Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
RESUME
ABSTRACT
1
Introduction :
2
permettent d'améliorer l'efficacité et l'efficience des procédures d'audit. De plus, dans le cas
où il n'y a pas de documents de saisie ou de chemin d'audit visible, elles permettent d'inventer
des tests de conformité et des contrôles substantifs appropriés. En outre, Vasarhely (1984),
Lin et al (1993) et Lafortune et al (1993) estiment que l’utilisation des techniques
informatiques dans la mission d’audit peut réaliser une économie du temps et une
amélioration de la qualité de vérification.
Par contre, Temkin, (1986), Fisher et al (1988), Elliot et al (1987) et Davis (1984) ont
relevé les risques inhérents à l’utilisation de l’outil informatique dans les missions d’audit. La
première contrainte se situe au niveau de la compétence limitée des auditeurs en matière
informatique. La seconde contrainte relève du coût d’investissement élevé à mettre en œuvre
pour le développement de certains logiciels. Une troisième contrainte est relative à la
dépendance vis à vis des informaticiens dont on fait appel pour assurer l’installation des
différents outils informatiques et résoudre certains problèmes techniques.
Devant ce manque de consensus des recherches antérieures quant à la capacité des outils
informatiques d’audit à améliorer la performance des auditeurs, cette recherche a pour
objectif d’évaluer les effets de l’utilisation de l’outil informatique, à savoir les systèmes
experts sur la performance de l’auditeur dans l’évaluation du contrôle interne du cycle ventes.
Le rapport spécial de l’American Institute of Certified Public Accountants : AICPA
(1987) suggère que les systèmes experts sont utiles pour prendre des décisions comptables qui
sont qualifiées de complexes et qui demandent des connaissances pointues du domaine. Ainsi,
ces systèmes experts sont classés parmi les dix premières technologies de l’information ayant
tendance à affecter la profession comptable dans les années à venir :AICPA (1996).
Le choix du cycle ventes s’explique par sa complexité et les risques y afférents. Guay
et al (1993) stipulent que : « Le cycle ventes constitue un domaine complexe. Il se situe au
confluent du marketing, de l’administration (ou management) et de la gestion des ressources
humaines. Ce domaine ne se résume à aucun des sous-ensembles d’activités énumérés
précédemment, mais il les comprend tous. En effet, c’est sans doute l’un des systèmes les
plus imposants et les plus complexes de l’entreprise, notamment en raison de la diversité de
ses opérations entachées de plusieurs risques, de la quantité considérable de personnes
auxquelles il fait appel et de la position même du vendeur en tant qu’intermédiaire entre
l’entreprise et la clientèle. En outre, la complexité du système d’information relatif à ce cycle
(les bons de commande, les bons de livraison, les bons de réception, facture….) exige une très
bonne organisation pour éviter les déficiences éventuelles. De ce fait, il faudrait attacher une
3
très grande attention à la qualité du contrôle interne en vigueur pour ce cycle: (Grudnitski,
1986).
L’intérêt de cette recherche se justifie sur le plan théorique, méthodologique et pratique.
Sur le plan théorique, cette recherche essaye de contribuer au débat général sur l’efficacité et
l’efficience des nouvelles technologies d’audit, cette recherche permet de dégager les facteurs
de succès et les facteurs de risque de l’utilisation de ces nouvelles techniques. Sur le plan
méthodologique, notre étude supportera l'analyse des liens entre les systèmes experts et la
performance individuelle dans une tâche d'évaluation du système de contrôle interne du cycle
ventes. Les études antérieures analysaient soit la performance des systèmes experts ou des
organisations. La performance sera mesurée, entre autres, selon la qualité du jugement de
l'auditeur, mais aussi selon d'autres mesures, telles que le temps requis pour prendre la
décision, l'apprentissage et la satisfaction procurés par cette utilisation. Sur le plan pratique,
cette recherche devrait aider les auditeurs à mieux comprendre l’impact de l’utilisation des
nouvelles technologies d'information sur la mission d’audit. En effet, l’analyse des résultats
de cette recherche permettra de présenter certaines recommandations qui pourraient
contribuer à accroître l’apport des techniques informatiques au succès des missions d’audit en
favorisant une utilisation plus efficace et plus efficiente de ces applications dans le cadre du
travail d’audit. En plus, en connaissant les effets de l'utilisation de ces systèmes, les
concepteurs pourront tenir compte de ces éléments lors de leur développement et de leur
implantation.
L'objectif de ce papier est de présenter l’avancement de cette recherche qui sera divisé
en deux parties : au niveau de la première partie, on présentera un aperçu des principales
recherches qui ont été élaborées et qui s'insèrent dans le cadre de notre étude. Au niveau de la
deuxième partie, on exposera la méthodologie de l’étude empirique qui sera entreprise dans le
cadre de cette recherche à travers la présentation des variables, des instruments de mesure et
de la méthode de collecte des données.
I/ REVUE DE LA LITTERATURE :
Peu de recherches empiriques ont été entreprises sur l’impact de l’utilisation des
technologies de l’information sur la mission d’audit. Le manque de recherches sur les effets
de l’implantation de la technologie informatique peut être expliqué en partie par le fait que
l’adoption de ces techniques en audit est un phénomène relativement récent : Williamson
(1994). Ce problème émane aussi des difficultés inhérentes à ce domaine de recherche,
4
notamment, le problème d’évaluation de la performance des auditeurs qui est très difficile à
apprécier : Vézina (1995).
Dans les paragraphes qui suivent, on va présenter les recherches qui ont tenté de
mesurer la performance des auditeurs lors de l’utilisation des technologies de l’information.
5
testé l'hypothèse suivante: «La productivité de la firme en 1999 est plus importante que celle
de l'année 1997». Les résultats montrent que les gains de productivité à partir de
l'implantation des technologies de l'information en 1998 sont de 16 %.
D’un autre côté, plusieurs études ont soulevé les problèmes d’ordre financier des
systèmes experts. En effet, Connell (1987) stipule que le développement des systèmes experts
demande d’une part, des efforts importants sur une longue période et d’autre part, un coût
considérablement élevé. Davis (1984), en se fondant sur l’expérience de création des
systèmes experts dans d’autres domaines, stipule que : « vu que le développement d’un
système expert requiert l’acquisition de la connaissance d’un expert du domaine concerné,
cette « extraction », en plus d’être délicate, elle est extrêmement longue et coûteuse ». En
effet, la réalisation d’un système expert nécessite au moins cinq années de développement et
peut exiger, pour des problèmes complexes, jusqu’à quarante hommes/années. Cette dernière
estimation n’est pas exagérée. Messier et Hansen (1986), dans leur étude qui avait pour but de
présenter et d’évaluer le système expert EDP-XPERT, les auteurs confirment que ce système
est encore à son stade embryonnaire après 4 années de développement. Suivant Elliott et
Kielich, (1985), le budget/temps excessif investi peut faire atteindre le coût de développement
des systèmes experts aisément à 1 million de dollars. Ce coût varie en fonction de la
complexité du système. De même, Keith (1985) prouve que le niveau du coût estimé peut
dépasser certains millions. Néanmoins, suivant Rastas et al (1998), le problème du coût élevé
des systèmes experts est dû au fait que les attentes initiales concernant les fonctionnalités du
système expert ne sont pas raisonnables. Plusieurs systèmes experts qui n’ont pas réussi sont
planifiés de façon à traiter plusieurs champs d’expertise. Par conséquent, les bases des règles
des systèmes experts deviennent très compliquées et les coûts excèdent les estimations
initiales.
1.2 L'impact des technologies de l'information sur la qualité du travail des auditeurs :
La revue de la littérature a démontré aussi que l’utilisation des techniques d'audit
assistées par ordinateur (CAAT) améliorait la qualité du travail d’audit. Ainsi, Wolfe et al
(1990) soulignent que, pour plusieurs auditeurs, la principale contribution des CAAT se situe
au niveau de la qualité de la mission d’audit . Ainsi, Wolfe et al (1989) stipulent que
l’utilisation des systèmes de gestion de base de données a permis aux auditeurs de
sélectionner et d’examiner des fichiers de données importantes. Comme le rapportent les
chercheurs : « Une recherche manuelle sur des bases de données importantes est aussi lente
qu’inefficace. Les auditeurs affirment que l’utilisation d’outils informatisés leur permet
6
d’identifier des problèmes qui n’auraient pas pu être identifiés manuellement ». Ce constat est
confirmé par Stefik (1982) et Boritz et Wensley (1992) qui attirent l’attention sur la capacité
des systèmes experts à résoudre des problèmes substantiels, considérés généralement
difficiles et demandant beaucoup d’expertise.
Par ailleurs, Lévine et Pomerol (1992) mettent en évidence plusieurs avantages des
systèmes experts. Suivant les auteurs, faire un système expert, c’est l’occasion d’analyser les
processus de décision et de comprendre et de corriger certains dysfonctionnements dans ces
processus.
Kowalczyk et Wolfe (1998) ont mené une recherche dont l'objectif est d'examiner l'effet
des recommandations offertes par un système expert sur le jugement de l'auditeur lors de
l'exécution d'une tâche. Une étude expérimentale a été conduite pour déterminer si les
solutions proposées par le système expert sont associées à un effet "anchoring". Ce terme
désigne un biais de jugement de l'auditeur qui peut avoir lieu lorsque les utilisateurs du
système expert ne peuvent pas ignorer certaines recommandations du système dans le
traitement de l'information lors de la prise de décision. Les chercheurs ont testé l'existence de
cet effet "anchoring" en présence d'éléments de preuves qui sont contradictoires avec les
recommandations offertes par le système expert. Ces éléments de preuve sont externes au
processus de décision du système expert, mais, pertinentes pour le jugement. Les résultats
montrent que même en introduisant des éléments de preuve contradictoires avec la
recommandation initiale du système expert, les sujets tiennent, dans la plupart des cas à cette
opinion initiale. Ceci, contrairement aux sujets qui ne sont pas assistés par un système expert.
Par conséquent, les auteurs confirment l'existence de cet effet "anchoring".
7
En outre, Manson et al (1998) essayent d’examiner l’impact de l’informatisation de
l’audit sur la nature du travail et la satisfaction du personnel. Ainsi, les cabinets d’audit
croient que l’augmentation de l’utilisation de la technologie informatique dans le processus
d’audit permet au personnel expérimenté de consacrer plus de temps aux tâches non
routinières, aux questions techniques et à l’évaluation des zones de risque. C’est pour cette
raison que les auditeurs trouvent que l’augmentation de l’utilisation de l’informatique dans le
travail d’audit rehausse leur satisfaction dans le travail.
Par ailleurs, Steinbart et Accola (1994) ont effectué une étude expérimentale afin de
mesurer la satisfaction des utilisateurs des systèmes experts. Les 78 étudiants en comptabilité
participant à l'étude ont été appelés à effectuer une évaluation du contrôle interne en utilisant
une des deux versions de systèmes experts conçus. Suite à l'utilisation des systèmes experts,
un questionnaire est soumit aux participants sur leur satisfaction face à cette technologie. Les
réponses à ces questions reflètent une satisfaction considérable suite à l'utilisation des
systèmes experts.
Néanmoins, d’autres chercheurs, comme Chippindale et Brown (1983) et Fisher et
McIntyre (1988) remarquent la résistance de certains membres du personnel face aux
changements crées dans leur travail par l'introduction des CAAT. Toutefois, cette résistance
est diminuée lorsque l'auditeur est impliqué dans le choix et le développement des systèmes:
Whitecotton et Butler (1998).
Dans le même contexte américain, Cushing et Loebbecke (1986) ont examiné en
profondeur la documentation expliquant les procédés d’audit développés ou utilisés par 12
grands cabinets d’audit aux Etats-Unis. A partir de l’analyse des informations recueillies, les
auteurs ont évoqué le risque que les systèmes d’aide à la décision et les systèmes experts
pourraient engendrer à travers la réduction des opportunités des auditeurs d’exercer un
jugement. Certains membres du personnel qui seraient dans ce cas pourraient résister aux
directives d’une méthodologie structurée ou ils pourraient tout simplement quitter le cabinet
vers un autre poste plus responsabilisant où il y a plus d’initiatives et de marges de
manœuvre. Le même problème est soulevé par Temkin (1986) qui exprime une crainte face à
l’utilisation de l’ordinateur : crainte que l'auditeur devient un "automate" et que le travail livré
au client soit de qualité inférieure parce que l’auditeur ne ferait plus appel à son jugement. Le
micro ordinateur est sans doute un outil efficace pour l’auditeur, mais son utilisation ne
saurait remplacer l’exercice du jugement professionnel.
8
1.4 L'impact des technologies de l'information sur l'apprentissage des auditeurs:
9
Aussi, suivant Holstrum et al (1988): « Les changements technologiques modifient
profondément le contexte dans lequel s’exerce l’audit. Depuis la première utilisation de
l’informatique dans le traitement des opérations comptables et des informations financières,
les moyens utilisés pour recueillir, saisir, extraire, modifier et distribuer l’information ont
connu des transformations radicales ». Bien que les connaissances dans le domaine de l’audit
en contexte informatique se sont beaucoup améliorées depuis le début des années 80, elles
semblent toutefois insuffisantes eu égard aux innovations technologiques continues.
Un autre argument militant en faveur d’une formation plus poussée est lié à la
réputation de compétence que les auditeurs externes doivent maintenir vis à vis de leurs
clients.
Finalement, il revient à signaler que les applications les plus utilisées par les auditeurs
ne sont pas toujours celles qui ont le plus d’impact sur le travail d’audit. En effet, la plupart
des « grands » utilisateurs de la technologie informatique exploitent les outils les plus
simples. Les études antérieures révèlent une utilisation limitée de ces outils dans l’évaluation
des risques, par exemple, dont on a besoin d’employer des techniques plus sophistiquées et
plus performantes. C’est à travers ces techniques qu’on pourra réellement tester l’impact de la
technologie informatique sur la performance des auditeurs. Aussi, l’évaluation de l’impact de
l’utilisation des techniques d’audit assistées par ordinateur sur la mission d’audit repose
essentiellement sur des perceptions et les recherches sur l’effet réel sont très rares. Wolfe et al
(1989) montrent bien l’écart qui peut exister entre l’impact perçu des techniques d’audit
assistées par ordinateur et l’impact réel de ces techniques. D'un autre côté, et selon Todd et
Benbassat (1987), les résultats peu concluants de certaines recherches seraient attribuables à
une mesure unique de la performance .
De ce fait, cette recherche a pour objectif d’évaluer les effets de l’utilisation de l’outil
informatique, à savoir les systèmes experts, sur la performance de l’auditeur dans l’évaluation
du contrôle interne. Cette performance sera mesurée en termes de : qualité du jugement,
économie du temps, apprentissage de l'auditeur et sa satisfaction.
10
II/ LES HYPOTHESES:
Les hypothèses découlant de l'objectif de la recherche et de la littérature développée
sont les suivantes:
Hypothèse :1:
Les auditeurs qui utilisent les CAAT effectuent leurs évaluations du contrôle interne du
cycle vente en moins de temps que ceux qui utilisent les méthodes classiques.
Hypothèse :2:
La qualité du jugement des auditeurs qui utilisent les CAAT est meilleure que celle des
auditeurs qui utilisent les méthodes classiques dans l ’évaluation du contrôle interne du cycle
vente.
Hypothèse :3:
Les auditeurs qui utilisent les CAAT sont plus satisfaits que ceux qui utilisent les
méthodes classiques dans l ’évaluation du contrôle interne du cycle vente.
Hypothèse :4:
L ’apprentissage des auditeurs qui utilisent les CAAT est meilleur que celui des
auditeurs qui utilisent les méthodes classiques dans l ’évaluation du contrôle interne du cycle
vente.
11
deux dimensions, l'une quantitative et l'autre qualitative. Pour la dimension quantitative, elle
est définie comme étant le pourcentage du temps pris pour accomplir la tâche. Quant à Vézina
(1995), il évalue la performance non pas d'un système mais d'une mission d'audit par des
comptables à l'aide des mesures d'efficience, telles que le temps, les délais, le coût et la
productivité, et d'une mesure d'efficacité, le respect des échéanciers.
c/L'apprentissage de l'auditeur:
Au début du siècle, le désir des chercheurs était d'énoncer la théorie de l'apprentissage.
Toutefois, les modèles théoriques développés par ces chercheurs ont fait l'objet de bien des
controverses puisqu'aucun de ceux-ci n'arrivait à rendre compte de tous les aspects de
l'apprentissage. D'autres chercheurs, ayant axé leurs travaux sur l'étude des mécanismes de
traitement de l'information, ont donné naissance à un nouveau domaine de recherche : la
psychologie cognitive. Tardif (1991) définit la psychologie cognitive et ses objectifs de la
façon suivante: "la psychologie cognitive est axée sur l'analyse et la compréhension des
processus de traitement de l'information chez l'être humain. La psychologie cognitive permet
de mieux comprendre la construction du savoir, comment elle se réalise, et de planifier en
12
conséquence les actions les plus susceptibles de non seulement faciliter, mais également de
provoquer l'apprentissage, peu importe son âge et l'ordre scolaire dans lequel il est inscrit".
Comme ces éléments cadrent avec nos objectifs de recherche, nous avons décidé de
nous limiter à la description des concepts reliés à cette théorie de l'apprentissage. Pour être en
mesure d'analyser l'impact d'un système expert sur l'apprentissage des auditeurs, il est
nécessaire de bien connaître les principes de base de l'approche cognitive de l'apprentissage.
Suivant Smith (1979), Tardif (1991) et Gagné et Driscoll (1988), le processus
d'apprentissage repose principalement sur trois principes. En ce qui concerne le premier
principe, l'ensemble des auteurs s'entendent pour affirmer que la pierre angulaire de
l'apprentissage est la nécessité de l'existence d'un lien entre les nouvelles connaissances à
acquérir et les connaissances acquises antérieurement emmagasinées dans la mémoire à long
terme. En l'absence de ce lien, aucun apprentissage n'est possible, car lorsque l'apprenant ne
peut rattacher les nouvelles informations à quelque chose de connu, il lui est alors impossible
d'emmagasiner celles-ci d'une façon telle qu'il puisse les rappeler au besoin.
Le deuxième principe du processus de l'apprentissage, qui réfère à l'importance de
l'organisation du réseau des connaissances, a donné lieu à de nombreuses recherches portant
sur la comparaison entre les experts et les novices. Selon le principe de l'organisation du
réseau des connaissances, il semble que les apprentissages significatifs ne sont possibles qu'à
l'intérieur d'un réseau de connaissances bien structurées et que, plus le réseau d'interrelations
auquel s'insèrent les nouvelles connaissances est complexe et intégré, plus l'apprenant a
l'assurance de retrouver ces connaissances pour les réutiliser en cas de besoin :Tardif (1991).
Le troisième principe concerne les trois catégories de connaissances qui constituent le
processus d'apprentissage, soit les connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles.
Dans plusieurs ouvrages , Smith (1979) ; Prégent (1990) ; Doré et Mercier (1992), on désigne
également les connaissances déclaratives par le savoir, et les connaissances procédurales et
conditionnelles par le savoir-faire ou les habiletés. Les connaissances déclaratives sont des
connaissances plutôt statiques représentées principalement par la connaissance de faits, de
règles, de lois et de principes. Pour permettre l'action, les connaissances déclaratives doivent
être traduites en connaissances procédurales ou en connaissances conditionnelles. Les
connaissances procédurales sont des connaissances dynamiques qui correspondent au
comment de l'action.. Pour leur part, les connaissances conditionnelles réfèrent aux conditions
(le quand et le pourquoi) de l'action et, par le fait même, ce sont elles qui permettent le
transfert des apprentissages. En effet, l'apprenant ne peut appliquer ses connaissances à
différents contextes que s'il connaît les conditions rendant cette application possible.
13
d/La satisfaction de l'auditeur:
Une autre mesure de performance qui est fréquemment étudiée dans les recherches en
systèmes d'information et les technologies de l'information est la satisfaction. Le construit de
satisfaction provient des travaux de Cyert et March (1963) qui proposent qu'un système
d'information rencontrant les besoins des utilisateurs renforce leur satisfaction à l'égard de ce
dernier.
Plusieurs chercheurs en systèmes d'information ont suggéré le construit de satisfaction
comme mesure de succès dans les recherches empiriques (Ein-Dor et Segev (1978) ;
Hamilton et Chervany (1981)). D'autres chercheurs ont également considéré la satisfaction
comme un indicateur important de l'efficacité des systèmes et de leurs succès (Bergeron et al
(1995) ; Doll et Torkzadeh (1988) ; Drury et Farhoomand (1998)).
En outre, DeLone et McLean (1992) ont présenté la satisfaction de l'utilisateur comme
un facteur important influençant l'effet des systèmes d'aide à la décision sur l'utilisation.
Ainsi, les utilisateurs qui sont insatisfaits d'un système ne l'utiliseront probablement pas, sauf
s'ils y sont obligés. En conséquence, s'ils ne l'utilisent pas, le système ne pourra pas affecter
ou modifier leur tâche. D'ailleurs, DeLone et McLean (1992), dans une recherche parmi 180
articles, ont présenté la satisfaction à l'égard de l'utilisation comme un facteur important ayant
un effet sur la tâche de l'utilisateur.
Molloy et Schwenk (1995) l'ont également étudiée de deux façons: selon les croyances
de l'utilisateur voulant que le système rencontre ses besoins d'information ou qu'il répond à
ses exigences d'information pour exécuter son travail, et selon sa perception, lorsqu'il utilise
le système, que ce dernier améliore la qualité de sa décision.
14
En outre, les effets de l'utilisation d'une technologie de l'information peuvent s'évaluer
soit au niveau de l'individu, soit au niveau de l'organisation. La définition même de l'effet de
l'utilisation d'une technologie par la performance révèle l'ambiguïté des recherches qui en ont
traité. Le premier élément est de faire la distinction au niveau de l'unité d'analyse : la
performance globale s'adresse à l'organisation alors que la performance locale s'intéresse à
l'individu ou à un groupe d'individus. Deuxièmement, la performance peut être un construit
relié soit au processus (qualité de la tâche, temps pris pour exécuter la tâche, nombre et genre
d'erreurs et fonctionnalité des tâches), soit au résultat (produit ou service) ou encore aux deux.
Pour la présente recherche, la variable dépendante qu'on tentera d'analyser est la
performance locale reliée au processus. L'effet de l'utilisation de la technologie (un système
expert) sur l'individu (la performance individuelle de l'auditeur), dans notre contexte, est relié
à l'accomplissement par l'auditeur d'une tâche d'évaluation du système de contrôle interne du
cycle ventes.
En se basant sur des expériences de laboratoire pour des systèmes assistant les
travailleurs intellectuels, Leitheiser (1986) identifie quatre catégories de variables
dépendantes, dont celle qui intéresse le plus de chercheurs, la performance des systèmes
informatisés. Cette dernière est analysée selon la qualité de la tâche exécutée, le temps pris
pour la compléter, le nombre et le genre d'erreurs commises durant l'exécution, et la
fonctionnalité ou l'étendue des tâches qui peuvent être accomplies par le système informatisé.
Quant à DeLone et McLean (1992), l'effet individuel est analysé par des mesures telles
que : l'efficacité, l'efficience, la valeur estimée de l'information et du système ainsi que les
changements dans le comportement. Aussi, les auteurs ont introduit une autre mesure de la
performance qui est rarement étudiée par les chercheurs, à savoir, l'apprentissage.
15
Le contrôle du temps de vérification (rangs 1,2,4) semble être le critère le plus
important et fait l'objet d'un plus grand consensus. Selon Berry (1978), le temps représente le
plus important coût contrôlable. En deuxième position se classe les économies du coût (rang
3). Le contrôle du temps de vérification par rapport aux standards (rangs 5) se classe en
troisième position. Ainsi, dans le cadre de notre recherche, le nombre d'heures utilisées pour
évaluer le système de contrôle interne du cycle ventes sera adopté comme mesure de notre
première variable indépendante.
c/L'apprentissage de l'auditeur:
Suivant Fits (1964) et Gregor (1999), l'acquisition des connaissances est un processus
qui se fait par étapes. Généralement, l'acquisition des connaissances déclaratives précède
l'acquisition des connaissances procédurales et conditionnelles.
Concernant l'évaluation du système de contrôle interne, les connaissances déclaratives
incluent les connaissances sur les faiblesses qui existent et les sécurités pouvant y remédier.
16
Par contre, l'acquisition des connaissances procédurales et conditionnelles est matérialisée par
l'habileté d'apprécier la qualité globale du contrôle interne dans un contexte bien déterminé
(Steinbart et Accola (1994)).
Afin de mesurer l'acquisition de ces trois types de connaissances, on compte s'inspirer
de la démarche poursuivie par les recherches antérieures qui ont tenté de mesurer ces
connaissances, notamment celles de : Eining (1987), Odom et Dorr (1995), Eining et Dorr
(1991) et Hornick et Ruf (1997).
Suivant ces auteurs, l'acquisition des connaissances déclaratives est mesurée par le
nombre de réponses exactes à un questionnaire à choix multiples (du post - test) remplit par
les auditeurs. Par contre, la mesure des connaissances procédurales et conditionnelles est
basée sur l'appréciation des auditeurs des cas d'études qui leur sont soumis dans la dernière
phase de l'expérience (post-test). Dans ce cas, le transfert des connaissances est mesuré en
terme de l'exactitude de l'évaluation des cas.
17
Les mesures envisagées pour la satisfaction quant aux conditions d'utilisation
correspondent aux ressources matérielles et humaines disponibles, à la formation reçue pour
utiliser le système expert et à l'assistance et au soutien de la haute direction. Toutefois, vu la
nature expérimentale de notre recherche, on va se limiter à la formation reçue pour apprécier
les conditions d'utilisation. La satisfaction de l'utilisateur au sujet de la convivialité du
système expert et de la qualité du rapport ou des données de sortie sont mesurées par les
éléments venant de la recherche d'Yoon et Guimaraes (1995), eux-mêmes adaptés du
questionnaire de Raymond (1985). La convivialité du système expert regroupe cinq
questions: la valeur attribuée au système, le temps d'exécution du système expert pour
l'obtention d'un résultat, la facilité d'utilisation, l'utilité de la documentation du système et la
liberté de navigation. Le dernier volet, la satisfaction quant à la qualité du rapport ou des
données de sortie du système expert, est mesurée par des données obtenues en temps
opportun, fiables, exactes et exhaustives. Pour évaluer la fiabilité de ces mesures, Yoon et
Guimaraes (1995) ont obtenu, sur une échelle de type Likert de 1 à 7, un alpha de Cronbach
de 0.87. Nous avons ajouté les mesures suivantes de Raymond (1985): la pertinence de
l'information fournie par le système et la précision de l'information produite qui remplace le
terme exact.
Le score additif des énoncés quant aux conditions d'utilisation, à la convivialité et à la
qualité du rapport servira à mesurer la satisfaction suite à l'utilisation du système expert par
les auditeurs dans l'évaluation du système de contrôle interne du cycle ventes.
Les différents types de mesure de performances utilisées par les recherches sur l'impact
des nouvelles technologies de l'information, nous permettent de constater l'existence d'un
grand nombre de critères de mesure. Certaines recherches distinguent deux grands types de
mesures de performance : l'efficacité et l'efficience (Drucker (1954)). L'efficience
décisionnelle fait référence à la façon de réaliser certains objectifs (rapidité, coûts, fiabilité).
La mesure des résultats obtenus par les décideurs aidés, des changements procéduraux et du
service offert, réfèrent à une mesure d'efficience décisionnelle. L'efficacité réfère au choix des
objectifs pertinents à la tâche décisionnelle. La mesure de l'efficacité décisionnelle est
particulièrement recommandée dans le cas d'environnement décisionnels peu ou mal
structurés.
18
En outre, dans une enquête par questionnaires menée auprès de 219 auditeurs internes
d'un organisme gouvernemental, Berry (1978) cherche à déterminer l'importance relative des
mesures de performance destinées à évaluer le travail des auditeurs sur une échelle de type
Likert à cinq positions (de 1 à 5). Les mesures qualitatives d'efficacité et d'efficience (en
moyenne 4.326), les mesures quantitatives d'efficacité (en moyenne 4.307) et les mesures
qualitatives d'efficience (en moyenne 3.816. La mesure de ces critères peut poser toutefois
plusieurs difficultés.
Néanmoins, les critères de mesures de performance les plus courants des plans
d'expérience des deux dernières décennies sont les suivants (Benbassat (1989)) : la vitesse; la
qualité de la décision; le nombre d'options considérées lors de la résolution du problème ; les
caractéristiques techniques des applications utilisées; la confiance envers les résultats; la
satisfaction des utilisateurs.
Toutefois, l'apprentissage procuré par l'utilisation des nouvelles technologies de
l'information est rarement évoqué par les recherches antérieures comme mesure de
performance. De ce fait, dans le cadre de notre étude, cette mesure sera étudiée comme un
aspect important de la performance des auditeurs lors de l'évaluation du système de contrôle
interne du cycle ventes. Ceci, avec les autres mesures présentées antérieurement, notamment,
le temps, la qualité du jugement et la satisfaction de l'utilisateur du système expert.
Le score additif des mesures quant au temps passé, à la qualité du jugement, à
l'apprentissage et à la satisfaction des auditeurs servira à mesurer la performance des
auditeurs suite à l'utilisation du système expert dans l'évaluation du système de contrôle
interne du cycle ventes.
Le questionnaire :
19
traditionnelles. Le deuxième groupe est constitué des auditeurs qui utilisent les techniques
d’audit assistées par ordinateur dans leurs missions. L'utilisation du questionnaire s'impose
dans le cadre de notre étude, puisqu'il va nous permettre d'identifier quels sont les utilisateurs
des techniques d'audit assistées par ordinateur.
L'étude expérimentale :
Après avoir divisé les auditeurs en deux échantillons ( l'échantillon des auditeurs qui ne
font pas recours aux techniques d'audit assistées par ordinateur (groupe 1) et l'échantillon des
auditeurs qui utilisent les techniques d'audit assistées par ordinateur (groupe 2)), nous
comptons mener une étude expérimentale dans le contexte tunisien.
L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets de l’utilisation de l’outil informatique,
à savoir les systèmes experts sur la performance de l’auditeur dans l’évaluation du contrôle
interne du cycle ventes.
Afin de tester nos hypothèses de recherche, nous avons choisi de soumettre des
documents se rapportant au cycle ventes d’une entreprise fictive (qui peut être un cas réel
adapté au contexte de la recherche), aux deux groupes d’auditeurs tunisiens. Le premier
groupe va évaluer le système de contrôle interne de ce cycle en utilisant les techniques
traditionnelles d’audit (tout en adoptant une démarche structurée). Le second va vérifier ce
cycle par le moyen d'un système expert adapté à la tâche exécutée.
L’utilité de cette démarche expérimentale est de pouvoir examiner d'une façon objective
l’impact de cet outil sur les dimensions étudiées (économie du temps (et donc du coût), la
qualité du jugement, l'apprentissage et la satisfaction des auditeurs) en les comparant sans et
avec cette technologie (à travers les mesures des variables indépendantes définies dans les
paragraphes précédents).
20
BIBLIOGRAPHIE
21
Davis R., : « Amplifying expertise with expert systems », in P.H. Winsten et K.A.
Prendergast, The Al Business, MIT Press, 1984, pp:17- 40 ;
Davis R., : « Expert systems : Where are we ? and where do we go from here? », Working
paper, Massachusetts Institute of technology, 1982;
Deis, R et Giroux G.A, : «Determinants of audit quality in the public sector», Accounting
Review, Vol.67, N°3, Juillet 1992, pp:462- 479;
DeLone W.H, McLean E.R, : « Information systems success : The quest for the dependent
variable », Information Systems Research, Vol.3, n°1, Mars 1992, pp : 60-95 ;
Desq.S., : « Le succès de l’informatique utilisateur : une étude empirique », Cahier du
GreSI n°92-5, Mai 1992, 13 pages ;
Dingell .J, (1986), "What the public expects", New Accountant, 2, September, pp:22-52 ;
Doll, .W et Torkzadeh .G, : « The measurement of End-User Computing Satisfaction »,
Mis Quarterly, 12, N°2, 1988, pp:259-274;
Doré F.Y et Mercier .P : « Les fondements de l'apprentissage et de la cognition», Presses
universitaires de Lille, 1992;
Drury, D.H et Farhoomand .F, : « A Hierarchical structural model of information systems
success », INFOR 36, N° 1/2, 1998, pp:25-40;
Ein-Dor .P: « Organizational context and the success of management Information
Systems », Management Science, 24, N°10?, 1978, pp:109-64-1077;
Elliott R.K, : « Unique audit methods : Peat Marwick International », Auditing : A journal
of practice and theory, 2, 1983, pp :1-12 ;
Elliott R.K et Kielich J.A., : « Expert systems for accountants », Journal of accountancy,
Septembre 1985, pp : 126-134 ;
Etezadi-Amoli, .J et Farhoomand.A, : « Astructural Model of End-User Computing
Satisfaction and user performance », Information and Management, 16, 1996, pp:197-206;
Fayol.H, : « Administration individuelle et générale », Paris, Dunod, 1966;
Fisher. J et McIntyre .R : « The impact of information technology on the accounting
profession : some preliminary findings », texte présenté à CAAA conference, University of
Windsor, Juin 1988, 22 pages ;
Gagné R.M et Driscoll: «Essentials of learning for instruction », 2ème édition, Prentice
Hall, Englewood Cliffs (N.J.), 1988;
Goodhue D.L et Thompson R.L: «Task-Technology fit and individual performance», MIS
Quarterly, 19, N°2, Juin 1995, pp:213-236;
22
Grudnitski.G, : « A prototype of an internal control expert system for the sales/accountants
receivable applications », Working Draft, University of Texas at Austin, January 1986 ;
Hamilton .S, Chervany N.L: « Evaluating IS Effectiveness, Part I: Comparing Evaluation
Approches», MIS Quarterly, 5, N°3, 1981, pp:55-69;
Holstrum, G.L., Mock T.J., et West R.N., : « The impact of technology on auditing-
moving into the 21st century », Alamonte springs, Floride, Institute of internal auditors
research foundation, 1988 ;
Ives .B, Olson M.H et Baroudi J.J, : « The measurement of user information satisfaction»,
Communications of the ACM, N°10, 1983, pp:785-795;
Johnson, R.C, : « Microcomputers help California’s auditors », Internal auditor, Avril
1988, pp : 24-26 ;
Keen, G.W et Scott-Morton M.S, : « Decision Support Systems: An Organizational
Perspective», Addison-Wesley Publishing :Mass, 1978;
Keith, J.R., : « Expert systems in auditing : A practitioner’s perspective », paper presented
at the 1985 Price Waterhouse, Auditing Symposium, 1985;
Kinney W.R, (1988), "Attestation research opportunities", Contemporary Accounting
Research, 4, Spring, pp:416- 425 ;
Lafortune, A., McNeil, .J., : « L’utilisation du micro ordinateur en vérification au Canada :
Une recherche exploratoire », Comptabilité et nouvelles technologies, Actes du congrès de
l’Association Française de Comptabilité, Mai 1993, pp : 301-316 ;
Lamberti, .D, et Wallace W.A: « Intelligent Interface Design: An empirical assessment of
knowledge presentation in expert systems», MIS Quarterly, 14, N°3, 1990, pp:279-311;
Lanza .R.B., : « Take my manual audit, please », Journal of accountancy, New York, Juin
1998 ;
Le Grand C.H., : « The microcomputer as an audit tool and audit environment », EDPACS,
Mai 1988, pp :7-10 ;
Leitheiser R.L, : «Computer support for knowledge workers: A review of laboratery
experiments », Data Base, 17, N°3, 1986, pp:17-45;
Lévine.P, Pomerol .J.C, : « Systèmes interactifs d’aide à la décision et systèmes experts »,
édition HERMES, 1992 ;
Lin T.W, Yang D.C, Hartwell C.L., : « How internal auditors use microcomputers in
practice », Internal Auditing, Hiver 1993, pp :24-32 ;
Maher M.W, Tiessen .P, Colson .R, Broman A.J (1992), :"Competition and audit fees",
The accounting review, Vol.57? N°1, January, pp:199-211;
23
Manson .S, McCartney .S, Sherer .M et Wallace .W, : « Audit automation in the UK and
the US : A comparative study », International journal of auditing, Juillet 1998, pp :233-246 ;
Messier, W.F et Hansen, J.V : « A preliminary test of EDP-EXPERT », Auditing : A
Journal of Practice and Theory, 6, Fall 1986, pp :109-123 ;
Messier W.F., et Hansen J.V., : « Expert system in auditing : the state of the art »,
Auditing : a journal of practice and theory, Vol.7, n° 1, Automne 1987, pp :94-105 ;
Millman .Z, et Hartwick .J, : «The impact of automated office systems on middle
managers and their work », MIS Quarterly, 11, N° 4, pp:479-491;
Molloy .S, Schwenk C.R, : « The effects of information technology on strategic decision
making», Journal of management studies, 32, N° 3, 1995, pp:283-311;
Murphy, D.S., et Brown ,C.E., : «The use of advanced information technology in audit
planning », Expert system review for business and accounting, 1991;
Nadel, R.B., : « Computer auditing : has its time come ? », The CPA journal, Mars 1987,
pp :24-29 ;
Palmerose Z.V: «An analysis of auditor litigation and audit service quality», Accounting
Review, Vol 63, N° 1, Janvier 1988, pp:55-73;
Prégent .R: «La présentation d'un cours », Editions de l'école de polytechnique de Montréal,
Montréal 1990;
Pridemore C., : « Auditors and computers : A shotgun marriage », Management
accounting, Juillet 1984, 22 pages ;
Rastas .K., Karinen .J., Jutila .U., Krokfors .M.,: « Development of an analysis system for
companies financial statement analysis », 1998, URL : http://www.hut.fi/~ujutila/cv/ ;
Raymond .L, : « Organizational characteristics ans MIS success in the context of Small
Business», MIS Quarterly, 1985, pp:37-53;
Rivard .S, et Huff .S.L, : « An empirical study of users as application developpers»,
Information and Management, 8, 1985, pp:89-102;
Roth, J.J., et Cernich, M.S., : « Using automated spreadsheets for internal audits », Journal
of accountancy, Mai 1988, pp :138-144 ;
Satov .T: «Efficacité accrue avec la vérification informatique», CA Magazine, Juin-Juillet
1995, pp:11-12;
Selditz .J., : « Taking advantage of technology », The Secured Lender, New York,
Novembre –Décembre 1999, 4 pages ;
24
Sherman D.H: «La gestion de la productivité des organismes de services», Monographie
de recherche réalisée pour la société des comptables en management du Canada, Janvier
1989, 57 pages;
Simon, H.A., : « Administrative behavior », Free Press, 4ème édition, New York, 1969;
Smith, .F., : «La compréhension et l'apprentissage», Les éditions HRW Ltée, Montréal,
1979;
Stefik, M. et al : « The organization of expert systems : A Tutorial », Artificial
intelligence, N°18, 1982;
Steinbart, P. : « The construction of an expert system to make materiality judgements »,
PhD dissertation, Michigan State University, 1984 ;
Steinbart, P. J. : « The construction of a rule-based expert system as a method for studying
materiality judgments », The Accounting Review,
62, Janvier 1987, pp: 97-116 ;
Sulek J.M, et Marucheck A.S, : « A study of the impact of an integrated information
technology on the time utilization of information workers», Decision Sciences, 23, N)5, 1992,
pp:1174-1198;
Sutton S.G, Lampe J.C.: «A framework for evaluating process quality for audit
engagements», Accounting and Business Research, Vol.21, N°83, 1991, pp:275-288;
Tardif .J: «Pour un enseignement stratégique, l'apport de la psychologie cognitive»,
Editions logiques, Montréal 1992;
Taylor .F, : «Scientific Management », New York: Harper and Bros, 1911;
Temkin R.H., : « Automated Auditing : Auditing will never be the same », Corporate
Accounting, Automne 1986, pp :56-59 ;
Vasarhelyi M.A., : « Automation and changes in the audit process », Auditing : A journal
of practice and theory, Vol.4, n°1, Automne 1984, pp : 101-106 ;
Vasarhelyi M.A. et Bao D.H, : « Control simulation as a decision aid », paper presented at
symposium on decision support systems in auditing », University of Southern California,
1984 ;
Vézina .M, : « L'impact de l'utilisation des technologies de l'information sur la performance
: Le cas des professionnels de la comptabilité», Thèse de doctorat, , Université de Montpellier
II, 1995;
Wheeler, S., et K.Pany. (1990), "Assess the performance of analytical procedures: A best
case scenario", The Accounting Review, July, pp:557-577 ;
25
Wiggins, C., et C.Wolfe, : « Microcomputers in auditing : A primer », Journal of
accounting and EDP, Printemps 1988, pp :47-50 ;
Wolfe C., Bain C., McPheters .W., : « Microcomputers productivity in the internal audit
function : A case study », The ohio CPA journal, Printemps 1989, pp : 12-16 ;
Yoon Y.T, Guimaraes et Swales .G, (1994), "Integrating artificial neural networks with
rule -based expert systems", Decision Suppport Systems, 11, pp:497-507;
Yoon Y.T, et Guimaraes .T : « Assessing expert systems impact on user's Jobs », Journal
of Management Information Systems, 12, N°1, 1995, pp:225-249.
26
ANNEXES:
27
TABLEAU 3.2.2: L'importance relative des facteurs permettant d'évaluer la qualité du
travail des auditeurs suivant la recherche de Sutton et Lampe (1991)
Planification de la vérification
Compréhension des affaires Utilisation d'une échelle de type Likert pour 0.084
du client évaluer le niveau de compréhension des affaires
du client par les auditeurs
Degré d'achèvement des % des feuilles de travail approuvées par l'auditeur 0.074
feuilles de travail senior avant la date du rapport de l'auditeur
28
Processus de révision % du travail révisé par l'auditeur senior avant la 0.084
date du rapport de l'auditeur
Disponibilité des ressources % des heures d'assistance fiscale effectuées par 0.043
du cabinet du personnel ayant de l'expérience avec le client
Gestion de la mission
Analyse des budgets de temps % des écarts du budget (heures) inexpliqués 0.025
29