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Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 basé sur de nombreux
faux témoignages, j'ai été déplacé d'office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard
Philipe de Soissons.
Dans l’attente de rejoindre mon poste au lycée Gay-Lussac de Chauny, poste vacant libéré au
1er septembre 2005 suite aux mutations intra-académiques et qui, sans les magouilles
rectorales, me revenait de droit ayant un barème de 142 points, veuillez trouver ci-joint mon
nouvel arrêt de travail à compter du 1er septembre 2009 | Volets 2 et 3 |.
LANDEL Guy
PJ : 2
Avis d’arrêt de travail du 1er septembre 2009 au 23 octobre 2009 (volets 2 et 3).
Photo d’identité
LANDEL Guy Chauny, le 1er septembre 2009
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX 1
Dossier n° 0701657-2
Monsieur le Président,
Le site internet SAGACE ne mentionnant pas la réception de mon mémoire, j’ai téléphoné au
greffe du Tribunal le 20 août 2009 pour demander quelques explications. La personne qui est
en charge de mon dossier à la deuxième chambre m’a dit que mon courrier était bien arrivé au
Tribunal le 3 août 2009 mais n’était pas enregistré faute de personnel en nombre suffisant
pendant les congés annuels !
Je constate qu’un mois plus tard, mon mémoire n’est toujours pas enregistré sur le site
internet SAGACE.
Je vous envoie en pièce jointe un exemplaire de mon mémoire en date du 30 juillet 2009 et
vous demande de bien vouloir l’enregistrer et le communiquer à la partie adverse.
LANDEL Guy
LANDEL Guy Chauny, le 3 septembre 2009
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX 1
Dossier n° 0701657-2
Veuillez trouver en pièce jointe un document en 4 exemplaires relatif à mon arrêt de travail
pour la période allant du 1er septembre 2009 au 23 octobre 2009. Ce document supplémentaire
fait partie des pièces annexées du dossier HARCÈLEMENT MORAL n° 0701657-2,
paragraphe XV – « Santé physique ou mentale altérée ».
LANDEL Guy
PJ :
- 1 arrêt de travail en 4 exemplaires
- Historique des 100 arrêts de travail en 4 exemplaires
Historique des 100 arrêts de travail – Dossier XV – « Santé physique ou mentale altérée »
Madame le Recteur
Académie d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Objet : Demande de copie des différents avis émis par le Comité Médical Départemental
concernant mon « aptitude à exercer mes fonctions » de 2000 à 2009.
N’ayant jamais reçu le moindre avis concernant mon aptitude à exercer mes fonctions, je vous
demande de bien vouloir me communiquer les 5 avis mentionnés ci-dessus.
LANDEL Guy
LANDEL Guy Chauny, le 11 septembre 2009
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX
Dossier n° 0701657-2
Par requête n° 0701657-2 enregistrée au Tribunal administratif le 3 juillet 2007, j’ai demandé
au recteur de l’académie d’Amiens la somme de 70 000 euros de dommages et intérêts pour
harcèlement moral.
Concernant la rubrique VII intitulée : Ordres successifs d’aller me faire psychanalyser, j’ai
l’honneur de vous faire parvenir cinq (5) documents supplémentaires (documents n°48 à 52) ;
le harcèlement moral ayant repris en juin 2009, après quatre (4) années d’interruption !
LANDEL Guy
PJ : 18 (6 en 3 exemplaires)
48. LR+AR du Secrétaire Général d’académie Louis MASLIAH en date du 12 juin 2008
49. Lettre de l’IA de l’Aisne (Michelle TOURBE) en date du 17 juin 2009
50. Lettre du Dr VILLETTE (médecin de prévention) en date du 15 juin 2009
51. LR+AR de Thierry LOUBIERE (Chef de la DPE au rectorat) en date du 25 juin 2009
52. Lettre de Thierry LOUBIERE (Chef de la DPE au rectorat) en date du 25 juin 2009
10. LR+AR de Thierry LOUBIERE (Chef de la DPE au rectorat) en date du 25 juin 2009.
LANDEL Guy Chauny, le 17 septembre 2009
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX 1
J’ai l’honneur de saisir le Tribunal administratif d’une nouvelle requête dirigée contre le
rectorat d’Amiens.
Le 26 juin 2009, par lettre recommandée avec avis de réception n° 1A 031 201 8688 3, j’ai
demandé au recteur d’Amiens de bien vouloir m’envoyer une copie du document cité en
objet. [Pièce n°1]
N'ayant pas reçu ce document, par courrier en date du 30 juillet 2009, j'ai saisi la Commission
d’Accès aux Documents Administratifs [CADA] pour une demande d’avis. [Pièce n° 2]
Par courrier en date du 3 août 2009, la CADA accuse réception de ma lettre et m’informe que
l’examen de ma demande d’avis est prévu pour la séance du 10 septembre 2009.
Par courrier en date du 14 septembre 2009, la CADA m’informe qu’elle a émis un avis
favorable. [Pièce n° 3]
Devant le silence du rectorat depuis plus de deux mois, ce qui correspond à un refus implicite
de sa part, j'ai l'honneur de saisir le Tribunal Administratif pour demander :
LANDEL Guy
PJ : 3
• Pièce n°1 : LR+AR au recteur en date du 26 juin 2009
• Pièce n°2 : Lettre à la CADA en date du 30 juillet 2009
• Pièce n°3 : Avis favorable de la CADA du 10 septembre 2009 – Réf : 20092943-HGF
LANDEL Guy Chauny, le 5 octobre 2009
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX
Dossier n° 0701657-2
Par requête n° 0701657-2 enregistrée au Tribunal administratif le 3 juillet 2007, j’ai demandé
au recteur de l’académie d’Amiens la somme de 70 000 euros de dommages et intérêts pour
harcèlement moral.
Concernant la rubrique VII intitulée : Ordres successifs d’aller me faire psychanalyser, j’ai
l’honneur de vous faire parvenir deux (2) documents supplémentaires (documents n°53 et 54),
émanant respectivement de la DDASS de l’Aisne et du Centre Médico-Psychologique de
Tergnier ; le harcèlement moral ayant repris en juin 2009, après quatre (4) années
d’interruption !
LANDEL Guy
PJ : 6 (2 en 3 exemplaires)
Monsieur le Président
De la Commission d'Accès
Aux Documents Administratifs
35, rue Saint-Dominique
75700 PARIS 07 SP
Objet : Demande de copie des différents avis émis par le Comité Médical Départemental concernant
mon « aptitude à exercer mes fonctions » de 2000 à 2009.
Monsieur le Président,
Par courrier recommandé avec avis de réception 1A 031 201 8689 0 en date du 9
septembre 2009, j’ai demandé au recteur de l’académie d’Amiens de bien vouloir me communiquer
une copie des différents avis émis par le Comité Médical Départemental concernant mon « aptitude
à exercer mes fonctions » de 2000 à 2009. | Pièces jointes |
N’ayant aucune réponse de la part du rectorat depuis plus d’un mois, j'ai l'honneur de
saisir votre Commission d'une demande d'avis sur le refus par le recteur de me communiquer les
documents cités en objet.
Dans l'attente de l'avis de votre Commission, je vous prie de croire, Monsieur le Président,
à l'assurance de ma considération distinguée.
LANDEL Guy
PJ : 6
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX 1
Dossier n° 0701657-2
Veuillez trouver en pièce jointe un document en 3 exemplaires relatif à mon arrêt de travail
pour la période allant du jeudi 5 novembre 2009 au vendredi 18 décembre 2009. Ce document
supplémentaire fait partie des pièces annexées du dossier HARCÈLEMENT MORAL n°
0701657-2, paragraphe XV – « Santé physique ou mentale altérée ».
LANDEL Guy
PJ :
- 1 arrêt de travail en 3 exemplaires
- Historique des 101 arrêts de travail en 3 exemplaires
Historique des 101 arrêts de travail – Dossier XV – « Santé physique ou mentale altérée »
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX
Dossier n° 0701657-2
Par requête n° 0701657-2 enregistrée au Tribunal administratif le 3 juillet 2007, j’ai demandé
au recteur de l’académie d’Amiens la somme de 70 000 euros (soixante dix mille euros) de
dommages et intérêts pour harcèlement moral.
Le 9 septembre 2009, par lettre recommandée avec avis de réception n° 1A 031 201 8689 0,
j’ai demandé au recteur d’Amiens de bien vouloir m’envoyer une copie des 5 documents,
concernant la rubrique VII, à savoir les documents n° 05, 22, 32, 40 et 49. [Pièce n°1]
N'ayant pas reçu ces documents, par courrier en date du 12 octobre 2009, j'ai saisi la
Commission d’Accès aux Documents Administratifs [CADA] pour une demande d’avis.
[Pièce n° 2]
Par courrier en date du 6 novembre 2009, la CADA m’informe que la commission a déclaré
ma demande d’avis sans objet du fait que le recteur d’Amiens lui a fait savoir que les cinq
(5) documents n’existaient pas. [Pièce n° 3]
Encore une preuve supplémentaire du harcèlement orchestré par le rectorat pendant ces neuf
dernières années de 2000 à 2009 !
En effet, le recteur avoue que le Comité médical départemental, à cinq reprises, n’a pas pu
statuer sur mon « aptitude à exercer mes fonctions » de 2000 à 2009, du fait de mon refus
répété et systématique de me rendre aux différentes convocations des médecins experts afin
de me faire psychanalyser au Centre Médico-psychologique de Tergnier, antenne de l’hôpital
psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne !
Pendant ces neuf années, de 2000 à 2009, le rectorat s’est acharné contre ma personne par
toutes sortes de manœuvres, d’intimidations, de mesures de rétorsion, toutes jugées illégales
que ce soit par le Tribunal administratif d’Amiens ou par la Cour administrative d’appel de
Douai.
Depuis l’année 2000, les six (6) recteurs (Monsieur Alain MORVAN, Monsieur Michel
LEROY, Madame Marie-Danièle CAMPION, Monsieur Tanneguy LARZUL, Monsieur
Ahmed CHARAÏ, Madame Anne SANCIER-CHATEAU) qui se sont succédé à la tête du
rectorat d’Amiens n’ont pas réussi à me faire plier et m’obliger à me rendre aux expertises
médicales, ce qui prouve bien que les manœuvres répétées orchestrées par le rectorat sont
toutes illégales !
LANDEL Guy
PJ : 9 (3 en 3 exemplaires)
Madame le Recteur
Académie d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Objet : Demande de copie des différents avis émis par le Comité Médical Départemental
concernant mon « aptitude à exercer mes fonctions » de 2000 à 2009.
N’ayant jamais reçu le moindre avis concernant mon aptitude à exercer mes fonctions, je vous
demande de bien vouloir me communiquer les 5 avis mentionnés ci-dessus.
LANDEL Guy
LANDEL Guy Chauny, le 12 octobre 2009
25, rue du général Leclerc
02300 CHAUNY
Monsieur le Président
De la Commission d'Accès
Aux Documents Administratifs
35, rue Saint-Dominique
75700 PARIS 07 SP
Objet : Demande de copie des différents avis émis par le Comité Médical Départemental concernant
mon « aptitude à exercer mes fonctions » de 2000 à 2009.
Monsieur le Président,
Par courrier recommandé avec avis de réception 1A 031 201 8689 0 en date du 9
septembre 2009, j’ai demandé au recteur de l’académie d’Amiens de bien vouloir me communiquer
une copie des différents avis émis par le Comité Médical Départemental concernant mon « aptitude
à exercer mes fonctions » de 2000 à 2009. | Pièces jointes |
N’ayant aucune réponse de la part du rectorat depuis plus d’un mois, j'ai l'honneur de
saisir votre Commission d'une demande d'avis sur le refus par le recteur de me communiquer les
documents cités en objet.
Dans l'attente de l'avis de votre Commission, je vous prie de croire, Monsieur le Président,
à l'assurance de ma considération distinguée.
LANDEL Guy
PJ : 6
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX
Dossier n° 0701657-2
Par requête n° 0701657-2 enregistrée au Tribunal administratif le 3 juillet 2007, j’ai demandé
au recteur de l’académie d’Amiens la somme de 70 000 euros de dommages et intérêts pour
harcèlement moral.
Concernant la rubrique VII intitulée : Ordres successifs d’aller me faire psychanalyser, j’ai
l’honneur de vous faire parvenir un (1) document supplémentaire (document n°55), émanant
de la DDASS de l’Aisne; le harcèlement moral ayant repris en juin 2009, après quatre (4)
années d’interruption !
LANDEL Guy
PJ : 3 (1 en 3 exemplaires)
Objet : Demande de 50.000 € [Cinquante mille euros] de dommages intérêts pour harcèlement
moral en violation de l’article 6 quinquiès de la loi n° 83 -634 du 13 juillet 1983 – Loi portant
droits et obligations des fonctionnaires.
I - Historique du harcèlement
Pour montrer l’ampleur du harcèlement orchestré par le rectorat d’Amiens, suite à la lettre
torche-cul répugnante du proviseur Marc JAILIN datée du 13 octobre 2000, il est nécessaire
de faire l’inventaire de toutes les manœuvres et intimidations depuis cette date :
Année 2000/2001
1
Lettre du Dr PILON (médecin inspecteur DDASS) du 04/12/2000 : RdV médical chez
MARGAT
Lettre du Centre Médico-Psychologique Tergnier du 22/12/2000 : RdV MARGAT le
11/01/2001
Lettre du Dr PILON (DDASS) du 12/01/2001 : nouveau RdV chez MARGAT
Lettre de l’IA ( BRUSCHINI ) du 30/01/2001 à MORVAN : le harcèlement doit-il
continuer ?
Réponse de Brigitte BRUSCHINI du 15 mars 2001 : On continue le harcèlement !
Lettre de la SGA Brigitte BRUSCHINI du 15 mars 2001 : Saisine du Comité médical
maintenue
Lettre de l’IA ( Pierre-Paul BRUSCHINI ) du 22/03/2001 : RdV MARGAT le 5
avril 2001
Lettre du recteur à la CADA du 23 mars 2001 concernant la lettre torche-cul de
JAILIN
Lettre du recteur du 23 mars 2001 m’envoyant la lettre torche-cul de JAILIN [1/2]
Lettre torche-cul répugnante du proviseur JAILIN datée du 13 octobre 2000
Lettre du Dr VILLETTE ( médecin de prévention ) du 30/03/2001 : RdV médical le
13/04/2001
Lettre de l’IA ( Pierre-Paul BRUSCHINI ) du 10/04/2001 : RdV MARGAT le 10
mai 2001
Lettre de l’IA ( BRUSCHINI ) du 15 mai 2001 à MORVAN : « le Comité Médical
est dans l’impossibilité de statuer sur le cas de Monsieur LANDEL. »
Lettre du recteur MORVAN du 30 mai 2001 m’informant de l’engagement d’une
procédure disciplinaire à mon encontre
21 septembre 2001 : Conseil de discipline au rectorat d’Amiens sous la présidence de
la Secrétaire Générale d’académie Brigitte BRUSCHINI qui décide mon déplacement
d’office au collège Gérard Philipe de Soissons !
Année 2001/2002
Année 2002/2003
Le recteur Morvan est nommé recteur de Lyon en Juillet 2002 et est remplacé
par le recteur LEROY, la Secrétaire Générale d’académie Brigitte BRUSCHINI
est nommée Secrétaire Générale de l’académie de Lyon le 15 janvier 2003 puis
Pierre-Paul BRUSCHINI, Secrétaire Général de l’académie de l’Aisne est
nommé dans la foulée Secrétaire Général de l’académie du Rhône !!!
Lettre de la SGA Brigitte BRUSCHINI du 13 septembre 2002 : Comité médical
Lettre de l’IA ( Pierre-Paul BRUSCHINI ) du 20/09/2002 : Comité médical saisi !
Lettre du Dr PILON ( médecin inspecteur ) du 08/10/2002 : RdV médical chez
MARGAT
Lettre de l’IA ( BRUSCHINI ) du 15/11/2002 au recteur LEROY : état des lieux
Lettre du Centre Médico-Psychologique Tergnier du 18/11/2002 : RdV MARGAT le
22/11/2002
Lettre du recteur LEROY du 22 janvier 2003 : Nouvelle procédure disciplinaire
engagée
Lettre de l’IA ( Michelle TOURBE ) du 7 avril 2003 : RdV MARGAT le 15 mai 2003
2
Lettre du Dr VILLETTE ( médecin de prévention ) du 09/04/2003 : RdV médical le 7
mai 2003
Lettre du recteur LEROY du 9 avril 2003 : Blâme, Suspension de salaire et
Menace de nouvelle procédure disciplinaire avec réunion du conseil de
discipline !!!
Lettre du Centre Médico-Psychologique Tergnier du 15/04/2003 : RdV MARGAT le
16/05/2003
Année 2003/2004
Année 2004/2005
3
Année 2005/2006
De plus, par jugement en date du 19 janvier 2006, reçu le 8 mars 2006, le Tribunal
administratif d’Amiens a annulé la décision illégale du recteur CAMPION du 16 février
2005 !
Année 2006/2007
En date du 3 juillet 2007, je dépose une requête au Tribunal administratif d’Amiens avec
demande de 70.000 euros pour harcèlement moral (requête n° 0701657-2).
Année 2007/2008
Année 2009/2010
4
III - Analyse de la situation
En date du 12 juin 2009, après quatre années de silence, votre lettre recommandée avec avis
de réception m’informe de votre décision de saisir (une fois de plus !) le comité médical
départemental de l’Aisne pour : « vérifier mon aptitude physique à l’exercice des fonctions
enseignantes ».
Suivent sept lettres (énoncées ci-dessus) m’intimant l’ordre de prendre rendez-vous avec le
docteur MARGAT du centre médico-psychologique de Tergnier, antenne de l’hôpital
psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne !
Je citerai particulièrement l’une d’entre elles, celle du 25 juin 2009, envoyée en recommandée
avec avis de réception, lettre dans laquelle vous me menacez d’engager une procédure
disciplinaire à mon encontre !
N’ayant jamais répondu depuis le 13 octobre 2000 à aucune de vos manœuvres illégales
d’aller me faire psychanalyser chez le docteur MARGAT à Tergnier, je vous saurais gré de
bien vouloir m’informer des suites de cette nouvelle procédure disciplinaire dont vous m’avez
menacé dans votre courrier du 25 juin 2009 !
Depuis 9 ans, vous essayez par tous les moyens de saisir et de faire réunir le Comité médical
départemental pour qu’il statue, de façon définitive, sur mon cas. Mais étant donné que toutes
vos manœuvres sont illégales, vous n’êtes jamais arrivé à vos fins, à savoir m’obliger par tous
les moyens possibles, à me rendre chez le docteur Luc MARGAT au Centre médico-
psychologique de Tergnier, antenne de l’hôpital psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne !
Les textes de loi montrent bien que le comité médical n’a pas obligation de se réunir pour
donner son avis en ce qui me concerne. En effet, d’après le décret n°86-442 du 14 mars 1986,
article 7:
« Les comités médicaux sont chargés de donner à l'autorité compétente, dans les conditions
fixées par le présent décret, un avis sur les contestations d'ordre médical qui peuvent s'élever
à propos de l'admission des candidats aux emplois publics, de l'octroi et du renouvellement
des congés de maladie et de la réintégration à l'issue de ces congés.
4. La réintégration après douze mois consécutifs de congé de maladie ou à l'issue d'un congé
de longue maladie ou de longue durée ;
5
6. La mise en disponibilité d'office pour raison de santé et son renouvellement ;
Pour preuve voir ma lettre recommandée avec avis de réception que je vous ai adressée en
date du 9 septembre 2009 vous demandant les 5 avis émis par le Comité Médical
Départemental concernant mon « aptitude à exercer mes fonctions » de 2000 à 2009. La
Commission d’Accès Aux Documents administratifs que j’ai saisie en date du 12 octobre
2009 m’a répondu dans son avis n° 20093832 du 5 novembre 2009 :
« En réponse à la demande qui lui a été adressée, le recteur de l’académie d’Amiens a fait
savoir à la commission que le document sollicité n’existait pas, dès lors que le demandeur,
Monsieur LANDEL ne s’était pas rendu aux différentes convocations des médecins experts
saisis successivement à cet effet, et que de ce fait aucune expertise n’avait pu être établie. »
Le harcèlement moral, avec menaces à l’appui, dont vous faites preuve à mon égard depuis le
12 juin 2009, après une interruption de quatre années, montre à nouveau votre abus de
pouvoir et votre obstination dans l’illégalité la plus totale et ce malgré les jugements du
Tribunal administratif d’Amiens et de la Cour administrative d’appel de Douai ayant jugé les
deux suspensions de salaire rectorales de 2003 et 2005 illégales.
IV - Conclusion
J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir me verser la somme de 50.000 euros de
dommages et intérêts pour récidive illégale en matière de harcèlement moral depuis le 12 juin
2009 en violation de l’article 6 quinquiès de la loi n° 83 -634 du 13 juillet 1983 – Loi portant
droits et obligations des fonctionnaires.
LANDEL Guy
6
LANDEL Guy Chauny, le 5 janvier 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 basé sur de nombreux
faux témoignages, j'ai été déplacé d'office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard
Philipe de Soissons.
Dans l’attente de rejoindre mon poste au lycée Gay-Lussac de Chauny, poste vacant libéré au
1er septembre 2005 suite aux mutations intra-académiques et qui, sans les magouilles
rectorales, me revenait de droit ayant un barème de 142 points, veuillez trouver ci-joint mon
nouvel arrêt de travail à compter du 5 novembre 2009 | Volets 2 et 3 |.
LANDEL Guy
PJ : 1
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX 1
Dossier n° 0701657-2
Veuillez trouver en pièce jointe un document en 3 exemplaires relatif à mon arrêt de travail
pour la période allant du mardi 5 janvier 2010 au vendredi 5 février 2010. Ce document
supplémentaire fait partie des pièces annexées du dossier HARCÈLEMENT MORAL n°
0701657-2, paragraphe XV – « Santé physique ou mentale altérée ».
LANDEL Guy
PJ :
- 1 arrêt de travail en 3 exemplaires
- Historique des 102 arrêts de travail en 3 exemplaires
Historique des 102 arrêts de travail – Dossier XV – « Santé physique ou mentale altérée »
En date du 12 janvier 2010, j’ai reçu de votre part ma notice de notation administrative année
scolaire 2009 / 2010. Vous me demandez de la signer et de vous la renvoyer dès que possible.
Or, je constate que cette notice ne contient aucune appréciation concernant les 3 rubriques
ponctualité/assiduité, activité/efficacité et autorité/rayonnement !
De même aucune appréciation générale n’est mentionnée !
Enfin je constate l’absence totale de note proposée !
Par contre je remarque que ma dernière note administrative datant du 22/04/2002 est de 38.0 !
Elle se situe donc en deçà du minimum légal de la grille de référence qui en ce qui me
concerne est de 38.5 !
LANDEL Guy
Dossier n° 0701657-2
I – Introduction
Par requête n° 0701657-2 enregistrée au Tribunal administratif le 3 juillet 2007, j’ai demandé
au recteur de l’académie d’Amiens la somme de 70 000 euros de dommages et intérêts pour
harcèlement moral.
II - Analyse de la situation
En date du 12 juin 2009, par lettre recommandée avec avis de réception, le recteur m’informe
de sa décision de saisir (une fois de plus !) le comité médical départemental de l’Aisne pour :
« vérifier mon aptitude physique à l’exercice des fonctions enseignantes ». [Voir document
n°48 du chapitre VII]
Depuis plus de 9 ans, les recteurs qui se sont succédé à la tête du rectorat d’Amiens ont essayé
par tous les moyens de saisir et de faire réunir le Comité médical départemental pour qu’il
statue, de façon définitive, sur mon cas. Mais étant donné que toutes leurs manœuvres sont
illégales, ils ne sont jamais arrivés à leurs fins, à savoir m’obliger par tous les moyens
possibles et inimaginables (avertissement, blâme, conseil de discipline avec sanction
disciplinaire du déplacement d’office, nombreuses menaces de sanctions disciplinaires,
nombreuses menaces de retrait de salaire, deux suspensions de salaire effectives de 9 et 16
mois, plusieurs menaces de radiation des cadres, plusieurs menaces de procédure d’abandon
de poste, etc…), à me rendre chez le docteur Luc MARGAT au Centre médico-psychologique
de Tergnier, antenne de l’hôpital psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne !
Dans mon courrier du 17 novembre 2009, j’ai démontré, preuves à l’appui, que les 5 avis qui
auraient dû être émis par le Comité Médical Départemental concernant mon « aptitude à
exercer mes fonctions » de 2000 à 2009 n’existaient pas ! En effet, la Commission d’Accès
Aux Documents administratifs que j’ai saisie en date du 12 octobre 2009 m’a répondu dans
son avis n° 20093832 du 5 novembre 2009 :
« En réponse à la demande qui lui a été adressée, le recteur de l’académie d’Amiens a fait
savoir à la commission que le document sollicité n’existait pas, dès lors que le demandeur,
Monsieur LANDEL ne s’était pas rendu aux différentes convocations des médecins experts
saisis successivement à cet effet, et que de ce fait aucune expertise n’avait pu être établie. »
En effet, les textes de loi montrent bien que le comité médical n’a pas obligation de se réunir
pour donner son avis en ce qui me concerne. En effet, d’après le décret n°86-442 du 14 mars
1986, article 7:
« Les comités médicaux sont chargés de donner à l'autorité compétente, dans les conditions
fixées par le présent décret, un avis sur les contestations d'ordre médical qui peuvent s'élever
à propos de l'admission des candidats aux emplois publics, de l'octroi et du renouvellement
des congés de maladie et de la réintégration à l'issue de ces congés.
4. La réintégration après douze mois consécutifs de congé de maladie ou à l'issue d'un congé
de longue maladie ou de longue durée ;
III - Conclusion
LANDEL Guy
LANDEL Guy Chauny, le 2 février 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Professeur Certifié de Physique
Site Internet : www.guylandel.com
Madame le Recteur
Académie d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 manigancé par le rectorat
d’Amiens, j’ai été déplacé d’office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard Philipe
de Soissons à compter d’octobre 2001.
Par lettre recommandée en date du 29 janvier 2010, vous m’apprenez qu’un deuxième conseil
de discipline va se réunir le jeudi 1er avril 2010 !
En conséquence, sauf s’il s’agit d’un poisson d’avril, je vous demanderais de bien vouloir
m’envoyer, à mon adresse personnelle, une copie du rapport disciplinaire que vous devez
transmettre aux membres de la commission administrative paritaire des professeurs certifiés,
siégeant en formation disciplinaire le 1er avril prochain.
LANDEL Guy.
LANDEL Guy Chauny, le 16 février 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Madame le Recteur
Rectorat d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Objet : Demande des deux documents suivants : « Attestation médicale » et « Rapport des
supérieurs hiérarchiques »
Dans votre mémoire en réponse en date du 2 février 2010 adressé au Tribunal administratif
d’Amiens concernant le dossier n° 0701657-2, vous écrivez, en page 2, je vous cite :
« En effet, l’article 34 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 prévoit que « lorsqu’un chef de
service estime, au vu d’une attestation médicale ou sur le rapport des supérieurs
hiérarchiques, que l’état de santé d’un fonctionnaire pourrait justifier qu’il soit fait
application des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, il
peut provoquer l’examen médical de l’intéressé dans les conditions prévues aux alinéas 3 et
suivants de l’article 35 ci-dessous » ».
LANDEL Guy.
LANDEL Guy Chauny, le 16 février 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX
Dossier n° 0701657-2
I – Introduction
Par requête n° 0701657-2 enregistrée au Tribunal administratif le 3 juillet 2007, j’ai demandé
au recteur de l’académie d’Amiens la somme de 70 000 euros de dommages et intérêts pour
harcèlement moral.
II - Discussion
La rectrice à court d’arguments depuis bien longtemps essaye, à l’image de tous ses
prédécesseurs, de nier l’évidence par tous les moyens possibles et inimaginables, mauvaise foi
et mensonges compris !
En page 1, la rectrice écrit : « Monsieur LANDEL, depuis le début de cette instance, clame
que « le harcèlement moral orchestré par le rectorat pendant douze années de 1995 à 2007
est incontestable ».
Or, dans ce dernier mémoire, il indique que le harcèlement moral a repris en juin 2009 après
quatre années d’interruption.
J’en déduis donc, que contrairement à ce qu’il affirmait auparavant de juin 2005 à juin 2009,
il reconnait n’avoir été victime d’aucun harcèlement durant cette période. »
Il est nécessaire de se référer à mes propos contenus ci-dessus dans mon introduction. J’ai
présenté dans mon mémoire introductif datant du 9 juillet 2007, réparti en 16 rubriques, le
détail du harcèlement moral subi. Quand j’affirme que le harcèlement moral consistant à me
forcer à me faire psychanalyser par le psychiatre Luc MARGAT au centre médico-
psychologique de Tergnier, antenne de l’hôpital psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne,
s’est interrompu en 2005 pour reprendre en 2009, c’est une réalité incontestable. Par contre,
sortir mes propos de leur contexte pour en déduire comme le fait la rectrice que de juin 2005 à
juin 2009, je reconnais « n’avoir été victime d’aucun harcèlement durant cette période » est
une manipulation !
Les refus répétés et systématiques de 2002 à 2007 par le principal du collège Gérard-
Philipe de Soissons Jean Pierre Paul de me délivrer mes documents administratifs
personnels avec la bénédiction du rectorat, m’obligeant à saisir des dizaines de fois la
CADA et le tribunal administratif pour faire entendre raison aux récalcitrants !
La suspension de salaire pendant 16 mois décidée par la rectrice CAMPION de
février 2005 à mai 2006 !
Les refus systématiques, mensonges à l’appui, de promotion professionnelle telle que
la hors classe Certifiés ou liste d’aptitude agrégés pendant plusieurs années
Les refus répétés, avec mensonges et magouilles à l’appui, de ma mutation intra-
académique au lycée Gay-Lussac de Chauny en 2005, 2006 et 2008 !
En page 2, la rectrice écrit : « Il convient de constater d’ailleurs que Monsieur LANDEL n’a
pas plus fait l’objet d’un harcèlement moral durant cette période que durant le reste de sa
carrière, mais simplement d’actes de gestion personnel conforme à la législation en
vigueur. »
Pour mémoire, je rappellerai que ma carrière professionnelle comporte deux périodes bien
distinctes : de 1973 à 1987 j’ai enseigné à l’Université de Constantine en Algérie et de 1987 à
ce jour, au lycée Gay-Lussac de Chauny puis au collège Gérard-Philipe de Soissons.
5. Avoir pris à plusieurs reprises des arrêtés de retrait de salaire illégaux pour des
absences soit imaginaires soit justifiées,
6. Avoir refusé systématiquement pendant des années, malgré mes demandes répétées,
de me transmettre mes documents administratifs (bulletins de paye, arrêtés de congé,
emploi du temps, procès-verbal d’installation, notations administratives, attestations
professionnelles, déclarations fiscales des traitements et salaires, historiques congés,
…), et être obligé de saisir le Tribunal administratif des dizaines de fois pour que
l’administration daigne obtempérer,
7. M’avoir infligé la sanction disciplinaire du blâme pour absence justifiée à une contre
visite médicale,
9. Suspendre mon salaire pendant 9 mois par une décision rectorale jugée illégale,
10. Suspendre à nouveau mon salaire pendant 16 mois par une décision rectorale
jugée à nouveau illégale,
11. Mentir et magouiller plusieurs années de suite pour rejeter systématiquement mes
demandes de mutation,
12. Vouloir m’obliger par tous les moyens, avec menaces et sanctions disciplinaires à
l’appui, pendant près d’une dizaine d’années, à me soumettre à l’examen
psychiatrique dans un centre médico-psychologique, antenne d’hôpital psychiatrique.
Si vraiment ces actes de gestion de personnel étaient, comme le soutient la rectrice, conformes
à la législation en vigueur, je ne comprends pas pourquoi le Tribunal administratif d’Amiens :
Peut-être que la législation en vigueur est différente selon l’endroit où l’on se trouve à
Amiens ?
Dans son deuxième alinéa de la page 2, la rectrice affirme, à tort, qu’il « est légitime qu’un
enseignant, (…), fasse l’objet d’une vérification de sa capacité à exercer ses fonctions. »
Je suis au regret de contredire la rectrice sur ce point (comme sur bien d’autres d’ailleurs)
mais aucun texte de loi n’autorise ni justifie un tel acharnement depuis 10 ans à me faire
psychanalyser chez le docteur MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier !
Concernant le troisième alinéa, les textes cités par la rectrice sont totalement hors-sujet et ne
peuvent s’appliquer en l’espèce. En effet, les articles 34 et 35 du décret n° 86-442 du 14 mars
1986 sont relatifs aux congés de longue maladie et de longue durée et ne me concernent en
aucune façon, étant en congé de maladie ordinaire.
Pour finir avec cet alinéa, je demande que la rectrice me précise d’une part l’identité du
« chef de service » ayant estimé que mon état de santé pourrait justifier que me soit fait
application des dispositions de l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 et d’autre part qu’elle
me fasse parvenir l’attestation médicale et le rapport des supérieurs hiérarchiques justifiant
une telle procédure.
III - Conclusion
LANDEL Guy
LANDEL Guy Chauny, le 18 février 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Professeur Certifié de Physique
Site Internet : www.guylandel.com
Madame le Recteur
Académie d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 manigancé par le rectorat
d’Amiens, j’ai été déplacé d’office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard Philipe
de Soissons à compter d’octobre 2001.
Par lettre recommandée en date du 29 janvier 2010, postée le 1er février et reçue le 2 février
2010, vous m’apprenez qu’un deuxième conseil de discipline va se réunir le jeudi 1er avril
2010 !
Face à mon refus de me soumettre à une nième expertise médicale chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier, antenne de l’hôpital psychiatrique de
Prémontré dans l’Aisne, vous avez décidé d’engager à mon encontre une nouvelle procédure
disciplinaire au motif, je vous cite, de : « refus d’obéissance caractérisé ».
Dois-je vous rappeler que cette décision annoncée sous forme de menace dans vos courriers
en date des 12 et 25 juin 2009 n’est qu’une poursuite du harcèlement moral orchestré par les
cinq (5) recteurs vous ayant précédé à la tête du rectorat d’Amiens depuis l’an 2000 comme
en témoigne l’inventaire suivant :
1
Année scolaire 2000/2001
1. 13 octobre 2000 :
Point de départ du harcèlement moral : La lettre torche-cul répugnante du proviseur
JAILIN au recteur MORVAN (Lettre obtenue seulement le 23 mars 2001 suite à un
recours devant la CADA). En effet, le recteur a été obligé de m’envoyer cette lettre
suite à l’intervention de la CADA (Voir lettre du recteur en date du 23 mars 2001,
Référence DPE/003261, adressée au Président de la Commission d’Accès aux
documents administratifs dans laquelle il joint la copie de la fameuse lettre torche-cul
répugnante du proviseur JAILIN !)
2. 13 novembre 2000 :
Lettre du recteur m’informant de la saisine du comité médical départemental afin de
statuer sur mon aptitude à l’enseignement !
3. 13 novembre 2000 :
Lettre du recteur à l’Inspecteur d’académie lui demandant de saisir immédiatement le
comité médical départemental afin qu’il se prononce sur mon aptitude à
l’enseignement !
4. 13 novembre 2000 :
Lettre du recteur au médecin conseil REIMERINGER l’informant de l’obligation
d’avoir un rapport écrit du médecin chargé de la prévention
5. 27 novembre 2000 :
Lettre de l’Inspecteur d’académie m’informant que le comité médical départemental
est saisi pour émettre un avis sur mon aptitude à exercer mes fonctions !
6. 29 novembre 2000 :
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le vendredi 8 décembre 2000 à Laon !
7. 4 décembre 2000 :
Lettre de la Directrice Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.)
me demandant de me mettre en rapport avec le centre médico-psychologique de
Tergnier (02700) pour une contre-visite chez le psychiatre Luc MARGAT !
8. 22 décembre 2000 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un rendez-vous chez le
docteur MARGAT le jeudi 11 janvier 2001!
9. 12 janvier 2001 :
Lettre de la Directrice Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.)
me demandant de prendre un autre rendez-vous chez le docteur MARGAT, n’ayant
pas été à celui du 11 janvier 2001 (lettre assortie de menaces financières !)
10. 30 janvier 2001 :
Lettre de l’Inspecteur d’académie au recteur l’informant qu’en absence d’expertise, le
comité médical départemental ne pourra pas statuer !
11. 15 mars 2001 :
Lettre du recteur me demandant de justifier mes absences aux expertises et
m’informant du maintien de la saisine du comité médical départemental concernant la
vérification de mon aptitude à enseigner !
12. 15 mars 2001 :
Lettre du recteur à l’Inspecteur d’académie lui demandant de maintenir la procédure
de vérification d’aptitude à l’enseignement !
13. 22 mars 2001 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 5 avril 2001 !
14. 23 mars 2001 :
2
Lettre du recteur MORVAN m’envoyant la lettre torche-cul répugnante que lui avait
adressé le proviseur JAILIN le 13 octobre 2000 (Lettre obtenue suite au recours
devant la CADA)
15. 30 mars 2001 :
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le vendredi 13 avril 2001 à Laon !
16. 10 avril 2001 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 10 mai 2001 !
17. 15 mai 2001 :
Lettre de l’Inspecteur d’académie au recteur l’informant que le comité médical
départemental est dans l’impossibilité de statuer, ne m’étant pas présenté chez le
docteur MARGAT le 10 mai 2001 !
18. 30 mai 2001 :
LR+AR du recteur MORVAN m’informant qu’une procédure disciplinaire était
engagée en raison de mon comportement et de mes actes contraires aux obligations de
fonctionnaire de l’Etat !
3
Lettre de l’Inspecteur d’académie au recteur l’informant que je me suis présenté à
aucune expertise médicale que ce soit chez le docteur VILLETTE ou le docteur
MARGAT !
26. 18 novembre 2002 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un rendez-vous chez le
docteur MARGAT le vendredi 22 novembre 2002 !
27. 22 janvier 2003 :
LR+AR du recteur m’informant qu’une nouvelle procédure disciplinaire était engagée
28. 9 avril 2003 :
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le mercredi 7 mai 2003 à Laon !
29. 7 avril 2003 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 15 mai 2003 !
30. 9 avril 2003 :
LR+AR du recteur LEROY m’informant qu’il avait décidé de m’infliger la sanction
disciplinaire du blâme avec inscription au dossier assortie d’une suspension de
salaire !
31. 15 avril 2003 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un nouveau rendez-vous
chez le docteur MARGAT le vendredi 16 mai 2003 !
4
39. 21 octobre 2004 :
Lettre de l’Inspecteur d’académie m’informant que le comité médical départemental
est saisi pour émettre un avis sur mon aptitude à exercer mes fonctions !
40. 26 octobre 2004 :
Lettre du Médecin Inspecteur de la Santé publique (D.D.A.S.S.) me demandant de me
mettre en rapport avec le centre médico-psychologique de Tergnier (02700) pour une
contre-visite chez le psychiatre Luc MARGAT !
41. 15 novembre 2004 :
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le lundi 29 novembre 2004 à Laon !
42. 13 décembre 2004 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le vendredi 14 janvier 2005 !
43. 26 janvier 2005 :
LR+AR de la rectrice me demandant de justifier, par retour du courrier, mon défaut de
présentation chez le docteur MARGAT le 14 janvier 2005, me somme de prendre
contact avec le docteur MARGAT sous un délai de 8 jours ! A défaut, interruption du
versement de ma rémunération !
44. 16 février 2005 :
LR+AR de la rectrice CAMPION m’informant qu’elle a décidé de suspendre le
versement de ma rémunération jusqu’à ce que j’obtempère, conformément à la
circulaire Fonction Publique n° 1711,34/cms et 2B 9 du 30 janvier 1989 !
45. 29 avril 2005 :
LR+AR de la rectrice me rappelant que le versement de ma rémunération sera rétabli
dès lors que j’aurai accepté de me soumettre aux expertises médicales diligentées par
le comité médical départemental, dans le cadre d’une vérification d’aptitude physique
à l’emploi !
46. 29 août 2005 :
LR+AR de la rectrice me rappelant encore une fois que le versement de ma
rémunération sera rétabli dès lors que j’aurai accepté de me soumettre aux expertises
médicales diligentées par le comité médical départemental, dans le cadre d’une
vérification d’aptitude physique à l’emploi ! Pour ce faire, il m’appartient de prendre
rendez-vous auprès du docteur MARGAT à TERGNIER !
Requête n° 0301431 rejetée par le tribunal administratif d’Amiens par jugement en date
du 28 juillet 2005 !
Par jugement en date du 19 janvier 2006, reçu le 8 mars 2006, le Tribunal administratif
d’Amiens a annulé la décision illégale du recteur CAMPION du 16 février 2005 (requête
n°0500814-1) !
5
Absence de lettre de harcèlement m’intimant l’ordre d’aller me faire psychanalyser chez le
docteur Luc MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier !
Cette avalanche de lettres dont dix sept (17) en recommandé avec accusé de réception
constitue un véritable harcèlement moral qui dure depuis près de dix (10) années orchestré par
les différents recteurs qui se sont succédé à la tête du rectorat d’Amiens, à savoir Alain
MORVAN, Michel LEROY, Marie-Danièle CAMPION, Tanneguy LARZUL, Ahmed
CHARAÏ et vous-même !
Je n’ai répondu à aucune de ces différentes convocations malgré les nombreuses menaces
d’intimidation de toutes sortes et malgré toutes les mesures de rétorsion manigancées par le
rectorat : conseil de discipline le 21 septembre 2001, blâme en 2003, suspension de salaire de
6
8 mois en 2003, suspension de salaire de 16 mois en 2005, menaces de radiation des cadres,
nombreuses mises en demeure, nombreuses menaces de sanction disciplinaire, magouilles et
mensonges pour interdire mon retour légitime au lycée Gay-Lussac de Chauny en 2005, 2006
et 2008 lors des mutations intra-académiques !
Pourquoi une telle insistance et une telle impuissance depuis près de 10 ans ?
Tout simplement parce que les ordres successifs et répétitifs d’aller me faire psychanalyser
chez le docteur Luc MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier, antenne de
l’hôpital psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne, sont tous illégaux et ne reposent sur aucun
fondement juridique !
Depuis 10 ans, le rectorat a saisi de nombreuses fois le comité médical départemental pour
« vérifier mon aptitude physique à l’exercice des fonctions enseignantes » et à chaque fois le
comité médical lui a répondu qu’il lui était impossible de statuer sur mon cas, ne m’étant
jamais présenté chez le fameux docteur Luc MARGAT ! (en effet, d’après les textes officiels,
le comité médical départemental ne peut statuer en l’absence d’un rapport du médecin de
prévention).
Le rectorat sait pertinemment ou alors si ce n’est pas le cas, je lui conseille de changer de
conseiller juridique, que cet article ne me concerne pas, n’ayant jamais totalisé douze
mois consécutifs de congé ordinaire de maladie !
De même, le décret n°86-442 du 14 mars 1986, décret relatif à la désignation des médecins
agréés, à l'organisation des comités médicaux et des commissions de réforme, aux conditions
d'aptitude physique pour l'admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie
des fonctionnaires, précise dans son article 7 :
« Les comités médicaux sont chargés de donner à l'autorité compétente, dans les conditions
fixées par le présent décret, un avis sur les contestations d'ordre médical qui peuvent s'élever
à propos de l'admission des candidats aux emplois publics, de l'octroi et du renouvellement
des congés de maladie et de la réintégration à l'issue de ces congés.
4. La réintégration après douze mois consécutifs de congé de maladie ou à l'issue d'un congé
de longue maladie ou de longue durée ;
7
5. L'aménagement des conditions de travail du fonctionnaire après congé ou disponibilité ;
Le rectorat sait pertinemment ou alors si ce n’est pas le cas, je lui conseille à nouveau de
changer de conseiller juridique, qu’aucun des 7 alinéas de cet article 7 du décret 86-442 du
14 mars 1986 ne me concerne !
Il y a donc de votre part, une volonté délibérée de me nuire en me harcelant, comme l’ont déjà
fait vos cinq (5) prédécesseurs et cela dans l’illégalité la plus totale. L’argument fallacieux
que vous utilisez pour justifier le conseil de discipline du 1er avril 2010, à savoir le « refus
d’obéissance caractérisé » ne repose sur aucun fondement juridique.
La loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droit et obligations des fonctionnaires, dans son
article 28 stipule :
« Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable de l'exécution
des tâches qui lui sont confiées. Il doit se conformer aux instructions de son supérieur
hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à
compromettre gravement un intérêt public. »
Ayant démontré plus haut que l’ordre donné par le rectorat d’aller me faire expertiser chez le
docteur MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier, ne reposant sur aucun texte
de loi, est manifestement illégal, il en découle que mes refus répétés ( une cinquantaine de
fois en l’espace de 9 ans) ne constituent en aucune façon une faute professionnelle.
Déjà le recteur LEROY utilisait le même artifice de défense totalement erroné dans son
courrier qu’il m’a adressé le 16 avril 2004 :
Puis, le recteur CAMPION a fait de même dans son courrier qu’elle m’a adressé le 16 février
2005 :
« Vous étiez convoqué le 14 janvier dernier chez le docteur MARGAT à TERGNIER, dans le
cadre d’une vérification d’aptitude physique à l’enseignement.
8
Dans la mesure où vous ne vous êtes pas rendu à cette convocation, je vous ai mis en demeure
par courrier ci-dessus référencé, de justifier ce défaut de présentation et de prendre
directement l’attache de ce médecin, sous un délai de huit jours, pour convenir d’un autre
rendez-vous.
A ce jour, vous n’avez pas satisfait à ma demande.
Suite à ces manœuvres illégales du rectorat (Suspension de mon salaire pendant 16 mois !) le
Tribunal administratif d’Amiens n’a pas retenu le système de défense du recteur et a annulé sa
décision de suspension de salaire, la jugeant illégale ! [dossier n° 0500814].
Enfin, dois-je rappeler qu’en droit, le principe « Non bis in idem » doit être respecté. Le
Parlement européen a adopté le 12 avril 1989, dans la Charte des droits fondamentaux de
l'Union européenne, la définition suivante du principe : « Nul ne peut être poursuivi ou
condamné en raison de faits pour lesquels il a déjà été acquitté ou condamné »
Ainsi, le recteur MORVAN dans son rapport disciplinaire présenté devant le conseil de
discipline du 21 septembre 2001 faisait déjà état de « mon refus d’obéissance caractérisé ».
Dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL, il est écrit en page 7/8, à
propos de la fameuse lettre torche-cul répugnante du proviseur JAILIN, je cite :
« En réponse aux sollicitations du proviseur, au cours de l’année scolaire 2000-2001, les
services rectoraux ont demandé que le comité médical départemental statue sur l’aptitude de
l’intéressé à enseigner.
Monsieur LANDEL a été convoqué deux fois par le Comité médical départemental afin de
rencontrer un expert qui devait rendre un avis sur son aptitude à exercer.
Monsieur LANDEL a refusé une première fois de se rendre chez l’expert, le 11 janvier 2001.
Le 15 mars 2001, le recteur adresse un courrier à Monsieur LANDEL, lui enjoignant de
justifier son absence au rendez-vous fixé par l’expert chargé de statuer sur son aptitude à
enseigner.
La saisine du Comité médical départemental a été maintenue, mais, Monsieur LANDEL a
refusé une seconde fois de se rendre à la nouvelle convocation. »
De même, le recteur LEROY m’avait infligé la sanction disciplinaire du blâme pour les
mêmes motifs. L’arrêté en date du 9 avril 2003 mentionne :
« VU le courrier en date du 15 novembre 2002 de Monsieur l’Inspecteur d’académie,
directeur des services départementaux de l’éducation nationale de l’Aisne signalant que
l’intéressé ne s’est pas présenté le 11 octobre 2002 à la convocation du docteur VILETTE,
médecin chargé de la prévention et que l’intéressé n’a pas pris contact avec le docteur
MARGAT, chargé de l’expertise demandée le 8 octobre 2002 par le Comité médical
départemental de l’Aisne. »
Puis le recteur CAMPION a suspendu mon salaire illégalement pendant 16 mois et cela
pour les mêmes motifs (Voir ci-dessus courrier du 16 février 2005).
Depuis l’an 2000, trois recteurs m’ont déjà infligé deux sanctions disciplinaires (Conseil de
discipline le 21 septembre 2001 et blâme en avril 2003) et deux sanctions financières (8 mois
de suspension de salaire par le recteur LEROY en 2003 et 16 mois de suspension de salaire
9
par le recteur CAMPION en 2005) pour le même motif, à savoir « refus d’obéissance »
comme vous dites.
III – Conclusion
Depuis l’an 2000, la cinquantaine d’ordres manigancés par le rectorat me demandant d’aller
me faire expertiser chez le docteur MARGAT étant manifestement illégaux, votre
convocation devant le conseil de discipline le 1er avril 2010, pour la deuxième fois après celui
du 21 septembre 2001, constitue à nouveau une violation de la loi n° 83-634 du 13 juillet
1983 et principalement son article 6 quinquiès :
« Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont
pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter
atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de
compromettre son avenir professionnel.
Aucune mesure concernant notamment le recrutement, la titularisation, la formation, la
notation, la discipline, la promotion, l'affectation et la mutation ne peut être prise à l'égard
d'un fonctionnaire en prenant en considération :
1° Le fait qu'il ait subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral visés au
premier alinéa ;
2° Le fait qu'il ait exercé un recours auprès d'un supérieur hiérarchique ou engagé une action
en justice visant à faire cesser ces agissements ;
3° Ou bien le fait qu'il ait témoigné de tels agissements ou qu'il les ait relatés.
Est passible d'une sanction disciplinaire tout agent ayant procédé ou ayant enjoint de
procéder aux agissements définis ci-dessus.
Par lettre recommandée avec avis de réception en date du 2 février 2010, je vous ai demandé
de bien vouloir m’envoyer une copie du rapport disciplinaire que vous devez transmettre aux
10
membres de la commission administrative paritaire des professeurs certifiés, siégeant en
formation disciplinaire le 1er avril prochain.
En accord avec l’article 3 du décret n°84-961 du 25 octobre 1984, je vous demande de porter
à la connaissance de tous les membres de la commission administrative paritaire des
professeurs certifiés siégeant en formation disciplinaire le 1er avril 2010 mes observations
écrites contenues dans cette lettre. En outre, je vous demande de faire lire cette lettre
devant le conseil de discipline suite à la lecture de votre rapport disciplinaire.
En conclusion, je vous demande la somme de 100.000 euros [Cent mille euros] de dommages
et intérêts pour récidive en matière d’illégalité, d’abus de pouvoir, de harcèlement moral et de
préjudice subi en violation de l’article 6 quinquiès de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983.
LANDEL Guy.
11
LANDEL Guy Chauny, le 23 février 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 basé sur de nombreux
faux témoignages, j'ai été déplacé d'office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard
Philipe de Soissons.
Dans l’attente de rejoindre mon poste au lycée Gay-Lussac de Chauny, poste vacant libéré au
1er septembre 2005 suite aux mutations intra-académiques et qui, sans les magouilles
rectorales, me revenait de droit ayant un barème de 142 points, veuillez trouver ci-joint mon
nouvel arrêt de travail à compter du 23 février 2010 | Volets 2 et 3 |.
LANDEL Guy
Monsieur le Président
De la Commission d'Accès
Aux Documents Administratifs
35, rue Saint-Dominique
75700 PARIS 07 SP
Monsieur le Président,
Par courrier recommandé avec avis de réception 1A 031 201 8693 7 en date du 2 février
2010, j’ai demandé au recteur de l’académie d’Amiens de bien vouloir me communiquer une copie
du document intitulé Rapport disciplinaire. | Pièce jointe |
N’ayant aucune réponse de la part du rectorat depuis plus d’un mois, j'ai l'honneur de
saisir votre Commission d'une demande d'avis sur le refus par le recteur de me communiquer le
document cité en objet.
Dans l'attente de l'avis de votre Commission, je vous prie de croire, Monsieur le Président,
à l'assurance de ma considération distinguée.
LANDEL Guy
PJ : 2
- LR+AR du recteur en date du 29 janvier 2010
- LR+AR au recteur en date du 2 février 2010
LANDEL Guy Chauny, le 11 mars 2010
25, rue du général Leclerc
02300 CHAUNY
Monsieur le Président
De la Commission d'Accès
Aux Documents Administratifs
35, rue Saint-Dominique
75700 PARIS 07 SP
Objet : Demande de copie des deux documents « Attestation médicale » et « Rapport des
supérieurs hiérarchiques »
Monsieur le Président,
Par courrier recommandé avec avis de réception 1A 037 231 1901 1 en date du 16 février
2010, j’ai demandé au recteur de l’académie d’Amiens de bien vouloir me communiquer une copie
des deux documents intitulés Attestation médicale et Rapport des supérieurs hiérarchiques
mentionnés dans son courrier au tribunal administratif d’Amiens en date du 2 février 2010.
En date du 3 mars 2010, pour seule réponse à ma demande des deux documents cités en
objet, le recteur m’envoie une copie d’une lettre adressée à l’Inspectrice d’académie de l’Aisne
datée du 12 juin 2009 !
En conséquence, n’ayant pas du tout reçu les deux documents demandés, j'ai l'honneur de
saisir votre Commission d'une demande d'avis sur le refus par le recteur de me communiquer les
deux documents cités en objet.
Dans l'attente de l'avis de votre Commission, je vous prie de croire, Monsieur le Président,
à l'assurance de ma considération distinguée.
LANDEL Guy
PJ : 3
- LR+AR au recteur en date du 16 février 2010
- LR+AR du recteur d’Amiens en date du 3 mars 2010
- Lettre du recteur à l’Inspectrice d’académie de l’Aisne en date du 12 juin 2009
LANDEL Guy Chauny, le 17 mars 2010
25, rue du général Leclerc
02300 CHAUNY
Monsieur le Président
De la Commission d'Accès
Aux Documents Administratifs
35, rue Saint-Dominique
75700 PARIS 07 SP
Objet : Demande de copie des deux documents « Attestation médicale » et « Rapport des
supérieurs hiérarchiques »
Monsieur le Président,
Par courrier recommandé avec avis de réception 1A 037 231 1901 1 en date du 16 février
2010, j’ai demandé au recteur de l’académie d’Amiens de bien vouloir me communiquer une copie
des deux documents intitulés Attestation médicale et Rapport des supérieurs hiérarchiques
mentionnés dans son courrier au tribunal administratif d’Amiens en date du 2 février 2010.
En date du 3 mars 2010, pour seule réponse à ma demande des deux documents cités en
objet, le recteur m’envoie une copie d’une lettre adressée à l’Inspectrice d’académie de l’Aisne
datée du 12 juin 2009 !
En conséquence, à ce jour, n’ayant pas encore reçu les deux documents demandés, j'ai
l'honneur de saisir votre Commission d'une demande d'avis sur le refus par le recteur de me
communiquer les deux documents cités en objet.
Dans l'attente de l'avis de votre Commission, je vous prie de croire, Monsieur le Président,
à l'assurance de ma considération distinguée.
LANDEL Guy
LANDEL Guy Chauny, le 19 mars 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Monsieur le recteur
De l'académie d'Amiens
20, Boulevard d'Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Objet : Demande de copie du rapport médical concernant le dernier contrôle médical réalisé
en octobre 2007 ayant conclu au bien-fondé de l’arrêt de travail prescrit.
Par courrier en date du 3 mars 2010, vous m’envoyez une copie de votre lettre de demande de
saisine du comité médical départemental aux fins de vérification de mon aptitude physique à
l’enseignement, adressée le 12 juin 2009 à Madame l’Inspectrice d’Académie, Directrice Des
Services Départementaux de l’Education nationale de l’Aisne.
« Le dernier contrôle médical, réalisé en octobre 2007, avait conclu au bien-fondé de l’arrêt
prescrit. »
LANDEL Guy.
LANDEL Guy Chauny, le 26 mars 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Professeur Certifié de Physique
Site Internet : www.guylandel.com
Monsieur le Recteur
Académie d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Objet : Rapport disciplinaire - Convocation devant le conseil de discipline le 1er avril 2010
Réf : Votre lettre recommandée avec accusé de réception en date du 3 mars 2010
Par lettre recommandée en date du 3 mars 2010, postée le 8 mars 2010 et reçue le 9 mars
2010, en réponse à mon courrier en date du 2 février 2010, vous m’envoyez une copie du
rapport disciplinaire relatif au conseil de discipline du 1er avril 2010.
Veuillez trouver en pièce jointe ma réponse à votre rapport daté du 2 mars 2010 sous forme de
contre-rapport.
En accord avec l’article 3 du décret n°84-961 du 25 octobre 1984, je vous demande de porter
à la connaissance de tous les membres de la commission administrative paritaire des
professeurs certifiés siégeant en formation disciplinaire le 1er avril 2010 ce contre-rapport. En
outre, je demande qu’il soit lu devant le conseil de discipline suite à votre rapport
disciplinaire.
LANDEL Guy
AU RECTORAT D’AMIENS
I – INTRODUCTION
Je m’insurge contre cet ordre du jour mensonger qui n’a rien à voir avec les motifs ayant
conduit la rectrice SANCIER-CHATEAU à convoquer un conseil de discipline pour le 1er
avril 2010 énoncés en page 5 sur 7 dans le paragraphe IV / LES FAITS REPROCHES A
MONSIEUR LANDEL.
En date du 12 juin 2008 (en fait 2009), la rectrice SANCIER-CHATEAU m’envoie une lettre
recommandée qui m’annonce : « J’ai l’honneur de vous informer qu’eu égard à la succession
Page 1 sur 24
des arrêts de travail produits depuis 2001, j’ai décidé de saisir le comité médical de l’Aisne,
pour vérifier votre aptitude à l’exercice des fonctions enseignantes.
Je vous demande en conséquence de répondre aux convocations médicales qui vous seront
adressées dans le cadre de ce contrôle. »
Puis, par lettre recommandée en date du 29 janvier 2010, la rectrice énumère très lisiblement
les refus de ma part, au nombre de quatre (4), ayant justifié, selon elle, la convocation du
conseil de discipline, à savoir :
Je constate que les trois convocations énumérées ci-dessus ne concernent nullement une
quelconque vérification du bien-fondé des différents arrêts de travail établis par mon
médecin traitant pendant cette période et cela pour deux raisons majeures :
D’une part, les deux rendez-vous diligentés par le docteur VILLETTE ne peuvent en aucun
cas être destinés à vérifier le bien-fondé de mes arrêts de travail car d’après les textes de loi, le
médecin de prévention n’a aucune compétence ni aucun pouvoir pour effectuer une telle
vérification ! (Voir décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l'hygiène et à la sécurité du
travail ainsi qu'à la prévention médicale dans la fonction publique, articles 11, 15, 24 et 26).
En conséquence, pour être conforme à la réalité, l’ordre du jour devra être libellé en ces
termes :
Page 2 sur 24
« Refus d’obéissance caractérisé à son supérieur hiérarchique et conséquences qu’il
convient de tirer du refus de Monsieur LANDEL de se soumettre à la vérification de son
aptitude physique à l’exercice des fonctions enseignantes »
Je demande que toutes les notations administratives des années 1993/1994 à 2001/2002 soient
supprimées, n’ayant rien à voir avec le sujet de l’ordre du jour.
D’ailleurs, pourquoi commencer par l’année 1993/1994 alors que j’étais au lycée Gay-Lussac
de Chauny depuis l’année 1987/1988 ?
De même, pourquoi mentir aux commissaires paritaires en écrivant à la fin du paragraphe, en
page 3 sur 7 :
« Monsieur LANDEL étant ensuite placé en congé de manière continue, il n’a plus été
évalué. »
C’est un mensonge et cela pour deux raisons. D’une part, ce n’est pas à partir de l’année
scolaire 2002/2003 que j’ai été placé en congé de manière continue, hormis les vacances
scolaires, mais bien dès mon déplacement d’office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège
Gérard Philipe de Soissons, soit dès le 8 octobre 2001 ! D’autre part, malgré mon absence
manifeste au collège de Soissons, couverte par des arrêts de travail de mon médecin traitant,
le principal du collège de l’époque, Jean Pierre Paul, a continué de me noter de façon
totalement irresponsable avec la bénédiction des différents recteurs de l’époque qui violaient
leurs propres circulaires !
Quant au principal du collège de Soissons, il a réussi dans un premier temps à me noter deux
années de suite, de façon ubuesque, sans jamais m’avoir vu ! C’est très fort ! Puis après
m’avoir vu une petite semaine au collège en décembre 2003, il a récidivé, dans le délire et
l’irresponsabilité, avec toujours la bénédiction du rectorat ! En effet :
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Année scolaire 2005/2006 : PAS DE NOTATION ! [Voir explication plus loin]
C’est à partir de l’année 2005/2006 que je n’ai plus été noté par le principal du collège Gérard
Philipe de Soissons ! L’explication est la suivante : suite à une nième requête auprès du
Tribunal administratif d’Amiens [Requête n° 0600228 du 25 janvier 2006 : Notice annuelle
de notation administrative 2005/2006], la rectrice CAMPION a fini par abdiquer et a
abandonné tout harcèlement. En effet, dans son mémoire adressé au Tribunal administratif
d’Amiens en date du 3 avril 2006, elle semble enfin reconnaître toute l’illégalité de la
procédure adoptée pendant plusieurs années, en écrivant :
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maladie depuis le 15 décembre 2003, il ne lui a pas été établi de notice annuelle de notation
administrative pour cette année scolaire. »
N’ayant été au collège Gérard-Philipe de Soissons qu’environ une petite semaine en décembre
2003, le principal du collège Gérard-Philipe de Soissons, Jean Paul Pierre n’aurait pas dû me
noter en 2001 / 2002, en 2002 / 2003, en 2004 / 2005 et en 2005 / 2006. Or, ce principal, m’a
noté de façon totalement irresponsable et ubuesque.
Ce qui est plus grave encore c’est que les différents recteurs de l’académie d’Amiens qui se
sont succédés depuis septembre 2001, à savoir Monsieur MORVAN pendant l’année scolaire
2001/2002, Monsieur LEROY pendant les deux années scolaires 2002/2003 et 2003/2004
puis enfin Madame CAMPION pendant les trois dernières années scolaires 2004/2005,
2005/2006 et 2006/2007 n’ont pas respecté leurs propres circulaires ni les circulaires
ministérielles qui sont très claires à ce sujet : « l’enseignant qui a été éloigné de son poste
pendant toute l’année scolaire, pour raison de santé, n’est pas noté. »
Tous les trois ont approuvé et repris à leur compte les appréciations illégales et scandaleuses
du principal de SOISSONS, ce qui prouve aisément que la collusion était notoire et que le
harcèlement était organisé par le rectorat d’Amiens.
Par contre, le Tribunal adopte une position contraire dans son jugement en date du 21/02/2006
concernant la même requête !
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Donc, en l’espace de 3 mois, le même Tribunal administratif d’Amiens a pris deux
décisions totalement contradictoires ! Difficile à comprendre et à admettre !
En réponse à ma lettre du 13 avril 2005, la rectrice CAMPION, dans son courrier en date du
27 avril 2005, a rappelé une fois de plus le contenu des circulaires relatives à ce sujet qui
stipulent clairement que « l’enseignant qui a été tenu éloigné de son poste pendant toute
l’année scolaire, pour raison de santé, n’est pas noté. Il n’y a pas report de la note de
l’année précédente.»
La rectrice CAMPION confirmera ses propos dans un autre courrier en date du 23 mai 2005 :
« Absent du service depuis la rentrée scolaire 2004, aucune note administrative ne vous a
été attribuée au titre de l’année scolaire 2004/2005. »
En conclusion, je demande que toutes les notations administratives des années 1993/1994
à 2001/2002 [paragraphe II-2 Notation administrative, pages 2 sur 7 et 3 sur 7] soient
supprimées, n’ayant rien à voir avec le sujet de l’ordre du jour.
En page 3 sur 7 il est fait état des deux rapports d’inspection des deux IPR de Sciences
Physiques du 20 janvier 1995 et du 23 mars 1998 ainsi que du rapport de visite du 3 mars
2000.
D’une part, ces trois rapports sont relatifs à la période 1995/2000, période antérieure au
premier conseil de discipline du 21 septembre 2001 !
D’autre part, c’est une reprise puisée dans le rapport disciplinaire relatif à ce conseil de
discipline en page 4/8 et 5/8 déjà soumis aux commissaires paritaires réunis en formation
disciplinaire à Amiens le 21 septembre 2001 !
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que tout le paragraphe II-3 en page 3
sur 7 soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième
conseil de discipline 2010.
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II – 4 / Concernant III / HISTORIQUE DE LA SITUATION ACTUELLE
Ces propos sont un copié collé des propos contenus en page 5/8 du rapport disciplinaire du
conseil de discipline 2001 dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL.
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que le premier alinéa en page 4 sur 7
soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième conseil
de discipline.
« Il refuse à plusieurs reprises d’assurer des missions liées à son statut. En 1995/1996,
attribution de moyennes situées entre 2,5/20 et 5,5/20 à l’ensemble de ses élèves et refus de
remplir des bulletins scolaires du 3° trimestre et des livrets du BAC – En 1997/1998, notation
de 18/20 à tous les élèves d’une classe – En 2000/2001, refus d’assurer certains cours (TP)
avec tracts justifiant cette décision sur le tableau de la salle des professeurs. »
Ces propos sont un copié collé des propos contenus en page 6/8 du rapport disciplinaire du
conseil de discipline 2001 dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL,
paragraphe : Il refuse d’assurer certaines des obligations liées au statut de professeur
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que le deuxième alinéa en page 4 sur
7 soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième conseil
de discipline.
« Il ne respecte plus son obligation de réserve (tracts, lettre ouverte au proviseur, pétition
auprès des élèves).
Ces propos sont un résumé des propos contenus en pages 6/8 et 7/8 du rapport disciplinaire du
conseil de discipline 2001 dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL,
paragraphe : Il ne respecte plus son obligation de réserve
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que le troisième alinéa en page 4 sur 7
soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième conseil
de discipline.
« Le comité médical départemental de l’Aisne est saisi pour la première fois au cours de
l’année scolaire 2000/2001 pour vérifier l’aptitude à exercer ses fonctions de Monsieur
LANDEL, qui refuse de se rendre par deux fois aux convocations devant le médecin expert. »
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Ces propos sont un résumé des propos contenus en page 7/8 du rapport disciplinaire du
conseil de discipline 2001 dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL,
paragraphe : Il ne respecte plus son obligation de réserve
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que le quatrième alinéa en page 4 sur
7 soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième conseil
de discipline.
Enfin, dans ce même paragraphe en page 4 sur 7, il est fait état, je cite :
« Le 26 septembre 2002, Monsieur LANDEL est rappelé à son obligation de réserve par le
Recteur, suite à sa diffusion le 15 septembre 2002 au lycée Gay-Lussac de CHAUNY d’un
courriel mettant en cause l’honnêteté du proviseur et des membres du conseil de discipline.
Convoqué deux fois par le Secrétaire Général et le Directeur des Ressources Humaines,
Monsieur LANDEL ne se rend pas aux rendez-vous du 4 juillet et du 3 octobre 2002. »
Le message en question était destiné à l’époque à faire connaître mon site internet
nouvellement créé. De plus ce message internet n’a pas été envoyé uniquement au personnel
du lycée Gay-Lussac de Chauny mais à plusieurs centaines d’enseignants et de chefs
d’établissement de l’académie d’Amiens.
INFORMATION
N’ayant jamais mis les pieds dans ce collège, étant en arrêt maladie, mon combat, à l’heure
actuelle, est ma réintégration au lycée Gay-Lussac de Chauny.
Pour en savoir plus sur cette incroyable affaire, vous pouvez consulter mon site Internet
personnel : www.guylandel.fr.st [Actuellement www.guylandel.com]
Page 8 sur 24
« Cher collègue,
Vous avez été destinataire d’un message vous incitant à vous connecter sur un site « Guy
LANDEL ».
Je tiens à vous signaler qu’en mon nom et au nom de mes collègues du Lycée Gay Lussac,
j’ai porté plainte pour diffamation et que Monsieur Le Recteur nous a apporté son soutien et
l’assurance juridique de ses services.
Je tiens également à remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien.
Marc JAILIN »
Ce même proviseur, par lettre au recteur Michel LEROY en date du 1er octobre 2002, écrit :
« Monsieur le Recteur,
Pour information, veuillez trouver ci-joint, le document toujours diffusé dans Chauny à cette
date (le 1/10/2002) par Monsieur Landel.
L’ensemble de Chauny et ses environs sera donc ainsi quadrillé.
Veuillez agréer mes salutations respectueuses. »
En date du 9 octobre 2002, j’envoie au recteur LEROY une lettre de mise au point pour le
mettre au courant de quelques vérités évidentes.
En date du 27 février 2003, j’écris à Madame le Doyen des Juges d’Instruction à Laon pour
lui demander si effectivement une plainte pour diffamation avait été déposée par le proviseur
du lycée Gay-Lussac de Chauny.
En date du 25 mars 2003, Madame le Doyen des Juges d’Instruction me répond de prendre
contact avec Monsieur le Procureur de la République.
En date du 26 mars 2003, j’écris à Monsieur le Procureur de la République pour les mêmes
motifs. J’attends toujours une réponse !
En résumé, qu’il y ait eu plainte ou non du proviseur du lycée, au final il n’y a eu aucune suite
judiciaire contre moi concernant cette affaire !
Enfin, pour finir avec ce paragraphe, en pages 4 sur 7 et 5 sur 7, concernant tout l’historique
de mes absences au collège Gérard Philipe de Soissons d’octobre 2001 à ce jour, il est
nécessaire et fondamental de bien distinguer les deux sortes de contrôle pouvant être
effectuées par l’administration rectorale.
Page 9 sur 24
D’une part, il y a les contrôles effectués par un médecin agréé, à la demande du rectorat,
contrôles destinés à vérifier le bien-fondé des arrêts de maladie en vertu de l’article 25 du
décret n°86-442 du 14 mars 1986 :
Le comité médical compétent peut être saisi, soit par l'administration, soit par l'intéressé, des
conclusions du médecin agréé. »
Dans le premier cas, la procédure étant légale, (le rectorat pouvant demander à un médecin
agréé par lui, suite à chaque arrêt de travail, de vérifier le bien-fondé du congé de maladie
ordinaire), je n’ai jamais refusé ce type de contrôle.
A l’inverse, dans le second cas, la procédure déclenchée chaque année, voire plusieurs fois
par an, par le recteur, est tout à fait illégale, aucun texte de loi n’autorisant ce dernier à agir
de la sorte et à me harceler, depuis bientôt 10 ans, au moyen de toutes sortes de manœuvres
illégales ! En effet, comme le reconnaît à juste titre le recteur dans son rapport (page 5 sur 7),
n’ayant jamais totalisé six mois d’arrêts de travail consécutifs depuis 2001, le Comité
médical est dans l’impossibilité de se réunir pour statuer sur mon cas !
Page 10 sur 24
Mardi 16 septembre 2003 à 16h30 chez le Dr. Yves DESRUELLE à La Fère
Mercredi 14 juin 2006 à 14h chez le Dr. Giovanni SERIO [Psychiatre] à Soissons
Mercredi 10 octobre 2007 à 14h15 à domicile par le Dr. Yves DESRUELLE de La Fère
14 novembre 2001
21 décembre 2001
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis le 16 décembre 2001. Je vous demande donc de régulariser votre situation
dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une
retenue sur traitement. »
11 janvier 2002
Mesure d’intimidation mise à exécution : retrait de 1272,83 € sur mon salaire de février 2002.
Suite à mon intervention au Tribunal administratif d’Amiens, sans attendre le jugement, le
recteur me reverse mon dû (1272,83 €) sur mon salaire du mois d’avril 2002. Bizarre !
19 février 2002
Page 11 sur 24
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [7 février 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre
situation dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint
d’opérer une retenue sur traitement. »
Menace de retenue sur traitement pour absence à compter du 8 février 2002 [les vacances
d’hiver débutaient le 2 février pour finir le 18 février 2002].
20 mars 2002
LR+AR du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre absence depuis cette date [14
mars 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre situation dans les meilleurs délais.
Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une retenue sur votre
traitement. »
29 mars 2002
19 avril 2002
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [30 mars]. Je vous demande donc de régulariser votre situation
dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une
retenue sur traitement. »
Menace de retenue sur traitement pour absence de justification d’absence à partir du 31 mars
2002 [les vacances de Printemps débutaient le 31 mars 2002 et finissaient le 14 avril 2002].
3 mai 2002
Menace de retenue sur traitement pour l’absence de justificatif du 8 février 2002 inclus au 17
février 2002 inclus [vacances d’hiver] et deuxième menace de retenue sur traitement pour
l’absence de justificatif du 30 mars 2002 au 15 avril 2002 [vacances de Printemps].
31 mai 2002
Page 12 sur 24
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [14 mai 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre situation
dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une
retenue sur traitement. »
27 juin 2002
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [14 juin 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre situation
dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une
retenue sur traitement. »
27 juin 2002
Par courrier déposé dans le casier de mon épouse au lycée Gay-Lussac de Chauny fin juin
2002, le recteur MORVAN convoque mon épouse et moi-même à un entretien au rectorat
de l’académie d’Amiens le jeudi 4 juillet 2002 à 18 heures (salle 203 – 2ème étage) pour être
reçus par Madame Brigitte BRUSCHINI, Secrétaire Générale d’académie, Monsieur Gérard
CARON, Directeur des relations et des ressources humaines et Monsieur Thierry
LOUBIERE, Chef de la division des personnels enseignants.
[Il est à noter que Madame Brigitte BRUSCHINI présidait mon conseil de discipline au nom
du recteur le 21 septembre 2001!]
15 juillet 2002
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [29 juin 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre
situation dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint
d’opérer une retenue sur traitement. »
Bien entendu, je n’ai jamais fourni un tel document depuis ma « nomination » au collège
Gérard-Philipe de Soissons. Malgré tout, le recteur n’a pas mis ses menaces à exécution !
26 septembre 2002
[LR+AR] du recteur Michel LEROY [le recteur MORVAN ayant été nommé recteur de
Lyon] m’écrit entre autre : « Vous ne vous êtes pas présenté à un entretien prévu au rectorat
avec Madame BRUSCHINI, secrétaire générale d’académie et Monsieur CARON, directeur
des relations et des ressources humaines le jeudi 4 juillet 2002. Je vous informe que cet
entretien est reporté au jeudi 3 octobre 2002 à 17 heures et je vous demande d’y assister. »
26 novembre 2002
Page 13 sur 24
[LR+AR] du recteur LEROY : « Par ailleurs, l’avis d’arrêt de travail, établi du 4 novembre
2002 au 23 novembre 2002 étant un avis initial et non la prolongation de l’arrêt précédent, je
constate l’irrégularité de votre situation administrative entre le 24 octobre 2002 et le 3
novembre 2002.
Je vous informe que j’ai décidé de procéder au titre de ces deux situations, à une retenue sur
traitement de 20/30èmes pour la période du 15 octobre 2002 au 3 novembre 2002. » [Les
vacances de la Toussaint débutaient le 26 octobre 2002 pour finir le 4 novembre 2002].
9 avril 2003
Requête n° 0301431 rejetée par le tribunal administratif d’Amiens par jugement en date
du 28 juillet 2005 !
Dès octobre 2000, alors que j’étais toujours en activité au lycée Gay-Lussac de Chauny, le
recteur MORVAN a décidé de saisir le comité médical de l’Aisne pour, je cite : « vérifier mon
aptitude physique à l’exercice des fonctions enseignantes ».
1. 13 octobre 2000 :
Point de départ du harcèlement moral : La lettre répugnante du proviseur JAILIN du
lycée Gay-Lussac de Chauny au recteur MORVAN (Lettre que j’ai fini par obtenir 5
mois plus tard, le 23 mars 2001 suite à une procédure acharnée).
2. 13 novembre 2000 :
Lettre du recteur m’informant de la saisine du comité médical départemental afin de
statuer sur mon aptitude à l’enseignement !
3. 27 novembre 2000 :
Lettre de l’Inspecteur d’académie m’informant que le comité médical départemental
est saisi pour émettre un avis sur mon aptitude à exercer mes fonctions !
4. 29 novembre 2000 :
Page 14 sur 24
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le vendredi 8 décembre 2000 à Laon !
5. 4 décembre 2000 :
Lettre de la Directrice Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.)
me demandant de me mettre en rapport avec le centre médico-psychologique de
Tergnier (02700) pour une contre-visite chez le psychiatre Luc MARGAT !
6. 22 décembre 2000 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un rendez-vous chez le
docteur MARGAT le jeudi 11 janvier 2001!
7. 12 janvier 2001 :
Lettre de la Directrice Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.)
me demandant de prendre un autre rendez-vous chez le docteur MARGAT, n’ayant
pas été à celui du 11 janvier 2001 (lettre assortie de menaces financières !)
8. 15 mars 2001 :
Lettre du recteur me demandant de justifier mes absences aux expertises et
m’informant du maintien de la saisine du comité médical départemental concernant la
vérification de mon aptitude à enseigner !
9. 22 mars 2001 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 5 avril 2001 !
10. 23 mars 2001 :
Lettre du recteur MORVAN m’envoyant la lettre répugnante que lui avait adressée le
proviseur JAILIN le 13 octobre 2000 (Lettre obtenue suite au recours devant la
CADA)
11. 30 mars 2001 :
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le vendredi 13 avril 2001 à Laon !
12. 10 avril 2001 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 10 mai 2001 !
13. 30 mai 2001 :
LR+AR du recteur MORVAN m’informant qu’une procédure disciplinaire était
engagée en raison de mon comportement et de mes actes contraires aux obligations de
fonctionnaire de l’Etat !
Page 15 sur 24
15. 13 septembre 2002 :
Lettre du recteur m’informant de la saisine du comité médical départemental afin de
statuer sur mon aptitude à l’enseignement !
16. 20 septembre 2002 :
Lettre de l’Inspecteur d’académie m’informant que le comité médical départemental
est saisi pour émettre un avis sur mon aptitude à exercer mes fonctions !
17. 8 octobre 2002 :
Lettre du Médecin Inspecteur de la Santé publique (D.D.A.S.S.) me demandant de me
mettre en rapport avec le centre médico-psychologique de Tergnier (02700) pour une
contre-visite chez le psychiatre Luc MARGAT !
18. 18 novembre 2002 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un rendez-vous chez le
docteur MARGAT le vendredi 22 novembre 2002 !
19. 22 janvier 2003 :
LR+AR du recteur m’informant qu’une nouvelle procédure disciplinaire était engagée
20. 9 avril 2003 :
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le mercredi 7 mai 2003 à Laon !
21. 7 avril 2003 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 15 mai 2003 !
22. 9 avril 2003 :
LR+AR du recteur LEROY m’informant qu’il avait décidé de m’infliger la sanction
disciplinaire du blâme avec inscription au dossier assortie d’une suspension de
salaire !
23. 15 avril 2003 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un nouveau rendez-vous
chez le docteur MARGAT le vendredi 16 mai 2003 !
Page 16 sur 24
Année scolaire 2004/2005
Par jugement en date du 19 janvier 2006, reçu le 8 mars 2006, le Tribunal administratif
d’Amiens a annulé la décision illégale de la rectrice CAMPION en date du 16 février
2005 (requête n°0500814-1) !
Page 17 sur 24
Absence de lettre de harcèlement m’intimant l’ordre de me soumettre à une expertise
psychiatrique chez le docteur Luc MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier !
Cette avalanche de lettres dont dix sept (17) en recommandé avec accusé de réception
constitue un véritable harcèlement moral qui dure depuis près de dix (10) années orchestré par
les différents recteurs qui se sont succédé à la tête du rectorat d’Amiens, à savoir Alain
MORVAN, Michel LEROY, Marie-Danièle CAMPION, Tanneguy LARZUL, Ahmed
CHARAÏ, Anne SANCIER-CHATEAU, Jean-Louis MUCCHIELLI !
Il est indéniable que toutes ces convocations chez le docteur psychiatre MARGAT ne sont
nullement destinées à vérifier le bien-fondé de mes différents arrêts de travail. A titre
d’exemple, parmi tant d’autres, considérons la lettre recommandée avec accusé de réception
Page 18 sur 24
de l’Inspecteur d’académie de l’Aisne, en date du 13 décembre 2004 qui a pour objet, je
cite : « Convocation en expertise pour vérification d’aptitude. »
Le contenu de la lettre est le suivant :
« Afin que le Comité Médical Départemental puisse émettre un avis concernant la vérification
d’aptitude demandée par le Rectorat, je vous demanderais de bien vouloir vous rendre
Or, à cette époque, un premier arrêt de travail (de prolongation) a été établi par mon médecin
traitant pour la période allant du 7 décembre 2004 au 17 décembre 2004. Puis suivirent les
vacances de Noël du samedi 18 décembre 2004 au lundi 3 janvier 2005 pour lesquelles je n’ai
fourni aucun arrêt de travail, étant en congé officiel ! A la rentrée scolaire 2005, mon médecin
établit un nouvel arrêt de travail (initial) pour la période allant du 3 janvier au 3 février 2005.
Il est indéniable que toutes ces convocations sont illégales et c’est pour cette raison que je
n’ai jamais obtempérer malgré les nombreuses menaces d’intimidation de toutes sortes et
malgré toutes les mesures de rétorsion manigancées par le rectorat : conseil de discipline le 21
septembre 2001, nombreuses mises en demeure en 2001/2002 et 2002/2003 avec menaces de
retrait de salaire, blâme en 2003, suspension de salaire de 8 mois en 2003, suspension de
salaire de 16 mois en 2005, menaces de radiation des cadres, nombreuses mises en demeure,
avec menaces de sanction disciplinaire, magouilles et mensonges pour interdire mon retour
légitime au lycée Gay-Lussac de Chauny en 2005, 2006 et 2008 lors des mutations intra-
académiques, conseil de discipline programmé pour le 1er avril 2010 !
Dans ses conclusions, en page 6 sur 7, le recteur se réfère aux textes de loi [lois n°83-634 du
13 juillet 1983 et n°84-16 du 11 janvier 1984] ainsi qu’au décret n°86-442 du 14 mars 1986
en mélangeant volontairement, parfois en les dénaturant, les différents articles de ces textes
juridiques dans le seul but de semer la confusion et de faire admettre son raisonnement
scabreux.
Page 19 sur 24
dont l’ordre n’était emprunt d’aucune illégalité.
En effet, l’article 34 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 (…) prévoit que : « Lorsqu’un chef
de service estime, au vu d’une attestation médicale ou sur le rapport des supérieurs
hiérarchiques, que l’état de santé d’un fonctionnaire pourrait justifier qu’il lui soit fait
application des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, il
peut provoquer l’examen médical de l’intéressé dans les conditions prévues aux alinéas 3 et
suivants de l’article 35 ci-dessous (…) »
D’après les dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 concernant le
congé de longue maladie ou le congé de longue durée, il n’est donc aucunement
indispensable d’attendre un délai de six mois consécutifs pour saisir le comité médical, si le
supérieur hiérarchique estime que cela est nécessaire au vu des attestations médicales
fournies par le fonctionnaire. »
Les dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 mentionnent
que le fonctionnaire en activité a droit :
« 3° A des congés de longue maladie d'une durée maximale de trois ans dans les cas où il est
constaté que la maladie met l'intéressé dans l'impossibilité d'exercer ses fonctions, rend
nécessaire un traitement et des soins prolongés et qu'elle présente un caractère invalidant et
de gravité confirmée (…)
Pourquoi une telle initiative philanthropique de sa part après 2158 jours d’arrêt de
travail depuis 2001 ? Tout simplement pour pouvoir enclencher légalement le processus de
réunion obligatoire du comité médical départemental. En effet, d’après l’article 7 du décret
n°86-442 du 14 mars 1986, les comités médicaux sont chargés de donner à l'autorité
compétente, dans les conditions fixées par le présent décret, un avis sur les contestations
d'ordre médical qui peuvent s'élever à propos de l'admission des candidats aux emplois
publics, de l'octroi et du renouvellement des congés de maladie et de la réintégration à
l'issue de ces congés.
Page 20 sur 24
« Depuis votre nomination au collège Gérard-Philipe de SOISSONS, le 10 octobre 2001, vous
avez fait valoir de très nombreux arrêts de maladie.
En conséquence, j’ai saisi ladite instance médicale, afin qu’elle se prononce sur votre
aptitude physique à l’enseignement et qu’elle envisage la possibilité de vous faire bénéficier
d’un congé de longue maladie ou de longue durée, dans l’hypothèse où votre état de santé
justifierait l’attribution de l’un de ces congés.(…) »
A l’époque en 2005, la rectrice CAMPION croyait bien pouvoir appliquer le 1. puis dans la
foulée le 2. ! Cinq ans plus tard, en 2010, après la convocation au conseil de discipline du
1er avril 2010, par la rectrice SANCIER-CHATEAU, le nouveau recteur, contraint et
forcé change de stratégie : ne pouvant plus appliquer le 1. il se rabat sur le plan B, le 2.
Mais le recteur oublie (oubli volontaire ?) de citer les deux premiers alinéas de l’article 35 du
décret n°86-442 du 14 mars 1986, à savoir :
Le médecin traitant adresse directement au secrétaire du comité médical prévu aux articles 5
et 6 un résumé de ses observations et les pièces justificatives qui peuvent être prescrites dans
certains cas par les arrêtés prévu à l'article 49 du présent décret. »
Or, en ce qui me concerne, je n’ai jamais fait la moindre demande au rectorat pour pouvoir
bénéficier des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984.
De même, mon médecin traitant, le docteur Jean-Marie MENGUY, n’a jamais envoyé à
l’administration le moindre document allant dans ce sens !
Pour preuve, une attestation de mon médecin traitant, le docteur Jean-Marie MENGUY, en
date du 11 mars 2010, qui certifie :
« 1) que Monsieur Guy LANDEL ne présente pas une maladie donnant droit à l’octroi d’un
congé de longue maladie ni ne pouvant être reconnue comme affection de longue durée.
2) qu’il n’a pas été fait de demande de cette sorte ni de ma part ni de la sienne à ma
connaissance. » [Voir pièce jointe]
Par contre, par lettre recommandée avec avis de réception en date du 16 février 2010, j’ai
demandé à la rectrice SANCIER-CHATEAU de bien vouloir me communiquer les deux
documents intitulés « Attestation médicale » et « Rapport des supérieurs hiérarchiques »
justifiant une telle initiative de sa part. N’ayant rien reçu de tel dans le courrier en réponse du
recteur en date du 3 mars 2010 hormis une nième demande de saisine du comité médical
Page 21 sur 24
départemental à l’Inspecteur d’académie (document hors sujet), j’ai saisi la CADA pour une
demande d’avis en date du 11 mars 2010 puis une deuxième en date du 17 mars 2010.
Or, les trois derniers contrôles effectués en octobre 2007 (énumérés en page 11 sur 25), sont
les suivants :
Le mercredi 10 octobre 2007 à 14h15, visite à domicile du Dr. Yves DESRUELLE de La Fère
qui a constaté mon absence. Je me suis excusé auprès des services du rectorat pour cette
absence par courrier en date du 16 octobre 2007.
En conséquence c’est un mensonge d’écrire de tels propos, aucune des trois contre-visites
énumérées ci-dessus n’ayant eu lieu et n’ayant pu, de ce fait, vérifier et conclure au bien-
fondé de l’arrêt de travail prescrit du 3 octobre 2007 au 26 octobre 2007 !
C’est pourquoi, par lettre recommandée avec avis de réception en date du 19 mars 2010, j’ai
demandé au recteur de bien vouloir m’envoyer une copie du rapport du médecin ayant conclu
« au bien-fondé de l’arrêt prescrit ».
Donc, n’ayant jamais demandé au rectorat de pouvoir bénéficier de tels congés (longue
maladie ou longue durée), mon médecin traitant n’ayant jamais fourni d’attestation médicale
allant dans ce sens, le recteur ne peut en aucun cas prendre de telles initiatives totalement
illégales. L’abus de pouvoir rectoral est incontestable.
Le recteur écrit de même en page 6 sur 7 : « Or, Monsieur LANDEL étant placé de manière
quasiment continue en arrêt maladie (hors vacances scolaires) depuis le mois d’octobre 2001
et refusant par ailleurs de se soumettre aux contrôles médicaux diligentés par son
employeur pour vérifier s’il est en droit de bénéficier des différentes positions de congés de
maladie prévues par la loi, qui viennent d’être rappelés il est de fait placé dans une position
administrative irrégulière. »
Ils sont mensongers car ce que je refuse depuis novembre 2000, ce sont les expertises
psychiatriques chez le docteur Luc MARGAT au centre médico-psychologique de
Tergnier, expertises psychiatriques manigancées par le rectorat qui ne peuvent
s’apparenter à des contrôles médicaux pour savoir si je peux bénéficier ou non des
congés de longue maladie ou de longue durée vu que ni mon médecin traitant ni moi-
même avons été à un moment quelconque demandeurs de tels congés !
Page 22 sur 24
Ils sont contradictoires car lors de la F.P.M.A. de juin 2008 concernant les mutations
intra-académiques, en réponse à la question d’un commissaire paritaire qui s’étonnait
que la situation de Monsieur LANDEL puisse perdurer en l’état, le Président Laurent
GERIN, au nom du recteur Tanneguy LARZUL rappelle, je cite : « que Monsieur
LANDEL est en position régulière, puisqu’il est couvert par des congés de maladie
ordinaire, hors les périodes des congés scolaires, et que l’administration ne peut
préjuger de la décision du médecin. » [Voir Procès-verbal de la FPMA du 16 juin
2008 sur les mutations intra-académiques]
Il est vraiment curieux d’être en position régulière pendant sept (7) années de 2001 à
2008 après plus de 1700 jours d’arrêts de travail puis subitement d’être en position
irrégulière alors que rien n’a changé étant toujours couvert par des congés de maladie
ordinaire, hors les périodes des congés scolaires !!!
III – CONCLUSION
En accord avec l’article 3 du décret n°84-961 du 25 octobre 1984, je demande que ce contre-
rapport soit porté à la connaissance de tous les membres de la commission administrative
paritaire des professeurs certifiés siégeant en formation disciplinaire le 1er avril 2010. En
outre, je demande qu’il soit lu intégralement devant le conseil de discipline après le
rapport disciplinaire du recteur MUCCHIELLI.
Et de se prononcer uniquement sur les faits qui me sont reprochés par le recteur, énoncés en
page 5 sur 7 du rapport disciplinaire, à savoir :
Page 23 sur 24
A. Le refus de me soumettre à la vérification de mon aptitude physique à
l’exercice des fonctions enseignantes ! Je rappelle que cette vérification m’a
été demandée une cinquantaine de fois depuis l’an 2000, demandes assorties de
toutes sortes de menaces et de sanctions [Voir ci-dessus en pages 14 à 19].
La vérification de mon aptitude physique à l’exercice des fonctions
enseignantes a même été demandée par le rectorat tout au long de l’année
2000/2001 alors que j’exerçais au lycée Gay-Lussac de Chauny, sans aucune
période d’arrêt de travail !
B. Mon absence à la convocation du médecin de prévention, le docteur
VILLETTE, le 22 juin 2009,
C. Ma deuxième absence à la convocation du même médecin, le 3 juillet 2009,
D. Mon absence à la convocation du médecin psychiatre, le docteur MARGAT, le
25 septembre 2009 au centre médico-psychologique de Tergnier, antenne de
l’hôpital psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne !
LANDEL Guy
Page 24 sur 24
LANDEL Guy Chauny, le 2 avril 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Professeur Certifié de Physique
Site Internet : www.guylandel.com
Monsieur le Recteur
Académie d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 manigancé par le rectorat
d’Amiens, j’ai été déplacé d’office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard Philipe
de Soissons à compter d’octobre 2001.
Par lettre recommandée en date du 29 janvier 2010, vous m’apprenez qu’un deuxième conseil
de discipline va se réunir le jeudi 1er avril 2010 !
Le conseil de discipline s’étant réuni le 1er avril 2010 au rectorat d’Amiens, je vous
demanderais de bien vouloir m’envoyer, à mon adresse personnelle, une copie du procès-
verbal de mon conseil de discipline.
LANDEL Guy.
LANDEL Guy Chauny, le 20 avril 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 basé sur de nombreux
faux témoignages, j'ai été déplacé d'office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard
Philipe de Soissons.
Dans l’attente de rejoindre mon poste au lycée Gay-Lussac de Chauny, poste vacant libéré au
1er septembre 2005 suite aux mutations intra-académiques et qui, sans les magouilles
rectorales, me revenait de droit ayant un barème de 142 points, veuillez trouver ci-joint mon
nouvel arrêt de travail à compter du 20 avril 2010 | Volets 2 et 3 |.
Veuillez m’envoyer à mon adresse personnelle à Chauny les deux documents suivants :
LANDEL Guy
Monsieur le Recteur
Rectorat d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Objet : Demande des copies des Certificats médicaux fournis par M. LANDEL Guy ayant
justifié votre décision de faire application de l’article 34 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984.
Dans votre mémoire en réponse en date du 2 février 2010 adressé au Tribunal administratif
d’Amiens concernant le dossier n° 0701657-2, vous avez écrit, en page 2, je vous cite :
« En effet, l’article 34 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 prévoit que « lorsqu’un chef de
service estime, au vu d’une attestation médicale ou sur le rapport des supérieurs
hiérarchiques, que l’état de santé d’un fonctionnaire pourrait justifier qu’il soit fait
application des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, il
peut provoquer l’examen médical de l’intéressé dans les conditions prévues aux alinéas 3 et
suivants de l’article 35 ci-dessous » ».
De même, dans votre rapport disciplinaire en date du 2 mars 2010, concernant mon conseil de
discipline du 1er avril 2010, en page 6 sur 7, vous écrivez, je vous cite :
En effet, l’article 34 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 prévoit que « lorsqu’un chef de
service estime, au vu d’une attestation médicale ou sur le rapport des supérieurs
hiérarchiques, que l’état de santé d’un fonctionnaire pourrait justifier qu’il soit fait
application des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, il
peut provoquer l’examen médical de l’intéressé dans les conditions prévues aux alinéas 3 et
suivants de l’article 35 ci-dessous » ».
Par LR+AR en date du 16 février 2010, je vous avais demandé de bien vouloir m’envoyer une
copie des deux documents intitulés attestation médicale et rapport des supérieurs
hiérarchiques.
Par LR+AR en date du 3 mars 2010, pour toute réponse à ma demande de ces deux
documents, vous m’envoyez une copie de votre lettre de demande de saisine du comité
médical départemental, adressée le 12 juin 2009 à Madame l’Inspectrice d’Académie !
Le document envoyé par vos services étant totalement hors-sujet, en date du 17 mars 2010,
j’ai saisi la CADA pour une demande d’avis.
La CADA conclut en ces termes : « Dès lors que de tels documents n’existent pas, la
commission ne peut que déclarer sans objet la demande d’avis. »
LANDEL Guy.
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LANDEL Guy Chauny, le 5 mai 2010
25, rue du général Leclerc
02300 CHAUNY
Monsieur le Président
De la Commission d'Accès
Aux Documents Administratifs
35, rue Saint-Dominique
75700 PARIS 07 SP
Objet : Demande de copie du document « Procès-verbal du conseil de discipline du 1er avril 2010 »
Monsieur le Président,
Par courrier recommandé avec avis de réception 1A 030 774 4837 9 en date du 2 avril
2010, j’ai demandé au recteur de l’académie d’Amiens de bien vouloir me communiquer une copie
du document intitulé Procès-verbal du conseil de discipline du 1er avril 2010.
N’ayant aucune réponse de la part du recteur depuis plus d’un mois, j'ai l'honneur de
saisir votre Commission d'une demande d'avis sur le refus par le recteur de me communiquer le
document cité en objet.
Dans l'attente de l'avis de votre Commission, je vous prie de croire, Monsieur le Président,
à l'assurance de ma considération distinguée.
LANDEL Guy
Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 basé sur de nombreux
faux témoignages, j'ai été déplacé d'office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard
Philipe de Soissons.
Dans l’attente de rejoindre mon poste au lycée Gay-Lussac de Chauny, poste vacant libéré au
1er septembre 2005 suite aux mutations intra-académiques et qui, sans les magouilles
rectorales, me revenait de droit ayant un barème de 142 points, veuillez trouver ci-joint mon
nouvel arrêt de travail à compter du 25 mai 2010 | Volets 2 et 3 |.
Veuillez m’envoyer à mon adresse personnelle à Chauny les deux documents suivants :
LANDEL Guy
Monsieur le Président
De la Commission d'Accès
Aux Documents Administratifs
35, rue Saint-Dominique
75700 PARIS 07 SP
Objet : Demande de copies des documents Certificats médicaux fournis par moi-même au recteur
Monsieur le Président,
Par courrier recommandé avec avis de réception 1A 030 774 4842 3 en date du 28 avril
2010, j’ai demandé au recteur de l’académie d’Amiens de bien vouloir me communiquer les copies
des Certificats médicaux fournis par moi-même ayant justifié sa décision de faire application de
l’article 34 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984.
N’ayant aucune réponse de la part du recteur depuis plus d’un mois, j'ai l'honneur de saisir
votre Commission d'une demande d'avis sur le refus par le recteur de me communiquer les
documents cités en objet.
Dans l'attente de l'avis de votre Commission, je vous prie de croire, Monsieur le Président,
à l'assurance de ma considération distinguée.
LANDEL Guy
Monsieur le Recteur
Rectorat d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Objet : Demande des copies des Certificats médicaux fournis par M. LANDEL Guy ayant
justifié votre décision de faire application de l’article 34 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984.
Dans votre mémoire en réponse en date du 2 février 2010 adressé au Tribunal administratif
d’Amiens concernant le dossier n° 0701657-2, vous avez écrit, en page 2, je vous cite :
« En effet, l’article 34 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 prévoit que « lorsqu’un chef de
service estime, au vu d’une attestation médicale ou sur le rapport des supérieurs
hiérarchiques, que l’état de santé d’un fonctionnaire pourrait justifier qu’il soit fait
application des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, il
peut provoquer l’examen médical de l’intéressé dans les conditions prévues aux alinéas 3 et
suivants de l’article 35 ci-dessous » ».
De même, dans votre rapport disciplinaire en date du 2 mars 2010, concernant mon conseil de
discipline du 1er avril 2010, en page 6 sur 7, vous écrivez, je vous cite :
En effet, l’article 34 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 prévoit que « lorsqu’un chef de
service estime, au vu d’une attestation médicale ou sur le rapport des supérieurs
hiérarchiques, que l’état de santé d’un fonctionnaire pourrait justifier qu’il soit fait
application des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, il
peut provoquer l’examen médical de l’intéressé dans les conditions prévues aux alinéas 3 et
suivants de l’article 35 ci-dessous » ».
Par LR+AR en date du 16 février 2010, je vous avais demandé de bien vouloir m’envoyer une
copie des deux documents intitulés attestation médicale et rapport des supérieurs
hiérarchiques.
Par LR+AR en date du 3 mars 2010, pour toute réponse à ma demande de ces deux
documents, vous m’envoyez une copie de votre lettre de demande de saisine du comité
médical départemental, adressée le 12 juin 2009 à Madame l’Inspectrice d’Académie !
Le document envoyé par vos services étant totalement hors-sujet, en date du 17 mars 2010,
j’ai saisi la CADA pour une demande d’avis.
La CADA conclut en ces termes : « Dès lors que de tels documents n’existent pas, la
commission ne peut que déclarer sans objet la demande d’avis. »
LANDEL Guy.
LANDEL Guy Chauny, le 4 juin 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Professeur Certifié de Physique
Monsieur le Recteur
Académie d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
LANDEL Guy.
LANDEL Guy Chauny, le 2 juillet 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX 1
Objet : Demande en annulation du refus de communication par le recteur d’Amiens des copies
des documents intitulés : « Certificats médicaux fournis par M. LANDEL Guy » ayant justifié
la décision du recteur de faire application de l’article 34 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984.
« En effet, l’article 34 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 prévoit que « lorsqu’un chef de
service estime, au vu d’une attestation médicale ou sur le rapport des supérieurs
hiérarchiques, que l’état de santé d’un fonctionnaire pourrait justifier qu’il lui soit fait
application des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, il
peut provoquer l’examen médical de l’intéressé dans les conditions prévues aux alinéas 3 et
suivants de l’article 35 ci-dessous » »
Le 16 février 2010, par lettre recommandée avec avis de réception n° 1A 037 231
1901 1, j’ai demandé au recteur d’Amiens de bien vouloir m’envoyer une copie des deux
documents cités ci-dessus. [Pièce n°1]
Par courrier en date du 3 mars 2010, concernant ma demande des deux documents
cités en objet, le recteur m’envoie une copie de sa lettre de demande de saisine du comité
médical départemental adressée à l’Inspectrice d’académie de l’Aisne en date du 12 juin
2009 ! [Pièces n°2, 3]
Ce document envoyé par le recteur (lettre du 12 juin 2009) étant totalement hors-
sujet, par courrier en date du 17 mars 2010, j'ai saisi la Commission d’Accès aux Documents
Administratifs [CADA] pour une demande d’avis. [Pièce n°4]
Par courrier en date du 26 avril 2010, la CADA m’envoie son avis n° 20101555-EDC
du 22 avril 2010 :
« En réponse à la demande qui lui a été adressée, le recteur de l’académie d’Amiens a
informé la commission de ce que la décision de faire application de l’article 34 de la loi n°
84.16 du 11 janvier 1984 vis-à-vis de Monsieur Guy LANDEL, a été prise non pas sur la base
d’une attestation médicale ou sur le rapport de supérieurs hiérarchiques, mais sur la base
de certificats médicaux fournis par le demandeur lui-même.
Dès lors que de tels documents n’existent pas, la commission ne peut que déclarer sans objet
la demande d’avis ». [Pièce n°5]
En conséquence, par lettre recommandée avec avis de réception n° 1A 030 774 4842
3, en date du 28 avril 2010, j’ai demandé au recteur d’Amiens de bien vouloir m’envoyer une
copie des documents cités en objet. [Pièce n°6]
N'ayant pas reçu ces documents, par courrier en date du 31 mai 2010, j'ai saisi la
Commission d’Accès aux Documents Administratifs [CADA] pour une demande d’avis.
[Pièce n°7]
L’annulation du refus de communication, par le recteur, des copies des documents intitulés :
« Certificats médicaux fournis par M. LANDEL Guy », documents sur lesquels s’est basé le
recteur d’Amiens pour provoquer l’examen médical afin de me faire bénéficier des
dispositions de l’article 34 (3° et 4°) de la loi du 11 janvier 1984.
LANDEL Guy
PJ : 8
TRIBUNAL ADMINISTRATIF
D’AMIENS
REQUETE ET MEMOIRE
2
Par lettre en date du 15 mars 2001, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a demandé de justifier ses absences aux expertises en l’informant du maintien
de la procédure de saisine du comité médical départemental concernant la vérification de son
aptitude à enseigner (Prod. n° 11 et 12).
Par lettre en date du 22 mars 2001, l’Inspecteur d’Académie lui a
demandé de se rendre chez le docteur MARGAT au Centre Médico-Psychologique de
TERGNIER (Prod. n° 13).
Par lettre en date du 23 mars 2001, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a envoyé, après avis favorable de la commission d’accès aux documents
administratifs, la lettre que lui avait adressée le proviseur JAILIN le 13 octobre 2000. C’est
cette lettre qui est à l’origine des problèmes professionnels de Monsieur LANDEL (Prod. n°
14 et 15).
Par lettre en date du 30 mars 2001, le Docteur Monique VILLETTE,
médecin de prévention, lui a fixé un rendez-vous (Prod. n° 16).
Par lettre en date du 10 avril 2001, l’Inspecteur d’Académie lui a
demandé de se rendre chez le Docteur MARGAT au Centre Médico-Psychologique de
TERGNIER (Prod. n° 17).
Par lettre en date du 30 mai 2001, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a indiqué qu’une procédure disciplinaire était engagée en raison de son
comportement et de ses actes qualifiés de "contraires aux obligations de fonctionnaire de
l’Etat" (Prod. n° 18).
Par lettre en date du 29 août 2001, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS l’a convoqué devant le Conseil de discipline (Prod. n° 19).
Au terme de ce Conseil de discipline, qui s’est tenu le 21 septembre
2001 au Rectorat de l’Académie d’AMIENS, le Recteur de l’Académie d’AMIENS a infligé à
Monsieur LANDEL une sanction du deuxième groupe, en prononçant son déplacement
d’office au collège Gérard-Philipe de SOISSONS (Prod. n° 20).
2) L’année scolaire 2001/2002 sera le cadre d’un harcèlement
financier incessant de la part des services du Rectorat de l’Académie d’AMIENS qui ont
adressé à Monsieur LANDEL de nombreuses lettres tantôt de mises en demeure tantôt de
menaces de retrait de salaire.
Par lettre en date du 13 septembre 2002, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS l’a informé de la saisine du comité médical départemental afin de statuer sur son
aptitude à l’enseignement (Prod. n° 21).
Par lettre en date du 20 septembre 2002, l’Inspecteur d’Académie l’a
informé que le comité médical départemental avait été saisi pour émettre un avis sur son
aptitude à exercer ses fonctions (Prod. n° 22).
Par lettre en date du 8 octobre 2002, le Médecin Inspecteur de la Santé
publique (D.D.A.S.S.) lui a demandé de se mettre en rapport avec le Centre Médico-
Psychologique de TERGNIER pour une contre-visite chez le psychiatre MARGAT (Prod. n°
23).
Par lettre en date du 18 novembre 2002, le Centre Médico-
Psychologique de TERGNIER lui a fixé un rendez-vous chez le Docteur MARGAT (Prod. n°
24 et 25).
3
Par lettre en date du 22 janvier 2003, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS l’a informé qu’une nouvelle procédure disciplinaire était engagée (Prod. n° 26).
Par lettre en date 7 avril 2003, l’Inspecteur d’Académie lui a demandé
de se rendre chez le Docteur MARGAT au Centre Médico-Psychologique de TERGNIER
(Prod. n° 27).
Par lettre en date du 9 avril 2003, le Docteur VILLETTE, médecin de
prévention, lui a fixé un rendez-vous (Prod. n° 28).
Par lettre en date du 9 avril 2003, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS l’a informé qu’il avait décidé de lui infliger la sanction disciplinaire du blâme
avec inscription au dossier, assortie d’une suspension de salaire jugée illégale par la Cour
administrative d’appel de DOUAI (Prod. n° 28).
Par lettre en date du 15 avril 2003, le Centre Médico-Psychologique
de TERGNIER lui a fixé un nouveau rendez-vous chez le Docteur MARGAT (Prod. n° 29).
Par lettre en date du 5 décembre 2003, l’Inspecteur d’Académie l’a
informé que le comité médical départemental a été saisi pour émettre un avis sur son aptitude
à exercer ses fonctions (Prod. n° 30).
Par lettre en date du 16 décembre 2003, le Docteur Monique
VILLETTE, médecin de prévention, lui a fixé un rendez-vous (Prod. n° 31).
Par lettre en date du 12 janvier 2004, le Médecin Inspecteur de la
Santé publique (D.D.A.S.S.) lui a demandé de se mettre en rapport avec le Centre Médico-
Psychologique de TERGNIER pour une contre-visite chez le psychiatre MARGAT (Prod. n°
32).
Par lettre en date du 16 janvier 2004, l’Inspecteur d’Académie lui a
enjoint de se rendre chez le Docteur MARGAT au Centre Médico-Psychologique de
TERGNIER (Prod. n° 33).
Par lettre en date du 10 mars 2004, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a demandé de justifier, par retour du courrier, son défaut de présentation chez
le Docteur MARGAT le 13 février 2004 (Prod. n° 34).
Par lettre en date du 16 avril 2004, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a enjoint de justifier, par retour du courrier, son défaut de présentation chez le
Docteur MARGAT le 13 février 2004 en le menaçant (Prod. n° 35).
Par lettre en date du 21 octobre 2004, l’Inspecteur d’Académie l’a
informé que le comité médical départemental avait été saisi pour émettre un avis sur son
aptitude à exercer ses fonctions (Prod. n° 36).
Par lettre en date du 26 octobre 2004, le Médecin Inspecteur de la
Santé publique (D.D.A.S.S.) lui a demandé de se mettre en rapport avec le Centre Médico-
Psychologique de TERGNIER pour une contre-visite chez le Docteur MARGAT (Prod. n°
37).
Par lettre en date du 15 novembre 2004, le Docteur Monique
VILLETTE, médecin de prévention, lui a fixé un rendez-vous (Prod. n° 38).
Par lettre en date du 13 décembre 2004, l’Inspecteur d’Académie lui a
enjoint de se rendre chez le Docteur MARGAT au Centre Médico-Psychologique de
TERGNIER (Prod. n° 39).
4
Par lettre en date du 26 janvier 2005, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a demandé de justifier, par retour du courrier, son défaut de présentation chez
le Docteur MARGAT le 14 janvier 2005 en le sommant de prendre contact avec ce psychiatre
sous un délai de 8 jours sous peine d’interrompre sa rémunération (Prod. n° 40).
Par lettre en date du 16 février 2005, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS l’a informé de sa décision de suspendre le versement de sa rémunération jusqu’à
ce qu’il obtempère à sa demande (Prod. n° 41). Cette suspension de salaire de 16 mois a été
jugée illégale par le Tribunal administratif d’AMIENS.
Par lettre en date du 29 avril 2005, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a indiqué que le versement de sa rémunération serait rétabli dès lors qu’il aura
accepté de se soumettre aux expertises médicales diligentées par le comité médical
départemental, dans le cadre d’une vérification d’aptitude physique à l’emploi (Prod. n° 41).
Par lettre en date du 29 août 2005, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a indiqué encore une fois que le versement de sa rémunération serait rétabli
dès lors qu’il aura accepté de me soumettre aux expertises médicales diligentées par le comité
médical départemental, dans le cadre d’une vérification d’aptitude physique à l’emploi. Pour
ce faire, il appartenait à Monsieur LANDEL de prendre rendez-vous auprès du Docteur
MARGAT (Prod. n° 42).
Par lettre en date du 12 juin 2009, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS l’a informé de la saisine du comité médical départemental de l’Aisne pour vérifier
son aptitude physique à l’exercice des fonctions enseignantes (Prod. n° 43).
Par lettre en date du 15 juin 2009, le Docteur VILLETTE, médecin de
prévention, lui a fixé un rendez-vous (Prod. n° 44).
Par lettre en date du 17 juin 2009, l’Inspectrice d’Académie l’a
informé que le comité médical départemental avait été saisi pour émettre un avis sur son
aptitude à exercer ses fonctions (Prod. n° 45).
Par lettre en date du 25 juin 2009, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS l’a mis en demeure de se rendre à la nouvelle convocation du Docteur
VILLETTE en lui indiquant qu’à défaut une nouvelle procédure disciplinaire serait engagée
(Prod. n° 46 et 47).
Par lettre en date du 14 septembre 2009, la Directrice Départementale
des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.) lui a demandé de prendre contact avec le
Docteur MARGAT du Centre Médico-Psychologique de TERGNIER (Prod. n° 48).
Par lettre en date non daté, le Centre Médico-Psychologique de
TERGNIER lui a fixé un rendez-vous avec le Docteur MARGAT le vendredi 25 septembre
2009.
Par lettre en date du 23 novembre 2009, le Médecin Inspecteur de la
Santé publique (D.D.A.S.S.) lui a demandé de se mettre à nouveau en rapport avec le Centre
Médico-Psychologique de TERGNIER pour une contre-visite chez le psychiatre MARGAT
(Prod. n° 49).
Par lettre en date du 29 janvier 2010, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS l’a convoqué devant le conseil de discipline, qui s’est réuni le 1er avril 2010
(Prod. n° 50).
5
Par lettre en date du 3 mars 2010, le Recteur de l’Académie
d’AMIENS lui a adressé le rapport disciplinaire daté du 2 mars 2010 destiné aux membres de
la commission administrative paritaire académique siégeant en formation disciplinaire (Prod.
n° 51).
3) Il résulte de l’ensemble de ce qui précède que durant ces dix
dernières années, le Rectorat de l’Académie d’AMIENS s’est acharné sur Monsieur LANDEL
pour le contraindre à aller voir un psychiatre. Les nombreuses relances, mises en demeure et
menaces du Rectorat, souvent relayées par la Directrice Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.) et divers intermédiaires, afin de le contraindre à consulter
le Docteur MARGAT du Centre Médico-Psychologique de TERGNIER, s’inscrivent dans le
cadre d’une action concertée savamment orchestrée par le Rectorat de l’Académie
d’AMIENS.
DISCUSSION
6
En droit, l’article 5 du décret n°82-451 du 28 mai 1982 relatif aux
commissions administratives paritaires dispose :
"Les commissions administratives paritaires comprennent en nombre
égal des représentants de l'administration et des représentants du personnel. Elles ont des
membres titulaires et un nombre égal de membres suppléants".
L’article 31 alinéa 1 du décret n° 82-451 du 28 mai 1982 relatif aux
commissions administratives paritaires ajoute :
"Les suppléants peuvent assister aux séances de la commission sans
pouvoir prendre part aux débats. Ils n'ont voix délibérative qu'en l'absence des titulaires
qu'ils remplacent".
En l’espèce, il y a eu violation de la loi car le Conseil de discipline,
où étaient présents en début de séance 38 membres [dont 19 représentants de l’administration
et 19 représentants des agents], était composé de certains membres titulaires qui ont siégé
avec leurs suppléants (Prod. n° 53).
L’exposant en veut pour preuve l’arrêté du Recteur d’Académie
d’AMIENS en date du 2 novembre 2009 (Prod. n° 54) qui mentionne que :
- parmi les représentants de l’administration, Madame Valérie
BERTOUX est la suppléante du Recteur de l’Académie d’AMIENS [titulaire], Monsieur Guy
MEITINGER est le suppléant de Monsieur Didier FRANÇOIS [titulaire] et Monsieur
Philippe MORGAT est le suppléant de Mademoiselle Daphnée FERET [titulaire];
- parmi les représentants des agents, Monsieur Lucien KLEIN est le
suppléant de Monsieur Christophe BOUCHEZ [titulaire] et Mademoiselle Blandine FORE est
la suppléante de Monsieur Olivier CAUDRON [titulaire].
Force est de constater qu’il ressort du procès verbal de l’avis de la
Commission administrative paritaire académique qui s’est réunie le 1er avril 2010 que toutes
ces personnes ont siégé et ont délibéré ensemble au Conseil de discipline en violation de
l’article 31 alinéa 1 du décret n°82-451 du 28 mai 1982 (Prod. n° 53 et 54).
De ce chef, cette irrégularité substantielle devra entraîner l’annulation
de l’arrêté attaqué.
7
D’ailleurs le Président Raymond ODENT a eu l’occasion d’écrire
que :
"(…) toute autorité administrative qui sort de ses attributions légales
est (...) incompétente, que l'autorité à la compétence de laquelle elle porte atteinte lui soit
hiérarchiquement supérieure ou inférieure ou lui soit étrangère" (Raymond ODENT,
Contentieux administratif, Les cours du droit, p. 1796).
Il faut savoir que la délégation de signature a un caractère personnel.
A ce titre, le Conseil d’Etat a jugé illégale la décision prise par une personne agissant en vertu
d'une délégation de signature qui ne la désigne pas nommément mais en raison de sa fonction
(CE 30 septembre 1996 Préfet de la Seine-Maritime c/ DJE BONY, Rec. 353).
Une telle irrégularité est sanctionnée d’annulation.
En l’espèce, Madame Josette THEOPHILE, Directrice des
Ressources Humaine, ne détient, à la connaissance de l’exposante, aucune délégation de
signature émanant de Monsieur Luc CHATEL, Ministre de l’Education Nationale pour
prendre une telle décision.
Enfin, il n’échappera pas au Tribunal de céans que dans l’arrêté
attaqué, la signature de Madame THEOPHILE n’est pas précédée de la formule
administrative classique "pour le Ministre de l’Education Nationale et par délégation".
En l'absence de production de l'arrêté portant délégation de signature,
et en l’absence de la formule administrative classique "pour le Ministre de l’Education
Nationale et par délégation", il doit être tenu pour acquis que l'arrêté attaqué a été pris par
une autorité incompétente.
De ce chef, l'annulation de l'arrêté attaqué s'impose.
8
Une sanction ne peut être légalement infligée que si l'exactitude
matérielle des griefs retenus à l'encontre de l'agent se trouve établie par les pièces du dossier
qui résulte de l'instruction (CE 16 juin 1965 MORIN, Rec. 355, CE 8 juin 1966 BANSE, Rec.
T. 1011 ; CE 6 décembre 1957 SERRE, Rec. 657).
En l’espèce, pour sanctionner sévèrement Monsieur LANDEL, le
Ministère de l’Education Nationale a retenu dans son arrêté en date du 18 mai 2010 les griefs
suivants :
"- Considérant que, compte tenu du caractère systématique des
manquements de l’intéressé qui, sans évoquer la moindre excuse valable, s’est soustrait aux
convocations à l’effet de vérifier son état de santé ; que ces convocations ne présentant pas le
caractère de décisions manifestement illégales et de nature à compromettre gravement un
intérêt public, M. Landel était tenu de s’y rendre ; que le requérant apparaît, en l’espèce,
particulièrement infondé à invoquer un harcèlement de l’administration à son encontre ;
- Considérant en revanche que, par ces manquements délibérés, M.
Landel perturbe le fonctionnement du service public de l’éducation et, de manière plus
générale porte gravement atteinte à la réputation de l’administration."
Une telle motivation, totalement erronée, repose sur des faits
matériellement inexacts.
En effet, pour justifier une sanction aussi grave que la mise à la
retraite d’office, la partie adverse a dénaturé les faits en faisant une présentation partielle et
partiale d’une situation pour lui donner l’apparence d’un grief fondé.
En l’espèce, l’avalanche de courriers [dont 17 ont été adressés sous pli
recommandé avec accusé de réception] traduit de la part des divers recteurs qui se sont
succédés une volonté délibérée et manifeste de nuire à la carrière de Monsieur LANDEL
(Prod. n° 2 à 51).
Depuis l’année 2000, le Rectorat de l’Académie d’AMIENS a usé de
menaces pour contraindre Monsieur LANDEL à se rendre chez un psychiatre pour tenter
d’obtenir la constatation d’une prétendue inaptitude professionnelle de cet agent :
- interventions écrites du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
- interventions écrites du médecin de prévention ;
- interventions écrites de l’Inspectrice d’Académie ;
- interventions écrites de la Directrice Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.) ;
- interventions écrites du Docteur MARGAT ;
- interventions écrites du Centre Médico-Psychologique de
TERGNIER ;
- interventions écrites du Médecin Inspecteur de la Santé publique
(D.D.A.S.S.).
Tout a été savamment orchestré et organisé par le Rectorat de
l’Académie d’AMIENS pour tenter de faire passer Monsieur LANDEL pour un malade
mental sachant qu’aucune de ces mesures n’était motivée par l'intérêt du service.
9
Monsieur LANDEL a légitimement refusé de se rendre chez un
psychiatre parce que le Rectorat de l’Académie d’AMIENS avait un objectif précis : faire
constater son aptitude à exercer ses fonctions en lui jetant une tâche psychologique sur sa
figure.
A ce titre, il faudra bien que le Rectorat de l’Académie d’AMIENS
justifie les raisons pour lesquelles il a persisté durant dix ans à vouloir imposer à Monsieur
LANDEL un examen médical d’aptitude professionnelle chez un psychiatre, en l’occurrence
le Docteur MARGAT.
Rien ne peut justifier l’acharnement du Rectorat de l’Académie
d’AMIENS que l’ordre du jour du Conseil de discipline qui s’est réuni le 1er avril 2010 est
libellé en ces termes :
"Refus d’obéissance caractérisé à son supérieur hiérarchique et
conséquences qu’il convient de tirer du refus de Monsieur LANDEL de se soumettre aux
contrôles médicaux diligentés pour vérifier le bien-fondé des arrêts maladie successifs
produits par l’intéressé" (Prod. n° 52 et 50).
Un tel passage confirme la lecture pour le moins partiale et partielle
avec laquelle le Rectorat de l’Académie d’AMIENS tente de masquer la finalité de la
procédure disciplinaire qu’il a engagée. Il est important de relever que l’ordre du jour du
Conseil de discipline a été modifié suite à la réception du mémoire de Monsieur LANDEL
(Contre-rapport disciplinaire).
Si Monsieur LANDEL a refusé de se rendre chez un psychiatre c’est
pour trois raisons :
- En premier lieu, rien ne pouvait permettre au Rectorat de l’Académie
d’AMIENS de prétendre [et tenter de faire accroire] que Monsieur LANDEL était fragile
mentalement au point de ne plus pouvoir assumer l’exercice de ses fonctions.
- En second lieu, ni sa famille ni son médecin traitant n’ont constaté
une déficience mentale ou pour être plus précis et direct un problème de folie. Si Monsieur
LANDEL avait été malade au point de ne plus pouvoir exercer ses fonctions, sa prétendue
inaptitude aurait certainement été avant tout constatée par son médecin traitant. Or, son
administration n’a jamais invoqué le moindre motif légitime qui puisse justifier le fait qu’il
soit convoqué chez un spécialiste du corps médical et plus précisément chez un psychiatre.
- En troisième lieu, un tel comportement va à l’encontre des règles qui
régissent et qui garantissent le secret médical, qui est inviolable et sacré (Cour de cass., Crim.,
8 mai 1947, Bull. civ. n° 124, Dalloz 1948. 109, JCP 1948. II. 4141 ; Cour de cass., Crim., 22
décembre 1966, Bull. crim. n° 305, Dalloz 1967. 122, JCP 1967. II. 15126 ; Cour de cass.,
Crim., 5 juin 1985, Bull. crim. n° 218, Dalloz 1988. 106, cité in Code de la fonction publique,
éd. 2009, Dalloz, p. 389 ; Cour de cass., Crim., 11 février 1960, Gaz. Pal. 1960. 2. 258 ; Cour
de cass., Crim. 24 janvier 1957, Bull. crim. n° 86 ; Gaz. Pal. 1957. 1. 412, Dalloz 1957. 298 ;
Cour de cass., 20 janvier 1976, Bull. crim. n° 23, Dalloz 1900 116. 1. 308 ; CE Ass. 22
janvier 1982 Administration Générale de l’Assistance Publique à PARIS, Dalloz 1982. 291,
concl. Bruno GENEVOIS ; CE 23 décembre 1988 Banque de France c/
HUBERSCHWILLER, Rec. 464).
Une telle situation est d’autant plus inquiétante que lors du Conseil de
discipline, elle a suscité des soupçons chez l’un des membres du Conseil de discipline. Il
ressort du Procès-verbal d’avis du Conseil de discipline que :
10
"Madame POLIAKHOVITCH s’étonnant des convocations de
Monsieur LANDEL devant un médecin psychiatre, il lui est précisé que ce choix relève de la
compétence de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales mais qu’il
peut être justifié par le fait que les arrêts de Monsieur LANDEL sont prescrits par un médecin
psychiatre."
Madame POLIAKHOVITCH s’est même interrogée sur
"(…) l’objet exact du Conseil de discipline, comprenant mal qu’il se
réunisse (…)".
C’est dire que cette situation est ubuesque et révélatrice du fait que les
membres du conseil de discipline n’ont été ni destinataire du rapport disciplinaire ni des
pièces du dossier ni du mémoire défense de Monsieur LANDEL. En réalité, le Rectorat de
l’Académie d’AMIENS a agi comme si le Conseil de discipline était une chambre
d’enregistrement chargée d’entériner les décisions futures du Recteur.
Cependant, lorsque le Recteur a soutenu que le choix de convoquer
Monsieur LANDEL relève de la compétence de la Direction Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales mais qu’il peut être justifié par le fait que les arrêts de Monsieur
LANDEL sont prescrits par un médecin psychiatre, il commet une erreur majeure.
En effet, affirmer comme le fait le Président que les convocations de
la D.D.A.S.S. devant un médecin psychiatre seraient justifiées par le fait que les arrêts de
travail de Monsieur LANDEL seraient prescrits par un médecin psychiatre n’est pas très
convaincant et de surcroît particulièrement malhonnête.
Aussi, faut-il rappeler que du mois d’octobre 2001 au mois de juin
2006, soit pendant près de 5 ans, les arrêts de travail de Monsieur LANDEL ont été prescrits
uniquement par son médecin référent, le docteur Dominique DUHAMEL, qui est généraliste.
D’ailleurs, durant l’année scolaire 2000-2001, le Rectorat de l’Académie d’AMIENS a
harcelé Monsieur LANDEL pour qu’il se rende en consultation chez le psychiatre MARGAT
alors qu’il n’avait jamais présenté d’arrêts de travail. En effet, Monsieur LANDEL travaillait
au Lycée Gay-Lussac de CHAUNY.
Ce n’est, qu’à partir du mois de juin 2006 que les arrêts de travail de
Monsieur LANDEL ont été prescrits par un médecin psychiatre, en l’occurrence le Docteur
Jean-Marie MENGUY.
En revanche, le harcèlement organisé par le Rectorat de l’Académie
d’AMIENS pour obliger Monsieur LANDEL à rencontrer le psychiatre Luc MARGAT a
commencé bien avant l’année 2006 et plus précisément depuis l’année 2000.
Il est permis de soutenir au vu de ce qui précède que les griefs
manquent en fait.
De ce chef, l’arrêté attaqué doit être annulé.
11
Cette erreur se manifeste lorsque par son interprétation, une
administration dénature non seulement les faits existants mais également lorsqu’elle émet une
appréciation déraisonnable qui peut être "décelée par le simple bon sens" (Cf. : Marceau
LONG, Prosper WEIL, Guy BRAIBANT, Pierre DELVOVE, Bruno GENEVOIS, Les grands
arrêts de la jurisprudence administrative, Dalloz, 2007).
Ainsi que l’a écrit le président Raymond ODENT, dans son cours de
contentieux administratif, le contrôle de ce type d’erreur
"(…) est destiné à imposer aux autorité administrative et minimum de
bon sens et de logique. Il censure les erreurs grossières et les solutions déraisonnables"
(Raymond ODENT, Contentieux administratif, Les cours du droit, p. 1996).
C’est notamment le cas lorsque l’autorité territoriale a décidé
d’infliger à un agent une sanction disproportionnée (CE 22 novembre 1967 Administration
général de l’Assistance Publique c/ CHEVREAU, Dalloz 1969, jurispr. p. 51 ; CE 21 juin
1995 BAS de PARIS, Req. n° 129566 ; CE 5 mai 1995 DAUTRICHE, Req. n° 120890 ; CE
21 juillet 1995 Ministre de l’Intérieur c/ MANGOT, DA 1995, comm. 603 ; CE 6 mai 1996
CH FAUGERES, Req. n° 164832).
En l’espèce, et dès lors que la matérialité des faits n’est pas établie
mais surtout que les griefs tendent à sanctionner sévèrement un agent public qui a refusé
légitiment de consulter un psychiatre car il était en droit, au nom du secret médical, de refuser
que son administration puisse préjuger ou présumer du mal dont il souffre, l’arrêté attaqué
procède d’une erreur manifeste d’appréciation.
Déférer en Conseil de discipline un agent puis le sanctionner parce
qu’il a refusé de laisser son administration utiliser un subterfuge pour tenter de connaître sa
maladie est un acte ignominieux et inadmissible sur le plan de la morale et la légalité.
La sanction attaquée est non seulement injustifiée mais elle est
totalement disproportionnée et, de surcroît, entachée d’une erreur manifeste d’appréciation.
De ce chef, l’arrêté attaqué en date du 18 mai 2010 doit être annulé.
12
"(…) il y a détournement de pouvoir lorsqu'une autorité
administrative, trahissant l'esprit de la mission qui lui est confiée, utilise ses prérogatives à
des fins qui ne sont pas d'intérêt général, donc à des fins illégitimes" (cf. : Raymond ODENT,
Contentieux administratif, Les cours du droit, p. 2018).
Les actes pris dans l'intention de nuire encourent également
l'annulation. C'est ainsi que le Professeur René CHAPUS a eu l'occasion de préciser que :
"(…) la pratique de l'annulation pour détournement de pouvoir
apparaît largement comme destinée à dénoncer la mauvaise foi de l'autorité administrative
qui, en connaissance de cause, a détourné de son but le pouvoir qu'elle a exercé" (René
CHAPUS, Droit administratif Général, Tome 1, 15ème éd. Montchrestien, Août 2001, n° 1242,
p. 1048).
A cela s’ajoute que le Professeur René CHAPUS a eu l’occasion de
rappeler que
"Du détournement de pouvoir on rapproche souvent une illégalité dite
"détournement de procédure", réalisée par le fait de mettre en œuvre une procédure dans un
but autre que celui en vue duquel elle est instituée" (René CHAPUS, Droit administratif
général, Tome 1, 15ème éd. Montchrestien, coll. Domat droit public, 2001, n° 1245-3°, p.
1054).
Le doyen Maurice HAURIOU avait présenté le détournement de
procédure comme un cas original d’illégalité, qu’il a qualifié de
"(…) détournement de pouvoir d’une nouvelle espèce" (note Maurice
HAURIOU sous CE 17 janvier 1902 FAVATIER et 14 février 1902 LALAQUE, S.
1903.3.97).
En l’espèce, constatant qu’il n’obtiendrait pas une inaptitude
médicale, le Rectorat de l’Académie d’AMIENS a décidé de s’enferrer dans une démarche
peu constructive en engageant une énième procédure disciplinaire pour tenter d’évincer
Monsieur LANDEL de ses fonctions par ce biais.
A ce titre, la lettre recommandée du Recteur de l’Académie
d’AMIENS en date du 29 janvier 2010 repose sur 4 griefs (Prod. n° 50) :
- Refus de se présenter à la convocation du Docteur VILLETTE,
médecin de prévention, le 22 juin 2009 à Laon ;
- Nouveau refus, malgré une mise en demeure du Recteur, de se
rendre à une nouvelle convocation chez le Docteur VILLETTE, le 3 juillet 2009 à LAON ;
- Refus de se rendre chez le Médecin-psychiatre MARGAT le 25
septembre 2009, au Centre Médico-Psychologique de TERGNIER, antenne de l’Hôpital
Psychiatrique de PREMONTRE dans l’Aisne ;
- Refus de donner suite au courrier du Médecin Inspecteur de la
D.D.A.S.S. de l’Aisne en date du 23 novembre 2009 lui demandant de prendre à nouveau
rendez-vous chez le Docteur MARGAT au Centre Médico-Psychologique de TERGNIER.
C’est hélas ce qu’a vécu quotidiennement Monsieur LANDEL depuis
10 ans sachant que les nombreux courriers énumérés dans la partie "FAITS ET
PROCEDURE" de la présente requête ne font que confirmer les pratiques illégales de
harcèlements dont il a toujours été victime (Prod. n° 2 à 51).
13
Il est important de préciser que Monsieur LANDEL a récemment
demandé au Recteur de l’Académie d’AMIENS les copies des prétendus certificats médicaux
qui ont justifié la décision de faire application de l’article 34 de la loi n° 84-16 du 11 janvier
1984.
Dans son avis n°20101555-EDC du 26 avril 2010, la Commission
d’Accès aux Documents Administratifs (C.A.D.A.) a émis l’avis suivant :
"En réponse à la demande qui lui a été adressée, le recteur de
l’académie d’Amiens a informé la commission de ce que la décision de faire application de
l’article 34 de la loi n° 84.16 du 11 janvier 1984 vis-à-vis de Monsieur Guy LANDEL, a été
prise non pas sur la base d’une attestation médicale ou sur le rapport de supérieurs
hiérarchiques, mais sur la base de certificats médicaux fournis par le demandeur lui-même.
Dès lors que de tels documents n’existent pas, la commission ne peut
que déclarer sans objet la demande d’avis" (Prod. n° 53).
Il est difficile de comprendre comment le Recteur de l’Académie
d’AMIENS peut encore vouloir faire passer Monsieur LANDEL pour un malade mental ou
lui reprocher d’avoir légitiment refuser de rencontrer un psychiatre.
C’est uniquement parce qu’il lui était difficile d’obtenir une inaptitude
médicale que le Rectorat de l’Académie d’AMIENS a décidé d’évincer Monsieur LANDEL
en le sanctionnant par une mise à la retraite d’office.
Un tel détournement de procédure est tout à fait le cas en l’espèce, et
ce d’autant plus que la mesure querellée a constitué en réalité le moyen d’éloigner
définitivement Monsieur LANDEL de la fonction publique en l’évinçant.
De ce chef, l’arrêté attaqué en date du 18 mai 2010 doit être annulé.
MB
Avocat à la Cour
PRODUCTIONS :
14
1)- Arrêté du Ministre de l’Education Nationale en date du 18 mai 2010 infligeant la
sanction de mise à la retraite d’office (DECISION ATTAQUEE) ;
2)- Lettre en date du 13 octobre 2000 du Proviseur du lycée Gay-Lussac de CHAUNY ;
3)- Lettre en date du 13 novembre 2000 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
4)- Lettre en date du 13 novembre 2000 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
3)- Lettre en date du 13 novembre 2000 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
6)- Lettre en date du 27 novembre 2000 de l’Inspecteur d’Académie ;
7)- Lettre en date du 29 novembre 2000 du Docteur Monique VILLETTE
8)- Lettre en date du 4 décembre 2000 de la Directrice Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.) ;
9)- Lettre en date du 22 décembre 2000 du Centre Médico-Psychologique de
TERGNIER ;
10)- Lettre en date du 12 janvier 2001 de la Directrice Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.) ;
11)- Lettre en date du 15 mars 2001 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
12)- Lettre en date du 15 mars 2001 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
13)- Lettre en date du 22 mars 2001 de l’Inspecteur d’Académie ;
14)- Lettre en date du 23 mars 2001 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
15)- Lettre en date du 23 mars 2001 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
16)- Lettre en date du 30 mars 2001 du Docteur Monique VILLETTE ;
17)- Lettre en date du 10 avril 2001 de l’Inspecteur d’Académie ;
18)- Lettre en date du 30 mai 2001 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
19)- Lettre en date du 29 août 2001 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
20)- Avis du Conseil de discipline du 21 septembre 2001 ;
21)- Lettre en date du 13 septembre 2002 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
22)- Lettre en date du 20 septembre 2002 de l’Inspecteur d’Académie ;
23)- Lettre en date du 8 octobre 2002 du Médecin Inspecteur de la Santé publique
(D.D.A.S.S.) ;
24)- Lettre en date 15 novembre 2002 de l’Inspecteur d’Académie ;
25)- Lettre en date du 18 novembre 2002 du Centre Médico-Psychologique de
TERGNIER ;
26)- Lettre en date du 22 janvier 2003 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
27)- Lettre en date 7 avril 2003 de l’Inspecteur d’Académie ;
28)- Lettre en date du 9 avril 2003 du Docteur VILLETTE et lettre en date du 9 avril
2003 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
29)- Lettre en date du 15 avril 2003 du Centre Médico-Psychologique de TERGNIER ;
30)- Lettre en date du 5 décembre 2003 de l’Inspecteur d’Académie ;
31)- Lettre en date du 16 décembre 2003 du Docteur Monique VILLETTE ;
32)- Lettre en date du 12 janvier 2004 du Médecin Inspecteur de la Santé publique
(D.D.A.S.S.) ;
33)- Lettre en date du 16 janvier 2004 de l’Inspecteur d’Académie ;
34)- Lettre en date du 10 mars 2004 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
35)- Lettre en date du 16 avril 2004 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
36)- Lettre en date du 21 octobre 2004 de l’Inspecteur d’Académie ;
37)- Lettre en date du 26 octobre 2004 du Médecin Inspecteur de la Santé publique
(D.D.A.S.S.) ;
38)- Lettre en date du 15 novembre 2004 du Docteur Monique VILLETTE
39) Lettre en date du 13 décembre 2004 de l’Inspecteur d’Académie ;
40)- Lettre en date du 26 janvier 2005 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
41)- Lettre en date du 16 février 2005 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
15
42)- Lettre en date du 29 avril 2005 du Recteur de l’Académie d’AMIENS et lettre en
date du 29 août 2005 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
43)- Lettre en date du 12 juin 2009 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
44)- Lettre en date du 15 juin 2009 du Docteur VILLETTE ;
45)- Lettre en date du 17 juin 2009 de l’Inspectrice d’Académie ;
46)- Lettre en date du 25 juin 2009 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
47)- Lettre en date du 25 juin 2009 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
48)- Lettre en date du 14 septembre 2009 de la Directrice Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.) ;
49)- Lettre en date du 23 novembre 2009 du Médecin Inspecteur de la Santé publique
(D.D.A.S.S.) ;
50)- Lettre en date du 29 janvier 2010 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
51)- Lettre en date du 3 mars 2010 du Recteur de l’Académie d’AMIENS ;
52)- Ordre du jour du Conseil de discipline du 1er avril 2010 ;
53)- Procès-Verbal d’Avis du Conseil de discipline ;
54)- Arrêté du Recteur d’Académie d’AMIENS en date du 2 novembre 2009.
16
LANDEL Guy Chauny, le 13 juillet 2010
25, rue du Général Leclerc
02300 CHAUNY.
Tél : 03 23 52 10 55
Monsieur le Président
Du Tribunal Administratif
14, rue Lemerchier
80 011 AMIENS CEDEX 1
Dossier n°1001867-1
Objet : Demande en annulation du refus de communication par le recteur d’Amiens des copies
des documents intitulés : « Certificats médicaux fournis par M. LANDEL Guy » ayant justifié
la décision du recteur de faire application de l’article 34 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984.
LANDEL Guy
PJ : 4 exemplaires