Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
Gabon
Source : «GEOATLAS.com
® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 267 667 km2
Capitale : Libreville
Langue : Français
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Population : 1,79 million d’habitants en 2012. Croissance démographique à 1,9 % par an.
Infrastructures
Réseau routier : 10 000 km avec seulement 936 km asphaltés et 7600 km en latérite. Un programme de
réhabilitation des axes routiers est en cours de réalisation.
Aéroports : on dénombre au total 44 aéroports dont 3 aéroports internationaux situés à Libreville, Port-Gentil
et Franceville. Plusieurs vols directs par semaine sont assurés entre Paris et Libreville avec Air France, ainsi que
des vols indirects assurés par Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Royal Air Maroc.
Voies ferrées : axe unique de Libreville à Franceville d’environ 700 km. Un nouveau projet est en cours pour
mettre en place une seconde ligne ferroviaire à destination du port de Mayumba.
Ports : celui de Libreville-Owendo se concentre principalement sur l’accueil des importations de marchandises
et exportations de manganèse alors que celui de Port-Gentil traite essentiellement les exportations (pétrole).
Données politiques
Type de régime
Le Pouvoir législatif est composé du Sénat (91 membres élus pour 6 ans) et de l’Assemblée Nationale qui compte 120
députés élus pour 5 ans.
Les principaux partis politiques sont : Parti Démocratique Gabonais (PDG), Union du peuple Gabonais (UPG),
Mouvement de Redressement National (Morena), Parti Gabonais du Progrès (PGP), BDP-Gabon, PUP, ADER…
Des efforts de diversification de l’économie sont mis en exergue au travers de trois composantes :
Le Gabon industriel : développement du secteur secondaire
Le Gabon vert : développement durable et écotourisme
Le Gabon des services : économie du savoir
Malgré cela la dépendance au pétrole reste trop élevée.
En 2011, le Gabon a enregistré une croissance exponentielle dans de nombreux secteurs d’activités. L’augmentation
de la balance des opérations courantes (10,5 % du PIB en 2010 à 14,8 % en 2011) ainsi que la hausse des recettes
pétrolières ont contribué à soutenir la situation économique du pays. Cette forte croissance est également liée à
l’investissement massif du Gabon dans de nouvelles infrastructures et à la mise en place de nombreux programmes de
diversification économique, en vue notamment de préparer la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2012 (CAN).
Le budget du Gabon en 2012 a été augmenté par rapport à l’année précédente. La dernière loi de finances
rectificative pour 2012 établit le budget à 2 453 Mds XAF (soit 3,7 Mds d’EUR).
Le Gabon souffre d’une diversification trop limitée de son économie, fortement tributaire du pétrole. C’est pourquoi
le budget d’investissements 2012 a été maintenu à 700 Mds XAF pour permettre la réalisation de plusieurs grands
projets afin de dynamiser l’économie (construction de nouvelles routes, de stades, d’infrastructures hôtelières,
sanitaires, rénovation du Transgabonais, des aéroports et des ports…).
Le Gabon est membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l’Office international de la francophonie et
de l’Organisation des Nations-Unies (ONU). Par ailleurs, le Gabon a inauguré depuis le début 2011 un bureau régional
des Nations-Unies pour l’Afrique Centrale à Libreville.
Depuis septembre 2010, le pays négocie dans le cadre de la CEMAC un Accord de Partenariat Volontaire avec l’Union
Européenne (APE) afin d’aboutir à la légalisation de l’exportation du bois du Gabon vers l’UE.
Depuis janvier 2012, le Gabon est membre de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) ce qui permettra
au pays de bénéficier de plusieurs avantages, notamment un soutien administratif et technique.
Le Gabon est membre de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui vise à
unifier le droit des affaires de 16 pays d’influence principalement francophone ainsi que de la Communauté
Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC), qui institue une zone monétaire et de libre-échange avec la
Centrafrique, le Congo, le Cameroun, la Guinée Équatoriale et le Tchad. Les pays de la zone CEMAC partagent tous une
monnaie commune, le franc CFA (XAF), qui affiche un taux de change fixe avec l’euro. La politique monétaire est
conduite par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC). Le Trésor français assure une garantie de convertibilité
externe illimitée.
Il fait parti de la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale (CEEAC), qui promeut le développement
économique, social et culturel de l’Afrique en vue d’aboutir à un marché commun. Il est aussi membre du Nouveau
partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
Le Gabon est aussi membre de l’ASECNA (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à
Madagascar), dont le nouveau siège a été inauguré en janvier 2012 à Libreville.
Enfin, le pays est membre de l’Organisation Africaine du Bois (OAB) qui rassemble 15 autres pays producteurs de bois
africains. Le siège est établi à Libreville.
Commerce extérieur
Importations en 2011 : 2,14 Mds EUR
Exportations en 2011 : 7,42 Mds EUR
Poids de la France dans les importations du Gabon : 35 % des importations du Gabon
Le commerce extérieur gabonais se définit par une balance commerciale excédentaire avec un solde qui avoisine
3 468 Mds XAF soit environ 5,28 Mds d’EUR. En 2011, le Gabon exporte pour 4 872,6 Mds XAF (7,42 Mds d’EUR) et
importe pour 1 404,6 Mds XAF (2,14 Mds d’EUR). Les exportations du Gabon sont principalement composées de
pétrole (83 %), de manganèse et de bois.
Les Etats-Unis demeurent le premier client du Gabon même si l’on constate que la Chine augmente régulièrement ses
achats.
La France conserve sa place de premier fournisseur du Gabon, avec une part de marché de 35 % en 2011,
représentant le chiffre record de 780 millions d’euros.
En 2011, les échanges commerciaux entre la France et le Gabon s’élèvent à 895 Mds d’EUR.
Les exportations françaises au Gabon (780 M d’EUR) , qui touchent tous les secteurs de l’économie avec une
prédominance des équipements professionnels, marquent une progression de + 37% par rapport à 2010 (566,8 M
d’EUR). Elles atteignet 386,5 M d’EUR au premier semestre 2012, en hausse de près de 25% en glissement annuel.
Les importations s’élèvent à 115 M d’EUR (- 46 % par rapport à 2010).
Les échanges franco-gabonais dégagent un excédent commercial en faveur de la France de 665 M d’EUR.
Les principales exportations françaises vers le Gabon sont les produits industriels (263 M d’EUR), les équipements
mécaniques, électriques et électroniques (245 M d’EUR), le matériel de transports (121 M d’EUR) et les produits agro-
alimentaires (92 M d’EUR).
Les importations de la France sont très peu diversifiées. En effet 80 % des importations concernent les matières premières
(brutes ou transformées).
ème
De par l’augmentation considérable des exportations, le Gabon est devenu en 2011 le 4 client de la France en Afrique
subsaharienne (après l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Sénégal), et le troisième solde commercial positif de la zone (après
l’Afrique du Sud et le Sénégal).
Le Gabon est un marché dynamique en plein essor depuis près de deux ans. On enregistre une croissance
économique record dans divers secteurs d’activités notamment dans le bois, le secteur minier et pétrolier.
ème er
Le secteur du bois : le pays est le 2 producteur de bois africain et le 1 employeur du pays. Après l’interdiction de
l’export des grumes en mai 2010 par le gouvernement, le Gabon a vu son secteur du bois se développer et attirer de
nouveaux acteurs économiques ainsi que de nouveaux partenaires. Malgré une présence chinoise de plus en plus marquée,
on constate le maintien d’une forte présence française dans le domaine de l'exploitation forestière et de la transformation
du bois avec notamment les groupes Rougier, CBG (groupe Fénart), et Thébault Transbois. Les exportations de bois
transformés ont représenté 700 748 m3 en 2011 (583 123 m3 en 2010), pour un nombre d’unités de transformation passé de
87 en 2010 à 110 fin 2011.
Le secteur minier : repose essentiellement sur la production de manganèse qui constitue le principal moteur de croissance
du PIB du pays, hors pétrole (10% du PIB du pays et 6% des exportations du pays). En 2011, le Gabon est propulsé au second
rang mondial (réserve de 200 M de tonnes) enregistrant une production de 3,6 M de Tonnes de manganèse (+11% par
rapport à 2010) par la société COMILOG (filiale du Groupe Eramet). Ce secteur attire beaucoup d’investisseurs étrangers.
Le secteur pétrolier : Cette activité représente 48 % du PIB et 83 % des recettes d’exportation. Les recettes pétrolières en
ème
2011 sont de 8,8 Mds USD. Le Gabon se situe au 6 rang des producteurs pétroliers en Afrique Sub-saharienne, derrière
notamment le Nigéria, l’Angola et la Guinée Equatoriale. Les trois principaux producteurs sont Shell, Total et Perenco (groupe
franco-britanique) qui réalisent 70 % de la prodution. Il convient également de signaler la présence de Maurel et Prom,
présent au Gabon depuis 2004, qui développe son activité.
Après avoir atteint un plancher en 2006, la production pétrolière du Gabon s’est stabilisée (240 000 b/j environ) grâce aux
investissements réalisés sur les champs marginaux, rendus possibles par le cours élevé du baril.
En aval, la SOGARA (filiale de Total raffinage à 42 %), unique raffinerie du pays, livre ses dérivés à Total Marketing
Distribution, premier distributeur de produits pétroliers du pays.
Le secteur agricole : contribue seulement à 5 % du PIB. Les principales productions vivrières sont le manioc, la banane
plantain, l’arachide, le taro, l’igname, la patate douce et le maïs. En ce qui concerne les cultures de rente, pour regénérer
l’industrie du cacao et du café, le pays a mis en place une politique agricole nationale qui devrait engendrer une production
de 2 500 tonnes par an d’ici 2013.
Le secteur des télécommunications : est en plein développement notamment grâce à la connexion du pays au réseau de
fibre optique ACE (Africa Coast to Europe) dont l’installation est en cours dans la ville de Libreville. L’Etat et la Banque
Mondiale ont signé un accord de prêt de 58 M USD afin d’étendre cette connexion de la fibre optique à travers tout le pays et
également pour diminuer le coût des services de communications.
A côté de certains secteurs emblématiques comme le bois, le pétrole et le secteur minier, d’autres filières sont en plein
développement, soit :
Les services
Les transports
L’industrie
Le tourisme…
Les investissements
Les investissements
Dans le cadre d’un politique économique libérale, le Gabon est très ouvert aux investisseurs étrangers et reçoit 170 M USD
d’investissements directs étrangers.
La France est très présente au Gabon avec plus de 150 filiales ou succursales d’entreprises françaises implantées
dans tous les secteurs d’activités de l’économie. On retrouve dans le secteur :
Pétrolier : Perenco, Maurel et Prom, Sodexo, Friedlander, Total, Ponticelli, Bouyghes Spie Oil &Gas
Minier : Comilog filiale d’Eramet
Agroalimentaire : Groupe Castel, Casino
Bois : Rougier, Groupe Fénart, Thébault Transbois
Electricité et eau : Véolia, Snef
BTP : Sogea Satom implantation de Vinci Construction, Bouygues, Areva, ETDE, Colas
Transports - Logistique : Bolloré Africa Logistics, Air France, Ags, SNCF International
Banque et Assurances : BNP Paribas, Société Générale, Axa, Gras Savoye
Pharmaceutique : Sanofis Aventis, Ubipharm…
Rendez-vous d’affaires
Comme pour tout autre pays, veillez à bien vous renseigner sur le marché gabonais et le secteur d’activité dans lequel vous
voulez investir. De plus, insistez sur le côté innovant de votre projet. Pour ce qui est de la tenue vestimentaire, le costume
léger est conseillé.
Pour les rendez-vous pris, n'hésitez pas à relancer de préférence par téléphone vos interlocuteurs, surtout les
administrations publiques où les rendez-vous même fermes peuvent être décalés voire annulés à la dernière minute.
Mode de règlement
Le paiement des transactions commerciales internationales se fait en général en Euro. Pour payer les importations on
retrouve plusieurs modes de paiements :
Crédit documentaire irrévocable et confirmé
Encaissement documentaire
Lettre de change
Même si le système bancaire est parmi les meilleurs en Afrique Sub-saharienne, le paiement par chèque ou transfert bancaire
est vivement déconseillé.
Relations commerciales
Les relations commerciales se nouent assez facilement au Gabon, avec un comportement des affaires qui est très proche de
celui des occidentaux. Soyez courtois et attentif. Soyez ponctuel pour les rendez-vous d’affaires, mais attendez-vous à ce que
vos interlocuteurs locaux ne soient pas toujours à l’heure. L’usage des cartes de visite est courant.
Gardez-vous d'aborder, durant les entretiens, des sujets d'ordre politiques surtout concernant la critique du pouvoir en
place. Dans les rapports contractuels (commerciaux, ressources humaines, …) une certaine vigilance n’est pas superflue.
Conseil
Bonnes pratiques dans la prévention de la corruption
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de
favoriser la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en
échange de services fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui
travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des
contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des
administrations.
L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce
que certains pays la condamnent fortement au travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la
corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de l’entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour
faire du commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin
ouvrent la voie à une performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de
l’entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit
des normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les
transactions commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures
visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction.
Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre
connaissance du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette convention et à en
mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles.
UBIFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à
identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international.
• Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise
des spécialistes d’UBIFRANCE.
• Gamme Contact : pour identifier vos contacts d’affaires et vous faire bénéficier de centaines d’actions de
promotion à travers le monde.
• Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits et votre
actualité.
• Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources humaines à
l’international
- 10 - © 2013 – UBIFRANCE