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Rockefeller David :
Zbigniew Brzeziński :
Peter Sutherland :
Donald Rumsfeld :
Secrétaire à la Défense des États-Unis, de 2001 à décembre 2006, et entre 1975 et 1977,
dans le gouvernement du président Gerald R. Ford (En 1975, Rumsfeld est nommé
secrétaire à la Défense alors que George H. W. Bush, son rival, est nommé directeur
de la CIA.). Ancien membre du CFR. Membre de la Commission Trilatérale.
Directeur exécutif de Gilead Sciences INC (Brevet Tamiflu entre autres) de 1993 à
2001 et en reste un des plus gros actionnaires (Il quitta cette place pour entrer dans le
Gouvernement Busch). Membre fondateur du think tank néoconservateur Project
for the New American Century.
Étienne Davignon :
Homme d'État et homme d'affaires belge. Ancien chef de cabinet de Paul-Henri Spaak
et de Pierre Harmel de 1964 à 1969, il fut également le premier président de
l’Agence internationale de l'énergie de 1974 à 1977, le vice-président de la
Commission européenne de 1981 à 1985 et président de l'Institut Royal des
Relations internationales. Membre du groupe de Bilderberg depuis 1974 et
maintenant président, il en est le président honoraire depuis 1999. En 1985 il
entre à la Société Générale de Belgique dont il a été le président d'avril 1988 à
février 2001, puis vice-président jusqu'à la fusion du 31 octobre 2003 de la
Société Générale de Belgique et de Tractebel. Il devint alors vice président de
Suez-Tractebel. En 2004, le roi Albert II lui a octroyé le titre honorifique de
ministre d'État.
Le deuxième cercle, beaucoup plus fermé, est le Steering Committee (Comité de Direction). Il est
constitué d'environ 35 membres, exclusivement européens et américains. Ils connaissent à 90%
les objectifs et stratégies du groupe. Les membres américains sont également membres du CFR.
Le cercle le plus central, le 3ème cercle, est le Bilderberg Advisory Committee (Comité consultatif). Il
comprend une dizaine de membres, les seuls à connaître intégralement les stratégies et les buts
réels de l'organisation.
Les statuts de l’organisation furent déposés en 1921. Le CFR s’y présentait comme un
groupe d’étude dont l’objet était d’assurer un dialogue permanent sur les questions
internationales intéressant les États-Unis, en réunissant des spécialistes en diplomatie,
finance, industrie, enseignement et sciences.
Les fondations Carnegie, puis la Fondation Ford, apportèrent leur contribution. Et bientôt,
on retrouvait parmi les affiliés au CFR tous ceux qui avaient travaillé à l’institution de la
Fédéral Réserve Système, qui avaient soutenu l’intervention des États-Unis dans la Grande
Guerre, le Sionisme et la révolution Russe (les intérêts Schiff, Warburg, Morgan et
Rockefeller principalement).
Le Council on Foreign Relation est un groupement restreint mais tous ses membres
occupent des situations importantes dans le gouvernement, la politique, les affaires, la
finance, l’enseignement, la presse écrite et parlée, la télévision, etc.
Le Council on Foreign Relation est certainement l’une des organisations semi-publiques les
plus influentes. A noter le fait qu’ont été membres du C.F.R :
- Cinq présidents des Etats Unis, dont trois Républicains, Herbert C. Hoover, le général
Dwight Ike Eisenhower, Richard Nixon, et deux démocrates, Franklin D. Roosvelt et John
Kennedy. Confirmant un certain souci d’avoir un pied dans chaque camp, et ceci surtout en
période de tensions, de révolutions ou de guerres.
Une vingtaine d’anciens ministres dont John Foster Dulles, Clarence Douglas Dillon,
Robert Strange Mc Namara (président de la banque mondiale en 1968), Dean Rusk, le général
Gorge Marshall, Averell Harriman (qui a entretenu une collaboration financière active avec le
régime nazi via l’Union Banking Corporation) et Arthur Goldberg, nommé juge à la Cour
Suprême par le président Kennedy en 1962
Ci-dessous, La Cabbale du CFR à la Maison Blanche sous G.W Bush en 2005. 14 des 17
décideurs présents sur l’image appartiennent au CFR, comprenant entre autres, Madeleine
Albright, Dick Cheney, William Cohen, Collin Powell, Condoleeza Rice ainsi qu’en ancien
membres Donald Rumsfeld (Commission Trilatérale) et Melvin Laird de la Défense.
« En addition à ces objectifs pragmatiques, les autorités du capitalisme financier ont un autre
but de grande envergure, rien de moins que celui de créer un système mondial de contrôle
financier dans des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et
l’économie mondiale dans son ensemble. Ce système devant être contrôlé en mode féodal par
les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords silencieux, a vu le jour
lors de fréquentes réunions et conférences privées. Le sommet du système était la Banque des
Règlements Internationaux de Bâle en Suisse, une banque privée possédée et contrôlée par
les banques centrales du monde qui sont elles-mêmes des sociétés anonymes. Chaque banque
centrale a cherché à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du
Ministère des Finances, à manipuler les échanges avec l’étranger, à influencer le niveau
d’activité économique dans le pays, et à influencer les hommes politiques coopératifs par des
récompenses économiques dans le monde des affaires. » (Tragedy and Hope, p.324)
“Il existe, et a existé depuis des générations, un réseau anglophile qui opère d’une certaine
mesure, comme les communistes, selon l’image qu’en a l’extrême-droite. En fait, ce réseau,
que l’on pourrait identifier comme Groupe de la Table Ronde, n’a pas d’aversion à coopérer
avec les communistes ou tout autre groupe, et il le fait fréquemment. Je suis au courant des
opérations de ce réseau parce que je l’ai étudié pendant vingt ans, et pendant deux ans, au
début des années 1960, j’avais la permission d’examiner ses papiers et ses archives secrets.
Je n’ai pas d’aversion vis-à-vis d’eux ou de la plupart de ses buts, pendant une grande partie
de ma vie j’ai été proche de lui et de beaucoup de ses instruments. J’ai fait des objections,
aussi bien dans le passé que récemment, à quelques unes de ses politiques, notamment à sa
croyance que l’Angleterre est un pouvoir atlantique plutôt qu’européen et qu’elle doit être
associée, voire fédérée aux États-Unis et qu’elle doit rester isolée de l’Europe, mais en
général, ma différence d’opinion la plus importante est qu’elle souhaite rester inconnue,
alors que je crois que son rôle dans l’histoire est assez significatif pour mériter d’être
connu.” (Tragedy and Hope, p.950)
« On doit bien comprendre que le pouvoir que ces énergiques militants de gauche ont exercé
n’a jamais été leur pouvoir ou un pouvoir communiste mais il était en fait le pouvoir de la
coterie financière internationale. » (Tragedy and Hope, p.954)
Qu’est ce que la Commission Trilatérale ?
Ce think tank est composé de trois entités : l'Amérique du Nord, l'Europe et le Japon.
Le but que s'est fixé la Commission Trilatérale, comme l’affirme Brzezinski dans un article
du Figaro du 25 janvier 1999, est de permettre aux Etats de « faire face à des problèmes de
plus en plus partagés - financiers, économiques et stratégiques - et qu’ils sont de moins en
moins en mesure de régler, sans au moins se concerter plus étroitement dans leur propre
intérêt et dans celui du reste du monde (…). D’où l’idée d’un groupe non gouvernemental de
réflexion et de proposition, une centaine d’hommes et de femmes - d’Etat comme d’affaires,
de syndicat comme d’université -, qui pourrait nous habituer à travailler ensemble et à mieux
réconcilier nos politiques. Un groupe qui a eu le bonheur de compter dans ses rangs des
Français tels que Paul Delouvrier, Robert Marjolin, Raymond Barre, Simone Veil, François
de Rose, Hubert Védrine, parmi tant d’autres … (…). La Trilatérale a beaucoup fait en son
temps pour nous rapprocher - nous Américains, Européens et Japonais (…). L’un de ses
rejetons a été le groupe des Sept (le G-7) » .
Dans cette perspective, la Commission Trilatérale ne laisse rien au hasard. En effet, lors des
travaux de Valéry Giscard d'Estaing en 2003 et 2004 en faveur d’une constitution
européenne, le véritable meneur fut l’Anglais Lord Kerr of Kinlochard, membre de la
Trilatérale Europe. Ancien président de la société pétrolière Shell, ancien ambassadeur aux
Etats-Unis, il fut aussi le secrétaire général à la Convention européenne auprès de Valéry
Giscard d’Estaing. Une telle fonction est logique puisqu’il s’avère nécessaire de créer un
pilier politique européen associé au pilier nord-américain dans le but de donner naissance à
une Union atlantique. Cet idéal était déjà affiché par le Fondateur de la Paneurope,
Richard de Coudenhove-Kalergi qui, dans un discours de 1950, appelait à la naissance
d’une « Union atlantique » aboutissant à une « fédération à trois », « l’Angleterre faisant le
pont entre l’Europe et l’Amérique » (in La Décomposition des Nations Européennes, de
l'union euro-atlantique à l'Etat mondial, Annexe 11, Pierre Hillard, Editions François-
Xavier de Guibert, 2005).
La Commission Trilatérale est donc un think tank dont l'influence est très importante. Elle
contribue à l'instauration d'une gouvernance mondiale destructrice des nations et des
traditions.
ABB,Accenture,Allianz,Arcelor Mittal,BASF,Bayer,Bertelsmann
AG,Boeing,BP,Caterpillar Inc.,Citigroup, Coca-Cola,Daimler AG,Deutsche Bank,Dow
Chemical,First Solar,GE, Hewlett Packard,Honeywell,IBM,Intel Corporation,The
McGraw-Hill Companies, Merck,Michelin,Microsoft, Nestlé,Oracle,Pfizer
International,Philips,SAP AG,SAS Institute,Siemens AG,Syngenta,Telefónica,Time
Warner,Tyco International,Unilever,United Technologies Corporation,UPS,Veolia
Environment,Volvo Group,Walt Disney Company
http://www.tpnonline.org/business.html
Liens Officiels :
http://www.europarl.europa.eu/oeil/resume.jsp?
id=5454852&eventId=994699&backToCaller=NO&language=fr
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?
reference=IP/04/218&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en