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Considérons tin 1° exemple trés simple, oi l'on ne s'intéresse qu'a 2 directions
a, et a, de I'espace. Soient h, et hy les distances mesurées suivant ces
2 directions, of. figure III-14, Les 2 demi-variogrammes y,, (hy) et Yq) (hy)
calculés dans ces 2 directions ont été modélisés par 2 schémas sphériques de
néme palier 1 et de portées différentes 4, et a, . On est donc en présence
1. 2
d'un phénomne anisotrope puisque : (i) # yg, 5 18 variabilité dépend de
la direction a, et a).
2 1
Fig. III-14 - Anisotropie géométrique
Sur la figure III-1%, on voit que pour faire correspondre les 2 courbes
Yq, et Yq, iL sufEit de multiplier les distances hy par le rapport d'affinité
2
ay, /2q,* 0% inversoment les distances by par le rapport 9a, /a," En effet
considérons les 2 schémas sphériques :
3
ay ho, ¥h, Say
‘1
2
.3 nl ¥ hy say
2 2
aay
2
On a la correspondance suivante :
vy. hp 5 (
1 ODF ty
Soit +
Sous réserve de faire le changement de coordonnées h', = hy a, /a,
2
la variabilité dans les 2 directions a, et a, est caractérisée par wn modéle245
de 1ellipse (direction Oy, sur la figure III-17) :
(42) (hy hy) =, ERT
anisotrope isotrope
Remarques,
~ Pour construire une rose des portées puis éventueliement ajuster une ellipse
d'anisotropie géonétrique, plus de 2 directions a, doivent étre étudiées, en
pratique 3 ou 4 directions suffisent dans l'espace R*
~ Maile adaptée 1 La direction d'aplatissement de l'ellipse (direction Oy, sur
la figure III-17) est la direction de plus rapide variabilité du phénoméne. La
maille réguliére adaptée 3 1a reconnaissance de ce phénoméne est done une
maille rectangulaire, dont les directions sont les directions principales de
Mellipse (oy,, Oy,) et reconnaissant préférentiellement cette direction de
Plus grande variabilité dans le rapport \ ; clest-3-dire que sib, et by sont
es cStés du rectangle de maille selon Oy, et Oy, » on doit avoir bm =>,
~ Il est possible d'écrire la matrice tridimensionnelle [A] - de correction
dlanisotropie géométrique, Cependant la réalité est rarement ajustable a un
modéle aussi particulier qu'un ellipsoide d'anisotropie géonétrique. En prati-
que dans un espace 8 9 dimensions on est le plus souvent conduit & considérer
Je mod&le d'anisotropie zonale, qui permet de distinguer certaines directions,
par exemple la direction verticale des directions horizontales.
2-4
Le mod8le d'anisotropie zonale est le plus fréquemment utilisé en
pratique, dans la mesure of toute anisotropie observée, ne pouvant tre réduite
Par une simple transformation linéaire des coordonnées (anisotropie géonétrique)
relave du modéle d'anisotropie zonale.
Soit dans L'espace A 3 dimensions, une variabilité caractérisée
Par le mod8le gigogne :
Yh) = Ey, (hn), h étant un vecteur de coordonnées (h,, h., b,)
i
chacun des constituants y, (h) de ce mod@le gigogne peut étre anisotrope en
hy ctestrd-dire que y, (h) dépend effectivenent des 9 coordonnées (hy, hs a)
Gu vectur h et non pas seulement de son module hl = VDF RET EE: . Bien
entendu l'anisotropie observée aur y, (h) n'a aucune raison d'étre identique
a celle observée sur y, (h), Ainsi la structure y, (h) peut présenter une
anisotropie géométrique, tandis que la structure y, (h) ne fait intervenir que
ies seules distances verticales b+ ¥) (hys bys hy) =) (hs ¥ BL, a 5
quant 4 la 3° structure y, (h) elle peut Stre isotrope dans R*:
Yq (ays bys hy) = yg C{hl).