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L’ECOLE DES RELATIONS HUMAINES .

a – l’initiateur : E Mayo : l’expérience de la Western Electric

Critiques du taylorisme et du fordisme : Comme l’indique F.Teulon , « contrairement aux présupposés de Taylor , les relations
humaines jouent un rôle fondamental sur le lieu de travail , les individus ne réagissent pas aux conditions physiques telles qu ’elles
sont , mais telles qu’ils les ressentent . » La philosophie de Taylor qui véhicule la vision simpliste d’un travailleur exclusivement
motivé par l’appât du gain a été largement amendée par les conclusions d’une série d’expériences menées par E.Mayo et son équipe à
l’établissement Hawthorne de la Western Electric à partir de 1924 . Cette expérience a permis d’obtenir 3 résultats majeurs selon
M.Lallement:
- les ouvrières , sensibles que l’on puisse s’intéresser à elles , ont répondu au mieux à ce qu’il leur paraissait être une
demande de la part des chercheurs . Ainsi , quelle que soit la variation des paramètres , la productivité augmente . Les
conditions physiques ( éclairage ) ne jouent donc pas un rôle essentiel .
- les expériences ont révélé l’importance de la vie de groupe et son influence sur le comportement de chacun de ses membres .
- Mayo a constaté qu’il existe une norme informelle de production qui contraint chaque salarié à produire autant que les
autres . Il n’y a aucun rapport , de ce fait , entre incitation financière , dextérité individuelle et performance collective

Mesures préconisées :Ces expériences ont conduit les sociologues à préconiser une autre organisation du travail , basée sur le travail
en équipe requérant plus d’autonomie .

Limites de la théorie :Mais cette analyse présente des risques , en particulier celui de sous-estimer les motivations financières et
donc de ne plus accorder des augmentations de salaire pour accroître les rendements .

b – la pyramide des besoins de A.H. Maslow

Principe : Maslow a développé une théorie concernant la motivation des travailleurs selon laquelle leurs besoins sont hiérarchisés :
• les travailleurs cherchent d’abord à satisfaire leurs besoins physiologiques
• dans un second temps, ils recherchent la sécurité (de l’emploi, financière, etc.)
• puis l’intégration à un groupe,
• avant de satisfaire leur besoin d’estime de soi (respect et considération),
• et enfin le besoin de réalisation de soi

Selon Maslow ces besoins sont hiérarchisés : les travailleurs c commencent donc par satisfaire ceux qui leurs apparaissent comme
prédominants avant de passer à la catégorie suivante.

Conclusion : on peut alors parler d’échelle des besoins que Maslow a synthétisé dans la pyramide suivante :
c – Mac Grégor : les théories X et Y

Principe : selon Mac Grégor :

• les entreprises s’appuient traditionnellement sur la théorie X , très taylorienne qui postule que :
- l’homme n’est pas fait pour travailler
- l’homme doit être contraint et motivé par un système(principe du bâton et de la carotte)
- l’homme recherche avant tout la sécurité et fuit les responsabilités.

• les entreprises devraient s’appuyer sur la théorie Y qui pose que :


- le travail n’est ni agréable, ni déplaisant : si l’homme n’aime pas son travail c’est parce qu’il a été conduit à ne pas l’aimer,
- l’homme est capable de déterminer des objectifs et de les réaliser
- l’homme ne craint pas les responsabilités , c’est pour lui un moyen d’enrichissement et d’intérêt au travail.

Conclusion : les principes développées par l’école des relations humaines conduisent à une remise en cause de la conception
matérialiste du travail :
• certes il est nécessaire dans des sociétés confrontés à la pauvreté et à l’incertitude de satisfaire, en priorité, les
besoins physiologiques et de sécurité
• mais dans nos sociétés riches et développées il ne faut pas oublier, sous peine d’être confronté à un mécontentement
des travailleurs, de satisfaire :les besoins d’intégration au groupe, d’estime et de réalisation de soi développé dans
la grille de Maslow afin de motiver les individus

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