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bd ree rg | eee fretted ord HE rani oT Enquétes&Re RENIFLEURS la vérité Réaction: de Penguée comacrie &Paffaire des avions renifleurs le journalists avant collabore ala réaction “ec tundra ont choi fe psrudonsone vollectf de J Michel de Frocourt Photos ences Guyaux - Belga - Sérépar - Photo News - Gums, EsdeT.-G.V.7M. 1." A. G. Administration: Ré&limeurse.- Rue de Tntendant 115-1020 Bruxelles Teephone 037 425 88 57 = Res. Com, Brus, Graphisme & Impression: aganayana Edit por PHEBUS saceord préalable de Péiteur SOMMAIRE eportages Une “opération douteuse” que cette affaire des fons renifleurs de pétrole. Une opération quia la compagnie Elf-Erap quelques milliards de francs francais, quelques dizaines de milliards de francs belges. Une opération qui s'est achevée avec la disparition pure et simple de 500 millions de FF, soit quelque 3.5 milliards de FB (valeur 1979), dont on n'a jamais retrouvé la trac Laffaire a fait couler beaucoup d’encre. Expé scientifique malheureuse? Amaque d'escroes profes- ‘Ov “montage” en vue de financer un oupe Winiluence occulte? “Le Canard Enchainé ibération”, “Minute”, “Le Point”, en Francs Soir”, “Pour”, “Le Pourquoi Pas?” en Belgique. se sont attachés & démonter le mécanisme de ce qui apparait bien comme l'une des plus belles escroque- ries dwssiécle, Un livre a été écrit par Pierre Péan, un des journalistes frangais qui a mené Tenquéte. Le lecteur reste sur sa faim: le livre sachéve par ne myriade de points d’interrogation. Les pistes laneées sont tellement nombreuses qu'il s‘avére im- possible d’en choisir une. A tous ceux qui ont écrit & propos de Vaffaire des avions renifieurs, il man- quait des preuves. Ces preuves, nous les possédons et nous les révélons Que démontrentelles? Vous le saurez en suivant pas A pas enquéte que nous avons menée a son terme Laffaire des escroquerie, renifieurs” est bien plus qu'une simple Michel de Frocourt Une histoire belgo-ita Tests positife et forages sans fins Leenquite et le rapport de la Cour des Comptes Aprés le rapport, les vraies questions Benoit de Bonvoisin Notes seerétes 1977 tes 1978 Notes secrétes 1979 Notes so Les avions qui reniflaient : les voila Le Cercle Charlemagne Annexes RENIFLEURS : LA VERITE, a a a a UNE HISTOIRE BELGO-ITALIENNE Les Francais traitent souvent les Belges de “man. geurs de frites” ct les Italiens de “macaronis”, le tout assaisonné d'un zeste de mépris. Il faut bien avouer que. dans l'affaire des fleurs”, les humiliés du Nord et du Sud ont leur revanche. Et la note a été plutot salée! Nous sommes en 1967. Le comte belge Alain de Villegas de Saint-Pierre-Jette « fait la connaissance au début des années 60, 4 Lurano, petit village d'ltalie, du “professeur” Aldo Bonassoli, “protégé” du maire Attilio Ubbialdi Bonassoli serait. paraitil, l'inventeur d'un procédé révolutionnaire permettant Ii transformation de eau de mer en cau douce. Des experiences ont été effectuées a Ibiza, financées par Alain de Villegas et son ami le baron Bernard de Marcken de Mercken, que nous retrouverons par la suite dans ['affaire des renifleurs. Apres plusieurs mois, il apparait que le soi-disant procédé est inexistant et que les résultats obtenus résultent d'une grossiére supercherie Bonassoli s'était deja fait remarquer aupres de mée italienne lors de démonstrations “tres concluan- relatives & un “rayon de la mort” dont il venteur, et qui provoquait de terribles explo: ance respectable. Lit aussi. ce n°était que super- Mais larmée italienne sera plus subtile angais. Aprés une breve enquéte, a ses cheres études et adi cherie. les responsable: elle renverra le “professore ne lui laissera pas une lire. homme est habile et mythomane Siil a échou€ dans ses premieres expériences, il e: ependant sur le point d’aboutir & une découverte jonnelle” qui va permettre de découvrir fa lement de nouvelles nappes aquiféres. A_ peine ebranle par la supercherie d'Ibiza, Alain de Villegas, i réve d'associer son nom a une grande oeuvre demande A Bonassoli de poursuivre ses recherches, Le probleme de l'eau dans le monde et surtout dans le ters-monde pourrait ainsi trouver une solution, Aprés bien des démarches, le comte parvient & convaincre les responsables d'une petite société spé- Gialisée dans achat de brevets de financer les pre- miéres recherches. Celles-ci progressent lentement, tres lentement. En fait, elles font du “sur place Qu’a cela ne tiene. Aldo Bonassoli affirme que son systéme serait capable de Uétecter des champs pétro- liferes et d'autres minerais enfouis dans le sous-sol Mieux, il serait envisageable que le fameux puisse, a terme, permettre de repérer les sous hnucléaires en plongée profonde. Des expériences sur les champs pétroliféres sont me- res en République Sud-Africaine et sont déclarées Bernard de Marcken de Mercken et Alain de Villogas de Saint Prorre Jette concluantes. Il s‘agit des seules références sur les- quelles peuvent s'appuyer Bonassoli et de Villegas, Pourquoi avoir choisi I’Afrique du Sud? Parce que, sans doute, est 13 que les “inventeurs” ont pu bé- néficier de la meilleure coopération officielle ow para-officielle, N’en tirons encore aucune conclusion mais retenons le fait Alain de Villegas, convaincu ou non de Phonnéteté de Bonassoli, est mis en contact avec les responsa bles de la compagnie pétroliére Elf-Aquitaine, qui se monirent trés intéressés par les développements possibles du systéme révolutionnaire qui Soffre a eux Crest lavocat Jean Violet qui a servi d'intermédiaire entre de Villegas et Elf. L'armée frangaise, elle aussi. dresse oreille Le 28 mai 1976, la société Elf-Erap signe un accord avec le comte Alain de Villegas et un “groupe finan- cier” qui se serait constitué autour de lu L’accord est conclu a Zuirich, Le “groupe” est repré: senté par une société panaméenne, la Fisalma, dont RENIFLEURS: LA VERITE le fondé de pouvoirs est Philippe de Weck, Président de Union des Banques Suisses (U.B.S,). Le D sier “reniflours” portera le nom de code trés original rojet X” ‘On se croit déja dans un mauvais “polar”. Or, c'est bien de cela qu'il va s'agir En raison de Timportance du seeret, de la peur de Voir séchapper linvention du siecle, tous les respo sables francais vont jouer le jeu du mauvais roman policier imposé par de Villegas et Bonassoli, eux- mémes manipules L’accord entre Elf et la Fisalma stipute que la société pétrolitre versera A son partenaire la somme de 400) nnillions de FF (ou 200 millions de FS en 4 ver ments) en deux ans et par tranches trimestriclle est aussi prévu que es deux parties refusent le prin- cipe de toute procédure judiciaire en cas de litige! de Aldo Bonassol et "Vinvention du siecle"! Le 4 janvier 1977 se constitue en Belgique une so: cigte baptisée Compagnie Europeenne de Recher- ches (C.E R.), dont les actionnaites ont leurs quar. s en Suisse et aux Bermudes. Plusieurs sociétés sont actionnaires, toutes filiales de TULB.S. A noter que l'un des fondés de pouvoir de la CE.R. Gait aussi fondé de pouvoir de PUluatin, fille Zurichoise de la Banco Ambrosiano, lige au Vatican et dont le krach retentissant nous reste en Dans le gigantesque hangar q pres de Taéroport de Bruxelles-National, quatre avions sont équipés de matériel Electronique hy sophistiqué relié 4 des ordinateurs de la dernigre génération. Ly ena pour quelques dizaines de occupe la CER briques”! Une paille par rapport au contrat global. Le plus épais mystére plane ~ c’est le cas de le dire - autour de la CER Le hangar a été transformé en un veritable block- haus I faut dire que les recherches finaneées par Elt-Erap font 1G classées super-confidenticlles. par Valery Giscard d'Estaing et Raymond Barre. Ce dernier semble bien avoir été I'un des “dindons de la farce”. En effet, affaire était largement entamée quand il arrive a ['Hotél Matignon, Tout a été concocté sous Chirac, qui prétend n’avoir pas été tenu au courant par Giscard. Ce qu'une certaine presse tente d'aceré- diter. Nous nous permettons d’étre extrémement sceptiques. D'une part, parce qu'au moment oi Vopération est lancée, les relations sont encore au beau fixe entre le président et son premier mini Diautre part, parce que le président d'Elf-Aquitaine est Albin Chalandon. Ce dernier, un inconditionnel du gaullisme, fut secrétaire de 'U.N.R. et un des hommes gui ramena De Gaulle au pouvoir. Il est impensable qu'il n’ait pas tenu Chirac, son patron, au courant de ce qui se tramait Le Président de la République a &té mis en confiance par M. Guillaumat, Président d°El-Aquitaine, par la présence & la téte de la Fisalma de M. de Wee ct par Antoine Pinay. dont le grand age n’a pas diminué le prestige, surtout aupres de Giscard 'Estaing, qui se considére en quelque sorte comme son fils spirituch Avec de tels garants morauy, il etait hors de question dexprimer la moindre méfiance. Et pourtant, tout ce que savaient les responsables WEI-Aquitaine Cest, semble-ril, que le Groupe parrainant de Villegas et Bonassoli reunissait des intéréts puissants dans divers secteurs et divers pa dont le groupe industriel de M. Pesenti on Italic et une grande banque espagnole. Ce groupe se révélait, parait-il. en mesure d'appro- cher certains chefs d’Etat, dont le Maréchal Geisel au Bresil et M. Vorster en Afrique du Sud. Les scientifiques francais qui se rendent & Bruxelles, au chateau de Rivieren, & Ganshoren, pour évaluer Tavancement des recherches, eux, commencent a trouver le temps long. Certes. les “inventeurs” ayaient bien dit que le principe de Vinvention était au point, mais que les appareils devaient encore subir de nombreux tests et aménagements pour étre fiables, Mais lorsque les scientifiques demandent & avoir acces aux appareillages achetés par la C.E.R., les “inventeurs” leur font les pires difficultés, invo- quant le secret et le risque de “fuites™ La porte d'un des locaux, baptisé pompeusement “Centre de Recherches Fondamentales” s‘ouyre trés rarement et les émissaires d’EIt, les militaires fram «ais ct les agents des services scerets qui font rézu- ligrement le voyage de Paris a Bruxelles ne peuvent jamais s‘approcher des appareils. Is commencent, au bout de quclqucs mois, @ se méfier de Vingénicur Alain de Villegas et du “professeur de physique nu- cléaire™ Aldo Bonassoli ce moment. effectué une enquéte sur Jes deux ommes, ily se seraient métigy encore da- vantage. En effet, si Alain de Villegas a études Uingénicur, i n'a ja ls avaient, bel et bien suivi des is exereé sa profes RENIFLEURS: LA VERITE sion. Or. Thomme a dépassé Page de la retraite! Quant & Aldo Bon: apparait qu'il n'a jamais franchi les portes de Université, I se présentait comme un ancien chereheur de l'Institut Enrico Fermi de Milan. On se demande encore ce qu'il est allé y chercher car il n'y a laissé aucune trace de son pprendront un pew plus ure de accord de 1976 avec la Fisalma. Ils trois ans apres présentait que M. de Villegas. Cela, c'est Phil de Weck, pressé de questions, qui Ie révéle le courant de 1979. Malgré son remplacement (pour cause de retraite) par M. Albin Chalandon & la tate d'ElE-Aq le 5 aoat 1977, M. Guillaumat cont ssuimer (ensemble des relations avec de Villegas et Bonassolt. La justification donnée par Raymond Barre pour que cette décision semble plausible: il s'agissait de préserver la nature particulitrement contiante relations entre M. Guillaum: Bien que cette confianee ait été, apparemment, & sens unique. tine des Diaucuns prétendent que Chalandon ne eroyait pas ‘au sérieux du projet. Mais il lui était parfaitement possible de le faire avort ant auprés de Chirac, soit fuite™ qui aurait déclenché la curiosité des journalistes. Lihis- toire des trente demiéres années est pleine de “fui- tes" qui arrangent bien les gens. Il est done bien hasardeux de vouloir laver Chalandon de tout soup- gon. Il est vrai qu'il y a dans cette manoeuvre une volonté d'épargner le R.P.R., qui donne & réfle chit Le chateau ae Awviren @ Gansnoren Anioine Pinay. homme au chapeau tond. au sorty 6'un déjouner 4 FElysee. Est! si innocent dans cette afaire ? Ses liens aree Opus Dei sont bien connus. Priippe Malleux, le Directour Gén6ral et Chet Pilote du Centre uropeen de Recherche a disparv depuis /eciatoment du scar dae. $$ rn RENIFLEURS : LA VERITE, —— $$ — TESTS POSITIFS ET FORAGES SANS FIN Malgré la confiance de MM. Guillaumat, Giscard et Barre dans le genic da tandem belgo-italien, avant effeetuer un premier virement a [U.B.S. pour le compte de ta Fisalma, if décide de tester les now. veauux provédés de detection aérienne au-dessus de ‘bien connues de fa compagnie pétrali ine et le Gabon. Ces deux tests s'avérent positifs {Los ordinaters placés dans Mavion et religs au sys- time V.D.S. (Vision dirigée selective) renseignent au cemimetre pris les contours des gisements connus de quelques responsables dEU-Ag Ce sont ces deux tests qui suifiront a lancer le “Pea jet X* sur or Ten coittera a EM environ 1 milliand de FF. car te coiit du projet ne se limite pas, loin de li, aux som: mes disparues en Suisse, par te biais de sockkies- Eerans. Ce sont les forages et les salaires verses aux ySolo- gues qui font tune bonne part de la diffe En 1978. Elf achete plusieurs permis de recherches au Maroc, ay al, au Mali et au Niger. des tests effectués au moyen des avions renifteurs Mais tous les forages effectugs se révéleront avares de résultats, En clair, on fait chow blanc sur toure {a tigne, Les “inventeurs” donnent des explications confuses. Leur matériel n'est pas encore assez précis. Poustant, les images apparaissent sur 'ecran avec tune netteté parfors surprenante Le groupe Elf-Aquitaine veut en avoir le cocur net. Un nouvel accord entre Elf et Fisalma est done né- gocié dans Ie courant de juin 1978, Le but de la compagnie potrolitre ext davoir un acces complet a Finvention ct aux techniques nouvelles y attenantes, Ceci n‘est évidemment possible qu'en proposant aux “inventeurs” de partager la propriété et Texploita- tion des procédés V.D.S Wenteurs cédérent sous la pression du groupe # parrain, représenté par lavocat Violet et ck. Alors qu'il g's mallement été prouvé, jusqu’s pré sent, que Fescroquerie dont nous démontons le mé carisme uit servi des buts politiques, nous possédons les preuves de la collusion qui existait entre MM Violet et de Villegas. Pour bien en. saisir toute I portée. il est essentiel de bien maitriser le dossier qui. avouonste. est toin deire simple Revenons-en aux recherches de nos “inventeurs” et leurs rapports avec leurs commanditaires. Le comte de Villegas demandait & Elt-Aquitaine le versement immeédiat d'un miiiard de FF pour eccep- ter de partager la propristé et 'exploitation des pro cédés V.D.S. Finalement, l'accord se fit sur ua paiement incondi- tionnel de 250 millions de FS 4 la signature de Pace cord et d'un egal montant qui devait étre versé lors de a découvene. en Europe ot en Amérique du Nord, d'au moins 10 millions de tonnes récupérables ou économiquemem expivitables dhuile ou de equivalent de gaz naturel Le 24 juin 1978, pres de Zarich, su chiiteau de Volts berg. qui se trouve etre. par un heureux hesard, le siége du Centre de Formation de "Union des Bi ques Suisses, le nouvel accord est signé entre la Fisalma, represeniée par son Président. M. Philippe de Week, et I'Erap. représentée par Albin Chalandon. Assistaient également & cote reunion ske ty plus haute importance et dont le secret devait étre gardé jalousement: Antoine Pinay. Me Violet, tes peres Dubois et Marmier et quelques autres personnalités dont le nom n'a pas &t€ cite Les deux ecclésiastiques é nouveau contrat? Il-ne nous semble pas que cétait ta raison de teut presence. Selon Pierre Péan. le révérend pére Du- bois. Dominicain is. était officicllememt Ye pa~ tron de son ordre pour les relations internationales. ntcils 1a pour bénir fe En réalité, i était correspondant du $.D.E.C.E, et Tun des hauts responsables des services secrets du ‘Vatican, Le pére Dubois avait, toujours selon Péan, un correspondant en Suisse: Mabbé Marmicr, conn dans Févéché de Fribourg comme un membre de TOpus Dei. Marmier développe une intense activité en faveur de mowvements catholiques derrigre le Jeuu de fer, et particuligrement ... lat Pologne. Ce qui fait dire a Pierre Péan qu'il s'agit sans doute 1a dune des raisons gai explique te salticitude du Polonais Jean Paul IT pour fOpus Dei. devenue en 1982 ~prélature personnelte”. i apparait done que lex deux ecclésiastiques étaient présents a la reunion pour représenter des int oecultes dans fe constivution de ta nouvelle socigté qui associe Fisalma et Erap. Il Sagit de "nternatio- nal Oil and Mining Investment Corporation (LO.M,1.C), socisté de droit panaméen La constitution d'1.0.M.1.C, est officialisée le 27 septembre 1978 Soulignons que Erap est représentée par M. Guil- laumat (coucou, le revoila!) pour le compte de la société Amden, dont le siege estat .., Lichtenstein, Ofticiellement, FErap (est pas partenaire @'LO.M.LC ‘Amden est. en fait, lune des nombreuses sociétes- €crans qui emailleront fe dossier des avions reni- feurs. RENIFLEURS : LA VERITE, Celles-ci ont été eréées pour développer les actions spécifiques relatives a Texploitation du procédé V.D.S. Cet imbroglio juridico-finanei ment de décrire en comptabilité un certain nombre dopérations spécialisées de association paritaire entre Amden (en fait, Erap) et Fisalma, let permettait simple- Jusqu’a présent, nous avons pu constater que les, procédés V.D.S. n‘avaient pas révélé leurs secrets, Les premiers tests avaient tous été concluants. ‘Quant aux forages. ils avaient tous manqué leur but Or, il faut savoir que les procédés comportent deux types d'appareils: le Delta, placé dans les fameux ayions et TOmega, destiné aux détections au sol aver une précision plus complete. Une fois 1.0.M.I.C. constituée, plus rien ne s'oppo- Suit a ce que les experts scientiliques francais puis sent avoir aceds aux “secrets” des appareils Del Omega. Crest done avec une soif d’apprendre non dis que les dits experts se rendent @ Bruxelles, teau de Rivieren Bonassoli et son associé pratiquent une premidre expérience. Une forme est dessinée sur un papier. Celui-ci est placé derridre un mur. L’appareil Omega permet de le visualiser sur un écran de télévision. Puis, Bonassoli explique dans un mauvais frang: qu'il a découvert une nouvelle particule qui est capa ble de traverser n‘importe quelle matigre sans étre freinee. Lui, Bonassoll, a reussi a maitriser cette fameuse particule et a lui transmettre des informa- tions préalables permettant de reconnaitre des hy drocarbures et différents minerais. Son appareil est tout simplement un “analyseur-décodeur émentaire, mon cher Watson! Has, Jes explications dui génial Bonassoli parurent peu claires et tras fragmentaires aux experts frangais. Mais ceux-ci mirent cette impression sur le fait que Bonassoli ne parlait pas bien le francais. Que voulez- vous. on peut étre un génial inventeur etne pas étre dous pour les langues! Quant a de Villegas, il semble toujours cultiver te proverbe connu “li parole es! d'argent, le silence est d'or”. De fait, lors des nouvelles reconnaissances aérien- nes, Cest le plus souvent par le silence que les “1 venteurs” répondent aux questions des scientifiques qui les accompagnent Maleré l'association avec I'Erap, ils font souvent pla- ner fa menace du chantage sur les relations avec la compagnie pétroligre. En clair: “Si vous continue & poser trop de ques- tions indiserétes, nous répondrons favorablement aux avances que nous font d'autres groupes petro- Tiers” Vous aver dit comptes numératé Si Ton park: généralement de la Suisse en maticre de compte a nu- ‘meno, est parce que ce pays appa- rait comme le havre ideal, eu égard Asa Stabilité politique et monétaire: Néanmoins, il faut savoir que ce sy teme existe dans d'autres pays, tels Je Luxembourg et une série de peti- tes iles des Caraibes, En principe. tout le monde peut ou- vrir un tel compte, Mais i est “bien vu" d'y déposer des sommes relati- vemetit importantes. En Suisse, ils présentent l'inconvénient doffrir des imerete négatis, ce qui est une forme de paiement de la location Diaute pari, la Kgislation suisse est pas aussi souple que nombre de leeteurs de ronrans policiers ke eroient. Crest ainsi que le secret bbancaire peut étre leve s'il apparait que Torigine des fonds déposés est delictueuse, Cestauire qu’elle vient du crime, des traties de stupe- fiants et d'un autre delit de droit commun, reconnu comme tel par le Coxe Suis La fraude fiscale n'entre pas dans es dlits, Sau Quelques forages se deroulent en Camargue, en Loire Maritime et au Gabon, Tous débouchent sur des échees. Pendant toute Fanmiée 1978 et au début de 1979, les experts d’ Elf tenterent d obtenir des explications co- hérentes de la part des “inventeurs” concernant leur procédé de detection Par des manoeuvres dilatoires, de Villegas et Bonas- soli parviennent toujours & “noyer le poisson” Celui qui donnera un coup d'arrét a la coiteuse plaisanterie semble bien étre André Giraud, nou- Yeau ministre frangais de Mndustrie. Cest lui, en effet, qui ordonne une enquéte scientifique appro- fondie sur le “Projet X": aprés une nouvelle entre- Yue entre les “inventeurs” et les physiciens francais, ces derniers redigent des conclusions dans lesquelles Is exigent que leur soient remis les schémas de mon- tage des apparcils Delta ct Omega et, @ défaut, ils veulent avoir la possibilité d’ausculter les appareils aux rayons X ou de les démonter eux-memes, Aprés bien des tergiversations, lorsqu’un tube élec- tronique prétendument modifié fut semis aux, physiciens, il savera qu'il était parfaitement conforme aux tubes sortis de Pusine Hammamatser. sans porter la trace du moindre perfectionnement Etait-ce une nouvelle diversion des iraseibles inven- teurs pour préserver le “secret”? RENIFLEURS: LA VEBITE ENQUETE ET LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES Lorsque les physiciens reviennent & Bruxelles pour I demande aussi, & titve conservatoire, te blocage travailler sur le nouvel “analyseur-déeodeur” mis au dune part importante des fonds encore sur les comp- point au chafeau de Rivieren. ils s'apergoivent - en tes de la Fisalma. Nous sommes le 21 juillet 1979. Vabsence de M. Bonassoli - que Ia partie “analyseur” M. Antoine Pinay, véritable “deus ex machina”, est contient un “génératear de signaux” interne, ce qui choisi comme arbitre pour déterminer Je montant peut tout expliquer et qui laisse fortement supposer des fonds a ploguer. que l'appareil ne communiquait en aucune maniére Le verdict des physiciens frangais était sans appet: avec Pimérieur de UScorce terrestre, "Ce procédé de recherche n’apporte rien de plus aux Peu aprés, méme épreuve et mémes résultats pout —_ moyens de detection deja connus. Cest done une Ja partie “aécodeur escroquerie. Les soupconts de truquage commencent a devenir de Néanmoins, deux expériences seront encore tentées plus en plus sériewx Le 2 mai 1979, apres une nouvelle expérience Elles montreront clairement que les appareils Delta ‘Omega a Lacq, le Président d’EIf-Aquitaine, Albin et Ome jcapables de “vote” & travers un mur Chalandon, expose les difficultés croissantes de la un objet se trouvant dans une enveloppe scellée collaboration avec Fisalma et la mauvaise volonté dont font preuve les inventeurs. Vu le non-respect de l'accord de 1978. M. Chalandon annonce Ia déci- — Lorsque les “inventeurs” ne connaissent pas sion de son groupe de garder en France les appareils d’avance ce qu'il faut découvrir, ils ne découvrent Omega qui ont servi i fa wesnigce experience, nen. N.B : Capital et Sibge social des sociétés cides UNION DES BANQUES SUISSES| SIDANA AMDEN 0% »#| UNINDUS \ | {0% = ETABLISSEMENT: SCHAREL| 1 CH. [SORAX ee PARIS MISCHABEL + @, SOCAP LTD fe 4 [SOCAP NH] AGB) —_—[SOCIETE PAYAN Schéma des princlpales sociéiés cliées dans le rapport SIDANA, AMDEN: Liechstenstein MISCHABEL : Suise (100.000 F3) o 4 (6.000 $) ‘A.G.B : Ligchstenstein (30.000 FS) Extrait do Liberation"sleschemades | FISALMA : Panama inconnu Société PAVAN : U.S.A. (100.000 5) socisibsAorans"ayentserviournon- | IOMIC: Panama (capital appelé et SOPAX : France (4.500.000 FF) tage rnencier, | Hbéré = 5.000.000 3) SOCAP LTD: Jersey (5.998.200 FF) ININDUS : Suisse (180.000 FS) SOCAP Ni: Nowvelles Hebrides S CIT: Suisse (180,000 FS) (80.000.000 MEE) S C17: France (1.000.000 FF) 2. _ ee ee ree RENIFLEURS: LA VERITE Inutile de s‘étendre sur les procédés de truquage mis au point pour abuser les responsables de la firme pétroliére. . il était fait appel aux dernigres techniques de la vidéo pour faire apparaitre sur les écrans les images ad hoc. Aucune information ne parvenait aux appareils, provenance de l'extérieur. Toutes les images obte- hues éiaient programmeées a l'avance ousur le champ, par le manipulateur des appareils. Aldo Bonassoli Crest done au début 1979 que Giseard apprend tous les détails de affaire des renifleurs. 11 comprend que Vaffaire risque de tourner au vinaigre et de- mande le secret absolu. Pierre Guillaumat et Albin Chalandon se taisent. Le minisire André Giraud se taira aussi, mais il informera néanmoins le Président Mitterrand de l'étendue du désustre. Hl en découlers une enguéte fiseale au sein du groupe Elf-Erap. L’enguéte débouche sur la soi-disant disparition ¢' rapport de la Cour des Comptes, dont nous parlons, plus loin, Le gouvernement socialo-communiste de Pierre Mauroy croit tenir le coup de massue qui réduira au silence Giseard d’Estaing et Raymond Barre, tous deux impliqués dans Fattaire: Outre fe document qui aurait da etre conserve par la Cour des Comptes meme, et que Fon ne retrouve pas, deux copies au moins avaient été remises au Président de la République de l'époque ct a son Premier ministre, Raymond Barre. Le 21 décembre 1983, Henri Emmanuelli, Secrétaire d'Etat au Budget, accuse Bernard Beck, Président de la Cour des Comptes. de s‘étre rendu couy de forfaiture. Rappelons que le terme designe, selon te Code Penal frangais, “tout crime commis par un fonctionnaire public dans Vexercice de ses fonctions”, Ce crime est notamment le fait de fonctionnaires qui auraient detruit. supprimé, soustrait ou détourné des actes dont ils auraient été les dépositaires. La forfai- ture est punie de 10 220 any de réclusion criminelle Dans le cas qui nous occupe, deux theses s/opposent, La premitre est celle de Bernad Beck lui-méme Selon lui, il est au courant du fait que le Président de la République, ou un des membres du gouverne- ment, demande un rapport particulier a la Cour sur une affaire précise. Ce rapport est effectué par un conseiller, nommé par le Président de institution, 11 échappe des lors 4 Pactivité traditionnelle de la Cour et, surtout, & la mise en archives au sein de cette juridiction. Dés Comment *sortir” ‘ou “blanchie" de gagné en noir en” Comment transformer de 1 gent cla” au contraire, comment faite sortir consiste a Soit d'ingeni soit de reek payer” des “études” soit de marketing, ches diverses. Mais i argent, de Vargent d'une socisté, afin de be imports d'etre extrémement put faire cehapper aw fse? dlent il faut absolament que les dos En. dehors des. grands moyens, siety aient été reellement établis et comme ceux employes par Ia Matia, par le biais des casinos ou de ses entreprises de construction, ilen est d'autres, plus simples, adaprables aux “besoins” de chacun. Le systeme le plus f grain et teur est loin. américaines et ment ouvertes a c Mais que justifier? Le plus simple est, incon testablement, celui des tausses fac- tures. Tout Te monde le connait. le quand toates les précautions sont prises Mais il exige une ues grande pru- dence, les agents du fise veillant au au moindre doute, effec- 1 des contréles rigoureux da 16s qui ont émis les factures. En revanche, quand les dtiteurs sont éirangers, les controles devien- rent déji plus difficiles, Plus Vémet- plus Voperation est ai- sée. Les pays d'Afrique noire. Amérique latine, eertaines places dans une moindre mesure, la Gréce, sont particuliere- societ iype de transac jons. En revanche, la Suisse nest pas a recommander en cette matié quils alent une certaine valeur in- tellectuelle, Le ministére des Finan- ces dispose d'un serv hoc qui n'est pas prét a s‘en laisser compter. (A noter que tes éwdiants qui ont presente des theses brillantes peu vent aisément trouver acquéreur. Un moyen comme un faire un peu d'argent de poche!) le sy 1 point, fa trangere facture les recher- fa société qui veut “sortir™ s des capitaux. Celle-ci paie et ensuite envoie le responsable de opération dans le pays émeiteur (ou dans un auire sil y a eu “couplage™ entre temps) et récupére argent, non sans que Peniremetieur ait préleve sa commission qui varie entre 15% et 10%, Inversément, sion veut sauver une au bord de la fallite. on pra tique dans le sens inverse. Un autre systéme consiste a créer re de se plus ou moins wwestir dans cette der- igre, quitte a recupérer a la sortie RENIFLEURS : LA VERITE fors, il ne saurait étre question daccuser M, Beck de lorfaitur Seconde these, Vintervention de Raymond Barre demandant a M. Beek de lui transmettre un rapport confidentiel sur cee alfsire aurait constitue un dé- tournement de la procédure normale de controle des. comptes des entreprises publiques. Si cette version Stait retenue, Raymond Barre se serait rendu coupe ble dun detourement d'une procedure judiciai par le pouvoir politique, et Bernard Beck s'en serait fait le complice en obtemperant. Al semble cependane que, dans latfaire des avions renifleurs, il faille retenir a premiere these. car la pratique des “rapports particuliers” destings a usage exelusif de tel ou tel membre du gouverne- ment est asse7 fréquente Dans . les rapports ne doivent pas étee joints aux archives de la Co Des lors, Bernard Beck ne siest pas rendu coupable de forfiture en détruisant ses exemplaires du rap- port. C.Q.F.D. qui @ failli avaler de travers, Boisson. le patron @Erap, qui controle squ‘on fui a que le fisc frangais repro- che a Eli d'avoir transféré en Suisse environ 35 mi lions de FF, avee pour destination possible une ban- que et une organisation proche du Vatican. Devant agitation grandissante qui se crée autour de Vaffaire, Valery Giscard d'Estaing accepte, le décembre 1983, invitation des présentateurs a’ tenne Z pour fournit des explications relatives disparition du rapport de la Cour des Comptes. discard n'est pus ver pour se défendre. Au conirai- te, il attaque le gouvernement de gauche Pour preuve de sa bonne foi, il eshibe Pexemplaite du rapport en sa possession. Il en profite pour dé- noncer la manoeuvre bassement politicienne de la gtluche au pouvoir. HL avempéche que de nombreuses zones drombres subsistent Le Président de la Cour des Comptes, Bernard Beck, qui jouit aujourd*hui d'une retraite bien méri Ie, a avoue avoir jamais connu une telle affaire pendant route sa carsiere, qui fut fongue de 35 ans. M. Beck a d'abord parlé de trois copies du dossier confidentiel. Giscard en a mentionné sis. C'est demment cette seconde version qui est exacte En fait, Bernard Beck a détruit les trois exemplaires ‘en si possession lors de son départ a la retraite. Les trois autres exemplaires ont été remis au Président de la République et & son Premier ministre. Pourquoi M. Beck a-t-it détruit les exemplaires en sa possession, et sur Ie conseil de qui? Le magistrat a simplement répondu gui! avait ac- compli cet acte duns Texercice de ses fonctions, vu les procédures internes de la Cour gui mettant dans la confidence un wes grand combre de personnes (fonctionnaires, greffiers, ete.). Un trop grand nom bre de personnes apparemment.. Il va de soi que nous nous doutons bien que M. Beck «a pas ptis la décision de lacérer ses exemplai res de son propre chef. Les sculs qui aient pu len convuinere semblent bien étre Giscard et Barte, eux qui n’avaient vraiment aucun intérét a ce que Taf faire s’ébruite. Le 22 juillet 1979, Vaccord entre El et Fisalma est dénoncé officiellement. ‘Trad confidentiellement, puisque n) Elf, ni Erap nappa raissent officiellement Les autorites politiques. au courant de l'affaire demanderont a la Cour des Com. pes de rédiger un rapport complet relatif a cette aifaire. Ce rapport n'apporte aucune reponse satis faisante, II démonire simplement que, pendant trois ans et deux mois, Bonassoli ct de Villegas ont réussi a abuser le monde scientifique et politique francais et 4 extorquer - comment le dire autrement? - quel- gues centaines de miffions de FF. Dis la dissolution de accord, M. de Weck fit aussitdr bloquer tous les Comptes qui pouvaient letre. a la demande des res- ponsables @EI-Aquitaine Le sapport de ta Cour des Comptes porte sur les, exerciees 1977, 1978 et 1979. 1] met en Lumiere evo: lution aberrante des postes du compte d'exploitation generale d Elf, intitulé “Etudes, recherches et docu. Meakution cechnique™ 1977: 3.6 millions de FF 1978: 126.4 millions de FF 1979: 198.5 millions de FF Il y avait de quoi se poser quelques questions. La reponse des responsables de Ie saeisté pétrolitre thet en ces quelques mots: “Il s‘agissait dune ope ration exceptionnelle et hautement confidenticlle dont les grandes lignes ont été portées 4 la connais. sance de la Cour des Comptes par {es dirigeants CE-Aquitaine le 22 janvier 1979 Un peu cour, non? Mais le rapport, sil pose dey questions n'y apporte guere de reponses satisfaisantes, Certes, la question fondamentale pour les responsa- bles politiques francais est bien Je suivaae: sagit-il Wun lamentable échec ou d'une remarquable esero- querie? Ine fait aucun doute que toutes les apparences semblent porter a croire qu'il s'agic bien «une des kis belles escroqueries de ce sivcle. Mais certains teurs et témoins de la “comedie” des renifleurs persistont i dire - sinon & eroire - que siles appareils analysés par ley techniviens o"EM- Aquitaine étaient bel et bien truqués, cela ne signific pas forcement que ceux de la premiére generation étaient aussi Sclon ces brillants esprits, Je truquage des appareils peut etre volontaire pour brouiller les cartes ct pre~ server malgré tout le secret de la grande invention. Is étayent cette these en excipant du fait gue ces RENIFLEURS : LA VERITE tains résultats obtenus au des. apy V.D.S. semblent inexplicables, méme en aceréditant la these de fuites provenant de certains responsables du groupe El-Erap. Cependant, cette argumentation ne tient pay, car on ne Voit vraiment pas pourquoi M. Bonassoli aurait volontairement raté ses expériences de vision a vers un mur pour faire rompre l'accord de 1978, Ce faisant, il minait son prestige, son avenir et son honneur! En fait, il faut eroire que. dans son chef, d’un bout & autre, il n'y eut qu'illusionnisme et supercheric Mais Bonassoli est-il, comme on tendrait a le croire, Fescroc isolé quit aurait abusé tout le monde, y com- pris Alain de Villegas? Auraitil réussi, pendant plas de trois ans & faire prendre des vessies pour des lanternes a son associé, 2 Me Violet, 4 MM. Pinay, de Week. Guillsumat, Barre, Giscard et quelques autre Bonassoli, escroc, coupable? Ou victime?? En effet, chaque fois que I'Italien a voulu reprendre sa liberté, tous les moy ramener. Tl semble méme qu’au moins une fois, on en soit venu aux voies de fait, Il n'est pas impossible qu'il s‘agisse d'un personage un peu ahuri qui ait été completement munipulé et qui, a diverses repri- ses, at voulu se libérer des canailles qui Fentouraient mais n'a pu y parvenir. Une chose est certaine: il ne semble pas s'étre enrichi dans l'affaire et a plu sicury fois cherché a se lib prefére exil en Lybie (du temps du roi Idriss) pour se sépa- rer de ses trop encombrants compagnons ns ont été bons pour le Quoi qu'il en soit, le rapport de la Cour des Comptes, se bore a déplorer que les responsables d'EIE-Aqui: taine naient pas pris les précautions qui S'imposaient avant de signer Paccord avec la Fisulma, Or. celles-ci s‘imposaient d'autant plus que l'accord ne compor- tait aucune clause de sauvegarde. D’autre part, le rapport tente, sans y parvenir, de faire la lumiere sur les modalités de financement des expériences de MM. Bonassoli et de Villegas. Mais, vu le nombre de societes Ecrans evou fantomes ulilisées par Ap pour “préserver le secret des expériences™ est extrémement difficile de s'y retrouver. Ce que nportants tes" verses a M, de Villegas, et dont les justificatifs font curieusement défaut. Mais il est certain que le groupe Elf-Aquitaine a perdu, dans aventure, un num de 740 millions de FF. Autre point curieux: lors du compte-rendu de plusieurs réunions, certains noms de personnalités présentes ont été purement nplement gomm on constate d’embléc, ce sont les Cela donne, par exemple, Etaient présents a cette Fr style d’énumération: inion. ~ M. de Week ~ M, de Villegas - Me Violet = Le pére Dubois M. ~ M. oy ingenieur ~ M. .. responsable d'entreprise. pharmaccuti- ques Sagit sans En ce qui concerne ce dernier *M Vallet, responsable d'impor- tates entreprises pharmaceutiques en France et de a banque lusitanienne pour (Outremer. Il est pro: che du Centre National des Indépendants et des Paysany (C.N.LP.). qui prone Furrivée au pouvoir en France d'une droite nouvelle. ane pas confondre nouvelle droite” nul doute de Francois Avouons tout de méme que, pour un rapport devait faire la lumiere sur cette ténébreuse il subsiste de curicux trous noirs! Notre enquéte nous a conduits a retrouver [apparte nance de plusieurs protagonistes de cette affaire au sein de divers mouvements politiques de droite, Ei outre, comme nous avons déjit mis en évidence, le satholique semble bien étre impor role de lEglise tant Retenons ple que M. de Weck, Président de Union des Banques Suisses, entretient des rela tiony de confiance avec le Vatican, puisqu'l « ie nommeé expert lors de la faillite retentissante de la Banco Ambrosiano, proche du Saint-Sigge. Cette banque était dirigée par Roberto Calvi, retrouy pendu en juin 1982 sous un pont de Londres suite sa banqueroute frauduleuse. La fonetion du Prési- dent de 'U.B.S, au sein de la Fisalma était assumée a titre exclusivement privé et n’engageait nullement TU.B.S. I Taurait dit dés le départ si on lui avait posé Ia question. Mais voila, personne ne la lui a posée, cette ques- tion dltredo Sancher-Bella, ancien ministro {u Tourisme et oe Vnfermation sous Franco, fut colui qui met le “pied & Potier au duo Vilegas-Bonessol. RENIFLEURS: LA VERITE } Ecealh He TlbAration’s te urine mT leis oh rusia ae Mock AAT . | (Union des Benques: wanan ws sapere I | suisse esurant Ev-Erap } ave Fiaine (de Vitegas) ) ! 1a en aucune manire 7 nancé des activités pol- | een Philippe de Week, | ancien président de rUaion des banques suisses | (UBP), | ‘tablissement par lequel om | britvement, Gans ta lettre iedessus, | les dépenses cengugées par la FISALMA 7 tse eet pr «Pinventeu que M. de Weck avait accepté de présiger des 1976, Pierre Boisson, aujourd’bui PDG d@'ERAP, destinaiaire | de ce courrier, pour tenter de trouver les justificatits des fonds versés par ERAP. piéces comptables que tui réclame | la Direction générate des impots depuis le printemps 1982. (Note de la eédaction | de Libération.) RENIFLEURS : LA VERITE APRES LE RAPPORT, LES VRAIES QUESTIONS Le 21 juillet 1979, tout est fini pour Aldo Bonassoli et Alain de Villegas. Le contrat entre eux et Elf- Erap est dénoncé. A Bruselles, ce meurt a son burea téléphone. Lorsqu’on le découvre, il n'y a personne a 1 bout de la ligne M. Damman avait déja été victime de plusieurs ac- cidents cardiaques. Que lui a-on appris ce 21 juillet 1979? Une nouvelle terrible pour iui? Est-ce le blo- cage des comptes de la Fisalma qui !'a tue? Mais qu'avait-il 4 voir dans cette affaire? méme jour, Florimond Damman u, la main crispée sur le cornet de ' : & et Fiorimond Damman peu avant son décbs. Faisons connais: Trés grand, fort, Je physique sanguin de lamateur de bonne chere et de vin de Bourgogne corsé, le verbe puissant et léternelle cigarette de papier mais 4 la bouche, Florimond Damman vibre, dés 5a je esse, d'un anticommunisme viscéral. Etudiant, il collabore aux Jeunesses Nationales 4 Gand, mouve- ment qui. Vimpulsion du Baron Pierre Nothomb, soutenait notamment invasion de VErythrée par les troupes de Mussolini. Néanmoins, cette adhésion n’aura pas de suite importante et, pendant la guerre, la conduite de Damman sera at-dessus de tout soupcon: Cet homme peut étre considéré comme le bras droit du baron Nothomb jusqu’a la mort de ce dernier Cest ensemble qu’ils fondent, en 1958, l’Action pour une Europe Nouvelle et (A.EN.A.) oft se retrouvaient des persei politiques aussi diverses que les anciens ministres Jacques Van Offelen et Arthur Gilson 1958 est l'année-clé de La carriére dintrigant politi- que de Florimond Damman. Il est tres lié au richis sime promoteur immobilicr Jean-Florian Colin, qui deviendra sénateur liberal avant de connaitre up rach financier retentissant (affaire Etrimo) suite & manoeuvre peu glorieuse d'un leader socialiste bien connu, dont le nom commence par la lettre C Damman dispose de moyens financiers qui lui per mettent de voyager et de nouer de multiples contacts dans une Europe qui bouillonne de son hypothetique unité. Nous sommes dans les années o du jour en Europe est la création d'un Etat Fédéral Européen. Mais quel Etat Fédéral pour quelle Europe? Toute 'action de Florimond Damman et de ses rains” va tendre a rassembler des hommes influents par tradition, aptes a susciter et 4 représenter un large courant dopinion susceptible d’amener I nement d'une Europe unie, forte et atlantique Au cours de l'une des innombrables réunions au quelles il participe, Damman rencontre le comte Ie seul ordre Richard Coudenhove Callergi, fondateur avant- guerre, avec Aristide Briand, de 'Union Paneuro- péenne. Le comte, métis d'un Allemand et d'une ponaise. stait “converti” au gaullisme par néc site financiére Au cours de Damman fréquente assi- diiment toute Fintelligentsia européenne, Ses amitiés - parfois particulitres - vont de Onto de Habsbourg, heritier de ka Couronne Imperiale d’Aw- triche au derni un parti politique Il établit 4 Bruxelles un fichier réunissant environ 2.000 noms de f en Europe Un principe: intery quelles il assiste, C Damn ayant pour objet Munificat Iva de soi que. pour hui ‘ou ne sera pas, F sous-seerétaire de section sonnalités influentes & divers titres nir a toutes les reunions aux st ainsi qu'en peu de temps, n devient Vinvité obligé de toute réunion on européenne Europe se de droite Damman 4 a tribune de Union Paneuropeonne. RENIFLEURS: LA VERITE Dans ceite pe cehrétienne cons Damman se er de Faristocrat cctive, il cherche & unifier la droite ‘ce & la droite laique. Florimond Un entourage issu essentiellement belge et, trés vite, on trouv comité directeur de T'A.E.N.A. des hommes tels que Bernard de Marcken de Mercken et Alain de Villegas de Saint-Pierre-Jette. Notons gue Damman ns revenu professionnel fixe. Pour donner de ampleur a son jouer le role de I'éternel pique-assiette. il est obligé de mettre ses amis en relation les uns avec les autres dans Vespoir de voir se négocier de juteuses affaires qui lui laisseront de confortables commissions. Crest ainsi qu’on retrouve notre “globe-trotter™ cu- ropéen en tant qu‘administrateur dans plusieurs so- ciétés de Bernard de Marcken, et notamment d le cadre du projet grandiose visant a transformer la petite localité belge de Keerbergen en centre euro- péen de loisirs Nous sommesai ce moment au début des années 60. tion et ne pa c 1 poursuit toujours sa course aux conferences et aux reunions europeennes. Fort de ses nombreuses, relations, il prend initiative d'organis et conférences qui réunissent plusieurs centaines de personnes et qu'il appellera “Diners Charlemagne’ Dans la salle, le gratin de la droite conservatrice européenne. A la tribune: les hommes qui vont in fluer a divers titres sur le déroulement politique des années a venir: Raymond Barre, Fraga Inibarne, nche7 Bella. Orto de Habshourg, Antoine Pinay ete. Lors de ces reunions, nous trouvons a la droite de Damman, son ami de toujours Alain de Villegas. qu'il présentera & Bernard de Marcken des diners Ce dernier a acheté, dans Mile d'Ibiza, qui compte alors quelques milliers d'habitants, Cimmenses ter- rains destinés a accueillir les campeurs. Le probleme A résoudre est celui de l'eau potable, qui fait eruel Jement défaut, Alain de Villegas propose a son Raymond Barre | Richard Coudentove-Kalergi invités par Damman lors d'un diner Charlemagne. terlocuteur un systéme de dessalinisation de eau de mer Des expériences ont lieu & La Grolla et débouche- ront sur le constat de supercherie du mythomane Bonassoli Le ministre espagnol de 'époque n'est autre que Sanchez Bella En 1962. Florimond Damman met sur pied le Cercle de Politique Etrangére. en collaboration avec Jo Gérard, autre stonnant personage, spé changement de couleur, qui « comme léopoldiste, boulfant du socialiste comme d'autres bouffent du curé et menant t efirence en faveur du retour du roi Léopold IT sur le trone. Dans les années 60. il signe des articles dextré droite d'un racisme forcené. Pour travailler quelqui années plus tart pour Pierre Davister. chantre sti- pendié de Mobutu Aujourd’hui, cet ex-extremiste joue les peres tran- quilles. accom es touristiques et re- public reguliérement les mémes livres, en changeant le titre et Fordre des chapitres. Néanmoins, il fut, tout comme Benoit de Bonvoisin, avec qui il est ami, un des proches de ancien ministre belge, Paul Vanden Boeynants, qui se débat actuellement de- vant la justice de son pays, ute sa care En 1965, Damman transforme I'A.E.N.A. en M.A.U.E. (Mouvement d’Action pour [Union Européenne) et affilie ce mouvement a ['Union Paneuropéenne que dirige alors larchidue Otto de Habsbourg, Le fondateur du M,A.U.E. est entouré d'un cercle de “fidéles”. Son charisme a séduit, entre autres, Favocat Henri Wynants et Paul Vankerckhoven, l'un des fondateurs du Cercle des Nations & Bruxelles, qui deviendra député européen en 1979. Florimond Damman est aussi membre du Centre Européen de Documentation et d'Infor (C.E.D.L) dont nous parlerons plus loin, ¢ lequel on retrouve des noms connus, tels que Violet, Farchidue Otto, Pinay IL faut savoir que les liens entre le C.E.D.1. et ! Opus Dei sont étroits Autour de ce C.E.D.1., nous yoyons graviter tamment, M. Sanchez Bella gui, outre sa carriere politique, est aussi un habile financier dirigeant les assurances Fenix Espana, Nous retrouvons aussi M II semble bien que ce soit le financier italien qui ait finaneé le début des “recherches” d’Aldo Bonassoli et de Villegas. Mais il aurait été remboursé. Les loups ne se mangent pas entre cux, c'est bien conn M. Pesenti représente, entre autres, Ie groupe Montedison. RENIFLEURS ; LA VERITE Laffiliation du M.A.U.E. &1'Union Paneuropéenne est une manoeuvre habile de Damman, En effet, fils du dernier empereur d’Autriche-Hongric, !archidue Otto de Habsbourg, qui a fait ses études & [Univer- sité Catholique de Louvain. est un personnage in- fluent dans les milicux politiques de droite. Il devien dra conseiller particulier de Franz-lazef Strauss grice 4 qui @ sera elu député européen en 1979. Ne Foublions pas, Otto de Habsbourg était Fun des possibles rois U'Espagne avant que Franco n’ait Porté son choix sur Juan Carlos de Bourbon. (are duc Otte est effectivement l'un des descendants les pluy directs de lempereur Charles-Quint. Jusqu’ ka decision du Caudillo, il était done normal que le monde politique européen pease avoir a faire au facur roi d’Espagne, En affiliant le M.A.ULE. a Union Paneuropécnne. Flotimond Damman de- vient, ipso facto, le bras droit en Belgique de l'archi- due Otto. C'est aussi ce dernier quia tondé. en 1949, le Contre Europsen de Documentation et d'In: D.L.), organisation “internationale” ete pat Madrid dans le but de désenclaver Je régime de Franco. Toutes tes rsunions da C.E.D.1 se tiennent donc & Madrid et voient se rassembler des membres de la noblesse européenne et de la droite conservatrice LLheritier de le Couronne Impériale d’Autriche VArchieue Otto de Hatsbourg En avril 1969, foceasion de Fouverture 4 Bruxelles du Cercle des Nations. Florimond Damman fait la connaissance de Richard Van Wijek, jeune et sime financier dorigine hollandaise, dont le krach, en 1983, atteindsa Ja coquetie somme d'un milliard de FB, Van Wijck était entouré de quelques courti- sans parmi lesquels on trouvait avocat belge Jacques Jonet (qui deviendra secretaire géngral de TUnion Panevropéenne}. Vincent Vandenbossche (qui deviendra seerétaire général du C-E.D.L.) et Paul Vankerkhoven (qui deviendra, comme dja cit député européen). Au cours du mois de mai 1069, Damman rencontre lors d° un symposium a Vienne un avocat du nom Jean Violet. Extrémement riche, Me Violet est ancien gvoca¢ au Barreau de Paris, proche 44 @’Antoine Pinay. Il exergait des fonctions de ler juridique aupres du “groupe” parrain des invel teurs. I s'est toujours défendu d’avoir joué un role plus important dans cette 2ffaire. Or. if apparait bien comme le personnage central de 'escroquerie. Au depart, rien ne prédestinait ce fils de notable de Province a devenir un des maites occultes de ka droite européenne. Son pare est notaire a Varennes en Gatinais, petit village des environs de Montereau. Aujourd’hui encore, il est tres difficile de delier les langues dans ce village Si la population est affable, elle se referme comme tune huitre dés que le nom de Violet est prononce Et cela, dans tous les milieux. Il apparait néunmoins qu'avant li deuxiéme Guerre Mondiale, le notaire Violet est un adversaire résolu de la République et est un soutien quasi-inconditionnel de l Action Fran- Gaise de Charles Maurras. I n'a, cependant, pas action politique marquée. Toutefois, il se pore comme l'un de ces “grands électeurs” dont le soutien a Vun ou Vautre candidat peut peser lourd dans un serutin local ou méme regional. La notion de “démocrati sa pereée dans | Les hatritants ages se souviennemt toutefois du “petit Jean” qui était un petit gargon bien poli et bien gentil, toujours proprement habillé. Si Ton en eroit le journ ierre Péan, Je jeune garcon “recoit ute éducation irés striete ot les mots discipline, po- litesse. obéissance mais aussi Patrie reviemnent sans esse. pas encore fait toute Ayant assez billamment réussi ses études secondai- tes, Jean Violet vient s‘inserire a la Faculté de Droit de Paris, La capitale francaise est fort secoue par les luntes dee ligues de droite contre les partis de gauche, Le choix politique est clair: il sinserit dans Ta ligne de toute Péducation recue. Et est terrible- marqué par Marrivée au pouvoir du Front Po- aire. L’accession a la présidence du Conseil du if Socialiste” Léon Blum lui apparait comme un peril terrible pour la France. Son antisémitisme nait- ce moment ou estil déja inserit en tui, de par son Education? La premigre hypothése apparait comme ¢tant la bonne mais le sccond élément va encore renforcer cette tendance. A la meme époque un certain Adolf Hitler a pris le pouvoir en Allema: gite et uéveloppe les theses antisémites qui abouti Tont aux massacres que on sait Bien sir, une telle éventualité est encore inconnue mais if nempéche que les Juifs apparaissent comme des boucs émissaires. Des liens se créent entre Berlin et certains milieux parisiens. Toutefois, ils doivent rester tres diserets. La majarité des adhérents. des figues sont des anciens combatants de Ia Premiére Guere Mondiale qui vouent Allemagne en général RENIFLEURS : LA VERITE et Hitler en particulier aux gémonies. Montrer la moindre sympathie pour ce genre dalliance ne pour- it avoir que des conséquences dramatiques et en- trainer I'élimination de ceux qui auraient entamé de telles négociations. Jean Violet est-i au courant de ces tractations secr’- tes? Hest difficile d'en in. Il est fort jeune et doit encore “faire sey preuves”. Pourtant. re certa Ul est approché par le chef de la Cagoule (mouve- ment secret appelé officiellement “Comite secret pour l’Action Révolutionnaire”), Eugene Deloncle Celui-ci semble faire trés vite confiance au jeune Gtudiant en Droit. Quand, le 22 novembre 1937. a police fait irruption dans les bureaux de la “Caisse Hypothécaire Maritime et Fluviale” oi sont cachées les archives de la Cagoule, le nom de Violet apparait dans les dossiers, et pas au niveau du simple mili- tant Néanmoins, te jeune homme est fort intelligent et, maleré ses activités politiques (officielles et officieu- ses...}, il méne ses études 4 bien. Le travail ne l'a jamais rebuté. Le ler septembre 1939, la France et Angleterre déclarent Ia guerre a |'Allemagne. La gauche et la droite se retrouvent unies dans un nationalisme aveugle. Personne n'a youlu yoir la puissance des armées du Troisi¢me Reich et la faiblesse des trou- pes des démocraties. Das 1921. le maréchal Franchet d'Epernay annonce que Varme blindée sera détermi nante dans le prochain conflit. Mais personne ne Ia Gcouté sauf un certain colonel de Gaulle. qui publie un petit livre qui est presque un plagiat de celui du vicux maréchatl. Mais tout cela est ignoré: “il ne manque pas un bouton de capote...”. On connait la suite Le jeune Jes 1939 dans une unité din septembre, il est démobilisé (pourquoi bref séjour a la caserne de Saint-Maxent L’année suivante, on le trouve inscrit au Barreau de Toulouse. Mais, en méme temps, il adhére au “Moy vement Social Révolutionnaire™ créé par... Eug Deloncle, son ancien patron de 'époque de la C: goule. Et qui sera, ultérieurement, un des soutiens Tes plus décidés de la création de la “Légion Volon- taire Francaise contre le Bolchevisme™. unite tran- cgaise qui se battit contre 'URSS aux ebtés des trou- pes allemandes et gui finira la guerre dans la défense de Berlin, sous le nom de “SS Charlemagne Le rdle de Jean Violet pendant l'Occupation est des plus troubles. Un seul fait est certain: il se marie a Paris le 29 aodt 1942. Mais, dans la région, il court aujourd'hui encore de singuliéres rumeurs. Comme nous avons déja évoque. il est difficile dobtenir des témoignages précis. Les gens préferent parler par ellipses ou par sous-entendu Dans les milieux de la Résistance, on est moins dis- eret. On accuse Violet d'avoir accueilli de faux tr vailleurs, pew avant le début du conflit, pour leur Violet est incorporé le ler septembre nterie coloniale. Le 19 ) apres un Un congrés du C.£.0.1 International & Madrid. Au micro Flori- mond Daman, au dernier rang a gauche es avocats Jean Voolet 1 Jacques Jonet. permettre de sortir leur uniforme au “bon moment” Malheureusement., i est difficile de suivre ce type de témoignages: les archives allemandes, toujours tds bien tenues, ne font cho d'aucune opération de ce genre dans cette région de France. Et son absence d'importance stratégique confirme cette the- se. Les actions des commandos allemands se sont surtout limitées aux régions d’Alsace-Lorra En revanche, une chose est ceriaine: un officier al: lemand, en uniforme, fréquente réguligrement la maison des Violet et. dans les heures qui suivirent le franchissement de la ligne de démarcation entre a France occupée et la “zone non occupée”, les soldats allemands qui arrivent 2 Varennes en Gati nais se rendent directement A la maison du notaire. Sur ordre? Cest possible. Mais, kd encore, il importe etre prudent; il est de coutume, a epoque. que des leur arrivée dans un village, les officiers feldgrau cherchent a se loger dans la maison la plus conforta ble. En Foccurence, celle du notaire Ouoi qu'il en soit, il est clair que les Violet un soutien inconditionnel a la politique ct au ré du maréchal Pétain, Il est vrai que le slogan “Travail, Famille, Patrie™ coincide exactement avec tous les idéaux familiaux. Jean Violet se contente-t-il de ee soutien passif qui est. a Fepoque, celui de la majorité de la population francaise? II semble continuer a entretenir des rela- tions tres serrées avec Deloncle. On le voit de moins en moins & Varennes et de plus en plus a Paris, ob apportent 1s. RENIFLEURS : LA VERITE, 2 __$_$_$_$_$_$_$_$_ il est arrete le 2 décembre 1944. I est incurcéré suite 4 un mandat lancé par le juge de Mortagne qui Finculpe d’*intelligence avec ennemi”. Il ne reste que trois jours derrigre les barreaux et est expédié a armée. Le 12 décembre, il se retrouve dans un bataillon de “Tirsillenrs Sénégalais”. En évoquant le journaliste Pierre Péan pense qu'il y a eu 1a “protection”. Cest probable, Quoi qu'il en soit, Jean Violet sert tres diserétement dans cette unité ol ses supérieurs ne se souviennent que d'un jeune homme parmi d'autres, qui ne stest fait remarquer en rien. Ni comme “mauy ni comme élément particuliérement héroique. Jean Violet est démobilisé en septembre 1945 avec le grade daspirant. Friand de diplomes, Violet est inserit, pendant et apres la guerre, dans diverses hautes écoles. On le retrouve tour a tour Sciences Po. a l'Institut de Droit Comparé, aux Hautes Etudes Internationales, 4 Institut de Criminologie et a "Academie de Droit International de La Haye. En 1950, il parvient a entrer dans le Conseil d’Admi- nistration de l'Institut des Relations internationales. présidé & l'époque par le gaulliste relativement de gauche, René Cassin, Jean Violet est deja en vue a ce moment. Il a fait une carrigre trés rapide. Des 1948, il s'est acquis une réputation brillante de juriste international en résol- vant des problémes au cours d'une assemblée gén rale des Nations U se tte" En 1955, les services secrets francais. le S.D.E.C.E.. prennent contact avec Violet. qui rend des service I travaillera avec les divers dirigeants de la “Piscine” jusqu’en 1969. Mais, en meme temps, il effectue ponetuellement des missions pour la C.I.A. et appa- rait surtout comme un homme considéré comme tres sir par le Vatican. A diverses reprises, il sera recu par de hauts dignitaires pontificaux et méme par des papes. C'est ainsi qu'il sera fait chevalier de Ordre de Saint-Grégoire par Paul VL Au niveau international. Jean Violet a tendu une véritable toile daraignée 4 travers toute la France On observe que son action est surtout commandée par une vision tres internationaliste Tentretient des liens trés précis avec le ministre de Franco, Sanchez Bella, avec le banguier italien Carlo, Pesenti, avec industriel francais Francois Vallet, avec le Belge Benoit de Bonvoisin, avec des Alle- mands et des Autrichiens, notamment Otto de Habsbourg, von Merkate (ancien ministre d’Ade nauer) et F.J. Strauss. Nous avons pu trouver que Jean Violet entretenait des relations avec d’autres personages encore plus importants. C'est ainsi qu'il sera trés proche du dé- funt roi Faygal d’Arabie Saoudite. Il aura des liens avec un journaliste” séoudo-syrien, Facz EL Ajjaz. e personnage mérite quelque interet Installé & Bruxelles au début des années 70, il est marié & une Allemande, proche de la famille Krupp. Il méne grande vie. Tres rapidement. il va attirer attention des services seerets belges qui, dans un premier temps, le considerent comme un agent scou- dien. Mais le personnage fréquente assidiment le bar de la Maison de la Presse de Bruxelles, 0 il centretient les meilleures relations avec de nombreux contréres. Son point de base: la lutte contre Israel Ajjaz professe un anti-israélisme et méme un antisé- mitisme forcenés. II affirme & qui veut Veatendre que les fameux “Protocoles des Sages de Si vrais et qu'il a vu les originaux... au Vatican Il noue des relations avec le baron de Bonvoisin Les deux hommes affichent une amitié commune Jean Violet. Est-ce lui qui les a mis en contact? D'autres pos ent, notamment par les mi- lieux de la presse. Quoi qu'il en soit, ils fréquente~ ront les salons parisiens de la droite catholique conservatrice ensemble et. quelquefois, “cornaqués par Jean Violet. bilités Ala tribune de 1Union Panauropéann: Winste ‘pelt fe.du “Grand Winston’, representan! oe ls droite dure du Parti Consorvatour Anglais, Leur action prendra une telle importance que le MOSSAD, service secret israslien, finira par s'en inquieter et essiiera dinfiltrer certains de sey agents dans ce milieu. Ajjaz a employé pendant quelque temps le chef du mouvement néo-nazi W.N.P. (Westland New Post), Paul Latinus. trouve “suicide” par pendaison. Malheureusement. une contre-enquéte révéla qu'il Stait impossible que le fil de t8léphone employe pour ce suicide ait pu supporter le poids de cet ancien responsable du Front de la Jeunesse. Quant su baron Benoit de Bonvoisin. ce personnage cfféming, qui partage son temps entre Paris et Bruxelles, a longuement d chronique. Un journaliste a révelé, sans étre démenti nt attaque (ce qui est rare avec Bonvoisin), que lui aussi avait eu recours aux services du “maréchal” du W.N.P.. Paul Latinus Ronvoisin, qui a un pied-a-terre & Paris, y a rencon- tré a diverses reprises Violet. Il semble méme que le premier ait réussi & capter la confiance du second. RENIFLEURS: LA VERITE Et l'on peut observer (hasard?) que la grande épo- que ot Bonvoisin affirmait sans rire “je ne fais pas seulement les députés et les sénateurs, mais aussi les, " et disposait de fonds secrets importants coincide avec celle des “avions renifleurs” ministre: Paul Vanden Boeynants et son conseiller Benoit de Bonvolsin, W.0.6, connaissar-l la Tiere" Violet-Damman ? Ultéricurement, Ajjaz et Bonvoisin se sépareront, chacun affirmant que l'autre a essaye de le “router dans une sombre affaire d'import-export. Mais. élément important, ka déchéance financiére, tant «'Ajjaz que de Bonyoisin, commence au moment ou Lattaire des “renifleurs” éclate, Coincidence? I yen a vraiment beaucoup! Quant a Jean Violet. depuis quelques années, il se montre moins a Paris, quoi qu’il ait garde des rela: tions trés etroites avec le R.P.R. et surtout son pré sident, Jacques Chirac. Il a réussi A caser son fils comme adjoint au maire de Paris et il est considéré comme un candidat depute toura-fait_ acceptable dans les miliewx gaullistes. Or, détail qui n'est pas sans intérét, Bonvoisin se flatte de lamitié de Chirac et a ses petites entrées dans les couloirs de la de Panis Néanmois, Jean Violet se rend encore souv Nalie et au Vatican et semble vivre une “retraite (2) tres prospére. Mais ne croient a la realité de celle retraite que ceux qui le veulent. Il est simple ment encore plus prudent qu'avant. Certaines ru; meurs font cependant état de liens existant entre Violet et la secte Moon, via Bonvoisin (toujours ui!) et Pancien député Griotte nt en Le 22 juin 1983, “Le Canard Enchainé” publie son premier article faisamt état d'un scandale i propos des recherches effeetuées au moyen d’*avions reni: fleurs”. D'ou proviennent les premieres informa- tions? De Belgique, semble-t-il. Et vraisemblablement de Femourage de feu Florimond Damman. Aprés ce premier article du *Canard”, cest le silence jusqu’en décembre 1983. L’affaire redémarre en Bel- gique par Venquéte d'un journaliste du quotidien “Le Soir", qui a réagi a Vartiele du “Canard” car il parlait du comte belge de Villegas A ce propos, il convient de préciser qu’au départ, il y a cu confusion entre Alain et son frre Fernand de Villegas Fernand de Villegas est connu comme un proche de Paul Vanden Boeynants dont entourage politico- financier est de temps & autre secoué par quelques scandals, Fernand est également President de F'Institut Natio- nal de Cartographie. dépendant du Ministére de la Defense Nationale Belge. Il est aussi lex-président du Conseil d'Administration du groupe de presse *L’Evénement™ qui éditait le mensuel_belge du Bien vite, Alain Guillaume, journaliste au “Soir” prend conscience que. dans 'affaire des avions ren fleurs. il ne Svagit pas de Fernand mais de son frere Alain de Villegas, totalement inconnu. du. publi des milicux politiques et de la presse. L’article du ‘Canard Enchainé” du 22 juin 83 citant une série de personnalités dont les accointances politiques sont bien connues (Andreotti, Otto de Habsbourg, F.J. Strauss). les recherches s‘orientent vers les cer cles de droite et, notamment, vers celui qui n'est encore, aux yeux des enquéteurs, qu'un mystérieux avocat frangais Damman, le cerveau ou un comparse? \ " RENIFLEURS : LA VERITE Lorsqu’on siura que cet avocat nest autre que Me Violet, certains se rappellent un article par le 15 juin $2 dans le journal “Pour” et qui, sous le titre Les quatre financiers de la droite européenne” ei tait ancien ministre espagnol Sanchez Bella. te fh arlo Pesenti, Nindusiriel frangais Francois Vallet et 'avocat Jean Violet comme étant les plaques tournantes de la redistribution de fonds provenant de divers industricls européens et prcis a financer la droite européenne. Dans ce méme nu- mero de juin 82, “Pou des largesses de ces fi citait comme bénéticiaires nciers le CEPIC (droite so- ale chrétienne belge), Ordre du Rouvre. le C.E.D.1., Union Paneuropéenne, la W.A,C.L.. le M.A.U.E, et FA-E.S.P. Soulignons que ees alles tions n'ont jamais été démenties, Quelle ne fut pas ta surprise des enquéteurs de Pat faire des “renifleurs” de retrouver un an plus tard les noms deja cités dans Particle de “Pour Alain Guillaume prit contact avee danciens respon: sables de mouvement politiques belges dont les années précédentes, le financement apparaissatt a tous comme tres mystérieux Cest ainsi que, pendant quelques mois, la presse tant belge que francaise, met en cause. sans prewves. tune collusion possible entre, d'une part. les teurs", un groupe financier dont personne ne sait qui le compose et représenté par le mystérieux avo- cat Violet, et différentes 0 sigles hermétiques dont nous venons de patter. Les sous-entendus que Fon retrouve dans le livre Gdité par Pierre Péan, journaliste chainé” . apparaissent tres vite comm sonne ne peut apporter la preuve entre ces différents poles et dun financement de ees mouyements par Elf-Erap via de Vill Depuis mai 84, on peut considerer attaire dey teni fleurs comme terminge. Les principaux protagonis tes se taisent, la presse, eédant & des pressions du pouvoir politique se tait. Ley amuseurs publics tour nent V'affaire en derision. Malgré Ia publication du rapport de la commission denquéte parlementaire frangaise en novembre 84, il reste 340 millions de FF (valeur 1979) dont on ne retrouve aucune trace. La question fondamentale & laquelle ni la commis sion denquéte nila presse n'ont répondu est de sivoir si les principaux protago saient et comment, pourquoi, dans quel but escro: querie a pu avoir lieu, A quoi ont done pu servit les sommes fabuleuses détournées & EM-Erap? Le chateau de Rivieren a été vendu, de meme que Ja lotte des avions, Et deviner qui est Vacheteur du chiteau; M. Danicl Boyer. Mystéricux personnage que ce citoyen ameéricain qui apparait en Belg alors qu'il est habituellement en poste @ Paris, au moment oit il faut racheter le chateau de Rivieren inisaitions politiques aux istes se conna Sans travail précis, il habite un splendide hdtel dans te quarticr de Etoile et s'occupe principalement de recueillir des fonds pour le parti démoci te a Jacques Jonet, Flvimand Damenen ot Paul Vankorkhoven cain, Observons qu'il est assez lié avec la Mafia et aivee les milieux catholiques, II fréquente Violet. A Bruyelles, il noue des liens avee Mancien me Christian Tavernier, qui dirige a cette epoque hel domadaire “L’Evénement™ Ancien extremiste de droite, Tavernier cherehe & cette époque de argent tous azimuts. Depuis il est recycle en chamtre de la Bulgarie socialiste Quant & Boyer, il achéte fey biens de Villegas et ensuite. se perd dans la nature. Personne ne salt avec quel argent il paya et pour quoi ou pour qui il fit cet achat. Il est aussi trés proche de la CLA. et avait éte place par le “groupe financier” soutenant les inventeurs comme conseiller et fondé de pouvoir pour ensemble des affaires du comte. Mi Favons vu, ce “groupe financier” reste toujours trés ncbuleux 0! gon reveu Christian qu pou Sara la Princesse Astrid oe Lurembourg. A V'ariore plan, (lunet fs) Maurice Sarfart, qui sous le peoudoryme “Sarge Dumont ‘dos ariclos sur lon “Renilours” dane /hebdomacaire RENIFLEURS : LA VERITE ‘Aujourd’hui encore, et sans doute jusqu’a sa mort, Me Violet inyoque le secret professionnc! pour s'abs tenir de toute précision quant a la com les finalités dudit groupe financier dont il était soi- disant l'avocat-conseil. De méme, Me Violet expli que qu'il était qu'une simple relation d'affaires de Florimond Damman sans plus. Nous verrons qu'il en était tout autrement En se basant sur les éléments deja en notre posses sion, nous pouvons alfirmer certaines vérités et nous appuyer sur elles pour poser des questions pertinen- tes. nts prineipauy du dossier sont, & nos yeux, S suivants: Tous les principaux protagonistes de Faffaire sont des catholiques “actifs” et sont de drow. = de Villegas: noblesse belge = caiholicisme de tra- dition + mysticisme personnel (mission divine) Bonassoli: lialien, originaire d'un petit village: protégé du maire. de Weck: sans doute le premier Président de TU.B.S. francophone et catholique. — Giscard: son pére appartient Opus Dei. — Pinay: pilier de Vestablishment catholique frat sais ~ Pesenti: le financier italien a des liens étroit la democratic chretienne, done avec ee cher M Andreotii, que le fils du général Della Chiesa ac- cuse formellement d’étre une des tétes de la Mafia ans l'appareil gouvernemental italien ~ Bella: "Opus Dei en Espagne, vous connaissce? — les péres Marmier et Dubots: pourquoi se sont-ils affichés” duns cette affaire? En quoi les affaires EI les regardaient-ils? ~ Me Violet: catholique militant de droite extréme sinon d'extréme-droite Vankerkhoven: ex-député curopéen élu sur la liste du Parti Populaire Européen (chrétien), membre de la droite dure du Parti Social Chretien Belge. Liaffaire des “re litique. ifleurs” devait servir un dessein po: Comme il a été démontré clairement que les “inven- teurs” n'auraient pu soutirer d’aussi fortes sommes et pendant tant de temps a Elf-Aquitaine sans des complicités et des couvertures de haut niveau, il va de soi que le dessein politique dont nous parlons ne pouvait étre quorienté en faveur d'une “droite catholique musclée et européenne”. En fait, cette expression mérite quelques explic tions, En effet. la plupart des media ont trop tend ces a simplifier les clivages politiques en forme de gauche et d'extréme-gauche, de droite et d’extréme- droite, sans oublier le centre, bien entendu. 19. Laissons le centre et 1a gauche pour nous intéresser a la droite, Celle-ei peut se décomposer en trois courants: la droite conservatrice (moderée et proche du centre droit) non confessionnalisee ; H'extreme- droite active et nationale (cf. Front national), pra- che, dans une certaine mesure, des catholiques inté gristes, et done opposés a fOpus Del; et la droite active, européenne et atlantiste (dominée par le catholicisme romain) qui transcende les partis politi- ques et poursuit un grand dessein «unification euro- péenne, méme au-dela du rideau de fer, C'est de cette droite-ci que nous parlons 2 propos de notre aifaire. II s'agit en fait d'une extréme-droite conser vatrice. a ne pas confondre avec la droite populiste représentée par M, Le Pen. Ce dernier, plus proche ala fois des theses sociales de la gauche et des idées religieuses de Mgr, Lefebvre est honni dans les mi licux bien-pensants de Opus Dei. Le nationalisme tun peu cocardier du chef du Front National dérange complétement leurs idées d'internationalisme ¢léri calo-conservateur Paid Yankerkhoven et Ranoit ce Bonvoisin : des amitiés tres Pour atteindre te but qu'il s'est fixe, ce mouvement doit se procurer d'importants moyens nciers. Or, nous le savons bien, Targent n'a pas d'odeur, méme pour des catholiques, surtout sil doit servir une cause juste En 69, Jean Violet cherche les instruments qui per- mettront a ses amis et a lui-méme de jouer un role dans les grandes décisions de politique internationa Ie. Pierre Péan, dans son livre “V" (1), a bien de monté le “systeme Violet” et ses diverses filiéres politico-financiéres. Damman, toujours a la recherche de financements, qui est certes bien introduit dans certains milieux politiques de "Europe du Nord, 4 peu de cont avec le monde “latin”, Violet, qui se ta relations avec la finance italienne, intéresse prodi~ (1)°¥" par Piorre Péan poru chee Fayard RENIFLEURS : LA VERITE jousement Damman, Celui-ci décide done de tui présenter son ami Alain de Vill Les éléments sont des lors en pl “affaire” octobre 63. lace pour la grande Et elle mettra du temps a se réaliser, cette “alfaire"! Violet, de son cote, introduit Damman et son entou- rage chez lancien ministre francais Antoine Pi Pinay dir Epoque, un “Cercle” de décisions occulte, a V'instar du “Bildenberg” et de la “Trilate- rale”. Ce “cercle” s‘occupe de tout ce qui, de prés ow de loin, peut renjorcer le caractére conservateur de l'Europe en gestation: défense de l'Afrique Australe, anti-sovietisme permanent, ouverture a FEspagne franquiste, etc La rencontre de Violet et de Damman est impor- tante & double titre: si Violet est connu ct respecté dans certains centres de décisions occultes (Opus Dei, services spéciaux. finance internationale), Damman est, lui, un organisateur-ne. La conjugai- son de leurs talents va décupler leurs capacités d'ae- tion politique. (nfitztion dans es mieux caiholiques. A i titune duMA.UE, Fernand Hermen, ancien ministie P..C.; au micro Aldo Mungo “TAdminstratour-delogue” & droite le linancter ack de Splret A ce point de notre récit, nous nous devons de faire tune mise au point. Le but de notre enquéte et de notre écrit n'était certes pas de reprendre point par point les “découvertes” de nos confréres quant aux différentes activités des protagonistes de cette affai- Nous n’aurions pu que plagier les articles de presse et ouyrages déjt parus antérieurement. Le lecteur se doit donc, pour bien comprendre l'im- portance de ce qui va suivre, de connaitre immense “toile d'araignée” tissée par Violet et Damman au cours de leur carritre, Et nous ne pouvons, pour cela, que le renvoyer a la lecture du livre édité par Pierre Péan qui, saluons-le au passage, a fait preuve d'un travail de recherche remarquable Inlitration dane lee miloux Franes-Mazons. A I tribune du MAUL: Hore Haequin, qui doviendra Recteur de !Univorsit6 Libre oe Bruxelles, Rappelons tout de méme qu’apres ['eclatement du scandale des renifleurs, les principaux protagonistes de Maffaire ont nié le fait que, de pres ou de loin ily aient été ligs par des liens politiques Péan démontre que Violet dirigeait des cercles poli- tiques occultes. aussi qu’‘en collabo- ration avec Damman, il a mené diverses opérations en vue de “lutter contre Ia guerre subversive de TURSS Dans cette “tutte”, Damman et Violet se servent d'une association créée par eux: Académie Euro- péenne de Sciences Politiques, dont le financement n'a jamais &té révele, C'est cette ALE.S.P. qui, en 1973, “invente” le concept de “libre circulation des hommes et des idées” & occasion de la conférence d'Helsinki, ce qu'ils appelaient “I'Operation HI De meme, Pean nous livre (p. 74) une note de Violet & Damman: ~...si d'ici 1977, 'Union Soviétique ne veut pas libéraliser son régime, elle verr ler contre elle dossier sur dossier de violations des Droits de Homme. Et tout ce résultat est di a cette affaire trés poussée de la libre-cireulation. ... Il fau- drait parler de la liberation des prisonniers politi- ques. ... Cela trace lactivité de Académie pour le début de 1977 L’action pour 1976 et 1977 est définie et vous en yertee 'intérét plus loin, Continuons a lire le livre de Péan: 4 page 76, il nous révéle existence d'un certain Vallet”, inconnu du public mais qui dirige des laboratoires pharmaceutiques. Nous verrons bien- t6t réapparaitre ce mystérieux “Valle” ila page 77, apparait un certain Vineent van den Bosch, qui est, en réalité, un des bras droits du financier Richard Van Wijck Tout au long de ouvrage de Péan, on voit appa- raitre des personages ligs, de prés ou de loin, aux “services spé ypelons que Violet est un S.D.E.CE.) et, notamment, Merkes RENIFLEURS: LA VERITE, — (RFA), Fraser (Sud Afrique), Huyn (RFA), Crozier (GB), Masse (USA). Jacobo (Espagne) Pour notre part, nous avons trouvé, parm les intimes de Damman, deux autres “barbouzes”: Bougerol, chef du SDRA (Service de Désinformation, rensei- gnements et Wactions de l'état-major des Forces Amnées Belges) et Nicuwenhuys. chef de la Sareté de TOTAN. Restons done dans la “barbouzerie” et rappelons-nous que Violet et Damman réunissaient leur “brain trust” dans ile de Lerins. Cela ne vous dit rien? Crest pourtant dans cette ile que trouvera refuge, aprés son Evasion des prisons suisses, Lucio Gelli, aitre de la Loge P2, qui noyauta si bien les jaur italiens. Ce Lucio Gelli, grand ami de Roberto Calvi, “patron” de la banque Ambrosia- no. grand ami lui-méme de Carlo Pesenti. “Parrain” de la Fisaima de Alain de Villegas. Cette Fisalma dont le président était de Weck, “patron” de TU.B.S., nommeé expert du Vatican apres le krach de 'Amrosiano. Coincidences, direz-vous’? ‘Ace point de notre enquéte, d'aucuns pourront nous Teprocher de n’apporter aucun clement neuf. Simplifions: Violet connait Damman, Villegas connait Damman, Villegas connait Violet. Et alors? Mais si Villegas remet de Pargent & Damman? Mais si Violet remet de Vargent & Damman? Mais si Villegas et Violet le font de concert? Mais si Damman s’en sert pour financer des opéra- tions politiques? Ex si ces operations politiques sont dictées par Violet et Villeg. Et si ces remises de fonds s‘effectuent entre 1977 et 19797 Alors, mais alors s est un complot pol ement, \'affaire des renifieurs ique! Jean Violet est un ancien cadre des services spéciaux francais. I Sagit donc d’un homme qui connait la valeur du “seeret™. Dans tous ses rapports avec ses correspondants, ila done organisé “absence de preuves formelles”. Nous savons qu'il correspondait par cassettes magnétiques, qu'il interdisait_ leur transcription. qu'il abhorrait les notes manuscrites. Mais pouvait-il imaginer que borateur tiendrait un “agenda” Meme si cet “agenda” est, pour moitié, éerit en ‘code’, il en est pas moins lisible et compréhensi- ble. Au cours de notre enquéte, nous avons pu prendre da”, qui n'est autre que celui de Florimond Damman et recouvre les années 1977, 1978 et 1979. Suivons done. mois par mois. les contacts de Damman avec Violet et de Villegas. Nous avons voulu vous présenter ces “notes” dans leur ordre chronologique et vous trouverez nos com mentaires & leur suite. n plus proche colla- connaissance de cet “ag Services secrets ot “ Sil apparatt que ley services fran- cals ont employe Me Violet, tout omme ceux du Vatican, que la CLA na pas ignoré ce qui se tramait deus autres services secrets ont éga- lement joué un rdle dans ceite affai Ilya, d'abord, les aliens qui ont &ié en contact avec les “géniaux™ inventeurs et qui ont trés vite dé- ouvert la supercherie, fls ne sont pas tombés dans le pidge et ont, prudemment, informe les Ameri- cains du pew de sérieux du projet. Ensuite. les renseignements militai- ros belges ont joue un role peu clair, dans cote affaire On sait qu'un -major, qui affirme avoir été commundite. par le minis- tre de la Défense de repoque, Paul Vanden Boeynants, et le baron t de Bonvoisin avaient eréé un appelé, “Public Information erniet était insiallé duns des locaux de P.D.G. dans laquelle le méme Bonvoisin jouait un rale oceulte (ruc Belliard, 39 du CEPIC), Pendant plusieurs années, ce P.1,0. a publi une excellente’ revue de ui était envoyée aun “lea ets d'opinion”. Le but de cette pc bication était de mettre en valeur des informations peu connucs ou ‘mal mises en valeur dans les jour- nawx. Le méme major donnait éga- lement des conférences dans divers eereles, oii il développait le theme de la désinformation communist. Quand P10, a dispar, le major a affirme a plusicurs temoins quill avait ét¢ “roulé” par Bonvoisin et {que celui-ci lui avait promis d'im- portantes sommes diargent quill avait ayaneées de sa poche et qui ne lui ont jamais été remboursées, Detail: es difficultés financieres de P.1.0. ont suivi de peu P'éciatement de Vaffaire des renifleurs. salement le sidge Certains mots et phrases peuvent paraitre “cabalisti- ques", en réalite, Damman écrit quelquefois. en “code”. Par jeu? Par prudence? Mats, si prudence iy a, c'est que ss rapports avee Violet et de Villegas sont - et doivent - rester confidenticls. Ce “code” est pour le moins simpliste: Damman remplace chaque consonne par la suivante. La lec- ture de ses notes est done aisée. RENIFLEURS : LA VERITE BENOIT DE BONVOISIN AANA snnrnnnnnnnnnanNnn Depuis des années, ce quadragénaite défraie la chronique, A diverses reprises, il a &i xtréme-deoits conservatrice belge CChayue fois, a deus exceptions pres, ik a ass fn suspens, Tout au moins pour Vnsta En revariche, une série d’elements peuvent Che considéres comme ceriains, La “technique” financiére de Boavoisin consiste ine jamais apparaitre dans les yooétés qu'il controle, Ce qui le met tout a fols Fabri des regards indserets des journalistes et, surtout, du ise ‘Aujourd hui eacore. i nie avoir eu quelque Hien que ce soit avec la société P.D.G., mise en fallite en novembre 84, Et, en eifel pend les membres di Conseil d'Administration de cette socigté, son nom mapoarait pas Pourtant, nous powons réveler que, pendant des années. il a roulé dans des voitures dont le leasing état payé par cette société. Selon tun temaignege que nous avons recusili, des menaces ont ét8 proférées contre le jonrnaliste et le directeur du journal quia lance cette information, mais aucune action n'a été intemés. [Le méme article soulignatt qu'une ligne «lephoni Tasociéte P.D.G., qui en payait les fourdes factures, Mais, 4 part cela, il existe aucun lien. Cette soaét’. P-D.G.. a publié pendant un certain temps un bulletin infor encore, Bonvoisin jure ses grands dieux qu'il n'y a aucun lien. Comment expliqu Sffirmant que. lorsque cette société a fait objet de perquisitons. en 1981, Bonvosin, sow vem, rédactour en chef de [a publicaio ‘Qucls sont les Hens entre cet horume et Vavoeat Vioiet? ‘Apparemment aacun, saul les Uéelarations de Bonvoisin qui, dans des cercles dinitigs, ffirmait entreteni les meilleures relations avec le mysterieuy avocat Bonvoksin 3, st moins, un point commun avec Favocat francais: fe gout du mystere. C'est ainsi qu'a diverses reprises, il organise des “réumnions Secrétes” dns son chateau de Maizerct Calles-ci ne devaient, offcillement, sintéresser qu diverses sourees. on y surat parle de bien d'autres choses... Quoi correspond a celle des avions “cenifleurs". A ce momeat il roule ei ‘dy Sud; om le yoit égaternent auy Etats-Unis. Qui puie? TW sutient, en sous-main, divers groupes et, fort de sa fonction de tuésorier du CEPIC, tente d'introduire au P'S.C. des personsalités ite le senateur Noel de Burlin. Devant un fonctonnaire qu'il youlait “épater”. i affirms usif mls test elie quil a. a ‘és pranes et petites entrees chez le ministre de ls Defense Nationale et ancien premier ministre, Paul Vanden Boesnans. 2 tre un fanstigue des médecines douces et 3 milter en faveur des véyétariens. Pour lui la iande test africains”, dont un. qui se pare da ttre dénoncé comme un des dicigea 1 Kes jourmalistes en justice. Les prosés n'étant pas encore plaidés, Lisson ces a ston privée relige & [hotel particulier ht méme Benoit de Bonvoisin était attribuge & ion, par ailleurs fort bien fait, appelé "Inforep™ Li il alors que nous ayors pu enregisier des temoignages n personne. donner des ordres au des études celatives 4 [Union Européenne des Classes Moyennes. Mais, selon il en soit, on constate que Tépoque de la grandeur de Bonvoisin ws, fait de multiples voyages, notamment au Zaire et en Afrique proches de ses idées; c'est amsi quil fer ene fais pas seulement les dépatés et les senateurs mais auss les ministes". Ce qui est certainement Fepog Som goit du mystre le conduit ue "ela Il est également trés attaché aux sciences ecules. {aura deux mages de médecin,finira par € fai ‘en France pour escroqueric, Bice que ure famille anoblic ue trés fraiche date, Bonversin se prend pour un grand seipneur médigval Il n’hisite pas & affirmer “rout ee qu se fat important en Belgique est fe fait de la noblesse". Mais, comairement & ta noblesse de souche, qui ate sens du respect ei travail, méme le plus humble, Betoit de Bonvoisin traite son personnel avec le plus profors! mepris Guelques sneedotes mantcent& lis esprit du personne. Alon uit entre dans les locaus du CEPIC (rue Belhand) 00, rappelonyle. i] a une secretaire, cele afaik remarquer qu'il fat local dhns les bureauy et quia la limite il fat meilear dchors. Bonvon répond, mépriant: “ch bien. ouvrez ks fenéires”, Son personnel dloit cir tailable ot corvéable i toute heure ok jour ot de la nut. Teléphoner & sit heures du matin ou pendant le week-end ne le ‘range pas. Tout hi est di mais, lu, il oubhe les services rendus. N'estce pas un Honneur de trasailler pour lui, quite & ce gu ‘oul de payer? Ge personage, doat le systéme nerveux sembic assez fragile. pique des cores et tiépigne conime un bambin. Tl dispose d'un appartoment 4 Paris oi il tencontre ses "amis". En dehors de vedeltes du music-hallausstelleminses que li, il nouc des contacts politiques. Avee Violet mais aussi avec Jacques Chirac. Ila ses petites entrées & la marie de la capstale frangaise ou (hastrd) te Hls Viokt ex. adjoint fu maire Ila également des ens aves Taneien dpe Grioteray qu, ul ses petites entrées au Etats-Unis et, plus particalierement, aut Washington Times, te quotien fort bien fait finaneé par le év¢rend Moon. Avant que Talfure des renifleurs ne savére “juteuse™. Bonvoisin et Florimond Damman entretensient ds relations ourtoises. I est vrai que les deux hommes avaient des points communs Tovtetois. Bonvosin considerat le sestetaire general de 'A.E.S.P. comme an “rane magon” Ce qui a jamais 6 Des que Targent de Violet commenca 4 couler vers Damman, une broulle apparut entre ce denice et Bonvorsin, Chacun cherchant rmarifestement & dire le seul bencticaire de by manne Si. mainienart, nous sommes certains que Daruman ct ses amis profitérenttrés largement des “subsides” de Violet, i es plus iffle de le prouver pour Borvcisin. Une chose est cependant certaine, la fin des remitées dans les dewx camps coined ves by fin de afta des reniflcurs. Ce asst ps une prcuve mais ela permet toutefois une hypothése: si Violet & instar des Brigades Rouges, avait eréé deux -colonnes” en Belgique’? Appliquant la vsille politique qui consste & ne pas mettre tous sex ceufs dans le meme pant. Drautie part, on corstate que Bonvorsin cst tenu en marge ol groupe Van Wijck, Sil est parmi les fondateurs ds Cercle des (ce qui est pour ui une revancie). L'a jamais pu acceder aw Cercle Galois Nant jamais arivé a disposer des tires unWerstaires qui en ourent Jes portes, i n'a jamais été accepté dans TOndre du Rouvre, rmalgee es demarches pressantes. Pourquoi? Si Bonvoisin nie tout len avec les ngo-nadis, nous pouvons révéler qu'il a pourtant employe, pendant un certain temps, fe marechal dy “Westland New Post le mpsterieus Paul Latins, suicide dans des eonitons évoguees autre part. Paul Latinus se rerdaitrégulierement AThoiel parteuicr de Bonvobin afin de... contrler iss telephones n'taiont pas sur table découte! Latinus afi également qu'il effectuat des “missions” pour le compre du “Baron noir™- Quel genre de missions? Il na jamais voulu en de plist ne parler plus jamais, Notors encore yu, malgré ses protections, Bonvoisin a €15 condamné a un an de prison avec sutss pour avoir ten un rake plus que outeas dans la faite de la "Boomise Metaulwerken qu'il fait toujours objet dune enqudte approfondic deta part de la brigade des Finances da Parquet de Bruxelles et que celle-i dispose, ores et deja, d’éléments fort compromietiants & son égare, RENIFLEURS : LA VERITE autre “Baron Noir, Bernard de Marcken et Jacques Jone le Stance de VA.E.S/P_Au premier rang, les Ancions Ministres ‘canter du tinancier van Wick. teathanques Gaston Eyskans et Snoy dOppuers (pation ce ia Potronna), e general Close, /Archiduc Christian et sor @pouss. Hoe HMMM Pe lexique pour ne pas perdre te fil NHNnNnHnunnmunnannenanataHN CERIO CERCLE CULTUREL DE LA MAWUE Centre W'Etudes Politiques des tn- CAMBRE (C.C.C (Mouvement d’ Action pour Union dépendants et Cadres (ehréticns). Cree Je 31 muti 1967 par Richard — Européenne): section belge de Successcur du Mouvement Chretien Van Wijek. Société anonyme qui Union pancuropeenne, ancienne~ des Independants et des Cadres — etabit duns un grand hotel de ment Action pour [Europe Now- (M.LC) constitue te 1312/75 a — maitre. avenue F. Roosevelt 25,4 velle et Atlantique (A.E.N.A.). On. Liege en presence des ministres Bruxelles. ¥ retrouve comme administrateurs Paul Van den Bocynants et Joseph — Société-éeran qui servira a financer Robert Nieuwenhuys (O.T.A.N.). Michel le Cercle des Nations Lue Beyer de Ryke, Robert Close Cest Paul Vankerkhoven qui sera Directeur General du C.C.C.: Paul et, bien entendy, Paul Vankerkho- Fauteur du maniteste “Solidar \Vankerkhoven, ven, Vincent Vandenbosch, Jacques nouvelle”. en tant que responsible Le C.C.C. a été déclaré en faillite Jonct, Bernard de Marcken et Ro- de la Commission idéologique du suite sau krach Van Wijck beri Remy. A kamort de son fonda- CEP. teur, Florimond Daman, diverses LeC.E.P.LC. areprésentélenoyau — CERCLE DES NATIONS. factions se disputeront le pouvoir dur de la drone chretienne en Belgi> Cree te 3avril 1969 (dans les tocuuy sein du mouvement -qui sombrena que, jusqu’a sa dissolution... par du C.C.C., avenue F. Roosevelt) dans I'mmobilisine manque de -moyens fingnciers en par R. Van Wijck, P. Vanketkho- 02 en et V. Vandenbosch AESP. , Fut notamment le theitre d'émeu- (Académie Européenne de Sciences ORDRE DU ROUVRE: tes violentes fe 20 avril 1970, & la Politigues): fondge en janvier 1969 Quasiseeret. cet oni chevaleres- ue rune reception donnée en ses dans les locaux du Gouvernement que a ag eraé en 1964 3 FU-CLiocaux en Thonneur de la prise de Provincial du Brabant par Flori Remy (futur rédacteur en chet de Frembres (voit tw aincxee), VEventail st actuellement Secré- CED. ovcls Sannae) faire Général du Cercle des Nae (Centre Européen de Documenta aire G du Cercle des Nar (Centre Europ Nieto: WAGE sions) oe oraky Cana des sce, (World Anticommunist League): e On revouvers es 4 fondatews de internationale comptant des see (NarKd Anticommunist League): en POrdre du Rourre au CED I. bel. tions dans tous les pays d'Europe 1967. la CLA. et sa centre sud ge Paul Vankerkhoven ct Vincent de TOuest, dont le but premier étai eel ee 3 . He Ves Ona eB ta dés a transformer la vieille Ligue Vandenbosch feront également par- le désenclavement de Espagne 3 fie de TOnhe du Rowe ct du {Tanguiste, Si dissolution sera pro- snticommunist. des peuples dase : honcge pou aprislamort du Candi, &8 section asiatique une nowvelle eta eee : aallisnee plas dynamique: la WACL nt de VOrdre setfcc~ 10 En 1972, Paul Vankerkhoven de- viendra le représentant pour Ev rope du Comité Exceutif de FOrga- nisation Le rayonner wera surtout au iravers du Cercle Culturel de La Cambre (CCC rien & voir avec les Cellulos Com: munistes Combattantes!) ngage in RENIFLEURS: LA VERITE Ui fac rar 1 janvier Jean Violet téléphone, voir 6/7 janvier. Damman utilise plusieurs noms de code pour dési- gner Violet: J.V. (lean Violet), St Aygulf (lieu de résidence de Violet sur la Cote d'Azur) ou “TIO. IM Pliny A bald. dhms juin . With asa nt CF * We Baws tr bo YE tity row tsb boas Y Uses Bene Goldy. a4 6 janvier 7h19 - Quartier Léopold - départ pour Zitrich + arti vée 13459 - Hotel Baur au Lac 17h rendez-vous Jean Viole: et Alain de Villegas Diner Dolder - plan établi pour opération H.2 Damman utilise également plusieurs noms de code pour désigner Alain de Villegas: A.d.V. (Alain de Villegas), Ganshoren (chateau familial des de Ville gas) ou “Tikkefar Cette date du 6 janvier 1977 est tres importante: a cette Epoque Massociation FISALMA - ELF-ERAP bat son plein; or a cette date Damman, Violet et de NOTES SECRETES - 1977 - Opération H2? Il s‘agissait d'une vaste campagne internationale visant a mobiliser Fopinion publique occidentale sur les violations par 'URSS des Droits de Homme, et cela a la yeille de la conference de Belgrade devant constater lapplication des accords d'Helsinki (H2 ~ Helsinki 2). tiny tre HF Mh we. Met haw bate fas Siete Beith fas ts ot by Ghhon shan » eeu tems Chhe 7 janvier rendez-vous Jean Violet Villegas m’a remis te million plus deux cent mille. EL voil’! Le vendredi 7 janvier 1977, aprés une réu- nion avec Violet, Alain de Villegas remet @ Damman une confortable Somme d'argent: 1.200.000, mais en quelle devise? Nous apprenons a la date du 8 janvier: des franes suisses. bork 8 janvier Jacques Jonet remis - 4.000 francs suisses + cent ‘mille de la part de Violet. RENIPLEURS : LA VERITE) Dés son retour a Bruxelles, Damman rencontre done Jacques Jonet, conseiller du financier V. -erétaire général de Union Paneuropéenne pré dée par larchiduc Otto de Habsbourg pour lui r: mettre, de la part de Violet et de Villegas, une somme totale de 104.000 FS. A quelle fin’? Ltavecat trangais Joan Violet ot Auneongrée CED! 7 janvier Jean Violet le voir @ Paris le 20, 16h chez Vallet Wy bd. 1. Glo Meh tae Mle tthe Grete - 2 Sal P's tr ras. Pal ae ha Ken tn tae hag Fill Wot D4 frond 20 janvier Jean Violet chez Vallet, rue Albéric Magnard (adresse privée de Frangois Vallet). 2s. “be hrna 0 Letebe froin tor lhe 10 février Téléphoner @ Jacobo pour conférence de larchidue Onto. Jacobo &t franquistes it en 1977 le chef des services spéciaux Bruxelles. = 19 Wlitivnd Phra urine forse Kirtehrn Nalpd- Add # Pied Unne bade hen ase talite - © fim emes tramitin atadi'me tu proline eat hugh vrier Etonnant de constater que Alain de Villegas jouait au “gargon de course”, apportant a Damman les cassettes magnétiques contenant les instru Violet te thas heeys Meese Seas triad tra PLL: foe Mju 21 février Robert Nieuwenhuys: chef de la siireté de (OTAN Francis Dessart: considéré par certains comme une pe” de l'Est au sein des mouvements de la droite belge P.V.K.: Paul Vankerchoven, Van Wijk. intime du financier RENIFLEURS : LA VERITE derie padee praan howe lise Cree ©Vin tnt Jb egs Irat. des - US te Cte He he tow de. $s! has hn 7 nitrulenkin HE. 28 mars 4 fie 6 Cahcgie er Uyguye s Daniel van Steenberghe, responsable de Forganisa- ‘nda de a Arid tion des manifestations commémorant le bicente- naite des USA: 20,000 FS Vincent van den Boch, respor rine Internationale © le de Solid: du financier 30 avril «tis prtiratis Clit bint fratedd _ Paul Vankerkhoven, responsable de World Anti- communist League (WACL) fréquentait assidiiment la Chine nationa RENIFLEURS: LA VERITE Robert Nieuwenhuys, chet de 12 Sureté de TOTAN, numero + Gans a Nrarchie dla Suretb de Etat bolge,ildoviendra Prési ont du MADE OA, whist Bf Che hae Hie Hp pe bans to rascbrn. juin Jacques Jonet rapport anglais du come Hiyn sur Ewrocommunisire Le comte Huyn, ancien des services spéciaux alle- mands assumait au sein de [a CDU-CSU ta direction de la section “renseignements-action’ roy coms fect = Una Bakr Jecgue + Ht Use fart Bho s lose eralln dea fo 1 octobre Ce “Rossi cellents contacts” ne avec lequel Jacques Jonet “a nowt ex- autre que le comte Rossi di Montellera, patron de “Martini et Rossi", depute dioitier de ix Démocratie-chrétienne italienne et en- levé quelques années auparavant par les Brigades Rouges 29 octobre Jacques Jonet toujours subsidié par Van Wijek, 100.000 par mois Vincent van den Bossche annonce samedi 10 décembre 4 14h une manifestation en clirectian de ! Ambassade GURS.S. : Libse circulation de la Bible ~ liberté de Ta religion et liberé de pensée ~ séouverture des éali- ses - libérarion des prisonniers: organisée par Soli- darité Chrétienne Inwernational (eommité inter~ national pout ta liberté de conscience et de religion) ane Sorerow AL AV Bent dela abe RENIFLEURS: LA VERITE Ht Ve tay LY o le mat fran 41) we tha tal ¢ 5 novembre Nous sommes le 5 novembre 1977, Alain de Villeges rencontre Damman & qui il remet "100"; nous pen~ sons qu'il s'agit de 100.000 FS done te destinataire final semble étre “Aldo”, Bonassoli? Non, ear af- fre est vraiment “Belgo-Italienne” Aldo Mungo est a cette époque Ie principal collabo- rateur de Damman; Administratenr-Délégué de l'as- sociation sans but lucratif “Promotion Européenne”, dans laquelle se retrouVaient comme administrateurs Damman et Jonet. Il semble avoir jou le role de gestionnaire de biens” et de comptable Ce méme 5 novembre, Villegas temet & Damman une cassette de Violet “Feu vert pour Figaro”, if apparait que I" Académie Europgenne de Sciences Politiques se préparant & tun “grand coup” se décide a acheter des pages entie res Gu journal pour publier ses prises se position art — Aker a we ge ocleuee & treihin wel) FA 9d 4 bm fantes 18 novembre Ade por term 9 A. de V. donne ordre de remettre Vopération Fl- GARO 4 fin janvier Notez bien que Villegas donne des instructions sur Je déroulement des actions de l'Académie Euro- péenne de Sciences Politiques 26 novembre 100 mille ~ Alain - La valse des franes 26 novembre 1977, Villegas remet 100,000 FS & nman, Ouel en est fe destinataire? Patricia St qui épouse en 1979 Aldo Mungo, est la fille de nd Stenuit, administrateur-délegué de ka S.A. Socieié Europeeane de Carburant (SECA), fi belge du groupe pétrolier américain CONOCO (ra~ cheté en 1981 par du Pont de Nemouts) donnes a Patricia isses continue! ‘Mungo. 7 décembre Alain de Villegas, 50.000 FS i + hatba wv Mf anise’ fe fies fury ne MM debierin hing bbiskig 13 décembre Jean Bougerol: chef du SDRA de |'Armée belge (service de désinformation, renseignement et ac- tion), un des correspondants de Violet en Belgique. SINT ESTES SEA EU 14 décembre - Le bail dont il est question est celui du “Cercle Charlemagne” financé par Alain de Villegas et dont Pinauguration, en présence de l'archiduc Otto, verra défiler le gratin de la droite européenne. BU Ble 0 byte “Mme V.d.Z": Madame Van den Zande, seerétaire privée d’Alain de Villegas, apportera done, en I'ab- HAL alta dink WY sence de son patron, une cassette de Violet. Ad Ve wher urges mark 16 décembre | Ih Madame van de Zande et Aldo \ h 30 décembre Inforep”, périodique publié par le “Public Informa- tion Office” était dirigé par Myrése Legon et un mys- tériewx Hugues Miller. En fait, Hugues Miller était le pseudonyme du Major Jean Bougeral (SDRA). Lors du 25e Congres du CEDI & Madrid (en décembre 1976) augue! il assistait, en compagnie de Violet, Vallet, Pinay, Pesenti, Sanchez Bella, Damman et bien dautres, Bougerol est présente de la maniere suivante: Chef dw Public Information Office (PIO) de létar-major de la Force Terresire, Bruxelles. RENIFLEURS: LA VERITE NOTES SECRETES - 1978 - 10 mars January | Januar wore Téléphoner Ganshoren Gennaio anuat | remot ts Alain rentré d'un séjour de plusieurs jours au Gabon hye de Bhar bith fn Flr (Notez que les avions renifieurs ont _abondament olé le Gabon pour le compte dEIf) Longue conversation avee Violet qui a des projets et vient & Bruxelles dans une dizaine de jours pour m'en parler Aldo s'est trompé de vendredi, il a tout de meme 4 janvier imené quelque chose, mais doit reprendre contact Regu de Alain de Villegas 75.000. ave Vous LKhedur pemdpe-t dame - A bole Est n fe 4 Fanryeger, 1 wt taor "ta FAL a SS 17 mars Villegas rentré, me sonne, me voit demain 3 mars T. & Ganshoren, Alain, rentre yers le 10 mars du Gabon Gédu a Tice timps thke fark nen behifhinee a Aken pemipe tum hog fe fucmne Kenge om te Fuad LG deat 22 mars Regu de Villegas vingt mille Apile | Apal | rw esay we Maho Mlde= bert on Mal de VOB — phy tele Kor fue dim bagnin tet Tiokes fou & HR nookose es Cems 2 Zoumetdrr Cane tom Uraame te house noap Ven nagheg Hea cen dyoine & demepter al 2 40d eo Cote. Patemé fue byMe act ts Gensencoe’ dontads weed TAKRES@ RENIFLEURS : LA VERITE aval | pal April pti Aprile April | nema neno Lew fuck Rowne hy TS. tenth dive dhe teste do dh tfordng dete puma meas i faudis (abi pein de temhs Hones tonsect tied ha y 4 thingie K Camry he + Phebe 18 avril Lenquéte du Rouvre sur Jacques Jonet semble devoir dire lem, des dispositions seront prises, mais il faudra aisser passer dtu temps. Jonet connait trop sur Van Wijck, attendre la réuinion de Peniecdre. Lordre du Rouvre Il s‘agit dune resurgence d'un vague ordre chevele- resque disparu de longue date. Au début des années “60. un petit groupe d'étudiants découyrent qu ont un fichissime condisciple, Richard Van Wijck AussitOt, une petite cour se erée. Tout, mais vrai ment fout.... est bon pour devenir Ie favori, Et c'est alors que surgit Vidée de rweréer un ordre de cheva- lerie, Les courtisans vont faire réver Van Wijck Celui-ci se voit déja grand-maitre. L'atfaire est dans la poche! Et l'on verra ces messicurs défiler dans les rucs de Séville, Pépée aux eres, ta cape sur Pépaule et le chapeau a plumes sur la (éte lors d'une proces: sion. Mais, aurdela du folklore, tes membres de Petat-ma jor du Rouvre trouvaient de substantielles rémuné. ations dans divers emplois de empire Van Wijck et Staient trés largement défrayés des frais occasion nés par leur zele missionnaire. Cette société secréte regroupe donc des eatholiques activistes, anticommunistes et favorables a une Ei rope gi cetrouve "esprit des Croisades, Et la Croi- sade, en occurence, doit étre menée contre Union Sovidtique Va@at-majoe du Rouvre est divisé entre trois dans qui ont chacun leur chet: Jacques Jonet, Vincent van den Bosch et Paul Vankerkhoven. Ces trois hommes sont les intimes de Richard Van Wijck, de Tarchidue Owe de Habsbourg, de Florimond Dam- man et de Jean Violet Ces trois grands carnussiers se déchireront durant des années pour l'octroi de “subsides” .., jusqu’a la chute de leur Maite _ = hai ta he telamer’ ru tm Chat Takacs, L's ta he’ gehomeye Mu’ Ades tek Bere ea eae KL thned one. 4 hse ton Bh Seeing ter Wace Alain m'a demandé ot en était les comptes, j'ai du lui répondre qu’ Aldo seul éait au courant. 2 m'a demande oi étaient les trois cent mille, j'ai dit qu'on en avait eu besoin. Hl n'avait pas lair content Que se passe-Lil? Villegas sinquiéte-t-il de a erois- pal AkG ores tehéngoney 2 hefes. « atens. Le. ~ ws be fe fa af tees gun Van (2 telemee ue this A Mme te, shaphind he tra tigiehn hak ta atel Obes a ee Apr Ap mm iteing 27 avril Aldo doit téléphoner Villegas avant midi. Il ne Ta (pas fait et je sais que l'on Waime pas cela. Alain ma demandé si Aldo m'a tenu au courant de la conversa- tion qu'il a eve. ae ga! OO Uh. tifann tke BOW & ACO | He me tect har areppun oh Ae wu tarag fuckin bine. RENIFLEURS : LA VERITE 29 avril 12h. Déjeiner avee Alain et Aldo. Je ne sais pas pourguoi. Il a da se passer quelque chose. 2, Feud dbo et Vell ¢ Wher’ A bono ponte a Boks Alay rte mt res tenth ule damm mens hme Ma} Maggi 2 Vbhgey 2 Whhng fst he bn UU HK tay de low Ve hig wandrent. Ja tepm da fox tile i Beret ee " bal ls ee tlic d Pewd & $ fur DEM bam ra he? ahem Ae AF ty ant). Bae : Vill pay take & 13-67 he nk gular hays © Ake rte 29 mai Villegas a tétiphons pour demander ave insistence si tour allait bien maintenant; fai répondu que cela ne pourait aller mieux. Méme communication avec Jean Violet d St Aygul. re. Li bly tbe feud ely Vallee Lott tata tage Kore ‘wks e Ady g uly, po a asan re P8, Una bat fne jal hu fonda fee « Viele fart demach 2 Uda tng He) ria Mbd bldg pmeteel Rt ue She dle » there hse da hens trod Mg 4 IML th LMA He, a ay OR I eee: bran mac st wrbive ubintie 2 v0 Welra PI. us wh Vaan aim Kitz He 9 banc 14 yeaa vedtop dans n the tary 0° OH adele magic AMC Um eel a oe Maier. 1 juin € 21 juin 1978, trois notes importantes le retour de Pan} Vankerkhoven et d’Alain de Villegas (d'un voyage quills auraient effectué en- semble?) la Visite d'Hervé Pasqua, responsable en Belgique de FOpus Dei. et la preparation d'un dossier A remettre & lamba sadeur du Marve. Or, le 29 mai 1978, le Roi du Maroc a été informé par Elf “qu'un nouveau pr cede de recherches” a localisé deux poches péto- lieres a Fez et Taza. Les “avions renifleurs” survo- leront le Maroc a nouveau du 19 au 30 aoa, (voir Péan pages 151, 159 et 160). RENIFLEURS: LA VERITE —————————__—— Lifonr he Jorguur - hey 6 O Ayal. ma Wren We heey de Bars? tnadr shsenmy te ton. dew wie f spied tod nas, bho lhe frac ——_ pd tip bard fom ag. Soe Z ties se epee Be Bild. Ponda, Cit He dlaskins werntiherne Laps tetp nda ttt sin hate, dy tabs facts o6l foes! ae Hatove- NOTES SECRETES- 1979 - 24 24 janvier ois be ‘i ., |JANUARI veer atta Bbueami "S| woensdag mercredi p Hal tak. 5 FEVRIER lundi maandaq 8k Liege brsN tad abel apie ‘h fj one t Ali 9 mbar, Geter. tn. Bete 06 “ayy heey pe th Pret, Mea. Whpacd..hAnttr Meee ag tea Cbradines, b Va deder Malad €. rE lam. he ae ein, mart. Eile RENIFLEURS: LA VERITE —————————__—— Lipase Laster. frog

(secxmann) C—O a a 5 (vioLeT) 40 RENIFLEURS: LA VERITE ACADEMIE EUROPEENNE DE SCIENCES POLITIQUES RUE EMMANUEL VAN DRIESSCHE 40 - 1060 BRUXELLES + TEL - 343 74 74 Document strictement confidentiel, A l'veage exclusif de 8.E l'Ambassadeur de SM. le Kol du Maroc. MEMBRES PERPETUELS DE L‘As Be S. Be LiArchidue OTTO de HABSECURG, Président du Conseil International de I'Union Panevropéenne (A) Sir Peter AGNEW, Député, Ancien Ministre (GB) Mr Giulio ANDREOTTE, Ministre, Dépuré, Premier Ministre Italien (1) Mr Pierre BERCOT, Président d'Honneur de SA Citroen (F) Mr John BIGGS ~ DAVISON, Déput¢, Président du Monday Club (GE) Le Général D, BOTZARIS, Ancien Mintetre (GRY Mr Dr Hetnrich BOX, Ambassadecr Hre, Directeur Général des Relations Etranr*res dela C.D.U. @) ‘Mr Xavier CONDE, Ambassadeur d'Egpegne A Bonn (Ey Mr Bernard DESTREMEAU, Anclen Ministre, Secrétatre d'Erat aux Affotres Errangores (F) Le Rd Pere Yves-Merc DUBOIS (F) Mr Pavl ECONCMCOU GCURAS, Ambessadeur. Ancten Ministre (GR) ‘YVicomte EYSKENS, Ministre d'Ete!, Ancien Premier Ministre (B) Mr René FEIT, Deputé, Maire de Lons le Saunier, Consetller Général du Jura (F) Don Manuel FRAGA IRIBARNE, Ancien Ambassadeur d'Espagne 4 Londres, Ancien Mintatre (E) Baron Pierre de GAIFFIER d'HESTROY. Ambassadeur de Belgique A Mexico (B) Baron von GAUPP RERGHAUSEN, Président Interna'tonal du C.E.D.1. ‘A) Mr Arthur GILSON, Ancien Dépui&, Avcien Ministre (B) Mr Hermann HEUSCH. Président de la Chambre de Commerce et d'Indystrie, Ancien Bourgmestre Aix !o Chapelle, (D) Madome Marie-Elieabeth KLEE, Ancien Membre du Bundestag, Conseiller Cul'urel de Wert RhinePalatinat (D) ‘Mr Walter KUNNEN, Président du Deweging voor de Verenigde Staten van Europa (B) Mr Francis LA CCSTE, Ambassadeur Nre de France (£) Mr de LA VERPILIERE, Ancien Député (F) Mr Yvan-Matteo LOMBARDO, A cles Ministre, Préeident du Comtié A’lantique Italien il) a Pe Sur cette page et /es suivantes, a liste compléte des membres de 'AESP en 1978. Pierre Péan, darts son livre consacré a I’affaire, a publié également une liste, mais qui date de 4975 a ee ee RENIFLEURS : LA VERITE ACADEMIE EUROPEENNE DE SCIENCES POLITIQUES Mr Dr Hans-Joachim von MERKATZ, Ancien Minletre, Vice-Président du Conseil International de l'Union Paneuropéeane (D) Mr Dr Alois MERTES, Membre du Bundestag (D) Chevaller Jean de NEEFF, Gouverneur Honoreire de le Province de Brabant (B) Mr Gabriel OLLIVIER. Membre de l'Institut de France (F) Mr Carlo PESENTI. Président d'Italctmen't (1) Mr Antoine PINAY, Ancien Président du Conset! (F) Mr Dr Fritz PIRIL, Miniatre d'Etat de Bavt*re (D) Mr le Dr Georges PORTMANN, Ancien Vice-Président du Sénat, Président de M'Agaoctation Frangatse pout la Communau'é Atlantique (F) Mr le Pr. Henri RIEBEN, Directeur du Contre de Recherches Européennes de |'Universtté de Laveanne (CH) Mr Alfredo SANCHEZ - BELLA, Ambassadeur honoraire de SM le Roi d'Espagne, Ancien Minfetre. Président du C.E.D-I. Espagnol (£) Mr Jacques SOUSTELLE, Membre de l'Aesembl(@ Nationale, Ancien Ministre (F) Sir John RODGERS, Membre du Parlement (GB) Mr Alberto ULLASTRES, oncien Ambassadeur d'Espagne prs des Communautés Evropéennes (2) Mr Poul VANDEN DCEYNANTS, Mintatre de la Défense Nationale, Ancien Premier Ministre, Ministre d'Ftat ) Mr Jacques VAN CFFELEN, Déput6-Bourgmestre, Ancien Ministre (B) Mr Jean VIGLET, Avocat Ala Cour (F) Mr André VOISIN, Vice Président du M Féd6raliste (F) Graf von STAVFFENBERG, Membre du Bundestag (D) Mr Glovant MALAGCDI. Dépu!é, Ancien Ministre, Président du Part! Libéral d'Italie (1) Mr Jacques MEDECIN, Député Maire de Nice, Consetiler Général des Alpes Maritimes (F) Ancien Ministre Mr Raymond BOUSQUET, Ambassadeur Hre de France, Ancien Déput (F) Mr le Dr Richard JAEGER, Vice Président du Bundestag, Président du C.E.D.1. et de T'Agsoctelion Atlantique Allemande ‘D) Mr Pierre GREGOIRE, Député, Ancien Ministre den Affaires Etrang*res, Ancien Pré: dent de la Chambre des Repréren'ants, Vice Président du Conset! International de !'Unton PaneuropCenne (L) Baron Adelln van YPERSELE de STRIHOU. Préaident d'Honneur du Mouvement dtAction pour l'Union Européenne. Ancien conseitler de S-A.R- le Prince de Lidge (B)- vement Evropéen et de l'Action Furopéenae RENIFLEURS: LA VERITE ACADEMIE EUROPEENNE DE SCIENCES POLITIQUES MEMBRES DE UA DELEGATION PERMANENTE Mr Florimond DAMMAN, Secrétatre PerpStuel de I'Acedémie Européenne de Sctences Politique, Prémident dv M.A.U.E., Mouvernent d'Ac'fon pour U'Union Européenne- (2) Mr August BEKAERT, Membre du Praesidium de Beweging voor de Verenicde Staten van Europa (P) Mr Pr Dr Annacleto BENEDETTI (1) Mr Marcel COLLET. Directeur Hre de "Euratom (F) Mr Bernard de MARCKEN de MERKLN, Dr en Drott (B) Mr Jack de SPIRLET, Ancien Président du C.E.D.1. Eeige iB) Comte Alain de VILLEGAS de SAINT PIERRE JETTE (fh) Mr Dr Heinz FORSTENEICHNER, Président de Deutache-Franzozicher Frets. (D) Mr le Dr Jean-Raymond FRUGIER, Ancien Dépuis (F) Hans, Graf HUYN, Legationrat ad. Congeiller Alo C.S.U. Dy Mr Aldo M. MUNGO, Secrétaire général du Mouvement d'Actton povr U'Union Eurepéenne, Délégué général de "Académie Evropéenne de Sciences politiques (B) Mr le Dr Walter OBERLEITNER, Doctevr en Droit (D) Mr Vittorio PONS, Secrétaire général International de I' Union Paneuropéenne (CH) Mr Frengols VALLET, Industriel (F) Mr Giancarlo VALORI, Secrétatre général de I'Ins‘it:t der Nelations Internationales de Rome @) Mr Vincent van den BOSCH, Avocat () Mr Dr Pan V. YANDOROS, Chancelter de ls Fondation EuropGenne DRAGAN (Gr) Mr Paul VANKERKHOVEN, Vice Préeiden du Cercle des Nations (B) Olsbert, Baron von WERSERE, Conseiiler de Presse 31a C-D-U. (D) Mr C.C. van den HEUVEL, Directeur de INTERDOC (B) Mr Rudolf DUMONT du VOITEL, Membre du Praestdium de Evropa-Unton Deutschland (D) 4 RENIFLEURS : LA VERITE ACADEMIE EUROPEENNE DE SCIENCES POLITIQUES MEMBRES DES COMMISSIONS D! ETUDES : Madame R. BAUDUIN, Adminiatrateur de Soctét6s (BY Colonel Jean Francis BIOT. Ancien Attaché ou Shape (B) Rd Pere BCAD Professeur 1 "Université de Fribourg Colonel André BRUGE, Eertyain (FY Mr Charles CHEVAL, Avocat, Secrétatre général du Mouvement turopéen de Lyon (F) Mr Pier CROUZET, Président dea Catsnen de Retrattes de la Région Partatenne, Membre du Comité de l'Action Européenne Fédéraliste (F) Colonel George de LOVINYOSSE, Ecrivatn (By Comte de MATHAREL, Membre de Wilton Park (7) Marquis de LA VEGA INCLAN, Economiste a) Mr A.R. de FOUGERCLLES, Délégué général den Anciens Combattants d'Europe (F) Madame Jo de FOY, Licencifc en Sctences Politiques {B) Baron Benoft de BONVOISIN, Attaché au Cabinet du Ministre de la Défense Nationale (B) Ma Mark DIRVEN, Délégué du Mouvement Solidortate (B) Mr Jacques de LIMELETTE, Admintstrateur de Sootét6e (B) Mr Rupert DIRNECHER, Legationrat od. , Conseilier 1 C.8.U. (D) Mr Gérard DUBOIS, Fone‘lonnafre Internations! 3 In Commission des Communsu'és EuropCennes (F) Mr Albert DUPUIS, Artiste Peintre, Publiciete, Ancien Conseiller du Ministre MALRAUX (I Mr Karl-Friederich: GRAU. Secrétatre-généra! de Paneuropa-Union Deutschland (F) Mr le Dr Georges HENTARD, Président de ta F¢dérs!ton Nationale des Chambres Syndi~ cales des Médecins de Belgique (B) Mr Jerzy JANKOWSEI, Préeident de (Union des Fédéraliates Polonats (F) ir Mare JOTTARD, Ambassadeur Hire de Belgique (B) Mr André JOZAN, Adjoint ou Maire de Nantes (F) Mr Léopold LAMBERT, Chef de Cabinet Hre aux Miniat?res des Affaires Economiques et da Commerce Extérieur. Mr Philippe LEROY, RAdacteur en Chef de Magia\®re-Information (F) Mr André MACRY, Economtate (F) RENIFLEURS: LA VERITE ACADEMIE EUROPEENNE DE SCIENCES POLITIQUES Mr le Pr Dr L¢o MAGNINO, Président de l'Université de 1a Méditerranée (1) Mr George P. MENAIS, Président de l'Institut Bancatre de Lyon (F) Mr Robert MARIQUE, Secrétatre général Hre du Conseil des Communes d'Europe (B) Mr le Dr Jean-Victor MARIQUE, Colonel Avinteur de Réserve, Prénident dee Cfficiers de Réserve de Bruxelles (B) Mr Bernard MOINET, Commandont de Réserve, Ferivain, Adminiatrateur de \x Matson de l'Europe & Lille (F) Mr Gérard MAHU, Membre de 1a Confrérte Européenne de St Benott (F) Mr Paul MATTAR, Porte Parole Allemand &1'C,T.A.N. (D) Mr Stanletaw MERLO, Président des Anciens Comba'tents Polonais, Représentant de Radio Free Europa tB) Mr Jan J. van NIEROP, Architecte (NL) Rd Pere Valentin NELISSEN, Directeur du Centre Untversitaire A.A. de Louvain (B) Mr le Pr Paul PEETERS, Profeaseur & Paris e* 1 'IHEC de Tournat (By ‘Mr Rea¢=Louts MIICARD, Président de la Sté Internationale de Wilton Park de Langue Frangatse (F} Mr Mex RICHARD, Directeur du Mouvement Puroxéen LA FEDERATION , Action Euro péenne Fédérelisie, Rédacieur en Chef du XXe siecle (F) Mr SCHWARZER, Secr6tatre général de Bund der Vertrebene (D) Mr Paul ROHR, Prénident du Cercle de Politique Lirang*re (B) Mr Mario SCIAKY, P.D.G. des Usines SCIAKY (7) Mr Pierre-André SIMON, Econortete ‘F) Mr Siegfried SORCE, Amiral en retraite D) Le Général Paul VANUXEM (F) Mr Mario STEVENIN, Industriel (I) Mr Helmuth SWIETELSKY, P.D.G. d'Entreprises Houti*rea (D) Mr Dr Emest TOTTOSY, Ancien Avoca! au Barresu de Budapest (2) Mer Dr Paul TRICHMANN, Conseiller Communal (®) Mr Pierresfouls TRAINAR, Bibliotheatre de UUatverstté de Tovlovae (F) Mr le Dr Erich ULLRICH, Ancien Préetdent de Evropa Union AACHEN (D) Mr Henri WYNANTS, Avocat, Directeur dee Séminsires d’E'vdes Européennes (B) Mr Marcel ZIMMER, Professevr a U'Untveret'é Libre de Bruxelles (8) Mr Jean VIGNEAU, Directeur de Ia Revue Le Monde Moderne (F) RENIFLEURS : LA VERITE ACADEMIE EUROPEENNE DE SCIENCES POLITIQUES Mr Marcel BERTHIER, Professeur Hre d'Univeraité (F) Vicomte de RICHEMONT, Avocat nu Barreau de Paris, Forivain Economiste (F) Mr William FRANCOIS, Président d'Asscetations Economiques (F) Marquis de MALHERDE, Administrateur International des Economies Regionales (F) Mr Frangoie de SAULIEU, Président de l'Union Internationale des Rovtiers (F) Mr Dr Helmuth JAHNS, Avocat au Barreau de Dusseldorf (D) Mr le Dr Ernst BILLETER FREY, Professeur 4 l'Université de Fribourg (1) Mr Karl SCHUMACHER, Coreul Général d'Allemagne (D) Mr George LADAME, Infyénteur Géologue (F) Mr Dr Fernand MAIRLOT, Professeur A l'Université de tovvain (B) Mr Bernard ZAMARON, Membre du groupe Nouvelles Fronti#res, Admintstrateur Principal av Communautés Européennee (L,) farcelle FOLLIOT, Avovat ou Barreau de Lille, Administrateyr de la Matson de l'Europe (F) Madame Marcel MASSON (B) Colonel Fernand SCHNEIDER, Magistrat, Conférencter, Ecrivatn (CH) Mr H. van KETWICH VERSCHUUR, Industriel (D) Mr Ernest RIGONI, Fédération Internationale des Anctens Combattants Alliés (1) Mr Wolfram BITSCNAU, Avocat, Président de Ins:itu: fur Internationale Zukunft= studien (D). Medame Alalecture des noms et qualités des membres, on se pose la question: et sil'Académie Européenne de Sciences Politiques était la “Loge P 1” ( Propaganda Uno) ? RENIFLEURS: LA VERITE PARTIS ET MOUVEMENTS POLITIQUES APPAREILS IDEOLOGIQUES ORDRE |__| ccLc dies DU ROUVRE cm ef © to CED! beige... suwr Psc | CEPIC MAUE vee aa IED Fa | LIL inc wort __jsi~ WACL owes RAPPEL eel APPAREILS REPRESSIFS GENDARMERIE \ ARMEE - SGR NEM SURETE POLICE SERVICES SECRETS |}... APPAREILS ECONOMIQUES [pos ET SOCOBEM ER Pe 82 rman Extrait de “Pour ” du 15 juin 1982, la “Toile d'Araignée". Jean-Claude Garot, redacteur en chef, n’avait, a cette époque, jamais entendu parler des “Renifleurs”. as.

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