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Les reprsentants religieux sont sollicits sur toutes les questions, au contraire d
es athes, qui ne sont mme pas reprsents dans les comits d thique
Les comits d thique sont composs par les pouvoirs de faon obtenir le rsultat escompt,
i est d extrme prudence, de grande circonspection, donc de conservatisme. Avec eux,
il est toujours urgent d attendre sous prtexte de principe de prcaution Quand on cho
isit un non-religieux pour siger au comit d thique, la plupart du temps il s agit d un fr
anc-maon, qui incarne souvent le clricalisme chrtien dans sa version laque
LES MONOTHISMES SONT PLUS FRRES QUE FRRES ENNEMIS
Que signifient pour vous les rapprochements que l on observe entre chrtiens et musu
lmans sur les questions socitales ?
Dsormais, il apparat enfin au grand jour que les monothismes sont plus frres que frre
s ennemis. Face aux avances socitales qui se rvlent vraiment postchrtiennes (avorteme
nt, contraception, mariage homosexuel, GPA, PMA ), elles constituent un front comm
un pour lequel l ennemi, c est toujours l athe !
Faut-il, comme certains le proposent, redfinir la lacit comme respect de toutes les
religions ?
La lacit comme respect de toutes les religions, c est la porte ouverte aux surenchres
religieuses. Il n est pas dans la nature du judasme d tre proslyte, on nat juif ou on n
e l est pas. Le christianisme n a plus les moyens d tre proslyte
encore qu il reprenne du
poil de la bte avec les succs engrangs par l islam, ce qui lui donne des ides
En revanche
je renvoie la lecture du Coran, pas l ou-dire mdiatique sur l islam, mais
au Coran et sa lecture plume la main , il est dans la nature de l islam d tre proslyte
et conqurant. Que les mdias le veuillent ou non, c est dans le texte, confirm par les
hadith et la biographie du Prophte.
A quoi bon une lacit respectant toutes les religions face aux revendications thocra
tiques consubstantielles l esprit proslyte ? Ouverte ou ferme , la lacit n est p
ument qui permettra aux dmocraties de subsister face ceux pour lesquels elle n est
pas une vertu, mais le vice mme. L histoire se fait avec les minorits agissantes, pa
s avec les majorits silencieuses.