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Action Contre la Faim est une organisation non gouvernementale, privée, apoli-
tique, non-confessionnelle, non lucrative, elle a été créée en 1979 en France pour
intervenir dans le monde entier. Sa vocation est de sauver des vies en luttant
contre la faim, la misère physiologique et les situations de détresse qui menacent
de mort des hommes, des femmes et des enfants.
• En cas de déstructuration du tissu social, liée à des raisons intérieures ou extérieu-
res, plaçant certaines populations dans une situation d’extrême vulnérabilité.
INDEPENDANCE
NEUTRALITÉ
NON DISCRIMINATION
PROFESSIONNALISME
TRANSPARENCE
Lettre du Président
L’année 2007 a été marquée par divers changements au sein de la haute administration
d’Action Contre la Faim Espagne. Hélas, l’événement qui a le plus marqué notre Fon-
dation fut le décès soudain de M. Rodrigo Uría, Vice-Président et Secrétaire du Conseil
d’Administration de la fondation. Sa contribution à la culture et au monde de l’entreprise
est largement reconnue, mais c’est surtout et avant tout son engagement auprès des autres,
et particulièrement auprès des plus démunis, que nous retiendrons. Il a apporté son sou-
tien à l’œuvre d’Action Contre la Faim avec intelligence et dévouement ; il a parcouru les
missions dans le monde entier, a créé une fondation exemplaire dans son propre cabinet,
et a toujours répondu présent dans les actions humanitaires pour lesquelles il était appelé.
Son dévouement aux autres fut dès son plus jeune âge l’un de ses principes de vie.
Suite à la disparition de Rodrigo Uría, le Conseil d’Administration s’est vu renforcé de deux
nouveaux membres : Francisco Javier Ruiz Paredes, membre du cabinet Uría Y Menéndez,
et Crisanto Plaza Bayón, statisticien et économiste, membre de la Commission Nationale
du Marché des Télécommunications. Comme toujours, le Conseil continuera à définir la
ligne stratégique de la Fondation, et veillera au bon accomplissement des objectifs fixés,
ainsi qu’à l’usage adéquat et transparent des fonds qui nous ont été confiés.
Tout au long de cette année 2007, nous avons pu observer avec inquiétude l’impact du
ralentissement économique sur les fonds disponibles à destination des enfants, femmes
et hommes menacés de malnutrition. Fort heureusement, le pessimisme initial n’a pas
ébréché l’engagement des citoyens, entreprises et institutions auprès des plus défavori-
sés. En effet, loin de reléguer la coopération dans leurs listes de priorités, ils ont renouve-
lé leurs efforts pour parvenir un jour à l’éradication de la faim dans le monde. Il convient
de souligner à ce sujet que nous avons renforcé notre collaboration avec l’Agence Es-
pagnole de Coopération Internationale pour le Développement, avec qui nous avons
souscrit en 2007 d’importants programmes de développement à long terme.
De la même manière, les différents scandales dont la presse s’est faite l’écho au sujet de
diverses organisations de coopération n’ont pas réussi à faire fléchir Action Contre la Faim
Espagne. Convaincus que la confiance de la société est notre principal actif, nous renfor-
çons les mécanismes de contrôle et de transparence de nos fonds. En 2007, nous avons
également misé sur l’élaboration de processus de qualité permettant de contrôler et de
mieux mesurer l’efficacité et l’impact de chacune de nos interventions. La dimension inter-
nationale de notre Fondation requiert de disposer des meilleurs systèmes d’information et
de gestion de projets, tâche qui fait partie de nos principales priorités, et pour laquelle nous
pourrons compter sur le soutien inestimable de la Fondation Accenture.
Les objectifs pour 2008 restent nombreux. Avec les autres membres du Conseil, nous
surveillons avec crainte les dangers croissants menaçant le travail du personnel humani-
taire dans bon nombre de pays. De même, nous sommes préoccupés par l’incidence de
la situation économique mondiale sur la population pour laquelle nous œuvrons, ainsi
que par les changements climatiques qui ont des conséquences sur leurs moyens de sub-
sistance. Néanmoins, l’énorme force que nous tirons de la société espagnole pour lutter
contre la faim, ainsi que l’espoir et le savoir-faire de nos coopérants sur le terrain, nous
donnent tout le courage nécessaire au moment de faire face à ces nouveaux défis. Nous
aurions bien voulu compter sur la présence de Rodrigo Uría pour poursuivre cette tâche.
Il reste cependant bien présent dans nos pensées.
José Luis Leal
Président du Conseil d’Administration d’Action Contre la Faim Espagne
1
Bilan de l’année
La réduction de l’espace humanitaire, à La faim continue à toucher sept fois sur
savoir les pressions de toutes sortes que dix les femmes et les petites filles. Ac-
nous subissons de la part des acteurs tion Contre la Faim a fourni des preuves
qui partagent nos environnements de multiples de leur plus grande vulnérabi-
travail et que nous dénonçons depuis lité à la pandémie, indépendamment de
plusieurs années, s’est vue confirmée leur culture, de leur zone géographique
en 2007 avec l’assassinat brutal de no- et de leur religion. Mais en 2007, nous
tre compagne Agnès Dury. Le véhicule avons essayé de miser sur elles comme
de l’organisation dans lequel elle circu- force de changement, non seulement en
lait a été ciblé par des tirs, au Burundi, vertu de l’efficacité des actions dirigées
le 31 décembre. Nous attendons éga- en leur faveur, mais aussi pour leur ca-
lement les conclusions de l’enquête pacité distributrice et multiplicatrice des
internationale menée pour que la vé- moyens mis en œuvre. La question du
rité soit faite dans l’affaire du massa- genre a été prise en compte comme
cre sauvage de 17 employés d’Action axe transversal de nos projets afin que
Contre la Faim-France à Muttur (Sri ces femmes et leurs enfants ne s’endor-
Lanka) en août 2006. ment plus le ventre creux.
2
que l’on vérifie s’il est possible ou non spécialisées pour intervenir dans les
d’enrayer ces forces de la nature, l’ur- situations d’urgence et des protoco-
gence est de trouver une solution au les améliorés d’action rapide) et de
fait que 95% des victimes d’ouragans, fidélisation de nos équipes, des hom-
de tremblements de terre, etc. vivent mes et des femmes choisis pour leur
dans des pays sous-développés. Pour capacité à allier professionnalisme et
cela, nous devons réduire leur exposi- vocation humanitaire. Ils représen-
tion aux désastres et mettre au point tent le fer de lance de la confiance
des programmes de préparation et de que les citoyens, les entreprises et les
prévention de ces catastrophes. institutions nous ont accordée pour
créer un monde où la faim n’existera
Nous abordons 2008 avec une nouvel- plus. Nous ne pouvons pas les dé-
le préoccupation immédiate, celle de cevoir.
la hausse incontrôlée du prix des den-
rées alimentaires qui a déjà des consé- Olivier Longué
quences néfastes dans les pays les plus Directeur Général
pauvres où la population consacrait Action Contre la Faim Espagne
Le 31 décembre 2007, Agnès Dury a perdu la
jusqu’aux trois quarts de ses revenus vie, lorsque le véhicule d’Action contre la Faim
à l’alimentation. Nous suivrons atten- dans lequel elle voyageait a été la cible par des tirs
tivement cette évolution. En 2008, à Ruygi, au Burundi
nous essaierons de nous adapter à ce
contexte humanitaire en évolution et
nous articulerons nos actions autour
de quatre objectifs principaux :
1. L
a réaffirmation de notre identité
humanitaire, en résistant sous la
bannière des principes humanitaires
comme la neutralité et le libre accès
aux victimes auxquelles on tente de
réduire notre espace.
2. L
’augmentation de la qualité et de
la couverture de nos programmes,
avec de nouvelles méthodes de trai-
tement de la malnutrition permettant
de soigner davantage de personnes
avec une qualité de soins accrue.
3. L
’amélioration de notre capacité
d’innovation (en appliquant les nou-
velles technologies de l’information
à nos projets).
4. L
e renforcement de notre capacité
de réaction (en créant des équipes
3
De nouvelles voies pour
Nourrir ne consiste pas à distri- Nutrition : un nouveau tions vivant dans les zones rurales, où la
buer des denrées alimentaires. traitement pour une plus malnutrition aiguë est plus fréquente.
Depuis sa création en tant que grande couverture
réseau international en 1979 (et En 2007, cette équipe de profession- L’élaboration de nouveaux produits nutri-
en 1995 en Espagne), Action nels s’est engagée dans un nouvel axe de tifs thérapeutiques prêts à l’emploi révo-
Contre la Faim a pour mission lutte contre la Malnutrition Aiguë Sévère lutionne les soins en matière de nutrition,
le développement d’une action (MAS) infantile. La stratégie classique de permettant la mise en place de stratégies
humanitaire de qualité, adap- prise en charge des enfants souffrant de de traitement communautaire à grande
tée à chaque contexte et inté- malnutrition aiguë consistait à les interner échelle, facilitant l’accès aux soins nutri-
grant les progrès techniques dans des unités d’hospitalisation où ils re- tifs décentralisés, accessibles et proches
et scientifiques qui augmentent l’efficacité cevaient un traitement pendant un mois. des lieux de résidence de la population,
de l’aide. Au sein de notre organisation, les Cette stratégie présentait plusieurs incon- augmentant la couverture et le nombre
projets sont gérés pas des experts techni- vénients, comme la nécessité d’utiliser des d’enfants souffrant de malnutrition aiguë
ques (c’est-à-dire des nutritionnistes, des structures hospitalières dans un contexte qui reçoivent un traitement et évitant des
géologues, des ingénieurs, des agronomes où la capacité est limitée (lits, personnel centaines de milliers de décès infantiles.
et des médecins) qui, soutenus par une qualifié) et où les coûts sont élevés. Ce type de traitement à domicile permet
équipe technique de coordination et des de soigner 10 fois plus d’enfants que les
spécialistes travaillant au siège, nous indi- En outre, dans les zones où le problème de
malnutrition aiguë est fréquent, le nombre stratégies classiques.
quent chaque année les lignes de conduite
en matière d’investigation, d’innovation et de victimes dépassait la capacité hospitaliè-
Sécurité alimentaire : récu-
de capitalisation pour ne pas se contenter re limitant ainsi le traitement. Par ailleurs, le
pérer l’agriculture en tant
de vouloir lutter contre la faim, mais aussi traitement centralisé au niveau hospitalier
que priorité pour le déve-
pour savoir comment procéder. rendait plus difficile l’accès aux popula-
loppement
Nous savons que nous n’exploitons pas
PRINCIPES FONDAMENTAUX • Accessibilité et couverture : davantage la totalité du potentiel agricole et il n’est
DU NOUVEAU TRAITEMENT de centres de nutrition nécessitant pas sûr que la planète ne puisse plus pro-
AMBULATOIRE moins de ressources mais plus proches duire suffisamment d’aliments pour tout
En 2007, le traitement à domicile de la des lieux de résidence des enfants. le monde. Depuis la révolution verte des
malnutrition a donné d’excellents résul- • Réactivité : une équipe de visiteurs à années soixante dix, l’agriculture semble
tats dans des pays comme le Niger et le domicile mène des actions de dépista- se trouver dans une phase d’immobilisme,
Mali. La nouvelle technique repose sur ge des enfants souffrant de malnutri- devenant la grande oubliée des politiques
trois principes fondamentaux : tion avant l’aggravation de la maladie et des budgets publics. La plupart des pays
et afin de les soigner chez eux. de l’Afrique et de l’Amérique Latine n’ont
• Internement dans des cliniques existan- toutefois pas connu la révolution verte ;
tes : permet de garantir la formation du pays où la machette reste l’outil utilisé
personnel médical local au problème dans les campagnes. Conscientes des limi-
de la malnutrition à long-terme. tes du marché agricole international et du
Les conditions de prise en charge à do- fait que la réactivation de l’agriculture dans
micile plutôt que dans un centre de nutri- les pays les plus pauvres constitue l’unique
tion thérapeutique d’un enfant souffrant possibilité de garantir que personne n’ira
de malnutrition grave sont actuellement plus se coucher l’estomac vide, les équipes
les deux suivantes : l’absence de compli- de sécurité alimentaire d’Action Contre la
cations médicales et le maintien de l’ap- Faim ont centré, cette année, leurs efforts
pétit chez l’enfant. Si ces deux conditions sur des programmes dont l’objectif est
ne sont pas réunies, l’enfant devra être de relancer l’agriculture en s’efforçant
interné dans un CNT pour survivre. d’améliorer sa productivité. L’introduction
4
éradiquer la malnutrition
d’espèces améliorées, l’amélioration des rums spécialisés comme le Comité Perma- qui se cache derrière les chiffres alarmants
systèmes d’irrigation et des possibilités de nent de la Nutrition des Nations Unies, la qui sont communiqués tous les ans lors
stockage, le contrôle des fléaux, la gestion London School of Hygiene & Tropical de la Journée Mondiale de l’Alimentation:
des ressources terriennes et aquatiques et Medicine ou le troisième Dialogue inter- les cinq millions et demi d’enfants qui
l’appui technique des agriculteurs ont été national sur la crise mondiale de l’eau. meurent chaque année de malnutrition ou
effectués dans le cadre de cette politique. les 854 millions de personnes qui restent
En 2007, de nombreuses publications ont menacées par la famine.
Eau et assainissement: vu le jour comme “Hambre y sida” (Faim
Après 27 ans de travail sur le terrain, ce
protéger les bassins et sida), le rapport national du Paraguay sur
premier rapport de l’Observatoire de
VERSANT et aquifères les progrès du droit à l’alimentation ou le
la faim du réseau international tente de
Concernant l’eau et l’assainissement, il CD-ROM sur la promotion de l’hygiène.
montrer le rôle des marchés dans une
convient de signaler les efforts réalisés en Nos expériences sur des thèmes comme
crise moderne comme celle du Niger,
2007 en matière de protection des bassins, le paiement pour des services environne-
l’importance des ressources naturelles
une stratégie clé pour éviter l’amenuise- mentaux, le développement infantile ou
en voie de raréfaction au Darfour ou
ment progressif des bassins aquifères et le diagnostic participatif des ressources
la nécessité d’aborder la pandémie du
les désastres naturels tels que les glisse- naturelles ont été capitalisées. Pour l’heure,
VIH de manière globale, depuis plu-
ments de terrain et les inondations. Nous nous continuerons, comme nous l’avons
sieurs cadres d’action.
avons travaillé main dans la main avec la toujours fait, à mettre notre savoir au ser-
vice de la communauté humanitaire. Tout cela pour revendiquer une aide ali-
population pour freiner la déforestation et
mentaire et humanitaire capable de se
promouvoir une gestion communautaire Amador Gómez donner des objectifs qui vont au-delà
et durable des ressources naturelles. Nous Directeur Technique
de la survie des victimes et qui reposent
sommes également intervenus, au cours Action contre la Faim Espagne
sur les droits de l’homme, entre autres
de l’année, sur de nombreuses situations
le droit élémentaire à manger.
d’urgence où l’accès à l’eau et à l’assainisse-
LA FAIM : UNE TYRANNIE Mo-
ment de base constituait dans un premier
DERNE. Premier rapport de
temps un enjeu vital. Nous pouvons ainsi
l’Observatoire de la faim
citer les cas des Philippines après le pas-
(Hunger Watch) du ré-
sage du typhon Durian et du Pérou suite
seau international Action
au tremblement de terre de l’été dernier.
Contre la Faim
Dans le domaine du VIH/SIDA, nous Le Darfour est plus que « le énième
avons poursuivi notre orientation afin conflit ethnique africain ». La faim au
d’établir des liens entre le virus et la Niger n’est pas uniquement liée à la
malnutrition ainsi que son application sécheresse et à l’invasion des criquets.
pratique dans le traitement et nous Le sida ne pourra pas être éradiqué par
avons mis en œuvre de nouveaux pro- la médecine uniquement. Avec de tel-
grammes de prévention de la transmis- les affirmations, le premier rapport de
sion verticale (mère à enfant) dans des l’Observatoire de la faim pour 2007-
pays comme le Mali ou l’Angola. 2008 tente de faire voler en éclats les
nombreux mythes et les visions réduc-
Capitaliser et diffuser : trices qui accompagnent aujourd’hui les
tirer parti des connaissances principales crises humaines mondiales.
En plus de ces méthodes d’intervention Guidés par les voix de personnes comme
innovantes ou renforcées, le département Awa Abadía au Darfour, Harouna Zarou-
technique de l’organisation a concentré ses ma au Niger ou Beauty Ziko en Zambie, Auteur : Action Contre la Faim/Samuel
efforts sur la capitalisation des expériences les coopérants d’Action Contre la Faim Hauenstein Swan et Bapu Vaitla
et leur diffusion au sein de prestigieux fo- s’efforcent de montrer la réalité humaine Icaria Editorial, 2007
5
Action contre la Faim
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ACTIVITÉS PRINCIPALES
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dans le monde
FÉDÉRATION
RUSSE MONGOLIE
GÉORGIE
AZERBAÏDJAN
ARMÉNIE
TADJIKISTAN
LIBAN
AFGHANISTAN
TERRITOIRES
PALESTINIENS NÉPAL
PAKISTAN
BANGLADESH
BIRMANIE LAOS
NIGER SOUDAN LES PHILIPPINES
TCHAD
CAMBODGE
RÉPUBLIQUE SOMALIE
CENTRAFRICAINE ETHIOPIE SRI LANKA
OUGANDA
INDONÉSIE
R. D. DU CONGO
KENYA
BURUNDI
OCÉAN
ANGOLA INDIEN
ZAMBIE MALAWI
ZIMBABWE
SWAZILAND
LESOTHO
7
ASIE
Afghanistan France
Depuis la chute du régime taliban, l’Afghanistan tente de se relever et de se reconstruire, un processus long et difficile après 25 ans de
conflits intermittents. Les premières élections présidentielles de l’histoire du pays, célébrées en 2004, ont marqué un grand pas vers la
stabilité économique même si 60% des investissements restent toutefois encore dépendantes de l’aide internationale. Le manque d’infras-
tructures, l’insécurité et le retour des milliers de réfugiés ne facilitent pas le travail humanitaire des ONG présentes dans le pays.
8
AFRIQUE
Angola Espagne
L’Angola se remet peu à peu d’un long conflit qui a laissé de profondes séquelles sur la structure politique et sociale du pays. A la signa-
ture de l’accord de paix en 2002 et la création d’un gouvernement formé par tous les participants du conflit (UNITA, FNL, et MPLA), la
plupart des Angolais exilés sont revenus au pays. Cependant, l’Angola reste le deuxième pays le plus miné au monde après le Cambodge,
et occupe le bas du classement dans le rapport sur le Développement Humain des Nations Unies. Bien que le pays soit exportateur de
pétrole et quatrième producteur mondial de diamants, près de la moitié des enfants souffre de malnutrition chronique, et six personnes
sur dix n’ont pas accès à l’assainissement de base.
9
AMÉRIQUE
DU SUD
Argentine Espagne
Bien que le pays se remette rapidement de la profonde crise économique d’il y a cinq ans, presque la moitié de la population infantile, soit
plus de quatre millions d’enfants, ne peut satisfaire ses besoins de base en alimentation, habillement, transport, santé et éducation. Parmi
eux, environ un million et demi de mineurs vivent dans des conditions de pauvreté extrême, et souffrent donc d’insécurité alimentaire.
Dans la région Nord-Est, la situation est encore plus préoccupante: la pauvreté touche 60% des enfants (plus de 700 000 filles et garçons),
et 24% (soit 294 000 enfants) sont en situation de pauvreté extrême, montrant ainsi la face la plus sombre de l’inégalité.
10
ASIE
Arménie Espagne
La majeure partie de la population arménienne vit dans des zones rurales et dépend de l’agriculture comme unique activité économique.
Même si l’industrie lourde soviétique a été pendant des années la principale activité productrice du pays, aujourd’hui entre 7% et 9% de
la population a émigré à la recherche d’un emploi, la plus grande partie vers la Russie. Le taux de chômage est de 25% et le salaire moyen
mensuel de la population ne dépasse pas 27 dollars. Après cinq années de guerre intermittente au Nagorno Karabakh, l’Arménie et l’Azer-
baïdjan (1989-1994) ont signé un cessez-le-feu, mais le statut du territoire convoité ne trouve toujours aucune solution reconnue au niveau
international. On estime aujourd’hui à 300 000 le nombre de personnes déplacées en interne à cause des conflits.
11
ASIE
Azerbaïdjan Espagne
Depuis l’inauguration du gazoduc entre les villes de Bakou, Tbilissi et Ceyhan en mai 2005, l’Azerbaïdjan connaît un développement
économique plus important et une diminution de ses niveaux de pauvreté. Toutefois, aux infrastructures sanitaires et éducatives encore
déficientes, s’ajoute un niveau de corruption élevé (le pays occupe la 150ème place sur les 190 pays les plus corrompus au monde selon
l’organisation Transparency International (Transparence Internationale)). Le conflit du Nagorno- Karabakh qui l’a opposé à l’Arménie a
provoqué le déplacement d’un million de personnes. Il reste encore 800 000 réfugiés et déplacés internes en Azerbaïdjan. Suite au conflit,
14% du territoire de l’Azerbaïdjan est occupé et 13% de la population est déplacée.
12
ASIE
Bangladesh France
Situé au cœur de l’immense delta du Ganges, le Bangladesh occupe un territoire plat et peu élevé. À cette situation géographique de grande
vulnérabilité vient s’ajouter une densité de population alarmante (plus de 900 habitants par kilomètre carré). Dacca, la capitale, compte
plus de 11 millions d’habitants et s’étend en une multitude de quartiers qui s’inondent dès l’arrivée de la mousson. Les pluies de cette année
ont provoqué l’un des épisodes les plus graves de l’histoire de ce jeune pays: dans le district de Shariatpur, un demi-million de personnes
ont été touchées par les effets dévastateurs de l’eau, empêchant la récupération du pays d’une année à l’autre.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Nutrition et santé mentale Chiffres clefs
• Évaluation des besoins en nutrition et Début de la mission: 2007
santé mentale après les inondations Zones d’intervention: District de Sha-
Sécurité Alimentaire riatpur Inde
Dacca
Ressources humaines:
• Distribution de semences à 700 familles
• Expatriés: 5 Inde
pour l’horticulture
• Personnel National: 22
Bangladesh
Eau et Assainissement Destinataires: 46 165 personnes
• Réhabilitation et construction de points Financement: ECHO, Gouvernement
d’eau français
• Réhabilitation et construction de latrines
• Ateliers de promotion de l’hygiène et
distribution de kits d’hygiène (savon, sels
de réhydratation, récipients pour garder
l’eau…)
13
Birmanie
ASIE
(Myanmar) France
Depuis 1962, la Junte Militaire birmane occupe le pouvoir. Cette dictature a appauvri le pays et a provoqué le départ de la plupart des
investisseurs internationaux. Le taux d’inflation au Myanmar, actuellement de 50%, s’est encore aggravé au cours des derniers mois à la
suite de la hausse des prix du carburant et du riz, ce qui a augmenté le nombre de personnes souffrant de malnutrition aiguë dans le pays.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le système de santé birman est l’un des plus déficient au monde: au 190ème rang sur
un total de 191.
Inde Chine
ACTIVITÉS PRINCIPALES
NUTRITION Chiffres clefs
• 2 centres de nutrition thérapeutique et 5 Début de la mission: 1994
Bangladesh centres de nutrition supplémentaire Zones d’intervention: Maungdaw, Bu-
Birmanie • Renforcement de l’aspect psychosocial thidang et Sittwe (région de Rakhine)
Laos des traitements de nutrition des mères et Ressources humaines:
Naypyidaw
de leurs enfants • Expatriés: 20
Thaïlande • Ateliers de formation sur la nutrition et • Personnel National: 323
la santé Destinataires: 82 151 personnes
Financement: ECHO, EUROPEAID,
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
• Renforcement de techniques agricoles PAM, UNICEF, UNHCR, DAH, Coopéra-
Malaisie pour la diversification des cultures tion Suisse
• Développement et mise en place de nou-
velles techniques agricoles
• Mise en place d’activités génératrices de
revenus (micro entreprises)
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Réhabilitation et construction de points
d’eau
• Distribution de filtres potabilisateurs
d’eau aux familles
• Construction de latrines familiales et pu-
bliques (dans les écoles)
• Formation de comités de gestion de l’eau
• Formation en hygiène
14
AMÉRIQUE
DU SUD
Bolivie Espagne
La Bolivie est le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud. En dépit d’un taux d’alphabétisation proche des 90%, plus de la moitié de la
population vit en dessous du seuil de pauvreté national. Riche en minéraux et ressources énergétiques (la Bolivie est le deuxième pays de
la région disposant des plus grandes réserves de gaz), la majorité de sa population se consacre à l’agriculture, d’où de très faibles revenus.
Au cours des trois dernières années, à chaque saison des pluies, des milliers de familles boliviennes ont perdu leur maison et leurs biens,
en raison des crues des fleuves et des inondations récurrentes noyant leurs cultures.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Brésil
PRÉPARATION AUX CATASTRO- Chiffres clefs Pérou
PHES ET GESTION DE RISQUE DÉBUT DE LA MISSION: 2000-2004, réou-
• Formation, organisation et équipement verture en 2006
des communautés pour faire face à ZONES D´INTERVENTION: Santa Cruz de la
d’éventuelles inondations. Sierra, San Julián, Cuatro Cañadas, Pailón, Bolivie
• Renforcement des capacités des techni- El Puente
ciens et autorités d’institutions locales Ressources humaines:
Sucre
pour la gestion de risque, et plus spéciale- • Expatriés: 3
ment la préparation aux inondations. • Personnel National: 15
Destinataires: 15 000 personnes Paraguay
• Amélioration des connaissances des tech-
niciens et autorités locales sur les facteurs FINANCEMENT: AECID, ECHO
Chili Argentine
favorisant les inondations dans la vallée du
Rio Grande, et de la capacité de coordina-
tion interinstitutionnelle face aux urgences.
• Amélioration et élargissement du Système
d’Alerte Précoce des inondations dans la
basse vallée du Rio Grande.
AIDE HUMANITAIRE
• Création d’infrastructures hydrosanitaires
dans les centres d’hébergement tempo-
raires accueillant les familles victimes des
inondations.
• Distribution de moyens de production
agricoles afin de relancer l’autoproduc-
tion d’aliments de base.
• Réhabilitation de systèmes d’approvision-
nement en eau dans les communautés
inondées.
• Renforcement des capacités des institu-
tions locales pour coordonner l’assistance
aux sinistrés.
Un des points d’eau réhabilités par Action Contre
la Faim dans un campement de 400 familles ins-
tallé suite aux inondations.
15
AFRIQUE
Burundi France
Le Burundi est l’un des pays les plus pauvres du monde, avec un taux de malnutrition chronique qui touche six enfants sur dix de moins
de cinq ans. Par ailleurs, l’insécurité dans laquelle vit le pays rend pratiquement impossible le travail humanitaire. La mission d’Action
Contre la Faim a connu son pire épisode cette année avec l’assassinat, le 31 décembre, de la coopérante française Agnès Dury, responsable
des projets VIH/SIDA. Agnès se trouvait au Burundi depuis trois mois lorsque la voiture dans laquelle elle circulait a été la cible des tirs.
Action Contre la Faim, présente dans le pays depuis 1994, a pris la décision de mettre un terme à sa mission et a ouvert une enquête pour
que la vérité soit faite sur cet assassinat brutal.
16
ASIE
Cambodge France
Le Cambodge a connu trente années de guerre et une dictature de fer sous laquelle des abus systématiques des droits de l’homme ont
été perpétrés. Il s’agit probablement du pays le plus miné au monde proportionnellement au nombre d’habitants, un drame qui, selon les
estimations, a fait entre 18 000 et 40 000 victimes. Une grande partie de la population vit isolée et sans accès aux services élémentaires
d’hygiène et de santé: seules deux personnes sur dix possèdent des latrines.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Eau et Assainissement Chiffres clefs Thaïlande
• Réhabilitation de puits et systèmes de Début de la mission: 1989 Laos
drainage Zones d’intervention: Mondulkiri, Kam-
• Installation de réservoirs d’eau potable pong Cham, Phnom Pehn
• Construction de latrines Ressources humaines: Cambodge
• Formation en santé et hygiène • Expatriés: 2 Phnom Penh
• Personnel National: 35
Destinataires: 10 800 personnes
Vietnam
Financement: ECHO, MRC (Mekong Ri-
ver Commission), DIPECHO, donateurs
privés
17
AFRIQUE
Depuis la tentative de coup d’État en 2002 et la division du pays en deux zones contrôlées respectivement par les rebelles au nord et par
la milice du gouvernement au sud, la Côte d’Ivoire connaît une instabilité politique constante. Nommé par la Communauté Internationale,
le président Laurent Gbagbo a engagé un dialogue avec les rebelles qui a débouché, en mars dernier, sur les accords d’Ouagadougou, un
premier pas vers la paix dans le pays africain. L’insécurité reste toutefois présente et le nord du pays souffre les conséquences humanitaires
d’un isolement qui laisse sa population à la merci de services publics totalement désorganisés.
18
AMÉRIQUE
DU SUD
Colombie Espagne
La Colombie reste le deuxième pays avec le plus grand nombre de déplacés internes, environ trois millions, en raison du conflit armé dont
souffre le pays depuis des décennies. Plus de la moitié des Colombiens vivent en dessous du seuil de pauvreté, un chiffre qui s’alourdit
lorsque des catastrophes telles que les inondations de la fin d’année touchent les populations les plus fragiles. Dans les régions de Córdoba
et de La Mojana, les pluies incessantes pendant près de six mois ont entraîné la disparition sous les eaux de villages entiers et de cultures,
suite au débordement du Río Cauca, l’une des rivières à plus fort débit du pays. Bien qu’il s’agisse d’un phénomène cyclique, cette année
fut particulièrement difficile et dévastatrice.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
SANTÉ • Contrôle de la qualité de l’eau (bactériolo-
• Suivi d’indicateurs sanitaires de base gique, physique et chimique) Venezuela
• Campagnes de vaccination, déparasitage •C réation et renforcement de comités de
et d’apport en compléments micronutri- point d’eau
tionnels
Colombie
Chiffres clefs
• Formation d’agents de santé communau- Bogotá
DÉBUT DE LA MISSION: 1998
taires
ZONES D´INTERVENTION: Côte Atlantique
• Formation et éducation nutritionnelles
(départements de César, Sucre, Bolívar, La Brésil
• Evaluation et soutien psychosocial Équateur
Guajira et Córdoba), Sud du pays (départe-
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE : ments de Putumayo et Nariño).
• Distribution de nourriture aux popula- Ressources humaines: Pérou
tions en situation d’urgence • Expatriés: 5
• Distribution de moyens de production • Personnel National: 66
agro-pastoraux pour une reprise rapide Destinataires: 118 000 personnes
• Réhabilitation ou réparation des infras- FINANCEMENT: SDC, ECHO, CE, ACCD,
tructures et moyens de production AECID, PAM
• Aménagement de systèmes de traitement
et de transformation des aliments à petite
échelle
• Formations et assistance technique spé-
cialisée en procédés de production et de
commercialisation
• Diagnostics de marché
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Construction et réhabilitation d’infras-
tructures hydrauliques communautaires
et familiales
• Construction de latrines familiales
• Construction et réhabilitation d’infrastructu-
res sanitaires scolaires et communautaires
19
AFRIQUE
Ethiopie France
L’Éthiopie connaît de graves tensions internes depuis les élections générales de 2005. Le contrôle étroit de l’administration dans tous
les domaines rend difficile toute analyse de la situation humanitaire du pays même si on estime qu’environ dix millions de personnes ne
survivent que grâce à l’aide extérieure. Dans les régions du pays les plus exposées aux changements climatiques significatifs, la population
vit dans une situation critique en raison de la perte fréquente de leurs récoltes et d’une décapitalisation chronique. Il s’agit de l’un des rares
pays au monde où la majorité de la population ne possède pas d’eau potable ni d’assainissement élémentaire.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Érythrée
NUTRITION Chiffres clefs
Soudan • Traitement de la malnutrition sévère à Début de la mission: 1984
domicile et dans 16 Centres Nutritionnels Zones d’intervention: Somali et SN-
Thérapeutiques NPR (Afar)
Somalie • Appui psychosocial et pour les soins mè- Ressources humaines:
Ethiopie res-enfants • Expatriés: 14
• Personnel National: 126
Addis Abeba SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Destinataires: 57 176 personnes
• Formation de para-vétérinaires pour les
Financement: ECHO, Europeaid, OCHA,
soins du bétail
Fondation de France, donateurs privés
• Programmes de «Vivres contre Travail»
Tanzanie Kenya • Appui aux vendeurs de médicaments
pour animaux
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Approvisionnement d’eau (perforations,
puits, réservoirs)
• Études des dynamiques pastorales et dé-
veloppement d’un programme d’amélio-
ration de l’accès à l’eau pour la popula-
tion pastorale et son bétail.
20
Fédération
Russe
ASIE
Après treize ans de conflits permanents consécutifs à la guerre de 1994, la région du Caucase Nord commence à connaître une stabilité
timide et les réfugiés tchétchènes évalués à plus de 200 000 entreprennent de regagner leurs régions d’origine. En 2006, les camps de
réfugiés d’Ingouchie ont été fermés définitivement et aujourd’hui, des milliers de tchétchènes tentent de recommencer à vivre dans des
conditions très précaires. Ils ont pour la plupart perdu leurs moyens d’existence (champs minés, vente de leur capital productif) et aux
conséquences psychologiques de la guerre s’ajoutent des infrastructures sanitaires et sociales encore déficientes.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Chiffres clefs
• Distribution d’aliments aux populations Début de la mission: 1999
déplacées Zones d’intervention: Nazran (In-
Fédération Russe
• Distribution de biens de base non alimen- gouchie), Grozny, Itum Kale, Shatoi, Sha-
Moscou
taires roi (Tchétchénie)
• Mise en œuvre d’activités agricoles géné- Ressources humaines:
ratrices de revenus (micro entreprises) • Expatriés: 3
• Personnel National: 42
EAU ET ASSAINISSEMENT Kazakhstan
Destinataires: 32 956 personnes
• Reconstruction y réhabilitation de points
Financement: ECHO, DAH, Coopéra-
d’eau, chauffage et latrines en hôpitaux,
écoles et logements tion norvégienne, donateurs privés
• Distribution de matériel de nettoyage et
de désinfection des écoles
• Ateliers de promotion d’hygiène et distri-
bution de kits de nettoyage
PRISE EN CHARGE
PSYCHOLOGIQUE
• Appui psychosocial aux groupes les plus
vulnérables et prise en charge spéciale de
la relation mère-enfant
• Prévention de la malnutrition et de mala-
dies infantiles à travers l’amélioration des
soins apportés aux enfants, les pratiques
d’allaitement maternel et l’alimentation
complémentaire
• Groupes de discussion
• Appui à une ONG locale
21
ASIE
Géorgie Espagne
Anciennement l’une des régions les plus prospères sous l’ère soviétique grâce aux exportations agricoles et à son potentiel touristique, les
indicateurs socioéconomiques de la Géorgie se sont cependant dégradés progressivement depuis son indépendance. Suite au cessez-le-feu
observé par les Nations Unies après la guerre, la querelle entre la Géorgie et la République sécessionniste d’Abkhazie n’a toujours pas
trouvé de solution et a entraîné le déplacement de 240 000 personnes.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Fédération Russe
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Chiffres clefs
• Activités Génératrices de Revenus Début de la mission: 1995
• Renforcement de la production agricole Zones d´intervention: Abkhazie, Kve-
• Appui aux fournisseurs de services agri- mo Kartli, Samegrelo-Upper Svanetia
Géorgie coles Ressources humaines:
Tbilisi • Création d’un réseau d’information et de • Expatriés: 8
diffusion • Personnel National: 70
Destinataires: 33 950 personnes
Turquíe CONSTRUCTION DE LA PAIX
Arménie FINANCEMENT: SDC, ECHO, EC
• Associations de jeunes
Azerbaïdjan • Formation en matière de résolution de
conflits
• Projets entre communautés en conflit
DÉVELOPPEMENT
COMMUNAUTAIRE
• Développement de capacités au niveau
communautaire
• Renforcement de la participation de la
communauté dans la prise de décisions
• Développement de plans communautaires
• Projets communautaires
• Coordination et participation des auto-
rités locales au développement commu-
nautaire
22
AMÉRIQUE
Guatemala
CENTRALE
Espagne
Deuxième pays le plus pauvre d’Amérique Latine après Haïti, le Guatemala a un taux de malnutrition infantile chronique de 54%. Ce
chiffre déjà alarmant risque de s’alourdir en raison de la crise mondiale du prix des aliments de base, nouveau défi auquel doit faire face
ce pays d’Amérique Centrale. A la profonde pauvreté structurelle du pays, s’est ajouté un contexte défavorable au cours de ces cinq der-
nières années. Des catastrophes naturelles majeures comme l’ouragan Mitch ou la tempête Stan ont touché des milliers de personnes, en
particulier dans le département de San Marcos, le plus pauvre du pays.
23
AFRIQUE
Guinée Espagne
La Guinée Conakry doit faire face à une sévère crise politique et économique rendant encore plus difficile l’accès de la population aux
biens de première nécessité. Bien que pays riche en ressources naturelles, la Guinée n’en est pas moins l’un des plus pauvres au monde.
82% de la population est privée d’accès à l’assainissement, ce qui provoque des épidémies chroniques de cholera et de méningite. En dépit
de sa situation fragile, le pays accueille encore près de 15 000 réfugiés venant du Liberia et de Côte d’Ivoire, qui s’intègrent par vagues, ou
reviennent à leur terre natale.
24
AMÉRIQUE
Haïti
CENTRALE
France
Depuis deux siècles, les régimes autoritaires, les guerres civiles et les occupations extérieures se succèdent à Haïti, première république
noire de l’histoire: deux-cents ans d’espoirs perdus. Aujourd’hui, les haïtiens survivent dans la misère la plus absolue. Le déclin que connaît
l’agriculture de subsistance du pays le plus pauvre d’Amérique Latine est dû à une baisse de la productivité dont les causes sont la défores-
tation et la fragilisation de la terre. À cette dégradation environnementale s’ajoute une instabilité sociale et politique qui entraîne des crises
alimentaires constantes pour plus de la moitié de la population vivant sous le seuil de la pauvreté.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Eau et Assainissement Chiffres clefs
• Réhabilitation des réseaux d’eau et for- Début de la mission: 1985 Cuba
mation de la population pour leur gestion Zones d’intervention: Port-de-Paix et
durable Saint-Louis du Nord
• Renforcement des capacités des autorités Ressources humaines:
locales en gestion de réseaux d’eau • Expatriés: 5 République
Puerto Príncipe Dominicaine
• Ateliers de promotion de l’hygiène pour • Personnel National: 32
la population Destinataires: 73 533 personnes Haïti
• Amélioration de l’accès aux infrastructu- Financement: Union Européenne, UNICEF,
res sanitaires de base Mairie de Paris, donateurs privés
• Enquêtes et analyse concernant les liens
entre pauvreté, exode rurale et impact en-
vironnemental
Prévention des catastrophes
• Réponse humanitaire aux désastres na-
turels qu’a connu le pays aux cours des
dernières décennies.
• Création d’un stock d’urgence
• Mitigation des risques et renforcement
des comités locaux de protection civile
25
ASIE
Indonésie France
L’île de Sumatra connaît des catastrophes naturelles permanentes, la dernière étant le séisme d’une magnitude de 6,3 en mars dernier qui a
fait plus de 50 morts. À cette instabilité qui empêche la population vulnérable de se remettre complètement, s’ajoute une inflation de 30%
sur les aliments de base comme le riz provoquant ainsi une augmentation considérable du nombre de personnes vivant sous le seuil de la
pauvreté, à savoir presque un tiers des indonésiens actuellement, soit plus de cinquante millions de personnes.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Chiffres clefs
• Activités Génératrices de Revenus Début de la mission: 1997
Malaisie
Malaisie • Projet Argent contre Travail Zones d’intervention: Ile de Timor
• Distribution de semences et outils agri- Ouest, Jakarta
coles Ressources humaines:
Borneo
• Expatriés: 6
Sumatra Sulawesi EAU ET ASSAINISSEMENT
• Personnel National: 46
Jakarta Moluques • Construction et réhabilitation de points
Destinataires: 73 533 personnes
d’eau
Indonésie Timor Financement: ECHO, UNICEF, AQUA,
PRÉVENTION DES CATASTROPHES AECID, CIDA, PAM, donateurs privés
• Création d’un stock d’urgence pour in-
tervenir rapidement en cas de désastre
naturel
• Analyse et suivi des zones les plus vulné-
rables face aux désastres
• Amélioration de la capacité organisation-
nelle de la population des quartiers les
plus pauvres de Djakarta pour faire face
aux inondations et autres désastres
26
AFRIQUE
Même si les conséquences de la sécheresse de 2005 et la crise de 2006 appartiennent déjà à l’histoire ancienne, la situation reste critique
pour la population vivant au nord-est du Kenya, l’une des plus pauvres du pays en raison de l’aridité du sol. En dépit d’afficher l’un des
développements les plus rapide au cours des dernières années par rapport aux autres pays africains, la moitié des kenyans continue à vivre
sous le seuil de la pauvreté et plus d’un tiers ne possède ni eau potable ni assainissement élémentaire.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
NUTRITION Chiffres clefs
• Enquêtes nutritionnelles Début de la mission: 2002 Ouganda
• Programmes de nutrition thérapeutique Zones d’intervention: Nord du pays
• Appui et formation du personnel du mi- (Mandera-Garissa) Kenya
nistère de la Santé Ressources humaines:
• Appui au développement d’un protocole • Expatriés: 12
national pour le traitement de la malnutri- • Personnel National: 200
tion et du sida Destinataires: 49 000 personnes Nairobi
27
ASIE
Laos France
Le Laos est le pays le moins développé du sud-est asiatique avec une infrastructure d’assainissement qui ne parvient à couvrir que 30% de
sa population. Ses habitants proviennent principalement de minorités ethniques et vivent dans des zones isolées rendant leurs conditions
de vie difficiles et empêchant une couverture nationale de leurs besoins élémentaires. Après plusieurs décennies de régimes totalitaires, le
gouvernement continue à exercer un contrôle étroit sur la population.
28
ASIE
Les conséquences des typhons de 2006, combinées à l’instabilité politique du pays, montrent une fois de plus la fragilité d’une nation
exposée en permanence à des catastrophes naturelles et des conflits intestinaux. Les Philippines font également partie des pays du monde
à la plus forte densité démographique, un facteur qui ne fait que renforcer sa vulnérabilité. Sur une population de plus de quatre-vingt
millions d’habitants, un tiers vit en dessous du seuil de pauvreté national.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE • Promotion du dialogue entre les commu-
• Rétablissement des capacités de produc- nautés touchées par le conflit Manille
tion agricole des familles déplacées • Assistance aux communautés pour faire
• Diversification de l’agriculture et de la face aux conflits internes et externes
production
• Formation de femmes et adolescentes à
Chiffres clefs Les Philippines
DÉBUT DE LA MISSION: 2000
divers métiers
ZONES D´INTERVENTION: Mindanao du
• Activités Génératrices de Revenus Brunei
Centre, Région de Caraga, Région de Bicol
• Distribution d’engrais, semences, bétail et
Ressources humaines:
autres ressources agricoles Malaisie
• Expatriés: 6 Indonésie
• Formations
• Personnel National: 90
• Activités liées à la pêche
Destinataires: 80 000 familles
EAU ET ASSAINISSEMENT FINANCEMENT: Commission Européenne,
• Construction et réhabilitation de puits AECID, PACAP, Action Contre la Faim
• Création de Comités d’Eau Espagne, Généralité de Valence
• Amélioration de réseau d’eau gravitaire
• Systèmes de récupération d’eau de pluie
et réservoirs
• Protection des sources
• Formation aux bonnes pratiques sanitai-
res et hygiéniques
• Distribution de kits d’hygiène
• Gestion des déchets solides
PRÉVENTION DES CATASTROPHES
• Formation en matière de réaction aux
situations d’urgence à tous les niveaux:
régional, provincial, municipal et com-
munautaire
• Travaux de mitigation
CONSTRUCTION DE LA PAIX
Distribution d’eau potable aux populations tou-
chées par le passage du typhon Dorian en 2007.
(Photographie : Basilio Rodríguez).
29
AFRIQUE
Lesotho Espagne
Le Lesotho, l’un des plus petits pays du continent africain, est une enclave cerclée par l’Afrique du Sud et occupe le deuxième rang mondial
en termes de personnes atteintes du VIH/SIDA, seulement devancé par son voisin, le Swaziland. Le pays connaît en outre des taux de
malnutrition infantile très élevés et une quantité d’orphelins en augmentation constante. La faim et le sida sont deux pandémies étroite-
ment liées: un enfant séropositif est davantage exposé au risque de souffrir de malnutrition aiguë modérée et lorsqu’elle devient sévère,
son système immunologique est si affaibli que des maladies opportunistes comme la tuberculose ou la pneumonie peuvent apparaître et
entraîner la mort de l’enfant. Combattre la malnutrition constitue donc un axe fondamental dans la lutte contre le sida.
30
ASIE
Liban Espagne
Le conflit de 34 jours de l’été dernier, qui a poussé la grande majorité des habitants du sud du pays à abandonner leur maison pendant
des mois, a eu de Lourdes conséquences concernant le secteur agro-pastoral de la région. Les agriculteurs n’ayant pu récolter pendant le
conflit, nombre des cultures ont été perdues. Quelques mois plus tard, la situation s’est encore aggravée par la présence de mines et de
munitions qui n’ont pas explosées dans les champs. Un an plus tard, le risque reste très élevé pour la population agricole qui cultive ses
terres, alors que l’incertitude sur une détérioration de la situation politique maintient toute la population du sud en alerte.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Chiffres clefs
• Distribution de chèvres et de produits vé- Début de la mission: 2006
térinaires à plus de 800 agriculteurs dans Zones d´intervention: Bint Jbeil, Has-
15 villages de la région baya et Marjayoun, dans la région de Na- Liban
• Distribution de semences, outils agrico- batiyeh Beyrouth
les, engrais et arbres fruitiers Ressources humaines:
• Distribution de kits d’irrigation à plus de • Expatriés: 2 Syrie
400 agriculteurs dans 21 villages de la ré- • Personnel National: 15
gion Destinataires: 20 200
• Appui et Formation sur les techniques Financement: ECHO, AECID, donation
agricoles et agro-pastorales nord-américaine privée Israël
• Contrôle et suivi de l’impact du conflit
un an après
Libéria France
Malgré la stabilité relative du pays obtenue notamment grâce à l’accord de paix signé en 2003, les 14 années de guerre ont ruiné le Libéria
et les séquelles laissées par tant d’années de conflit vont tarder à disparaître. Le Libéria ne possède pas de structures publiques ou privées
capables de lutter contre la malnutrition aiguë et selon une enquête réalisée par ACF à Monrovia, deux enfants sur dix de moins de cinq
ans souffrent de malnutrition aiguë globale.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Guinée
Sierra NUTRITION Chiffres clefs
Leone • Développement d’un Centre de Nutrition Début de la mission: 1991
Thérapeutique à Monrovia Zones d’intervention: Nimba, Lofa, Bong
• Traitement à domicile de la malnutrition Ressources humaines:
Côte • Appui psychosocial aux personnes souf- • Expatriés: 15
Monrovia
d’Ivoire
frant de malnutrition. • Personnel National: 240
Libéria SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Destinataires: 71 013 personnes
Financement: ECHO, DAH, DFID, SDC,
• Appui aux initiatives locales de démarrage
d’activités agricoles donateurs privés, PAM, UNICEF
• Distribution de semences et outils agri-
coles
• Réhabilitation de rizières
• Programmes de Nourriture contre Tra-
vail
•F ormation en activités agricoles
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Construction et réhabilitation de points
d’eau
• Suivi et évaluation de la qualité de l’eau
• Formation de comités de l’eau
• Distribution de kits d’hygiène
• Formation de vendeurs de pièces de re-
change de systèmes d’eau
• Ateliers de promotion de l’hygiène
32
AFRIQUE
Malawi Espagne
Suite à la grave crise alimentaire de 2005 causée par la sécheresse et les mauvaises récoltes, la population malawite a su s’en sortir, et en
deux ans, les taux de malnutrition et de sécurité alimentaire se sont considérablement améliorés. Le gouvernement malawite, en collabo-
ration avec les organisations internationales, a mis en place un système de contrôle et de suivi nutritionnel à échelle nationale permettant
de déclencher l’alerte en cas de nouvelle crise avant qu’il ne soit trop tard. Il reste cependant beaucoup à faire. En dépit des efforts de ces
dernières années, plus de la moitié des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique, et à ce taux s’ajoute celui de la
prévalence du VIH/SIDA, qui touche 14% de la population.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
NUTRITION ET SANTÉ Chiffres clefs Mozambique Tanzanie
• Appui au Ministère de la Santé pour la dé- DÉBUT DE LA MISSION: 2002
tection et le traitement de la malnutrition ZONES D´INTERVENTION: tout le pays, 28
• Appui aux Unités de Réhabilitation Nu- districts Malawi
tritionnelle pour l’application des proto- Ressources humaines:
coles nationaux de traitement de la mal- • Expatriés: 6 Lilongwe
nutrition • Personnel National: 70
• Suivi de l’état nutritionnel et système Destinataires: 40 000 personnes.
d’alerte FINANCEMENT: Union Européenne, Natio-
• Recherche et analyse des liens entre VIH/ nal AIDS Commission (NAC), UNICEF,
SIDA et malnutrition, et sur les soins Programme Alimentaire Mondial, AECID, Mozambique
adaptés pour traiter les enfants séroposi- ACCD
tifs et dénutris
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE :
• Suivi de la sécurité alimentaire et système
d’alerte
• Appui au Ministère de l’Agriculture et au
personnel spécialisé en sécurité alimen-
taire
• Promotion de la diversification agricole à
travers l’introduction de nouvelles varié-
tés de semences et de nouveaux systèmes
d’irrigation.
• Distribution de semences, outils agricoles
et matériel d’irrigation
• Retour à l’agriculture destiné particulière-
ment aux familles touchées par le VIH/
SIDA
Mali Espagne
Le Mali est l’un des cinq pays les plus pauvres du monde. Ce territoire deux fois la superficie de la France accueille 13 millions d’habitants,
dont plus de la moitié vivent en dessous du seuil de pauvreté national. Sept personnes sur dix vivent avec moins de deux dollars par jour,
une situation de pauvreté structurelle largement aggravée lorsque le pays est touché par des facteurs externes tels que la sécheresse, l’infla-
tion ou la chute des prix. La moitié de la population est privée d’accès à l’eau potable, et plus d’un tiers des enfants de moins de cinq ans
souffre de malnutrition chronique. Le pays fait partie de la région du Sahel, l’une des plus désertiques au monde.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Algérie
NUTRITION • Formation à la bonne gestion des infras-
Mauritanie • Appui pour la mise en place d’un système tructures hydrauliques et d’assainissement
de suivi nutritionnel dans la région de Gao • Formation des organisations de la société
Mali civile dans l’amélioration de l’accès à l’hy-
• Appui à plus de 50 centres de santé pour
le traitement de la malnutrition aiguë dans giène et à l’assainissement
la région de Gao SANTÉ
• Participation à la révision et conclusion du • Sensibilisation et formation dans la pré-
Niger protocole national pour le traitement de la
Bamako vention du VIH/SIDA
malnutrition aiguë (en collaboration avec le • Appui aux centres de santé pour le dia-
Burkina Faso Ministère de la Santé malien et l’UNICEF) gnostic du VIH et le traitement psycho-
Guinée • Formation des mères aux nouvelles prati- social des patients
ques hygiéniques, alimentaires et de soins • Appui aux centres de santé dans la pré-
maternels vention du sida mère-enfant
• Réalisation d’enquêtes nutritionnelles et • Formation et éducation nutritionnelle des
analyse des causes de la malnutrition personnes atteintes du sida
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
• Appui à la diversification du régime ali- Chiffres clefs
DÉBUT DE LA MISSION: 1996
mentaire et de la nourriture
ZONES D´INTERVENTION: Gao, Kidal et Kita
• Amélioration des systèmes de production
Ressources humaines:
agro-pastorale
• Expatriés: 13
• Renforcement des capacités locales et ap-
• Personnel National: 78
pui aux associations rurales
Destinataires: 411 834 personnes
• Amélioration de la sécurité alimentaire
FINANCEMENT: Commission Européenne,
par le biais de réserves de grain, activités
génératrices de revenus, etc. ECHO, AECID, OFDA, Gouvernement
• Collaboration avec le Système de télédétec- de Navarre, Coopération Française, Pro-
tion ou Alerte Précoce pour une meilleure gramme Alimentaire Mondial, FAO, Grupo
analyse des risques pour le pâturage Lábaro, Action Contre la Faim Espagne.
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Construction et réhabilitation de points
d’eau et de latrines
Action Contre la Faim réhabilite et construit des
puits dans les zones de passage des populations
pastorales. (Photographie : Karine da Rocha)
34
AFRIQUE
Mauritanie Espagne
La Mauritanie fait partie, avec le Niger et le Mali, de la région du Sahel, une frange semi-désertique au sud du Sahara. En raison de sa
situation géographique, les trois millions de mauritaniens se partagent entre population arabe berbère du nord et population noire du
sud. C’est l’un des pays les plus pauvres au monde, et paradoxalement, depuis 2006, il est également exportateur de pétrole. Sur ce vaste
territoire désertique, seuls 0,5% des sols sont exploitables pour la production agricole, et les ressources en eau sont très rares: 47% de la
population est privée d’accès à l’eau potable.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
NUTRITION Chiffres clefs
• Enquête sur la nutrition et la mortalité DÉBUT DE LA MISSION: 2007 Sahara
au sud du pays, où 15% de la population ZONES D´INTERVENTION: Nouakchott (Mis-
infantile souffre de malnutrition aiguë sion) et Kaedi (Région de Gorgol)
modérée. Ressources humaines: Mauritanie
• Expatriés: 5
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Nouakchott
• Personnel National: 25
• Appui aux associations de femmes pour
Destinataires: 22 000 personnes
l’amélioration des systèmes de production
FINANCEMENT: AECID, UNICEF
et d’horticulture dans 26 communautés
• Evaluation dans les zones de production
agricole (enquête, formation et diagnostic Sénégal Mali
participatif)
• Appui dans la gestion des réserves ali-
mentaires.
• Amélioration technique des systèmes de
production agricole.
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Enquête et évaluation des infrastructures
hydrauliques et analyse de la qualité de
l’eau dans le pays
35
ASIE
Mongolie France
À l’échelle mondiale la Mongolie possède la plus faible densité de population. Il s’agit d’un vaste territoire dépourvu de tout accès maritime
avec des hivers extrêmement rigoureux et des étés très secs. Ce climat très hostile a entraîné la mort en 1999 de 25% des têtes de bétail
du pays, contraignant ainsi de nombreux éleveurs et agriculteurs à émigrer vers les villes. Cette crise a progressivement accru drastique-
ment la population urbaine avec, comme conséquence, davantage d’habitants vivant sous le seuil de la pauvreté (de 14% en 1991 à 50%
aujourd’hui).
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Russie
NUTRITION Chiffres clefs
• Création d’unités de promotion de la nu- Début de la mission: 2001
trition Zones d’intervention: Oulan-Bator et
Oulan-Bator
• Formation de personnel sanitaire en trai- Bayan Olgi
tement de la malnutrition sévère Ressources humaines:
Mongolie • Distribution de rations sèches d’aliments • Expatriés: 4
• Formation en habitudes nutritionnelles, • Personnel National: 32
hygiène et santé Destinataires: 9 189 personnes
• Traitement de la malnutrition aiguë sévère Financement: Union des Banques Suisses,
Chine chez les enfants de moins de 5 ans Fondation Tolkien, donateurs privés
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
• Distribution d’aliments
• Appui à la production agricole
• Distribution de semences et outils agri-
coles
• Formation en élevage
• Réhabilitation de petites infrastructures
agricoles
• Distribution et production de fourrage
pour le bétail
• Construction d’abris pour le bétail
• Appui à la production maraîchère
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Amélioration de l’hygiène par le biais de cam-
pagnes de sensibilisation à Oulan-Bator
•R éhabilitation de points d’eau
36
ASIE
Népal France
La signature de la paix fin 2006 a mis fin à dix années de guerre civile qui ont ruiné la population l’abandonnant à des conditions de vie
précaires. Environ 40% des népalis vivent sous le seuil de pauvreté et le taux de mortalité infantile est l’un des plus élevés du monde. La
terrible sécheresse de 2006 a provoqué une recrudescence de la malnutrition infantile à des niveaux plus élevés que ceux enregistrés au
Darfour.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
NUTRITION Chiffres clefs Chine
• Distribution d’aliments à haute teneur Début de la mission: 2003
protéique pour les enfants et les femmes Zones d’intervention: Mugu et Humla
enceintes ou allaitantes Ressources humaines:
• Formation en santé et nutrition • Expatriés: 8 Népal
• Traitement de la malnutrition aiguë in- • Personnel National: 42
fantile à travers 3 unités thérapeutiques Destinataires: 47 832 personnes Katmandou
mobiles Financement: Gouvernement suisse,
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE gouvernement suédois, gouvernement aus- Inde
• Renforcement de l’agriculture: forma- tralien, ECHO, donateurs privés, Agence
tion aux techniques agricoles (fertilisa- de l’eau Rhin Meuse
tion, pesticides, engrais), distribution de
semences et réhabilitation de systèmes
d’irrigation
• Constitution de troupeaux, formation vé-
térinaire et suivi des troupeaux
• Programme “Nourriture contre travail”
et “Argent contre travail”
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Construction et réhabilitation de points
d’eau
• Construction de latrines
• Création de comités de gestion de l’eau et
distribution de kits d’entretien
• Promotion de l’hygiène
37
AMÉRIQUE
Nicaragua
CENTRALE
Espagne
Le Nicaragua est l’un des pays les plus pauvres du continent américain, et fait face depuis des années a des problèmes structurels tels
que l’accès à l’assainissement de base, dont est privée plus de la moitié de la population. Bien qu’étant le plus grand pays de la région en
superficie (environ 130 000 km²), le Nicaragua n’en est pas moins l’un des plus vulnérables économiquement: huit habitants sur dix vivent
avec moins de deux dollars par jour. Ces forts taux de vulnérabilité sont ébranlés chaque fois qu’une catastrophe naturelle s’abat sur la
population. En septembre de cette année, l’ouragan Félix a frappé plus d’un demi million de Nicaraguayens.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
NUTRITION construction de latrines et relance de la
Honduras • Appui à l’élargissement des services de production agricole.
couverture du premier niveau de soins
Chiffres clefs
avec FamiSalud
DÉBUT DE LA MISSION: 1996
• Recherche pour la définition d’indicateurs nu-
ZONES D´INTERVENTION: Managua, Dépar-
tritionnels au niveau régional avec NicaSalud
Nicaragua tements de Madriz, Chontales, Río San Juan
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE et RAAN (Région Autonome de l’Atlanti-
Managua • Appui à la gestion locale des ressources que Nord)
naturelles et agricoles: arpentage et carto- Ressources humaines:
graphie participative. • Expatriés: 5
Costa Rica • Recherche appliquée d’outils participatifs • Personnel National: 40
pour la gestion locale des ressources na- Destinataires: 74 667 personnes
turelles. FINANCEMENT: FamiSalud/USAID, Coali-
• Diversification de l’activité agricole via tion pour l’accès à la terre, Ambassade de
l’installation de systèmes d’irrigation fa- France, Communauté Autonome de Ma-
miliaux et communaux drid, AECID, Université Politechnique de
• Appui à des associations de femmes pour Madrid, Gouvernement de Navarre, AD-
le développement d’agrocommerces. HIS, Castille La Manche, ECHO, HIPRA,
• Projets de diversification de l’élevage SISCA/PRESANCA
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Renforcement des capacités municipales
dans la gestion des réseaux d’eau et d’as-
sainissement du secteur rural.
• Appui à l’élargissement des services de
couverture du premier niveau de soins
avec FamiSalud en matière de santé envi-
ronnementale.
URGENCE
• Aide aux victimes de l’ouragan Félix: dé-
sinfection et réhabilitation des puits, re-
Dépôts d’eau installés lors du passage de l’ouragan
Félix à Puerto Cabezas, dans la région autonome
de l’Atlantique nord (Puerto Cabezas).
38
AFRIQUE
Niger Espagne
Cette année, le Niger a quitté la dernière place au classement annuel établi par le Programme des Nations Unies pour le Développement.
Le taux de malnutrition reste néanmoins en constante augmentation: plus de la moitié des enfants de moins de cinq ans souffrent de ce
fléau. En raison d’une forte dépendance aux facteurs climatiques, et d’une faible diversification de son économie, le pays est régulièrement
confronté à des crises alimentaires. Ce drame pourrait être atténué par la création de banques céréalières assurant un approvisionnement
tout au long de l’année, et par l’application de mesures protectionnistes freinant la volatilité des prix.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
NUTRITION duction agro-pastorale des familles les Algérie
• Traitement de la malnutrition aiguë sé- plus vulnérables.
vère dans 2 centres de réhabilitation nu- • Activités Génératrices de Revenus
tritionnelle en collaboration avec Action • Application du Système d’Information
Contre la Faim. Géographique pour identifier les zones Niger
• Appui de 31 centres nutritionnels ambu- touchées par la sécheresse, ainsi que cel-
latoires en milieu rural. les les plus adaptées au pâturage
• Traitement de la malnutrition infantile Système d’alerte précoce Niamey
modérée et sévère. des crises alimentaires
• Formation du personnel sanitaire public au • Appui à la production et commercialisation
sein des centres de santé et des hôpitaux Nigéria
de produits de base tels que les dattes et le sel
dans le traitement de la malnutrition aiguë. • Formation à la valorisation des produits
• Formation des volontaires communautai- locaux
res à la détection et au diagnostic de la • Ateliers de formation aux bonnes prati-
malnutrition aiguë. ques alimentaires, techniques agricoles,
• Réalisation d’enquêtes nutritionnelles gestion des biens de production et ren-
dans différentes provinces du pays. forcement des capacités locales.
• Formation de la population aux bonnes pra- • Campagne Advocacy
tiques nutritionnelles et planning familial.
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Chiffres clefs
DÉBUT DE LA MISSION: 1997
• Appui aux provisions de céréales
ZONES D´ INTERVENTION: Tahoua, Maradi
• Distribution de la nourriture
Ressources humaines:
• Programme “Argent contre Travail” (re-
• Expatriés: 16
tour à la terre et reboisement)
• Personnel National: 189
• Distribution de semences enrichies à plus
Destinataires: 264 600 personnes
de 3 000 agriculteurs
FINANCEMENT: UE, ECHO, AECID, Munici-
• Multiplication des semences
• Distribution d’intrants agricoles palité de Madrid, Conseil de Castille-La Man-
• Campagnes de vaccination et de dépara- che, DFID, UNICEF, Programme Alimen-
sitage du bétail taire Mondial, FAO, Intercomet, Fonds privés
• Amélioration et diversification de la pro-
Traitement de la malnutrition aiguë sévère dans
l’un des centres de nutrition d’Action Contre la
Faim.
39
AFRIQUE
L’Ouganda connaît depuis plusieurs décennies une instabilité politique marquée par la virulence des leaders qui ont pris le pouvoir. Des
groupes rebelles comme le LRA (Lords Resistance Army) continuent à lutter pour le pouvoir depuis qu’ils se sont réfugiés dans le nord
du pays. 80% de la population de ces régions vit dans des camps de déplacés, avec un accès très limité à l’eau potable et aux services de
santé. L’espérance de vie dans cette zone du pays ne dépasse pas 40 ans. Malgré l’augmentation de la sécurité au cours des derniers mois,
une grande partie de la population reste encore déplacée et dépendante de l’aide internationale.
Le tremblement de terre d’une magnitude de 7,6 de 2005 a fait environ quatre millions de sinistrés et des milliers de morts. Une grande
partie des infrastructures d’eau et d’assainissement ont été complètement détruites. Même si le pays se remet progressivement de la ca-
tastrophe, l’instabilité politique rend complexe le travail humanitaire et la population vit dans la crainte d’un conflit à court terme. Avec
plus de cent millions d’habitants, le Pakistan est l’un des pays les plus densément peuplés du monde avec la moitié de sa population, soit
80 millions de personnes, analphabète.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Chine
Nutrition Chiffres clefs Afghanistan
• Enquête nutritionnelle pour le diagnos- Début de la mission: 2005
tic de la malnutrition chez les enfants de Zones d’intervention: Islamabad, Bata-
moins de 5 ans. gram et Mansehra Islamabad
Ressources humaines:
Sécurité Alimentaire
• Expatriés: 6
• Distribution de semences et outils agri-
• Personnel National: 40
Pakistan
coles Iran
Destinataires: 70 000 personnes
• Distribution de fourrage pour le bétail Inde
Financement: OFDA, DFID, ECHO,
• Enquêtes sur la situation de la sécurité ali-
mentaires dans les zones d’intervention WFP, fonds propres
41
AMÉRIQUE
DU SUD
Paraguay Espagne
Le Paraguay est le premier producteur mondial par habitant d’un aliment à forte valeur nutritionnelle: le soja. 20% de la population souf-
fre néanmoins de malnutrition. L’expansion de la culture motorisée du soja transgénique a entraîné la disparition de micro-exploitations
familiales, dont les propriétaires ont du émigrer vers la misère des ceintures urbaines du pays, ou bien au-delà encore, vers Buenos Aires
ou l’Espagne. On estime que 20% des Paraguayens en âge de travailler vivent à l’étranger. En dépit d’une apparente stabilité politique et du
fait qu’il est peu touché par des catastrophes naturelles de grande envergure, le Paraguay est l’un des pays les plus pauvres et les moins in-
dustrialisés d’Amérique Latine. Le revenu par habitant est de tout juste 1 222 dollars, soit plus de vingt fois inférieur à celui de la France.
Pérou Espagne
Le Pérou est un pays à revenu moyen qui jouit depuis quelques années d’une conjoncture économique et politique favorable, à l’image de
l’ensemble de la région. De nouvelles opportunités de développement s’offrent donc à lui. Mais la difficulté principale reste la concentra-
tion de la richesse, et le fossé qui sépare la population rurale de la population urbaine. Plus de la moitié des Péruviens vit en dessous du
seuil de pauvreté national, et près de 20% dans des conditions de pauvreté extrême. Le tremblement de terre du 15 août 2007, qui a dévasté
plusieurs régions du Pérou, a fait de nombreux dégâts et touché des milliers de victimes. Plus de six mois après la catastrophe, bon nombre
de familles vivent toujours dans la précarité, et l’accès aux services de base d’eau et d’assainissement reste très limité.
43
République
AFRIQUE
Centrafricaine France
Avec une espérance de vie maximale de 45 ans, la République centrafricaine occupe l’une des dernières places de l’Indice de Développe-
ment Humain des Nations Unies. Il s’agit de l’un des pays les plus pauvres et les plus endettés du monde. Dépourvu d’accès maritime,
84% de la population vit avec moins de deux dollars par jour et seulement un habitant sur quatre a accès à l’eau potable ; une situation de
pauvreté structurelle qui s’aggrave lorsque les conflits des pays limitrophes affectent le pays.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Soudan NUTRITION ET SANTÉ Chiffres clefs
Tchad • Appui aux programmes développés par le Début de la mission: 2006
Ministère de la Santé Zones d’intervention: Markounda, Bo-
Cameroun
• Santé mentale guila et Bangui
République SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Ressources humaines:
• Expatriés: 10
Centrafricaine • Activités liées à l’horticulture
• Personnel National: 42
• Distribution de semences et outils agri-
Destinataires: 42 586 personnes
Bangui coles
Financement: OFDA (Coopération amé-
Rép. Dém. • Améliorations des pratiques agricoles et
formation aux agriculteurs ricaine), PNUD, UNICEF, HCR, dona-
du Congo
• Distributions d’aliments (semoule de maïs, teurs privés
légumes secs, céréales, huile, sucre, sel).
• Distribution de semences (maïs, sorgho)
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Distribution de kits d’hygiène
• Ateliers de promotion de l’hygiène
• Réhabilitation de puits
44
Rép. Dém.
AFRIQUE
La République Démocratique du Congo est l’un des pays les plus étendus du continent africain et en même temps l’un des plus pauvres.
Avec plus de 50 millions d’habitants, le pays ne possède pas les infrastructures sanitaires et éducatives nécessaires pour répondre aux
besoins de l’ensemble de sa population. Par conséquent, plus de la moitié des congolais n’ont pas accès à l’eau potable. Après 36 ans de
régime autoritaire et quatre ans de guerre, le pays se trouvait au bord de l’effondrement en 2003. Cinq ans après, ses habitants tentent de
se relever malgré la crainte permanente d’un nouveau conflit.
Après dix ans de guerre civile, la Sierra Leone connaît depuis 2002 une phase de stabilité politique et de développement timide. Cependant, ce
pays figure à la dernière place de l’Indice de Développement Humain des Nations Unies. Malgré des ressources naturelles précieuses, comme
les diamants, seul un tiers de la population est alphabétisée tandis que 70% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté national.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Guinée
Sécurité Alimentaire Chiffres clefs
• Activités de prévention face à la perte des Début de la mission: 1991
récoltes Zones d’intervention: Freetown, Ma-
Sierra • Construction de stocks, aires de marché keni (District Bombali), Bo
Leone et aires de séchage Ressources humaines:
Freetown • Activités Génératrices de Revenus • Expatriés: 8
• Récupération du petit bétail • Personnel National: 125
Destinataires: 27 925 personnes
Eau et assainissement
Libéria Financement: EuropeAid, DFID, dona-
• Réhabilitation et construction de points
d’eau teurs privés
• Formation de comités de l’eau
• Ateliers de formation en hygiène
• Traitement de chloration dans 200 points
d’eau
Somalie France
Depuis le coup d’État de 1991, la Somalie connaît une véritable situation anarchique et est plongée dans le chaos. Depuis le mois de janvier
dernier, Mogadiscio est devenue une ville sans loi avec des émeutes quotidiennes qui ont fait des centaines de morts et provoqué la fuite de
milliers de personnes. Malgré les efforts déployés pour tenter de stabiliser le pays, la corne de l’Afrique connaît l’un des pires épisodes de
son histoire et comme toujours, la population civile en est la principale victime. L’aide humanitaire est vitale mais elle est difficile à mettre
en œuvre à cause du climat d’insécurité qui règne dans le pays. Même en l’absence de données officielles, on estime qu’environ six millions
de somaliens sur huit au total n’ont pas accès à l’eau potable ni à l’assainissement élémentaire.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
NUTRITION Chiffres clefs
• Deux centres de Nutrition Thérapeutique Début de la mission: 1992 Somalie
traitant 200 enfants par mois en moyenne Zones d’intervention: Mogadiscio et
• Traitement à domicile de la malnutrition Wajid (régions de Bakool, Bay et Gedo) Ethiopie
• Centre de santé Ressources humaines:
• Services de soins maternels et infantiles • Expatriés: 14
• Vaccination contre les maladies telles que • Personnel National: 219
Mogadiscio
le choléra Destinataires: 223 069 personnes Kenya
Financement: UNICEF, CICR, ECHO,
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
• Distributions alimentaires d’urgence OFDA, FAO, DFID, PAM, CIAA, dona-
• Amélioration des pratiques agricoles teurs privés
• Amélioration de techniques agricoles
(distribution d’outils de labour, semences
et formation d’agriculteurs)
• Jardins familiaux et autres activités géné-
ratrices de revenus
• Actions “Argent contre travail”
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Réhabilitation de points d’eau et aires de
lavage
• Distribution d’outils de labour
• Formation en hygiène
• Contrôle de la qualité de l’eau (pollution
bactériologique)
• Distribution d’outils de perforation
• Chloration de points d’eau pour la pré-
vention du choléra
47
AFRIQUE
Soudan France
Après la guerre civile qui a divisé le pays entre 1993 et 2005, le Soudan connaît actuellement l’une des pires crises humaines de l’histoire: le Dar-
four. Peu après la guerre civile qui a fait deux millions de morts et provoqué le déplacement de près de quatre millions de personnes, le conflit
du Darfour qui a éclaté au cours des cinq dernières années a fait environ 300 000 victimes et plus de deux millions de personnes déplacées, selon
les Nations Unies. Malgré sa complexité, la dimension humanitaire du conflit a été entendue par le monde entier cette année. La communauté
internationale a dénoncé la situation que vivent les victimes et l’ONU a approuvé le déploiement d’une force « hybride » de 26 000 hommes
qui s’ajoutent aux 7 000 hommes de l’Union Africaine déjà présents dans la région. Cependant, les ONG restent la cible des milices armées et
le climat d’insécurité empêche pratiquement toute intervention dans la zone où des millions de personnes ne survivent que grâce à l’aide inter-
nationale. Dans le reste du pays, le taux de malnutrition continue à être l’un des plus élevés du monde et le pays doit également faire face à des
conditions climatologiques défavorables avec de longues périodes de sécheresse et de pluies qui provoquent des inondations tous les ans.
Libye
Egypte ACTIVITÉS PRINCIPALES
Nutrition et Santé Chiffres clefs
• Centres de Nutrition Thérapeutique Début de la mission: 1985
Khartoum • Formation au Ministère de la Santé Zones d’intervention: Bentiu, Port
Tchad
• Traitement à domicile de la malnutrition Soudan, Juba, El Fasher (Darfour Nord),
Soudan • Formation en nutrition Nyala
• Appui psychosocial Ressources humaines:
• Surveillance de la situation nutritionnelle • Expatriés: 64
Ethiopie • Personnel National: 897
Rép. Sécurité Alimentaire
Centra- Destinataires: 1 233 729 personnes
• Distribution d’aliments
fricaine Financement: ECHO, OFDA, PAM,
• Distribution de semences et outils agri-
DAH, Coopération française, DFID, Coo-
Rép. Dém. du Congo OugandaKenya coles
• Construction et réhabilitation de greniers pération hollandaise, Fondation Tolkien,
à grain donateurs privés, Coopération canadienne,
• Surveillance de la situation de la sécurité Coopération suisse, UNICEF, Common
alimentaire Humanitarian Fund, FAO
• Activités Génératrices de Revenus
• Appui aux systèmes d’irrigation
EAU ET ASSAINISSEMENT
• Construction de latrines
• Réhabilitation de réservoirs d’eau
• Approvisionnement en eau potable
• Réhabilitation de puits et pompes ma-
nuelles
• Ateliers de promotion de l’hygiène
48
ASIE
Trois ans après le tsunami, les personnes déplacées suite à la catastrophe continuent à regagner progressivement leurs régions d’origine.
À ces personnes déplacées, s’ajoutent les milliers de cingalais contraints de fuir leurs villages en raison de la recrudescence du conflit
entre le gouvernement et la rébellion Tamul mi 2006. Cette même année, 17 membres de l’équipe locale d’Action Contre la Faim ont été
assassinés dans le bureau de l’organisation. Face à la réduction de l’espace humanitaire et des obstacles rencontrés pour travailler dans le
pays, la mission a cessé ses activités cette année.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Chiffres clefs Inde
• Activités Génératrices de Revenus DÉBUT DE LA MISSION: 1996
• Distribution de semences et outils agri- Zones d´intervention: Jaffna, Trincoma-
coles lee, Batticaloa, Colombo
• Distribution d’animaux Ressources humaines:
• Formation en agriculture et élevage • Expatriés: 6
• Personnel National: 51 Sri Lanka
EAU ET ASSAINISSEMENT
Destinataires: 21 914 personnes Colombo
• Approvisionnement et gestion de l’eau et
FINANCEMENT: ECHO, Coopération Fran-
assainissement
• Formation de comités d’usagers des çaise, Croix Rouge française, fonds privés
puits
• Formation en hygiène
• Programme de recherche concernant les
besoins en eau potable de la population
touchée par le tsunami
• Distribution d’eau potable, de bidons et
construction de latrines pour la prise en
charge urgente des déplacés du conflit
Tamil
49
AFRIQUE
Swaziland Espagne
Le Swaziland, l’un des plus petits pays du continent africain, occupe le premier rang mondial en termes de prévalence du VIH/SIDA. Avec
le quart de la population infecté par le virus, le pays connaît une situation de pauvreté structurelle qui s’aggrave continuellement. Gouverné
par une monarchie absolue indifférente au drame que vit sa population, le Swaziland est un pays qui demeure régi par une forte tradition
orale, avec une agriculture de subsistance et des milliers d’orphelins à cause du VIH/SIDA ayant perdu tout lien avec la génération anté-
rieure. L’hiver rigoureux s’abat chaque année sur ce minuscule pays dépourvu d’accès maritime et pauvre en ressources naturelles.
50
ASIE
Le Tadjikistan ne s’est pas encore complètement remis de la guerre civile dévastatrice qui a fait des milliers de morts et environ 600 000
déplacés internes, alors qu’environ 300 000 personnes ont fui vers l’Afghanistan, la Russie et d’autres républiques ex soviétiques. Le Ta-
djikistan est l’une des plus pauvres de tous, l’exode de sa population qualifiée (médecins, professeurs, techniciens) augmente tous les ans,
aggravant la situation et provoquant la fermeture de la moitié des hôpitaux, d’un grand nombre de collèges et de dizaines d’usines.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Ouzbekistan
Nutrition Chiffres clefs
• Enquêtes nutritionnelles Début de la mission: 1998
Kirzikistan
• Formation en santé et nutrition Zones d’intervention: Khatlon Oblast,
• Ateliers pour la promotion de l’allaite- région du sud du pays Chine
ment maternel Ressources humaines: Douchanbé
• Formation en soins pédiatriques pour le • Expatriés: 5 Tadjikistan
personnel du ministère de la Santé • Personnel National: 130
• Formation au diagnostic de la malnutri- Destinataires: 25 000 personnes
tion pour d’autres ONG locales Financement: ECHO, PAM, fonds propres Afghanistan
• Diagnostic, prévention et traitement de la
malnutrition aiguë Pakistan
• Surveillance du développement des en-
fants pris en charge pour malnutrition
51
Territoire
ASIE
Palestinien Espagne
L’escalade de la violence entre Israéliens et Palestiniens continue à toucher la population civile dans les deux camps. Le blocus imposé à
la bande de Gaza a entraîné un effondrement total de son économie, ainsi que la pire crise humanitaire depuis 1967. En Cisjordanie, les
obstacles à la libre circulation de personnes et de biens se multiplient, alors que l’accès aux ressources de base se restreint de plus de plus,
provoquant une nette récession de l’économie de la région.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Chiffres clefs
• Distribution de fourrage pour le bétail Début de la mission: 2002
Israel • Assistance vétérinaire Zones d´intervention: Cisjordanie (Tu-
Jérusalem • Formation et distribution d’outils agrico- bas, Jénine, Naplouse, Bethléem, Hébron)
Territoire les aux petits agriculteurs et Bande de Gaza
• Appui à la commercialisation et à la vente Ressources humaines:
Palestinien de produits agricoles • Expatriés: 5
Gaza • Appui à l’accès aux ressources et aux mar- • Personnel National: 23
Jordanie
chés Destinataires: 249 372 personnes
•P romotion des relations commerciales Financement: ACF, AECID, ECHO,
entre les agriculteurs palestiniens et les ACCD, UNOCHA, UNICEF, HERF
commerçants israéliens Coordinateur Humanitaire des Nations
EAU ET ASSAINISSEMENT Unies, Généralité de Catalogne (ACCD),
• Distribution d’eau en camion-citerne Conseil de Castille-La Manche, Municipa-
• Réhabilitation et élargissement des ré- lité de Madrid, Municipalité de Pamplona
seaux d’eau
• Construction et réhabilitation de citernes
• Réhabilitation des systèmes de drainage et
construction de nouveaux points d’eau
• Campagnes d’analyse de la qualité de l’eau
courante
• Formation de techniciens municipaux à
la gestion et la maintenance des réseaux
d’eau
• Formation des propriétaires de camions-
citernes aux techniques de chloration et
d’entretien de l’eau potable
• Campagnes de sensibilisation à l’écono-
mie d’eau
52
AFRIQUE
Tchad France
Depuis deux ans, l’est du Tchad est confronté aux conséquences directes de la crise du Darfour, dans le Soudan voisin. Plus de 230 000
soudanais sont acuellis dans des camps de réfugiés auxquels s’ajoutent environ 150 000 tchadiens déplacés qui fuient les conflits violents
du sud-est du pays. Cet afflux de population déplacée survit dans des conditions extrêmement précaires et sous la dépendance de l’aide
extérieure. Dans l’ouest du pays, la région frontalière avec le Niger est considérée comme l’une des zones les plus pauvres du pays avec
des taux de malnutrition infantile chronique beaucoup plus élevés que la moyenne nationale.
Bien qu’elle soit l’un des principaux producteurs de cuivre du monde, la Zambie reste l’un des pays les plus pauvres de l’Afrique sub-
saharienne. Aux indicateurs alarmants de pauvreté et de malnutrition chronique, s’ajoute un autre indicateur aussi préoccupant: la préva-
lence du VIH/SIDA, qui affecte 17% de la population. La Zambie est le sixième pays du monde avec l’indice le plus élevé de population
séropositive, un problème qui affecte principalement la génération productive, limitant sa capacité de développement et hypothéquant le
futur du pays.
Zimbabwe France
Depuis la fin de la décennie des années 90, le Zimbabwe connaît une dégradation de sa situation économique qui se solde par une crise
très préoccupante avec un taux d’inflation record au niveau mondial de plus de 1 000%. Cette détérioration a été accentuée par la réforme
agraire imposée par le président Robert Mugabe en 2000 qui exigeait la redistribution des terres appartenant à la minorité blanche, une
mesure qui a désorganisé le tissu productif et entraîné une réduction drastique de la production agricole. Cette baisse de la production
associée aux difficultés climatiques récurrentes a contribué à créer une situation nutritionnelle très préoccupante avec un tiers de la popu-
lation infantile affectée.
55
Espagne
2007 en images
Des miles solidaires lors de la Coupe de
l’America
Action Contre la Faim-Espagne a participé à la Coupe de l’America
de voile avec Vive Valencia par le biais d’une initiative conjointe
avec la Généralité valencienne (Generalitat Valenciana) et la mairie
de Valence (Ayuntamiento de Valencia) : une vingtaine de bacs ont
été installés dans toute la capitale afin de permettre aux valenciens
d’acheter un bracelet de nœuds solidaires, leur permettant ainsi de
s’engager dans la lutte contre la faim.
Níxer- Niger
Les photographies et les gravures réalisées par le peintre galicien
Alfonso Costa lors de son voyage avec Action Contre la Faim-Es-
pagne au Niger ont été exposées en 2007 dans plusieurs localités
galiciennes. Alfonso Costa et Francisco Xosé Fernández Naval,
membres de Cultura Solidaria Gallega ont reversé la totalité des
fonds récoltés pour cette exposition.
56
COLLABORATION AVEC LA SEXTA
Avec d’autres ONG, Action Contre la Faim-Espagne a participé
à la campagne solidaire de La Sexta. Des messages comme “El
hambre tiene solución” (La faim a une solution) et “Hambre No!”
(Non à la faim) se sont glissés au cœur des foyers de millions d’es-
pagnols.
Un ouragan à Madrid
Les élèves de l’école Padre Piquer de Madrid ont abandonné leurs
salles de classe pour vivre, l’espace d’une journée, dans un village
imaginaire du Guatemala, après le passage d’un ouragan dévasta-
teur. Des pompiers de Pompiers Sans Frontières et du personnel
sanitaire de Médecins du Monde ont participé, aux côtés de logis-
ticiens d’Action Contre la Faim-Espagne, à ce simulacre organisé
par Obra Social Caja Madrid.
57
Ressources Humaines
Femmes
Nutrition Chef de 53,63%
et Santé Mission
16% Logisticien 18%
5%
Personnel
National
89%
58
Rapport économique
59
Rapport économique
Bilan de Situation
BILAN DE SITUATION DES EXERCISES 2007 ET 2006
(Montants en Euro)
ACTIF CIRCULANT:
Stocks 58.507 146.724
Utilisateurs et autres débi-
teurs de l'activité propre 855.008 3.571.651
Utilisateurs et autres débiteurs à
court terme 166.990 3.098.772
Débiteurs fondations associées 375.394 276.817
Débiteurs "siège" CREANCIERS
151.029 196.062 A COURT TERME:
Débiteurs "missions" Créanciers fondations
161.595 - associées 2.304.355 2.295.015
Créanciers "siège" 501.043 416.088
Trésorerie 12.660.988 8.267.016 Créanciers "missions" 436.884 199.480
Trésorerie "siège" 9.080.749 6.808.194 Administrations Publiques 213.713 165.735
Trésorerie "missions" Provisions pour exercice
3.580.239 1.458.822 de l'activité 1.383.589 1.458.877
Total actif circulant 13.574.503 11.985.391 Total créanciers à court terme 4.839.584 4.535.195
TOTAL ACTIF 47.489.495 34.792.544 TOTAL PASSIF 47.489.495 34.792.544
60
Rapport économique
Compte de Résultats
COMPTE DE PERTE ET PROFITS DES EXERCISES 2007 ET 2006
(Montants en Euro)
61
Rapport économique
2003 17.459.229 9%
2004 17.971.036 3% 10.000.000
2007 24.567.360 4%
0
Budget 2008 30.309.678 23% 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
ECHO CC.AA.
33% Espagne
7%
Coopération
Suisse
8%
AECID Partenaires
14% et Donateurs
14%
Autres UE
14%
62
Rapport économique
687.735
Alimentaire Lesotho 116.532
Argentine 215.454
Paraguay 312.550
Pérou 428.011
Nutrition 124.156
Liban 509.218
610.432
assainissement Les Philippines 856.138
Malawi 880.191
Guatemala 1.256.899
Colombie 1.628.760
Mali 1.896.029
Caucase 2.126.345
Niger 3.121.519
Nutrition
7,65%
63
Remerciements…
Cette année, nous souhaitons remercier tout spécialement :
ENTERPRISES Grefusa Radio Nacional de Miguel Molina Castalia Iuris Instituto de Salud
Grupo Día Espagne en Navarra Neus Reig Centro Nacional Carlos III
Aguas de Belascoain
Grupo Fittest Santander Central Pep Margets de Medicina Tropical Obra Social La Caixa
Aldeatour Hispano
Grupo Norte Raimundo Fernández Consello Social de la Oficina de Voluntaria-
Arrasate Seine Tech Universidad de Santi- do del Ayuntamiento
ARxT GT Promociones Raquel Guillén-Bayo ago de Compostela de Pamplona
Servyeco
Asociación Vinos Helvetia Previsión Rodrigo Uría Coordinadora de ONGD Oficina del volunta-
Shakelton
sin Fronteras Horno Artesano Roger Grasas de Navarra riado de la Universi-
SUC estudio dad de Santiago de
Asvona Hotel Voramar Rosa Tristán Cultura Solidaria
UBI Galega Compostela
Baglinox de Benicasim Sergi Bruguera
Voracine Diputación A Coruña Trasteando Taldea
Banesto Ilitia Technologies Susana Vera
Woman Dirección General UNED Tudela
BBVA Intercomet Yasmina Jiménez de Cooperación al Universidad
Caja Laboral Kukuxumusu (El Mundo.es) Desarrollo y Relaciones de Alcalá de Henares
Celer soluciones La Sexta COLLABORATEURS Externas de la Genera- Universidad
Laboratorios CINFA Antoine Attout INSTITUTIONS litat Valenciana. de Navarra
Click Networks, S.L.
Laboratorios HIPRA Artistas exposición Agència Catalana Federació Catalana Universidad
Club Escacs El Vendrell Agua, Vida y Sur d’ONGDs
Litnor Artes Gráficas de Cooperació al Pública de Navarra
Club Esports Tennis Carles Gaig Desenvolupament Federación Navarra de
Cunit Mancomunidad de la Universitarios por la
Carmen Posadas Asociación Afanías Municipios y Concejos Ayuda Social (UAS)
Diario de Navarra Comarca de Pamplona
Crisanto Plaza Ayuntamiento Feria Valencia Universitat Autònoma
Diario de Noticias Marge Books
Emilio Aragón Barcelona Fundació CIDOB de Barcelona
Dimiter Mimo Mas Planchas
Esther Aguado Ayuntamiento Fundación Ecología Universitat
Eroski Mesón de la Tapa de Castellón y Desarrollo de Barcelona
de Castellón Francisco Javier Ruiz
Eurosource Paredes Ayuntamiento Fundación Manuel Universitat
Meta4 de Estella Peláez Castillo Jaume I de Castellón
Fnac Helena Garcia Melero
Mitja Marató Ayuntamiento Fundación Universitat Politècnica
Fundació La Caixa de Terrassa Iñaki Ochoa de Olza de Pamplona Universidad-Sociedad de Barcelona
Fundación Caja NH Hoteles Joaquín Urios
Navarra Ayuntamiento Gobierno de Navarra Voluntaris Terrassa
Ogilvy Bassat José Luis Leal de Sangüesa Gonzalo Marín Xunta de Galicia
Fundación
Dávalos-Fletcher OGIPAN Julio Seijas Ayuntamiento (Canal de Isabel II) (Cooperación, Política
de Tudela Green Cross Espagne lingüística)
Fundación Juan Onda Cero Navarra Lara Montana
Torrejón Ayuntamiento IDA Foundation
Ortega y Azagra Lluis Bassat El Prat de Llobregat
Fundación Renfe Asociados Mar Barón Ingenieros
Ayuntamiento Terrassa Sin Fronteras
Gimasio Físico Portland San Antonio Margarita Samarra
… ainsi que toutes les institutions, organisations et volontaires qui, d’une façon ou d’une autre, ont collaboré avec nous dans
la lutte contre la faim.
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Acronymes
ACNUR: En espagnol, Haut Com- ICAI: En espagnol, École technique
missariat des Nations Unies pour les supérieure d’ingénierie
réfugiés (HCR) ICRC: En anglais, Comité Internatio-
AECID: En espagnol, Agence espa- nal de la Croix Rouge (CICR)
gnole pour la coopération internatio-
MAE: Ministère Français des Affaires
nale et le développement
Etrangères
AusAID: En anglais, Agence aus-
MRC: En anglais, Commission pour
tralienne pour le développement
le fleuve Mékong
international
NN.UU.: En espagnol, Nations Unies
BPRM: En anglais, Département
(NU)
d’État des Etats-Unis: Bureau de la po-
pulation, des réfugiés et des migrations NORAD AEN: En anglais, Agence
norvégienne pour le développement
CE: Commission Européenne
et la coopération
CICR: Comité International de la
OCHA: En anglais, Bureau de Coordi-
Croix Rouge
nation des Affaires Humanitaires des
CIDA: En anglais, Agence canadienne Nations Unies
de développement international
(ACDI) OFDA: En anglais, Bureau Américain
pour l’Assistance des Désastres à
COSUDE: En espagnol, Agence l’Etranger
Suisse pour le Développement et la
Coopération PMA: En espagnol, Programme Ali-
mentaire Mondial (PAM)
DAH: Délégation à l’Action Humanitaire
SDC: En anglais, Agence suisse pour
SDC: Direction Suisse du Développe- le développement et la coopération
ment et de la Coopération
UE: Union européenne
DFID: En anglais, Département du
Royaume-Uni pour le développement UN: En anglais, Nations Unies (NU)
international UNDP: En anglais, Programme des
DIPECHO: En anglais, Programme de Nations Unies pour le Développe-
prévention de catastrophes de l’Office ment (PNUD)
d’Aide Humanitaire de la Commission UNHCR: En anglais, Haut Commis-
européenne sariat des Nations Unies pour les
EC: En anglais, Commission Euro- réfugiés (HCR)
péenne (CE) UNICEF: Fonds des Nations Unies
ECHO: Office d’Aide Humanitaire de pour l’enfance
la Commission européenne USAID: En anglais, Agence Américaine
EU: En anglais, Union européenne (UE) pour le Développement International
FAO: En anglais, Organisation des WFP: En anglais (World Food Pro-
Nations unies pour l’alimentation et gramme ), Programme Alimentaire
l’agriculture Mondial (PAM)