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Acrela

Ouf !
J’ai trouvé ma voie

Comment votre parcours de vie peut vous


amener à trouver votre voie et
à vous épanouir

Editions lis-et-gagne
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Comment votre

parcours de vie peut

vous amener à

trouver votre voie et

à vous épanouir

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Il n’y a pas d’avenir tant qu’on ne vit
pas dans le présent…

Et il n’y a pas de présent


tant que le passé n’est pas résolu.

Arthur Janov

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Si j’ai écrit tout cela,

ce n’est ni pour critiquer,

ni pour juger,

seulement pour comprendre…

Et avancer !

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J’ai écrit ce livre

après les décès rapprochés

de deux êtres chers.

Qui m’ont donné l’occasion

de me remettre en question

et de redéfinir mes vraies priorités.

Je leur rends ici hommage.

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Où en suis-je ?

Printemps 96. Je vais bientôt avoir 40


ans. Mes enfants grandissent et je suis
décidée à reprendre une activité
professionnelle.

Je me dis qu’il suffit de faire une bonne


formation, de mettre à jour mes
connaissances informatiques pour
redémarrer dans la vie active.
Alors, j’ai cherché et trouvé une solide
formation au bout de laquelle j’étais
sensée trouver un emploi. Ma formation

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de base étant Bac+2, je pensais que ce
serait facile.
J’ai donc fait une formation de gestion
d’entreprise aboutissant à un diplôme
reconnu. Mais une fois sur le marché du
travail, rien n’a abouti.
Pas de travail, pas d’embauche, pas de
résultat.

Voyant que je n’avançais pas dans la


recherche d’un emploi salarié, j’ai
décidé de créer mon entreprise. Je me
suis donc inscrite à une formation
spécifique à la création d’entreprise,
puis au Registre du Commerce.
J’ai cherché les fournisseurs, les fichiers
clients, les produits qui pouvaient être
intéressants.
Au bout de neuf mois, les charges étant
plus importantes que les rentrées, j’ai
préféré cesser mon activité en écoutant
mon sens logique et mon raisonnement
mathématique.
Deux premières expériences sans
résultat ! Mais j’y crois. Je ne vais tout
de même pas renoncer au bout de deux

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échecs !

Déterminée malgré tout à reprendre


une activité professionnelle, je me dis
qu’il me manque peut-être certaines
informations.
Alors je me suis orientée vers une
formation sensée me permettre de
retrouver du travail.

Plus aucun secret sur les tests


psychotechniques, la présentation de
mon CV, la rédaction de ma lettre de
motivation…
Plus aucune hésitation à avoir lors des
entretiens d’embauche.
En effet, j’ai suivi un entraînement
intensif de simulations d’entretien avec
vidéo. Tout y est méticuleusement
analysé et corrigé : le look, la posture,
les gestes, les paroles, l’intonation de la
voix…
Plus aucune appréhension à avoir pour
entrer dans le monde du travail étant
donné les nombreux stages effectués en
entreprise et le travail d’équipe

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approfondi.

Enfin, plus aucun doute à avoir non plus


sur moi-même, du fait des bilans de
compétences, des tests de personnalité,
des notions de psychothérapie, d’art-
thérapie…
Et pourtant, quatre mois passent, mais
rien ne se passe !
Courageusement, je crée à nouveau mon
emploi, mais cette fois-ci en tant
qu’Entrepreneur-Salarié. C’est possible
grâce aux coopératives d’activités.
Cette formule me convient
parfaitement : je peux enfin tester mon
projet en grandeur réelle dans un cadre
légal. Je ne veux plus payer de charges
avant même d’avoir des revenus.

Je précise qu’à ce moment-là je n’avais


droit à aucune indemnité étant donné
que je n’avais pas travaillé en tant que
salariée.
J’avais droit seulement aux formations
(car j’ai eu quatre enfants).

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Je dépense sans compter mon temps,
mon énergie, et j’y investis le peu
d’argent disponible.
Je lis et j’étudie des magazines de
conseils pour créer, gérer, organiser…
ainsi que des livres de motivation.
J’ai tout en mains. Cette fois c’est
forcément la bonne, je vais réussir, c’est
sûr !
Et bien NON !

Pourtant, je veux encore y croire !

Alors, que faire ? QUE FAIRE ?

Ouf ! Je vais enfin TROUVER.

Et vous, où en êtes-vous ?

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Alors, que faire ?

Et oui, que faire ? Baisser les bras ou


continuer à chercher ?
Je choisis de continuer.
Mais cette fois-ci, je change de
direction.

Au lieu de chercher du travail, un


employeur, des produits des clients, ou
des fournisseurs, je cherche à
comprendre pourquoi, pourquoi,
malgré tous mes efforts et ma bonne
volonté, rien n’a abouti.

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J’arpente les bibliothèques et les
librairies afin d’essayer de trouver une
réponse à ma question : « pourquoi,
pourquoi je n’arrive pas à trouver du
travail ? Pourquoi je suis toujours au
chômage alors que j’ai mis toutes les
chances de mon côté ? ».

Oui, pourquoi ?

La plupart des livres que je lis, des tests


que je fais, des gens que je rencontre
me laissent supposer que j’ai une bonne
formation, que j’ai des talents, que je
suis douée.
Et oui, le connais tous les rouages de la
comptabilité, de la gestion financière,
du marketing.
Je suis à l’aise avec les nouveaux
systèmes informatiques.
Les CV et les entretiens d’embauche
n’ont plus de secret pour moi.

Je suis douée. Ah oui ?

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Alors pour quoi ?
Et surtout pourquoi j’en suis toujours au
même point ?

POUR QUOI?

ET POURQUOI?
Petit à petit, au fil de mes recherches, je
commence à comprendre et c’est cela
que j’explique dans ce livre.
Parce que je reste convaincue que si
moi j’ai réussi à comprendre, vous le
pourrez aussi.
Et cela n’a rien à voir avec le niveau
d’études, ni avec le niveau de vie !

Alors en route pour l’aventure la plus


passionnante qui soit, une aventure
parfois douloureuse certes, mais
tellement efficace !

C’est la démarche par laquelle je


conseille de commencer pour avancer
dans la vie, quel qu’en soit le domaine.

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Pour moi le problème était d’ordre
professionnel, mais le principe reste
valable dans de nombreux domaines.

Bien évidemment, les formations


techniques ou spécialisées sont
nécessaires, mais la plupart du temps
elles ont besoin d’être précédées par
un travail sur soi indispensable.

Bien que l’on soit dans une période de


crise économique et de chômage, je ne
suis pas sûre que dans mon cas, ce soit
la seule raison.

Bien entendu, je n’ai pas la naïveté de


penser que le problème du chômage à
grande échelle peut être résolu
uniquement par cela.

(Quoique… si chacun est à sa vraie


place…)

Malgré tout, le peu de psychothérapie


fait pendant l’une de mes formations me

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met la puce à l’oreille : et si mes
problèmes actuels venaient non pas des
circonstances extérieures, mais de moi,
de mon passé, de mon vécu, de mes
réactions…?
Je suis persuadée qu’il y a quelque
chose qui me bloque et qui m’empêche
d’avancer. Mais quoi ?

Mon histoire est unique après tout !

Je poursuis donc mes recherches dans


ce sens.
Je trouve différentes méthodes et je
puise dans chacune d’elles les principes
qui me paraissent les plus adaptés à
mon cas.
C’est ainsi que je trouve le conseil de
rêver !

Et vous, dans quel sens cherchez-vous ?

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Je commence à rêver

Rêver ? Mais on m’a toujours interdit de


rêver !
Les maîtresses ne me disaient-elles pas
« arrête de rêver, tu es dans la lune; le
cours de calcul (grammaire, histoire…)
c’est ici et maintenant ! » ?
Cela ne vous rappelle rien ? Oui ?
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Que c’est dur !
Je me pose la question : existe-t-il des
écoles où on a le droit de rêver ?
Sinon, il faudrait les inventer.

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En effet quoi de plus utile que les
rêves ?

La plupart des découvertes et des


idéologies ne sont-elles pas nées du rêve
de quelques-uns ?
Je pense tout particulièrement à ceux
qui rêvaient de voler.
Aurions-nous des avions si personne
n’en avait rêvé ?

Je me laisse donc aller pendant


quelques instants. Je m’autorise à
rêver au travail qui me tenterait, aux
conditions idéales pour moi.

Je me surprends à écrire :
J’aimerais aider les gens à trouver leur
voie et à s’épanouir, à prendre
conscience de ce qui leur tient à cœur, à
leur donner les moyens de le réaliser.
Je ne voudrais pas avoir d’horaires fixes,
mais travailler selon mon inspiration,
selon mes désirs, selon ma disponibilité.

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Je ne veux pas faire un travail physique,
ni matériel, ni même un travail
purement intellectuel. Je n’aime pas non
plus la paperasserie administrative.
Par contre, j’aime les gens, j’aime les
enfants, j’aime les gens en difficulté,
j’aime les écouter. Je n’aime pas
spécialement conseiller, je préfère les
encourager à penser et à parler pour les
aider à voir plus clair en eux, à chercher
des solutions en eux-mêmes.
J’aimerais sauver des vies en redonnant
l’espoir à ceux qui ont fait des TS
(tentatives de suicides) par exemple.
J’aime travailler avec des gens, pas
avec des chiffres ni des machines.
J’aime concevoir des projets, et aider les
autres à réaliser les leurs.
J’aime bien travailler en équipe, s’il y a
une bonne ambiance.
J’aime aussi beaucoup lire et écrire. »

Je fais un premier constat : rien à voir


avec la rigueur de la comptabilité, de la
gestion financière ou de l’informatique.

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Ah ! Ah ! je commence à y voir un tout
petit peu plus clair !
Mais pourquoi est-ce que je ne fais pas
ça ? Qu’est-ce qui m’en a empêché ou
qui m’en empêche ?
La peur sans doute !

Et vous, de quoi rêvez-vous ?

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Mais de quoi ai-je donc peur ?

Pour avancer encore un peu plus dans


mes réflexions, je fais la liste de toutes
les peurs qui m’ont hantée :
● Peur des autres, car certains m’ont
fait souffrir. Je me réfugie derrière
une carapace pour me protéger.
● Peur de ne pas être en règle
● Peur de souffrir
● Peur d’échouer
● Peur de faire du mal sans le
vouloir

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● Peur de l’avenir
● Peur de la misère
● Peur d'avoir un accident
● Peur d’être jugée
● Peur qu’on se moque de moi
● Peur d’être faible
● Peur de parler
● Peur de ne pas plaire
● Peur de ne pas m'intégrer dans
une conversation
● Peur d’avoir honte
● Peur de faire honte
● Peur d’être nulle
● Peur de ne pas être à la hauteur
● Peur de ne pas y arriver
● Peur de parler en public
● Peur de m’affirmer
● Peur de dire ce que je pense
● Peur de vendre
● Peur de me faire avoir
● Peur d’avoir peur

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● Peur de la vie
● Peur de mourir
● Peur de faire peur
● Peur de déranger
● Peur de demander
● Peur de quémander
● Peur d’oser
● Peur de bousculer les habitudes
des autres
● Peur d’être trop différente
● Peur d’être excentrique
● Peur d’être trop artiste
● Peur d’être considérée comme
paresseuse (alors que je travaille
beaucoup, mais mon travail n’est
pas toujours visible)
● Peur de ne pas voir le fruit de mon
travail
● Peur d’être seule
● Peur de ne pas avoir assez de
moments de solitude
● Peur de ne pas être indépendant

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● Peur de ne pas être autonome
● Peur de ne pas savoir aider
● Peur de ne pas être comprise
● Peur de ne pas être soutenue
● Peur de ne pas être aidée
● Peur de ne pas être à l’aise
● Peur de me comparer
● Peur d’être critiquée
● Peur de me limiter
● Peur de ne pas prendre les bonnes
décisions
● Peur d’avoir des dettes
● Peur de ne pas laisser de trace
● Peur d’être anonyme
● Peur des horaires
● Peur des rythmes fous
● Peur de la concurrence
● Peur de perdre mon temps
● Peur de ne pas avoir les bonnes
priorités
● Peur qu’on ne me pardonne pas

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● Peur de ne pas être en bonne santé
● Peur d’avoir un travail qui ne
m’intéresse pas

Cela fait beaucoup n’est-ce pas ?

Heureusement qu’elles ne viennent pas


toutes en même temps !
D’ailleurs, toutes ces peurs sont-elles
fondées ?
Si oui, sur quoi ?
Sinon, pourquoi se manifestent-elles ?

Et vous, de quoi avez-vous peur ?

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Mais que voulaient-ils


au juste ?

Alors, d’où peuvent bien venir toutes ces


peurs ?

On m’encourage à retourner quelques


années en arrière et à me poser la
question : « qu’est-ce que les gens de
mon entourage attendaient de moi ? »
Qui faisait partie de mon entourage ?
● mes parents

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● ma famille au sens plus large
● mes amis
● et l’école

Je fais donc la liste de ce que j’ai


entendu ou ressenti pendant mon
enfance et mon adolescence, ce que me
disait

La Voix Extérieure

Fais ce qu’on te dit.


Sois sage est tais-toi.
Peut mieux faire.
Tu travailles bien à l’école ?
Faut faire des études scientifiques.
Tu seras ingénieur.
Le social, c’est des paumés.
Les sentiments, ça ne s’exprime pas.
Les émotions, il faut les contrôler.
Tu rêves trop !

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Tu fais comme tout le monde !
Lutte pour toi. Laisse les autres se
débrouiller.
Débrouille-toi pour être la première.
Y a que le résultat qui compte.
Etre indépendant, c’est pas pour nous.
Un enfant ne sait pas ce qu’il veut.
Tu n’as fait que la moitié de ton devoir.
Tu veux une médaille ?
Tu me rends malade.
Ecoute-moi.
Silence !
La raison, rien que la raison.
Qu’est-ce qui te fait rire ?
C’est comme ça, ne discute pas !
Arrête de faire le clown.
Que te disent tes cinq sens ?

Ensuite, je note ce que me soufflait

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Ma Voix Personnelle

J’aime les gens, notamment ceux qui ont


des problèmes.
J’aime les écouter et les aider.
J’aime les voir sourire et progresser.
J’aime les voir retrouver l’espoir.
J’aime les voir s’épanouir.
J’aime ceux qui sont différents, qui ne se
laissent pas mouler.
J’aime les gens qui luttent pour le
bonheur des autres.
J’aime les enfants.
J’aime écrire.
J’aime concevoir des projets.
Je suis sensible aux pauvres.
Je n’aime pas les injustices.
J’aimerais que tout soit volontaire.
Je pense que les enfants savent très bien
ce qu’ils veulent.
J’aime découvrir des nouveautés.
J’aime la diversité.

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Je suis convaincue que chaque être
humain est unique.
J’ai horreur des préjugés.
Je n’aime pas que les gens soient
standardisés, robotisés, moutonisés.
J’aime inventer, créer.
Je voudrais qu’on ait plus de possibilités
d’essayer.
Et qu’on ait le droit de se tromper.
Il n’y a pas que l’école dans la vie !
Il n’y a pas que les études scientifiques.
Il faut trouver et vivre ses passions.
Il faut trouver sa vraie place dans la vie.
Il faut avoir le droit de développer sa
créativité.
Beaucoup de métiers s’apprennent
mieux sur le terrain.
Les travailleurs manuels sont aussi
importants que les intellectuels. (Que
serait le monde sans eux ?)
J’aimerais qu’on respecte ma différence.
Je voudrais qu’on m’aime comme je suis.
J’ai besoin d’exprimer ce que je

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ressens : je ne veux pas être muselée.
J’ai beaucoup d’admiration et d’estime
pour les autodidactes.
Les études personnelles (lectures,
séminaires, rencontres, conférences,
expériences familiales ou associatives)
ont autant de valeur (sinon plus) que les
études conventionnelles.
La liberté est plus présieuse que la
sécurité.
On apprend autant à l'école de la vie
qu'à l'école tout court.

Entre la voix extérieure et la voie


personnelle il y a pas mal de
contradictions, n’est-ce pas ?

Je prends alors le temps d’imaginer ce


que j’aurais aimé vivre pour être en
accord avec moi-même,

Ce que j’aurais souhaité entendre

Quels sont tes désirs ?

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Elle aime les gens ! Laissez-la vivre !
Si elle veut s’occuper d’enfants, qu’elle
le fasse !
Si elle veut s’occuper des gens en
difficulté, qu’elle le fasse !
Qu’elle suive son cœur et qu’elle fasse
ce qu’elle préfère !
Ce qui compte, c’est qu’elle soit
heureuse !
Ce qui compte, c’est de trouver ta voie.
Ecoute tes sentiments, tes émotions, ton
cœur.
Cherche au fond de toi ce que tu
ressens.
Tu as le droit de faire ce que tu aimes.
Parle, je t’écoute !
Tu as le droit de te tromper.
Vas-y. Donne-toi à fond dans ce que tu
veux.
Tu as le droit de faire du social.
Tu n’es pas figée ni standardisée.
On est tous derrière toi. On t’aime
comme tu es.

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On respecte ton choix.

Combien d’entre nous ont entendu ce


genre de respect et de valorisation ?
Je ne pense pas qu’il y en ait beaucoup.

Quand une personne est soutenue selon


ce à quoi elle aspire elle a beaucoup
plus de facilité à être elle même et à
s’épanouir.
Si c’est votre cas vous êtes privilégié et
j’espère que vous êtes heureux dans
votre activité.

Sinon, poursuivons.

Et pour vous, que voulait votre


entourage ? Cela correspondait-il avec
ce que vous vous vouliez ?

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6

Qu’est-ce qui m’a intéressé


jusque là ?

Pour essayer de savoir ce que je veux


maintenant, on me conseille de fouiller
dans mon passé et de me souvenir de ce
qui m’a intéressé jusqu’à présent.

Ce qui m’a intéressé ? Ce que j’ai fait ?


Les enfants : mes enfants bien sûr,
mais aussi ceux des autres.
● Je me suis occupée d’animer des
ateliers pour enfants dans les

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écoles
● J’ai également été responsable
dans une association de quartier.
J’ai animé des activités chaque
semaine et organisé des sorties et
des camps pendant les vacances
scolaires.
Les personnes âgées :
● J’ai soutenu des personnes dont le
conjoint était gravement malade
● J’ai tenu une correspondance
suivie avec des personnes veuves.
Les malades :
● J'ai animé des ateliers d'expression
artistique pour adultes et enfants
dans les hôpitaux, une bonne
partie du temps étant occupé par
l'écoute et l'encouragement
● J'ai visité des personnes en Hôpital
Psychiatrique
Les personnes en difficulté :
● J’ai accompagné des SDF et les ai
aidés à se reconstruire
● J’ai correspondu avec des détenus,
des toxicomanes avec qui j’ai établi

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un lien étroit.
Les familles :
● J’ai été en contact avec des
familles en organisant le planning
des aides à domicile.

Je constate à nouveau que mes


occupations bénévoles choisies sont
toujours dans le domaine social, là où je
peux rendre service.
J’aurais très bien pu tenir un autre rôle
dans les différentes associations où je
suis intervenue. J’aurais très bien pu
être trésorière ou secrétaire, mais ce
n’était pas « mon truc » et je réalise que
j’ai toujours cherché à être sur le
terrain, proches des gens.
Je suis particulièrement attentive aux
gens qui souffrent.
Toujours rien à voir avec la gestion ou
l’informatique, ma formation de base
lorsque j’étais étudiante !
Alors je commence à me poser une autre
question : « pourquoi est-ce que je n’ai
pas fait des études dans le domaine
social ou la psychologie, mes deux

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passions ? ».

Patience, on y arrive !

Et vous, qu'est-ce qui vous a vraiment


intéressé jusque là ?

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Qu’ai-je fait d’autre ?

Pour mieux cerner la question, je


poursuis mon retour en arrière et je
résume en gros ce que j’ai fait aux
différentes périodes de ma vie :

42 ans : j’entreprends une formation à


la recherche d’emploi. Je fais un bilan
de compétence. Je recherche un emploi
classique, puis je crée mon emploi en
tant qu’entrepreneur-salarié.
40 ans : je fais une formation de gestion
d’entreprise.

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Je cherche du travail sans résultat.
Je crée mon entreprise puis je cesse
mon activité.

35 ans : je commence à envisager de


reprendre une activité professionnelle.

30 ans : la vie suit son cours, je


m’occupe de mes enfants. Je fais du
bénévolat. Tout va bien.

24 ans : je suis licenciée, ça tombe


bien : j’arrête de travailler pour
m’occuper de mes enfants.

23 ans : je travaille quelque temps en


informatique.

20 ans : je participe à des séminaires de


développement personnel et de
relaxation.
Je suis en IUT informatique à La Doua.
Je commence à douter de ma vocation
d’Analyste-Programmeur.

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Je songe à changer d’orientation, à faire
instit ou éducatrice ou psychologue.
Retrouvé dans mon journal intime de
l’époque :
« Oui, c’est vrai, je suis malade, mais on
ne parle pas de la même maladie.
Je voudrais changer de métier,
recommencer mes études, faire quelque
chose qui me plaise plus. Peut-être
m’occuper d’enfants : instit ou
éducatrice de jeunes enfants, ou de
jeunes en difficultés : moniteur-
éducateur ou éducateur spécialisé.
Je crois que mon angine est guérie, je
n’ai plus mal nulle part et pourtant je
me sens mal, mal dans ma vie, mal dans
ma peau. J’ai le sentiment de n’avoir
jamais rien réussi.
Et pourtant, j’ai fait des études, j’aurais
sans doute mon DUT informatique, mais
je ne suis pas satisfaite. Je voudrais
faire autre chose, quelque chose de plus
humain, quelque chose qui puisse aider
les autres à ne pas passer par la
déprime ou à en sortir ».
Mes parents me conseillent de continuer

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en informatique, ce que je fais.

15 ans : je suis en seconde scientifique.


Je commence à m’intéresser à la
psychologie : je lis Freud, Daco, Jung…

10 ans : je veux être maîtresse.


Trouvé dans mon cahier de CM2 :
« Le métier que je voudrais faire en
étant plus grande est maîtresse »

4-5 ans : je grimpe partout (même avec


la clavicule cassée !)

Bon, c’est bien beau tout ça ! Mais en


quoi cela va-t-il me permettre de
trouver du travail ?
Je ne le sais pas encore.

Et vous, qu'avez-vous fait d'autre ?

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Un début de réponse !

A partir de là, je me pose la question :


Qu’est-ce qui s’est passé dans ma
vie et quand, qui m’empêche de
réussir aujourd’hui ma vie
professionnelle ?

Je me remémore mon enfance et mon


adolescence et soudain, je repense à un
événement bien particulier.
Voilà ce que j’écris :
« 15 ans : je suis amoureuse

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Une chance se présente à moi : on a
passé ensemble l’examen d’entrée en
seconde C (scientifique). Je l’ai réussi,
il l’a échoué.
Résultat : ous ne serions donc pas
dans la même classe ! »

J’aurais donc beaucoup de difficultés à


me faire remarquer car nous n’avions
aucun cours en commun.
Et ce n’était vraiment pas évident pour
moi d’aborder un garçon qui n’était pas
dans ma classe (sortant moi-même d’une
école privée de filles).

J’aurais voulu sortir avec sa bande le


dimanche en moto, mais c’était
impossible. On allait parfois le dimanche
au même endroit qu'eux, je le voyais ou
je voyais sa moto, mais moi, j’étais dans
la voiture avec mes parents. Je ne
pouvais rien faire ! Rien !

Je réalise soudain que j’en ai conclu


inconsciemment :

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« ça ne sert à rien de réussir dans
les études (donc dans la vie
professionnelle) si c’est pour
échouer sa vie sentimentale ! »

Autrement dit, je prends conscience


que dans mon inconscient, la
réussite est pour moi associée à une
déception.

Je constate que je n’ai pas peur


d’échouer, comme je le croyais, mais
j’ai surtout peur de réussir car cela
ravive une souffrance que je n’ai
jamais pu exprimer.
Cette expérience très personnelle me
faisait considérer la réussite comme
quelque chose de dangereux.
Cet événement très précis m’avait
bloquée dans une situation d’échec
professionnel.

En évitant de réussir sur le plan


professionnel, j’évitais en même temps
le risque de revivre une émotion

53
pénible.

Alors, suis-je dans une impasse ?

Et pour vous, quels sont les évènements


qui pourraient vous bloquer ?

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9

Oublier ? Pas si simple !

Quand j’ai entrepris mes études


supérieures, beaucoup de choses ont
changé.
Je suis partie de chez moi et j’ai aussi
changé de pays.
Je pensais pouvoir oublier, je me suis
dit : « Je commence une nouvelle vie, je
tire un trait sur certains évènements de
mon passé et je repars pour une autre
période ».
Mais ce n’est pas aussi simple !
Même si consciemment on pense

55
pouvoir le faire, ce n’est pas le cas : tout
reste gravé dans notre mémoire
émotionnelle. Les conflits internes ne
meurent pas vite, en tous cas, pas tant
qu’ils n’ont pas été résolus. Il faut me
rendre à l’évidence : ces réactions
inconscientes me contrôlent ! Le
moment est donc venu de chercher à les
résoudre.

Pour cela, il faut que :


● j’accepte le fait que j’ai des
difficultés
● je me décide à les affronter
● je trouve les causes afin de pouvoir
agir sur les effets.
« Si vous savez d’où vous venez, vous
pourrez atteindre l’infini » a écrit James
Brown.
La plupart des livres de développement
personnel (et j’en ai étudié beaucoup !)
disent :
« Si vous savez où vous allez, vous
pourrez atteindre l’infini : fixez-vous
donc des objectifs »

56
Il faut probablement les deux, mais il y
a un ordre à respecter : il ne faut pas
mettre la charrue avant les bœufs !

Je veux comprendre pourquoi je laisse


tout tomber alors que je suis sur la voie
de la réussite. Je fouille encore dans
mes souvenirs.
Mes parents me poussaient à faire des
études scientifiques pour devenir
ingénieur, me marier avec un ingénieur,
et fabriquer de futurs ingénieurs.
Et moi, je rêvais d’être mère de famille
et de m’occuper d’enfants ou de
personnes en difficultés.
Je me trouvais là face à un conflit
interne douloureux.

Comprenez-moi bien : je n’ai rien contre


les ingénieurs ! Seulement cela ne
correspondait pas à mes aspirations
personnelles.

La plupart des parents veulent ce qu’il y


a de mieux pour leurs enfants, enfin ce

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qu'ils pensent eux être le mieux. Mais
les souhaits des parents ne
correspondent pas forcément aux désirs
profonds et personnels des enfants.

Bien souvent les parents ont un idéal


pour leurs enfants. Quand celui-ci
correspond à celui de l’enfant, c’est
parfait. Mais ce n’est pas toujours le
cas.

Que de rêves d’enfants ont été


brisés par des parents qui n’y
adhéraient pas !

En général les parents sont fiers de la


réussite de leurs enfants et ils
considèrent souvent qu’elle leur
appartient.

Avez-vous remarqué qu’un parent dira :


« Je suis fier de toi »
alors qu’un ami dirait plutôt :
« Tu peux être fier de toi » ?

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Vous saisissez toute la nuance ?

Donc, en ce qui me concerne, je réalise


que je me retrouvais dans une lutte
rancunière inconsciente envers mes
parents alors que je les aime
profondément.
Je constate que je refuse de réussir (et
oui, même à 40 ans et plus !) pour leur
passer le message :
« Je ne vous appartiens pas. Je veux
réussir :
● Dans le domaine que je veux
● Avec qui je veux, c’est-à-dire avec
des êtres humains, pas avec des
machines
● Quand je le veux, c’est-à-dire
après avoir élevé mes enfants, pas
après mes études »
Je parle ici au niveau professionnel bien
sûr.

J’ai enfin une bonne nouvelle :


comprendre l’origine de ma crainte de
la réussite va me permettre de la

59
surmonter. C’est déjà ça.
Mais je ne suis pas au bout de mes
peines même si je progresse.

Il faut que je me libère moi-même.


Il faut que j’approfondisse l’analyse de
mon passé : j’ai un travail inachevé à
terminer. Et personne ne peut le faire à
ma place.
Alors je recherche les sentiments que
j’éprouvais pendant cette période.
Je me revois adolescente, je commence
à retrouver les émotions que je
ressentais. J’autorise mes
sentiments enfouis à refaire surface.

Je me laisse aller à pleurer.

Et pour vous, quels sont les conflits qui


ne sont pas encore résolus ?

60
10

Inconscient,
quand tu nous tiens !

Il faut donc que je me libère moi-même


et je dois le faire seule !
Mais comment cela est-il possible ?

Je prends conscience que j’ai beaucoup


souffert pendant ces années et je n’en ai
jamais parlé à personne.
Je me rends compte que j’aurais aimé
pouvoir en parler et être écoutée. Je
n’étais qu’une jeune fille qui avait

61
besoin de se confier.
Je pleure pour cette adolescente qui
souffrait en silence. Ces pleurs me
libèrent peu à peu de la souffrance
enfouie.

J’imagine ce qu’aurait été ma vie si les


choses s’étaient passées à ce moment-là
comme j’en avais envie.

Je sais bien que tout ne peut pas


toujours se passer comme on veut, mais
ce qui est important, c’est de
pouvoir « faire le deuil » d’un échec
ou de toute situation difficile au bon
moment. Et ne pas attendre d’avoir 40
ans ou plus !

Alors, pourquoi n’ai-je pas réagi et agi ?


Parce que dans ma famille les études
étaient prioritaires et de préférence des
études scientifiques.

« Passe ton bac d’abord ». Vous avez


déjà entendu ce slogan, n’est-ce pas ?

62
Je n’avais pas vraiment le choix. Alors
j’ai renoncé.

Les sentiments ne s’exprimaient pas, il


ne fallait pas en tenir compte. Et
pourtant !
Moi, je suis persuadée que c’est le plus
important ! : Quand le cœur va, tout
va.

Il me revient à l’esprit qu’à cette


époque-là j’avais des problèmes de
thyroïde : rien d’étonnant ! J’étais
profondément tiraillée entre ce que je
voulais au fond de moi et ce que je
vivais qui était tout le contraire.
« Les maux de la thyroïde sont souvent
le signe d’une impossibilité à dire où à
faire ce que l’on voudrait ». Bien vu,
Michel Odoul !

Donc, afin de faire le deuil de cette


souffrance qui n’a pas pu être fait
au moment voulu, j’écris une pièce de
théâtre, (2-3 pages) dans laquelle je fais
part de mes émotions à mes parents.

63
Puis j’imagine les phrases que j’aurais
aimé entendre. Tout simplement.
Et voilà ce que j’ai retiré de cette
discussion imaginaire.
J’en ai retiré trois choses :
● pouvoir surmonter la double
injustice que j’ai enfouie au fond
de moi pendant des années : celle
d’avoir souffert et celle de n’avoir
pas pu l’exprimer
● pouvoir prendre conscience du
mécanisme qui me dirigeait
● prendre en compassion la jeune
fille que j’étais.
Je n’ai pas parlé de ça à mes
parents, cela ne servirait à rien :
● Soit ils souffriront, (et mon but
n’est pas de les faire souffrir), s’ils
en prennent conscience et
l’admettent.
● Soit ils diront que c’est de
l’histoire ancienne et ils ne
voudront pas en entendre parler.
De toutes façons, je ne veux pas avoir à
me justifier.

64
Le faire par écrit, rien que pour moi,
et sans les impliquer est bien plus
facile et tout aussi efficace.

Par contre je cherche gentiment à les


faire parler de leur jeunesse.
Et je réalise que, si moi j’ai souffert
pendant mon adolescence, mon père a
aussi souffert pendant la sienne : il a
perdu son père à l’âge de 17 ans et il a
dû travailler dur au lieu de
poursuivre ses études.
Ma mère n’a jamais travaillé et je sais
qu’elle l’a souvent regretté.

Je comprends mieux maintenant


pourquoi ils tenaient tant à ce que je
fasse des études, celles qui leur
semblaient les plus adaptées à la société
actuelle orientée vers la technologie et
les techniques de pointe. (Et à ce
niveau-là ils avaient vu juste).

A ce stade, je peux enfin pardonner


et me libérer de cette lutte rancunière
inconsciente que j’avais envers mes

65
parents.

On ne peut pardonner que ce dont


on est conscient.
J’aime profondément mes parents
(maintenant c’est la seule chose qui
compte) et je sais qu’ils ont fait de leur
mieux.
Les parents parfaits n’existent pas.

Ouf ! Je suis soulagée, je peux enfin


prendre un nouveau départ en accord
avec mon véritable moi.
J’ai réussi à me libérer moi-même et à
le faire seule !
Cela a été douloureux, mais ça en
valait vraiment la peine.
A ce stade-là, j’ai déjà découvert
beaucoup de choses :
● j’avais peur de réussir et non pas
d’échouer, et j’ai enfin compris
pourquoi
● j’avais plus peur de mon passé qui
m’avait fait souffrir que de l’avenir

66
qui est à construire
● je ne veux pas être un trophée, je
veux être moi-même
● je n’aime pas les choses (qui ne
sont que des outils) mais j’aime les
gens et tout particulièrement ceux
qui sont en difficultés. Tout le
monde l’est plus ou moins à un
moment de sa vie (et c’est surtout
pour eux que j’ai écrit ce livre)
Je n’ai pas réussi sur le plan
professionnel car je n’étais pas à ma
place : ma bouche disait des choses que
mon cœur ne pensait pas. Et les gens le
sentaient bien (notamment lors des
entretiens d’embauche, ça ne pardonne
pas : je n’étais pas assez bonne
comédienne !)

C’est déjà pas mal, non ?

Mais il y a encore bien d’autres


choses que je vais découvrir.

67
Et pour vous, quels sont les « deuils »
que vous n'avez-pas terminés ?

68
11

Et l’école dans tout ça ?

A l’école, j’ai appris à lire, à écrire, à


compter. J’ai appris l’histoire, la
géographie, les maths… et l’amitié.
Je ne nie pas bien sûr que tout cela
(enfin presque) soit important.

Mais à l’école, j’ai appris aussi :


● à me taire, bien plus qu’il ne
l’aurait fallu (ce que j’ai à dire n’a
donc aucun intérêt !)
● « peut mieux faire » (je ne les

69
satisferai donc jamais !)
● l’injustice (les punitions collectives
entre autre)
● la compétition (moi qui rêvait de
coopération)
● à mentir (pour éviter une retenue
par exemple)
● l’incompréhension (grondée et non
satisfaite alors que j’avais
réellement besoin d’aller aux
toilettes !)
● à refouler mes intérêts (j’aurai
préféré approfondir certaines
matières plutôt que d’avoir à
supporter des matières dont j’avais
horreur et dont il ne me reste plus
rien d’ailleurs !)
● la passivité : fais ce qu’on te dit !
(et après on s’étonne du manque
d’initiative)
● la méchanceté (certaines
maîtresses étaient vraiment
humiliantes)
● la timidité (il valait mieux ne pas
se tromper !)

70
● l’isolement dans le travail (chacun
pour soi, on ne travaillait pas en
équipe, alors qu’actuellement
savoir travailler en équipe est
important)
● la peur (gare à celle qui se faisait
convoquée par la directrice !)
● la soumission (à tous les âges il
faut se laisser mouler par le
système)
● l’exclusion (si tu ne réponds pas à
nos critères, dehors !)

Je crois que j’aurai eu surtout besoin :


● de découvrir mes talents
● d’avoir la possibilité de tester mes
intérêts
● de multiplier les expériences
enrichissantes
● d’apprendre à communiquer et à
prendre des bonnes décisions
● d’avoir le droit d’exprimer mon
point de vue
● de prendre naturellement la parole

71
en public
● d’être écoutée
● de prendre des initiative
● de faire des projets individuels ou
collectifs et d’apprendre à les
réaliser
● d’être rassurée quant à mes
capacités
● d’avoir le droit à l’erreur
● qu’on m’accepte comme je suis
● d’avoir le droit aux émotions
(interdit de rire ou de pleurer !)
Laissez-nous donc dire ce qu’on
ressent au lieu de toujours nous
bâillonner !

Certes, parmi les enseignants il y en


avait de plus compréhensifs que
d’autres, mais la rigidité du système ne
permettait pas beaucoup d’écarts.

Qu’en est-il aujourd’hui ?


Sans doute faudrait-il être un surhomme
ou une super-femme pour pouvoir

72
enseigner ? Je ne le crois pas.
Moi, ce qui m’a manqué, c’est tout
simplement un peu d’humanité.
J’aurais aimé être considérée comme
une personne à part entière, avec
des émotions et des sentiments, des
jours sans et des jours avec comme on
dit, pas un robot sans âme programmé
et télécommandé.

Les bons profs créent avant tout une


relation avec leurs élèves et partagent
avec eux l’intérêt qu’ils ont pour la
matière qu’ils enseignent.
Ils se demandent comment leurs
élèves vont s’en sortir.

Les moins bons profs se contentent de


faire leur cours. Point. Ils ont souvent
des problèmes de discipline.
Et ils se demandent comment eux ils
vont arriver à s’en sortir.
Comme je l’ai déjà dit, j’ai fait plusieurs
formations.
(J’ai horreur du mot « formation », mot

73
qui est très significatif d’ailleurs : on
vous donne la forme qu’on veut ! )
Je lui préfère de loin les mots
enseignement (transmettre un savoir)
ou apprentissage (apprendre un
savoir-faire) et il faudrait rajouter le
droit d’être soi-même.

Je propose donc à la place du mot


« formation » le mot « appêtrens », un
condensé de apprendre-être-enseigner,
qui reflète en même temps l’appétit
d’apprendre, d’être et d’être enseigné !)

Et avec mes yeux d’adulte, franchement


la différence entre les bons profs et les
moins bons profs est flagrante !

Je ne me souviens pas d’un prof qui


m’ait transmis sa passion.
Tout ce qui me passionne je l’ai appris
par moi-même, Je me suis constamment
« formée » (mais là c’était mon choix) à
travers les expériences ou les « études »
personnelles faites pendant mes loisirs :
recherches personnelles, lectures,

74
séminaires, conférences, actions
bénévoles…

Je crois que j’ai perdu beaucoup de


temps à l’école, car l’école telle qu’elle
est conçue, impose ses programmes et
ne tient pas vraiment compte des
intérêts de chacun.

Je suis convaincue que si l’on partait des


élèves pour concevoir un projet et donc
un programme personnalisé au
groupe, il y aurait beaucoup moins de
problèmes.
Et l'apprentissage deviendrait un
vrai plaisir.
(Par exemple si des jeunes veulent faire
une action à l’aide d’internet ou un site
valable, ils vont vite comprendre
l’intérêt de savoir lire et écrire
correctement car la lecture et l’écriture
correctes sont indispensables).
Chaque fois que j’ai procédé comme
cela avec des jeunes, ou que mes
enfants l’ont fait ponctuellement dans le
cadre de l’école, ça a été une réussite.

75
Je rêve d’une école où les enfants
iraient non pas parce qu’elle est
obligatoire, mais parce qu’elle est
passionnante.
Dans notre société actuelle, il y a une
multitude de façons d’apprendre
(internet, médiathèques, télé, loisirs,
rencontres, voyages…) L’école en est
une, mais elle n’est pas la seule.
Et en tous cas, il n’y a pas que l’école
dans la vie !

Et vous, qu'avez-vous gardé de vos


souvenirs d'école ?

76
12

Tiens, j’ai quatre ans !

Avant l’école, il y a déjà bien d’autres


expériences que l'on a vécues dans la
vie.

Je continue donc à descendre un peu


plus loin dans mon enfance.
Il se passe des choses difficiles l’année
de mes quatre ans, des évènements qui
vont marquer ma vie.
Pour commencer, ma petite sœur
meurt à l’âge de six mois.

77
Plus de petite sœur du jour au
lendemain ! Terrible ! Je n’y comprends
rien. Je souffre en silence : je me rends
bien compte que mes parents en ont
assez comme ça.
Enfin, je le crois.

Mais la souffrance est trop grande, trop


lourde à porter : je tombe gravement
malade des intestins. Je suis
contagieuse, mes autres sœurs sont
éloignées de moi. Les médecins font de
leur mieux, mais ne se prononcent pas.
Je suis entre la vie et la mort. Ma mère
est constamment présente à mes côtés.
Merci, Maman chérie.
« Les maux des intestins nous parlent de
notre difficulté à accepter les mauvaises
expériences » nous dit Michel Odoul.
Comment aurais-je pu accepter la
mort de ma petite sœur ?
Mais j’ai lutté. Je ne voulais pas mourir
comme elle. Ouf, j’en suis sortie !
Enfin, je le crois.

78
Pourtant plusieurs années après, j’en
souffre encore.
Alors je revis toutes ces situations, je
fais enfin le deuil de ma petite sœur,
je pleure, je tremble, j’appelle au
secours, je ressens…

« Ressentir, c’est guérir » dit Janov.

Je guéris.

Si quelqu’un était rentré à la maison à


ce moment-là, il aurait pensé que je
faisais une crise d’hystérie et m’aurait
sans doute fait interner (avec les
médicaments que l’on connaît pour faire
taire les émotions).

Et puis quatre ans, c’est aussi l’âge où


je suis entrée à l’école. Un mois après
être guérie. Après avoir lutté, je me sens
abandonnée !

La vie peut être dure parfois, même à

79
quatre ans !

Bon, et après ?

Enfin, avant plutôt ?

Et vous, qu'avez-vous encore besoin de


ressentir (dans le sens revivre
émotionnellement pour vous en
débrasser) ?

80
13

Il est là !

Qui donc ? Ah Ah !
Mon petit frère, pardi.
Il est né quand j’avais seize mois.

C’est le garçon tant attendu ! Dans ma


petite tête, il a pris ma place, lui, le
premier et le seul garçon de la
famille. Né juste après moi en plus !
Quelle audace !
Dans mon ressentiment d’enfant, c’est
une injustice !

81
Evidemment il n’y est pour rien.

Une phrase de la psy d’Espoir-formation


me revient à l’esprit : « vous avez une
place dans la fratrie pas facile
assumer ». A l’époque, sans y faire plus
attention je me suis dit : « n’importe
quoi ! ». Et pourtant.

En prenant maintenant conscience de


cela, je comprends mieux pourquoi, sans
m’en rendre compte, j’ai donné à mon
frère l’occasion de réparer cette
injustice, de venir « me sauver »
financièrement par exemple. Il l’a fait
plusieurs fois, des sommes assez
importantes (relativement pour moi).

Pour beaucoup mon comportement est


sans excuses : j’ai fait des études et des
formations, je dois donc être en mesure
de travailler et de me prendre en
charge.

Cela semble logique, n’est-ce pas ? Mais


l’inconscient a sa propre logique : il

82
y a une raison à tout !
Je réalise que je me rends
inconsciemment la vie difficile pour
cette raison bien particulière : je
m'arrange (sans le vouloir bien sûr) que
mes rêves ne se réalisent pas parce que
je garde l’espoir que quelqu'un va venir
à mon secours.

Ce n’est pas un hasard si c’est mon


frère. Pourquoi ça n’a pas été l’une de
mes sœurs ?
Parce que tout simplement, c’est lui qui
a pris ma place .
Si mon frère me sauve, cela me
prouvera que j’ai de la valeur. Il
réparera ainsi ce que je considérai au
plus profond de moi-même comme une
injustice du passé (même s’il n’est
responsable de rien).

Redoutable logique de l’inconscient !

Et puis quoi encore ?

83
Ben, c’est pas encore fini.

Et vous, vous arrive-t-il d'être en


situation difficile pour que quelqu'un
vienne vous sauver ?

84
14

Préparez-vous, j’arrive !

Je suis née dans une famille nombreuse


et c’est, je pense, une expérience
formidable que d’avoir toujours
quelqu’un en permanence avec qui
jouer.

Je suis issue d’une famille où les enfants


ont toujours été considérés comme une
bénédiction.
Je n’ai aucun doute là-dessus, j’ai été
désirée, attendue, aimée par mes
parents bien sûr et aussi par toute la

85
famille au sens large.
Mais, comme pour la plupart des
situations, il y a des circonstances
plus ou moins favorables.

Mes parents ont eu trois filles avant


moi : je suis donc la quatrième fille. Rien
d’extraordinaire jusque là.

Seulement voilà : quand je suis née, la


première phrase que j’ai entendue
en venant au monde a été : « Merde !
Encore une fille ! ».
Quel accueil pour un nouveau-né, vous
ne trouvez pas ?
(Certains enfants entendent sans doute
encore pire).

Ce ne sont pas mes parents qui ont dit


ça, mais le médecin. N’empêche !
Cela doit bien rester enregistré
quelque part dans la mémoire
émotionnelle ! Inconsciemment, ça
doit bien retentir en sourdine dans
certaines situations (« je ne suis

86
qu’une fille »).
Au travers de mes recherches, je
découvre que certains blocages peuvent
venir de la naissance, de la gestation et
même d’avant la fécondation !

Mais en général, comme pour l’enfance


d’ailleurs, on a tendance à se dire
« c’est du passé, ça n’a plus aucune
importance… »
C’est du passé, OK. Mais le problème,
c’est que si le passé n’est pas résolu, il
reste toujours présent ! Même si c’est
inconscient bien sûr.

Alors, que faire ?


Je ne peux rien changer à cela n’est-ce
pas ?
Oui et non.

Oui, parce que c’est vrai, le passé c’est


le passé et on ne peut pas le changer.

Non, parce que ce que l’ont peut

87
encore changer, et heureusement,
c’est notre ressenti face à ce passé.
Il me faut encore une fois revivre une
situation passée.
Je me revois juste à ma naissance et je
me remets dans ma peau à ce moment-
là. Qu’est-ce que je ressentais ?
Comment aurais-je réagi si j’avais pu le
faire ? Qu’aurais-je dit ? Qu’aurais-je
fait ?
J’aurais dit que cette réflexion me faisait
mal, que je n’y étais pour rien si je
n’étais pas un garçon.
J’aurais dit que la seule chose dont
j’avais besoin, c’était d’être
reconnue et acceptée par tous dès le
départ pour ce que j’étais, une fille.

Comme dit Jacques Salomé, j’ai le


sentiment d'avoir commis une faute :
celle de ne pas être le garçon tant
attendu !
Et cela a engendré un sentiment de
culpabilité inexpliqué.

88
A l’heure actuelle, les parents
connaissent le sexe de leur enfant avant
sa naissance. S’il correspond à celui
qu’ils attendent ou s’ils l’acceptent
sincèrement, cela n’a aucune
importance. Mais s’ils le refusent,
l’enfant, même s’il a été désiré, risque
de ne pas se sentir accepté tel qu’il est
avant même de naître !
Rien n’est anodin dans le vécu d’un
être humain. Tout a son importance.
« Une naissance difficile pour un enfant
(même si l’on considère que tout s’est
bien passé) peut à elle seule provoquer
un besoin constant de pleurer ou des
tensions inexpliquées » dit Arthur Janov.
Cela a longtemps été mon cas, sans
vraiment comprendre pourquoi.
Je ne peux pas remonter plus haut (ou
redescendre plus bas, c’est comme vous
voulez) que ma naissance.

Si, encore une chose peut-être :


Quand ma mère était enceinte de moi,
on habitait dans un pays qui était en
pleine transformation. Et ma mère était

89
inquiète pendant sa grossesse car elle
ne savait pas ce que nous allions
devenir. Peut-être en ai-je gardé une
certaine angoisse ?
Alors, qu’est-ce que je vais faire de tout
ça maintenant ?

Et vous, que savez-vous de votre


naissance ?

90
15

Enfin, un nouvel horizon !

Ici, je veux juste résumer quelques


étapes franchies :

● j’ai fait un important travail sur


moi-même
● je me suis libérée de l’emprise de
mon passé
● la motivation doit venir de
l’intérieur et non pas de l’extérieur
● je vais pouvoir passer au stade de
l’action

91
● je vais pouvoir utiliser mon
expérience pour aider les autres
● je ne vais plus épuiser mon énergie
à essayer de résoudre des conflits
internes

Ouf, j’y vois un peu plus clair !

Et pour vous, quel est votre horizon ?

92
16

Au fait, qu’est-ce que


je veux ?

Retour à la réalité présente.

Je fais le constat suivant : la société


actuelle aime les personnes spécialiséés
et beaucoup moins les « touche-à-tout »
qui sont considérés comme instables.
Comment vais-je pouvoir m’en sortir,
moi qui veux tant de choses à la fois ?
● J’aime faire du social, mais je
m’intéresse aussi à Internet…

93
● Je veux écrire et j’aimerais aussi
créer mon emploi…
● Je veux faire des projets et aussi
aider à la progression de
l’humanité…

C’est un peu beaucoup, non ?

A force de chercher, je découvre que


c’est un talent de s’intéresser à
beaucoup de choses, contrairement à ce
que la plupart des gens pensent.

« Elle ne sait pas ce qu’elle veut » est


une réflexion que j’ai souvent entendue.
Ce n’est pas que je ne sais pas ce que je
veux, c’est que je veux beaucoup de
choses, ce n’est pas tout à fait pareil !
Et pourquoi pas, après tout ? Qui a
décidé qu’il ne fallait faire qu’un métier
à la fois ?
Je n’ai plus besoin de me sentir
coupable d’avoir un esprit curieux.

94
Oui, je veux faire plusieurs choses à la
fois : il y a tant de choses à explorer,
tant de choses passionnantes à faire !
Non, je ne veux pas consacrer ma vie à
un seul domaine, à une seule
« carrière » !

Alors, je continue à faire travailler mon


imagination pour pouvoir concilier tout
ça.
Je ne veux pas faire de choix. Je ne veux
pas renoncer à une chose pour une
autre. Toutes m’intéressent, toutes me
passionnent ! Il va falloir trouver un
moyen de gérer tout ça.
Alors, je me mets à imaginer que je
dispose de tout le temps dont j’ai besoin.
● Que ferais-je si je n’étais pas
limitée dans le temps ?
● Que ferais-je si ma vie était sans
fin ?
Je considère que je n’ai plus le souci du
temps, et les choses commencent à
s’éclaircir.

95
Je me pose certaines questions :
● qu’est-ce que j’aimerais faire cette
année ?
● qu’est-ce que je pourrais faire un
peu chaque jour ?
● quelles activités pourrais-je faire le
week-end ?
● quelles activités pourrais-je faire
pendant les vacances ?
● que pourrais-je faire de temps en
temps ?

Et oui, bien sûr, en m’organisant, je


devrais pouvoir faire plusieurs choses à
la fois.

Certaines personnes qui liront ce livre


se diront sans doute que cela est
évident. Tant mieux pour elles !

Mais je ne pense pas être la seule à


avoir eu besoin de soutien : pour ne plus
culpabiliser de vouloir faire beaucoup
de choses à la fois et pour apprendre à

96
m’organiser.
C’est vrai, certains sont à la fois
chanteurs, écrivains, hommes
politiques, artistes, chercheurs…
Mais la plupart des gens ont une seule
activité professionnelle. Parfois deux, en
même temps, rarement plus.
Bien que je planifie un peu mon temps,
je me garde bien d’avoir un emploi du
temps rigide. Je ne veux pas rater une
occasion de découvrir une nouvelle
chose, un nouveau domaine, une
information qui pourrait m’intéresser.
J’apprends à respecter la sagesse de
mes désirs qui sont beaucoup plus
raisonnables qu’on le croit.
Je commence à faire plus confiance
à mon intuition qu’à mes cinq sens.

Je comprends qu’il faut que :


● je crée ma vie professionnelle telle
que je la désire en fonction de mes
intérêts divers,
● et que j’arrête de me forcer à faire
ce que les autres attendent de

97
moi !
● Je découvre que faire ce que je
veux est un acte généreux, car
c’est là que je suis la plus efficace.
Constat déterminant !
J’ai le droit d’être moi-même.
Je n’ai plus besoin de jouer la comédie,
notamment lors des entretiens
d’embauche par exemple, car si je suis
au bon poste, je suis automatiquement
motivée et opérationnelle.

Je vous assure, c’est un vrai bonheur


que d’être soi !

Et vous, que voulez-vous ?

98
17

Ouf, je suis moi !

J’ai brassé beaucoup de souvenirs, des


bons et des moins bons. Cela a ravivé
parfois de grandes souffrances.

Mais c’était absolument nécessaire


de faire le deuil de toutes ces
situations qui étaient restées
inachevées.
C’était nécessaire de comprendre
les mécanismes inconscients qui me
gouvernaient dans certains
domaines.

99
Enfin, c’était nécessaire de
retrouver une partie de moi qui
était « à l’abandon ».

Après ce travail sur moi-même, j’ai tout


remis à plat et j’ai trouvé le courage
de changer ce qui n’allait pas dans ma
vie et de faire ce qui m’intéresse
(souvenez-vous : faire ce qu’on aime est
un acte généreux).

J'ai enfin retrouvé l’espoir de


m'épanouir dans ma vie professionnelle.
« L’espoir est une potion magique »
nous dit Janov.

Ne renoncez jamais à vos rêves !


Trouvez-les ou retrouvez-les et vivez-les.
Il n’y a rien que vous puissiez faire de
mieux ! Tout simplement pour être en
phase avec votre vraie personnalité.

Mais attention, suivre son cœur ne doit


pas dispenser d’un minimum de
réflexion et de mise au point.

100
Aujourd'hui, je fais ce que j'aime et
je m'épanouis dans mon travail
« A chaque choix que vous faites
quotidiennement, vous créez une œuvre
d’art unique »
Sarah Ban Breatnech

L’espoir est en marche.

A qui le tour ?

A vous !

Sans aucun doute

101
102
Conclusion

C’est ici l’histoire d’un bout de ma vie.


Mais chaque être humain a son histoire.
Si mon histoire est unique, la vôtre
l’est aussi !
Chaque être humain est important et a
le droit d’être à la place qui lui convient
le mieux.
Ce que je souhaite, c’est que mon
expérience puisse vous être utile.
Bonne route ! Et surtout bon espoir !

N'hésitez pas à me contacter :


chezacrela@yahoo.fr

103
104
Bibliogaphie

Vous êtes doué et vous ne le savez pas


(Barbara Sher-Barbara Smith)

Papa, Maman, écoutez-moi vraiment


(Jacques Salomé)

Le corps se souvient
(Arthur Janov)

Dis-moi où tu as mal, je te dirai


pourquoi
(Michel Odoul)

105
106
Table des matières

1. Où en suis-je ? 13
2. Alors, que faire ? 19
3. Je commence à rêver 25
4. Mais de quoi ai-je donc peur ? 29
5. Mais, que voulaient-ils au juste ? 35
6. Qu’est-ce qui m’a intéressé ? 43
7. Qu’ai-je fait d’autre ? 47
8. Un début de réponse 51
9. Oublier ? Pas si simple ! 55
10. Inconscient, quand tu nous tiens 61
11. Et l’école dans tout ça ? 69
12. Tiens, j’ai quatre ans 77
13. Il est là 81
14. Préparez-vous, j’arrive 85
15. Enfin, un nouvel horizon 91
16. Au fait, qu’est ce que je veux ? 93
17. Ouf, je suis moi 99
Conclusion 103
Bibliographie 105

107
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Ouf, j'ai trouvé ma voie

« J’accumule échec sur échec. Alors, que faire ?


Baisser les bras ou continuer à chercher ? Je
choisis de continuer.
Mais cette fois-ci, je change de direction…
Je cherche à comprendre pourquoi,
pourquoi, malgré tous mes efforts et ma
bonne volonté, rien n’a abouti…
Alors pour quoi ? Et surtout pourquoi j’en suis
toujours au même point ?
POUR QUOI?ET POURQUOI?
Petit à petit, au fil de mes recherches, je
commence à comprendre et c’est cela que
j’explique dans ce livre. Parce que je reste
convaincue que si moi j’ai réussi à
comprendre, vous le pourrez aussi.
Et cela n’a rien à voir avec le niveau
d’études, ni avec le niveau de vie !
Alors en route pour l’aventure la plus
passionnante qui soit… ! C’est la
« formation » par laquelle je conseille de
commencer pour avancer dans la vie, quel
qu’en soit le domaine…
Ne renoncez jamais à vos rêves !
Trouvez-les ou retrouvez-les et vivez-les. Il n’y a
rien que vous puissiez faire de mieux ! Tout
simplement pour être en phase avec votre vraie
personnalité»

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