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Théorie des systèmes électriques résonnants

nécéssaires aux communications à distance


Introduction : Principe de la communication à distance

Pour comprendre le fonctionnement des communications à distance il faut


revenir sur certains principes de base des forces électriques.
Deux particules chargées exercent l’une sur l’autre des forces. Celles-ci
dépendent de leur charges respectives, cette force est donnée par la relation
suivante :

Q = charge de l’une des particules


Q0 = charge de l’autre particule
r = distance entre les deux particules
k0 = constante

Dans un circuit électrique des charges négatives (électrons) circulent et


créent ce qu’on appelle le courant électrique. L’intensité n’est autre que le débit
des ces charges et la tension (ou différence de potentiel) est comme son nom
l’indique la différence de charge entre le pôle négatif et le pôle positif de la
source de tension du circuit.
Imaginons un circuit ou l’on répartirait des charges sur une antenne comme sur
le schéma ci-dessous :

Toutes ces charges


provoqueraient un
champ électrique qui
exercerait sur la
particule q0 une force.
Dans ce cas une
attraction car les
électrons sont de
charge négatives.

Nous avons donc réussi à transmettre une énergie à distance.


Imaginons que nous inversions les charges sur l’antenne et que celles-ci soient
positives. La force s’exerçant sur la particule sera une répulsion. En alternant
charges positives et négatives on pourra alors imposer à la particule des
oscillations qui serait alors comme un pendule.
Notre circuit pour transmettre des informations à distance doit donc comporter
un oscillateur électrique transmettant une énergie à un détecteur de champ
oscillant.

I L’oscillation électrique

Pour bien comprendre ce en quoi consiste une oscillation nous allons commencer
par nous attarder sur la définition mécanique de l’oscillation, pour cela étudions
ce système constitué d’un ressort :

Au repos la masse attachée au ressort est immobile, tirons le afin d’étirer le


ressort, et lâchons le. Le ressort étiré va se compresser et tirer la masse vers les
abscisses négatives. Il va alors s’arrêter. Le ressort à ce moment est compressé
et va s’étirer, la masse retournera vers les abscisses positives. On a donc un
phénomène d’oscillations : La masse fait des allers et retours de part et d’autre
de son point d’origine.
Ces oscillations sont le résultat de plusieurs principes mécanique : En tirant le
ressort je lui donne une certaine énergie (appelée énergie potentielle) en le
lâchant le ressort libère cette énergie sous forme de mouvement (énergie
cinétique liée à la vitesse de la masse). Le ressort entraîné par son inertie ne
revient pas à son allongement initial mais se compresse, la masse ralentit et finit
par s’immobiliser : son énergie cinétique se transforme en énergie potentielle. Le
ressort compressé s’allonge de nouveau et retransforme son énergie potentielle
en énergie cinétique. Les oscillations sont donc un échange constant entre
énergie cinétique et énergie potentielle.
Pour obtenir des oscillations il faut donc accumulation d’énergie et inertie

Dans un circuit électrique les oscillations s’obtiennent selon le même principe : il


faut accumulation et inertie des charges électriques.

A)L’accumulation
Dans notre circuit celui qui joue le rôle d’accumulateur est le condensateur :

Celui-ci est muni de deux armatures séparées par un isolant, appelé diélectrique.
Lorsque le courant passe, les charges négatives et positives ne peuvent traverser
le diélectrique et se retrouvent bloquées dans les armatures. Les charges
négatives exercent sur les charges positives (et vice versa) une force attractive,
elles sont attirées vers l’armature de charge opposée. Il y a donc une différence
de potentiel électrique entre les deux armatures, l’une se retrouve chargée
positivement et l’autre négativement.
Un condensateur est souvent comparé à une bassine d’eau que l’on remplit.
Celle-ci se remplissant de moins en moins vite au fur et à mesure que le
niveau d’eau monte. Une fois remplie elle peut se déverser toujours de moins
en moins vite au fur et à mesure qu’elle se vide.
Dans un condensateur, la bassine est ses armatures et le débit n’est autre que
l’intensité du courant qui le traverse.

Caractéristique d’un condensateur

Un condensateur est défini par sa capacité : exprimé en farad à des échelles


variant entre le pico et le milli farad, il exprime le pouvoir du condensateur à
emmagasiner des charges électriques.
Celle-ci varie en fonctions de plusieurs facteurs tels que la surface des
armatures, l’épaisseur de l’isolant etc… selon cette formule :

C = Er.E0. S/e

S : surface de la plus petite des armatures en m²


e : épaisseur du diélectrique
Er : constante diélectrique de l’isolant  aussi appelée permittivité, cette
constante dépend de la capacité de l’isoler à empêcher la circulation du courant
électrique
E0 : Permittivité du vide
Capacités de condensateurs avec des armatures de 5cm par 6cm et
d’une épaisseur de 1mm :
Capacité avec de l'air comme diélectrique 26.56 [pF]
Capacité avec un diélectrique en papier 61.11 [pF]

Quelques formules :
I = intensité du courant en ampères
Q = la charge en coulomb dans les armatures
C = la capacité en farad
U = Tension du courant en volt

I = dQ/dt
Q = C.U
 I = C.dU/dt

La charge et la décharge d’un condensateur :

Charge

Lors de la charge, l’interrupteur K1 est ouvert le K2 est fermé :


– Le courant s’installe dans le circuit, il traverse la résistance et le
condensateur se charge
– Une fois la charge maximale atteinte l’intensité tend vers zéro (voir
courbes)

Décharge

Cette fois-ci on ouvre K1 et on ferme K2 :


– Notez bien le générateur n’alimente plus le circuit
– Le courant accumulé par le condensateur passe dans la deuxième partie
du circuit à travers la résistance Rl
– Le condensateur agit maintenant un peu à la manière d’une pile.
Seulement il ne se décharge pas de manière constante (voir courbes)

Voici les courbes à mettre en parallèle avec les schémas :

Charge Décharge
( courbes et schémas provenant du site internet de l’académie de Poitiers :
http://ww3.ac-poitiers.fr/cmrp/gel/ressour/pdf/conden1.pdf )

La constante de Temps

Un condensateur a un temps de charge bien précis : celui-ci dépend de sa


capacité et de la résistance du circuit étudié :

T = RC

Il se construit sur les courbes en traçant la tangente à l’origine de la courbe et en


reportant sur l’axe des abscisses (du temps) son intersection avec la valeur de la
charge maximale (asymptote horizontale). Celui-ci reste la même pendant la
décharge et la charge.
Il est équivalent au temps nécessaire pour que le condensateur se charge à 63%
de sa charge maximale.
Et à 37 % lors de la décharge.
Le condensateur est complètement chargé après la durée 5T.

Cette caractéristique du condensateur sera utilisée pour l’élaboration de circuits


résonnants dans les « spark transmitters » permettant l’émission d’onde
électromagnétiques.
Sources :
– Résumés personnelles des cours et travaux pratiques de terminale S du
lycée français de Dubai
– http://ww3.ac-poitiers.fr/cmrp/gel/ressour/pdf/conden1.pdf
– http://www.epsic.ch/phocadownload/BT/Electrotechnique/condos.pdf
– http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RADIO/RM/RM23/RM23B/RM23B23.html

A)L’inertie
Dans notre circuit électrique c’est l’inductance de la bobine qui permet un
phénomène au niveau des charges électriques similaire à ce qu’est l’inertie dans
la mécanique Newtonienne.

Une bobine est un dipôle qui lorsqu’elle est traversée par un courant génère un
champ magnétique. Ce champ magnétique crée une force électromotrice induite.
En d’autres termes cette force magnétique créée par le courant traversant la
bobine va s’opposer à ce courant. Ce phénomène d’opposition retarde
l’établissement du courant lorsqu’on branche la bobine à un générateur de
courant.

La bobine s’oppose à
l’établissement du courant (à
son intensité). Lorsque
l’intensité augmente la
bobine s’y oppose. Lorsque
l’intensité diminue la bobine
s’y oppose aussi, la f.é.m
empêche le courant de
baisser d’intensité. La bobine
s’oppose donc aux variations
d’intensité.

Schémas tirés du livre


PHYSIQUE tome2 Electricité
et magnétisme paru aux
éditions Boeck

Caractéristique de la bobine :
La caractéristique de la bobine est son inductance notée L. Elle est
proportionnelle au flux qui traverse les spires de la bobine. Son unité dans le
système internationale est le Henry. 1 Henry correspond à un flux de 1W
transportant un courant de 1A.

Cette inductance dépend de la taille, de la forme et du milieu que contient la


bobine.
L=µ.N².S/l

µ = perméabilité du milieu
N = nombre de spires
S = Section de la spire
l = longueur de la spire

Formules et courbes du courant dans un circuit RL

U = L.di/dt+RI

U = tension aux bornes de la bobine


L = inductance propre de la bobine
Di/dt = la dérivée en fonction du temps de l’intensité
R = la résistance interne de la bobine
I = intensité du courant

Comme suggéré par la formule, la bobine a une résistance interne même si elle
est supposée être négligeable dans l’inducteur. Il faut cependant savoir que si
celle-ci est trop importante l’intensité du champ magnétique est altérée et donc
l’efficacité de la bobine à induire une f.é.m diminue.

Courbe de l’intensité du courant dans un circuit RL : interrupteur fermé

On observe bien le
retard de
l’établissement du
courant, on
remarque aussi
qu’avec une
inductance élevée
l’opposition au
courant est plus
élevée. Elle atteint
ensuite un
maximum
asymptotique.

Schéma tiré du
livre PHYSIQUE
tome2 Electricité
et magnétisme
paru aux éditions
Boeck

Courbe de
l’intensité du
courant dans un circuit RL : interrupteur ouvert
A l’ouverture de
l’interrupteur
l’intensité du
courant ne
diminue pas en un
coup, sa
diminution est
progressive. De
plus au plus
l’inductance est
élevée au plus
l’intensité du
courant persiste à
l’ouverture du
circuit.

Cette énergie est


puisée non plus
dans le générateur
mais dans le
champ magnétique
créé par la bobine.

Schéma tiré du
livre PHYSIQUE tome2 Electricité et magnétisme paru aux éditions Boeck

Comme le montrent ces deux graphiques un circuit RL possède une constante de


temps donnée par l’expression :

T = L/R

R étant la résistance totale du circuit.

Comme pour le condensateur T équivaut à 1/5 du temps de charge de la bobine


et de la décharge. A l’instant T l’intensité atteindra 63% de son intensité
maximale lors de l’établissement du courant.

Cette caractéristique sera, comme pour le condensateur très importante dans les
circuits résonnants des spark transmitters de l’émetteur et du récepteur.

B)Le circuit résonnant


L’association d’une bobine et d’un condensateur en série crée un circuit
résonnant, nécessaires à notre oscillateur électrique.

La résonnance d’un circuit électrique peut être comparable en mécanique à la


résonnance mécanique, certains bâtiments ou ponts s’ils oscillent à une certaine
fréquence peuvent parfois s’écrouler. En effet, l’effet de la force appliquée à une
certaine fréquence qui fait osciller le bâtiment est amplifié si cette fréquence est
la fréquence de résonnance du bâtiment. Dans le circuit électrique, si la tension
oscille avec une certaine fréquence, on remarque que l’intensité du courant de ce
circuit est fortement amplifiée.

Une fois le condensateur chargé, il y a une différence de potentielle, et donc une


tendance des électrons du courant d’aller de la borne – à la borne +. Lle courant
traversera le circuit d’une borne du condensateur à l’autre en passant par la
bobine et ne cessera jamais de faire des allers et retours d’une armature à
l’autre.

Par exemple : les électrons partent de la borne –


du condensateur C, ils traversent la bobine, ce qui
provoque un champ magnétique et donc une
inductance s’opposant au passage des électrons à
travers la bobine. De la même manière
l’inductance s’opposera ensuite à la diminution du
courant, lorsque les électrons seront arrivés à la
borne + du condensateur. Une fois le
condensateur de nouveau chargé, les électrons
emprunteront le circuit en sens inverse et
continueront comme cela infiniment s’il n’y a aucune perte du courant.

D’après les formules du condensateur et de la bobine et du théorème de


l’additivité des tensions, on a :

Vtot = Ldi/dt + Q/C = 0


dI/dt = -Q/LC
d²I/dt² = -(1/LC).(dQ/dt)
d²I/dt² = -(1/LC).I
I(t)=I.cos(1/LC.t)

Si on visualise la tension
aux bornes du
condensateur on observe
une courbe d’allure
sinusoïdale.
Celle-ci est la tension aux
bornes du condensateur
d’un circuit idéal, de
résistance nulle. Il n’y a
pas d’amortissement.
En réalité la courbe est amortie. Cet amortissement est proportionnel à la
résistance utilisée : on dit alors que le courbe est pseudo-périodique.

Sa fréquence de résonnance est donnée par l’expression

f=

sources : http://montblancsciences.free.fr/terms/physique/cours/p10.htm
http://www.xavierducros.org/Circuit-RLC-serie.html
www.wikipedia.com

II) L’émission et la réception d’ondes


électromagnétiques

Notre générateur de champ oscillant va donc émettre à distance des ondes


électromagnétiques, ces ondes pourront être détectées par un récepteur, lui
aussi composé d’un circuit électrique résonnant à la même fréquence que le
circuit émetteur.
L’émetteur émet donc un champ électrique oscillant, les charges présentes sur
l’antenne du circuit récepteur sont affectées par ce champ et oscillent en en
phase avec ce signal. L’antenne est reliée à un circuit résonnant de fréquence de
résonnance égale à celle de l’émetteur. Le récepteur amplifiera donc l’onde
reçue correspondant à sa fréquence de résonnance. Il sera ensuite possible de
l’amplifier encore et de le transformer en signal mécanique audible par un
montage électronique.

– Impédance d’un circuit résonnant et sélectivité


L’une des caractéristiques essentielle d’un récepteur d’onde électromagnétique
est sa sélectivité : c’est le domaine de fréquence pour lequel l’onde reçue est
correctement amplifiée, il dépend principalement de l’impédance du circuit :

L’impédance est l’équivalent de la résistance dans un circuit alternatif. Plus cette


résistance est grande plus l’onde est amortie et moins le circuit est sélectif.

Graphe montrant la résonnance d’un


circuit résonnant à la fréquence f₀
en fonction de l’impédance Z du
circuit.

Source : http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RADIO/RM/RM33/RM33.html

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