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GEJ4 C36

Des maladies de l'âme et de leur traitement

1. (Le Seigneur :) « C'est pourquoi vous ne devez pas juger les hommes, si vous ne
voulez pas finalement être vos propres juges !
2. Car ne serait-ce pas une folie parfaitement inhumaine que de juger un homme
malade dans son corps et de vouloir le punir sans scrupule simplement parce qu'il est tombé
malade ?! Mais c'est encore une folie bien plus grande et bien plus inhumaine que de juger et
de condamner un homme à l’âme malade parce que son âme, pour les raisons déjà dites, est
tombée dans la faiblesse et la maladie !
3. Selon vos fois et vos décrets, vous nommez de tels hommes criminels et les
soumettez à une punition dure et impitoyable : mais que faites-vous par là Vous punissez une
âme parce qu'elle est tombée malade sans qu'il y ait au fond de sa faute ! Demandez-vous
alors quel effet font à Dieu vos jugements !
4. Et toi, Mon cher Cyrénius si ami des hommes, demande-toi ce que tu aurais fait
sans Moi de ces cinq grands criminels, en tant que juge suprême de Rome ayant droit de vie et
de mort ! Vois-tu, tu te serais fait raconter leurs infâmes méfaits, et tu les aurais finalement
voués tous les cinq à mourir en croix ! Te serait-il venu à l'idée de penser que ces cinq
hommes étaient habités par des esprits ? Oh, que non ! Cela ne te serait jamais venu à l'idée !
5. Tout courroucé de leurs méfaits, tu les aurais condamnés à mort avec le plus grand
sang-froid du monde, et tu aurais encore été tranquillisé par la pensée d'avoir rendu un grand
service à Dieu et à l'humanité ! Pourtant, quelle perte aurais-tu causée à l'humanité en ôtant à
la terre de tels esprits, qui aujourd'hui, parfaitement guéris dans leur âme et dans leur corps,
éclairent les hommes de cette terre comme le soleil du printemps et sont destinés à éveiller au
bien et à la vérité des milliers de milliers de cœurs humains ! Tu agiras certes tout autrement
désormais : mais autrefois, tu aurais été impitoyable !
6. Et, vois-tu, il en va de même pour tous les jugements terrestres en ce bas monde !
Pour les maladies et les infirmités du corps, un trouve des médecins qui préparent toutes
sortes de remèdes c'est seulement pour les maux de la malheureuse âme qu'il n'y a d'autre
médecin ni de remède qu'un gros livre rempli de lois souvent bien difficiles à respecter, et
derrière ces lois le jugement par le glaive !
7. Ne serait-il pas plus subtil, plus intelligent et plus humain de susciter davantage de
médecins et de remèdes pour les âmes tombées malades que pour des corps qui deviendront
sous peu la nourriture des vers !
8. Qu'une maladie de l'âme déjà bien avancée soit plus difficile à guérir que la plupart
des maladies du corps, personne ne le sait mieux que Moi ; mais aucune n'est tout à fait
incurable, alors qu'il y a pour chaque corps une dernière maladie pour la guérison de laquelle
aucune herbe n'a encore poussé sur terre ! Et pourtant, vous les hommes, vous faites bien plus
souvent les choses à l'envers !
9. Pour un corps pourri et entièrement mortel, vous avez des hôpitaux sans nombre,
des apothicaires, des bains, des onguents, des emplâtres, des breuvages salutaires : mais pour
l'âme immortelle, vous n'avez pas encore érigé une seule maison de santé !
10. Tu te dis sans doute en toi-même "Comment tout cela eût-il été possible sans Toi,
ô Seigneur ! Où l'aurions-nous pris et de qui l'aurions-nous appris !" Il est vrai - et cette
connaissance nécessite à coup sûr d'explorer plus profondément l'ensemble de la nature
humaine qu'il n'est besoin pour savoir simplement, par la bonne vieille expérience, quel suc de
plante soulage le plus vite les maux d'un estomac trop gavé : mais l'âme immortelle mérite
aussi qu'on se préoccupe un peu plus de sa constitution complexe que de la constitution d'un
estomac trop rempli par goinfrerie !
11. Il est vrai que de tout temps, des médecins des âmes emplis de l'esprit de Dieu ont
été envoyés en ce monde et ont prêché la bonne voie de la guérison des âmes. Beaucoup en
ont tenu compte et n'ont pas manqué d’être guéris : mais les soi-disant grands et puissants de
ce monde continuaient de se considérer comme sains d'esprit et, méprisant les médecins des
âmes par Moi envoyés sur terre, finissaient par les persécuter et par leur interdire d'exercer
leur œuvre de guérison sur les âmes malades - et c'est ainsi qu'à cause des grands et des
puissants de ce monde, la doctrine de la grâce comme moyen de guérir les âmes malades des
hommes n'a jamais pu s'enraciner suffisamment pour devenir un jour un arbre de salut en
pleine force.
12. Et lorsque, quelque part, une semence saine et puissante était pourtant déposée, les
égoïstes enfants de cette terre, avides de pouvoir, s'y entendaient à dépouiller l'arbre, prenant
les branches qui leur paraissaient superflues et grattant l'écorce indispensable à son existence
jusqu'à ce que l'arbre finisse par se dessécher. Et c'est aussi pourquoi, jusqu'à cette heure, on
n'a institué et mis à la disposition des hommes d'autres hôpitaux pour soigner les âmes
malades que des lois terriblement sévères, des mises aux arrêts, des prisons préventives,
d'effroyables geôles punitives, enfin le glaive tranchant et inexorable et toutes sortes
d'instruments de supplice et de mort dans la souffrance et le martyre. Et ce sont les produits
d'âmes certes très malades elles aussi, mais fortes : ce sont donc celles-ci qu'il faut secourir
avant tout, si l'on veut parvenir enfin à quelque succès sur cette terre duis la guérison des
petites âmes faibles soumises à leur administration. »

GEJ4 C37
Des hôpitaux des âmes et des médecins des âmes

1. (Le Seigneur :) « Voilà précisément pourquoi J'ai dû venir en personne sur cette
terre, afin d'édifier pour toutes les âmes malades un hôpital des âmes qui agira durablement,
parce que les hommes ne l'auraient jamais réalisé d'eux-mêmes.
2. Mais, malgré cela, il sera toujours difficile de maintenir de façon permanente un tel
hôpital des âmes malades, parce que certains hommes en viendront toujours à sentir qu'il
porte préjudice à leurs droits dans leur monde illusoire.
3. L'amour de soi et du monde, qui est le souffle de l'enfer dans la poitrine de l'homme,
se dressera toujours contre lui, refusera d'être guéri de ses mauvaises maladies et ne voudra
pas renoncer aux moyens du monde que sont les lois rigoureuses et difficiles à respecter, avec
leurs jugements et leurs punitions.
4. Pourtant, ils seront toujours nombreux en tous lieux ceux qui, après Moi,
maintiendront cet hôpital des âmes aujourd'hui fondé par Moi pour le grand nombre de ceux
qui voudront en faire usage. Certes, ces véritables hôpitaux auront bien des choses à supporter
pour l'amour de Mon vrai nom vivant et souvent beaucoup à souffrir des âmes certes
puissantes en ce monde, mais elles-mêmes très malades : mais Je saurai les protéger Moi-
même !
5. Si pourtant des âmes humaines de ce monde trop malades et obstinées dans le mal
entendaient détruire complètement l'un ou l'autre de ces hôpitaux des âmes, Je saurais bientôt
les arrêter par un jugement extraordinaire approprié et remettre la guérison de ces âmes aux
établissements de l'au-delà, ce qui, jusqu'à cette guérison qui progressera très lentement,
occasionnera bien des pleurs et es grincements de dents !
6. Même en ce monde, les remèdes efficaces ont souvent un goût très amer : mais les
remèdes pour la guérison es âmes dans l'au-delà seront bien plus amers, car ils doivent être
très puissants pour pouvoir ainsi guérir une âme si dangereusement malade qu'il n'y avait plus
pour elle aucune guérison possible ici-bas. Guéries, elles le seront, mais cela sera long et
terriblement rigoureux ! Bienheureux donc celui qui guérira son âme dans les établissements
de cette terre !
7. Pour toutes les raisons que Je viens de dire, soyez donc à l'avenir, vous, puissants
juges, de vrais médecins des âmes, et appliquez à chaque âme malade un jugement propre à sa
guérison, et non à son dépérissement plus grand encore !
8. En vérité, de même que vous aurez, par un jugement lui-même très malade dans
l'âme, rendu plus malade encore une âme qui l'était déjà beaucoup, ainsi serez-vous vous-
mêmes d'autant plus misérables et plus malades dans votre âme, et votre guérison sera ensuite
dans l'au-delà bien plus amère que celle de l'âme rendue plus misérable encore par votre cruel
jugement ! Car cette âme, malgré votre jugement cruel et absurde, est et demeure une fois
malade, et pourra ainsi dans l'au-delà se rétablir par une seule guérison : mais l'âme d'un juge
déraisonnable tombera doublement après chaque jugement cruel et dépravé, dans la maladie
même de l'âme qu'elle vient de juger sévèrement, et fera croître ainsi nécessairement du
double sa propre perversion essentielle. Il n'est pas besoin de réfléchir longtemps pour
comprendre que la guérison dans l'au-delà d'une âme de juge devenue aussi misérable et aussi
malade sera très longue et très rigoureuse !
9. Si médecin malhabile et toi-même malade, on te demande d'aller voir un homme
gravement malade, que tu y ailles attiré par le gain et que, dans ta maladresse, tu lui donnes un
remède qui ne le soulage pas, et parfois au contraire augmente sa détresse quel avantage en
tires-tu ? Puisque tu ne l'as pas secouru, tu ne seras pas payé - comme c'est chez vous la
coutume : mais en outre, tu as été contaminé par la grave maladie de ce patient, et à présent,
non seulement tu n'as pas été payé, mais tu dois supporter deux maladies au lieu d'une seule !
10. Si ensuite on envoie à ta place un médecin habile, ne va-t-il pas guérir ton ancien
patient par un unique remède approprié, alors que pour toi qui es maintenant atteint de deux
maux, il devra à coup sûr recourir à un double remède pour tenter de te secourir ? Et ce
double remède causera à coup sûr dans ta chair malade une révolution pour le moins deux fois
plus violente que celle opérée par le remède simple chez le simple malade que tu auras traité
précédemment.»

GEJ4 C38
De la véritable justice

1. (Le Seigneur :) « Je pense que vous avez bien compris cela à présent, et c`est
pourquoi Je vous dirai encore : cela ne veut pas dire que vous devez maintenant, à cause de ce
que Je vous ai dit, détruire toutes les prisons et tous les lieux de détention, qui restent un mal
nécessaire contre le grand mal que sont des âmes très malades, ni briser toutes les chaînes et
toutes les épées : oh non, ce n'est pas du tout cela ! Au contraire, les âmes atteintes de graves
maladies contagieuses doivent être soigneusement isolées des âmes saines et maintenues sous
bonne garde jusqu'à ce qu'elles soient foncièrement guéries.
2. Mais ce ne sont pas votre colère et votre ressentiment qui doivent les maintenir
solidement enfermées, mais votre grand amour du prochain et le profond souci, inséparable de
cet amour, d'assurer si possible leur complète guérison ! Si le juste esprit d'amour vous
indique que, pour tel ou tel grand malade, une potion amère est nécessaire, ne la lui refusez
pas, car ce serait une pitié bien inopportune et prématurée. Mais vous ne devez donner cette
potion amère au grand malade que par amour véritable, car c'est ainsi qu'elle produira chez lui
à coup sûr la guérison souhaitée, et qu'une grande partie de la bénédiction retombera sur vous.
3. Le remède que J'ai d'abord ordonné ce soir-là pour les cinq possédés n'était
assurément ni doux. ni d'un goût agréable : mais Mon grand amour pour eux l'a reconnu
indispensable à leur complète guérison, et c'est pourquoi cette amère potion fut de Ma part un
grand acte d'amour envers eux. Le lendemain, ils n'en furent que plus vite guéris de tous leurs
maux, et ils vous diront si un seul d'entre eux Me garde rancune pour l'amère potion qu'il a dû
boire !
4. Mais si un homme animé seulement par la colère et la soif de vengeance tourmente
et martyrise un criminel supposé de la façon la plus impitoyable, il devient lui-même un bien
plus grand criminel et devra un jour déguster une potion d'autant plus amère.
5. Selon la mesure dont vous usez, il vous sera un jour rendu avec cette mesure ! A
celui qui mesure avec un véritable amour, il sera rendu un jour dans la même mesure : mais à
celui qui mesure dans la colère et la vengeance, il sera rendu un jour pour sa guérison
exactement le même remède, mais dans une mesure plus que doublée, et il ne sortira pas du
sévère établissement de l'au-delà une seconde plus tôt qu'il ne faudra pour que chacune des
fibres endurcies de son âme devienne blanche et douce comme la laine !
6. A présent que Je vous ai montré la vraie nature de l'homme et comment il est fait,
vous ne pourrez plus dire : "Nous ne savions pas tout cela !" Mais puisque désormais vous le
savez et le connaissez, agissez en conséquence et enseigner-le aussi à ceux qui dépendent de
vous et qui jusqu'à présent, étant eux-mêmes malades, ne savent pas ce qu'ils font, et c'est
ainsi que vous contribuerez le mieux à l'établissement de Mon royaume sur cette terre, et que
Ma satisfaction accompagnera tous vos actes : mais si jamais vous vous remettez a agir selon
votre ancien état d'esprit, dites-vous que votre âme est de nouveau la proie de la maladie, et
priez pour que Je vous en guérisse et pour ne pas subir une double peine par votre propre
faute.
7. O vous qui jugez et qui, par vos sentences, rendez plus malades encore les pauvres
âmes qui l'étaient déjà, réfléchissez sérieusement à ce que vous êtes et à ce que vous devriez
être en vérité, et à ce que vous devez faire pour vous conformer à l'ordonnance divine. Vous,
juges et puissants qui régnez sur la faiblesse de peuples qui, finalement, sont eux-mêmes toute
votre puissance, votre force et votre dignité, vous devez être de vrais pères pour vos peuples,
et, comme tels, vous préoccuper grandement de la bonne santé des nombreux enfants qui vous
sont confiés et prendre soin avec amour et un vrai souci paternel du bien de leur âme ! Vous
n'avez pas besoin d'être des médecins des corps, mais il vous faut être d'autant plus de vrais
médecins des âmes !
8. Mais, parce que vous voyez souvent vos enfants ne pas tenir compte de vos ordres
paternels et parfois même les enfreindre gravement, convient-il pour autant que, pour faire en
quelque sorte un exemple, vous torturiez tel ou tel de vos enfants et finissiez même par le
suspendre à une croix ?! Il se peut qu'un père tyrannique ait fait cela un jour, mais l'histoire du
monde ne doit pas comporter beaucoup d'exemples de cette sorte ! Mais vous qui êtes de bons
parents, vous réprimanderez vos enfants en faute avec une sévérité au moins apparente, et,
dans les cas les plus graves, les corrigerez aussi avec la verge salutaire. Si les enfants en
deviennent meilleurs, vous en concevrez sans doute une grande joie : car ce sera pour vous un
vrai plaisir que de voir les âmes de vos enfants demeurer saines.
9. Faites de même, puissant juges, envers tous les êtres humains, et votre joie n'aura
pas de fin ! Imaginez-vous à la place de ceux qui doivent en toute justice vous obéir et qui
acceptent et respectent vos lois. Ne serait-ce pas bon pour vous si, devenus vos .juges, ils vous
témoignaient de la compassion et vous épargnaient le plus possible ? Faites-leur donc,
lorsqu'ils comparaissent devant vous avec leurs alliés malades, ce que vous pourriez
raisonnablement souhaiter qu'ils vous fassent si vous comparaissiez vous-mêmes devant eux
avec vos âmes malades !

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