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MINISTERE D’ETAT, REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

MINISTERE DE L’ECONOMIE Union - Discipline - Travail


ET DES FINANCES

DIRECTION GENERALE DU
TRESOR ET DE LA
COMPTABILITE PUBLIQUE

La réforme des
systèmes de paiements
dans l’espace UEMOA.

Présentation : Monsieur GUEU Gilbert


POURQUOI REFORMER LE
SYSTÈME DE PAIEMENT ?

LA RÉFORME

LE CHRONOGRAMME DE LA MISE
EN OEUVRE DE LA RÉFORME
PREMIERE PARTIE

POURQUOI REFORMER LE
SYSTÈME DE PAIEMENT ?
DÉFINITION

Qu’est-ce qu’un système de paiement ?

C’est un ensemble de règles, procédures,


instruments et infrastructures utilisés pour échanger
des valeurs financières entre deux parties
s’acquittant d’une obligation contractuelle.
LES INSUFFISANCES DU SYSTÈME ACTUEL

Le faible niveau de sécurité des opérations ;

Délais d’encaissement des valeurs et d’exécution


des opérations assez longs ;

Coût élevé des transactions et des opérations ;

Faible taux de bancarisation (10 à 12%, selon la


BCEAO) ;

Faiblesse de l’interbancarité ;

Importance des paiements en espèces ;

Faible niveau d’automatisation des opérations.


DEUXIEME PARTIE

LA RÉFORME
LES OBJECTIFS VISÉS

Accroître l’efficacité et la sécurité des systèmes de


paiement ;

Généraliser et diversifier l’usage des paiements


scripturaux ;

Renforcer l’interbancarité et élargir l’accès des


populations aux services bancaires : Passer de la
bilatéralité à la multilatéralité ;

Réduire les coûts de gestion des paiements ;


LES OBJECTIFS VISÉS

Améliorer la gestion de la politique monétaire ;

Contribuer au développement et à l’intégration du


marché interbancaire sous régional ;

Rendre la zone UEMOA plus attrayante pour les


investisseurs internationaux.
LES INNOVATIONS MAJEURES

1. Le système de transfert automatisé et de règlement


(STAR-UEMOA) ;

2. Le système interbancaire de compensation automatisé


(SICA-UEMOA) ;

3. Le système interbancaire régional de paiement par


carte (SIPC-UEMOA ou monétique) ;

4. Les nouveaux réseaux de télécommunication ;

5. Le nouveau cadre légal et réglementaire.


LE SYSTÈME DE TRANSFERT
AUTOMATISÉ ET DE RÈGLEMENT
DANS L’UEMOA (STAR-UEMOA)
Objectifs du système

Traitement rapide des opérations et en conformité


avec les normes internationales ;

Réduction des risques liés aux paiements;

Faciliter la gestion monétaire et le fonctionnement


du marché financier ;

Faire des échanges au niveau sous régional.


Organisation et Fonctionnement du système.

Acteurs éligibles

Banques et établissements financiers ;

BCEAO ;

Société de gestion et d’intermédiation boursière ;

Autres cas par dérogation (micro-finances, BOAD),


etc.
Organisation et Fonctionnement du système.

Opérations Traitées

Opérations Interbancaires

Virements en francs CFA entre acteurs ;

Règlement des espèces pour les opérations de la


BRVM ;

Règlement des opérations des pensions livrées ;

Etc.
Organisation et Fonctionnement du système.

Opérations Traitées

Opérations Propres à la BCEAO

Retraits et dépôts fiduciaires ;

Règlements des soldes de compensation ;

Règlement des opérations de politique monétaire et


de la dette publique ;

Couverture en Fcfa des opérations de transferts


internationaux.
Organisation et Fonctionnement du système.

Moyens utilisés

 Connexion par le réseau de télécommunication Swift


disposant de liaison spécialisées comme secours.
Organisation et Fonctionnement du système.

Rôle de la BCEAO

Gestion Opérationnelle du système

 Supervision des positions pour déclencher à temps


les processus de résolution des blocages du
système ;

 Supervision du comportement des acteurs du


système ;

 Supervision du fonctionnement technique du


système pour réactiver à temps les procédures de
secours.
Organisation et Fonctionnement du système.

Rôle de la BCEAO

Gouvernance du système

Instance de régulation : sanctions et arbitrages,


veiller à l’application de la convention du système,
faire évoluer la réglementation…

Maîtrise d’ouvrage : Définir les évolutions du


système, gérer les projets d’évolution….
LE SYSTÈME INTERBANCAIRE DE
COMPENSATION AUTOMATISÉ
(SICA-UEMOA)
QU’EST-CE QUE LE SICA-UEMOA ?

C’est un système d’échange des opérations de


paiement automatisé qui assure la compensation
multilatérale des transactions entre les participants sur
fichiers numériques;
OBJECTIFS DU SYSTÈME

• Réduction des délais et coûts des échanges


interbancaires ;

• Respect du délai maximum de règlement sur le


compte de la clientèle ;

• Réaliser la compensation multilatérale ;

• Permettre l’échange d’instruments dématérialisés.


Organisation et Fonctionnement du système

Acteurs éligibles

• Les banques commerciales ;

• La Poste (CECP);

• La BCEAO.
Organisation et Fonctionnement du système

Instruments admis

• Tous les types d’instruments scripturaux en vigueur


(chèques, virement, cartes bancaires etc.)

Valeurs acceptées

Valeurs nationales sur place, déplacées et hors place ;

Valeurs sous-régionales, etc.


Organisation et Fonctionnement du système

Organisation pratique de la compensation

• Le système est automatisé depuis les échanges


jusqu’au règlement ;

• La compensation se fait non pas sur des valeurs


papier mais exclusivement sur des fichiers
numériques : le système d’image scannée permet de
se passer du circuit papier ;

• Suppression des séances habituelles de


compensation.

• La création d’un guichet d’échange des valeurs


papier;
Organisation et Fonctionnement du système

Organisation pratique de la compensation

• Organisation de la journée de compensation


commune à tous les pays : mêmes plages horaires
d’échange, mêmes heures d’arrêté.
Organisation et Fonctionnement du système

Fonctionnalités de l’application informatique

• Gestion de la participation ;

• Organisation de la journée de compensation;

• Gestion du règlement : intégration avec STAR


réalisée;

• Gestion des incidents de paiement : intégration


avec la CIP.
LE SYSTÈME INTERBANCAIRE
RÉGIONAL DE PAIEMENT PAR CARTE
(SIPC-UEMOA ou MONÉTIQUE)
La réussite de ce nouveau système repose sur :

• Une carte bancaire sous régionale de paiement et


de retrait, valable pour toutes les banques de la
zone ;

• Une interbancarité sous régionale réalisée et


organisée par deux structures, à savoir : Le
groupement interbancaire monétique (GIM) et le
Centre de traitement monétique (CTM) ;

• Une technologie de pointe (basée sur les normes


EMV) ;
La réussite de ce nouveau système repose sur :

• Une monétique de masse : nécessité d’une


population fortement bancarisée, création et
organisation d’un vaste réseau de commerçants
équipés pour le paiement par carte bancaire, mise
en place de réseau de DAB et GAB.
Objectifs du système

• Réaliser des économies d’échelle ;

• Offrir au public un véritable moyen de paiement


alternatif et sécurisant qui permet de réduire les
paiements en espèces ;

• Généraliser l’utilisation des cartes bancaires au


niveau de la population ;

• Réaliser une véritable interbancarité dans la zone


UEMOA.
Organisation et Fonctionnement

Organisation

Elle est assurée par deux structures stratégiques :

Le Groupement Interbancaire Monétique


(GIM) ;

Le Centre de Traitement Monétique (CTM).


Organisation et Fonctionnement

Organisation

Rôle du GIM : fonction de gouvernance

• Organisation de l’interbancarité ;

• Élaboration des règles et procédures bancaires ;

• Pilotage du système monétique interbancaire;

• Élaboration de la politique sécuritaire du système et


suivi de son application ;

• Gestion de la fraude.
Organisation et Fonctionnement

Organisation

Rôle du CTM : fonction de traitement informatique

• Serveur central disposant de toutes les informations


nécessaires sur les comptes et les banques;

• Richesse fonctionnelle de l’application informatique.


Organisation et Fonctionnement

Fonctionnement : produits et services offerts

Cartes offertes au public

• Population bancarisée : utilisation en priorité de la


gamme de carte déjà émises par les banques
monétiques, délivrance de carte à tous titulaire de
compte dans les autres banques ;

• Population non bancarisée : mise en place d’un


porte monnaie électronique en substitution au
paiement en espèces de petits montants, utilisation
des structures de micro-finance comme relais du
système bancaire pour la diffusion des cartes.
Organisation et Fonctionnement

Fonctionnement : produits offerts et services

Services offerts au public

• Retrait d’espèces sur les DAB et GAB ;

• Paiement des achats auprès des commerçants ;

• Vaste réseaux de DAB, GAB et de commerçants


équipés ;

• Sécurité renforcée des opérations auprès des


commerçants ;

• Etc.
Nouvelle centrale des incidents de paiement

L’application permet désormais de déclarer sur le


Net tous incidents de paiement et le fichier ainsi
constitué est envoyé par le réseau Internet au
serveur du siège de la BCEAO.
Nouvelle centrale des incidents de paiement

Objectifs : gérer tous les incidents de paiement,


notamment :

• Les décisions de retrait de cartes ;

• Les oppositions pour perte ou vol ;

• Les faux chèques ou fausses cartes ;

• Les refus de paiement de chèques pour provision


insuffisante ou comptes clôturés;

• Les régularisations d’incidents de paiement.


Nouvelle centrale des incidents de paiement

Organisation et Fonctionnement

Acteurs

• Les banques ;
• Le parquet ;
• La BCEAO ;
• Le public.
Nouvelle centrale des incidents de paiement

Organisation et Fonctionnement

Rôle des Acteurs

• Le parquet communique à la BCEAO les interdictions


d’émettre les chèques mais aussi les suspensions et
levées d’interdiction d’émettre les chèques prononcées
par le tribunal;
• Les banques déclarent en ligne les incidents qu’elles
constatent et envoient le fichier par le net au serveur
BCEAO ;

• La BCEAO centralise et diffuse toutes les informations


relatives aux incidents de paiement déclarés.
LES INFRASTRUCTURES DE
TÉLÉCOMMUNICATION ADAPTÉES
AUX NOUVEAUX SYSTÈMES
L’état actuel des télécommunications dans la sous
région

Inexistence ou inadaptation d’interconnexion des


réseaux nationaux entre les différents pays ;

Utilisation de connexions différentes par les banques.

Conditions à remplir pour avoir un système de


paiement efficace

Un réseau efficace et performant (débit élevé, haute


disponibilité, fiabilité et confidentialité de l’information
financière etc.)
Les types de connexion retenus

Pour SICA : connexion entre les banques


commerciales et les sites BCEAO par liaisons
spécialisées ;

Pour STAR : connexion des banques par le réseau


SWIFT ;

Pour les échanges sous régionaux, utilisation du


réseau VSAT de la BCEAO.
CADRE LÉGAL ET RÉGLEMENTAIRE
APPROPRIÉ
Les Objectifs

Définir un cadre légal et réglementaire approprié,


adapté aux nouvelles méthodes modernes de
paiement et conformes aux normes internationales en
ce qui concerne les délais de paiement et la gestion
des risques et fraudes.
Dispositions à prendre
Les dispositions générales

Affirmation explicite de la nouvelle mission de la BCEAO ;

Admission de la compensation multilatérale ;

Reconnaissance du droit au compte aux particuliers


disposant des revenus réguliers de 50.000 F;

Reconnaissance du droit de participation des banques et


Ets financiers aux nouveaux systèmes de paiement, etc.
Dispositions à prendre
La preuve électronique

Admission de la preuve électronique au même titre que


l’écrit sur support matériel ;

Acceptation de la conservation sous forme numérique de


documents ;

Admission du principe de la signature électronique.

La normalisation bancaire et financière

Mise en place d’un cadre juridique et institutionnel de la


normalisation bancaire et financière au sein de l’Union.
Dispositions à prendre
Règles de l’échange d’images scannées (EIS)

 Applicables aux chèques, effets de commerce, etc ;

 Applicables aux opérations financières ;

 Archivage d’IS ;

 Surveillance de l’EIS par la BCEAO.


TROISIEME PARTIE

LE CHRONOGRAMME DE LA MISE
EN OEUVRE DE LA RÉFORME
AU NIVEAU DU STAR

 Test avec l’ensemble des participants depuis le


26/01/2004 ;

 Démarrage opérationnel prévu en juin 2004.

AU NIVEAU DU SICA

 Test avec les participants de mars à juin 2004 ;

 Démarrage opérationnel d’août à nov. 2004 (C.I de


7 juin à 8 nov. 04).
AU NIVEAU DE LA MONÉTIQUE

GIM créé : déjà 48 adhérents sur 66 banques de la


zone ;

Études techniques sur CTM achevées en juin 2004 ;

Démarrage opérationnel en décembre 2004.

AU NIVEAU DE LA CIP

Démarrage de la nouvelle application en octobre 2004.

AU NIVEAU TÉLÉCOMMUNICATION

L’ensemble des réseaux opérationnels prêts en


septembre 2004.
CONCLUSION
L’implication des acteurs est capitale pour le succès de
la réforme.

Les Banques :
Plus que les autres, elles doivent s’impliquer en
généralisant les paiements électroniques, en
diversifiant leurs services, en diminuant les coûts, etc.

SFD :
leur implication doit permettre d’offrir un service
minimum bancaire à une frange importante de la
population car il y a une possibilité que leur membre
(estimée à 3 millions de personnes) ait accès aux
services liés à la monétique.
Les grandes entreprises :
En tant que clients privilégiés des banques, elles
doivent participer aux innovations en cours, ce qui
suppose de leur part une maîtrise pratique de la
réforme.

L’administration publique :
Les comptables du Trésor doivent connaître, accepter
et utiliser les nouveaux instruments. Le droit au
compte doit être appliqué en priorité aux agents de
l’Etat. Les juridictions doivent maîtriser la nouvelle
législation, la faire connaître et la faire appliquer.

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