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Krishn KALIDAS TD 1101

Cédric NOGUEIRA
Christian YE
Adrien NEJATI

Dossier 6 IGE

Question 1 : « L’argumentation d’Adam Smith préfigure-t-elle l’analyse moderne


des gains de l’échange ? Peut-on considérer qu’elle va plus loin ? ».

L’analyse moderne des gains de l’échange est basée notamment sur


l’analyse et la pensée Ricardiennes, dont les avantages comparatifs. Dans
l’Economie moderne dans un contexte de libre-échange, les industries nationales
de chaque nation ont intérêt à se spécialiser dans la production dans laquelle elle
a le plus grand avantage comparatif. Cela permet l’échange entre les nations via
les importations de produits pour lesquelles la nation considérée est la moins
productive. En suivant cette logique, chaque pays réalise des gains à l’échange
supérieurs aux conditions autarciques. Par conséquent, en cherchant à faire
valoir l’industrie nationale et maximiser son profit à l’aide de la spécialisation,
chaque économie participe à l’augmentation de la production mondiale.

Adam Smith, père fondateur de l’économie libérale classique, dans son ouvrage
« Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » (1776) nous
présente sa théorie de la « main invisible ». Elle démontre que chaque individu,
en cherchant à augmenter son profit individuel de manière égoïste, participe
inconsciemment à l’amélioration du bienêtre collectif. Il accroît sa richesse
personnelle et la richesse nationale. En effet, chacun emploi son capital pour
l’industrie nationale dans le but de maximiser son profit, ce qui, par effet
d’enchainement, stimule l’industrie nationale et donc améliore le bien-être
collectif (de la société).

Par conséquent, nous pouvons mettre en relation l’argumentation de Smith et


l’analyse moderne des gains de l’échange : l’explication de la main invisible par
Adam Smith préfigure dans une certaine mesure l’analyse moderne des gains de
l’échange En effet, en agissant dans l’intérêt personnel, chacun valorise l’intérêt
collectif ; de même, en cherchant à favoriser l’économie nationale, chaque nation
favorise l’industrie mondiale. Les gains liés à l’échange sont stimulés.

Aussi, l’analyse de Smith ne se cantonne pas à montrer les effets des


intérêts individuels sur la société, mais va également préconiser l’existence de
mécanismes autorégulateurs. Le marché s’autorégule automatiquement, l’Offre
et la Demande convergeant vers un point d’équilibre sans intervenant. Ainsi,
l’Etat doit limiter son intervention dans l’économie dans la mesure où les
mécanismes du marché valent bien toutes les lois du monde. Le marché dont le
fonctionnement trouve à sa base des milliers décisions individuelles, où chaque
acteur économique cherche naturellement à s’enrichir.

Cette expression d’Adam Smith (la main invisible) résumerait alors un


programme idéologique (le libéralisme) promouvant le marché comme seul
régulateur de l’ensemble de la vie économique.

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