Du MME AUTEUR
mnie, Pan rr Qu aie 260,192
Deh at:
Chapitre 1
‘TROIS ETATS
DE LA LOGIQUE,
1. — La suprématie de la raison,
Je langage commun
In logigue d’Arstote
La logique, née chez les Gres, do la critique argu
ments (Sophistes,ehéteurs..), ede Tid6e dre perma
‘not, apprait sot Torme de syste dans Teeuvte PAN
tie, dt es Eis eet nt eee ue pane
Les Grees ont intoduit des concepts négatifs (infin,
indeterming). Le tationaisme de
Syme et de onde Tempore néanmoins, et saul excep-
tons (Heraclie) is grands penseursattibuérent au fixe
lupe valeur ontologique plus grande qu'au mobil et au
cangeant, Ce qui change est particulier et incomplet,
‘ccesble seulement pales sens” Aristote Vassigne a Pace
Sdent, dont le domaine est le quantiat (sscepile de
“ataton). On ne connate ehangeant que #1 tend vers
tne limite. Au contrare es substances sont des tous ua
Ttaivement hitéogines dotés dupe place détermine
dans Tharmonie du grand tout. Cee harmonie est Ie
‘Logos, luel se ele dansk langage
“Observant le langage, Aristte note le tou, en parler
quotiden de phrases sujet-priat tous les A sont »,
‘Tious ex Bsoat C > (Bapparteat tout A, et). Lorsque
‘deux phrases doce type ont en commun Tune des expres
‘ons désignées par A,B, C, on enti une nouvelle phrase
2«du mame type qui est une consiquence des deux autres
Tinfrence tent debout parla forme. Le silogisme est ne,
aves Tul Togique,eflquée sur le langage, luiméme
repique ds Logos des choses
‘Du poiat de vue ontologiqe, un syltogisme décrit des
‘elations d'inelusion ou d'exclusion (partielle totale) ene
dey totais TitesArstote Fille dans le domaine des
ens et des espécesnatueles, congus comeimmuables
Ii pase de la dchotome platonceane ala classification
‘quate (di point de ve formt-extensionne) ren
Place, dirons-nous, operation unique de division de
‘ase parla plural des operations boolkennes
Ta lgique Aristo corespondait un ézar des rap-
ports entre le langage commu et Ta sclence quad es
folios de découverte et dinvention étaient ignorées
‘On pens la découverte en fonction du savoir, et avoir
Consitltsimplemeat a parvenir a la possession de tout oe
‘qi tat dh conn - comme unde parvient& connalte
fe quest de conmu pa le malie ou le mantel. 'inen-
ton du nouveau avait pas de place, elle avait seulement
Sr signification etymologgue litérle de tomber sir
Auelgue chose qui cat dja » (J. Dewey, 1938, 150)
‘ATepoqueila'y a pas deus langage, Fan du sens com-
‘mun, autre dela science. Fa analsanteten iran flan
tage du sens commun, réeptacle du savoir de Thumatite,
les philosopies tansforment ce voir en connaissance,
‘een un corpus de vt et de princes ot sextaien
ses wits tobchant des ails particulier. La vie sur un
‘bjetestcenste Sabtenic en approfondisaat ce qu le
tage quotidian en di. Dans ls dialogves platoniins les
‘onsidratons su la vertu le eourage et. ne tend pas
{abl des ations nominales sells visent essence de
Tobjet, pur discussion et comparason des opinions com-
runes (a endive *eroyaness teeplées couramment ck
sans dicusion pat un group). Cate conception verbal,
litéaire-philosophique, dela science ou de la connais:
sace, qu Tappareate& Fart exphiquer un texte, est a
‘consequence Javoirposé que connate consist 8 noter
des seins la si hes mores ao
{estation es nominates» seruter les mots, diseatls,
procure pas un savoir dechoses.
‘On seit doute dela valeur du procédé de clasifca-
tion qualitative, et des Antiquité I progres des investiga
tions, oulechangement des mentalitésont regu genres et
spices arriere-plan. Pus tard la moatde du quanta,
‘dont la notion defo, ce derelation fonctionnele, demu
ple extension ete pouvoir, élisele pot de vue quai
{fda sens commun (ules botanigue, oologeetchimie
‘mainteanent des eassfcations). Les relations, qui, selon
‘Anstoteont un moindre tre, car elles exprimet que des
‘pendancesextrinseques 4 Fobjet,deviennent preponde-
nts. part de Gale, la supture ene Ta lopigue ais
totéizne et a science est accomplie-L'abandon Je Tonta-
loge fit pase cette thorie pour une logigue formelle,
upe table des formes de ralzonnement corectes,ce quelle
‘est pas. Ceux qui prennat la thloried'Arsote pot une
Togiguefrmeleblsment la restiton aux agement tr
bbuant des propeids ites & des substances, Daprés da
tees, cede loggue sujetprédiat ne convent que pour des
abstractions = Hors de la tuelle dev mathemaiques
‘ntendons du caleul des clases, «Ia syllogitigu est et
eau des sophismes» (Whitebead), ar elleengnge&conce-
‘oir ln nature faite de partcules séparées oowupant des
régions despacetemps delimiées (matenalsme et priae
‘pe de a localisation simple). Les seeces étudient des
‘hangement,lsgues se decrvent por des rapport ette
Tes acteurs tests de a variation, Le role des relations
‘danse langage dela science exigrat leur pis en compte
parla Togique La sllogistique est bornée aux relations
‘nie clase, et n'a aucune eatégorielngustique corres
Pondant aux connexions entre des reais ndividusles (le
Sujet est ce qui reste du substrat d'nhérence de Tancenne
bontolops le prdicat et une quali abstrate)
Voici un ila «La logue Arisa et importante pou lt
lope sce en ce gue lt dans un eh ui Je
‘Stu Go Ses commen ede scence de son tmp Cle
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TL — La dliversité des logiques
On vient de distinguer deux Etats: 1/ une logique
cntologigue (Aristote), et 2/ une logigue formele (Sto
fens, epoque moderne). Un roisime eat apparit
‘es 1900, quand la dsipie,jusqualors confinde ak
faisonnements sur des drs nis (ds callctions Finis),
‘duteataquer aux probleme de inference sur des objets
linfns ibeorie ds ensembles), Des consrutvistes(Poin-
care, Brouwer, Kolmogorov furent les premiers recon-
alte que Tetade objets difreats appell des logiques
Gistinces Poincaré sugpire Vide une logue de lini,
t Brouwer atteibue les paradoxes & Fextrapolaton aux
Somainesinfiis du rasonnement sur ds objets nis
‘A Tinstar des pilosophes, ls mathématcens 4 le
{our empruntérent ies prinipes logiques de ls mathéma-
{igue du Tin, tes appiguerent sans scrupule a etude de
Ja mathematigue pure des sjstmes infin » (Brouwer,
1928, Recueil Vin p. 268).
Sion admet une pluralié de logiques, Funiversait,
"uit, Fabsoluté qu'on attebuait Za Topiqe sont rom:
pues. La doctrine regue était que les formes d'inerence
Nalides dervent leur vabdite univerecle dela nécesite
‘ationnelleimmanente soit 4 tous ee raitonnements sur
chaque sore d'objes, sot dla nature wltime des objets de
thacune de cs sortes Dans le premier cas la nécesté
Fatlonnell procéde du foetionnement de Ia raison, daas
Ie second ele est le Logos cache dans ls objets t com
‘mum a tous. On décrvat cela en parlat independance
‘dela forme par rapport au champ de connaissance ot de
neutralit elatvement au contents (topic neutrality). On
‘stimait q's defaut de cette independance ily surat
‘Seulement des logigues coordonnées ls unes avec et
Autres et correspondant isoleat& chacune ds scence,
Imais non pas une legigue universelle » (Huser) On
pense maintenant qui ya une diversit des logigues,
ompensée par la communauté des méthodes et des
concepts, par les comparasons qui rebet les Togiques,
fin par les duaites (yataxesémantigue,langaglonte:
Togie qui traversent toute a discipline
IL, — Lépoque moderne :
Ja ogigue, art de ralsonner
Vide de som ontologiedespices naturelles, la ogique
Aristo dvient un eatlogue de rgles pour argumen-
tation, Deux vulgarisiteurs, Arnal et Nicole, la presen-
{ent comme un art du rasonnement en mot, Lancenne
Joggue d'Aristoteest perimée pace que les rapport entre
Jn cence ee langage commun ont change“ La senceseat plus une organisation de signiiations et de modes
action qui ont ur place dans les siniiatons et les
Structures symtaxigues du langage ordinaire» (Dewey). A
partir de Descartes, la logigue, ontologique ou formelle est
‘éclassée, car ele ne répond pasa but dune cence plus
tournde verses choses que soucieused'apprfonirles lois
\deson langage de desenption
Lat de isomer des maltres de Port-Royal et inutile
cn tant que thtore des inferences scientiiqus,ineficace
comme sjstmatsation des arguments de la vie quot
‘Senne: En opposition a ceux qu justiet la loggue par
‘valeur instrumental lusoie, des rtionalises¥elfor
‘eat de Iu rendre une pore métaphysique (Leibniz), ou
bien soutennent qu'elle ext Feapression diecte del
son (Kant). Tange esprit humain, lle ests compli
ment rationnelle qu'elle a pu die I eration d'un seal
(CE est sortie tut achevee des mains @ Aristo.» Lex
thises rationalists appuient sur la conviction que les
rit logiques expriment une ndcesité & prior, indepen-
ante de Pexpérienee, que Fexperience aexpligue poi
Puisgue la Togique onside un caractere do ceritude
sole, es regis ne peuvent pas, etime-on, resuler
Seulement ds proprits contingenes dela langue et de
Ta gramme. I aut ques repeésentent des exigences
immuables dela pensée et dela raton. Ea reiprogue,
le formel est aprione, doit avo une valeur absole et
‘onférer le caractére da vai & tout conten de conn
ance guy pet enter,
‘Stouvee la Renaissance une période de dln, ot le
seas du forme se serait perdu: apres Lukasiewicz et
Bochenski on auraitoublie que inter dun sllogssne
logiquement vrai réside dans le rapport nécessuce entre
ses premises et sa conclusion: que ell soit trivile ou
gj conaue ne compte pas. En rection conte le regne
fea logique dans la seolastique,Fepoque se detourne des
‘ithodes formes conser avoir prow leu infcond
De Descartes Boole les haucher de reprise resent ss
Jendemain faute 'écoles qui eusent assure la contin
On a'imaginat daleus pas qu'une queleonque expice
de progrés fit ouverte 4 Is logue. Ce tableas ext ase
fevaet anon Tidée quran se fuk forme ait
‘ague putt quinadéquate. Conia, Lavoisier ont 6v0-
‘qu une langue der caluls ou langue formulae, sat le
patron de algebre, qui permetrat Cobtenit la solution
Ge problemes de cimie Ou de philosophie par des tran
formations mécaniques dritires, On identifiait déduc
tion et algonthine alors que seule une deduction formal
se est comparable i un algortime). Teehniquement la
logigue dat dans eafance, ce qui nvempéchat pas en
avoir une philosophic ban arsége (tant que la logiqe
tai incusé dans Ia philosophic itn avalt point ew de
parler de philosophie de Ta logigus). Ladjcifloique
fait mis pour» qu a dexistonce qu verbal, eon pre
fait soin de précis qu'un suet logigue ne recouvte pas
forcément uh substrat rel. La logue elleméine tat
congue comme un ensemble de regis de transformation
Tingustigue. Les historiens anetSeailles, 1928) ont
appelé Gmproprement) nominalte une logque indépen-
dante de tute ontologie qualitative (espéces et gente) +
‘taux la seule logique qui ne soi pas nominalist et
‘lle d'Arstote(c-aesus,§ 1) ensuite on a pis Uh
tude dapper aussi nominal une logique indépen
dante de toute ontologie que ce soit, La these que la
logique est nominate sslon cette accption roan depuis
lev scl; elle et Tari de base dela « philosophic
ela logigue » du sie
IV. — Mathématiques de la logique
et iogiqu’ des mathématiques
Boole (1847) travalledexplctr es mathimariques de
Jogique en monttant qu'on caleule sur des propostions &
peu pres comme sur des nombres ou sur det Equations
‘Buménigues.Llgtbrebooléene ext une structure formele
‘qui sinterpréte dans le domaine des clases, des propos
tons, des Evnements probabilsables. Frege (1879), cher
°chant a gear les concepts de Tarithmetique et & en
‘organiser rigoureusement le propositions fondamentals,
fnteprend de construe une grande loplque qui it aus
fmbrasser la logigu des mahometiques Bien qe es coms
Stratos mani prédominet dans nrodtion de
on principal ouvrage, Frege est connu pour Fauteur du
premier sjsttme formel Son but est de rendre présise et
eacte Ia déduction de quelques propriété simples des
Satie: naturel Dans les dermtres deennies dt ee,
eure de Frege passa inapergus, ce qui prouve qv ce
‘momenta encore personne nattendait rien denouveauen
Topigue, La theore eantoienne rosle pourtant sur une
notion de caractr lgique pusguc les ensembles se peu-
‘eat coneevoir comme des extensions de concepts, mais
pour Cantor les ensembles existent independamment det
onceps. La notion densemble sugaére Toperation de
‘otalise par ete vote sintroduit infin atue.Alorscer-
tains se demandent sl est legtime @appliquer des raison-
ements lssques des touaitésinfines. Brouwer affime
ue le concept infin, meme poteatis, requiert une autre
Fogigue que la classique. De pls, des conceptualisations
ensembles, quine fasuent pus nécessirreatintervenit
infin, concernant la Togiqueplutt que les mathemati-
ques, eadanturgeat de metre cette antique discipline en
Imesure de répondre aux questions que pout le coup on
vat lieu de fui poser. Comme en vertu d'une harmonic
cia, out iaventé par Frepe alate reer indi
pensuble.On dut commencer par Témender, 4 cause des
‘contradictions virtues qu'il conten,
‘Le twoisime état commence avec Tavénement de la
logique symbotigue (ou mathématigue), dont Boole et
‘evons condusent les premiers pas: Frege (Beeifssh,
1879). creé un autre type de langue lgigue la notation de
concepis,anctre diet des sytemes formals. Cette tro
‘Sme pévode mest pas homogéne,ladiverié des technic
ques aggrave a difeulté de disceroer unite et le sens dela
Togigueautant qu'on ate deot employer le singulier
[Au cours des anes 1930-1980 on aueait volonies rk
{que le noyau ea logique la garantie de son unit, ident
dans Is notion de sstéme formel:Vidée de deduction,
‘plique de celle de démonstration inuitve, domina
(Martin, 196). Auparavant unite ne traeassit personne
‘que trouver dans a logge, pension, & part le principe
Fidentte ou de non-contzadiction, ou ben, comme le
‘iat Brouver la tautologie?Lhistir dela discipline et
Analogue t cole des autres science: & Vorigine un abet
‘unique (Pnférence, ot apparatt peu a peu une multpiite
4 determinations. Les logins de la tendance algerie,
‘i continent Meuvre de Boole, wont pas de langage for.
tells éerivent des Equations: pour exprimer une propa
sition, égaent une equation 40 ou 1 (esp. eaux et Te
vrai). Is mettent les structures avant le langage qui les
‘beri, disons avant es animes cela eprsente un facteur
4epluralté ou une pluralitépotetil Ltooe algerie,
par Loweabeim et Skolem, a utils, avant 1930, des ex:
ressions de fongueur infin, qui furent redécouvertes a
ours de In décenni 1960-1970 (Karp, Kreis, Keser):
tlle Tongin dla stmanique ou théorie des modeles
Frege, qu ne dtestit len tant quel plural interpre-
tations, ol bldmait'ambigulestime qe la conception
es axiomes avant a structure. Dela grande logge
vat pos ks fondements, sortent par dissociation le
premier ore et esecond ordre thtoriedea quantifca-
tion » est un autre nom du premier ordre) unite retrou-
doses presque aussi cindée
Frege concevait la logique comme une théorie
«absolve» Tunivers du discours doit ee unique et les
‘arabes individ prennent pour valeurs importequels
objets, tandis que les variables de predicat parcourent
Toutes ls propnités. Cette logque ma qu'un mode, au
Tu, comme cele de Iéeolealgebriste, de comporter une
pluralit d'nterpetations avee des domaines et des rla-
tion differents. L'adhésion un principe de monovalence
‘st surprenante, ant donnéqu‘am connassait, en geome
toe et en altbre, des eemples de theories doutes de pursieurs modules. Lesystime de Frege une seule interpreta
tion la structure logique du monde, aussi le premier ordre
ny esta pas disjoint de ce qui le dépasse. La lopque de
Frege et de Russell ensute) est ordre supérieur pus-
{elle comprend, ae un univers dindvidunD, tus es
soue-nsembles de D, de D * D, den'mporte quel produit
‘artésen Dy auxquelslesquanteurs(pour tout, maintenant
‘ote: existe, noté 3) sont applicables. Cette loique de
Frege-Russell ft dans le temps a dernire tentative as
‘coi la dsiplin sur une bse ntolopique Retrospective-
ment, une construction aus ambitewe que celle dune
Togiguesousacentea toutela elite, dumoins d'une thé
‘he des traits peneraux d'une description inguistique totale
ys Un
test pour la satisiabité dGoderait si on" ext sti
fable ou non, done indiquerait la fauset ou la verte de
xs, Comple ten de la completade, on sturat
A priori quels énonoés sont des théorémes et lequels
nom Ta dadvetion serait rendve inutile
Diaprés fe mémoire de Gadel de 1931, une théorie
consistant, dans laguele les fonctions réursives sont
représenabies (IM, 4), n'a pas de méthode de dict
sion cette tore est un sytémeformel elle incom
pltc,avee parm les propositions indémontrables celle
(gen exprime a consisiance. Cela me fin a programme
{de demonteer la non coatradicton dearthmeigueet de
Analyse par des moyens Tints, En 1936 Tarski
prove que la notion de vénté anthmetique nest pas
fxprimable dans Varitimetigue, rfutent Ix conviction
‘ue es notions sémantiqus, souvent qualifies de nave
sont iminables au profit de urs conteparis formele.
Les limites du programme formalise étatentconaues das
les années 1930, 4 partir de ce momentli se dévloppe
atologie formalist, propa par les Vennoi.
‘Le dtveloppement de constructions alate abstr
(notamment en théorie des modeles), relegue fin en
arriére les arguments en mots ou les ropmits ds pst
us logigues dans Tes contextesverbaux, domaine
Sminent de la logue formelle d'autrefos. Les logiistes
voulaict réduire la gineatvté-mathématique i une
Sousespéce de la gencratvte logique, les ravaux
‘apres 1930 se soot plutotorienter vers Panayse de la
pénerativie mathemati par des moyen logigues. al
briques (hore des mode), arithmeiques(heore de
«déesion ou de i calelabilit). Queigu'l exist une ane
logi entre une preuve (une deduction forme etn cal
al effect par un algortame,algorithme et reuve di
Treat (un algorthme sappigue a des fonction une
démonsration formelle est une suite Wapplications det
‘les de déducton 3 des formules). Les theors respec.
tives de ces notions se sont trouvEes mies en rapport par
Jes ctconstanoes historique la thtore de calculi
applique a tore des démonsteations ete esas
les plus iméressans obtenus par es logicies, dans leurs
recherches algorithmes, sont des résultats néga
étude dela calelabilis apres avoir engend a vhdorie
de a récusivté, asus a thdore dela complexe patial, temporcle) des procédures de dévision. Parmi les
Problémes décidables certains sont pls ou moins die
Giles. On distingue des degrés d'intractailite des pro-
blemes ou des degnés d'ffiacité des algorithms, selon
{que le temps de solution et soit une fonction exponen-
tel, soit une fonction polynomiale de la Tongueur des
‘données (caleulabiite en temps polynomial, par alge-
‘ithe déteminisigue ow non détrminisigue, ee).
‘On date des annses 1940 le commencement de la Tho
rie des modal. Le théoréme de Lowenheim, la plupart
‘des mmoires de Skolem des années 1930-1940, cll de
Godel (1930, appartennent dij &eatte branche, L’objet
de la théorc des moddles est celui de In somantigue,
étude des rappors entre des propriééssyntactques ou
de forme, et des proprités des une interpretation.
Dans les années 1980, A. Robinson introduit la nation
de théorie modele-compléte qui est au centre d'un réseau
‘de proprtés (amalgamation, plongement conjoint théo-
rie universeli-enstentle, modeler exsteniiement
clos, ete). Parmi les secears qui, dans les années 1940,
foit souvent la recherche, sot stelgnent leur majorit,
Figurent is théore de a récursvté et des machines de
‘Turing, ln thtone de la démonstration (Geatzen, Krise,
Felerman etal), ia question de independance de propo
sitions longtemps controverses (TAsiome de Choit et
THypothése du Continu de Cantor) A la tori de la
caleulabilité se attache Te J-calcu initilement mis sur
ied par Chureh, qu devait se une tore generale des
Fonctons et fournit un Tondement ls logigue et des
parties des mathematigues. La définisabiite est une
Formalisation de ia calculable effective prouvée equiva
lent la edeusvité. Des traits d calcul se etrouvent
‘dans certains langages de programmation
Tes recherches sur Tes preuves de consstance par des
moyens élementaites avaient conduit 4 udier les fone
tions recursives. Cette lase de Tonetons devent objet
gant Psipest Vet gh V sion poses
Sipetqsont Vensembleou F ensemble.
‘Descrittres deformation speciient comment consteuite
es formals & partir des letes,connecteurs et ponetua-
tions. Les formules sans coaneceurs (es ltrs isles,
‘Ped, ct) soa dies simples ou atomiques. Compre ten
{ue les connecteus se composent el quechague formule ne
Content qu'un nombre ini de ete, la valeur de vente
‘Sune formule et calelabl en principe
‘Une assignation de valeurs de Writ aux letiees d'une
formule A est une fonction dine sur les etes de A, qs
associ chacune d'les une valeur de vet On dit as
tnation pour choix de valeurs de verte ou syste de
‘alers de vet Une formule est valde si elle ext rende