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“Tableau 1 ~ Schen fenchalnenent des missions types dingénterte géotechnique ‘ , Prestations faye | Pharedavancement | siasonsdtingénite | Objacgentermes de | Presa ‘apet cemaue'"® | gutonderreane ne | tinvertuations abs seatecnin ‘xaléaspeoiopiques | ofotechniques ™ ene painnare | sgn mnie | emibeetton des nto des ents éneceauice | saetct “ae eo 1 Tan ds as a oases dover |imjaset ns | ronan es ones rome Prosper [ene Pn ae Gisteanes oe aes ion des ts 2 [Rone marconas |e cnt deprit [Input ttgertons | Fonn dsc setae crs |) arenretteks [tomas amsneen cee gts Fonsn ds més eercton ©) ytn ds aise aeons : este tipsters 3 " earcn eco sopeson inecine | in onto des contions Fete remotes oxen can [Rese tno ts rea eons can aon palin [tmeteaeastntes | apr: gaan to) | Ogeecaners aut dele spd ds ES shares : "NOTE: Adar par lgénete afcechnique chargée dela mission corespomante ‘Tableau 2 - Classification des missions types dTngéalerleyéatechnlque chant ds ions dnlve qlecvTap dl sie es ops Frain etd lain a GL par aioe Tamatce des esque geelgue, Craaue mission Sapa sr des hvesignlions gets iges cgi. Happrtent sv mace | darage os won mondelaa de eer 3 odin sucestve da tok Cos mise par ur ngs ue feraneis tooes clovesnoques RAMIUES(@) ces sins exigent tute opproche de ans, ls e cots exten des ouragesgctcncuts qu ene danslecadte dune Insln cede gatenque de xt (Zope 2) les sont romalement& a age du malve dou age. TUE GEOTECHNIQUE PRELIMINAIRE DE SITE (611) Ele et alee ou ade dino Etude mime ou esque pee une pee entiation des caquesologiqus uns “rate une ent documestare sf cadre ghee spaciq Wit et Fstence Seven = Dt un oreramine Gvesigtins atecnigues spt, fe alse ou en assure fest eto, en exper es suas. = Four un appt avec un mode gealgue cine, ceva pipes geettx dodplaton dy poet le tte perse orton des sb ETUDE GEOTECHINTQUE D'AVANT PROJET (G12) leet ease ou ade ark pofet pet de rhe I consdquences des eaves okies meus es Den un programe nvestinibons qetecnlavs specie, ease cue aur es tehrue, en expo es régtas. = Fou un apport dora Tes aes otal re on cone lade de avapro} ete pcp ae consrxcon (rabreentteneserens, sounenents, fonder, Hsqus de dfoallon des teal, dspositons pels visi des ‘appt et ails). Cette dite sea aignovemont comple lars de uae otehnie de poet (Bae 2. 'ETAPE 2 ETUDE GEOTECHIQUE DE PROVET (G2) El ect rlsce pour defi a poet des oops eatcinues et penet dere es consequences des sques aogauesInportanhs eri et malar is aged mae Couran & pe engi Sms de mae diane pero, Phase Projet in prerarime dovstialionsgéckechnlaues scque, le lero en esses le su techni, en exer es rela Fourie sive acute du so et snes tecilques donates mathodesentcuengropste: ples e092 soles (etarmnent teasers, stone, Fours, dspostons ses des nappes et veers) et es ls 2s ssocies, cranes notes de ak de divensonnent res oO Four ne appro des quate dlcoate execution do ces cranes olen et ne Idnticaton des consdquences dos Hoss gologiques dls, Phase Assistance aux Contra de Travaux "Eli les docurens nests fa consulan deserts pout Fewkatlon des annages aetehnles (ans, notes aches, cad de bordeoau es pe sin, rng presen ster le let pour ta secon desert anaye chin des EETAPE 3 : EXECUTION DES OUVRAGES GFOTECHNIQUES (63 et G4, distncles et simulandes) ETUDE ET SUIVI GEOTECHNIQUES DEXECUTION (G3) Se divoant en 2 phases ieratves et assocables, ale permet de ie sequels pa a miso once 3 temps de rreseenodptton ou opinion, Ele ex neranenent cone & Frere Phase ude + Dir un progarime éovestigatins gfctechnques spout, le tou en sete l su techn, en exper as, ie dns dal es owages gcleciniqucs = polanment vido des hypatsesgkeleiaues, dion el dmensionement (acs jst), méthoes et conohons Jeecuton(ghasages, sv, cates, usc en Toncon des ves vel asses, dspastins consucves complements évetuals), cabore i dos gelecnique Tessa. Phase Sul Sate poaremme dauscutatien et exéuton des owages aéstechnucs, dlercher nécesae les dspostonsconsttves putes en pose Ede yer os denen ateciuns pa ots ls dos excaetons par un powanne ervetgations pete hniquescompleentle st ices (else eu en assure fe su einige, en exter es ula). Pcp felabtsemart a doser define Wain odes econmndetons de multerance des cranes potencies SUPERVISION GEOTECHNIQUE EXECUTION (G4) i Fhe permet de vera confer ux objects da poe, de tude du su gfetelniques dtnécullon Fe est remake la chaige du naive douzage. Phase Supervision de Pétude ’exéeution + hfs sr Tee gécechnique exces ls dopa ou aintations poets des oawages foc pops pa enteprenc, srl rogrinne dscns voles le sige Phase Supervision du gulvt execution As pat rvetionspneuales srl chat, fe content getctntque tl qvebse par entenrenauy, sxe conportamenk cbse de Youre et des ovat conamés tu Tapa oy Toptnisaion de ouwage géecigi ropa pk {enueprener ‘DINGHOSTIC GEOTECHNTQUE (G5) Benda e dvuement in prcet ou au cours de a vie dun xare, i autre nécessae de orockder, defen shictement tative, 8 le Cun plusleurs ements géotectniques soques, dans fe cadre dune msson ponte, = Dain, apts enguate document, un pogransnecnweigations steeigues specie, eral oven assure es technique, fever bes suas. “Cruse un ou phases iments qdkechniquesspcthques (pr exemple seuténamset, abatement, causes géatachnlgues dun désocdie) dans le cadie de ce diogostc, mei ans aucune inplcalion dans dares ements otcechniqus. Des Stes adotechriques de projet eau denécutn, de set sapanicin, doivent ve réalséosutécuremont, confront 3 Teoxhainement es missions dungnire gfotetwiqn, ce daghas conduit & weir ou wake des U0, 166 Réponse de Monsieur Francois BERNARDINI, Maire de la commune d’Istres ‘dee Comptes ca Comin ‘Monsieur Louis VALLERNAUD cote Président Chambre Régionale des Comptes PACA 17 Rue de Pomégues 13295 MARSEILLE cedex 08 Thambre Régionale Provence -Alpe8 ~ du 24 UL, 2007 wz AdAY Istres, le 21 juillet 2017 Objer réponse au rapport dobservations définitives relatives au contréle des comptes et de Ta gestion de la commune d'lstres: Monsieur le Président, Yous avez bien youlu me transmettre a titre confidentiel la premiére version du rapport observations définitives le 22 juin 2017 aprés délibération de fa Chambre des 9 et 10 mars 2017. ‘Aprés avoir pris connaissance de vos conclusions ues avec beaucoup d'attention mais également avec une obligation d’analyse, cela m’amene & vous témoigner les remarques qui s*imposent. Si je reconnais que ce:taines accusations infondées ont été retirées, il n'en demeure pas moins {que le climat développé initialement par I'instructeur persiste facheusement car le rapport final semble ignorer inconséquemment des arguments dune pure limpidité et dune vérité évidente. Lion est alors tenté de penser que des allégations formulées par des voix politiciennes semblent sttucturer le raisonnement de Ia Chambre qui s’effeuille quelque peu devant les arguments présentés. De mon point de vue, le document reste rédigé de maniére trés & charge ‘qualifiant, d@s lors, son coté partial et intentionnel. ibe age ee ie eden es eee TEL DE vk «1, Fopnode Berard auger C3 970021208 STRES Cer umourO4 1329 00-104 1879 5053s S$ ec B Prem 4136 {1 est particulidrement curicux de noter que des explications apportées en totale contradiction avec certaines affirmations n'aient é%€ prises en compte ni méme simplement évoquées. Il est tout aussi choquant de constater que dans son rapport de synthése, la Chambre puisse faire Giat d'éléments surprenants avec pour seul objectif de noitcit le tableau. Tl est trés dommageable de considérer que des reproches majeurs puissent étre faits dans divers domaines sans une référence particuligre a un point donné, II est également symptomatique de Femarquer que la Chambre s'appuie tant6t sur des éléments et tant6t sur leur contraire pour pacvenir justifier sa position, faisant fi ainsi de ta réalité incontournable, I est tout aussi surprenant, voire injuste, de concevoir que la Chambre maintienne son avis sur des opécations alors que l’actualité, avec les recettes annoncées, infirme totalement ses écrits et donne raison a la Collectivité La synthése du rapport, livrée en préambule puis développée dans les différents articles, ne releve certes plus d’un réquisitoire comme le rapport provisoire, mais reste, tout de méme, (rds imparfait et sensiblement éloigné des faits objectifs dans de nombreux cas. En rentrant dans les points abordés, la démonstration paraitra intangible a un lecteur de bonne foi. Afin de voir l’évolution de la réflexion, il apparatt indispensable de présenter la version de la collectivité qui a amen la Chambre & changer quelques une dle ses positions. C'est pourquoi nous nous bornerons notamment & rappeler les premiéres répliques suite a cette opération de controle. En préalable, on ne peut que souligner notte étonnement devant le fait que Meniretien de fin de contréle n’ait pas permis d"apporter les éléments de comprchension et de démonstration qui ont manifestement conduit & de nombreux contresens, faute qu’ail été exposée, lors de cot entretien qui n’a porté que sur des points trés secondaires ou trés anecdotiques, Ia réalité du sens et de la portée des observations réalisées, Lest vrai que, en entendant déclarer par les représentant de Ja Chambre & deux reprises & deux collaborateurs différents que la nouvelle mairie était «moche», la commune aurait dd percevoir que derriére cette appréciation, pourtant sans objet aveo sa mission, et infirmée par avis éminemment positif de milliets de visiteurs, la eonduite de Pinstruction Iaissait entrevoir d’entxée la tonalité que le rapporteur entendait donner & son examen, Bt, de fait, & la lecture de Pimposante analyse, on peut se rendre compte trés vite et jusqu’a la demiére ligne que cette affirmation était seulement 'étrave d'un rapport peu flatteur, dont unique fil conducteur est d’affubler de toutes les médiocrités apparentes les élus istréens en général et le Maire en particulier dans Jeur conduite du destin de la ville & travers les différentes phases évolutives de sa gestion. Si aucune naiveté ne nous menait a attendre des observations aux contours aimables ou a des titres dhonoris causa, les destinataires du contrdle restent perplexes sur Ja démesure employée par Pauteur, La premiére conclusion qui jaillit, dés la derniére page refermée, est celle dune instruction complétement & charge, ce qui entraine logiquement A s’interroger sur intention qui a animé Pauteur de ce rapport. ee idence bch hin Ansomm es {ade Dain ange +S 3702-3808 SHES Caen nen 4192950 00-raxO4 19295059 wwe La seconde réflexion, venant s'enchainer naturellement a la précédente, s*attache & la particularité des moyens présentés pour justifier les griefs énoneés, comme si les éléments querellés étaient choisis habilement pour construire le rapport définitif de la Chambre, a ‘moins que I'inverse s*impose, en avalisant un raisonnement précongu par des démonstrations alambiquées. La Commune est d’autant plus consternée qu'elle s'est placée dans une transparenee absolue pour communiquer toutes les informations revendiquées et qu'il edt été trés simple de considérer sa ligne de défense, en posant les interrogations utiles qui auraient «peut-étre» permis de donner les renseignements consécutifs susceptibles déliminer le reproche émis. Qu'il soit également autorisé & In collectivité de considérer que les accusations portées par fe magistrat & propos dun éventue! conflit d’intérét ou sur Paffirmation de liens croisés auraient i inspirer celui-ci pour évoquer ce litige supposé directement avec l’intéressé. r, le silence a prévalu totalement sur ces points lors de l’entretien de fin instruc Si aucune régle précise ne semble encadrer ce débat contradictoire, la déontologie et le souci @'équité auraient pu conduire & des attitudes plus appropriées. La Commune ne peut également admetire que des reproches soient vigoureusement assurés ow affublés de qualificatifs dinsineérité ou dirresponsabilité, ou associés A un. queleonque intérét, sans mesurer pour chacune de ses parties : approbation du contrOle de légalité, le conseil inductif du comptable public, le suivi millimétré des directives préfectorales et la confrontation a la jurisprudence des délibérations concernant les actes de la Collectivité. Si un procés en culpabilité semble avoir habité le raisonnement du rapporteur, ta Chambre ‘comprendra aisément que ta Collectivité ne voudra en aucun cas, si la grande majorité des atiefs sont allégués, boire la cigué comme a pu le faire Socrate. Elle s’oblige répondre pied a pied aux contorsions relatées et d'une Ame sereine, celle issue de la vérité. La Chambre aura eu en effet la possibitité de rectifier les erreurs, les omissions, les approximations répétécs, les allusions et pour finir les attagues personnelles 4 l’encontre du Maire, de certains élus, de quelques collaborateurs, et de partenaires économiques, qui résument la farouche volonté de critiquer obstinément le travail accompli La Chambre a pu relever ainsi que nombre des conclusions du rapport provisoire ne pouvaient demeurer en l'état, Then va notamment ainsi : -De analyse juridique de certains aspects de la gestion du personnel ou encore de la commande publique, cette demnigre étant majoritairement examinge a travers le prisme du conflit ¢’intérét, alors méme que les conclusions portées sur les 6 des marchés examinés, non seulement sont trés disoutables voire infondées, mais en outre ne sauraient rendre compte des pratiques de Ja Ville qui attribue en moyenne plus d’une centaine de marchés par an, ce qui a finalement été reconnu par la Chambre dans son rapport définitif. -Des conclusions et de certaines démonstrations spécifiques de l'analyse financiére, qui reposent sur une méthodologie parfois contestable, et surtout de absence de toute analyse comparative de la Ville d’Istres avec les données moyennes, qui constitue pourtant un point de passage incontournable de tout examen de la gestion, et qui aurait en I'occurrence «ailleurs permis de faire ressorti la réelle gestion de fa commune, ile ie Dsches ae: Arotisnen es HOIE-DEMLE epstedebena ¢5 97002-1360 1SIRES Cex sumer A 1329 5900+ ar 13205053 wwe S Ge & fe eerasantes ‘rao, ‘Sur un plan méthodologique, la Ville reléve qu’ bon nombre dendtoits |'appréciation portée par Ia Chambre est péremptoire alors que dans le méme temps, son propos est trés imprécis voire n'est absolument pas étayé par les constats opérés, Il en va en particulier ainsi de affirmation surprenante selon laquelle la politique de la commune en matiére de fiscalité applicable aux ménages scrait «dictée par ime volonté 'affichagen, affirmation qui n'est pas motivée par Ia moindre démonstration en ce sens ! La Chambre a pu d'ailleurs reconnaitre son erreur dlanalyse cat ce passage a été supprim La commune resent également comme une tres grande injustice Pampliation et amplification donnée & des cas marginaux concernant un ou deux agents pour démontrer une politique abusive, laxiste, et mére d'arrangements, Elle considére cette appréciation peu représentative de la réalité qui englobe tout le personnel, Plus généralement Ja commune s’étonne de ce que ce rapport consacre de longs développements donnant lieu a des observations qui mont trait ni a la régularité ni a efficience de la gestion de la commune dIstres. Ion a ainsi été des observations afférentes a la gestion dorganisme tiers (tels que Ouest Provence ou certaines sociétés prestataires). La partie concemant Ouest Provence a diailleurs également été retirée, la Chambre ayant sans doute estimé quelle était allée trop loin. Ten va également tendu, HL parait tout d’abord évident que le rapport aborde un domaine qui n'appartient pas & son champ de compétence La Chambre évoque Ia gouvemance de la Commune en mettant l’accent sur plusieurs recours contenticux qui, selon elle, révélent une absence de consensus concernant le fonctionnement institutionnel de la Collectivits, Quoi qu’il en soit, émettre ainsi des observations sur le fonctionnement de Passemblée impose une connaissance fine de ses acteurs et du contexte dans lequel ils interviennent. Cela ne s*improvise pas a partir d'un simple exemple ou d’une seule information — & supposer que celle-ci assure son degré de fiabilié et dobjectivité - mais d'une analyse complate cconsentie sur une durée significative, Et puisque la Chambre a souhaité donner son point de vue sur ce sujet, il est nécessaive de lui foumir les authentiques renseignements dont les traces pourront étre repérées dans les proces verbaux de séance, les transmissions télévisuelles, les documents administeatifs et les articles de jounaux, U s'agit en préambule de rappeler une régle applicable a tous les cercles de décisions : le fonetionnement du Conseil Municipal dépend des orientations et des choix émanant d'un débat public, c'est une évidence, Les normes sont done définies par les élus, A ce stado, il n'est nullement choquant et en toute conformité avec la logique des umes de constater qu'une majorité municipale puisse établir Jes principes sur lesquels elle compte réaliser le projet électoral pour lequel elle a été élue en respectant naturellement les fondements légaux, Cette évidence s'appetle «Démocratien, Si la Démocratie s’appuie sur une rgle majoritaire, son administration s*appliquera le mieux possible avec un esprit de concertation et de consenstis. insi des observations relatant un prétendu «fonctionnement institutionnel Nip Fs te on-set et ‘MOTEL-DE- VALE «|. splnade Sear Lang 570021308 ISTRES Cade yr 041925 60 La Chambre peut aisément se rendre compte que cet élément n’a pas manqué A Pautorité municipale pour créer les conditions d’un avis unanime pour le r8glement intérieur du Conseil municipal. En rentrant plus directement sur ce theme, la Chambre peut s'apercevoir que cette méthode souhaitée par le Muire se manifesta des les premiéres séances du Conseil Municipal, Lots de son discours de mandature, celui-ci énonce clairement que son comportement, c’est & dire ses téactions par rapport au débat, émanera de celui dont feront preuve ses opposants A la lumiére des signes violents exprimés durant la campagne électorale. En faisant la comparaison avec Ja conduite dun vélo tout terrain, i fit aisément comprendre sa stricte adaptation au comportement de chacun, ‘Quand fut abordé le Réglement Intériewy, le Maire démontra son esprit d’ouverture et convia Popposition a témoigner du sien. Il proposa que pour la parution des expressions des tendances municipales dans le journal de fa ville, la Majorité retire son droit en Voffrant & la répartition de ses groupes d’opposants a la proportionnelle. Cette position est sans doute remarquable car jamais usitée dans l'Hexagone. Parallelement, le Maire demanda qu’une distribution raisonnable puisse s°établir pour les temps de parole, partant de l’expérience que cette régle est peu utilise, L’opposition jouant Ja carte dun temps minimum (3°) par élu et 43° pour chaque délégation ‘amena Venligement de cette question devant le nombre incalculable d’heures possible par Conseil Municipal. Constatant la rigidité ot le ridicule de cette question, le Maire comprit fa volonté de blocage et la proposition de la suppression de expression de fa liste majoritaite dans Istres Mag fut retirée, Contrairement & ce que la Chambre professe, on ne peut ainsi imputer les tensions du Conseil ‘Monicipal la responsabilité du Premier Magistrat, En effet, sur 26 articles composant le réglement intérieur du Conseil Municipal, deux seulement ont été censurés. Lorsque I’on y regarde de plus prés en réalité on constate que sur les 2 articles, le premier qui portait sur les délais accordés aux Conseillers Municipaux pour adresser leurs questions orales au Maire n'a jamais été en vigueur puisque modifié avant sa mise en ceuivre, ce qui n'a pas empéché opposition de saisir le Tribunal Administratif. Cela a motivé lappel de ce jugement par la Commune qui a eu gain de cause, déboutant ain: opposition, Quand au second, portant sur le nombre de caractéres aecordés aux Consaillers municipaux dopposition dans le magazine municipal, il a été demandé A la commune de cortiger cet article qui tenait compte a tort, de la ponctuation et des espaces, ce qui au final attribue « quelques mots supplémentaites » aux conseillers opposition. Pout que la sérénité circule dans les rangs de I'amphithédtre municipal, la Chambre demande ensuite au maire d'infléchir sa position, lui imputant au passage la responsabilité de contenticux,.. «inutilement coitteux pour la Collectivité». Ceite allégation est tout aussi injuste que déplacée. Pour en convainere le rapporteur sur la fausset6 de ses sources et donc de sa réflexion, il est indispensable de dépeindre totalement le décor politique istréen, 11 est d'emblée important de rappeler la campagne électorale, d'abord parce qu'elle a été le premier événement de établissement du nouveau contexte politique et ensuite parce qu'elle jmprime une ambiance qui refléte les étapes suecessives. Un rapide état de lieux des forces politiques en présence "impose : ~ La liste « Nous Sommes Istres », conduite par le Maire sortant, constituée a partir d'un rassemblement de plusieurs représentants de touts les partis, excepté le FN, ayant pour ibe Fae Bocr de ee: Atntszoen eae — TELE VALE «9, apna earner» 63 97002130 ITRES Ces nme 4 1229 8000 S B® tee (Se bbut de démontrer un prineipe d'Intéxét National décliné sur le terrain local, avec I'assen- timent du PS National, de la Fédération UMP et de la Fédération du PC. ~ La liste FN, menée par Adrien MEXIS, inconnu des électeurs auparavant car parachutél La liste de Droite pilotée par Miche! LEBAN, composée de militants réfractaires & idée de rapprochement avec des gens de Gauche, + La liste du Front de Gauche, avaneée par Vincent LEMASSU, et accompagnée par des socialistes revanchards inscrits dans une opposition systématique au Maire, ex-Socia- liste, Les germes de chaque liste t les raisons profondes de leur confrontation font deviner I’apreté une campagne nourrie de rumeurs, de mensonges, d'accusations, les plus extravagants et les plus ignominieux, Croire que ce climat cesse le lendemain de I’élection est illusoite, att contraire il se durcit davantage car la frustration de la défaite s'y ajoute et rend la lucidité défaillante, Le recul, analyse, le fair-play sont des éléments inconnus pour les battus car quelques jours plus tard, trois tecours (an par liste) demandant annulation de I"élection municipale, et trois recours (un par liste) réclamant le rejet du compte de campagne furent déposés. Si ce droit pour chaque candidat peut étre reconnu, on peut néaumoins estimer que sa legitimité est contestable & la vue de I’écart de voix, 2300 avee le second, 6880 avec le twoisidime et 7020 avec le quatriéme {14 La frénésie des contentieux ne s’arrétera pas A cette période post-électorale et elle se para de 7 référés supplémentaizes au Tribunal Administeatif ou en comectionnelle a Penconire de la Collectivité ou du Maire, tous réfutés par ces instances judiciaires respectives, On ne pourra omettre le non-lieu également acquis par le Maire lors dune procédure pour diffamation & son encontre prononcé par le Tribunal d’Aix, car au-dela de Pobjet fantaisiste, le plaignant présenta des fausses déclarations de ses colistiers, facilement contredites par le PV de séance ou les débats télévisuels (aprés présentation au Juge de tous les documents authentiques a Iappui). Compte-tenu de Is démission du Conseil Municipal d’Adrien MBXIS, le Maire décida de retirer sa plainte considérant que ces déclarations avaient été rédigées sous l'autorité de la téte de liste, ce qui peut se eoncevoir également comme un signe de discernement et d’apaisement, Si le rapporteur avait vérifié sa pensée en étudiant les minutes du Conseil Municipal, il se serait apergu que les défections & lintérieur du groupe FN ont été justifiées par la volonté des sortants de ne plus siéger coté de leur chef qui & chaque réunion de travail ordonnait des actions pour s’opposer au Maire et non au bénéfice de propositions constructives au projet de la population d’Istres. Enfin pour clove ce chapitre sur 'ambiance pasticuligre du Conseil Municipal, il ne faudrait pas oublier les nombreuses démissions constatées au sein de trois des groupes dopposition qui témoignent d’un malaise de leurs patti Aussi, le FN pacti a 7, se réduit-il aujourd'hui a 2 membres, en ayant vu suecessivement le dépact de 4 colistiers et en ayant changé 3 fois d’éhus. Le groupe de Droite déplora une démission et celui du Front de Gauche deux également, Ala lumigre de ces explications, la Chambre ne peut metice au erédit dui Maire une tendance & crisper les débats, et on ne peut nullement lui faire reproche de défendre les intéréts de la Commune, ni méme son honneur quand il est attaqué en tant que Maire. Les résultats positifs obtenus au terme de toutes les procédures judiciaires prouvent intangiblement la justesse de ses choix et des répliques conséeutives, ge asi aces deans eer —— aes x ale 039700213803 SMES Cede enon 419 29 £000 0418 296059 -wrnteale NETLOE- VILE «|, Esptaode Be S emt B he eeegente : : a Si opposition ne peut considérer que la politique n'est pas le lieu privilégi¢ pour tendve sa seconde joue lorsque la premigre a été malmenée, il est demandé & la Chambre de faite abstraction des ragots ou des affabulations subjectives pour mieux cemer la vérité du débat politique... bien que, encore une fois, ce domaine ne conceme pas I’étendue de sa mission, S'il est plaisant dobserver que la Chambre a abandonné la responsabilité du maice sur les tensions vécues car au dela du jugement d'opportunité qui l’extirpe de son réle, elle a pu se rendre compte que toutes les procédures engagées, administratives et judiciaires, ont donné des résultats gagnants pour la Collectivité, elle conserve ses coups de griffes & propos de la protection fonctionnelle du maite qui a ceries fait Pobjet de procédure inexacte quant & sa ‘mise en ceuvre, mais qui a été rectifide immédiatement. En tous les cas, cela n’aurait eu aucun effet sur Hssue, Par ailleurs, il convient de préciser qu’a l'occasion d'un jugement récent rendu en faveur du maire, une personne a été reconnue coupable et condamnée & lui verser un certains montant au titre de I’Article 475-1 du code de procédure pénale. Ayant bénéficié de la protection fonctionnelle dans cette affaire, le maire a demandé que le versement qui lui était destiné soit réalisé au profit de la Commune et non de lui-méme en remboursement des frais engagés dans cette procédure. La collectivité s*excuse auprés de la Chambre pour ce long plaidoyer mais la distance prise avec la réalité méritait cette énumnération de faits authentiques. De plus, des réalités tenant a ’évolution de organisation intercommunale dans laquelle évolue la Ville d’stres ont é& complétement occultées alors méme quielles expliquent sa situation financiére, sa structuration et bon nombre des choix de gestion stigmatisés dans le rapport d’ observations. 11 en va ainsi notamment de 1a situation de trésoretie transitoirement trés tendue et de la montée en charge trés rapide des activités liées aux compétences transférées impliquant une période d’adaptation des services. Enfin et surtout, examen de Vefficience de Ia gestion impliquerait de mettre en perspective les moyens et les résultats. La Commune regrette précisément que son action puisse étre uniquement envisagée & travers a mise en scéne des moyens humains et/ou financiers et non en estimant le résultat global et final produit S'il est évident d’'activer ses choix en respectant la régle d'un équilibre budgétaire imposée par les textes, cette dimension ne doit pas occulter son contenu qui aura une répercussion sur les lignes budgétaires qui ne peuvent étre appréciées que sur un seul et pur aspect comptable. Cette considération est d’autant plus marquante que cette forme de gestion trouve sa source dans Panimation créée a partir de 1977 puisque le maire actuel était présent, participant et dirigeant depuis cette date, exceptée la période 2002-2008. Le cadre de notre travail est le conteaire d’une masse inerte ! La Ville, puisque c'est d’elle quril s’agit, est le regroupement hommes et de femmes vivant sur le méme teritoire, appolés a y effectuer toute ow partie de leur Crest le creuset d’échanges et d'évolutions qui rassemble des gens quels que soient leur religion, leur origine, leur statut social. ace gree reseed Re rceiseret tes ee ‘HBTELDE WAKE “1 apna eninge €59702 BEDE SHES Caer mann O41 29 5000-04 13295053: mise S ce BS © tem 7138 C'est un ensemble de pressions poussé par l"induetion de son propre intérét afin d'améliorer Pordinaire et pour connaitte des jours meilleurs que les précédents, Le réle auquel la Collectivité s'astreint est de concourir 4 un mieux étre permanent des composantes de sa population. Cela peut se résuimer par un mot fort, ambition, que l’on doit alimenter quotidiennement. Oui, ambition de rendre plus heureux chaque citoyen par effort prodigué en toute citconstance. Leéquipe municipale et le Maire ne se complaisent pas dans un rdle messianique. Ils ne tombent pas dans la mégalomanie ou dans la naiveté de faire face a tout, mais ils ont une attitude constante qui est le contraite de 'immobitisme et qui s°affiche comme une véritable foi en la recherche dun progrés graducl. Défiicher lAvenit, Inspirer le Futur, telles sont les devises qui mobilisent et impulsent la conscience de la Collectivité, Ces convictions sont-elles hors sol, hors réalité ? La collectivité rassurera Ja Chambre répondant clairement que non | Doit-on s'affranchir des données économiques, des ressources décroissantes des collectivités locales ? Assurément non ! Mais notre motivation est d’adapter ces obligations & nos choix et non de subir trenquillement Teurs effets ! Notte but est de faire évoluer Ie terrain budgétaire pour que toutes nos phases puissent s'y intégeer. Nous ferons hurler trés certainement les tenants d'un conservatisme substantiel en disant que nous réfutons la gestion «en bon pire de famillen car celle-ci s'appatente & une vision malthusienne et elle se meurt petit A petit dans une raison vouee A la prudence excessive et & la reconduction des chiffves antériewss, sans effort, sans imagination, ‘Au contraire le credo de Ia Collectivité se base sur une prise de risque calculée, ou élargissement des moyens disponibles pour atteindre les objectifs définis. L’équilibre budgétaire ne doit pas étre véeu comme un carean, mais comme un butoir légal dont il faut faire progresser le curseur. La mission d’un élu serait bien fade s'il n'avait qu’a gérer Je cours de son temps. Bt si sa fonetion se limitait au controle du quotidien, & la tenue des chifites mieux tenue par un Comptable public on par un Magistrat financier. C’est bien parce que histoire de notre pays, parce que Ia Démoeratie, a travers et par le Augislateur, lui ont confié une autre trajectoire que la Collectivité n’entend pas renoncer & ces principes et qu’elle défendra la cohérence et la réussite de sa politique visiblement trop dénaturée pat des reproches d’orthodoxie comptables... quand ils sont véritablement foulés, ou sous évalués par des résultats régulidvement appréciés favorablement par le suffiage universel, C'est aussi pourquoi la Collectivité demandait & In Chambre de s'abstenir d'employer des termes comme « insincére » et « irresponsable », Au dela des réponses contradictoires qui ont été apportées A ces jugements, il n'est pas honorable de lire des mots qui ont unc telle connotation péjorative car ils sont injustes et a Aiba Fans Bowhe ede -Aseen ies | ode Bringer 68 870021228 SIRES Cen enon OM 19 2500+ ax 041 296968 writen poreLoeMie So BS fp wm (om déplacés, puisque le vocable «insincére» qui a une définition particuliéve dans le domaine de ‘complabilité, et le mot «itresponsable» qui jaillit le plus négativement ne correspondent nullement a fa réalité {Je suis toutefois satisfait que ce demier vocable ait été retiré du rapport detinitit. Crest bien la ptemiére fois pour Péquipe municipale, et surtout pour le maite en particulier, {que sont employés ces termes par un responsable de qualité. Cest bien parce que la Collectivité agit en toute responsabilité qu'elle peut arguer de tels résultats que nous envient de nombreuses communes et qui réjouissent nos populations. Et c'est bien parce qu’elle est hautement responsable qu’elle peut emprunter le chemin de inédit quand elle ne le confectionne pas elle-méme. Le déroulement des réponses apportées aux observations de la Chambre a permis & celle-ci de se defaire de certaines critiques, Qu’il soit permis a In Collectivité d’apporter une premiére conch Par les explications ci-dessus, la Ville a souhaité donner un ensemble de raisons a ce qui lui parait essentiel, la consideration du résultat. En raisonnant & Midentique du rapporteur, en se corrélant avec les périodes de responsabilité de Péquipe municipale, mais surtout du maire actuel, présent dans une fonction, on serait tout de méme surpris de constater que le passé, vécu depuis 1977 (adjoint aux finances dés cette Epoque) et malgré les critiques dans le méme segistre, la Ville n'a jamais connu une péripstie défaillante, n'a jamais feanchi le seuil d’un déséquilibre budgétaite....... excepté en 2002- 2006 ot un déficit important sanctionnera la gestion des comptes. Ce fut une période ob le Maire actuel w'exerga pas de responsabilité, Ft releva la situation en bon responsable. Ce rappel historique devrait rassurer Ja Chambre sur la fagon et l'ambition de gérer notre commune. Celle-ci comprendia eisément que les observations adressées sous la forme d’admonestations, de présentations particles, de remarques qui remettent en cause la probité de lordonnateur, manifestes et petmanentes, ne peuvent recevoir I’assentiment de la Collcctivité qui aucait préféré adopter une posture moins critique si les ragles de Péquité et de Ia sincérité étaient respectées. ‘La Chambre devca considérer que les arguments en défense ne peuvent que s'adapter aux erreurs, pavfois flagrantes du rapport. ‘Comme cité précédemment, la Collectivité, toutefois consciente de certaines imperfections, aurait souaité retrouver dans le rapport défintif les conclusions d’un examen effectué aveo une attitude objective. Le contréle de la Chambre ne peut pas étre dicté par les rumeurs et la délation mais bien par le réel bilan d'une situation clle-méme placée dans un contexte qu’on ne peut ignorer. Dans chaque rubrique du rapport observations provisoires, un soin particulier avait été apporté pour répondre point par point. Je constate avec satisfaction que la chambre a retentt plusieurs arguments et a ainsi modifié son rapport en conséquence. Toutefois, elle @ persisté & maintenir autres points, malgré In précision des réponses. Sur certains d'entte eux, il est eee Mie Fe ches hve -uanseent ies FTE MULE «1. Eade Ben Laser» C5 870021980 SIRES Cer mene O19 600-04 12950 59+ waite Hevadten = Sager Togrettable que les arguments pourtant en totale contradiction avec certaines affirmations nfaient pas été pris en compte, ni méme été évoqueés Cela rend & mon sens ce rapport trés partial et ne permet pas aux administeés d'avoir la totalité des informations nécessaires a V'analyse des points relevés, Par ce fait, la Chambre a déeidé de pacticiper dla vie politique ce qui n'est selon moi absolument pas son rile. En outre, certains éléments de Ja synthise du rapport, rédigée en préambule, font état d'éléments pour le moins surprenants. Par exemple, Ja Chambre, lorsqu‘elle mentionne le recouts a des emplois précaires (contrats aids), réalise un amalgame étonnant en corrélant la Qualification des personnes et fa nature de leur contrat, Hi en est de méme lorsquielle qualifie de croissantes les dépenses en termes de pare automobile en ignorant le fait que cette dépense est deverue obligatoite pour la commune depuis que le SAN Ouest Provence ne les réalise plus pour son compte, ot ce, sans complement de ressource compensatoire. De la méme maniére, dans le domaine des marchés publics, la Chambre, qui souligne tout de méme le formalisme respecté des procédures, prétend a des inrégularités de nature & porter atteinte aux principes de libre acoés & Ja commande publique et d'égalité de traitement entre les candidats, alors que l'ensemble des marchés de la commune font Yobjet de procédures rigoureuses pour lesquelles chaque candidat est Jibre de répondre en ayant la possibitité acces aux mémes éléments En outre, la Chambre persiste & évoquer une prise de risque pour Fopération du Forum des Carmes alors méme que les actes de vente ont été passés, que Ja commune a pergu les recettes correspondantes, et que les travaux ont démarré, Cela a fait Pobjet d'un courrier en date du 30 Janvier 2017 que la Chambre n'a étonnamment pas jugé opportun de retenir. Nous nen sommes toutefois pas surpris en constatant que ce dossier fait partie de la « strategie » de Ia ‘Chambre pour pouvoir justifier d'un lien (fallacieux) avec cextains acteurs locaux. Enfin, dans son rappel méthodologique, la Chambre cite l'article L. 211-3 du codes des Junidictions financiéres, qui stipule que « examen de fa gestion porte sur la régularité des actes de gestion, sur l'économie des moyens mis en auvre et sur l'évaluation des résultats ‘atteints par rapport aux object fixés par Vassemblée délibérante ou par Vorgane délibévant. Lopportinité de ces objectife ne peut foire Yobjet dobservations ». Sur ce demier point, Jestime que dans de nombreux cas, la Chambre n'a pas suivi dans le cadre de son examen, les orientations de cet article. En effet, en s'écartant duu contexte (« ambiance » du conseil municipal, déroulement de Vopération du Forum des Carmes notamment) ou en analysant des éléments d'une manitre volontairement partielle (prétendue modification opportune de certains critéres d'analyse de marchés ou encore Tineroyable interprétation sur le « rattrapage » d'un candidat en s'obstinant & prétendre que 8 mois correspondaient moins de 231 jours), ou encore en se pronongant su la valeur de certains agents de la collectivité, la Chambre émet de suprenants avis Copportunité. Cet état de fait est regrettable pour In bonne comprehension du réle d'un examen de gestion. Ii est dailleurs confitmé dans un rapport Giinformation du Sénat sur les Chambres régionales des comptes (1°520, séance du 23 juin 1998) qui met notamment en évidence le fait que « Pourtant, force est de constater quien dépit des précisions apporiées par le législateur, le contréle de ta gestion ne s'exerce pas avec une suffsante sérénivé. Telle serait pourtant la condition pour que ce contréle puisse donner liew d un dialogue consiructif entre les chambres et les élus et qu'il contribue ainsi & Ja bonne gestion locale. » —— Rin ase -Bodes thine -Arnoazrnetdtetet << | aad err oer» 65 7662-1308 STRES Cece yemoe 04 192969 00-104 192969 89+ wv re S Bo ee Ee 0136 Pour autant, je souhaite que les observations émises par la Chambre, et notamment Jes recommandations, puissent faire en sorte que 'Administation municipale que je dirige progresse dans sa fagon de géxer les dossiers et tirer profit des conseils et autres remarques contenues dans ce rapport. Sa tonalité volontairerent belliqueuse ne remettra pas en cause ma volonté d'amélioration. Ces préeisions on mises au point préliminaires me conduisent toutefois, pour des raisons Evidentes d'une communication équilibrée et transparent, & détailler ensemble des chapitres du rapport définitif. Pour étayer la perception avec laquelle analyse de Ja gestion de la commune d'Istres est réalisée, il suflit de comparer les examens de gestion réalisés par la Chambre sur d'autres communes similaires. Les rapports sont rédigés en des termes beaucoup plus neutres (la présentation de la commune se fait par exemple en général sur quelques lignes sans que des prises de position opportunes ne soient effectuées, contre plusieurs pages pour la ville d'lstres avec des commentaires surprenants). Les analyses sont également bien plus factuelles, rédigées d'une manitre synthétique et faisant ressortir brigvement mais clairement les obscivations sur les irrégularités constatées, sans pour autant procéder & des analyses jetant Popprobre sur les services avec une grande facilité, Chapitre 1 : Présentation et organisation Dans sa premiére analyse, la chambre avait choisi de critiquer vertement la gestion du SAN Ouest Provence par des commentaires trés négatifs concemant la fagon dont les eompétences ont été dans un premier temps assumées par cette collectivité, puis transférées aux communes membres, Il sagissait la dune fagon trés surprenante, notamment dans les commentaires opportunité censés ne pas figurer dans un examen de gestion, c'analyser les choix opérés par les élus de cette assemblée. Je suis donc hevreux que la chambre en ait pris conscience et quelle alt procédé au retrait de Vensemble de ces points. La partic initialement intitulée «contexte et gouvernance » s‘intitule désormais « présentation et organisation ». Néanmoins, la Chambre, en choisissant de présenter Ia commune d'istres et son projet de territoire, imprime d'embiée sa volonté de d'utiliser des éléments qui d'une pact semblent sortir du cadre de l'examen de gestion, et dautre part contiennent foreément des analyses reposant sur des interprétations au minimum, sinon opportunes dans certains cas, notamment les paragraphes 1.2.1 « une absence de consensus concernant le fonctionnement institutionne! de la commune, source de contentieux » ou encore la partie 1.4 « organisation des services municipaux » dont les titres évoquent par cux-mémes le décalage entre lobjet du contrble de gestion et leur caractére dopportunité, La Chambre a pris acte des réponses de Ia ville, mais a toutefois choisi de maintenir ces propos dans le rapport définitif, ce qui ne semble pas en conformité avec l'article L. 211-3 du codes des juridictions financiéres. Si le formalisme de la prise en charge de a protection fonctionnelle du Maire (décision plut6t que délibération), méme si la conséquence finaneiére est identique pour la commune, apparait comme devant étte modifié, le point sur les conseillers municipaux potentiellement intéressés ihn Fins Dece- e Aenlsseen ee TEL E-VHLE +1 ep Bern Lag C5 970021308 THES Cedex nen 4192900 vaxO4 1929 5068- wisest S oz fo tener = Sagan 11138 semble tres exagéré. En effet, le Chambre qui au provisoire, avait tenté de démontrer que les delibérations pouvaient ére « viciges », a jugé bon de réviser sa rédaetion en expliquant que «des délibérations du Conseil municipal décidant de l'octroi de subventions aux associations exauninées par la chambre n’ont pas révélé d'anomalies en la matiare », Chapitre 2 : Fiabilité des comptes Ce chapitre, essentiel dans le cadre de cet examen, conduit la Chambre a constater que les contrdles effectués n'ont pas conduit & mettre en évidence des anomalies significatives. Ceci apporte une information capitale et concréte sur la fagon avec Iaquelle sont tenus les comptes dela commune. Chapitre 3 : Situation financidre La Chambre, dns son analyse sur la situation financidre de la commune, et face aux explications nourties concernant le cas patticulier de notre ville du fait de son appartenance historique & un syndicat ¢'agglomération nouvelle, a bien compris quil était inopportun de comparer Istres avec les autres villes de méme sirate, Blle Te mentionne clairement au début de ce chapitte : «A titre liminaire, il convient de souligner la situation particuliére de la commune d'isires qui, au cours de ta période sous revue, était membre d'un syndicat d'agglomération nouvelle. En effet, la répartition des compétences entre ce type @'EPCI et les communes membres est atypique. En outre, elle a évalué en fin de période examinée. C'est our ces motifs quem dépit dune demande de Vordonnateun ta chambre a choisi de ne pas procéder & une analyse comparative de ta siuation de la commune appartenant & la meme strate démographique ». Cette remarque fondamentale dans la comprehension de Ietat desprit avec lequel se fondent Jes travaux d'examen réalisés par la Chambre, si elle apparait parfaitement justfige au regard de la situation particuliére de la commune d'stres, est mise cn ceuvre d'une maniére tres opportune en fonction des sujets traités. C'est ce que jai fait valoir dans ma réponse aux observations provisoires en réclamant un usage clair et juste des ratios, Soit ils sont appliqués dans Yensemble de l'analyse, soit ils ne le sont pas du tout. En effet, 'usage de ces ratios a lopportunité permet a la Chambre de « doser » a souhait la tenue critique de son analyse. Par exemple Ia Chambre utilise les ratios pour tenter de reprocher a la commune 'ampleur de son parc automobile, Mais elle ne les utilise pas dés lors quiil sagit de traiter de la consommation d'électricité afin de mettre en évidence, par un raisonnement erroné qui omet opportunément diinclure les taxes additionnelles dans augmentation du tatif de I'lectricité et qui lui permet de justifier que le choix de la commune équiper en LED les éclairages publics n'éeit pas si avantageux en est de méme dans analyse de Tévolution de deux chapitres importants du budget : la masse salariale et les charges & caractére général. Concerant Je premier point, la Chambre, dans une logique de raisonnement par préjugés, avait proposé dans ses observations provisoires une évolution comparative de la masse salariale au cours du plan de redressement (2007-2011) et au cours de la période suivante seaeaaeaetes Mia Faget dine Aurelie, HOTEL OEULE +. Eadsode Bnetn ager -€5 97002-12808 SHES Colex-rotmanO4 13295000" ax04 13295059 -wwmveate 12188 (2011-2015). Elle y avait pratiqué une analyse hative en considérant que ce chapitte avait connu une hausse accélérée. Il a, selon elle, augmenté de 3,6% entre 2007 et 2011 et 4,2% entre 2011 et 2015. En réalité, suite a la démonstration exposée aux réponses aux observations provisoires, la Chambre a complétement inversé son raisonnement car elle avait omis déter les aides de I'Btat aux emplois aidés tout en maintenant la totalité des dépenses. Son raisonnement devient donc le suivant : « Compte tenu du poids important des emplois aidés recruiés par la ville sur les derniers exercices, la prise en compte des participations versées par l'Etat au titre de ces emplois a néanmoins réduit leur rythme de progression sur cette période ». La conclusion devient finalement & contre-sens et ensemble du raisonnement tombe avec a réalité des chifftes expliqués d'une maniére objective, La progression de la masse salariale n’accélére done plus mais au contraire ralentit méme,.. Ce raisonnement est exactement Je méme pour analyse de la progression des charges & caractére général pour lesquelles 1a Chambre n'a pas retiré Jes rattachements du montant des transfarts de compétence en provenance du SAN en 2015 qui ont conduit & une inscription de plus de 5 ME au chapitre 011 qui ont été analysés par la Chambre comme des dépenses supplémentaires soulignant ainsi a tort une « explosion » de ce chapitre, En ce qui concere Vévolulion des dotations de PEtat, la Chambre fait complétement abstraction de la chute vertigineuse de 1a dotation globale de fonctionnement dont le cumal alteint aujourd'hui 19,6 ME. Pire que cela, elle amalgame des recettes n‘ayant aucun rapport avec elle pout minimiser In perte subie. A ce stade la dune telle ineptie, "interrogation sur le but recherch¢ est clairement exprimée, La Chambre a en effet procédé & une analyse selon moi inexacte du budget. En effet, elle centend par dotations de P’Etat Vensemble du chapitre 74, qui comprend aussi bien la DOF que Tes recettes de Ia caisse d'allocation familiale relatives a l'activité municipale des services enfance et petite enfance (pour lesquels dailleurs la Chambre souligne des dépenses importantes de personnel dans ces postes), mais également les recettes lies aux contrats aidés, Par cette analyse, la Chambre a conclu A une « quasi stabilité » des recettes de I’Etat (baisse de -0,7 ME) alors qu'elle teproche A Ia commune un recours trop important aux contiats aidés qui vient en complete contradiction avec la prise en compte des participations de I’Btat sur ce poste. On peut également remarquer qu'en 2015, et pour la premiere fois, les dotations sont d'un montant inférieur aux participations, ce qui est tout ce méme significatif. ‘On pourrait c'ailleurs s'interroger sur la nature de I'analyse de la Chambre si !a ville n‘avait pas eu recours & tous ces contrats aidés analysés si sévérement, ni a I'augmentation du nombre de places en oréche (pesaut également beaucoup sur la masse salariale) et sur sa maniére alors aiinterpréter '6volution des « ressources institutionnelles » ‘Toutefois, la Chambre a modifié sa position car ta suite de la mise au point dans la réponse aux observations provisoites, la Chambre a retiré cette analyse pour admettre que « fa dotation globale de fonctionnement a fortement diminué [...] celle présentation ne fait que sutivre le plan comptable ». Je remargue en outre gue pour analyse de I'évolution de la DGF Ia période d'examen semble Sartéter & Vexercice 2014 « si la dotation globale de fonctionnement a diminué de 0,9 ME sur 2011-2014 » alors que celle sur les charges & caractére général sarséte a 2015 en y incluant & tor Jes ratlachements liés aux transferts de compétences. Ceci dans un étonnant raisonnement utilisé pour mettre en évidence les prétendues évolutions négatives des ratios budgétaires. La encore, sans doute consciente de ses erreurs & la lecture des réponses aux observations pane iia Dhe de ie nent te = HOTEL oEwnue + plane Bonarda 557002 9808S TRE Cede = nen 0419 296000 -rn 0419298050 shes s aa fo “esac 19188, provisoires, la Chambre a procédé au retrait de ces éléments pour rester sur des données réelles, comparables et objectives, Ten va de méme pour analyse des transferts de dotation en provenance du SAN grice auxquelles la commune aurait pergu plus de 18 ME supplémentaires !! Ceci aurait été bien entendu trés profitable mais hélas tel n'a pas été le eas. Bn effet, In Chambre n'avait pas cru utile dobserver que dans cette somme, il fallait retirer le fonds de péréquation, la neutralisation fiscale, le transfert de Ia dette. Ces 18 ME étaient done ramenés 4 ,.. 5,6 Me qui ont permis a la commune de pouvoir résister aux énormes baisses de DGF et DSU qui ont cchuté sur la méme période de plus de 7 ME. Nous sommes matheureusement bien loin de la manne finnciére évoquée par la Chambre, qui persiste prétendre que les recettes de I'Etat n'ont baissé que de 0,7 ME! : « Selon la réponse de lordonnateur au rapport d'observations provisoires, la progression de la dotation (du SAN) se justifierait par des mesures de neutralisation fiscale pour 3,4 ME. par des ‘mesures de péréquetion pour 2,2 ME et par une enveloppe d'investissements de compensation (CMA). Il ajoute que finalement, la commune a bénéficié d'un complément de ressources net de 5,6 ME permetiant de compenser Ia baisse de ta DGF. Lordormateur minimise ainsi le béndfice que la commune a retiré des décisions du SAN en les mettant en balance avec ta baisse des dotations de I'Etat qui s'est imposée di ensemble des collectivités locales. La chambre reldve au surplus que la recette nette pergue, relle que cateulée par lordonnatew, représente aprds prise en compte de la diminution de ensemble des dotations ot participations de t'Btat (-0,7 ME) environ 4,9 ME...» En revanche, je suis satisfait dlobserver que la Chambre conclut & une diminution de la fiscalité communale depuis 2011. « entre 2072 et 2014, aprés la fin du plan de redressement, {a collectivité a voté plusieurs baisses successives de la fiscalité ménages. Pour 2015, elle a décidé une forte baisse des taux d'imposition ». En ce qui concerne les investissements, la Chambre a observé fort logiquement que leur niveau était trés élevé, {I s'agit effectivement dune politique volontariste de développement afin dassurer & Istres un avenir pour sa population, et notamment sa jeunesse. L/évolution négative des dotations d’Etat (-87 %) impose de rendre la commune attractive pour permettre de capter des ressources diversifiées. Toutefois, dans son analyse des cofinancements, la Chambre s'est appuyée non pas sur les délibérations et les actes d’engagement des organisines Partenaires, mais sur Jes comptes administratifs, Blle a de fait conduit a un faible taux, alors que la réalité est bien différente, En effet, les deux pastenaires principaux de la commune dans le soutien de ses investissements sont le Conseil départemental dans le cadre du contrat départemental de développement et d'aménagement, ainsi que le SAN Quest Provence puis la métropole Aix Marscille Provence avec le dispositif des fonds de concours. A la lecture de ces documents officiels, il est aisé de constater que le cofinancement des opérations Giinvestissement dépasse les 65%, ce qui est loin du chiffte annoncé par la Chambre qui se base sur le réalisé pour conclure & un taux de seulement 17,9 %, En outre, elle util également ce faible taux pour qualifier inscription de ces recettes insincéres alors qu'elles reposent toutes sur des actes délibérés et signés par les partenaires et sont donc de fait certaines. La raison du faible taux de cofinancement apparent s'explique par le seul fait du décalage de la perception de ces recettes, qui ne peuvent étre encaissées qu’a Vssue de la réalisation des opérntions. A titre d'exemple, concemant la construction dle la maison des arts Iartiaux, Ia commune qui a bénéficié d'un cofinancement de 1,4 ME sur 2,2 ME TTC de ae Rope aie -Buce- thre neem ates —— HOTEL-OE- MLE + 1a Bead Laugier C5 97002-1380 HES Coen mone OH 12298000 rr 04 wisest S g to skoneante ce Sue 14136 dépenses n'a pergu pour Instant que 0,32 ME. Il faudra également y ajouter les recettes dues au versement du FCTVA, qui représentent 15% du montant de Vopération. A la lecture des ‘comptes a ce jour, le cofinancement apparatt donc faible (14,5%) alors qu'il sera en réalité de 80%! Les données sont réguligrement exposées dans les débats d'orientations budgétaires, de manitre & expliquer & lassemblée délibérante que les investissements de la commune sont bien soutenables. Les années futures viendront illustrer cela. L'exercice 2016 a dilleurs déja donné des premiéres réponses, et celui de 2017 viendra confirmer plus encore ces explications. La Chambre oublie en outre, par son analyse, que malgré la difficulté & redresser les comptes, Ja Ville a réalisé un plan d’investissement conséquent grace & la confiance des établissements financiers, qui ont pergu [a crédibilité du Maire dans sa volonté de restructuration. La Chambre, une nouvelle fois, met accent sur Je caractre ambitieux du programme investissements lancé par la commune, en signalant son caractére hypothétique. I! n'est pas inutile de rappeler que son avis reléve d’une appréciation qu’elle n’a pas & émettre car il appartient au juste choix des élus. Mais Id oi Je jugement s'avére purement arbitraire, c’est en formulant son coté hasardeux voite méme presque isnéel, comme si un sens de l'inesponsabilité conduisait les décisions ‘municipales, Pourtant, la Chambre aurait dO, aecompagner son approche dune vérité majeure produite par la capacité de la commune a recevoir des erédits dimportance provenant de la signature d'un conteat de développement avec le Département d'un montant de 30 ME et d°un fonds annuel émanant a torigine du SAN Ouest Provence, puis relayé par la suite par 1a Métropole dune hauteur de 4 M@ en fonds de concours, et 7 M€ supplémentaires ainvestissements réalisés en mattrise d'ouvrage directe pour le compte de la ville. De plus, la Chambre fait impasse systématique sur la capacité de Ia Commune a transformer certains de ses actifs en recettes budgétaires, ce qui l'améne & persister & ne pas tenir compte des 6 ME fournis par la construction du Forum des Carmes, comme des résultats des cessions foncidres & divers opérateurs. C’est également le cas de opération réalisée sur l'ancienne base dlaviron qui a généré une recette de plus de 1,1 ME. Ce manquement s*appuie d'autre part sur une réflexion totalement infondée, puisque dés le rapport provisoire, le rapporteur répétait que la Ville d’Istres n’était pas une ville attractive 1 Elgment supplémentaire pour montrer une nouvelle fois, sil en était besoin, que les affirmations ¢'opportunité sont nombreuses dans ce rapport Je tiens toutefois & rassurer la Chambre sur la solidité de ces diverses sources financiéres qui permettront de concrétiser notre programme ambitieux et absolument pas hypothétique comme elle laffirme régaliérement. Je rappelle également que fa commune sinserit dans une Jogique partagée au plus haut niveau de I'Btat, En effet, si le Président de la République a affirmé quil était indispensable de réduire les dépenses publiques, il a toutefois demandé & ce que les investissements, veeteur d'une activité économique nécessaire, soient maintenus. La Chambre aborde la sincérité des budgets votés par Ja Commune en matiére dinvestissement, Dans le vocable populaite, le mot insincéve signifie tromperie et on peut imaginer la constitution d'un faux document masquant la réalité des comptes. Si la Chambre reise ins esee ee tanta es —— LNOTELCDE- ALE =, alnad Bern edhe *€37002 0806 ISS Caer hana 1 295900" So & sour snes (01929 9050° waves Sasomma ne Vindique en aucune maniére, if faut néanmoins couper la route A toute utilisation maiveillante, En premier lieu, il est indispensable que les services préfectoraux, les comptables publics et les magistrats de Ia Cour s’entendent sur une seule et unique méthode. Il faut bien préciser que la construction budgétaire s'est opérée avec les concours des services de I"Etat qui ont douné leur accord a inscription des erédits telle qu’elle a été élaborée, autant dans sa phase préparatoire que dans son étape de contre. Deuxiémement, si l’architecture budgétaire a été congue de la sorte, c’est avec Ia certitude,et méme la garantie que toutes les subventions étaient certaines (@ part bien stir celles, trésrares, frappées de caducité), D’ailleurs, la Chambre aurait di se référer aux signatures du contrat avec le Département d'une part et des conventions de eédits délégués d'autte part pour en étre convaincue, Actant que cette divergence d'opinion n’est apparue qu'une seule année, puisque nous avons adopté par la suite le schéma qui cortespondait mieux & avis de la Chambre, il est clair que tous les budgets successifs ont montré l’arrivée des subventions promises, On ne peut en aucun cas prétendre a une mancuvre fallacicuse en utilisant le terme insineérté, Enfin, en ce qui concerne Fendettement, je partage lavis de la Chambre et notamment le fait que l'endettement, bien que nécessaire, doit venir en recours aprés avoir donné la priotité anc ccofinancement et & lautofinancement. Ce qui est réguliérement fat, Le recours & lemprunt est 'ailleurs opéré en moyenne pour moins de 15% du montent des investissements, Je suis également satisfait que la Chambre reconnaisse : ¢ 'encours mayen par habitant de la dette imputée au budget principal reste comparable @ Vencours moyen par habitant de ta dette des communes de méme strote », bien qu'il eut 616 honnéte ct objectf de souligner que la moitié de cette dette provient du SAN Ouest Provence qui a également transféré les ressources pour la payer, ce qui la rend financitrement neutre. La dette réelle correspond done 4 la moitié seulement de celle des villes de méme strate, Une rectification mérite enfin d’étre apportée a affirmation relative a Ia tension sur la Trésorerie. En effet, illustrée de cette fagon, elle peut étre tentée de faire croire que la Ville comble ses défaillances en utilisant Ja ligne de trésorerie pour dissimuler un hypothétique déficit budgétaire. II faut simplement énoncer d'une fagon générale qu’tl ne s’agit pas d'un. ‘emprunt mais une ligne de possibilités @avances dont on ne paye que les frais, d'un montant tout & fait minime pour le service rendu. 11 aurait 66 bon de dire que ce recours exceptionnel a été provoqué par le décalage de versement de la partie fiscale versée par |’Btat par rapport a sa date habituelle, et il n'y a pas lieu de rendre responsable la Collectivité pour ee désordre Etatique. Il est regrettable que la Chambre n'ait pas jugé bon de tenir compte de mon courrier du 30 janvier 2017 dans lequel je donnais le niveau de trésorerie (+ 3,9 M€) et qui rendait inopérante l'analyse précédente. Chapitre 4 : Dépenses de personnel Si les nombreuses attaques de la Chambre sur le plan budgétaire paraissent exagérées et parfois méme infondécs, te sens de Mhonnéteté conduit & une réplique plus atténuée pour les ariefs dis en matidxe de personnel. et ipbive ange bale ne -Aroinenen eet — OTELOE-MLLE + 1,Egannde Benda tzegir+€S 9702-13803 SRES Cede mine O4 13295000 6 om fo — ; 636 Les remarques ttansmises relatives au temps de travail des agents municipaux, inférieur a la réglementation de la durée Iégale, le versement d°indemnités astreinte, Vappel a des recrutements renouvelés d'agents non titulaires, 'attribution d'avantages salariaux, le recours Aun volume d*heures supplémentaires important, constituent un ensemble de dispositions qui demandent en effet une certaine correction, Au-dela des débats classiques entre les effectifs calculés par la Chambre et ceux donnés par la commune (ces éléments figurent dans plusieurs rapports publiés par les CRC), mais également des remarques sur des cas particuliers d'agents que ce soit au titre des régimes indemnitaites, des situations contractuelles et autres asteeintes qui sont également des themes systématiquement abordés par les Chambres, la commue distres a bénéficié d'une attention toute particulidre sur l'analyse de ses charges de personnel, dont les sujets ne peuvent étre le simple fivit d'un travail d’échantillonnage, mais plutét d'un travail ciblé volontairement & partir d'informations vraisemblablement issues du milieu politique. Ceci est un choix que a Chambre a bien voulu faire et qui de ce fait donne des informations qui dépassent largement le cadre des documents’ administratifs (articles de presse, informations issues de délation, ete.) Cela donne pour ce chapitre, comme pour d'autres dailleurs, la tonalité de la rédaction qui rreprésente prés de 40 pages (Soit 10 fois plus que le rapport de la commune de Marignane par exemple) Toutefois, dans son rapport d'observations défintives, il est & noter que la Chambre, suite aux réponses apportées, a bien voulu revoir son jugement sur de nombreux points, Ceest le eas par exemple du recours aux contrats aidés pour lesquels la Chambre a retiré son analyse qui conduisait & affirmer que la Commune avait contourné Ia réglementation par un recours abusif 4 ce type de contrat. Je tiens également A faire remarquer que contvairement aux affirmations de la Chambre, le recours 4 des emplois & durée déterminée qu’elle juge comme précaires, n'est pas un moyen d’ajustement pour la Collectivité mais uniquement la réponse de solidarité apportée et encouragée par Stat, ce qui exclut autant sa critique sur la ‘volonté de la Commune de faciliter le traitement d'autres agents par ect apport. La Chambre a tout d'abord, dans son rapport observations provisoires, réalisé une analyse sur T'évolution du chapitre 012 représentant dans le budget communal les charges de personnel, Elle en déduit une augmentation annuelle en moyenne de +3,6 % pendant le plan de redressement de 2007 & 2011, puis une accélération de cette augmentation qui devient +4,6 % et se base notamment sur cette évolution pour justifier son analyse qui a pour but de tenter Gexpliquer que certains postes du budget communal ont fortement augmenté a la sortie du plan de redressement. Or dans cette premiére analyse, la totalité des dépenses de personnel ont bien été répertoriées, mais aucune recette li¢e 4 ces dépenses, et notamment celles relatives aux participations de |'Htat accompagnant Je recrutement de contrats aidés. Ce &é cotrigé par la Chambre dans son rapport d'observations définitives et Ia conclusion, qui a done été contredite, met une grande partie du développement par la Chambre en contre-sens fen ce qui conceme I'évolution des dépenses aprés le plan de redressoment, qui a méme diminué. es gadis Fise-Racs en Arne te see) HOTEL DE- MN «1 Eade Bema avg» 920021900 STRES Cede stm D419 29 000-04 18295052 3 ol & js — & “ = age 17188 11 apparait opportun, avant toute analyse qui pourrait savérer trop hative, d'énoncer clairement Ia politique anibitieuse et volontariste de ia Commune qu'elle assume pleinement en matidre de service public rendu. La Ville d'Istres a toujours exprimé le vaeu dapporter A sa population un service public de grande qualité. Cela veut dire explicitement qu’elle offre & ses concitoyens des moyens supérieurs et quelque pen inédits & ceux qu'il est possible de rencontrer dans d’autres collectivités et surtout dans des ville de taille comparable, Qui soit bien compris avant de se lancer dans une quelconque analyse, que Ie jugement au ratio ne peut étre un paramétre a retenit, car sans aucune prétention, il ne s*applique en aucune maniére a la Ville d’Istres, A la lecture des exemples suivants, la Chambre se rendra compte des raisons dun effectif aleve. Dans le domaine éducatif, la norme appliquée dans les écoles matemelies est d’une assistante pour deux classes. La Ville d’lstres a fait le choix de placer un agent par classe depuis 30 an ‘ce qui double leffectif concerné. Alors que le taux de couverture du numérique dans les écoles est de 15 % en France et alors qu'une expérience de cing classes pionniéres avait été poussée par les Autorités Académiques, la Ville a choisi installer les vidéo projecteurs numériques interactifs couplés avec les ordinateurs avec accés Internet dans chacune des classes élémentaires de la Ville, soit 117 précisément, Fle a étendu ce réseau aux 43 classes maternelles cette année. Cet effort sans précédent et sans comparaison a été salué par |'octroi d’une Marianne d’Or. Il conduit tout de méme & grossir les équipes informatiques pour la maintenance, le suivi du matériel et pour le conseil aux enseignants, La Ville d’Istres a également pouryu tous les groupes scolaires d'un éducatcur sporti qui vient aider les enseignants pour la pratique sportive. I scrait impossible de trouver Péquivalent dans toute autre commune. Cela, bien str, signifie un personnel acert mais a pour benéfice, au-deté du travail accompli dans Ecole, de eréer les eonditions pour une jeunesse la plus saine possible, pour connaitte un taux de licenciés sportifs exceptionnel. Cetie politique alliée a d'autres facteurs sportifs également soutenus, a valu & la ville d'isttes de recevoir deux fois lettre de Ville la plus Sportive de France. Pour compléter ce dispositif sporti & mi-chemin entve I’éoole et les clubs, la Ville organise des écoies municipales de sports od toutes les pratiques sportives sont enseignées, permettant a Penfant de se spécialiser dans la discipline de son gotit et ses capacités, aprds s°étre essayé & plusieurs sports différents. C'est une vingtaine danimatours qui officient dans ce secteut inédit, sans compter les effectifs de transports car la ville transporte les éléves de I'école jusqu'aux lieux de pratique sportive. ‘Toujours on faveur de Iéducation, la Ville a doté chaque école d'un assistant seolaire chargé @'aider !'équipe pédagogique dans l'usage de la bibliothéque centre de documentation et ainsi cconforter la relation éducation-famille, Ce sont 13 agents qui sont attachés a cette fonction. Enfin pour clore ce chapitre copieux, la Ville a mis en place un service aux éléves souffrant d'un handicap afin d’aider enfant dans la classe (en substitution de I'Education nationale lorsque c'est nécessaire), hors de la classe et dans les Centres Aérés et autres activités sportives. L’agent est placé au service de l'enfant pour qu'il soit intégré au méme ttre que les autres, Ce service est doté de 10 agents. Dans le domaine commercial, si lidée dun manager de centre-ville commence poindre dans quelques liewx — et peu, la présence d'un collaborateur depuis septembre 2012, assisté de deux personnes permet & la Commune de favoriser le développement du commerce local, sn ansehen ees OTEL-DE-WILE +, Espana rat avi -C8 97002 3608 TPES Ce me C4 19.2960 ar 0 yo “keaton Sag ein aan @apporter une aide diteete aux commergants et de suivre tous les projets de Ia Commune en relation avec eux. ‘Au point de vue de Ia sécurité, si leffectif est substantiel, il autorise, au-deld du schéma classique du maintien de Ordre Public, la mise en place de 3 équipes de nuit chargées de toutes les opérations de Tranquillité Publique, Au contingent d’agents de sécurité, s'ajoutent les contrdleurs de la vidéo surveillance. Si celle-ci répond a quelques caméras dans des villes comparables a la nétre, le dispositif installé & ce jour dispose d'un appareillage de 95 caméras, il sera grossi par I'émergence d'un schéma complémentaire signé avec tous les bailleurs sociaux pour visionnage dans les cités. Cette collaboration n’existe nulle part ailleurs, Elle vient s’necrocher au maillage actuel pour lequel 22 agents assurent le contrSle 7 jours sur 7 et 24 Hsur 24. En ce qui conceme le sceteur technique, deux caractétistiques essentielles qui font quelque peu la diffrence avec nos homologues. D'abord, In mise en place du service Alld Travaux depuis 15 ans. Si colui-ci n'est pas & proprement parler un service inédit, il est pour autant trés usité, Alors que dans notre ville, il répond d'une part, dans un temps trés réactif’ aux pelites interventions sollicitées par les cifoyens sur simple appel téléphonique, mais aussi aux décisions prises par les élus concernant les petits travaux apres les visites de quartier effectuées au rythme dune par semaine ou encore les participations aux assemblées générales de comité d'intérét de quartiers, Cette équipe indgpendante, tout en restant reliée aux services techniques, réunit 4 agents. La deuxiéme particularité affecte le c6té esthétique de la Ville, En effet, celle-ci, par Pintermédiaite du service des Espaces Verts, a ett occasion de se voir décerner le label de la «48¢ Fleur », titee dont deux villes seulement peuvent s’enorgueillir dans les Bouches du Rhéne. Cette distinction est accordée & chaque fois, pour un temps donné et sila Ville a eu la considération pour In voir renouvelée aprés visite du college d’experts, elle demande néanmoins des moyens continus et acetus pour assurer sa garantie, C'est pourquoi ce service dispose de moyens plus importants. Dans le domaine touristique, si la Ville a été reconnue Station de Tourisme, e’est parce que des efforts ont été accomplis grdce a un renforcement de Méquipe d'accueil de office de tourisme, gréce a la eréation d'un port sur l'étang de Olivier avec ballades au moyen de bateaux mus par énergie électrique alimentée par des cellules photovoltaiques, grice & la réalisation des plages de la Romaniquette et duu Ranquet. Cela a, bion stir, réclamé un surcotit de collaborateurs. Pour terminer le registre des singularités istréennes, le domaine social fournit également sa référence particuliére. En effet, la Ville a eréé, en 2007, un service d’écoute a la population, dénommé « All6 Quiétude », Cette partie est destinge & faciliter les relations humaines entre les citoyens. Ainsi, quand une hostilité se manifeste parmi les familles, un médiateur {ntervient pout apaiser tout conflit et revenir & une raison partagée. L’équipe constituée de 7 agents est chargée de dédramatiser toute situation conflictuelle qui ne reléve pas des tribunaux. Il est amusant de noter qu’un reportage récent a fait apologie de ce service en le couvrant de louanges depuis sa mise en place & Toulouse alors qu’il existe chez nous depuis 10ans! Il est indispensable de donner ces informations pour que le jugement de Ia Chambre puisse stappuyer sur une réalité tangible qui peut lui éviter de xéfléchie sur un cas individu. _______ nine Fg Soc de Ananzeentser — TEL DE VLE «1, nade Bevan aap» 970021900 STRES Cede rune 41329 50000413729 8053" mwas S ee BP wc se {est tout autant Iégitime de rendre hommage A ces agents, trop souvent déctiés simplement paree qu'ils ont la chance d’étre employés de la Collectivit I est tout aussi respectable de faire admettre que les augmentations de personnel, accontumées a des railleries et des clichés car souvent assimilées a une volonté complaisante ou clientéliste, reposent sur une vraie politique qui produit de vrais résultats. La Chambre ne peut également exclure d'autres particularités de la Commune qui ont des effets moteurs sur le nombre d'agents communaux, Istres est la 6 ville du Département, sidge de Sous-Préfecture, avec une superficie de 11500 ha et une distance entre ses dete points les plus extrémes de 30 km, ce qui lui impose plus de 8 000 points lumineux et 450 km de routes, Elle a également étangs sur son périmétre of une bonne partie du littoral de 'étang de Bente, ainsi que des espaces naturels ts importants. De plus, elle a une particularité trés distinctive qui est 'immensité du domaine public ear toutes les cités, tous les lotissements, sauf ratissime exception, ont rétrocédé a la Commune les voiries et les réseaux, C'est done une téche considérable d'entretien qui, chaque jous, interpelle la Commune, & laquelle il faut ajouter le débroussaillage de nos foréls. Sur ee dernier point, alors que les feux dramatiques ont ravagé des biens publics et privés, la Ville d'lstres, atteinte par le méme fléau, a eu la récompense de ses efforts par les mots du Charyé de Sécurité lors des interventions qui a reconnu que le feu a été bien maitrisé justement parce que l'entretien avait été bien effectué, L’inverse aurait entrainé des dégats beaucoup plus importants. En ce qui conceme Je recours de non-titulaires sur des emplois permanents, il ne s'agit pas duu tout de contourner obligation de publication mais de limiter le tisque pour la collectivité (diminution de 1a rigidité de la masse salariate). Il est vrai que c'est une pratique qui existe depuis trés longtemps et que Ia commune tente de corriger, notamment avec les mises en stage suceessives (environ 25 agents concernés au dernier trimestre 2016 par exemple). L2approche des contrats aidés ne s’apparente pas & la méme conviction. Lrordonnateur étant un élu proche de Ia population, il est amené A tencontrer lors de ses permanences, un nombre conséquent d’administrés { est important d'indiquer tout d'abord que depuis 2008, le Maire a tenu 14 912 rendez-vous, dont 5 770 étaient consacrés 4 des demandes d'emploi. Si ces chifives peuvent paraitre en apparence excessifs un quelconque lecteur, il est facile @ éviter toute équivoque car chacun de ces entretiens a fait objet dune lett de réponse, Un sondage oii une consultation totale lévera tous les doutes sur la véracité de l'information, Pari ces demandes d'emploi figure un nombre important, pour ne pes dive invraisemblable, de situations doulowreuses, au premier rang desquelles émergent les femmes seules, volontaires ou abandonnées, avec un ou plusieurs enfants 4 charge, et également des hommes seuls ou & Ja téte d’une famille sans moyen. Le Contrat d’Aide a |’Emploi est la seule chance du moment pour essayer de donner un brin d’espoir, un geste de survie, un peu d'argent pour nourrir, mais qui s*intdgre a sa conviction de faire le mieux pour tous. La commune assume pleinement cette obligation sociale qu'elle se donne pour qu’une catégorie de sa population ne soit pas en peine, larguée ou noyée dans un monde @inditférence. —— te eg see Avnet es —— ic HOTEL DE-VLE «1 Epande Bran air -CS. 9702-1380) ISRES Cede tmem OM 1928 5000-0413 29 £058 nse S me gs ip a La rdgle budgétaire ne raisonne pas avec le cceur. Elle ignore I'humanité, On en revient Ja au rdle primordial de I’élu qui ne peut réagir uniquement comme un comptable. Cela fait partic de sa mission de tendre la main. Cette altitude qui peut tre qualifiée de généreuse est tout simplement normale car humaine, et surtout réceptive de la vie réelle d'autant plus qu’au final ces décisions n'ont jamais compromis léquilibre budgétaire. Toute personne douteuse de cette situation est invitée A chaque permanence pour un exercice de transparence et de vérité. La Chambre pourra noter que sur les contrats aidés signés ont chus a des femmes seules (167) et & des hommes (113) en situation trés préceires, La Chambre a également évoqueé le dispositif de lutte contre l'absenteisme, Je suis réellemeat choqué de son analyse concernant ce sujet. Ce dispositif, trés rare dans les collectivités fenitoriales, a été mis en place dans un contexte d'opposition syndieale, Dans ce cas-la, Ia Chambre aurait pu relever que le climat était tendu avec ces organisations, comme elle a pu ie faire pour d'autres domaines institutionnels. L'ordonnateur a tenu bon et ce dispositif, qui se veut équilibré et dans le seu! but de mettre fin aux abus, a évolué au fil des années pour ajuster sa portée au but a atteindre, La Chambre, au provisoire, a indiqué non seulement quil avait été abandonné, mais également qu'il n'était pas assez contraignant ! Ce jugement tres sévize et inexact n'est pas admissible. En effet, la majeute partie des collectivités ayant mis en place un dispositif de lutte contre Tabsentéisme on créé une prime dassiduité, qui pouvait sfapparenter a une récompense pour ceux qui venaient travailler. Je me suis insurgé contre cela et ai préféré retirer du traitement existant la prime qui est censée récompenser In qualité du travail fourni ou encore prendre en compte les spécificité de lemploi. Ce dispositif, qui semble bien plus juste, mais également plus courageux, est beaucoup plus rare. Jaurais attendu sur ce point une position positive de Ia Chambre. Mais fidéle a sa volontg, len a été tout a fait linverse ! Elle a toutefois été consciente de son abus et a retiré ses observations les plus désobligeantes dans son rapport definitif. En outre, La Chambre, en évoquant « des avantages salariaux abusife & certains agents » puis en marquant « le traitement privilégié de quelques agents », tient A faite eroire & une volonté @Piniquité et & une pratique généralisée, I est méme assez étrenge que les quelques cas cités puisse étre qualifiés de représentatifs de Ta gestion du personnel. Parmi ces 7 cas reptis par la Chambre pour lesquels elle présente une complaisance particuiére, la vile se satistait que 3 cient 616 retités de ces reproches injustes, ce qui Iui donne encore plus de détermination pour revenir précisément sur les 4 cas restants et qui auraient mérté le méme traitement. CConcemant la promotion d'un collaborateur de cabinet, son cas aurait dé étre évoqué lors de la commission administrative paritaire, Cette omission a occasionné une volonté de le nommer cen dehors de cette CAP. Ceci n'avait aucune incidence financiére pour la commune car l'agent Gait alors détaché sur un emploi de collaborateur de cabinet, Toutefois, contiairement & ce quiaffirme la Chambre, sa nomination en qualité de contréleur de travaux stagiaire a été effective en octobre 2009 et non en octobre 2010, ce qui aurait pu laisser penser que a titularisation dans le grade (avril 2010) ait été antidatée. Ceci n'est évidemment absolument Ripe ae Bache Athearn es OTEL-E VLE», Eopnade Detour» 70021208 SIRES Cer nen 4 1328 000 sO 3295943 wae S Bf rene (a pas le cas. En tout état de cause, Yemploi de cet agent demande une disponibilité complete et cette nomination ne peut étre qualifige d'abusive. La Chambre a également évoqué [e cas de tancien responsable du service de Ia communication numérique, Ce reproche est infondé car au moment de son recrutement, cet agent n’était pas en situation de cumul d'activité. I] était en effet gérant non rémunéré d'une societé en liquidation judiciaire ct sans activité, ce que Ia commune ignorait ailleurs. L'agent de bonne foi nrayant pas cru nécessaire de signaler cette information & la collectivité, Les deux demniers cas concernent des agents dont le nom est explicitement indiqué. Le premier, Philippe COLONNA, a exereé un emploi permanent pendant 40 ans au sein des services communaux. Au début de sa cartiére, alors sportif de haut niveau, il a été mis & disposition du club d'thlétisme pour assuver son développement, Par la suit, il a été affects au setvice communication, chargé de Ia rubrique des sports de l'information radiophonique locale mise en place 4 cette époque. Ila pu A ce titte avoir une parfaite connaissance du tissu spottif local et a contribué a lobtention du trophée de ville la plus sportive de France (1988 et 2000). A la dissolution de Ia radio municipale, il a été alfeclé au service des sports dans un gymnase, puis Voffice de tourisme oit il était chargé de organisation événementielle. Aprés 30 ans de service, il a soubaité terminer sa carriére dans It communication, mettant A profit ses qualités rédactionnelles et sa connaissance du terrain au service du cabinet du Maire. Affecté alors sur des missions non administratives, et cumulant en outte les fonctions de délégué du personnel, son poste nécessitait une autonomie daction et une disponibilité en dchors des horaires douverture de I'hOtel de ville. Son activité n'était plus compatible avec utilisation d'un badge, qu'il a toutefois tenté dlutiliser & la mise en place du dispositif. En ce gui conceme son activité privée, 1a commune réaffirme quelle n'avait aucun lien avec cette société. A aucun moment il a été constaté que cette activité privée empiétait sur son temps de travail. Le second, Jean-Jacques LUCCHINI, également expressément nommé, a bénéficié de eongés qui étaient totalement réguliers au regard de sa situation administrative. Le service, ignorant Texistence de Ia circulaire mentionnée par la Chambre au titre du code électoral, a accordé de bbonne foi les jours de congés auxcquels il avait droit. ‘A Ia charge affirnmée & Vencontre des ces deux agents sans tenir compte des arguments développés, la ville peut s'interroger sur l'accent appuyé par des tracts locaux concemant ces deux personnes, & moins quil soit supposé un lien de complaisance susceptible détre causé par les origines insulaires communes avec les maires qui se sont succédé pendant la période de contréle, Pour approcher par une meilleure vérité ce qui est appréci¢ comme abusif, il est utile de définir la également le contexte d’évolution. En effet, certaines rémunérations sont au-dessus du niveau habituel. La raison est bien simple, les agents concernés suivent Ie rythe de travail imposé par l’action coneréte et permanente de leur higrarchie. Si certains d'entre eux ont une rémunération supérieure & celle que prévoient les textes, c’est parce que [our temps de travail est bien supérieur. On se rend vite compte que les 35 heures classiques sont largement dépassées. Sil est Iégitime de conseiller le recrutement au bes supplémentaire pour étaler davantage le temps de travail, une comparaison avec le cod supplémentaire affectant Ja masse salariale démontre immédiatement qu'il ne s'agit pas — tpi Poose- the neninewe Cet TEL O&- VLA «Epa Bernd Lauer C5 9702 TaB08 SHES Caden acme 413290 BS ce Be emcee EB ema. 226 nécessairement d'un bon choix car le cumul de traitement des agents supplémentaires donnerait alors un montant supérieur & Ja dépense actuelle. En tout cas, Pemploi du terme « abusif » est véritablement injuste au regard du travail fourni, Enfin, en ce qui conceme le r6le de la Ditectrice générale adjointe chargée du personnel dans le choix du prestataire pour la formation de léquipe d'encadrement, la ville est satisfaite que la Chambre ait pu reconnaitre qu’elle ne faisait pas partie de la société retenue. En tout état de cause, la formatrice était connue des services car déja intervenante pour Je compte d'une autre societé. Sa prestation avait alors été unanimement appréciée par Féquipe de direction et la retenir pour la mission suivante, méme dans le cadre d'une nouvelle société, paraissait évident. Ce choix s'est dlailleurs avéré payant car la prestation suivante a également été tres appréciée. Méme si l'on peut comprendte le raisonnement de la Chambre sur la forme, cela nfaurait pu en rien remettre en cause l'attribution de cette commande cette socidté, Ce long plaidoyer est le justificatif de la présence d'un effectif et le jugement par le seul nivean de la masse salariale revét un raisonnement simpliste et tongué, sans tenir compte davantage de la volonté d’un service public fort, disponible, et peu commun. Cette option est pleinement assurée et assumée par les élus. Diautant qu'en étant tout a fait objectif, la part de Ja masse salariale dans le buclget communal est finslement conforme & la moyenne nationale des villes de méme strate, voire inférieure, Chapitre 5 : Examen de certaines dépenses de fonctionnement courant ‘La Chambre a décidé d'examiner trois postes de dépenses du budget communal en particulier : Ja location longue durée des véhicules, la mise en place d'clairage LED et les dépenses liées aux événements, Comme je Iai expliqué & plusiewss reprises mais jamais repris dans les observations de la Chambre, les investissements mobiliers (véhicules notamment) étaient avant le ler janvier 2007 acquis par le SAN Ouest Provence pour le compte des communes. A partir de cette date, qui cotncidait avec fe début du plan de redressement, la commune devait elle-méme assumer cette charge. Compte tenn de sa situation, il n'était pas envisageable de remplacer le pare automobile. Ce pare a done vieilli dans des proportions qui sont devenues en 2010 intenables ‘que ce soit sur état des véhicules autant que sur les conditions de sécurité. La solution de location longue durée a éé mise en ceuvre d'une part pour permette un étalement de la dépense, ef dautce part pour permettre d'inclure dans le contrat l'entretien des véhicules, le garage municipal ne disposant plus cu personnel nécessaire au maintien complet du pare. Dans son analyse, il est étonnant que la Chambre ait utilisé des ratios nationaux pour tenter dexpliquer l'étendue du parc automobile de la ville alors méme quielle a choisi d’écarter cette méthode sur bien d'autres points au motif de la spécificité de la ville d'lstres. Il me semble done cohérent de faire de méme avec ce domaine. Il est toutefvis regrettable que la Chambre ait uniquement traité l'aspect financier sur les chats de carburants (qui ont baissé de 20 % entre 2012 et 2015) pour analyser le bien fondé de tusage de véhicule électrique, alors que ta raison principale a éé un motif environnemental, et méme pour certains d'entre eux réglementaire. La commune doit en effet avoir 20% de son parc en énergie électrique (art. 37 de la loi 2015-992 du 17 aoft 2015). ipso ing Boster de bie Aeozernt huet HOTE-DE-MILE = 1, endear Laugier» C8 5760219908 STRES Cet mene OH 1226000041229 6D GD- weber 236 En ce qui concere Je remplacement des éclairages par la technologie LED, Ia encore la Chambre, plutdt que de se baser sur la consommation, @ choisi de n'évoquer que le montant de Ja facture d'électricité en constatant que sa diminution était finalement trés faible sur la période. Elle remet dailleurs en question la hausse du prix de I'éectricité en se basant tniquement sur le niveau du tavif réglementé en ignorant que sur la facture figurent également les frais fixes, dont certaines taxes qui elles sont et seront en augmentation constante (la CSPE est par exemple en (rés forte augmentation depuis 2012 du fait da soutien public aux énergies tenowvelables). De fait la consommation a trés sensiblement baissé 4 mesure du déploiement du pare de LED : de 3,54 millions de KWh en 2013, elle s'est établie & 3,2 en 2014 puis 2,8 en 2015, soit une baisse de 20%. Pour lexercice 2016, les données sont désormais completes. la consommation sur l’éclairage public est de 2,4 millions de Kwh. Ainsi, il ne peut étre indiqué que lévolution infitmerait la perspective d’économies «énergie ni que fe déploiement des lompes LED n'a pas atteint ses objectifs. Le trés grand nombre de communes qui viennent visiter nos installations atteste de Iintérét de cette mesure, pour l'nstant unique en France, I est important de signaler que ces autres communes, qui supportent encore les augmentations: massives de tarifs de l'électricité, vont avoir leurs systémes LED installés alors que Ia ville disires qura soldé quasiment la moitié de sa période de locatio 1 faut également noter que dés la fin de Ia période de location, les économies d'électricité seront entigrement au bénéfice de la commune, les installations étant cédées a lewo symbolique. Ine peut done pas étre ignoré par In Chambre que cet élément est primordial pour la bonne compréhension de Vopération, Enfin, concernant les dépenses relatives aux festivités, la Chambre a établi son raisonnement sur fa fréquentation des différents événements. Celle-ci est soumise a des aléas de toutes natures (météorologie, concurrence ...) qui influent évidemment sur le niveau des recettes. [I est toutefois précisé qu’en 2014, les recettes du salon des vins et de la gastronomie se sont Elevées A plus de 50000 €, soit l'autofinancement complet de Fopération a I'instar des années. précédentes, et non une couverture A seulement 22% comme peut le prétendte la Chambre. La ville s'étonne de cette erreur d'analyse. Ceci étant, ces manifestations n’ont pas toutes vocation A étre directement ‘équilibrées : outre qu’elles concourent & T'animation locale, elles induisent des retombées économiques sur le territoire du fait de la frequentation qui en tésulte et du dynamisme et de Pattractivité qu’elles contribuent a susciter, Ceci peut facilement étre confirmé par les activités commerciales du centte-ville et la forte demande des commergants pour en eréet de nouvelles, La fréquentation des hotels pendant ces périodes est également un indicateur qui ne trompe pas. En ce gui conceme loffice de tourisme, si la Chambre a noté quil était classé en premigre catégorie, il est regrettable qu'elle n'ait pas mentionné I'évolution des recettes liées a la taxe de séjour qui est passée de 20 000 € en 2008 a plus de 100 000 € grfice & important travail de recensement et de développement de la politique touristique, En effet, la ville peut stenorgueillir depuis 2014 du classement en station de tourisme qui place Istres dans le cercle ‘rés fermé des communes similaires du département des Bouches-du-Rhéne puisque seulement $ communes ont pu y prétendre. Ceci a d'ailleurs permis Vouverture avec succés d'une aire de stationnement de camping-cais et également du port de Olivier avec ses bateaux solaires électriques dont lusage est trés intensif de mai a septembre. La grosse fréquentation des plages est également un indicateur tras objectif d'évaluation de la politique touristique istréenne et conforte 1a commune dans sa _ ile nea ec Ra Arnderert es DOTEL-DE-ILE +, e5sode Doma ange +C8 97002-13808 |SFKS Caer me 419235000. S SB Pom & 24198 volonté de poursuivre dans cette voie. La Région et le Département abondent d'ailleurs dans ce sens également. Quoi qu'il en soit, le prétendu phénoméne d’érosion des recettes n'est pas corroboré par les chiffies avancés par la Chambre : elles sont au contraire en progression sur la majorité des manifestations si Yon sten référe aux différents comptes administratifS. En effet, les recettes liges aux événements évoluent de la maniére suivante : 2010 ; 912 649 €, 2011 : 978 941 €, 2012: 1 036 151 €, 2013 ; ] 168 613 & 2014; 820 481 € (les nuits d'Istres n'ont pas été organisées cette année-la) et 2015 : 1 203 477 €. La chambre a en outre omis d'indiquer dans le bilan des événements celui qui génére le plus de visiteurs (70 000) ; les jeudis étoilés dont le succés a été immeédiat et est plébiscité, y ‘compris par la presse et méme opposition municipale ! c'est dire & quel point il est regrettable que la Chambre ne les ait pas évoqués. Chapitre 6 : Le soutien au secteur associatif La Chambre sur Ie sujet commence son analyse avec une remarque trés surprenante. En effet, elle juge bon de préciser que I'obligation de remboursement & la collectivité de la mise & disposition de personnels aux associations rest pas vine option mais est obligatoire depuis 2009. Je précise qu'au provisoire, Ia Chambre avait complétement omis cette regle et clest Ala demande de Ia commune quelle I'a ajoutée dans son rapport dobservation definitif. Quielle se rassuie, la commune n'a absolument pas Vintention de se soustiaire a cette régle quelle applique depuis le premier jour de son entrée en vigueur. C'est dlailleurs ce qui explique Févolution du chapitre 6748 depuis cette date. Bn ontre, pour griffer une fois de plus la commune, In Chambre remet en question la transparence de Fattribution des subventions aux associations, sans aucune justification sur ‘cette accusation, Je rappelle done & la Chambre que la Commune soumet Yensemble des subventions au Conseil municipal, et qu'a ce titre, le moutant versé individuellement & chaque association est précisément publié. En outre, comme Mindique fort justement la Chambre, le montant est stable d'une année sur Mautre. Si le mangue de transparence évoqué concernait la mise A disposition de personnel, fi encore il suffirait de se reporter aux rapports des Commissions patitaires qui indiquent exhaustivement et nominativement les agents concemés. La transparence est done totale, Je note tout de méme qu’au provisoire, Ia Chambre feisait part d'une absence de procédure pour le traitement des dossiers de subventions. Son jugement a été revu nu définitif pour qualifier les procédures de traitement d’existantes, mais incomplétes. Aurdela de ces généralités concernant la gestion des associations, et surtout des moyens qui eur sont alloués, la ville a pris la décision avant la procédure d'examen de la gestion par la Chambre, de eréer un service dédié. Ce service, dans un premier temps chargé du controle des seules associations sportives, va avoir une activité élargie & ensemble des domaines, Si finalement dans l'ensemble l'analyse de Ia Chambre sur ce chapitre peut étre partagée, il est sovhaitable toutefois apporter deux remarques importantes. Pte ae -baee do hierdie ee — HOTE-OE- VLE «1, sland emoreau -€897092- 79800 THES Cader mn 132950 0D+rax041329 £059 meet S ez Be sommes Sage 25706 La promiére concerne le paragraphe 6.3.3.3 dans lequel la Chambre fait allusion & ue exonération totale et systématique du coft des mises & disposition. Non seulement je moppose A cette allégation, mais surtout je m'éionne que la Chambre puisse avoir un tel raisonnement. En effet, le personnel mis disposition des associations Vest fait a titte onéreux. La preuve de cela est "inscription au compte 70848 des recettes lies précisément au Yemboursement des mises a disposition de personnel auprés des associations. La deuxiéme est bien plus choquante. La Chambre a en effet eu Minélégance de trailer en particulier le cas dune association qui vient en aide aux personnes atteintes d'autisme. Sous prétexte que la fille d'un élu municipal y a exercé pendant un temps limite (un an) son activité en position administrative non conforme. Cette association est reconnue pour Ia qualité de ses interventions, et celles véalisées par eet agent le sont tout autant, Son simple lien familial ne lui confére pas une plus faible compétence. D'autant que les subventions sont votées a unanimité & cette association, et que de ce fait le r6le de I'slu, qui n'est d'ailleurs pas non plus rapporteur, est insignifiamt et ne peux faire Vobjet du meindie commentaire, & moins de vouloir proférer une attaque comme cela est malheureusement souvent Ie cas dans ce rapport, a Faction communale, En effet, Pour le juge administratif, dans le eadre de application de article L2131-11 du CGCT, la seule présence du consciller intéressé ne suffit pas a vicier la

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