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COMITÉ STRATÉGIQUE
3 décembre 2009
TABLE DES MATIÈRES
1. SOMMAIRE EXÉCUTIF
Le 3 février 2009, deux collisions causant la mort de trois personnes au cours d’opérations de
déneigement ont déclenché une importante couverture médiatique qui a créé un sentiment d’inquiétude et
d’insécurité auprès de la population. La ministre des Transports, Mme Julie Boulet, a alors demandé au
président et chef de la direction de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), M. John
Harbour, d’examiner la situation actuelle entourant les activités de déneigement.
LE MANDAT ET L’OBJECTIF
Le mandat du comité stratégique pour un déneigement plus sécuritaire est de brosser un portrait des
activités et des enjeux relatifs aux opérations de déneigement afin d’identifier les éléments susceptibles
de compromettre la sécurité des usagers de la route. Par la suite, le comité doit formuler des
recommandations à l’intention de la ministre des Transports.
L’objectif du comité stratégique est de susciter la collaboration des différents intervenants du milieu afin
de trouver des solutions pour atteindre un équilibre entre, d’une part, l’efficacité des activités de
déneigement et, d’autre part, le maintien des principes de sécurité pendant le déroulement de ces
activités.
Afin d’alimenter le comité et pour dresser un portrait plus précis de la problématique de sécurité entourant
la réalisation des activités de déneigement, plusieurs analyses ont été réalisées.
REVUE DE LA LITTÉRATURE
Une revue de la littérature sur le sujet a permis de constater que la sécurité est plus particulièrement
basée sur la fluidité de la circulation, le dégagement rapide du réseau routier ou l’état de la chaussée.
L’accent est donc mis sur la sécurité liée aux résultats des opérations de déneigement plutôt que sur la
sécurité pendant ces opérations.
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D’autre part, l’examen des accidents qui se sont produits à Montréal le 3 février 2009 a permis de
constater que, dans les deux cas, les véhicules impliqués étaient affectés au transport de neige, les
victimes étaient des personnes âgées et les accidents étaient survenus lorsque le véhicule lourd effectuait
un virage à droite à une intersection sans traverse pour piétons.
RENCONTRES SECTORIELLES
Afin d’alimenter le comité stratégique et d’obtenir un portrait juste de la situation, des rencontres
sectorielles ont été tenues auprès de diverses organisations pour recueillir leurs principaux constats. Des
organisations membres du comité et des organisations non membres, telles que des organisations
syndicales et des associations représentant des usagers de la route, ont été consultées. Pendant ces
rencontres, certains éléments ont été soulevés à plus d’une reprise, notamment la réglementation relative
aux heures de conduite et de repos dans un contexte de déneigement, le mode d’octroi des contrats et la
rémunération qui s’y rattache. De plus, la nécessité de sensibiliser la population aux dangers liés aux
opérations de déneigement est une piste de solution qui a été soulevée par l’ensemble des intervenants
consultés.
ENJEUX
Les activités de déneigement résultent de la combinaison des trois éléments essentiels que sont la main-
d’œuvre, l’équipement et la logistique. Les opérateurs considèrent qu’il est de plus en plus difficile d’offrir
le niveau de service demandé dans les cahiers de charge étant donné une pénurie de main-d’œuvre et
des dispositions réglementaires complexes qui, selon eux, ne sont pas adaptées à la réalité du
déneigement.
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Les deux premières rencontres du comité stratégique se sont tenues en juin et en août 2009. À la suite de
ces rencontres, onze recommandations ont été formulées dont les principales visent :
l’instauration d’une vigie, en partenariat avec les services de police, la VPSR (SAAQ), CRQ et le MTQ,
sur les collisions impliquant des véhicules lourds dans un contexte de déneigement;
Ia coordination des interventions avec les corps policiers, les associations, l’industrie et les
municipalités afin d’optimiser la visibilité et l’efficience lors des opérations de contrôle.
D’autres rencontres sont prévues pour la préparation des actions concertées visant à optimiser la
sécurité des activités de déneigement pendant l’hiver qui vient et la seconde après la saison hivernale,
afin d’assurer le suivi des mesures mises en place et de leurs effets sur le terrain.
Il est aussi important de souligner que, parallèlement aux travaux du comité, tous les membres ont
démontré leur engagement à augmenter le niveau de sécurité routière lors des opérations de
déneigement et ont entrepris des actions concrètes à cet effet.
Au cours des rencontres du comité stratégique, il est apparu évident pour tous les membres que la
problématique entourant la sécurité lors des activités de déneigement est complexe et comporte plusieurs
enjeux. Il est donc essentiel de poursuivre les travaux déjà entrepris par ce comité afin d’analyser plus en
profondeur ces différents enjeux et plus spécifiquement le volet économique, notamment en ce qui
concerne les types de contrats, leur mode d’attribution et la rémunération qui s’y rattache.
Le rapport neige fait état du contexte de création du comité stratégique à la suite des accidents mortels
survenus le 3 février 2009. Puis, conformément au mandat de ce comité, ce rapport ébauche le portrait
des activités et des enjeux relatifs au déneigement et présente, à l’intention de la ministre, les
recommandations qui ont fait consensus auprès des membres du comité ainsi que leur suivi.
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2. CONTEXTE ET HISTORIQUE
Le Comité stratégique pour un déneigement plus sécuritaire a été formé sous la responsabilité de
Contrôle routier Québec (CRQ) en collaboration avec la Vice-présidence à la sécurité routière de la SAAQ
(VPSR), à la suite de deux collisions ayant causé la mort de trois personnes au cours d’opérations de
transport de neige (camion à benne et piétons) le 3 février 2009.
Toutefois, dès le début de l’année 2009, la VPSR avait mis sur pied, en collaboration avec l’Association
québécoise du transport et des routes (AQTR), un groupe de travail chargé d’examiner la problématique
particulière des activités de déneigement en lien avec l’entrée en vigueur du Règlement sur les heures de
conduite et de repos des conducteurs de véhicules lourds, le 15 juin 2007. À la suite de rencontres et de
discussions avec divers représentants de l’industrie, il était apparu que les problèmes rencontrés par les
exploitants de véhicules lourds dépassaient largement le simple cadre de la nouvelle réglementation sur
les heures de conduite et de repos. Aussi, avec le concours des différents acteurs impliqués dont,
notamment, des représentants du ministère des Transports du Québec et d’associations d’exploitants, de
syndicats et de municipalités, une première réunion de ce groupe de travail avait eu lieu le 10 février
2009.
Les accidents mortels de Montréal s’étant produits une semaine plus tôt et la ministre des Transports
ayant confié à la SAAQ le mandat d’examiner les activités de déneigement dans leur ensemble, afin
d’éviter que de semblables événements surviennent de nouveau, le groupe de travail mis sur pied par la
VPSR n’avait, à ce moment, plus de raison d’être. Il allait devenir, ultérieurement, le sous-comité
responsable de la réglementation sur les heures de conduite et de repos du Comité stratégique pour un
déneigement plus sécuritaire.
Répondant à la demande faite au président et chef de la direction de la SAAQ par la ministre des
Transports, le comité stratégique a examiné les tenants et les aboutissants du déneigement afin de
trouver des moyens de mieux garantir la sécurité des usagers de la route pendant les opérations de
déneigement. Son mandat consistait, plus particulièrement, à :
• brosser un portrait des activités et des enjeux relatifs à toutes les activités liées aux opérations de
déneigement et de déglaçage afin d’identifier les éléments susceptibles de compromettre la sécurité
des usagers de la route;
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Le Comité stratégique pour un déneigement plus sécuritaire a été formé sous la présidence de M. Yves
Charette, vice-président et directeur général de CRQ, avec la collaboration de Mme Johanne St-Cyr, vice-
présidente à la sécurité routière de la SAAQ. Il compte quatorze membres issus de douze organisations
intervenant dans le domaine du déneigement et représentant l’industrie de même que les secteurs
municipal et gouvernemental pour la liste complète des membres, voir l’annexe 1).
De plus, un groupe de travail a été formé afin de rassembler des informations et d’alimenter les réflexions
du comité stratégique.
5. OBJECTIFS
Afin de pouvoir garantir la sécurité de tous les usagers de la route pendant les activités de déneigement,
le comité stratégique est d’avis qu’il faut atteindre un équilibre entre, d’une part, l’efficacité des activités de
déneigement et, d’autre part, le maintien des principes de sécurité pendant le déroulement de ces
activités.
Pour parvenir à cet équilibre, le comité s’est fixé les objectifs suivants :
Afin de circonscrire la portée de ce rapport, il est important de préciser en quoi consiste l’ensemble des
opérations de déneigement. Il s’agit :
• du déblaiement;
• de l’épandage;
• du chargement;
• du transport et de l’élimination.
7. MÉTHODOLOGIE
En premier lieu, il était nécessaire d’analyser les activités et les enjeux relatifs au déneigement. Pour ce
faire, une revue de la littérature portant sur la sécurité entourant la réalisation des opérations de
déneigement a été entreprise.
Pour vérifier si les risques étaient vraiment plus élevés pendant les opérations de déneigement qu’au
cours d’autres activités impliquant des véhicules lourds, les statistiques compilées à la SAAQ pour le bilan
routier de 2005 à 2008 ont également été analysées. Or, comme il s’est avéré que, dans les statistiques, il
n’y a pas de données permettant d’établir le portrait juste de la situation propre aux opérations de
déneigement, une analyse plus poussée a dû être entamée. Ainsi, les rapports d’accidents mortels
impliquant un véhicule lourd pour l’année 2008, qui constituent la source de l’information utilisée pour la
compilation des statistiques, ont été étudiés. Cette analyse a permis, non seulement d’établir le ratio
d’accidents survenant en hiver et en été, mais aussi de documenter la part de responsabilité des
conducteurs de véhicules lourds dans les accidents impliquant un autre véhicule.
Enfin, des représentants de tous les secteurs d’activité touchant le déneigement ont été invités à faire part
de leurs commentaires, de leurs préoccupations et de leurs pistes de réflexion dans le cadre de
rencontres sectorielles. Les participants potentiels ont, dans un premier temps, été joints par téléphone.
Un questionnaire touchant divers aspects des activités de déneigement (équipement, modes de
rémunération, conformité à la réglementation, etc.) leur a ensuite été envoyé afin de leur permettre de se
préparer aux rencontres. Celles-ci se sont tenues à Montréal et à Québec à la fin du mois de mai et au
début du mois de juin. Les comptes rendus de ces rencontres ont servi à dresser les tableaux présentés
dans la section « Commentaires et pistes de réflexion recueillis au cours des rencontres sectorielles ».
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8. RÉSULTATS
En effet, les données statistiques actuellement disponibles ne comportent pas d’information particulière
sur les activités de déneigement étant donné que le formulaire du rapport d’accident (R1) utilisé pour la
compilation des données n’est pas conçu pour que le type d’activités effectuées avec les véhicules y soit
mentionné.
Le formulaire du rapport d’accident n’est pas conçu non plus pour établir la responsabilité des parties.
C’est à partir des croquis disponibles, des commentaires inscrits par les policiers et des différentes
informations apparaissant sur les rapports d’accident qu’on a tenté d’établir la part de responsabilité de
chacune des parties et la cause des accidents. Par ailleurs, les rapports du coroner n’étant généralement
produits qu’au bout d’au moins huit mois, ceux des accidents de février n’ont pu être consultés.
En ce qui a trait aux statistiques du bilan routier, l’analyse a été limitée par le fait que les véhicules
affectés au déneigement se trouvent dans plusieurs catégories (camions lourds et tracteurs routiers,
véhicules-outils et d’équipement, camions légers, etc.).De plus, étant donné le peu de temps disponible
avant la première rencontre du comité stratégique, seules les données se rapportant aux accidents
mortels ont été analysées.
Enfin, pour ce qui est des rencontres sectorielles, même si la majorité des groupes invités ont répondu à
l’invitation, certains n’ont pas répondu à l’appel (pour la liste des participants aux rencontres sectorielles,
voir l’annexe 2). Les commentaires et les pistes de réflexion devraient donc être interprétés en
conséquence.
Les études visent plutôt l’amélioration de l’efficacité du déneigement. Elles s’intéressent davantage au
résultat des opérations qu’à la sécurité pendant leur déroulement. La sécurité est associée à la fluidité de
la circulation routière, ce qui explique sans doute pourquoi l’importance est accordée au dégagement
rapide du réseau routier et à l’état de la chaussée.
Les données existantes ne permettent pas de brosser un portrait juste du bilan routier pendant les
opérations de déneigement. Afin de se rapprocher le plus possible de la réalité, on a dû isoler les
données en fonction des catégories de véhicules habituellement affectés au déneigement, et ce, pour les
mois d’hiver (de novembre à mars, l’été comprenant les mois d’avril à octobre). Par conséquent, l’analyse
a considéré globalement les catégories de véhicules prédéterminées dans lesquelles se trouvent
habituellement les véhicules affectés au déneigement, soit les camions et tracteurs routiers et les
véhicules-outils et d’équipement. De 2005 à 2008, le nombre moyen de décès par mois indique qu’il n’y a
pas de différence marquée entre le nombre de décès qui surviennent en hiver et le nombre de décès qui
surviennent en été.
Les rapports d’accidents mortels impliquant des véhicules lourds de l’année 2008, les rapports
d’accidents du 3 février 2009 et les rapports du coroner relatifs à des accidents mortels liés au
déneigement survenus en 2005 ont fait l’objet d’un examen.
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, la saison (estivale ou hivernale) n’a eu aucune incidence sur
la répartition des accidents multivéhicules, 39 étant survenus en été et 40, en hiver (du 15 novembre au
30 avril, les autres mois étant considérés comme la saison estivale). Les accidents diurnes (62) sont aussi
nettement plus nombreux que ceux qui se sont produits la nuit (17). Enfin, les conducteurs de véhicules
lourds n’étaient responsables que dans 13 des 79 cas, soit dans 16 % des cas.
Pour ce qui est des accidents qui n’impliquaient qu’un véhicule lourd, ils ont été plus nombreux en été
qu’en hiver (16 contre 13) et beaucoup plus fréquents, également, en plein jour (23) que la nuit (6).
Le nombre de décès impliquant des véhicules lourds en 2008 est donc sensiblement le même en hiver et
en été.
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Dans un des cas, le véhicule lourd impliqué était un camion porteur, tandis que dans l’autre, il s’agissait
d’un tracteur routier avec semi-remorque. Les rapports du coroner sont attendus à l’automne.
En avril 2007, la VPSR a écrit une première fois au ministère des Transports du Canada pour lui signifier
ces recommandations afin qu’il évalue la pertinence de modifier les normes de construction des véhicules
lourds dans le but de réduire les angles morts pour minimiser les risques de tels accidents. Le ministère a
alors répondu ne pas disposer d’études permettant d’obliger la modification de cette norme. La VPSR a
réitéré sa demande en mars 2009 et le ministère s’est engagé à faire faire l’étude. Transports Canada n’a
toutefois pas précisé à quel moment les résultats de cette étude seront disponibles.
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Les études portent principalement sur les moyens d’améliorer l’efficacité et l’efficience des
opérations de déneigement (viabilité hivernale, ingénierie, logistique et gestion des opérations).
Dans la littérature, la sécurité est donc plus particulièrement basée sur la fluidité de la circulation, le
dégagement rapide du réseau routier ou l’état de la chaussée. L’accent est mis sur la sécurité liée
aux résultats des opérations de déneigement plutôt que sur la sécurité pendant ces opérations.
De 2005 à 2008, le nombre moyen de décès par mois à la suite d’accidents impliquant un véhicule
lourd indique qu’il n’y a pas beaucoup plus de décès en hiver (de novembre à mars) qu’en été (d’avril
à octobre).
À l’hiver 2008-2009, il y a eu, en moyenne, 8,8 décès par mois dans des accidents impliquant des
camions ou des tracteurs routiers, alors qu’à l’été 2008, la moyenne était de 8,3 décès par mois.
À l’hiver 2008-2009, il y a eu, en moyenne, 1,3 décès de plus par mois dans des accidents
impliquant des véhicules-outils et d’équipement qu’à l’été 2008 (l’été, les véhicules-outils sont
généralement confinés à des chantiers de construction auxquels le public et les usagers de la route
ont un accès limité, alors que l’hiver ils se trouvent sur tout le réseau routier).
Il y a autant d’accidents mortels impliquant un véhicule lourd en hiver qu’en été. Les accidents
mortels impliquant un véhicule lourd sont plus nombreux le jour que la nuit.
Les conducteurs de véhicules lourds ne sont habituellement pas responsables des accidents
impliquant un autre véhicule. Dans une majorité d’accidents mortels impliquant des véhicules lourds
en 2008, selon l’analyse des rapports d’accident, le conducteur du véhicule lourd ne serait pas
responsable.
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Les problèmes suivants ont été identifiés lors de l’analyse des documents :
• l’information n’est pas suffisamment détaillée dans les rapports d’accident. Le type d’activités
auxquelles servait le véhicule au moment de l’accident (transport de neige ou de gravier,
préparation d’asphalte, etc.) n’y est pas indiqué;
• il n’y a pas de vigie commune sur les accidents impliquant des véhicules lourds affectés au
déneigement;
• aucune étude portant spécifiquement sur la sécurité entourant la réalisation des activités de
déneigement, si ce n’est celle des travailleurs, n’a été répertoriée;
• les résultats de l’étude réalisée par Transports Canada à la suite des recommandations émises par
le Bureau du coroner dans ses rapports portant sur des accidents survenus en 2005 ne sont pas
encore connus.
Afin d’obtenir des données de terrain, des rencontres sectorielles ont été organisées avec :
• des partenaires impliqués dans les activités de déneigement (municipalités, ministère des
Transports du Québec, associations de l’industrie, syndicats);
• des organisations responsables de l’application des lois et des règlements (services de police,
CRQ, ministère de la Sécurité publique);
• d’autres partenaires susceptibles d’être concernés ou de détenir une expertise pertinente
(associations représentant des piétons).
Ces données ont été analysées et une vue d’ensemble des problèmes liés aux opérations de
déneigement a été dégagée. Les partenaires ayant participé aux rencontres sectorielles ont fait leurs
commentaires et proposé des pistes de réflexion.
Commentaires
Le niveau de service en matière de déneigement est très élevé au Québec.
Aux yeux de la population, les accidents sont davantage dus au mauvais entretien de la chaussée
qu’à une conduite hivernale non sécuritaire.
Il est difficile de recruter du personnel (emploi saisonnier, heures de travail irrégulières, forte
pression, salaire peu avantageux).
Associations Il est difficile d’offrir le niveau de service demandé tout en respectant les lois et les règlements.
- Le règlement sur les heures de conduite et de repos n’est pas adapté au déneigement.
Les agriculteurs qui déneigent avec des tracteurs sont exemptés de la réglementation à plusieurs
APMLQ
égards, ce qui constitue une concurrence déloyale.
ACRGTQ
Pistes de réflexion
Le haut niveau de service actuellement offert devrait être réévalué.
Les usagers de la route devraient être sensibilisés à adapter leur conduite aux conditions
hivernales.
Les véhicules de déneigement devraient être considérés comme des véhicules prioritaires.
La conduite d’un véhicule de déneigement devrait être accessible aux détenteurs de permis de
classe 5 pour faciliter le recrutement.
Commentaires
Le mode de rémunération peut inciter à ne pas respecter la réglementation.
Les conducteurs de camions doivent composer avec d’importants angles morts.
Il est difficile de contrôler les heures de conduite et de repos, tant sur la route qu’en entreprise.
Les effectifs ne sont pas assez nombreux pour permettre plus de visites en entreprises.
La population a des attentes élevées en matière de déneigement.
Contrôle Les usagers de la route ont un comportement non adapté aux conditions routières et ne respectent
routier pas toujours les règles de sécurité routière.
Québec
- Pistes de réflexion
La prévention et la sensibilisation devraient être accrues.
personnel
Le plan d’action élaboré par CRQ en février 2009 devrait continuer d’être déployé.
opérationnel
La capacité de visiter les entreprises devrait être accrue.
Les échanges de renseignements entre les intervenants du déneigement devraient être améliorés.
L’information apparaissant dans les rapports d’accident devrait être plus précise.
CRQ devrait participer à diverses activités de sensibilisation menées par d’autres organisations.
Des journées portes ouvertes sur le déneigement devraient être organisées.
Un sous-comité d’étude des réglementations ayant un impact sur le déneigement devrait être créé.
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Commentaires
Sur le réseau routier qui est sous la responsabilité du MTQ, il y a peu de transport de neige.
Il y a peu de contraintes sur ce réseau comparativement aux centres urbains (stationnement des
véhicules, signalisation, etc.).
Trois problématiques ont été évaluées par un groupe de travail pour l’amélioration de la sécurité
routière pendant le déneigement :
o le risque de collision par l’arrière;
o le risque de collision par l’avant;
o l’amélioration de la signalisation pendant le transport de neige.
Ministère
des Le cahier des charges du MTQ sert de modèle à plusieurs municipalités.
Transports Plusieurs outils technologiques ont été mis en place pour la gestion des opérations (système
du Québec d’informations météoroutières, monitoring).
Pistes de réflexion
Des équipements devraient être ajoutés aux véhicules de déneigement pour améliorer leur visibilité
et la vision du conducteur.
Une campagne de sensibilisation portant sur les contraintes de la conduite hivernale devrait être
orchestrée à l’intention des usagers de la route.
Le ministère envisage de rendre obligatoire l’ajout d’équipement de signalisation sur les véhicules
affectés aux travaux de déneigement.
Commentaires
Les citoyens ont une perception erronée de la vitesse des camions.
Les risques augmentent en milieu urbain en raison du nombre important d’intersections et de
piétons.
Services de
police Le transport de neige est souvent fait par des sous-traitants qui viennent de l’extérieur.
- Les camionneurs s’avertissent entre eux de la tenue d’opérations de contrôle, qui doivent alors être
écourtées.
SPVM Le transport de neige est fait par plusieurs entreprises différentes.
SPVQ Les chenillettes causent beaucoup de dégâts matériels.
ADPQ Les opérateurs des véhicules de déneigement n’ont pas de formation spécifique.
SQ
MSP Pistes de réflexion
Les piétons devraient établir un contact visuel avec les conducteurs des véhicules.
Le plan de signalisation pour les piétons devrait être revu.
Les activités de prévention destinées aux usagers de la route devraient être renforcées.
La neige devrait être soufflée le plus possible pour limiter son transport.
Les tracteurs de ferme utilisés pour le déneigement devraient être mieux contrôlés.
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Commentaires
Montréal est un cas particulier, quelles que soient les réalités examinées.
À Montréal, il y a des problèmes de coordination entre les arrondissements et entre les secteurs
privé et public.
Toute lacune quant à l’efficacité du déneigement irrite les usagers de la route et augmente les
Syndicats de risques d’accidents.
travailleurs
municipaux La population connaît mal les contraintes du déneigement et perçoit négativement ceux qui
l’exercent.
- Le mode d’octroi des contrats pose problème sur plusieurs plans (rémunération au voyage,
TAQ - FTQ contrats attribués en fonction du nombre de camions plutôt que du nombre de chauffeurs).
Le règlement sur les heures de conduite et de repos n’est pas adapté à la réalité du déneigement.
Teamsters
SCFP Pistes de réflexion
Cols bleus Les usagers de la route devraient être sensibilisés aux contraintes vécues par les équipes de
de la Ville de déneigement. S’ils prennent conscience des dangers, tous seront plus en sécurité.
Montréal Il faudrait s’assurer que les gestionnaires municipaux ont assez d’expérience et tiennent compte
des réalités urbaines, surtout dans les grands centres comme Montréal.
La signalisation relative au déneigement devrait être améliorée et des itinéraires de remplacement
devraient être proposés aux usagers de la route.
Une formation sur les rôles et les responsabilités de chacun des intervenants du déneigement
devrait être rendue obligatoire.
Commentaires
Au Québec, le déneigement est vite fait et bien fait.
Utilisateurs Les aînés doivent prendre conscience que sortir en hiver comporte plus de risques.
du réseau Les policiers font de la prévention auprès des aînés, ce qui est toujours apprécié.
routier Les risques sont accrus pour les personnes âgées étant donné leurs facultés visuelles et auditives
- qui peuvent être diminuées et leur mobilité qui peut être limitée.
FADOQ
Pistes de réflexion
La sensibilisation auprès des aînés devrait être accrue.
Le concept européen de villes amies des aînés devrait servir de modèle.
Commentaires
Près de 5 000 véhicules doivent être remorqués à chaque chargement de neige.
Les éléments les plus problématiques pour la Ville sont le verglas, l’étroitesse des rues, les pentes,
les heures de pointe.
Secteur
municipal L’organisation du travail fait en sorte qu’un employé ne peut travailler plus de 12 heures dans une
journée.
-
Il y a beaucoup de piétons et d’intersections en milieu urbain.
Ville de
Montréal
Pistes de réflexion
Les citoyens devraient continuer d’être invités à collaborer pendant les opérations de déneigement.
Des outils d’information sur le déroulement des opérations de déneigement devraient continuer
d’être développés.
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Les constats et les pistes de réflexion relevés indiquent que la viabilité hivernale est aussi la
responsabilité de l’ensemble des citoyens, et non seulement celle des intervenants impliqués directement
dans le déneigement.
Les activités de déneigement résultent de la combinaison des trois éléments essentiels que sont la main-
d’œuvre, l’équipement et la logistique.
Selon les représentants des associations de l’industrie, plus la fréquence et la durée des précipitations
augmentent, plus le risque de bris d’équipement, de surexploitation de la main-d’œuvre et de
dépassement des heures de conduite augmente. Cette situation entraîne un risque de diminution du
niveau de service. Selon les commentaires formulés par certains participants, la fréquence et la durée des
précipitations sont aussi susceptibles d’augmenter le niveau d’agressivité des usagers de la route.
Les opérateurs considèrent qu’ils sont pris dans un étau entre, d’une part, la pression populaire et les
exigences de leur cahier des charges, et, d’autre part, les contraintes avec lesquelles ils doivent
composer (ex. : pénurie de main-d’œuvre et respect de la réglementation). Selon eux, il est difficile dans
ce contexte de fournir le niveau de service demandé.
Du côté du MTQ, on souligne que les entrepreneurs à qui des contrats de déneigement sont octroyés
sont en mesure de faire face aux attentes signifiées dans les documents contractuels et que le niveau de
service exigé est atteint.
De plus, comme il s’agit d’une préoccupation des plus hautes autorités du ministère, un indicateur de
performance a été développé afin de mesurer de façon objective les résultats atteints en termes de
respect du niveau de service. Une cible à ce titre fait d’ailleurs partie des priorités inscrites au Plan
stratégique du ministère depuis 2001.
Lors des rencontres du 19 juin et du 13 août 2009, tous les membres du comité stratégique (pour la liste
des membres du comité, voir l’annexe 1) ont démontré leur engagement à augmenter le niveau de
sécurité routière par des actions concrètes. Lors de ces mêmes rencontres, certains participants ont
présenté des activités accomplies et projetées dans l’objectif d’une amélioration de la sécurité routière
lors des activités de déneigement. Ces travaux sont décrits succinctement ci-dessous.
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Le ministère a formé un groupe de travail afin de définir des pistes de solution pour améliorer la sécurité
des opérations de déneigement. Les problèmes de sécurité rencontrés spécifiquement par le ministère
des Transports dans le cadre des opérations de déneigement ainsi que leurs solutions potentielles ont été
analysés en regard de trois problématiques :
Ainsi, différentes solutions ont été élaborées et seront mises de l’avant au cours des saisons hivernales
2009, 2010 et 2011. Celles-ci visent notamment à diminuer le risque de collisions par l’arrière grâce à
l’installation de dispositifs de signalisation novateurs. Près de 3 M$ seront investis à ce chapitre.
Le ministère compte réaliser une campagne annuelle de sensibilisation à l’entretien hivernale des routes :
un investissement de près de 700 000 $ est consacré annuellement à ce chapitre et l’axe de la sécurité
sera certes privilégié.
Le ministère a développé des nouvelles fiches de signalisation pour améliorer les opérations de transport
de neige. En effet, le long de certains grands axes, le ministère doit faire ramasser la neige accumulée en
andains aux abords de la route. Pour ce faire, il octroie des contrats de transport de neige ou bien ces
activités de transport de neige sont réalisées à même les contrats de déneigement et de déglaçage. Ces
nouvelles fiches de signalisation ont été testées sur le territoire d’une direction territoriale (Montréal) et si
elles donnent des résultats positifs, leur utilisation sera étendue à toutes les directions territoriales du
ministère comme mesures additionnelles pour améliorer, voire éliminer, le risque d’accident lors de des
opérations de déneigement.
application la Loi concernant les propriétaires, les exploitants et les conducteurs de véhicules
lourds. Chaque année, le SPVM communique avec les villes et les arrondissements pour leur
rappeler leur rôle et leurs responsabilités en matière de sécurité routière;
• Depuis 2008, relance des opérations conjointes réalisées avec CRQ près des sites de dépôts à
neige. Un plan d’action spécifique a été réalisé conjointement par le SPVM et CRQ. Le SPVM a
d’ailleurs collaboré avec CRQ pour visiter diverses entreprises dans le but de compléter les
informations nécessaires à certaines enquêtes;
• Implication des postes de quartier. À l’annonce de chutes de neige, chaque poste se prépare
adéquatement et, par la suite, produit un rapport détaillant ses opérations;
• Participation des postes de quartier à une tournée visant à informer les personnes âgées des
consignes de sécurité à suivre pendant les opérations de déneigement;
• Participation, deux fois par année, à une campagne de sécurité auprès des piétons, en
collaboration avec la SAAQ;
• Collaboration à la gestion des opérations de déneigement qui sont centralisées à la Ville de
Montréal quand il y a des tempêtes avec accumulations de plus de 30 cm.
La Ville de Montréal a annoncé la mise en œuvre d’un programme de formation sur les opérations de
déneigement et de chargement de la neige destiné aux opérateurs et aux gestionnaires de véhicules
lourds. Ce programme, qui sera offert chaque automne à partir de 2009, est composé de quatre sessions
suivies d’un forum de discussion. Il vise à informer et à soutenir les opérateurs et les gestionnaires de
véhicules lourds en ce qui a trait aux pratiques exemplaires et aux règles à suivre durant les opérations
de déblaiement et de chargement de la neige. Les sessions traitent des sujets suivants :
• Le Règlement sur les heures de conduite et de repos des conducteurs de véhicules lourds;
• Le Guide des normes de charges et de dimensions des véhicules lourds;
• L’opération des véhicules lourds et les vérifications à faire avant le départ;
• L’arrimage des équipements et accessoires.
Quant au forum de discussion, il portera sur le Règlement sur les heures de conduite et de repos des
conducteurs de véhicules lourds. Un groupe d’experts composé de représentants du SPVM, de la VPSR,
de CRQ et du Service des ressources humaines de la Ville de Montréal ainsi que d’un avocat et du
directeur de l’Unité de la propreté et du déneigement de la Ville de Montréal répondra à toutes les
questions soulevées par l’assistance.
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Comme il a été mentionné précédemment, en 2008, sous les auspices de l’Association québécoise du
transport et des routes (AQTR), la VPSR avait mis sur pied un groupe de travail qui examinerait les
problématiques liées aux activités de déneigement en lien avec la réglementation sur les heures de
conduite et de repos. Lors d’une réunion tenue le 10 février 2009, des représentants du ministère des
Transports du Québec, de Camo-route, de CRQ, des milieux municipal et syndical et de plusieurs
associations issues de l’industrie se sont joints à ce groupe de travail. Celui-ci a cessé ses activités
lorsque le comité stratégique a été formé, à la suite des événements du 3 février 2009.
En 2006, la SAAQ recevait des rapports du coroner à la suite d’accidents mortels survenus l’année
précédente lors d’activités de déneigement. Consécutivement aux recommandations formulées, la VPSR
demandait à Transports Canada, en 2007, d’évaluer les normes de construction des véhicules lourds afin,
éventuellement, de les modifier dans le but d’améliorer la visibilité des conducteurs. Un rappel a été
effectué auprès de Transports Canada en 2009.
La VPSR s’est également chargée du plan de communication élaboré parallèlement aux travaux du
comité stratégique et elle est maintenant responsable du suivi de certaines de ses recommandations.
• assisté le SPVM et les autres corps policiers municipaux dans leurs enquêtes sur les activités de
déneigement et offert, par l’entremise de la VPSR et de l’Association des directeurs de police du
Québec (ADPQ), son expertise et sa collaboration aux corps policiers municipaux et provincial pour
un meilleur encadrement du déneigement;
• informé la population, par la voie des médias, de ses actions et opérations de contrôle. Il a rassuré
les citoyens quant aux efforts qu’il entend déployer pour améliorer la sécurité routière pendant les
opérations de déneigement;
• contacté les représentants des associations concernées pour les informer de ses actions et pour
discuter de moyens à instaurer de concert avec elles pour améliorer la sécurité;
CRQ a aussi élaboré un plan d’action relatif à la visibilité des opérations de contrôle sur route et en
entreprise, de même qu’à la sensibilisation de la population. De plus, il a mis au point une formation
destinée aux contrôleurs routiers portant spécifiquement sur les activités de déneigement. Il a également
collaboré à certaines activités de formation de la Ville de Montréal.
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Onze recommandations ont été faites à la réunion du 19 juin 2009. Comme le montre le tableau ci-
dessous, elles ont presque toutes donné lieu à des actions concrètes dans la poursuite des objectifs du
comité stratégique.
Considérant les enjeux soulevés par les différents intervenants et les principales causes associées
aux accidents du 3 février 2009 dans les médias; les modes de rémunération ainsi que les différents
types de contrats auxquels ils se rattachent seront recensés et analysés. La question des modes de
rémunération n’a pas encore été analysée en profondeur compte tenu de la complexité de l’analyse et
des brefs délais.
Tous les membres du comité stratégique se sont toujours impliqués activement dans l’amélioration de la
sécurité en période hivernale. Néanmoins, afin d’assurer un effet optimal des initiatives entreprises, tous
se sont entendus sur la nécessité de travailler de concert. Aussi, en plus des activités déjà réalisées
annuellement, certaines seront réalisées avec plus d’envergure et de nouvelles actions seront mises en
œuvre pour l’hiver 2009-2010.
L’ensemble des 20 bureaux de CRQ ont pris contact avec les différents services de police de la
province afin que soit initiées des opérations de prévention à l’annonce de précipitations de neige
importantes. Le but de ces opérations est de sensibiliser les usagers de la route à la nécessité
d’adapter leur comportement aux conditions hivernales.
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Sur l’ensemble du territoire provincial, plus de 25 opérations de contrôle visant la conformité des
véhicules sont déjà intégrées au calendrier opérationnel et prévues en collaboration avec CRQ et les
différents services de police (SQ, SPVM, SPVQ et plusieurs autres services de police municipaux).
Ces opérations visent le respect du Code de la sécurité routière et de divers règlements, dont ceux sur
les charges et dimensions, les heures de conduite et de repos, l’arrimage et l’état mécanique des
véhicules.
Une vigie sur les accidents impliquant des véhicules lourds avec la collaboration de la VPSR, la SQ, le
SPVM, l’Association des directeurs de police et le ministère de la Sécurité publique sera mise en place.
Les informations recueillies permettront d’optimiser les opérations de contrôle et de prévention.
La Ville de Montréal a mis en place un programme de formation pour les opérateurs de véhicules
lourds et les gestionnaires. Cette formation sera offerte dès l’automne 2009 et comprend un forum de
discussion auquel participera le SPVM, la VPSR et CRQ.
CRQ a contacté plus de 300 localités pour leur offrir des séances d’information et de sensibilisation sur
la réglementation en lien avec les activités de déneigement. De plus, l’organisation d’événements de
plus grande envergure, tels journées portes ouvertes sur le thème du déneigement, a été offerte.
Une formation sur le déneigement est offerte à l’ensemble des contrôleurs routiers. Ces derniers auront
reçu la formation avant l’hiver 2009-2010.
L’arrimage des plans de communication des différents intervenants sera réalisé avant l’hiver pour
assurer l’implication de l’ensemble des intervenants.
Un championnat de chasse-neige comprenant un volet sensibilisation a été organisé par le MTQ et a
eu lieu le 17 octobre dernier.
3 M$ seront investis pour l’installation de dispositifs de signalisation sur les véhicules afin de diminuer
le risque de collision par l’arrière.
De nouvelles pratiques de signalisation améliorées seront mises en place pendant les opérations de
déneigement.
Divers équipements destinés à améliorer la visibilité des camions de déneigement et à faciliter le travail
des opérateurs seront utilisés de façon expérimentale au cours de la prochaine saison.
13. CONCLUSION
Ce rapport fait état du contexte de la création du Comité stratégique pour un déneigement plus sécuritaire
par CRQ en collaboration avec la VPSR, à la suite d’accidents mortels survenus en février 2009 et en
réponse à la demande faite à la SAAQ par la ministre des Transports. Conformément au mandat de ce
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comité, ce rapport ébauche le portrait des activités et des enjeux relatifs au déneigement et présente, à
l’intention de la ministre, les recommandations qui ont fait consensus auprès des membres du comité
ainsi que leur suivi.
Les conclusions tirées par les groupes de travail et les sous-comités seront mises en parallèle avec les
travaux réalisés par les différents partenaires membres du comité afin d’assurer la cohérence des actions
entreprises.
Au cours des rencontres du Comité stratégique pour un déneigement plus sécuritaire, il est apparu
évident pour tous les membres que la problématique entourant la sécurité lors des activités de
déneigement est complexe et comporte plusieurs enjeux. Il est donc essentiel de poursuivre les travaux
déjà entrepris par le comité afin de faire le suivi de la mise en œuvre des recommandations. Il est aussi
primordial d’analyser plus en profondeur les différents enjeux soulevés et plus spécifiquement le volet
économique, notamment en ce qui concerne les types de contrats, leur mode d’attribution et la
rémunération qui s’y rattache.
Deux nouvelles rencontres du comité stratégique sont prévues. La première rencontre aura lieu après que
ce rapport aura été déposé à la ministre et qu’elle aura transmis ses observations. Cette rencontre aura
pour objectif la préparation des actions concertées visant à optimiser la sécurité des activités de
déneigement pendant l’hiver qui vient. La seconde rencontre aura lieu après la saison hivernale pour
assurer le suivi des mesures mises en place et de leurs effets sur le terrain.
Des réunions ad hoc pourront également être tenues, si les circonstances le nécessitent.
14. ANNEXES
Marc Gagné
Aline Laliberté
Paul Leduc
Sûreté du Québec (SQ)
(Yves Bouchard)
Éric Godin
Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
Commandant - Chef de section
Jean-Pierre Bastien
Ministère des Transports du Québec (MTQ)
Accompagnateurs :
Anne Baril et Gervais Corbin
RENCONTRES SECTORIELLES
Teamsters Canada
Léo Laliberté
Ville de Montréal
Yves Girard
CAA Québec
Absent