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Langue et écriture Les scribes L'éducation et La pensée


égyptiennes l'école égyptienne
La littérature Le calendrier La médecine Retour au sommaire
égyptienne égyptien

Langue et écriture égyptiennes


Le premier texte égyptien fut découvert en 1799, au cours de l'expédition du général Bonaparte en Égypte,
près de la ville de Rosette, dans le delta du Nil. Ce fut un officier français qui découvrit ce bloc de basalte. Il
s'agissait d'une pierre gravée sur laquelle on trouvait, au-dessus un texte en hiéroglyphes, en démotique et
sa traduction en grec. On partit de l'hypothèse que les textes hiéroglyphiques et démotiques ne devait être
qu'une simple traduction du texte grec. Il suffisait donc en partant de l'écriture connue (le grec) de décrypter
les écritures inconnues. C'est après un travail acharné de deux ans(1820-1822), que le 14 septembre 1822,
un jeune français, Jean-François Champollion, réussit à comprendre le mécanisme de l'écriture et de la
langue égyptienne.

"Ces hiéroglyphes, ces figures, sont sans doute l'histoire des connaissances humaines : les prêtres
de l'Égypte ne les confièrent aux abîmes que pour les soustraire aux bouleversements du globe. "

Comte de Forbin

Stèle de Ramsès II provenant du temple d'Abydos

Jean-François Champollion -3188 : Période Thinite : les


Egyptiens inventent l'écriture
Jean-François Champollion est professeur hiéroglyphique.
d'histoire au lycée de Grenoble lorsqu'il
déchiffre les hiéroglyphes. Passionné -3050 : This, la capitale de
d'écriture ancienne, il s'est juré de l'Egypte unifiée. Fondation de
comprendre cette écriture alors mystérieuse. Memphis.
A 16 ans, alors que sa scolarité n'est pas
des plus brillantes, il s'initie seul aux -2750 : Phénicie, fondation de
civilisations antiques orientales. Il connaît Tyr.
ainsi déjà six langues orientales en plus du
latin et du grec : l'Hébreu, le Chaldéen, le 1822 : plus de 400 ans plus
tard, Champollion perce le
secret de l'écriture.

Syriaque, l'Éthiopien, l'Arabe et le Copte ! Son travail acharné est récompensé puisqu'à 19 ans,il est nommé professeur d'histoire
ancienne à la faculté des Lettres de Grenoble. En 1820, il se procure le fac-similé de la Pierre de Rosette qui était conservée au
British Muséum. A peine deux ans après il avait percé le secret des hiéroglyphes ! En effet, il réussi à y déchiffrer le nom de
Ramsès II. Le découvreur est fou de joie. Dans une lettre qu'il envoya au Secrétaire de l'Académie Royale des inscriptions,
Champollion explique : un seul hiéroglyphe peut-être soit un mot, une syllabe, un déterminatif (signe qui précède d'autres signes).

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Jean-François Champollion. Le plus célèbre des égyptologues. Il résolut l'énigme des hiéroglyphes en 1822 avant de réaliser le
rêve de sa vie : s'embarquer pour l'Égypte et déchiffrer sur place les cartouches des pharaons.

Lire les hiéroglyphes

Peu d'écritures sont aussi belles que les hiéroglyphes. Ce mot vient du grec (hiéro =
sacrée et glyphe = écriture). Les hiéroglyphes étaient sculptés dans la pierre ou tracés
sur des feuilles de papyrus.

On distingue trois sortes de signes :

Les idéogrammes qui sont des signes graphiques représentant la forme de la chose et
non le son. Par exemple, pour écrire "main", on dessine une main, et pour écrire
"manger", on dessine un homme qui met la main à sa bouche.

Les phonogrammes qui exprime des mots abstraits. On utilise ces hiéroglyphes pour
transcrire un son qui représente le mot ou une partie du mot. Par exemple, pour écrire
"chagrin", on dessine un chat et un grain.

Les déterminatifs (voir plus haut, paragraphe Champollion).

Cartouche du pharaon Ptolémé

On ignore la prononciation exacte des hiéroglyphes, c'est pourquoi on a recours à certaines conventions pour tenter de prononcer
les mots égyptiens.
Exemples : W se prononce "ou" ; Y et J se prononcent "i" et ' se prononce "â"
Comme l'écriture égyptienne comporte très peu de voyelles, on intercale un "e" ou un "o" entre les certaines consonnes.
Exemple : shr devient sekher.

La pierre de Rosette

C'est un bloc de basalte noir portant une inscription qui permit de déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens, et
ainsi fonder l'égyptologie moderne. Découverte par les troupes françaises en 1799 près de la ville de Rosette
en Basse-Egypte, cette stèle se trouve aujourd'hui au British Muséum à Londres.

Elle porte un décret de -196 du pharaon Ptolémé V. Rédigé en deux langues et trois écritures (hiéroglyphes,
démotiques et grec), le texte semblait aisément déchiffrable par la comparaison entre elles des différentes
versions. Il faudra cependant attendre 23 ans avant qu'elle soit faite, au terme des recherches du physicien
Thomas Young et de Jean-François Champollion.

Quelques mots

a i y
r
b z
l
c s 1

d m 2

t
e n 3

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e n 3

f o v

Anne Éric
g p w

h q x

Les scribes

L'éducation et l'école
Dès les temps les plus reculés, l'Égypte se dote d'un système éducatif exceptionnel. Dès tout petit, les enfants les plus privilégiés
fréquentaient l'école pour devenir fonctionnaires ou hauts serviteurs de l'État. Les enfants d'ouvriers, artisans ou paysans n'allaient
pas à l'école mais apprenaient le travail de leur père. Leurs sœurs restaient à la maison avec leur mères pour apprendre l'art de
tenir un foyer, la musique ou la danse.

Dans le cartable, on pouvait trouver : du papyrus, sur lequel les écoliers écrivaient et qu'il ne fallait surtout pas gaspiller car il était
précieux. L'encre noir, était un mélange de gomme végétale et de noir de fourneau ou de lie de vin calcinée.

Pour s'exercer, ils utilisaient des ostracas, des tessons de poteries, des plaques de pierres tendre ou des tablettes de bois
recouvertes de plâtre en guise de brouillon.

Le système éducatif égyptien est le plus vieux de l'histoire. Les petits écoliers y apprenaient l'écriture, la lecture mais aussi la
natation, la gymnastique, le savoir-vivre, la morale, le respect des aînés et de la hiérarchie. Les sciences occupaient une place de
choix, de la médecine au calcul et à la géométrie. Cette dernière était un outil indispensable aux architectes bâtisseurs de
pyramides de même que le calcul était indispensable au pays où les dépenses et les recettes comme les rendements agricoles
étaient scrupuleusement notés et conservés.

La pensée égyptienne

La littérature égyptienne
Les textes religieux

Les premières grandes œuvres littéraires égyptiennes furent composées dans une intention essentiellement magico-religieuse.

Ainsi, le Texte des Pyramides de l'Ancien Empire est un amalgame d'incantations et de formules funéraires, gravées en longues
colonnes de hiéroglyphes dans les chambres sépulcrales et les couloirs des pyramides de la fin du Vème et de la VIème dynastie.

Certains passages narrent le rituel des funérailles et des offrandes, d'autres sont des formules de protection contre les êtres maléfiques.

L'Hymne au soleil d'Akhénaton Les Textes des Pyramides

Tu te lèves beau dans l'horizon du ciel, Comme il est beau de voir le roi,

Soleil vivant, qui vis depuis l'origine. Le front ceint comme celui de Rê,

Tu resplendis dans l'horizon de l'Est, Vêtu de son pagne comme Hathor,

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Tu resplendis dans l'horizon de l'Est, Vêtu de son pagne comme Hathor,

Tu as rempli tout le pays de ta beauté. Sa plume étant comme la plume du faucon

Tu es beau, grand, brillant. Tu t'élèves au-dessus de tout pays. Tandis qu'il s'élève vers le ciel,

Tes rayons embrasent les pays, jusqu'aux confins de ta création. Parmi ses frères les dieux

Toi qui es Rê, tu les soumets tout entiers, Les liants tous pour ton fils Comme elle est belle la vision,
aimé.
Comme elle est élevée la contemplation de ce dieu
Tu es loin, mais tes rayons sont sur la Terre.
Lorsqu'il monte au ciel,
Tu es sur le visage des hommes, et l'on ne connaît pas tes venues.
Comme monte au ciel son père Atoum.
Quand tu reposes à l'Occident, sous l'horizon,
Son ba est au-dessus de lui,
La terre est dans une ombre, semblable à celle de la mort ...
Ses charmes magiques à son côté
A l'aube, tu resplendis dans l'horizon, tu illumines, toi le soleil;
Et la crainte qu'il inspire à ses pieds.
Dans le jour, tu chasses le noir lorsque tu donnes tes rayons.
Extrait des Textes des Pyramides

Extrait de l'Hymne au Soleil d'Akhénaton.

Les chants d'amour

La poésie lyrique se perpétue dans les grands hymnes et les chants cultuels consacrés aux dieux et aux rois.

Mais le quotidien des paysans et des bergers produisait aussi sa poésie : de petits chants accompagnant le travail. Cette poésie
s'est surtout développé au Nouvel Empire, période de grande prospérité.

Riche d'images, la poésie d'amour est aussi pleine de fraîcheur et de fantaisie dans ses dialogues. On voit ici une description des
parties du corps de la bien-aimée, mais, l'union avec la nature se fait aussi complice de l'amour :

La bouche de ma sœur est un bouton de lotus, Je suis le plus bel arbre du jardin,

Ses seins sont des pommes d'amour, Et, en tous les temps, je demeure.

Ses bras sont des étaux, La bien-aimée et son frère

Son front est le cerceau de l'acacia Se promènent sous mes branches,

Et moi je suis l'oie sauvage. Ivres de vins et de liqueurs,

Mes regards montent vers sa chevelure, un appât, Imprégnés d'huile et d'essences odorantes.

Et je suis pris dans le piège. Extrait du papyrus de Turin.

Extrait du papyrus Harris 500

Les contes et légendes

Les contes qui sont parvenus jusqu'à nous s'étendent sur une période allant du Moyen Empire à la troisième période intermédiaire,
entre le début de la XIIème dynastie et le milieu de la XXIème dynastie.

Il n'existe que très peu de contes ou de légendes. En effet, il semble que ceux-ci avait pour principale vocation de servir de support
aux exercices de calligraphies aux jeunes gens se destinant au métier de scribe.

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Il n'existe que très peu de contes ou de légendes. En effet, il semble que ceux-ci avait pour principale vocation de servir de support
aux exercices de calligraphies aux jeunes gens se destinant au métier de scribe.

Il existe différents types de contes :

Les contes mythologiques tels que La légende du Dieu de la Mer où le premier rôle est tenu par une divinité, Les Aventures
D'Horus et de Seth qui se déroulent dans l'Olympe égyptien.

Les contes anecdotiques qui évoquent une partie de l'histoire égyptienne. Par exemple, La Querelle d'Apopi et de Séqenenrê
évoque les temps de la deuxième période intermédiaire avec la domination des Hyksôs, La Princesse de Bakhtan fait allusion à
des événements du règne de Ramsès II et le Conte du Roi Rhampsinite parle d'un roi du Nouvel Empire..

Les contes philosophiques tel que Vérité et Mensonges où s'affrontent deux personnages allégoriques et où on assiste à la victoire
du Bien sur le Mal.

Les contes merveilleux où la magie joue un rôle prépondérant. Ainsi, dans Le Naufragé, Le Papyrus Westcar, Le Revenant, Le
Pâtre qui vit une déesse, on assiste aux exploits de magiciens, à des guérisons miraculeuses, des naissances extraordinaires, des
animaux doués de paroles...

Les légendes peuvent être assimilées à certains contes mythologiques et contes merveilleux.

Voir chapitre "La Légende d'Osiris"

Les poésies

Memphis, sous le nouvel Empire, était une sorte de capitale du monde, verte, agréable et prospère, où il faisait bon vivre. Un
scribe de cette époque, en poste loin de la ville, dans le nord ou le sud du pays, y songe avec mélancolie.

"Vois mon cœur est parti en silence.

Il s'en va vers un lieu qu'il connaît, Il va vers le sud, afin de voir Memphis.

Ah ! que ne suis-je à sa place !

Je suis assis, et j'attends mon cœur,

Pour qu'il me dise en quel état se trouve Memphis.

Je n'ai pas de nouvelle,

Et mon cœur était inquiet.

Viens avec moi, Ptah, et me mène à Memphis;

Fais qu'à loisir je te voie.

Mon cœur rêve tout le jour, mon cœur n'est pas dans mon corps.

Tout mon être est pris de grave maladie.

Mes yeux sont lassés de voir, mes oreilles sont vides.

Ma voix dit : "Ah! Si je possédais les mots qui changent toute chose."

Sois-moi favorable, et fais que, là-bas je parvienne."

Les Chants d'Amour de l'Egypte Ancienne

Le calendrier égyptien
Les anciens égyptiens mesuraient le temps comme nous en années, mois, jours, heures. Les années étaient numérotées en
années de règne par rapport à l'intronisation du pharaon, non pas en partant d'un point zéro.
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Les anciens égyptiens mesuraient le temps comme nous en années, mois, jours, heures. Les années étaient numérotées en
années de règne par rapport à l'intronisation du pharaon, non pas en partant d'un point zéro.

L'année était découpée en trois saisons de quatre mois:

Akhet " l'inondation "

Peret " sortie " { la germinaison }

Chemou " chaleur " { les moissons }

Chaque mois était divisé en trois périodes de dix jours, placés sous la protection d'une divinité, ce qui faisait au total une année de
360 jours, à ces 360 jours s'ajoutaient 5 jours, les jours épagomènes.

Le système très simple utilisé avait certains avantages: mois de longueur égale, les semaines ne chevauchaient ni les mois ni les
années, le seul grand reproche que l'on puisse faire à ce système calendaire est le manque d'une année bissextile tous les quatre
ans, qui apparaîtra seulement à l'époque romaine. A cause de cela le calendrier prenait un jour de retard tout les quatre ans. Les
égyptiens n'étaient pas gênés outre mesure par ce décalage du calendrier civil, les travaux des champs dépendant de la crue du
Nil qui avait lieu vers la fin mai.

Calendrier de l'époque Ptolémaïque.


On désigne les mois d'après leurs nom copte.

Du 19 Juillet
Thot
au 17 aout

du 18 aout
Paophi
au 16 septembre
AKHET
du17 septembre
Athyr
au 16 octobre

du17 octobre
Choiak
au 15 novembre

du 16 novembre
Tybi
au 15 décembre

du 16 décembre
Mechir
au 14 janvier
PERET
du 15 janvier
Pamenoth
au 13 février

du 14 février
Pharmouti
au 15 mars

du 16 mars
Pakhons
au 14 avril

du 15 avril
Payni
au 14 mai
CHEMOU
du 15 mai
Epiphi
au 13 juin

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Epiphi
au 13 juin

du 13 juin
Mésore
au 13 juillet

Les cinq jours épagomènes

Naissance d'Osiris 14 Juillet

Naissance d'Horus 15 Juillet

Naissance de Seth 16 Juillet

Naissance d'Isis 17 Juillet

Naissance de Nephthys 18 Juillet

Les découvertes faites sur le site de Saqquara restent un mystère pour les archéologues. En effet, lors de ces fouilles en 1954, on
a mis à jour de gigantesques tombes datées de la Ière dynastie : certaines atteignent jusqu'à 80 mètres de long !

L'archéologue soviétique Garamov, responsable des fouilles, déclare avoir trouvé auprès de ces tombes énormes des momies, des
cartes du ciel, des lentilles en cristal parfaitement sphériques et admirablement taillées et surtout des inscriptions qui prolongent le
calendrier égyptien jusqu'à une date stupéfiante ! Ces inscriptions correspondent à 25 cycles qui équivalent chacun à 1461 ans,
soit 36 525 ans au total !

Selon l'archéologue soviétique, les lentilles de Saqquara sont des instruments d'optique qui ont permis aux égyptiens d'observer le
ciel et d'établir leur mystérieux et extraordinaire calendrier.

Cependant, d'autres archéologues ne soutiennent pas cette thèse et attribuent ces observations à des "étincelles de sagesse" , à
un savoir initiatique qui leur à permis de sonder tous les secrets des étoiles et de l'Univers.

"Aux alentours des pyramides égyptiennes, écrit Kazantsev, un archéologue soviétique, à l'ombre des colonnes du temple de Ré,
entourés des statuts en marbre blanc de Pallas et de Jupiter, ou de la solitude philosophique des déserts, des savants inconnus
d'une lointaine Antiquité ont continuellement observé les étoiles et posé les fondements de l'astronomie. Cette science de calme
nocturne, cette science des prêtres, des rêveurs et des navigateurs exige aujourd'hui des instruments de haute précision. Mais aux
temps anciens, ils n'étaient pas disponibles et ne pouvaient exister. Ainsi, certaines connaissances astronomiques ne peuvent
manquer de nous étonner. Des milliers d'années avant Galilée et Copernic, les Egyptiens savaient parfaitement que la Terre était
un globe qui tournait autour du Soleil. Ne disposant d'aucun instrument d'observation, ils savaient même comment elle tournait.
Les prêtres, gardiens de la science, avaient déduit depuis longtemps que l'Univers était infini et rempli d'une multitude de mondes.
On ne comprend pas comment les Anciens ont pu connaître l'orbite elliptique de la Terre autour du Soleil."

Ces "étincelles de sagesse" présentent par elles-mêmes un très grand intérêt. Les Anciens ont dû être en possession des résultats
de certains calculs, plutôt que de méthodes et d'instruments précis. Cependant, le mystère du calendrier égyptien reste encore un
mystère pour tous...

La médecine
Selon la tradition égyptienne, le premier manuel médical fut trouvé miraculeusement dans un temple sous le règne de Khéops. Les
plus anciens papyrus médicaux que nous connaissons datent d'environ -1600 ans. Voici trois des plus célèbres d'entre eux.

Le papyrus d'Eber. Il provient probablement de la bibliothèque d'une école de médecine. C'est l'un des plus anciens traités
scientifiques connus. Il contient des notions d'anatomie, un exposé de cas pathologiques et les traitements correspondants, ainsi
que sept cents recettes de médicaments.

Le papyrus Edwin Smith. Ce rouleau long de 4.5 m de longueur est un traité de pathologie interne et de chirurgie osseuse. Il
recense quarante-huit cas de blessures et les lésions et les thérapeutiques correspondantes.

Le papyrus de Kahoun. Il s'agit ici d'un précis de gynécologie et mentionne une maladie "qui dévore les tissus" : le cancer.

Les médecins occupaient une place très en vue dans la société égyptienne. Certains étaient directement attachés à la cour. Ils
étaient assistés d'infirmiers, de masseurs et de bandagistes. Ces praticiens de haut rang, rémunérés en fonction de la richesse de
leurs patients, étaient formés de maître à apprenti. Soucieux d'améliorer l'état sanitaire de la population, ils ont entrepris des
travaux d'hygiène publique, généralisé la circoncision et l'usage fréquent du lavement.

A la médecine, se rattachaient les soins d'hygiène et de beauté, dont les égyptiens étaient friands. Il fournissait les fards et les
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travaux d'hygiène publique, généralisé la circoncision et l'usage fréquent du lavement.

A la médecine, se rattachaient les soins d'hygiène et de beauté, dont les égyptiens étaient friands. Il fournissait les fards et les
onguents pour les soins de la peau et les teintures pour les cheveux. A l'occasion, il était aussi vétérinaire auprès des animaux des
paysans.

Les égyptiens avaient à leur disposition une quantité de remèdes, sous les formes les plus diverses : pommades, potions, pilules,
onguents... à base de plantes, de fruits...Ils étaient de fins herboristes, pour lesquels l'univers des plantes médicinales n'avait pas
de secret.

La figue noire entrait dans la composition de sirops ou de pâtes permettant de soigner les affections des bronches et des
poumons. Outre ses vertus pectorales, la figue était utilisée comme remède contre l'impuissance !

Simplement mâchée, ou entrant dans la composition de décoctions, la feuille de menthe permettait de soigner les troubles
gastriques. Elle était aussi utilisée pour ses vertus énergétiques. Le fruit de l'érable sycomore était réputé pour ses vertus
adoucissantes. Le pavot à opium était couramment utilisé pour calmer la douleur ou comme somnifère. Les épis de blé entraient
dans de nombreuses préparations, pâtes ou onguents permettant notamment de soigner les problèmes de peaux. Le papyrus
servait non seulement de support pour l'écriture, mais avait aussi des vertus énergétiques.

Nombre de ces remèdes et recettes sont encore utilisés de nos jours par les fellahs des rives du Nil.

Les unités de mesures

Pour déterminer la longueur d'un champ, sa surface, quantifier des récoltes, estimer un butin, les anciens égyptiens avaient
recours à trois systèmes de mesure, obéissant aux règles mathématiques de l'époque.

Les longueurs

Deux systèmes coexistaient dans la mesure des longueurs. Le plus courant des deux, le système " digital ", avait pour étalon la
grande coudée ou coudée royale. Elle était divisée en sept palmes, de chacune quatre doigts, jusqu'à la réforme de la XXVI
dynastie où le nombre de palme passa de sept à six et le nombre de doigts de vingt-huit à vingt-quatre, sans changer la taille de
l'étalon. C'est dans cette unité qu'étaient notées largeurs, longueurs et hauteurs des diverses pièces d'une construction. A la base
d'un mur du temple Hathor, à Dendara, un texte dédicatoire nous indiques toutes les dimensions des salles du temple. Le système
" digital " était utilisé pour le canon architectural. Cet étalon permit aussi de mesurer la hauteur de la crue du Nil, qui, selon Pline
l'Ancien, devait être comprise entre huit et seize coudées.

La grande coudée représente la distance entre le bout du majeur et la pointe du coude. Durant la Ière dynastie, la coudée royale
oscille entre 0,534m et 0,515m. Sous Djoser elle se fixe à 0,524m et conserve cette valeur au moins durant tout l'Ancien Empire.
Au Nouvel Empire, elle mesure approximativement 0,525m, se rapprochant de 0,54m à la Basse Époque.

Le système digital {avant la réforme de la XXVIe dynastie}

Le doigt 1,87cm djebe

La palme 7,48cm {4 doigts} chesep

La main 9,35cm {5 doigts}

10,47cm {1/5e de coudée


La sandale
royale}

La double palme 14,96cm {8 doigts}

Le petit empan 22,44cm {12 doigts}

Le grand empan 26,18cm {14 doigts}

La coudée sacrée 29,92cm {16 doigts}

La coudée-remen 37,40cm {20 doigts}

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La coudée-remen 37,40cm {20 doigts}

La petite coudée 44,88cm {24 doigts}

La grande coudée
52,36cm {28 doigts} meh ni-sout
ou coudée royale

La corde 52,5m {100 coudée royale} khet en-nou

Dans cette liste ont été rajoutées la sandale et la corde, qui était l'outil par excellence de l'arpenteur. La petite coudée fut
supprimée lors de la réforme métrologique de la XXVIe dynastie, qui tenta de simplifier l'usage et d'homogénéiser les deux
systèmes de mesures de longueur.

Le système " oncial ", principalement utilisé dans la décoration des tombes, des temples et palais, avait pour étalon la coudée
sacrée. On divisait cet étalon en douze pouces, reparties en trois poings.

Le système oncial {avant la réforme de la XXVIe dynastie}

Le pouce 2,5cm {1/12e de coudée}

Le poing 10cm amemet

La coudée sacrée 30cm {3 poings} meh djeser

La canne 70cm {7 poings} nebi

La brasse 1m80 {18 poings} hepet

La " brasse " correspond au canon des proportions de la figure humaine. La tradition veut que la hauteur d'un homme, de la plante
des pieds à la base de la coiffure {cheveux ou couronne} égale une brasse. Elle fut portée de dix-huit poings à vingt-et-un poings
sous la XXVIe dynastie.

Les surfaces

Après chaque crue du Nil, les arpenteurs réimplantaient les marques cadastrales. Pour
réaliser ce travail ils devaient être capable d'effectuer une mesure de surface dont
l'étalon était l'aroure {setat}. Cette mesure représente un carré dont les côtés valaient
100 coudées {environ 2756,25m2}. L'aroure était subdiviser en moitié {remen}, quart
{heset} et huitième {sa}. La coudée de terre {meh} représentait une bande d'une
coudée de large sur 100 de long, soit 1/100e d'aroure.

Utilisé dans le calcul des surfaces agraires, l'aroure était également l'unité de mesure de superficie des nomes, comme en
témoigne les textes de la " Chapelle Blanche " de Sésostris 1er, à Karnak.

Les volumes

Pour calculer l'importance de leurs récoltes, les Égyptiens déterminaient leur volume en heka, équivalent du boisseau de l'Ancien
Régime {environ 4,8 litres}. Cet étalon était divisé en 10 hin et 320 ro {la cuillerée de nos recettes culinaire}, ou démultiplié en
double, quadruple-heka et 100 quadruple-heka {probablement pour les grandes quantités}. Les mesures s'effectuaient notamment
à l'aide du khar, un gros sac de cuir d'une contenance de 20 hekat.
Les mesures de volume varient selon les denrées, en particulier s'il s'agit de liquide, dont l'étalon est généralement la jarre {henou},
d'une valeur de 0,46 litre. Le des est utilisé pour mesurer la bière, le heben pour le vin, le meni pour l'huile.

N'ignorant pas les correspondances entre les volumes calculés à partir du système des longueurs et ceux des récipients dont ils se
servaient, les Égyptiens établirent une équivalence entre le cube de la coudée royale et 30 hekat.

Les poids

Pour évaluer le butin de guerre, lors de cérémonies, ou le poids des métaux on utilisait le deben, subdivisé en 10 kite. A l'ancien
Empire, le poids-deben variait en fonction du produit pesé. Pour l'or, il valait environ 13,6 grammes, pour le cuivre, il correspondait
9 sur 10 à 27,3 grammes. Au Nouvel Empire, le système ne garde qu'un étalon unique de 91 grammes. 31/01/2016 18:16
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Pour évaluer le butin de guerre, lors de cérémonies, ou le poids des métaux on utilisait le deben, subdivisé en 10 kite. A l'ancien
Empire, le poids-deben variait en fonction du produit pesé. Pour l'or, il valait environ 13,6 grammes, pour le cuivre, il correspondait
à 27,3 grammes. Au Nouvel Empire, le système ne garde qu'un étalon unique de 91 grammes.

Les poids, soumis à un contrôle vigilant de l'administration, étaient réalisés en pierre {granit, albâtre} ou en métal {bronze}. De
forme ronde, plate ou tronconique, ils peuvent représenter la tête d'un animal.

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