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I L’oscillation électrique
Pour bien comprendre ce en quoi consiste une oscillation nous allons commencer
par nous attarder sur la définition mécanique de l’oscillation, pour cela étudions
ce système constitué d’un ressort :
A)L’accumulation
Dans notre circuit celui qui joue le rôle d’accumulateur est le condensateur :
Celui-ci est muni de deux armatures séparées par un isolant, appelé diélectrique.
Lorsque le courant passe, les charges négatives et positives ne peuvent traverser
le diélectrique et se retrouvent bloquées dans les armatures. Les charges
négatives exercent sur les charges positives (et vice versa) une force attractive,
elles sont attirées vers l’armature de charge opposée. Il y a donc une différence
de potentiel électrique entre les deux armatures, l’une se retrouve chargée
positivement et l’autre négativement.
Un condensateur est souvent comparé à une bassine d’eau que l’on remplit.
Celle-ci se remplissant de moins en moins vite au fur et à mesure que le
niveau d’eau monte. Une fois remplie elle peut se déverser toujours de moins
en moins vite au fur et à mesure qu’elle se vide.
Dans un condensateur, la bassine est ses armatures et le débit n’est autre que
l’intensité du courant qui le traverse.
C = Er.E0. S/e
Quelques formules :
I = intensité du courant en ampères
Q = la charge en coulomb dans les armatures
C = la capacité en farad
U = Tension du courant en volt
I = dQ/dt
Q = C.U
I = C.dU/dt
Charge
Décharge
Charge Décharge
( courbes et schémas provenant du site internet de l’académie de Poitiers :
http://ww3.ac-poitiers.fr/cmrp/gel/ressour/pdf/conden1.pdf )
La constante de Temps
T = RC
A)L’inertie
Dans notre circuit électrique c’est l’inductance de la bobine qui permet un
phénomène au niveau des charges électriques similaire à ce qu’est l’inertie dans
la mécanique Newtonienne.
Une bobine est un dipôle qui lorsqu’elle est traversée par un courant génère un
champ magnétique. Ce champ magnétique crée une force électromotrice induite.
En d’autres termes cette force magnétique créée par le courant traversant la
bobine va s’opposer à ce courant. Ce phénomène d’opposition retarde
l’établissement du courant lorsqu’on branche la bobine à un générateur de
courant.
La bobine s’oppose à
l’établissement du courant (à
son intensité). Lorsque
l’intensité augmente la
bobine s’y oppose. Lorsque
l’intensité diminue la bobine
s’y oppose aussi, la f.é.m
empêche le courant de
baisser d’intensité. La bobine
s’oppose donc aux variations
d’intensité.
Caractéristique de la bobine :
La caractéristique de la bobine est son inductance notée L. Elle est
proportionnelle au flux qui traverse les spires de la bobine. Son unité dans le
système internationale est le Henry. 1 Henry correspond à un flux de 1W
transportant un courant de 1A.
µ = perméabilité du milieu
N = nombre de spires
S = Section de la spire
l = longueur de la spire
U = L.di/dt+RI
Comme suggéré par la formule, la bobine a une résistance interne même si elle
est supposée être négligeable dans l’inducteur. Il faut cependant savoir que si
celle-ci est trop importante l’intensité du champ magnétique est altérée et donc
l’efficacité de la bobine à induire une f.é.m diminue.
On observe bien le
retard de
l’établissement du
courant, on
remarque aussi
qu’avec une
inductance élevée
l’opposition au
courant est plus
élevée. Elle atteint
ensuite un
maximum
asymptotique.
Schéma tiré du
livre PHYSIQUE
tome2 Electricité
et magnétisme
paru aux éditions
Boeck
Courbe de
l’intensité du
courant dans un circuit RL : interrupteur ouvert
A l’ouverture de
l’interrupteur
l’intensité du
courant ne
diminue pas en un
coup, sa
diminution est
progressive. De
plus au plus
l’inductance est
élevée au plus
l’intensité du
courant persiste à
l’ouverture du
circuit.
Schéma tiré du
livre PHYSIQUE tome2 Electricité et magnétisme paru aux éditions Boeck
T = L/R
Cette caractéristique sera, comme pour le condensateur très importante dans les
circuits résonnants des spark transmitters de l’émetteur et du récepteur.
Si on visualise la tension
aux bornes du
condensateur on observe
une courbe d’allure
sinusoïdale.
Celle-ci est la tension aux
bornes du condensateur
d’un circuit idéal, de
résistance nulle. Il n’y a
pas d’amortissement.
En réalité la courbe est amortie. Cet amortissement est proportionnel à la
résistance utilisée : on dit alors que le courbe est pseudo-périodique.
f=
sources : http://montblancsciences.free.fr/terms/physique/cours/p10.htm
http://www.xavierducros.org/Circuit-RLC-serie.html
www.wikipedia.com
Source : http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RADIO/RM/RM33/RM33.html