un bond, la capitalisation boursière n’en continue pas moins
d’être contrôlée à quelque 90 %, par les investisseurs intérieurs. Les investisseurs étrangers favorisent l’apport
d’améliorations au fonctionnement des marchés boursiers locaux, qui renforcent la confiance des investisseurs
locaux dans leur propre marché. Des études récentes confirment le fait que les investissements étrangers
accroissent la liquidité du marché et qu’il existe une corrélation positive entre l’accroissement de la liquidité et
la croissance économique en général2.
Les fonds de placement étrangers permettent à des spécialistes de la gestion de portefeuilles d’opérer sur de
nouveaux marchés3. Ces gérants demandent à bénéficier de meilleurs services : agents de transfert, garde de
titres, normes comptables, transparence et application des réglementations relatives aux valeurs mobilières. Il
n’est pas rare de voir de nouveaux types d’activité se constituer du jour au lendemain. Les opérations de
recherche de titres de sociétés, qui sont actuellement en plein essor au Zimbabwe, par exemple, étaient
pratiquement inexistantes en 1992. La plupart des pays africains ayant un marché boursier comptent maintenant
des dépositaires de titres agréés aux termes de la loi fédérale des États-Unis relative à la sécurité des retraites
(ERISA). Les investisseurs étrangers exigent en général des sociétés qu’elles présentent des informations plus
détaillées et sont, dans certains cas, les premiers à demander qu’elles prêtent attention aux droits des
actionnaires minoritaires. La figure 7.1 illustre la manière dont les fonds de placement étrangers favorisent le
développement des marchés.
La SFI a contribué à l’établissement de 15 fonds de ce type, dont 11 depuis 1994. Ces fonds qui, pour la plupart,
sont importants (tableau 7.2) opèrent essentiellement dans des régions caractérisées par un PIB plus élevé et
ciblent principalement les infrastructures. En juin 1997, le montant des investissements des 16 fonds de
participations privés qui faisaient alors partie du portefeuille de la SFI était, en moyenne, de 18 millions de
dollars.
La SFI n’intervenant dans ce domaine que depuis peu de temps, elle ne peut pas encore tirer de conclusions
définitives sur le succès financier de ses fonds de participations privés. Au départ, les investisseurs s’intéressent
en général au taux d’investissement, c’est-à-dire à la rapidité avec laquelle le gérant du fonds peut fournir les
capitaux nécessaires au financement de projets commerciaux dignes d’intérêt.
Réforme
Davantage
d’actions
sont émises
1. Pour que les fonds communs de participations puissent disposer d’une réserve de projets d’investissements,
il est important, que les pouvoirs publics poursuivent leurs programmes de privatisation et de réforme et
que la situation macroéconomique reste stable.
Cela est plus important pour les fonds-pays que pour les fonds qui investissent dans des secteurs particuliers.
Les fonds établis en Argentine, au Brésil et au Maroc ont investi à un rythme régulier ; ceux constitués au
Pérou et en Égypte ont investi plus lentement en partie parce que les programmes de privatisation et les
réformes gouvernementales ont pris du retard.
3. Une équipe de direction compétente peut permettre aux gérants de fonds d’éviter beaucoup de problèmes.
Des gérants expérimentés savent s’adapter à l’évolution de la situation. La direction du Telecoms Fund
(Europe centrale) a décidé de ne plus donner la priorité aux sociétés ayant la concession des services locaux
de téléphone en Hongrie lorsqu’elle s’est aperçue que les sociétés qui avaient obtenu leur contrat de
À la fin de 1’année 1985, la SFI a amélioré les informations présentées en raison de l’intérêt manifesté par les
investisseurs institutionnels. Le système de pondération des indices a été modifié, les poids ont été établis en
fonction de la capitalisation boursière, les délais de notification ont été raccourcis et le nombre de marchés
couverts est passé de 10 à 17, et celui des valeurs mobilières pour lesquelles des informations sont présentées a
été porté à 380. Depuis 1987, les informations ainsi produites par la base des données, y compris les indices de
la SFI, sont commercialisées, ce qui est fort apprécié des gérants de portefeuilles. En 1991, l’EMDB comportait
des données sur 850 valeurs mobilières des 20 marchés émergents couverts par les indices ainsi que des
informations sur deux autres douzaines de marchés.
Depuis 1993, les indices d’investibilité de la SFI (IFCI) sont inclus dans l’EMDB. Conçus pour décrire les
conditions que rencontrent les investisseurs internationaux, ces indices prennent en compte les restrictions
imposées aux investisseurs étrangers, le manque de liquidité des marchés des actions et les réglementations
relatives à la convertibilité des monnaies. L’EMDB qui, au départ, était un moyen d’information est devenue,
grâce à ces indices, un outil d’investissement. Les indices de l’EMDB servent aujourd’hui de référence pour
évaluer la performance des portefeuilles des marchés émergents et sont utilisés comme indices de base pour les
fonds passifs que sont les fonds indiciels.
On a assisté, au cours des dernières années, à une explosion des investissements fondés sur des indices sur les
marchés émergents (encadré 7.3). Le montant des actifs des fonds passifs, qui était de 200 millions de dollars en
1993, dépassait 11 milliards de dollars en 1997. Environ 75 % de ces investissements sont gérés sur la base des
indices de la SFI. Les produits indiciels continueront probablement de se développer de même que les produits
liés aux indices comme les indices des titres d’emprunt des sociétés. Les indices serviront peut-être, à terme, de
base à des instruments de contrats à terme et d’options cotés en bourse pour les pays émergents.
L’EMDB couvre aujourd’hui 45 marchés (contre 27 en 1996) et plus de 2 200 valeurs mobilières. Elle calcule
228 indices sur une base quotidienne et des centaines d’autres sur une base mensuelle, dont les indices globaux,
les indices d’investibilité et les indices relatifs aux marchés pionniers4.
3. De nombreux marchés modifient leurs réglementations pour pouvoir être inclus dans des indices
prestigieux.
De nombreux pays considèrent que leur inclusion dans les indices de la SFI témoignent de l’existence et de
la complexité de leur marché. Dans certains cas, la « carotte » représentée par l’inclusion d’un marché dans
l’indice d’investibilité a davantage contribué aux réformes que n’importe quel « bâton » constitué par
l’imposition de conditions à des prêts ou les recommandations de groupes d’experts. Cela tient en grande
partie au fait qu’un volume d’investissement de plus de 10 milliards de dollars est effectué sur la base de
l’évolution des indices des marchés émergents.
La SFI a contribué au lancement, en 1993, du fonds indiciel global des marchés émergents
State Street/SFI, dont la capitalisation était inférieure à 50 millions de dollars. Deux ans et
demi plus tard, celle-ci dépassait 1 milliard de dollars malgré un marché difficile. Par la suite,
la SFI a aidé à structurer le fonds indiciel d’Amérique latine NatWest/SFI dont le volume
d’actifs était, au départ, de 60 millions de dollars. Les indices servent également à structurer
des produits spécialisés. Par exemple, en 1996, Bankers Trust International Limited a émis
des « certificats de rendement indiciels », négociés sur les bourses allemandes pour de petits
investisseurs européens. Ces certificats sont basés sur les indices établis par la SFI pour la
Pologne, la Hongrie et la République tchèque.
La SFI a participé en tant que cochef de file à la garantie d’émission, à la distribution et/ou au placement privé
de 59 émissions de titres portant sur un montant global de 4,5 milliards de dollars. Onze de ces opérations ont eu
pour objet d’appuyer des institutions financières, et ont donné lieu à la garantie d’émission de titres d’emprunt,
de titres convertibles et d’actions ou à l’organisation de l’émission de billets de trésorerie.
En Turquie, la Société a garanti deux émissions d’obligations à taux variable (en 1989 et 1992), l’une pour une
banque commerciale, l’autre pour un organisme de financement du commerce extérieur, et a ainsi permis aux
deux établissements d’avoir accès à de nouvelles sources de financement. La SFI a aussi participé à l’émission
de certificats de titres mondiaux de dépôt pour la Corporación Financiera del Valle, en Colombie, en 1993. En
tant de cochef de file, elle a dû, avec ses partenaires, s’efforcer de convaincre les investisseurs de surmonter les
craintes que leur suscitait l’instabilité politique dans ce pays. Cette émission, qui était la première lancée au
niveau international par une société privée colombienne, a ouvert la voie à d’autres émissions du même type. En
1996, la SFI a dirigé les opérations menées en vue du lancement de certificats de titres mondiaux de dépôt au
profit de la Banque marocaine du commerce extérieur. Bien qu’elle ait eu beaucoup de mal, au départ, à trouver
une autre banque d’affaires disposée à partager avec elle le risque de la garantie d’émissions, la souscription a
en fin de compte été excédentaire.
Les billets de trésorerie internationaux constituant une autre source de financement à court terme souvent moins
coûteuse pour ses clients du secteur financier, la SFI a mené à bien, en Turquie, trois opérations dans le cadre
desquelles elle a accordé des mécanismes de financement pour imprévus en vue de soutenir l’émission d’effets
de ce type. Les opérations en question ont permis de lever plus de 100 millions de dollars.
Dans les premières phases du développement des marchés émergents, la SFI a eu beaucoup de mal à convaincre
des banques d’affaires de se joindre à elle pour garantir des émissions qu’elle avait générées et souvent
structurées. Cela n’est plus le cas depuis le début des années 90.
Encadré 7.4 BLADEX : Comment mobiliser des capitaux internationaux en pleine crise
de la dette
La crise de la dette s’est déclenchée en 1982 en Amérique latine et, en 1985, les banques
étrangères avaient cessé de consentir de nouveaux prêts dans la région. Toutefois, la demande
d’emprunts à la BLADEX, l’une des rares sources de financement du commerce extérieur, ne
cessait d’augmenter. Pendant presque un an, la SFI n’a pas ménagé ses efforts pour trouver
des cochefs de file, et a finalement réussi à lancer une émission à taux variable d’une valeur
de 50 millions de dollars pour la BLADEX en 1995. C’était la première fois, depuis la crise
de 1982, qu’une société latino-américaine pouvait recourir à un financement par l’emprunt.
En 1986, la SFI a garanti l’émission d’une deuxième émission à taux variable assortie d’un
droit de souscription sur des actions privilégiées. Cette opération a été la première émission
présentant des aspects de quasi-participation effectuée sur le marché après la crise. L’année
suivante, une autre émission à taux variable a été effectuée, qui ciblait les investisseurs
japonais. La SFI n’a pas garanti cette émission mais en a souscrit 20 % pour rassurer les
investisseurs japonais qui s’aventuraient pour la première fois sur le marché latino-américain.
1. La SFI doit faire preuve de discernement dans le choix des émissions qu’elle accepte de garantir et de
placer.
La Société a pour mission de collaborer avec les sources de financement du secteur privé, et non de leur faire
concurrence. Par exemple, ses opérations de placement d’actions international ont récemment ciblé des
sociétés de deuxième rang qui sont trop petites pour retenir l’attention de banques d’affaires internationales,
ou visé à donner à de nouveaux pays accès aux marchés financiers internationaux (comme cela a été le cas
pour le Maroc et la Tunisie au milieu des années 90).
2. Les banques d’affaires sollicitent parfois la participation de la SFI lorsqu’elles ne parviennent pas à
trouver d’acquéreurs pour une émission.
Ce problème s’est récemment posé à un fonds d’un marché « pionnier ». Certains investisseurs trouvent
rassurant qu’une institution comme la SFI acquière elle-même une partie des titres émis par une société,
tandis qu’elle place les titres restants dans le secteur privé.
4. La SFI participe parfois à des opérations de garantie de placements ou à la structuration d’émissions sur
les marchés intérieurs.
La Société a fourni des conseils à des clients sur la titrisation de montants à recevoir, notamment en Sri
Lanka, en Indonésie et en Colombie.
5. La SFI se considère essentiellement comme un partenaire à « valeur ajoutée », connu pour son aptitude à
innover, à accroître les ressources et à prendre des risques.
Plusieurs de ses derniers efforts de commercialisation de fonds et d’émissions de titres sont des opérations
que nul n’a jamais encore tentées. La SFI participe généralement à des émissions qui ont pour effet d’attirer
les investisseurs internationaux vers un nouveau pays ou un nouvel instrument de financement.