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Article original

Variations saisonnières de l’infestation


par Fasciola hepatica chez la chèvre
dans la région du Haouz (Maroc)

K Khallaayoune M El Hari

Institut agronomique et vétérinaire Hassan Il, département de parasitologie et


maladies parasitaires, BP 6202, Rabat-Instituts, Maroc

(Reçu le 23 octobre 1990; accepté le 29 janvier 1991)

Résumé - La prévalence et le degré d’infestation par Fasciola hepatica ont été déter-
minés, tous les mois durant une année, sur des chèvres abattues dans la région du
Haouz, en corrélation avec la dynamique des populations de Lymnaea truncatula. Le
taux d’infestation a atteint des valeurs élevées en hiver (23,8 % en janvier) et en été
(17,1 % en août), et était relativement réduit au printemps et en début d’été. Les animaux
infestés avaient une charge parasitaire de 1 à 48 douves. Une moyenne de 13 douves
par chèvre a été enregistrée en juillet. Les populations de limnées ont été observées
au niveau de leur gîte au cours de toute l’année, mais leur densité était plus élevée
pendant les mois chauds de l’été (juillet et août). Les mollusques infestés par F hepatica
ont été rencontrés aux mois de février, juin, juillet et août; leur taux d’infestation ne
dépassait pas 3 %. Toutes ces données ont permis d’admettre que les principales pé-
riodes de transmission de la fasciolose étaient le printemps et l’automne; néanmoins
les possibilités d’infestation en dehors de ces périodes étaient probables. Par ailleurs,
la réceptivité des caprins à l’infestation par F hepatica serait similaire à celle des ovins.

Fasciola 1 Lymnaea 1 épidémiologie / chèvre / Maroc

Summary - Seasonal variations of Fasciola hepatica infection in goats in the


Haouz area (Morocco). The prevalence and level of infection with Fasciola hepatica
were assessed monthly over a 12-month period in goats slaughtered in the Haouz area,
in correlation with the dynamics of Lymnaea truncatula populations. The infection rate
was high in winter (23.8 %) in January), and summer (17.1 °l in August), and relatively
low in spring and at the beginning of autumn. The infected animals had a fluke burden
range of 1-48; a mean of 13 was recorded in July. Lymnaeid snails were observed in
their habitat throughout the year, but were more abundant during the hot months (July
and August). Snails infected with F hepatica were found in February, June, July and
August; their infection rate did not exceed 3 %. These data enabled us to hypothesize
that the main periods for transmission of fascioliasis were spring and fall; however,
potential infections during other periods of the year were possible. The susceptibility of
goats to infection with F hepatica appears to be similar to that reported in sheep.
Fasciola / Lymnaea / epidemiology / goat / Morocco

Correspondance et tirés à part


INTRODUCTION MATÉRIEL ET MÉTHODES

Fasciola est un trématode


hepatica Région d’étude
parasite du foie des mammifères
herbivores et quelquefois de Cette étude a été conduite de janvier à
l’homme. Le développement de ce décembre de l’année 1988, dans la région
parasite nécessite le passage par du Haouz à 80 km au nord-est de la ville
de Marrakech. C’est une plaine, à voca-
un mollusque pulmoné d’eau douce, tion agricole, qui est pourvue d’un grand
Lymnaea truncatula, dont les capa- réseau d’irrigation moderne composé de
cités d’adaptation au milieu dans le- canaux cimentés ouverts.
quel il vit sont diverses (Ollerenshaw, Les données météorologiques de la ré-
1959; Euzeby, 1971; Morel-Vareille, gion ont été fournies par le Centre na-
1973). tional de météorologie de Casablanca. Le
climat a été marqué par un été chaud et
sec et un hiver doux et relativement hu-
La fasciolose due à F hepatica
mide. Le mois le plus chaud de l’année
est très répandue dans la quasi-to- était août avec une température maximale
talité du monde, chez les bovins (Bo- de 45 °C et le mois le plus froid était jan-
ray, 1969), les ovins (Ross, 1967; vier avec une température minimale de
Reid et al, 1970) et les équins (Pan- 5 °C. Néanmoins, au cours de l’année, les
températures moyennesjournalières fluc-
dey, 1983). Les caprins, non plus, tuaient entre 10 et 30 °C. La pluviométrie
n’échappent pas à l’infestation par F annuelle était de 400 mm.
hepatica (Leathers et al, 1982). L’é- Le souk hebdomadaire du village d’El
pidémiologie de la fasciolose est in- Attaouia a été choisi parcequ’il est doté
timement liée au mode d’élevage et d’un petit abattoir rural qui ne reçoit que
aux conditions climatiques de cha-
des animaux élevés dans la région du
Haouz.
que pays. La réceptivité de la chèvre
à l’infestation par F hepatica n’a fait
l’objet que de quelques études som- Animaux
maires et éparses (Reddington et al,
1986; Swarup et al, 1986; Foreyt, Un total de 802 foies de chèvres origin-
1988). Aussi, nous ne disposons pas aires de la région a été examiné. Trois à
de données sur l’importance de la quatre fois par mois, pendant une année,
maladie chez la chèvre élevée en tous les foies de chèvres abattues ont été
zone méditerranéenne. Au Maroc, minutieusement examinés, puis incisés
l’élevage caprin est concentré sur- longitudinalement pour mettre en évi-
dence des lésions de cholangite et/ou de
tout dans les régions montagneuses migration de jeunes douves. Les foies
et arides où l’extension du réseau saisis pour fasciolose ont été incisés le
d’irrigation a créé des foyers mala- long des canaux biliaires puis découpés
en petites tranches pour la recherche des
cologiques favorables à la transmis- douves qui auraient échappé au premier
sion de la fasciolose. examen.
Des prélèvements de matières fécales
été d’é-
L’objet du présent travail a ont été effectués sur chaque chèvre des-
valuer l’incidence saisonnière de la tinée à l’abattage. Les animaux ont été
fasciolose chez la chèvre en corréla- identifiés à l’aide d’un numéro placé auto-
ur de la nuque et maintenu jusqu’à évis-
tion avec la dynamique des popula- cération. Après inspection des foies,
tions de limnées et les variations du seules les fèces issues d’animaux infestés
climat. ont été retenues.
Coproscopie dénombrement n’a porté que sur L trun-
catula.
Deux grammes de fèces ont été triturés
dans un mortier en présence de 30 ml Test d’émission cercarienne
d’une solution de détergent à 0,5 %. Le
contenu a été filtré à travers un tamis à
maille de 150 pm, puis laissé sédimenter Chaque limnée a été placée individuelle-
3 min dans des tubes à essai. Le surna- ment dans une cupule contenant l’eau de
geant a été éliminé par aspiration et le rivière artificielle (FeCl3 : 0,125 mg/I;
sédiment relavé avec la solution de déter- CaC1 27,5 mg/I; MgS0
:
2 4 : 25 mg/I;
gent puis laissé décanter comme précé- KzHPOa : 8,5 mg/I; pH 7,2) et exposée à
demment décrit. Cette opération a été la lumière 24 h. Quand l’émission cerca-
répétée 2 fois avec la solution de déter- rienne n’a pas eu lieu, les limnées ont été
gent puis une dernière fois avec l’eau du disséquées sous la loupe pour mettre en
robinet. Le sédiment a été coloré avec 1-2 évidence la présence des formes larvaires
gouttes de bleu de méthylène à 0,1 % et de F hepatica.
examiné au microscope. Les oeufs de F
hepatica apparaissaient jaunes sur un
fond bleu. L’élimination des oaufs de
douve a été exprimée en nombre d’ceufs RÉSULTATS
par g de fèces (OPG).
Les variations saisonnières du taux
d’infestation (prévalence) et du degré
Estimation de la densité des d’infestation des chèvres ont été re-
limnées groupées sur la figure 1. Pendant la
période d’été, le degré d’infestation
a présenté des valeurs élevées qui
L’étude de l’activité saisonnière des lim-
nées a été entreprise dans un gîte situé ont atteint une moyenne de 13
à 2 km environ du village d’El Attaouia à douves par animal en juillet. Les taux
la jonction de 2 grandes superficies agri- d’infestation les plus élevés ont été
coles. Cet habitat reçoit l’eau d’irrigation observés en hiver (23,8 % en janvier)
toute l’année et sert de pâturage pour les
et en été (17,1 % en août), et étaient
animaux de la région. Il a été découpé
préalablement en 4 sites de superficie relativement réduits au printemps et
égale (4x10m!) dont chacun faisait en début d’automne.
l’objet d’une seule visite une fois tous les
4 mois afin d’éviter un épuisement éventu-
el de la population des mollusques.
La densité des limnées a été estimée
selon la méthode décrite par Malone et
ai (1984) avec modifications. Un
quelques
cadre de 0,1 ma été placé au niveau de
4 endroits du site choisis au hasard. Toute
la surface du sol délimitée par le cadre a
été prélevée avec toutes les plantes qui
s’y trouvaient jusqu’à une profondeur de
10 cm de sol. Les limnées ont été dénom-
brées et mesurées, et ont subi ensuite le
test d’émission cercarienne. Les grappes
d’oeufs récoltées dans prélève-
chaque
ment ont été incubées à 24 C et identi-
fiées après éclosion. Le nombre de
mollusques dénombrés dans les 4 pré-
lèvements a été ramené à une valeur
moyenne pour une surface de 1 m . Le
2
Sur les 802 foies de chèvres exa- sées d’individus de taille moyenne et
minés, 112 étaient infestés par F he- grande. Bien que leur activité ait été
patica soit 13,9 %. La charge maintenue, leur capacité de ponte
parasitaire variait de 1 à 48 douves était très réduite et se limitait à
par animal infesté (tableau 1). L’exa- l’émission de très petites masses
men coproscopique a montré que le d’oeufs renfermant une moyenne de
nombre moyen d’oeufs éliminés était 6 oeufs. À partir du mois de mars et
de 10/g de fèces pour les animaux pendant toute la période de l’été, de
qui hébergeaient un nombre réduit nombreuses grappes d’oeufs de L
de douves (< 10), et ne dépassait truncatula ont été récoltées, témoi-
pas 65 pour ceux ayant entre 11 et gnant d’une forte activité sexuelle.
48 douves par animal. Au cours de l’été et de l’automne,

Au niveau du gîte prospecté, les un taux de mortalité élevé a été en-


limnées tronquées ont été observées registré chez les limnées adultes.
au cours de toute l’année, mais leur
Dès le début de l’automne, de nom-
densité a subi des fluctuations sai- breuses jeunes limnées sont appa-
rues parmi les mollusques de la
sonnières (fig 2). En hiver, les popu-
lations de limnées, représentant la nouvelle génération (fig 2).
génération parentale, étaient compo- Parmi un total de 4 488 L trunca-
tula examiné pour la présence de
larves de F hepatica, seules les lim-
nées récoltées aux mois de février,
juin, juillet et août étaient infestées.
Le taux d’infestation le plus élevé
(3 %) a été observé au mois d’août.

DISCUSSION

Dans les élevages traditionnels du


Maroc, les caprins, contrairement
aux ovins, bénéficient rarement de
traitement anthelminthique. En ce
sens, la charge parasitaire des ani-
maux abattus constitue un bon révé- vent, toutes les conditions favorables
lateur du niveau d’infestation parasi- à la transmission du parasite sont
taire auquel les animaux seraient réunies. En hiver, la survie des mé-
exposés sur les pâturages. tacercaires issues de l’infestation
Les résultats obtenus dans cette des limnées en automne peut, par
étude ont montré que le taux et le conséquent, être responsable de l’in-
festation des animaux dès le début
degré d’infestation les plus élevés
ont été observés en été et en hiver. du printemps. Des études en
Ceci démontre que les principales Grande-Bretagne et en Australie (01-
périodes de transmission de la fas- lerenshaw, 1959; Armour et al, 1970;
ciolose dans la région du Haouz se- Meek et Morris, 1979) ont démontré
raient le printemps et l’automne, ce qu’une grande proportion de méta-
cercaires restait infestante sur
qui n’exclut pas la possibilité d’infes- l’herbe après l’hiver, mais ne survi-
tations secondaires des animaux en
dehors de ces périodes. Des études vait que quelques semaines en été.
épidémiologiques dans la zone pas- Parmi les chèvres qui héber-
torale du Moyen-Atlas, par utilisation geaient une charge parasitaire éle-
de moutons traceurs, ont révélé des vée, certaines étaient âgées de
résultats similaires (Khallaayoune et 6 ans et plus. La résistance des ani-
al, 1991). Dans certains pays d’Eu- maux âgés a été bien établie pour
rope, où les températures hivernales plusieurs infestations helminthiques
sont défavorables au développement (Stewart et Gordon, 1953; Herlich,
du parasite, l’infestation des pâtu- 1960; Brunsdson, 1962; Gibson et
rages se situe à la fin du printemps Parfitt, 1972; Gallie, 1973), mais
et au début de l’été (Euzeby, 1971; dans le cas de la fasciolose, le mou-
Ollerenshaw, 1971; Armour, 1975). ton, contrairement au bovin (Ross,
Au Maroc, les animaux sont main- 1967; Doyle, 1971; Doy et Hughes,
1984), est incapable de résister aux
tenus sur le pâturage pendant toute réinfestations par F hepatica (Sin-
l’année et, par conséquent, restent
exposés à de multiples infestations clair, 1967, 1971; Rushton, 1977;
helminthiques (Dakkak Ouhelli,
et Knight, 1980). Il est très probable
1988). Dans la région du Haouz, les que la chèvre, aussi, soit incapable
animaux auraient été infestés au
de développer avec l’âge, une résis-
tance aux réinfestations par F hepa-
cours de toute l’année, mais à un de-
tica.
gré plus élevé au printemps et en au-
tomne. En effet, bien que la chaleur L’influence de la race sur la récep-
soit létale pour les métacercaires et tivité des animaux à l’infestation par
limite leur viabilité (Oisen, 1947; 01- la douve du foie a été largement étu-
lerenshaw, 1959; Armour et al, diée chez plusieurs espèces ani-
1970), une partie aurait survécu aux males (Castelino et Prenton, 1979;
chaleurs de l’été dans les microcli- Boyce et al, 1989; Courtney, 1986).
mats créés autour des canaux d’irri- Il est certain que chez la chèvre, il
gation. Par ailleurs, pendant les y aurait également des races plus
périodes sèches de l’été, les ani- résistantes que d’autres. En dépit de
maux en quête d’herbe fraîche fré- cette possibilité, les risques d’infe-
quentent le pourtour des canaux stations massives sont souvent plus
d’irrigation et des rivières où, sou- faibles que chez le mouton, du fait
que la chèvre, contrairement au mou- continue, la durée de vie ne dépas-
ton et au bovin, est élevée dans des sait pas une année. Ceci expliquerait
zones arides ou montagneuses. De la forte mortalité enregistrée chez la
plus, son comportement alimentaire génération parentale dont une
est sélectif pour les broussailles et grande proportion serait morte de sé-
les feuilles d’arbres, ce qui l’expose- nilité en été et en automne.
rait moins à l’infestation par F hepa- L’étude des variations saison-
tica. nières de l’activité des limnées dans
La cinétique d’évolution de L trun- la région du Haouz a démontré que
catula, hôte intermédiaire de F hepa- l’épidémiologie de la fasciolose dans
tica, a montré que les limnées cette région présente des caractéris-
étaient actives pendant toute l’an- tiques particulières. La température
née. Les populations de limnées de relativement élevée et la présence
la nouvelle génération connaissaient d’eau en permanence constituent le
leur plein développement au cours principal facteur qui détermine la sur-
des mois chauds de l’été après les- vie du parasite et le développement
quels un petit effectif seulement sur- de L truncatula.
vivra à l’hiver pour constituer la
future génération parentale au prin-
temps prochain. Parmi celle-ci figu- REMERCIEMENTS
rera également une génération
supplémentaire apparue en automne Les auteurs expriment leurs remercie-
et qui serait le produit de la ponte
ments à la direction de l’élevage et aux
de la nouvelle génération. services vétérinaires de la région d’El At-
taouia pour les facilités mises à leur dis-
Les pics d’activité maximale de L
position lors du déroulement de cette
truncatula ont été rencontrés princi- étude.
palement en été. Cette particularité Ce travail a été réalisé grâce à une
serait due au fait qu’en été la cou- bourse de recherche (B/1106-1) de la
verture végétale et l’abondance en Fondation internationale pour la science,
eau d’irrigation au niveau des gîtes
Suède.
a créé un microclimat très favorable
pour la reproduction des limnées et
la survie des formes libres et intra- RÉFÉRENCES
mollusques de F hepatica. Néan-
moins, les conditions climatiques Armour J (1975) The epidemiology and
favorables à la transmission du pa- control of bovine fascioliasis. Vet Rec
rasite n’ont été rencontrées qu’au 96, 198-201
printemps et en automne. Armour J, Urquhart GM, Jennings FW,
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ciola hepatica on pastures and the de-
comprises entre 10 °C et 30 °C pen- velopment of clinical disease. Vet Rec
dant toute l’année, de nombreuses
86, 274-277
limnées sont restées actives, et très
Boray JC (1969) Experimental fascioliasis
peu rentraient en estivation ou en hi- in Australia. Adv Parasitol 7, 96-2100
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