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À l’attention de :

Gilles Patry, recteur


Bruce Feldthusen, vice-recteur aux relations universitaires
Mona Nemer, viec-rectrice à la recherche
Robert Major, vice-recteur aux études
Victor Simon, vice-recteur aux ressources
Pamela Harrod, secrétaire

Jeudi le 24 avril, 2008

Objet : Code de conduite personnelle des étudiant.e.s

À la suite d’une mobilisation importante d’étudiant.e.s dans la dernière semaine, nous souhaitons,
par la présente, manifester notre opposition face à l’adoption du Code de conduite personnelle à
l’Université d’Ottawa.

Nous demandons cinq actions en matière du respect des droits des étudiant.e.s. Ces actions
visent à établir une culture de démocratie et de respect sur ce campus, ce que l’adoption du Code
de conduite personnelle rendrait à notre avis impossible.

Nous demandons à l’Université de retirer le Code de conduite personnelle et de nous faire


parvenir par écrit une garantie qu’un tel code ne sera pas présenté à l’avenir. Nous nous
opposons au code autant sur la forme que sur le fond et nous désapprouvons le processus qui a
été employé pour le présenter. Nous croyons que le code est discriminatoire, ne s’appliquant
qu’aux étudiant.e.s. Il accorde de plus un pouvoir discrétionnaire démesuré à l’administration.
Pour respecter les droits des étudiants et pour œuvrer sur un campus démocratique, nous disons
non au code.

Nous demandons à l’Université de créer un bureau de l’Ombudsman, tel que souhaité par les
deux tiers des étudiant.e.s au premier cycle lors du dernier référendum. Sans instance impartiale,
l’adoption de toute mesure disciplinaire envers les étudiant.e.s sera biaisée, peu crédible, et agira
difficilement dans l’intérêt des étudiants. L’Université doit s’engager à offrir à la communauté
universitaire un recours impartial et crédible en cas de différends, pour le bien des étudiants et de
toute la communauté universitaire.

Nous demandons à l’Université d’étendre le règlement 110 à tous les étudiant.e.s qui
oeuvrent sur le campus. Il n’existe aucun règlement qui protège les étudiant.e.s de premier cycle
contre le harcèlement non sexuel, et pourtant, ce règlement existe pour les étudiant.e.s aux cycles
supérieurs. L’Université a la responsabilité d’assurer à l’entièreté de ces étudiant.e.s un
environnement sain et à l’abri du harcèlement.

Nous demandons à l’Université d’adopter une Déclaration des droits des étudiant.e.s qui
aura été rédigée en collaboration directe avec les associations étudiantes. Au-delà du
harcèlement non sexuel, nous croyons que les étudiant.e.s ont des droits et libertés qui ne sont pas
reconnus sur le campus, par exemple le droit à une éducation de qualité, le droit d’expression etc.
Nous comptons sur l’Université pour qu’elle prenne un pas de plus vers un campus sans
discrimination où les étudiants prennent part activement à leur communauté universitaire.
Nous demandons à l’Université de changer ses moyens de prise de décision quant aux
règlements qui affectent les droits des étudiants. Nous demandons à ce que toute modification
apportée aux règlements de l’Université qui a trait aux droits des étudiant.e.s soit préalablement
négociée d’égal à égal avec les associations étudiantes et approuvée par voix de référendum par
le corps étudiant. Nous ne voyons aucune autre façon de permettre aux étudiant.e.s d’être bien
représenté.e.s dans les décisions de l’administration, et sommes d’avis qu’il s’agit là du seul
moyen de faire de l’Université d’Ottawa un véritable campus respecté et respectable.

Nous sommes convaincus que ces actions répondent davantage aux inquiétudes que vous avez
manifestées par la rédaction d’un code de conduite personnelle des étudiant.e.s.. Nous croyons
que ce que nous proposons offre une situation gagnante pour toute la communauté universitaire.

Nous espérons pouvoir vous rencontrer dans les prochaines semaines pour en discuter davantage.

Au plaisir,

L’exécutif entrant et sortant de la FÉUO

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