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i DAT: “ © rk 4 W eacN ae S) dean Sebastien Hach ANNOTES Ch.Gounon Orgue ou Piano 8 Paris. CHOUDENS.. fils Editeur ,30, Boulevard des Capucines, (Prés laRue Caumartin } Papeete poe tou paps 1876 AVERTISSEMENT. Le choix de Chorals de 2, §. Bach que nous publions aujourd'hui est ex ant: trait d'un Recueil qui a paru en 1831 & Leipzig sous Ie titre s 871 rierstimmige Choralgesunge von Johan Sebastian Bach. Notre dessein était d’abord de reproduire exactement. en y ajoutant quelques annotations, ce Recueil des 371 Chorals, suns nous. pré- oceuper de fa question de Tour authenticité, Mais une étude attentive nous a laissé, & tort ou A raison, la persuasion intime qu’ils ne sont pas tous de JS Bach. Un certain nombre dentre eux présente des négligences,des faiblesses,(pour ne rien dire de plus) dont il nous est difficile dexpliquer la présence en si haute compagnie autrement que par des interpolations. Toutefois, comme nous ne devions pas nous constituer juge en pareille matire, nous avons adopté un autre mode de publication qui nous permet datteindre fe méme but, en déclinant toute responsabitité de discussion a cet égard. Ce que nous soubaitons en publiant notre travail, c’est de mettre sous jes yeux et entre tes mains des jeunes compositeurs une sorte de Manuel de la doctrine la plus robuste et la plus feconde qui ait peut. tre jamais éclairé Part musical. 4.8. Bach est, en musique, une étoile de premidre grande Dante, ScuansPeane, MicneL-Axce, il marque un de ces sommets qui ne se rencontrent pas deux fois dans Vhistoire d'un méme art: a Ini’ seul, il a jeté les fondements de la musique & venir: Son cenvre date déja de pros comme. de deux sitcles, Je temps a’a pa Paltérer; et, bien loin qu'on fait surpas- sé, nul ne Pav méme éxalé pour Ja hardiesse de Finvention et la gravité du style. Son langage a une grandeur Biblique qui rappelle celui des prophites. Mais ce qu’on ne saurait trop mettre en évidence, c'est que son audace incomparable est en raison méme de la sévérité de sa discipline, et qui my a pas un caprice de sa merveilleuse fantaisie qui ne puisse se ré= soudre dans les éléments tes plus simples et s'expliquer par les principes les plus rigoureuy. La cief de*Vinépuisable variété de combinaisons que présentent les wuvtes de J.S- Bach sous le rapport de Pharmonie et du contrepoint est surtout dans l'emploi presque continuel des notes de passage, et dans ta logique inflexible avec laquelle chaque partie poursuit sa marche et maintient sa di- rection dans Iensembie, en dépit deg, dissonances passagéres qui en peuvent ‘ reésuller, Cette incompatibilité transitoire de cortains sons entre eux. répond. dans lu sphere musicale, & eo qu'on nome, en mécanique, da coneistence des petits mouvements: YO ce sont, en quelque sorte, des courants de_mu- jue en sens opposé qui se vencontrent et se frayersent sans Sinterrompre n tendant vers son but en vertu d’une attraction irre ni s'annuler, chac sistible. Il est v ai que Voreille trop amollie par le plaisir un peu mono- tone de consounances perpétuelles uve quelque aversion your ce vigou- veux regi we qui trouble tout Cabord ses habitudes et secoue sa_paresses mnais lorsque par un commerce aida. on a pénéteé te Hele ves a se nourrin de celle ns et Ja raison olidi- de ce style grandiose, on y découvre des. prodiga we et de ton sty attache de plus en plus. tant on & moelle de Hon, fe bien Stee robuste gui accampagne fout exercice sala tai + de Pesprit aussi bien que du corps Parmi les dif rents Chorals qui composent notre Recueil, tous ne nous ont p patu étre dune dgale valeur: nous avons appelé plas specialement Fattention da lecteur sur ceux qui nous semblent les plus’ remarquables et qui, svlon noms, expriment fe phis vivement Cadmirable doctrine que nous voudrions mettre en lumicre. ment les Org pte, ster LOrgue mines du cavactire, du style et de Feet des Chorals: oiei quel- ques recommandations que nous croyons utiles a ce sujet. istes a se rend: Nous engayeons particu NW sera bon Mexéeuter tes Chorals dans un mouvement gencralement large qui facilitera Pintelligence de leurs beautés 2! On emploiera de préférence les jeux de fonds, (8 pieds. 16. pieds. prestan&, lites, ete) ou le Grand- deus on donnera ainsi aux Chorals, par la facilité d'octavien, une puissance d'effet que Texéeution au pianc pourrait ne pas laisser soupconner tout daburd. © sur le clavier de pédales. Deux raisons militent en fayeur de cette recommandation. 3! On aura soin de jouer, fe plus possible, la partie d- Bas La premiére est la distance qui ‘pare souvent trop la basse des autres parties pour qu'il soit possible d’exéeuter le tout ayee les mains seules. La seconde est ques dans beaucoup de eas. ainsi que nous arons lieu de le faire remarquer. il se produirait entre Ia basse et le ténor un croi- sement de pa ponie defe ties qui rendrait Th clueuse et parfois inintel Higible en La vensersant, tandis qu'elle se Crauve parfaitement correcte et naturelle sur la passe transportée & Foetave int eure. Nous ne saurions trop recommander aux jeunes musiviens de lire et de relire assidument ces Chorals: nous leur conseillons mém ‘apprendre par 4H) Tolle est, par exemple Pinflexibilité asee laquelle se eroisent, sans saltérer par leur refitontre, les ondes circulires produites: day deuy pierres « deux places différentes. Heaw dun bassin par fa chute de 6 caur fes plas remarquables. On ne sait pas assez, ou. pour mieux dire. on ignore presque généralement combien la fréquentation des maitves et Pétude assidue des grands modeles apportent de lumidre 4 esprit et de solidité au discernement; on eraint la mémoire comme un danger pour Pindividua- {ité, parce quon ne réfléchit pas que l'étude d'un maitre nous place tou- jours en présence de deny éléments, ce qu’il saif et ce qu’il esé, et que, de ces deux éléments unis en lui, le premier seul est communicable ef as- similable parce qu'il nest pas tui. Cindividualité du Génie consiste, selon belle et profonde expression dun ancien, A dire une maniére nouvelle des choses qui ne le sont pas: nove non nova. Vinfluence des maitres est une veritable paternité: vouloir se passer d’eux est aussi sensé que prétendre ttre pére sans avoir été sits. Or la vie, transmise de pire en fils, laiss absolument intact tout ce qui, dans le fils, constitue la personnalité. Ain- sien est-il de la Gradition des maitres qui est la transmission de la vie dans le sens impersnnnel: cest ce qui constitue In doctrine, que te génie de St Tuomes grin définit admirablement ala seience dela view Qu’on se le i suade done bien Tart est soumis non-senlement& des végles gram: mati ites. & des principes de correction, hors desquels ily a fautes mais des principes de b encore 16, a des lois esthetiques qui, pour w étre es ef rédigées en Codes. pas, comme les premidres, consignces dans des | nen sont pas moi trés réelles. res certaines, qui constituent la tradition da grand beau, qui sont la chaine par laquelle tous les grands-maitres se tachent entre eux quellé que soit lenr personaalité; grandes lois en ver- ta desquelles Dante; Scuakspeare, Micuet-Ance, Bact, PALE TRINA sont de la méme famille, et hors desquelles'i) n'y a que productions cre ceuyres éphémeres. I n'y a pas d'art sans des maitves est Ia pour en faire foi. ses et cience: la race toute entire Nous avons accompagné d'un texte en forme de commentaire les Cho- rals ou fragments de Choral qui nous ont para dems der explication ou mériter une ob) ail atteindre & quelque rvation spéciale. Puisse notre ti degré Ie but que nous nous sommes proposé et contribuer & faire péné- trer dans Pesprit des jeunes musiciens les grands prineipes qui sont la base et la garantie de toute @uyre séricase et durable. CH GOUNOD. AVIS IMPORTANT. Les Chorals qui nous ont sembl’ le plus remarquables, ceux que nous conseillons surtout d’apprendre par ewur comme les plus parfaits modéles du genre. sont les Ni" 3, 9, 10, 11, 14, 19, 56, 65, 70, 80, 104, 112, 114, 115; viennent ensuite les No* 46, 17, 24, 24, 26, 27 31, 35. 37, 2, 41, 48, 44, 52, 59, 61, 64, 68, 69, 73, 88, 89, 99 105. 110. 121, 134, 136, 137, 143, 145. Gette seconde scrie demande également une étude attentive. Le reste sera objet d’une Jecture ufile quoique ‘un peu moins interessante comme richesse d’ y La quatrigue mesure de ce Choral nous offre déja un exemple de Tem- ter notre attention. Ren- plor ces notes de passage assez curieux pour dons-nous compte d'abord de lz forme élémentaire a aquelle peut se ra mener cette mesure eb qui est évidemment celle-c Cette forme simple une fois yétablie, voyons comment se comporte cha autres dans le texte de Bach. D'abord, tes deux pa extrémes (le chant et la passe) restent entre elles dans’ tune des quatre parties 4 Pégard des es un Fapport de consonnance. En second lieu, le chant et Ses parties inter- médidives wofft it non plus entre eux aucune difficulté. La dissonance se produisent entre la basse et les deux porte done sur les infervalles qu’ Crest, comme on Ie voit, par l'emploi des degrés conjoints dans chacune de ces trois: parties et par la logique rigoureuse du mouvement mélodique de chacune delles que les dissonances passa iSres se trouvent adoucies et Iégitimées La mesure 18 offre une application plus hardie da méme proeédi i} de cette mesure dont / parties marchent par de~ peut se eéduine a Tey forme simple et radical suivante: quelle difference dintérét entre les deus v lodique. quelle allure ferme et t aanquille & la fois nésulte de ce style dia tonique qui comble, par la série continue des degrés conjoiys. les inter- beau et vieeareux modelé trouve ainsi répa sur la structure séche et ide de Tharmonie pei- mitive! Nous en verrons, du reste, dazs fa suite de ce travail, des exem- ples plus hardis encore et plus étendus, or de saillant a relever dans ce morceau, La 2°" avant-derniére mesure offre seule un exemple plus bizarre quiheu- Hay ar reux des notes de passage sur te 2" temps: ily a. de-plus, sur le dernier temps de la méme style et qui aurait ce avaptageusement par deux croches (La, Si) au liew détre synvopée sur le La de la mesure suivante. sure, une noire (La) de la basse qui est pew dans t= . ce semble, rempl | (to) an Ce Choral est un véritable chef-d’euvre: Te caractére en est grave et solennel, I'harmonie pénétrante et grandiose, Les mesures 3, 4. 5, 10, 41, sont & remarquer; les “deux dernitres ont un accent ef une expression de douleur indéfinissable: on se eroirait devant une de ces admirables. seénes de Ja Passion dues au pineeau des grands artistes du moyen age. On sent que P Orgue peut seul, avec ses riches et paissantes combinaisons,rendre di- gnement T'austére et religieuse majesté d'une semblable composition. Nous ferons observer, a propos du Théme de ce Choral, un fait curieux qai_n’a pus, croyons nous, été signalé jusqu’ici: c'est qu’on y retrouve, note pour note. quoiquavee des valeurs de rhythme différentes, le thime dont Mozarr s'est servi dans Ia Fliéte enchantée, ax moment ott Tamino apprend quil doit subir l’épreuve du feu et de lean. Ce ehant est exécuté en oc- r @ GE mouiéiyent give vt sdlennel du chant Padmirable travail de eontee- par deux prétres d'Isis, (térior ef basse) pendant que Porchestre méle point en Ut mineur qui est une merveille de séience” et de couleur, ef qui prouverait & lui seul combien Mozant sétait nourri du grand stylo/de,¢. S. Bach, dont ce morceau de Ta Fldte enchantée est sivévidemment et si ‘profon- dément empreint. Quel argument en fayenr de cette these si fréquemment ignorée ou si imprudemment combattue, (a filiation des grands maitres! I ni nm 31 T T ee z= |#£ fad 4 + 9 | i HH ¢ > Wy b> | ia a t let eee dd PSS is ea ci AS tt = ner Perit wt I$. hh Ce + Ce Choral n’offre rien de bien intéressant. Nous ferons-seulement sur la 4f" mesure une remarque qui se rapporfe A ce que nous avons dit, dans notre Avertissement, sur-la riécessité de transporter parfois la partie de basse sur le clavier de pédales et de la faire entendre, par ce moyen, A son octave inférieure. Dans le passage qui nous occupe, ln seconde mincure entre le La da ténor et le Sof de la basse, se-trouvera convertie en une neuvieme, ce qui devient parfiitement régulier. La deuxiéme mesure offre, du 2° au 3!" temps, deux octaves cachées fa basse et le ténor: en descendant du La au * aT ence. La septione mesure présente, sur le 1 (emps, un retard de seconde sur Panisson entre le ti 4 aa tiew de mon- ter au partie de tenor et la basse. En transportant fa basse au clavier de-pedales. on site fient un retord de neaviéme sur octave qui devient p tement regatien 4 rmarquera Femplor des notes de passage dans tes mesures 8, 12.14. 17. ty tal te todlided lis ee ld d ay z Poo EEE Hien que Varmure de la clef ne porte que trois bémols, ce Choral est en fa mineur et non en ut mineur: le Ré bémol est indiqué dans le cours du morceau, ce qui fait voir que J. S. Bach adoptait pour la gamme mineure Ja rigle diatonique qui conserve {a sixte majeure en montant avee ld note sensible, et la septitme sans note sensible en redescendant vers la sixte mineure. Lavant-derniére’ mesure offre encore un exemple de ce croisement de parties qui nécessite Vexéeution de la basse & Hactave inf. rieure. Ce Choral est d’une harmonie correete et tranquille. ~ = ; fd —- r I Y On frouve, a la 4" mesure, sur a 2?" croche du 2% temps, dans la par- tie de basse, un Uf qui fait septitime par degré disjoimt contre le Si du chant, et qui sert, par fa syncope, de préparation a Maccord de triton qui mais, pour étre régulier, cet Ue aurait du étre lui-méme préparé, crest- entendu sur’ un demps fort, et avec projongement de la note supérieure Sé, faisant dissonance de septiéme sur ce méme temps fort, pour sui se résoudre en consonnance de sixte sur la basse au temps faible suivant, selon: les régles les plus pures du contrepoint d’Italie qui veulent que la durée de [a résolution consonnante soit vzale a celle de la préparation dis- sonante.' Mais, dans les regles de Fécole allemande, on admei qae te dusie de la résolution peut ede moitié moindre que celle de ky pry Hi aucait done fallu que ce passage, pour etre régulier, ful ai moins & crit de la maniére suivante: Bach des Gn rencontre parfois ch de ce genre, et,bien que celle. ci he soit pas choquante pour Foreille: itest bon de ne pas fimiter. FI Bs Ce morceau débute par un accord de griton sans prep n caractére primitif intéressant: la tonalité en est, @ailleurs. assez in- . Lharmonie est ingénicuse: fes trois dernieres solution inattendue. Ce choral est excellent 4 prendre comme theme i im\d Ow L Torre fe en Ce Choral est trés beau; nous engageons a le bien étadier. Le s est précis et ferme, le four-ingénieux et magistral. La dissonance passagere qui se trouve entre le chant et la basse, sur elle n'a rien de la 22" croche de la mesure 43, est encore une licence Aroquant pour Voreille, parce que les deux croches du 1" et 24 dessus se comportent comme si elles étaient remplacées par une noire (Fa Re) occu- pant fe 4°" temps tout entier, i, re AS serail Elegant, supérieurement cerit: fey mesures 5 14, sunt tres solument pur as Si: le Re, aus Mi qui wa. interessantes, Le 1:" temps de Jame: vee deux croches (Si, R& a la basse au lieu de ta comme deuxiéme croche, aurait ment. par degré conjoi joint sur le BO da chant. rail plus fait septidme par degeé d Etudier c@ Choral qui est dune trés belle facture e. Harmonie large et tranquille. La per- de conclusion de presque toutes les périodes, sur Vaccord de ajeure est d'une grande impression. Ce Choral est’ excel- Jent & dtuiier, ae JU 42. Ce morceau n’ottre rien de saillant. Le der- nier temps de Favant-derniire mesure présente, entre le ténor et te contralto, un croisement sine je de voir «jue / Feffet réel pour Poreille est celui que nous in- gulier pour Heil: mais il est diquons par des. lignes pointillies. i) y avait une manitre trés simple d’é ler ce croiseinent; cétait de disposer ain- si les parties, ee qui revenait absolument au méme pour Mharmonie, | ae Te 4-2 p41 tlt 8 1 yf | £ = fe yy Ih Le thime de ce Choral est celui dont Meyen-Been s'est servi dans Les 4 lui, populaire parmi nous. Hitons- Huguenots et qui est devena, grict nons dajouter qu'il Va traité d'une maniére bien supérienre a La version me chant que présente ici le texte, Nous retrouserons, au surplus. ce une fois, encore dans le courant de ce recueil, sous fe NY 433, avee une ble, harmonic nouvelle et préf 9 44. h oon oe a ! cas aio = Ce Choral est fort beau: Vharmonie en est simple et grave, le travail intéressant. I faut cependant relever tune petite négligence: le ténar, 3 ta dernitre eroche de la mesure 9, attague,en sautant, un Si qui fait seconde sur (Ut du chant: de plus, le Si du ténor, n’élant qu'une crochy. ne sufy fit pas pour préparer la dissonance de quarle sur éiercesou, pour mieux dire, la dissonance reaversée de septitme sur sixte, qui se trouve sur les deux pre- miers temps de la mesure suivante, Sans doute loreille n'est pas choquée dune licence de ce genre; mais il est bon de s'en rendre compte et de‘préférer la re- gte qui vaut mieux, d ll Tris pur ef tres correct: & ctudier, en remarqua: fa disposition euricus: ef intéressante de fa buitieme avesare we) a e un ° “| hy + “J Ae ee fa Y Y Excellent: harmonic délicate et distinguee. Nous recommandons la lecture attentive de ee charmant petit: moscean. IU 20. Aid |¢t ila psd |b 2s wy Simple et clair; bonne disposition des mesures 7 et 8. [ harmonie de triton, 4 Pavant-dernidre mesure. n’est pas d'un style nosez severe. eae Interessant: dune grand libecté dallare qui m'exclut pas fa séverité du style Hoare remarquees. s trois premicres mesures ef les ivois derniéves incritent surtout JU 22. Bane bonne facture. Cavant-derniére mesure contient. dans tx partie de 2! dessus. au 2" temps, un passage chromatique pea sévieo de style ef un pet contourne naturel et haedi tout a ta fois: a ctudier avec soin et analyser tes 4 dernicns mesures 5 et 6 excellentes. La derniéte mesure est dun style + elle fait disparate. Exeellent: es mesures $3 et 14 tres interessantes. Etudier ce morceau attentivement. (Gite 4 3 28.4)" 7M rien ea Bien que traité ayee une certaine face, ce Choral wangre de séveri- ‘ te de style. Ta mesure offte dij 2 exemples de siste et quarle libre qui sortent: absolument du genre rigoureus, L ayant-d nye tussure vontiont deux négligences de meme espier = ye | \ \ T 1 a |e ee Les six premidres mesures sont excellentes: la 2! p ide est dune tout autre facture: Vavant-derniére mesure, entre autres. est pénible et tourm: tée, Ce morceau n'est probablement pas tout enti du méme auteur: peut oH aura-t-i] 6lé commencé par le maitre et termind par quelqu’un de ses éloves auxquels ii donnait sans doute de pareils exercices pour les former a be pratique du Contrepoint. JU 30. Ce Choral sort di sivte ordinaire de dS. Bach: ony remarque une aanie des imitations qui est pacrile, Hy a pourtant de Phabilete dans Fomploi de Tharmonie, malgré les traces de recherche ef de prctention a la science, 32 Voir le dernier " jnesure comme preuve de ee que nous mons dit pour Pex . + on wit que, sans celle precaution, le passay: question papoty= + domersit i ke fois deux quintes et deux oe (ie ae # tayes de suite, tandis que Pharmonie youlue t’ est Cvidernment celle. ci. \PESES JU 32. Dun bon style. Remarquer Mélégance de la mesure 7, urs irréprochabbe: tes mesures B et 10 Clair et tres france, Au 42 temps de la mesure 5, il faut remarquer le croisement:des 4° et 24 dessus qui mest 1a que pour Gviter octave avec la basse. Dune excellente facture: & étudier attentivement! Remarquer les me sures 14 et 15. Tris hon: généralement riche et ingénieux. Utile & étudier. Fi Y Tris intéressant. Remarquer la hardiesse harmonique de la mesure 8. 3° et 4° (emps. Ce Choral est excellent 4 étudier: nous le signatons pacti- culivrement. On y verra une ingénieuse variété dharmonie sur la répétition des mémes. périodes mélodiques. ay £ z : i est dun homme rompu a la Ce Choral dénote une grande habilet pratique du contrepoints mais ony remarque un désir de 1 qui ne se rencontre puts dans les plus grandes hardiesses de dS. Bach. La mesure st deja impatiente de moduler: tt mesure 44 nest pas naturelle: les mesures 1 ef 14 sont belles. Ce travail ext d'un musicien habile plu- Ot que dun maitre I e + y nt parfait: aussi siche qne simple et naturel: d'une harmonic 1 Y : Y nt: on reconnait la main du maitre. Etudier ce Choral avee attea- Excell tion, Ce theme a défi vu sous le NY 20. Cette seconde version est en- core préfiraple a ke premi’re JU 42. i ¥ Ingéwicusement accompagné: trés hon a étudier, Remarquer Pélégance de la mesure 12. OU 44, ai tet Toe C Méme chant que les NP 20 et 41. Cette troisieme version. comme fa se- conde, este lente, JS. Bach parait avoir affectionné ce theme que son ex- tréme simplicité avait sans doute rendu populaire Y Ce Choral est d'un charme et d'une grice extrémes: Pharmonie en est pure et suave. De la mesure 5 A la mesure.6, il faut observer le croisement du ténor avee Valto: les deux parties rprennent lear phice au 2" temps de la mesure 6, D'un tour généralement heureux et intéressant. Remarquer les mesures 5 et 6, ainsi que 10 et 44, ef Ja mesure 18. * rt t y . . le de ce morceau a de la fermeté i v Une négligence de deux , entre tet" et fe 24 dessus, du 20" au 3M temps de fa mesure 12, Exemple wy E allure gé quintes de suite s'est gl anquable des votes dee pussaye, mesure 8. JUS. _ 101, a - i = id Vv Y Assez intéressant. Le chant est beau. Rematquer Mharmonie élégante des mesures 6 et 7, 10 et 41. Clair. simple et correct: dunbon style. an Ce thie reparait ied pour ta 4 fois: cest celui des NP 20, 44 et 44 fei encore i est traité fort ingénicusement. En comparant entre elles ces ditterentes lecons de dS. Bach sur une méme donnée mélodique, on yerra ce que la pratique du Contrepoint donne de souplesse et offre de ressources dans le maniement de harmonic. JU 54. Un pew recherché: manque de calme et de simplicité rependant, ta fin de la mesure 7, et surtout les deux avant-derniéres mesures qui sont trésélégantes. 50 : a4.) awe te ouctttes et te fii LD 2d ine HSS U Excellent: harmonie franche et pleine; style naturel ef ferme. Trés bon & étudier. +|s4 Y wy D'une bonne facture. Remarquer Ia mesure 17 qui est d'un tour neuf et piquant. OU 54. eid = | Y Bien écrit: différe peu du 49 dont le chant est le méme: Cette seconde version est pourtant meilleure” que la premiere. D'un assez beau caractire. Le thime a une couleur primitive: il parait de- soir tre tris ancien, On pourra le prendre utilement comme sujet d'har- monisation: ae Ie Pao # > a pad wy Tres ferme, trés sir et trés habile: & étudier attentivement: 4 lire et a re- live souvent. med ta Wig 4 th Simple et correct, mais n’offrant rien de saiilant. 3b PRD oF = Ts i mad Assez intéressant. Voir la seconde partie du -morceay qui ne manque pas Pelé, P tt i k : les trois derniéres mesures sont excellentes. 56 Intéressant, quoique un peu bizarre et toarmenté. BB SU 6A, | 4s 17 fy dds 2 . + mesure 3, PLE sur fa seconde eroche sur le Sé serait. préfeérable. 30 62. Y Dee i \E ef bn, * — | wos q hw ie HW > bh Ih TH We = Y T 220 Add w t Y D'une harmonic simple et naturelle, bien appropride au thime de ee Cho- ral qui semble devoir étre populaire. Tres it Let tres bien Grit. La mesure 9 prisentes da 3! au 42 temps une fausse relation entre le chant et le ténor elle Wa rien de choquant pour Voreille. Les inesures 9 et 10) sont tres élégantes. Ce Choral est a étudier, dee Choral, Pape weite par Tris remarquablement écrit, Se_penétre cour comme un modéle excellent de fermeté de stvl Trds net et tres franc. 44 i \ eS 2 +4 = oe : Ja fe] J. ; c+ SE is Y Bien écrit, Remarquer les mesures 8 et 40. (12) aw sas Cr F Ure == F | T i f T bot bel wy Excellent. Belle facture, solide et sévére. Remarquer les mesures 4, 8, 16, 41, 12, 13. Apprendre ce Choral par ewur, Excellent. Harmonie élégante. souple et severe, cL 5 et ta mesure 9 Apprendre ce Chor Tres bien écrit. Voir. mesure 8, Pheureux emploi da genre diatonique. 66 Y vy Bien écrit, d'un bon style. Les mesures 6, 7, 8; 9, se retrouvent, note pour note, dans le N! 67, Jw 73. MAL nt nie nt vee Nh oe > _ ii fe ih i g I a. rm 80) (31) alad |d Z re rrr w Ce Choral est curieux: & cdté de passages assez ordinaires,il en présente autres tres remarquablement «t trés habilement éerits. Remarquer notamment les mesures 9 10, 41 — 16, 47, 18, ainsi que 20 et 24, et surtout 30, 34, 32 dont le tour est extrémement heureux. Etudier ce moreeau, Mid oe ® | 1 Intéressant. qaoique parfois plus fore que naturel de bile ef curicux a étudier. rite hardiesse: mais ha- 7) Y Sion serit: naturel et parfois légant IU 76. Y Bien cerit. Tonalité équivéque qui rendait le theme difficile a traiter, Cu- rieux et intcressant. ed v Sicuple et large. 4 Trop towment’: noye dans le detail, A fire eopendant JU 80. a ———— Piste arrester? oe | (Ee = Sa iphestty P : (J ( Fi ty : [ [ ¢ x d étudier ce Choral, le lire et le relire jusqu’a le savoir par eceur. Malgré de légeres tuches. cest un morceau de maitre: le contrepoint y est manié avec une sireté remarquable: la fi lure en est solide et dune habileté consommée. Ce morceau est un de ceuy dont Pétude sera le plus profitable; il contient, & un degré trés éminent, | de doctrine de J. $. Bach. Sage et correct, ty Clair: bien écrit et naturel. JU 83. Clair et correct: simple et d'un style naturel. J ee ! tr Tres simple et. tres: pur: calme, naturel et sans recheréhe. oh = Y vy Assez bon & lire. Deux fausses relations: Pune, mesure 3, entre le dessus et le ténor, du 3"° au 47° temps, et qui est désagréable; autre, beaucoup plus tolérable, se trouve dans lavant-derniére mesure, au 1°" temps entre le tenor et la basse. SS -t D'un bon style en général: Jes 38° et 4%" temps de Favant-dernigre me- wire sont plats et négligés. € ¢€ JU 88. Malgré une tendance chromatique un peu exayérée des mesures 5 et ee Choral est écrit avee beaucoup d’éléyance et de sireté. I faut le fire et tudier avec soin. %. Mt 7 An ie L © ' el ts fas Tres purement ceri: naturel et elegant, re : i} oe eee ee ~ rquer La mesure 2, Le dernier temps dela Correct et d'un bon: style. Ret 1!" mesure est absolument incorrect. 4 excellentes et neuves. Tres bien cerit. Les mesures 3. et Ingénieux et bien écrit. Bon a lire. 86 | i MSH * | i, ensns Inféressant, d'une trés bonne facture, et géneralement bien ccrit: la forme en est souple et souvent élégante, malgré quelques négligences telles que les deux quintes de suite entre Je dessus et la basse, du." an temps de Favant-deraigre mesure, mais qui n'ont rien de choquant parce quelles ont pas lieu entre des notes reelles, et que le Ré de la basse sur fe Ladudes- sus compte, & Porville, pour UC qui le suit. En somme ce Choral est excellent a ctudier. JU 99. a «oy an y we de style, Les mesures 10,1h 12. sont parfaites.On sétonne de la négligence des deux octaves de suite entre le chant et le ténor,de la mesure 14 4 la mesure 13: le Sof au tenor au lieu da Sé rendait le passage correct. Deux croches au liew de ta noire Sod auraient fait disparaitre une tache semblable qui se trove au iméme passage entre alto et la basse. Ce Choral est excellent et d'une grande élege = = P Y Excellent: ts franc et tr’s bien Gerit, I y @ pourtant. mesure 43, deux quintes de suite entre le tnor et fa basse, du 2° au 3! temps. malgré les 2 craches da ténor pour les déguiser a 4 ty “| “th ir Ht y etl TS ie a iy| RII oil I | i Ke rel | a S 2 Y Ge Choral est admirablement éerit: c'est assurément un de ceux qui portent lv plus Fempreinte du style de J. S. Bach. Remarquer les mesures: 6,7, pleines de souplesse et dUlégance, et surtout Vayant-derniére mesure, dont la har- diesse et la stireté magistrales suffisent pour révéler lauthenticité de ce Choral = wo f Assez elégant ot - malgré quelques négligences: deux octaves entre alto et la basse de la mesure 4 & la mesure 5. € aie) vod Ppa + Y Bien écrit. sauf le 4° temps de lv mesure Ssqui n'est pas pun, et offre € deux quintes de suite entre le dessus et la basse. Bien écrit: manque un peu de sévérité dans le style; mais d’une harmo- nie agréable et assez éhégante. oo a ee J roe) a - Bey > { /| = pe eT t 2443 ro at Y Bien Gerit, La tonalité du chant rendait fa conclusion harmonique dif. fieile ee e ; i Trés simplement et tres purement écrit. i YT 108. JU 109: 2) (a) ® uf al: Y iC we Naturel et facile: la mesure 5 élégante et ingenieuse: les mesures 9.10. 41, 12, bonnes. + 2 i rt ‘Tres intéressant: les 4 derniéres mesures tr’s importantes. & étudier. oT est & regretter que fa mesure 7 grave et soit si absolument mauyaise et inexplicable, Supéricurement. cerit: oragistral: admirable modéle de gout. d’eleganee et de pureté. A apprendre par ewur ev JU 143. égant et d'un bon style. Remarquer particuliérement les 6 dernidres mesures, 100 176. wy Exteémement remarquable: dine habileté, d’une science, dune sireté de main de premier ordre: plein de sevire éléyanee et de hardiesse. A savoir par cour, 102 ——_ e at es some al Pease = r —=$§<—<—$ 103 y Dune correction et dune pureté consommees: apprendre ee Choral et Sea bien pénétrer, QU 4116. : mid Y Tres bon: d'un excellent style et trés siirement & 104 Simple et tes clair. 105 IL he At {i WL Il ia) : va t hs ih ‘Tres bien cerit: d’un bon style: les 2 derniéres mesures élégantes. 106 Bien cerit. dans un ben sty JU 120. 7.8.9. 10. 1. 12. bonnes. inesure nieilleur que “ad. 108 JU 424, res bon: ferme et hardi. Bon style. A étudier. JU 122. ee z] ni (ve a Pei saillant: mais la mesure 6 tr’s bonne. Ho OU 123. / Assez bon: la mesure 8 tres bonne a. s mesures du J intéres- Toute la 1 pér santes, malgré Vincorrection de la 4" mesure. La rdinaire. Les 4 premier ide, 22° avant-dernigee mies est curiense et hardie. Excellent de style: trés bon a étudier. ~~ ao J 126. Elégamment teri; mais dun style vieilli par Tabus des dilles, its 6 édiocres. La fin de la mesure 8 jante immobilité de la basse sur ta tia Intiressant. male’ quelques pas nguliire et iusign re AB et la mesure 19, est egante, de ta mes i : T o 4 D’un bon style: correct et c. Les mesures 3 et 4 excellentes. Intéressant et Sparfois d'une hardiesse heureuse, Quelques taches: sixte et quarte commencant Hi mesure 10: sixes sensible contenant quarte sur la basse ada fin de la mesure 13. Les trois derniéres mesures trés intéressantes. wv a) a f re yl — i) Y Inégal. La fin de la mesure 4, tourmentée: Ia mesure 8. vscellente. lic mesure ff. absurde, insensée; Vaceord de Ré bémol est de la démence. i nT tty JU 132. I ' wy Y Trés tendu et foreé: ne manque pourtant pas d'intérét, On peut voir ici un exemple frappant de ce que devient un style, quand on ontrespasse les limites quien fout fa beauté: cest Sabns qui marque fes décadences. es Le Choral 14 ot il ve qpiton pouvait en fiver, OU 134.4 Trés instrumental. nait la main de J. OU 135. B\eribats ts fos ressant ef tres utile a dtudier, Exeellents d'un han style, et supéricarement écrit Bou: interessant et dun bon style JU 444. Bou: la mesure 8, interessante. , pe] ee al Tris bons dun tour el’yant et dun bow style 129 C'est un des plas beaux morevaux de ee genre: tout y réle eusement de ce Choral 430 wv my Bon, La tin de la mesure 4 est hardic. Lia mesure 8 excelente. Superbe: grand et sévére. Meme chant que le N! 7B: mais il et traité une manidre magistrale, Conclusion admirable run bon style Bien écrit. Ron: élégant © ww uo) | Bien écrit. v ee Norrect et simple, 454.4 ~~ t + 1 ae \ Y Bien: les 2 derni¢res mesures sont ingénieuses et d'une conclusion ori- ginal \ OU 152. ching, F. DUPRE, £2, rue Martel

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