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Acrela
Ouf !
J’ai trouvé ma voie
Editions lis-et-gagne
3
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les copies ou reproductions destinées à une
utilisation collective. Toute représentation ou
reproduction intégrale ou partielle faite par
quelque procédé que ce soit, sans le
consentement de l'auteur ou de ses ayant
cause, est illicite et constitue une contrefaçon,
aux termes des articles L.335-2 et suivants du
Code de la propriété intellectuelle
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Comment votre
vous amener à
à vous épanouir
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Il n’y a pas d’avenir tant qu’on ne vit
pas dans le présent…
Arthur Janov
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Si j’ai écrit tout cela,
ni pour juger,
Et avancer !
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J’ai écrit ce livre
de me remettre en question
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Où en suis-je ?
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de base étant Bac+2, je pensais que ce
serait facile.
J’ai donc fait une formation de gestion
d’entreprise aboutissant à un diplôme
reconnu. Mais une fois sur le marché du
travail, rien n’a abouti.
Pas de travail, pas d’embauche, pas de
résultat.
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échecs !
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approfondi.
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Je dépense sans compter mon temps,
mon énergie, et j’y investis le peu
d’argent disponible.
Je lis et j’étudie des magazines de
conseils pour créer, gérer, organiser…
ainsi que des livres de motivation.
J’ai tout en mains. Cette fois c’est
forcément la bonne, je vais réussir, c’est
sûr !
Et bien NON !
Et vous, où en êtes-vous ?
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J’arpente les bibliothèques et les
librairies afin d’essayer de trouver une
réponse à ma question : « pourquoi,
pourquoi je n’arrive pas à trouver du
travail ? Pourquoi je suis toujours au
chômage alors que j’ai mis toutes les
chances de mon côté ? ».
Oui, pourquoi ?
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Alors pour quoi ?
Et surtout pourquoi j’en suis toujours au
même point ?
POUR QUOI?
ET POURQUOI?
Petit à petit, au fil de mes recherches, je
commence à comprendre et c’est cela
que j’explique dans ce livre.
Parce que je reste convaincue que si
moi j’ai réussi à comprendre, vous le
pourrez aussi.
Et cela n’a rien à voir avec le niveau
d’études, ni avec le niveau de vie !
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Pour moi le problème était d’ordre
professionnel, mais le principe reste
valable dans de nombreux domaines.
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met la puce à l’oreille : et si mes
problèmes actuels venaient non pas des
circonstances extérieures, mais de moi,
de mon passé, de mon vécu, de mes
réactions…?
Je suis persuadée qu’il y a quelque
chose qui me bloque et qui m’empêche
d’avancer. Mais quoi ?
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Je commence à rêver
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En effet quoi de plus utile que les
rêves ?
Je me surprends à écrire :
J’aimerais aider les gens à trouver leur
voie et à s’épanouir, à prendre
conscience de ce qui leur tient à cœur, à
leur donner les moyens de le réaliser.
Je ne voudrais pas avoir d’horaires fixes,
mais travailler selon mon inspiration,
selon mes désirs, selon ma disponibilité.
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Je ne veux pas faire un travail physique,
ni matériel, ni même un travail
purement intellectuel. Je n’aime pas non
plus la paperasserie administrative.
Par contre, j’aime les gens, j’aime les
enfants, j’aime les gens en difficulté,
j’aime les écouter. Je n’aime pas
spécialement conseiller, je préfère les
encourager à penser et à parler pour les
aider à voir plus clair en eux, à chercher
des solutions en eux-mêmes.
J’aimerais sauver des vies en redonnant
l’espoir à ceux qui ont fait des TS
(tentatives de suicides) par exemple.
J’aime travailler avec des gens, pas
avec des chiffres ni des machines.
J’aime concevoir des projets, et aider les
autres à réaliser les leurs.
J’aime bien travailler en équipe, s’il y a
une bonne ambiance.
J’aime aussi beaucoup lire et écrire. »
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Ah ! Ah ! je commence à y voir un tout
petit peu plus clair !
Mais pourquoi est-ce que je ne fais pas
ça ? Qu’est-ce qui m’en a empêché ou
qui m’en empêche ?
La peur sans doute !
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● Peur de l’avenir
● Peur de la misère
● Peur d'avoir un accident
● Peur d’être jugée
● Peur qu’on se moque de moi
● Peur d’être faible
● Peur de parler
● Peur de ne pas plaire
● Peur de ne pas m'intégrer dans
une conversation
● Peur d’avoir honte
● Peur de faire honte
● Peur d’être nulle
● Peur de ne pas être à la hauteur
● Peur de ne pas y arriver
● Peur de parler en public
● Peur de m’affirmer
● Peur de dire ce que je pense
● Peur de vendre
● Peur de me faire avoir
● Peur d’avoir peur
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● Peur de la vie
● Peur de mourir
● Peur de faire peur
● Peur de déranger
● Peur de demander
● Peur de quémander
● Peur d’oser
● Peur de bousculer les habitudes
des autres
● Peur d’être trop différente
● Peur d’être excentrique
● Peur d’être trop artiste
● Peur d’être considérée comme
paresseuse (alors que je travaille
beaucoup, mais mon travail n’est
pas toujours visible)
● Peur de ne pas voir le fruit de mon
travail
● Peur d’être seule
● Peur de ne pas avoir assez de
moments de solitude
● Peur de ne pas être indépendant
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● Peur de ne pas être autonome
● Peur de ne pas savoir aider
● Peur de ne pas être comprise
● Peur de ne pas être soutenue
● Peur de ne pas être aidée
● Peur de ne pas être à l’aise
● Peur de me comparer
● Peur d’être critiquée
● Peur de me limiter
● Peur de ne pas prendre les bonnes
décisions
● Peur d’avoir des dettes
● Peur de ne pas laisser de trace
● Peur d’être anonyme
● Peur des horaires
● Peur des rythmes fous
● Peur de la concurrence
● Peur de perdre mon temps
● Peur de ne pas avoir les bonnes
priorités
● Peur qu’on ne me pardonne pas
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● Peur de ne pas être en bonne santé
● Peur d’avoir un travail qui ne
m’intéresse pas
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● ma famille au sens plus large
● mes amis
● et l’école
La Voix Extérieure
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Tu fais comme tout le monde !
Lutte pour toi. Laisse les autres se
débrouiller.
Débrouille-toi pour être la première.
Y a que le résultat qui compte.
Etre indépendant, c’est pas pour nous.
Un enfant ne sait pas ce qu’il veut.
Tu n’as fait que la moitié de ton devoir.
Tu veux une médaille ?
Tu me rends malade.
Ecoute-moi.
Silence !
La raison, rien que la raison.
Qu’est-ce qui te fait rire ?
C’est comme ça, ne discute pas !
Arrête de faire le clown.
Que te disent tes cinq sens ?
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Ma Voix Personnelle
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Je suis convaincue que chaque être
humain est unique.
J’ai horreur des préjugés.
Je n’aime pas que les gens soient
standardisés, robotisés, moutonisés.
J’aime inventer, créer.
Je voudrais qu’on ait plus de possibilités
d’essayer.
Et qu’on ait le droit de se tromper.
Il n’y a pas que l’école dans la vie !
Il n’y a pas que les études scientifiques.
Il faut trouver et vivre ses passions.
Il faut trouver sa vraie place dans la vie.
Il faut avoir le droit de développer sa
créativité.
Beaucoup de métiers s’apprennent
mieux sur le terrain.
Les travailleurs manuels sont aussi
importants que les intellectuels. (Que
serait le monde sans eux ?)
J’aimerais qu’on respecte ma différence.
Je voudrais qu’on m’aime comme je suis.
J’ai besoin d’exprimer ce que je
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ressens : je ne veux pas être muselée.
J’ai beaucoup d’admiration et d’estime
pour les autodidactes.
Les études personnelles (lectures,
séminaires, rencontres, conférences,
expériences familiales ou associatives)
ont autant de valeur (sinon plus) que les
études conventionnelles.
La liberté est plus présieuse que la
sécurité.
On apprend autant à l'école de la vie
qu'à l'école tout court.
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Elle aime les gens ! Laissez-la vivre !
Si elle veut s’occuper d’enfants, qu’elle
le fasse !
Si elle veut s’occuper des gens en
difficulté, qu’elle le fasse !
Qu’elle suive son cœur et qu’elle fasse
ce qu’elle préfère !
Ce qui compte, c’est qu’elle soit
heureuse !
Ce qui compte, c’est de trouver ta voie.
Ecoute tes sentiments, tes émotions, ton
cœur.
Cherche au fond de toi ce que tu
ressens.
Tu as le droit de faire ce que tu aimes.
Parle, je t’écoute !
Tu as le droit de te tromper.
Vas-y. Donne-toi à fond dans ce que tu
veux.
Tu as le droit de faire du social.
Tu n’es pas figée ni standardisée.
On est tous derrière toi. On t’aime
comme tu es.
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On respecte ton choix.
Sinon, poursuivons.
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écoles
● J’ai également été responsable
dans une association de quartier.
J’ai animé des activités chaque
semaine et organisé des sorties et
des camps pendant les vacances
scolaires.
Les personnes âgées :
● J’ai soutenu des personnes dont le
conjoint était gravement malade
● J’ai tenu une correspondance
suivie avec des personnes veuves.
Les malades :
● J'ai animé des ateliers d'expression
artistique pour adultes et enfants
dans les hôpitaux, une bonne
partie du temps étant occupé par
l'écoute et l'encouragement
● J'ai visité des personnes en Hôpital
Psychiatrique
Les personnes en difficulté :
● J’ai accompagné des SDF et les ai
aidés à se reconstruire
● J’ai correspondu avec des détenus,
des toxicomanes avec qui j’ai établi
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un lien étroit.
Les familles :
● J’ai été en contact avec des
familles en organisant le planning
des aides à domicile.
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passions ? ».
Patience, on y arrive !
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Je cherche du travail sans résultat.
Je crée mon entreprise puis je cesse
mon activité.
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Je songe à changer d’orientation, à faire
instit ou éducatrice ou psychologue.
Retrouvé dans mon journal intime de
l’époque :
« Oui, c’est vrai, je suis malade, mais on
ne parle pas de la même maladie.
Je voudrais changer de métier,
recommencer mes études, faire quelque
chose qui me plaise plus. Peut-être
m’occuper d’enfants : instit ou
éducatrice de jeunes enfants, ou de
jeunes en difficultés : moniteur-
éducateur ou éducateur spécialisé.
Je crois que mon angine est guérie, je
n’ai plus mal nulle part et pourtant je
me sens mal, mal dans ma vie, mal dans
ma peau. J’ai le sentiment de n’avoir
jamais rien réussi.
Et pourtant, j’ai fait des études, j’aurais
sans doute mon DUT informatique, mais
je ne suis pas satisfaite. Je voudrais
faire autre chose, quelque chose de plus
humain, quelque chose qui puisse aider
les autres à ne pas passer par la
déprime ou à en sortir ».
Mes parents me conseillent de continuer
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en informatique, ce que je fais.
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Un début de réponse !
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Une chance se présente à moi : on a
passé ensemble l’examen d’entrée en
seconde C (scientifique). Je l’ai réussi,
il l’a échoué.
Résultat : ous ne serions donc pas
dans la même classe ! »
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« ça ne sert à rien de réussir dans
les études (donc dans la vie
professionnelle) si c’est pour
échouer sa vie sentimentale ! »
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pénible.
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pouvoir le faire, ce n’est pas le cas : tout
reste gravé dans notre mémoire
émotionnelle. Les conflits internes ne
meurent pas vite, en tous cas, pas tant
qu’ils n’ont pas été résolus. Il faut me
rendre à l’évidence : ces réactions
inconscientes me contrôlent ! Le
moment est donc venu de chercher à les
résoudre.
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Il faut probablement les deux, mais il y
a un ordre à respecter : il ne faut pas
mettre la charrue avant les bœufs !
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qu'ils pensent eux être le mieux. Mais
les souhaits des parents ne
correspondent pas forcément aux désirs
profonds et personnels des enfants.
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Vous saisissez toute la nuance ?
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surmonter. C’est déjà ça.
Mais je ne suis pas au bout de mes
peines même si je progresse.
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Inconscient,
quand tu nous tiens !
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besoin de se confier.
Je pleure pour cette adolescente qui
souffrait en silence. Ces pleurs me
libèrent peu à peu de la souffrance
enfouie.
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Je n’avais pas vraiment le choix. Alors
j’ai renoncé.
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Puis j’imagine les phrases que j’aurais
aimé entendre. Tout simplement.
Et voilà ce que j’ai retiré de cette
discussion imaginaire.
J’en ai retiré trois choses :
● pouvoir surmonter la double
injustice que j’ai enfouie au fond
de moi pendant des années : celle
d’avoir souffert et celle de n’avoir
pas pu l’exprimer
● pouvoir prendre conscience du
mécanisme qui me dirigeait
● prendre en compassion la jeune
fille que j’étais.
Je n’ai pas parlé de ça à mes
parents, cela ne servirait à rien :
● Soit ils souffriront, (et mon but
n’est pas de les faire souffrir), s’ils
en prennent conscience et
l’admettent.
● Soit ils diront que c’est de
l’histoire ancienne et ils ne
voudront pas en entendre parler.
De toutes façons, je ne veux pas avoir à
me justifier.
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Le faire par écrit, rien que pour moi,
et sans les impliquer est bien plus
facile et tout aussi efficace.
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parents.
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qui est à construire
● je ne veux pas être un trophée, je
veux être moi-même
● je n’aime pas les choses (qui ne
sont que des outils) mais j’aime les
gens et tout particulièrement ceux
qui sont en difficultés. Tout le
monde l’est plus ou moins à un
moment de sa vie (et c’est surtout
pour eux que j’ai écrit ce livre)
Je n’ai pas réussi sur le plan
professionnel car je n’étais pas à ma
place : ma bouche disait des choses que
mon cœur ne pensait pas. Et les gens le
sentaient bien (notamment lors des
entretiens d’embauche, ça ne pardonne
pas : je n’étais pas assez bonne
comédienne !)
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Et pour vous, quels sont les « deuils »
que vous n'avez-pas terminés ?
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satisferai donc jamais !)
● l’injustice (les punitions collectives
entre autre)
● la compétition (moi qui rêvait de
coopération)
● à mentir (pour éviter une retenue
par exemple)
● l’incompréhension (grondée et non
satisfaite alors que j’avais
réellement besoin d’aller aux
toilettes !)
● à refouler mes intérêts (j’aurai
préféré approfondir certaines
matières plutôt que d’avoir à
supporter des matières dont j’avais
horreur et dont il ne me reste plus
rien d’ailleurs !)
● la passivité : fais ce qu’on te dit !
(et après on s’étonne du manque
d’initiative)
● la méchanceté (certaines
maîtresses étaient vraiment
humiliantes)
● la timidité (il valait mieux ne pas
se tromper !)
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● l’isolement dans le travail (chacun
pour soi, on ne travaillait pas en
équipe, alors qu’actuellement
savoir travailler en équipe est
important)
● la peur (gare à celle qui se faisait
convoquée par la directrice !)
● la soumission (à tous les âges il
faut se laisser mouler par le
système)
● l’exclusion (si tu ne réponds pas à
nos critères, dehors !)
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en public
● d’être écoutée
● de prendre des initiative
● de faire des projets individuels ou
collectifs et d’apprendre à les
réaliser
● d’être rassurée quant à mes
capacités
● d’avoir le droit à l’erreur
● qu’on m’accepte comme je suis
● d’avoir le droit aux émotions
(interdit de rire ou de pleurer !)
Laissez-nous donc dire ce qu’on
ressent au lieu de toujours nous
bâillonner !
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enseigner ? Je ne le crois pas.
Moi, ce qui m’a manqué, c’est tout
simplement un peu d’humanité.
J’aurais aimé être considérée comme
une personne à part entière, avec
des émotions et des sentiments, des
jours sans et des jours avec comme on
dit, pas un robot sans âme programmé
et télécommandé.
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qui est très significatif d’ailleurs : on
vous donne la forme qu’on veut ! )
Je lui préfère de loin les mots
enseignement (transmettre un savoir)
ou apprentissage (apprendre un
savoir-faire) et il faudrait rajouter le
droit d’être soi-même.
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séminaires, conférences, actions
bénévoles…
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Je rêve d’une école où les enfants
iraient non pas parce qu’elle est
obligatoire, mais parce qu’elle est
passionnante.
Dans notre société actuelle, il y a une
multitude de façons d’apprendre
(internet, médiathèques, télé, loisirs,
rencontres, voyages…) L’école en est
une, mais elle n’est pas la seule.
Et en tous cas, il n’y a pas que l’école
dans la vie !
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Plus de petite sœur du jour au
lendemain ! Terrible ! Je n’y comprends
rien. Je souffre en silence : je me rends
bien compte que mes parents en ont
assez comme ça.
Enfin, je le crois.
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Pourtant plusieurs années après, j’en
souffre encore.
Alors je revis toutes ces situations, je
fais enfin le deuil de ma petite sœur,
je pleure, je tremble, j’appelle au
secours, je ressens…
Je guéris.
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quatre ans !
Bon, et après ?
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Il est là !
Qui donc ? Ah Ah !
Mon petit frère, pardi.
Il est né quand j’avais seize mois.
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Evidemment il n’y est pour rien.
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y a une raison à tout !
Je réalise que je me rends
inconsciemment la vie difficile pour
cette raison bien particulière : je
m'arrange (sans le vouloir bien sûr) que
mes rêves ne se réalisent pas parce que
je garde l’espoir que quelqu'un va venir
à mon secours.
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Ben, c’est pas encore fini.
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Préparez-vous, j’arrive !
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famille au sens large.
Mais, comme pour la plupart des
situations, il y a des circonstances
plus ou moins favorables.
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qu’une fille »).
Au travers de mes recherches, je
découvre que certains blocages peuvent
venir de la naissance, de la gestation et
même d’avant la fécondation !
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encore changer, et heureusement,
c’est notre ressenti face à ce passé.
Il me faut encore une fois revivre une
situation passée.
Je me revois juste à ma naissance et je
me remets dans ma peau à ce moment-
là. Qu’est-ce que je ressentais ?
Comment aurais-je réagi si j’avais pu le
faire ? Qu’aurais-je dit ? Qu’aurais-je
fait ?
J’aurais dit que cette réflexion me faisait
mal, que je n’y étais pour rien si je
n’étais pas un garçon.
J’aurais dit que la seule chose dont
j’avais besoin, c’était d’être
reconnue et acceptée par tous dès le
départ pour ce que j’étais, une fille.
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A l’heure actuelle, les parents
connaissent le sexe de leur enfant avant
sa naissance. S’il correspond à celui
qu’ils attendent ou s’ils l’acceptent
sincèrement, cela n’a aucune
importance. Mais s’ils le refusent,
l’enfant, même s’il a été désiré, risque
de ne pas se sentir accepté tel qu’il est
avant même de naître !
Rien n’est anodin dans le vécu d’un
être humain. Tout a son importance.
« Une naissance difficile pour un enfant
(même si l’on considère que tout s’est
bien passé) peut à elle seule provoquer
un besoin constant de pleurer ou des
tensions inexpliquées » dit Arthur Janov.
Cela a longtemps été mon cas, sans
vraiment comprendre pourquoi.
Je ne peux pas remonter plus haut (ou
redescendre plus bas, c’est comme vous
voulez) que ma naissance.
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inquiète pendant sa grossesse car elle
ne savait pas ce que nous allions
devenir. Peut-être en ai-je gardé une
certaine angoisse ?
Alors, qu’est-ce que je vais faire de tout
ça maintenant ?
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● je vais pouvoir utiliser mon
expérience pour aider les autres
● je ne vais plus épuiser mon énergie
à essayer de résoudre des conflits
internes
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● Je veux écrire et j’aimerais aussi
créer mon emploi…
● Je veux faire des projets et aussi
aider à la progression de
l’humanité…
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Oui, je veux faire plusieurs choses à la
fois : il y a tant de choses à explorer,
tant de choses passionnantes à faire !
Non, je ne veux pas consacrer ma vie à
un seul domaine, à une seule
« carrière » !
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Je me pose certaines questions :
● qu’est-ce que j’aimerais faire cette
année ?
● qu’est-ce que je pourrais faire un
peu chaque jour ?
● quelles activités pourrais-je faire le
week-end ?
● quelles activités pourrais-je faire
pendant les vacances ?
● que pourrais-je faire de temps en
temps ?
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m’organiser.
C’est vrai, certains sont à la fois
chanteurs, écrivains, hommes
politiques, artistes, chercheurs…
Mais la plupart des gens ont une seule
activité professionnelle. Parfois deux, en
même temps, rarement plus.
Bien que je planifie un peu mon temps,
je me garde bien d’avoir un emploi du
temps rigide. Je ne veux pas rater une
occasion de découvrir une nouvelle
chose, un nouveau domaine, une
information qui pourrait m’intéresser.
J’apprends à respecter la sagesse de
mes désirs qui sont beaucoup plus
raisonnables qu’on le croit.
Je commence à faire plus confiance
à mon intuition qu’à mes cinq sens.
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moi !
● Je découvre que faire ce que je
veux est un acte généreux, car
c’est là que je suis la plus efficace.
Constat déterminant !
J’ai le droit d’être moi-même.
Je n’ai plus besoin de jouer la comédie,
notamment lors des entretiens
d’embauche par exemple, car si je suis
au bon poste, je suis automatiquement
motivée et opérationnelle.
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Enfin, c’était nécessaire de
retrouver une partie de moi qui
était « à l’abandon ».
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Aujourd'hui, je fais ce que j'aime et
je m'épanouis dans mon travail
« A chaque choix que vous faites
quotidiennement, vous créez une œuvre
d’art unique »
Sarah Ban Breatnech
A qui le tour ?
A vous !
101
102
Conclusion
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Bibliogaphie
Le corps se souvient
(Arthur Janov)
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106
Table des matières
1. Où en suis-je ? 13
2. Alors, que faire ? 19
3. Je commence à rêver 25
4. Mais de quoi ai-je donc peur ? 29
5. Mais, que voulaient-ils au juste ? 35
6. Qu’est-ce qui m’a intéressé ? 43
7. Qu’ai-je fait d’autre ? 47
8. Un début de réponse 51
9. Oublier ? Pas si simple ! 55
10. Inconscient, quand tu nous tiens 61
11. Et l’école dans tout ça ? 69
12. Tiens, j’ai quatre ans 77
13. Il est là 81
14. Préparez-vous, j’arrive 85
15. Enfin, un nouvel horizon 91
16. Au fait, qu’est ce que je veux ? 93
17. Ouf, je suis moi 99
Conclusion 103
Bibliographie 105
107
108
109
Ouf, j'ai trouvé ma voie
110