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Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters


de Nancy-Université

octobre 2008
Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters


de Nancy-Université

octobre 2008
aiHabilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090575

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Ingénierie de la mesure et de l’image

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Le master IMI est proposé par l’Université de Nancy en partenariat avec l’Institut Européen du Cinéma et
d’Audiovisuel (IECA), l’Ecole d’architecture de Nancy (EAN), l’Ecole des Beaux Arts de Nancy et Epinal et le Centre
Régional d’Education Physique et Sportive (CREPS) de Lorraine. Il propose une formation originale visant à apporter,
dans un contexte de professionnalisation, des compétences scientifiques complémentaires à des étudiants issus de
filières dans lesquelles l’informatique, la mesure ou l’image ne sont pas enseignées. Il ne s’inscrit donc pas vraiment
dans la démarche master qui demande une cohérence M1-M2. Il est animé par des équipes pédagogiques solides et les
programmes proposés sont en général bien adaptés aux objectifs. La proposition souffre cependant de plusieurs
handicaps. Tout d’abord, elle n’est pas réellement adossée aux laboratoires de recherche labellisés des domaines
concernés, bien que ces laboratoires existent localement. Les formations proposées conduisent à des spécialisations
très particulières et l’adéquation avec les besoins réels n’est pas garantie par des liens étroits avec les professionnels.
Les flux d’étudiants, enfin, sont vraiment trop faibles dans certaines spécialités.

z Points forts :
• Cette mention de master est originale et propose réellement des compétences complémentaires dans
le domaine des sciences des technologies de l’information et de l’image. La transversalité de cette
formation permet à des étudiants d’acquérir des compétences différentes et riches permettant une
vision différente des métiers dans le domaine de l’image et du « génie informatique ».
• Les aspects purement pédagogiques du dossiers sont bien construits. Les équipes pédagogiques ont
une forte expérience dans le domaine de l’enseignement des disciplines concernées.
• Pour deux spécialités : un bon partenariat avec le monde économique est à noter.
• La possibilité de formation continue ou de VAE est un atout qui méritera d’être concrétisé.
• Le site Web est sobre, mais clair et synthétique.
• En conclusion, il s’agit d’un projet pédagogique bien construit en cohérence avec le faible flux.

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z Points faibles :
• La connexion avec la formation à la recherche est presque inexistante et, surtout, l’adossement à des
laboratoires de recherche reconnus dans les spécialités concernées n’existe pas vraiment. Les
enseignants intervenant dans les formations ne semblent pas très actifs en recherche.
• Bien que l'insertion professionnelle semble correcte, il est difficile de s’en faire une idée précise
compte tenu du faible flux et du peu de réponses sur le suivi des diplômés.
• Dans l’offre de formation, l’aspect projet/stage en M1 est trop limité et les moyens dévolus à
l’enseignement des langues sont trop faibles.
• La spécialité CCI semble un peu déconnectée des autres spécialités.
• Les flux sont très faibles dans certaines spécialités.
• L’offre de formation M2 apparaît souvent comme un "complément" après le M1 dans l’esprit de ce qui
se faisait pour les IUP et dans les DESS. Il n’y a pas de relations visibles avec les autres licences et
masters.
• Deux spécialités sont peut-être trop ambitieuses compte tenu des moyens (on note un taux d'échec
important).
• Pour deux des quatre spécialités les partenariats avec le monde économique sont à renforcer, ou du
moins à mieux valoriser.

Avis par spécialité

Compétences complémentaires en informatique


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Cette spécialité s’appuie sur une équipe pédagogique cohérente.
• Elle s'inscrit complètement dans la philosophie "complément de compétences", en suite logique
directe de l’ancien DESS "Compétences complémentaires en informatique".
• Elle s'adresse à des non-informaticiens.

z Points faibles :
• Cette spécialité n’est pas vraiment dans la philosophie du LMD : elle offre peu d'enseignements en M1
et il s'agit plus d'une année complémentaire à la suite d'un autre M1, ou après un autre M2. Il est clair
que cette spécialité apporte des compétences complémentaires en informatique mais le lien avec la
mention dont l’intitulé est « Ingénierie de la mesure et de l’image » n’est pas évident.
• Puisque le DESS existait depuis 20 ans, des données précises sur le flux et l'insertion professionnelle
des étudiants devraient être disponibles sur un temps plus long.
• Les objectifs sont manifestement trop ambitieux par rapport au public et à la formation, ce qui
conduit à un taux de réussite faible. Il semble impossible que des non-informaticiens puissent
atteindre un niveau suffisant pour les métiers visés avec si peu d'enseignements (220h en M2 sans
compter les travaux encadrés et projet). Le taux de réussite en 2006-2007 est de 7 %, soit 1/14 !

z Recommandations :

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• Il faudrait étudier la pertinence de cette formation en termes de recrutement. Est-ce un réel besoin
pour les étudiants, pour les employeurs ?
• La formation en informatique pour des non-informaticiens est trop légère pour les métiers visés. Ne
serait-il pas possible de prévoir un enseignement plus consistant en M1?

Ingénierie de l’information (II)


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Cette spécialité offre un parcours bien identifié et elle propose un programme pédagogique cohérent
avec les objectifs visés (bien centrée sur l’instrumentation), aussi bien en M1 qu’en M2.
• Elle s’appuie sur une équipe pédagogique solide et adéquate (enseignants-chercheurs de 63 ème
section et professionnels du domaine).
• La dimension internationale (cours en anglais, incitation aux stages à l'étranger) est particulièrement
mise en valeur.
• Le responsable de la formation est expert dans le domaine et actif en recherche.

z Points faibles :
• Le soutien du monde industriel pourrait être plus développé.
• Les débouchés et les métiers sont insuffisamment identifiés.

z Recommandation :
• Bien préciser les débouchés, les métiers et les partenaires industriels actuels, et développer ces
partenariats.

Interactivité et nouvelles images (INI)


Co-habilitée avec :
• Institut Européen du Cinéma et de l'Audiovisel.
• École d'Architecture de Nancy.
• École des Beaux Arts de Nancy.

z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• La spécialité s’appuie sur l’identification d’une bonne cible "métier" et sur un programme
pédagogique cohérent.
• Elle propose d’acquérir des compétences dans le domaine très actuel de la communication interactive
et des environnements numériques. Cette thématique semble avoir un potentiel très fort en termes
de débouchés et de métiers.

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z Points faibles :
• La localisation des cours à Epinal (40km) peut être un handicap. Quelle est la compensation ?
• Les relations avec le monde socio-économique sont faibles ou, du moins, négligées dans le dossier.
• L’équipe pédagogique est cohérente, mais pas assez renseignée (il manque la section de quelques
enseignants-chercheurs et la spécialité de professionnels). Le responsable de formation semble peu
publiant.
• La perte des étudiants architectes et beaux arts conduit à s’interroger sur la réalité des relations avec
les partenaires. Un flux suffisant pourra-t-il être assuré ?

z Recommandations :
• Il faut identifier clairement les besoins du monde professionnel.
• Il est indispensable de mieux valoriser les partenariats industriels/académiques.
• Il est impératif de clarifier les relations avec les partenaires.

Mesure et image au service de l’innovation sportive (M2IS)


Co-habilitée avec:
Centre régional d'Education Physique et Sportive de Lorraine.

z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Il s’agit d’une spécialité originale qui correspond sans doute à une toute petite niche économique.
• La formation proposée est très transversale.
• L’offre s’inscrit dans une bonne cohérence M1 et M2 et elle présente un parcours clair et lisible.

z Points faibles :
• Les débouchés sur la vie professionnelle sont sans doute très faibles.
• L’équipe pédagogique est dépourvue d’enseignants issus des sciences pour l'ingénieur (27-61-63) ce
qui est incohérent avec les objectifs de la formation.

z Recommandations :
• Il faut renforcer l'équipe pédagogique avec des spécialistes de la mesure, de l'image et de
l'informatique.
• Il est indispensable de bien identifier les débouchés, car il semble que cela concerne vraiment des
métiers de «niche». Des informations précises sur l’intégration des étudiants dans le monde
professionnel doivent être fournies. Une étude sérieuse est indispensable.
• Les partenariats industriels/académiques doivent être précisés et valorisés dans la formation.

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Mesure, information, certification (MIC)
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• La spécialité est originale et pertinente pour de nombreux domaines scientifiques et techniques.
• La formation offerte possède un fort potentiel de professionalisation. Elle présente un programme
pédagogique cohérent avec les objectifs.
• Elle s’appuie sur un projet européen et sur une plateforme technologique.
• Le responsable de la formation est expert du domaine.

z Points faibles :
• Le taux d'échec important dénote une inadéquation entre les ambitions de la formation et le
recrutement. Le programme pédagogique n’est peut-être pas en phase avec les compétences initiales
des étudiants recrutés.
• On note un manque de soutien inquiétant de la part du monde professionnel aussi bien dans la
formation qu’en ce qui concerne les débouchés.

z Recommandations :
• Il est indispensable de renforcer et d’améliorer les relations avec le monde professionnel.
• Des mesures concrètes (évolution du programme pédagogique, formations complémentaires
spécifiques, modification des critères de recrutement…) doivent être prises pour améliorer le taux de
réussite.

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Recommandations

• Un véritable adossement avec les laboratoires de recherche doit être trouvé. C’est la spécificité et la
force de la formation universitaire. Cet adossement est indispensable pour une mention de master.
Les enseignants-chercheurs qui interviennent dans la formation doivent être actifs en recherche et les
responsables de spécialités doivent être des experts du domaine considéré.
• De façon générale, il convient de mieux prendre en compte les besoins du monde professionnel,
surtout si l'on veut développer la formation continue et l'alternance. De plus, il est important de
mieux valoriser les partenariats avec le monde économique.
• Dans l’offre de formation, il faut renforcer l’aspect projet/stage en M1 et donner plus de moyens aux
étudiants pour renforcer leurs connaissances en langues.
• La spécialité CCI semble vraiment déconnectée des autres spécialités et décalées par rapport à
l’esprit LMD. Il conviendrait peut-être de la convertir en DU avec une révision à la baisse des
objectifs.

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Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090578

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Ingénierie des systèmes complexes (ISC)

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Le master ISC (Ingénierie des systèmes complexes) est proposé par l’Université Henri Poincaré Nancy 1, en co-
habilitation avec l’Institut National Polytechnique de Lorraine, et avec l’ENS Cachan pour l’une des spécialités de M2.
Le domaine couvert par cette mention concerne l’automatique, la productique, le traitement du signal et des images,
les systèmes embarqués, les réseaux et la sûreté des systèmes complexes, dans le cadre de l’ingénierie des systèmes
(industriels).

La mention comporte quatre spécialités, ATIE : Automatique et traitement de l’information embarqués,


MIPBS : Management intégré de la production de biens et services, RSI : Réseaux, signaux, images, 3SA : Sûreté et
sécurité actives des systèmes.

L’adossement recherche est principalement assuré par les équipes du Centre de Recherche en Automatique de
Nancy (CRAN), UMR CNRS de très bonne qualité, et par l’équipe Ingénierie des Systèmes Automatisés du Laboratoire
Universitaire de Recherche en Production Automatisée (LURPA) de l’ENS Cachan, une bonne EA du MESR, pour la
spécialité Sûreté et sécurité actives des systèmes.

L’offre de formation est cohérente et bien positionnée dans le contexte nancéien ; elle s’appuie
principalement sur la licence EEAR de Nancy pour le recrutement en M1. La baisse des effectifs constatée a conduit à
resserrer l’offre de cette mention ISC par rapport à l’ancienne mention existante (IS-EEAPR). La situation en M2
semble moins préoccupante, grâce à une politique active de partenariat avec des universités étrangères.

Globalement, l’organisation des cursus pédagogiques est très bonne, avec une répartition équilibrée des UE
d’ossature et de différenciation. L’équipe pédagogique est bonne (bien que (trop) monocolore) avec un bon équilibre
entre universitaires et professionnels. On peut regretter le manque de Maîtres de Conférence HDR dans l’équipe.

Les aspects professionnalisants et de formation à la recherche sont bons. Les contenus des enseignements sont
bien équilibrés (théorie/pratique) ; quelques annexes (certaines listes de cours) manquent au dossier.

L’ouverture à l’international est très bonne : un parcours recherche à l’international est proposé dans chaque
spécialité. Une politique très active de partenariat est menée, facilitée par la participation à des réseaux de

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recherche européens et par la reconnaissance internationale d’un certain nombre de membres de l’équipe
pédagogique.

Le dossier présenté est globalement de bonne qualité, même s’il manque quelques annexes précisant le
contenu de certains cours ainsi qu’une vision synthétique du contenu de chaque parcours.

z Points forts :
• Cette mention présente un bon ancrage dans l’ensemble des activités en EEAPR des acteurs régionaux.
• Elle bénéficie d’un solide adossement local en recherche sur des laboratoires reconnus et d’un bon
adossement sur des associations professionnelles pertinentes aux niveaux national et européen.
• Cette mention offre une bonne variété pour les parcours de formation et une organisation permettant
aux étudiants de construire progressivement leur parcours personnel ; les parcours recherche sont
bien identifiés, avec une évaluation adaptée.
• La formation proposée est bien ciblée et cohérente, l’organisation du cursus est rationnelle.
• Il y a une bonne ouverture à l'international, avec des cours proposés en anglais, une gestion de la
formation en langue, le tout s’appuyant sur un réseau de coopérations européennes et
internationales.
• Les étudiants peuvent bénéficier des outils internet et de plates-formes expérimentales performantes.

z Points faibles :
• Les modalités de recrutement, les moyens d’accroître l’attractivité, l’articulation avec la licence ne
sont pas bien précisés. Aucune information pertinente n’est donnée sur les doubles cursus.
• L’équipe enseignante est un peu (trop) monocolore (61ème section uniquement) pour une formation
pluridisciplinaire, mais cette faiblesse relative est tempérée par le fait que l’équipe compte de
nombreux professionnels.
• Les effectifs sont corrects, mais pourraient être trop justes en fonction des diversifications possibles
et selon le degré de mutualisation.
• La synthèse du contenu de la formation est difficile à faire en l'état.

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Avis par spécialité

Automatique et traitement de l’information embarqués (ATIE)


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• La spécialité est bien cadrée sur les systèmes embarqués, avec un bon couplage Automatique et
Informatique industrielle embarquée.
• Le parcours recherche est bien identifié.
• L’adossement recherche se fait sur deux équipes performantes du CRAN.
• Cette spécialité bénéficie du support de la plate-forme d’intégration système CASE (Commande
Avancée et Systèmes Embarqués) du CRAN.
• Il y a une bonne ouverture à l’international : coopérations européennes et formation en partenariat
international avec l'EMSI à Casablanca, Maroc.

z Points faibles :
• Il manque une vision synthétique de l'offre de formation (listes de cours…) ; voir les commentaires
concernant la mention.
• Le responsable de cette spécialité n'est pas HDR.
• Il n’y a pas de référence aux thèmes vérification / certification dans les enseignements.

z Recommandations :
• Il faut préciser si les doubles cursus sont possibles et avec quelles contraintes.
• Il serait judicieux d’introduire des enseignements sur la vérification / certification des logiciels
embarqués.

Management intégré de la production de biens et services


(MIPBS)
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• La formation est bien centrée sur le génie industriel et les systèmes de production.
• Elle bénéficie de l’appui du pôle AIP PRIMECA et d’un bon adossement recherche sur une équipe du
CRAN.
• Il y a de bonnes coopérations européennes, avec un parcours recherche international issu du réseau
d’excellence européen INTEROP-NoE.
• La spécialité offre la possibilité de certification BASICS-APICS.

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z Points faibles :
• Il manque une vision synthétique de l'offre de formation (listes de cours…) ; voir les commentaires
concernant la mention.
• Le responsable de cette spécialité n'est pas HDR.
• Le nombre de parcours recherche n’est pas clair (trois ou un, selon les informations trouvées dans le
document). S’agissant d’une spécialité qui irrigue une seule équipe du CRAN, il semblerait excessif
d’avoir trois parcours recherche.

z Recommandations :
• Il faut préciser si les doubles cursus sont possibles et avec quelles contraintes.
• Il faut clarifier le(s) parcours recherche.

Réseaux, signaux, images (RSI)


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• La spécialité bénéficie du support de la plate-forme d’intégration système S2AB (Systèmes ambiants
et systèmes biométriques) du CRAN.
• La spécialité bénéficie d’un adossement recherche sur plusieurs équipes du CRAN, mais les
orientations NCS (Networked Control Systems) et MISIBE (Modelling, Identification, Signal and Image
processing, Biomedical Engineering) semblent partager bien peu de points communs.
• Il existe une passerelle avec le master Informatique.
• Il y a une forte ouverture à l’international : coopérations européennes, existence de parcours
internationaux, formation faite en partenariat international avec l'IGA à Casablanca.

z Points faibles :
• Il manque une vision synthétique de l'offre de formation (listes de cours…) ; voir les commentaires
concernant la mention.
• Cette spécialité fait état de deux parcours professionnels et de deux parcours internationaux, ce qui
peut paraître beaucoup pour un effectif total visé de 15 à 30.
• Le regroupement des deux orientations « réseaux » et « signal, images » semble artificiel.
• L’orientation « réseau » ne fait intervenir aucun informaticien, sa spécificité n’est argumentée ni pour
le parcours professionnel, ni pour le parcours recherche.

z Recommandations :
• Il faut préciser si les doubles cursus sont possibles et avec quelles contraintes.
• Il faut clarifier la proposition de l’orientation Systèmes en Réseau par rapport au master Informatique,
et par rapport au parcours Dependable Control of Networked Systems de la spécialité S3A.

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Sûreté et sécurité active des systèmes (3SA)
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• L’offre de formation est originale et pertinente.
• La spécialité s’appuie sur un domaine d’excellence nancéien, qui présente toutes les compétences
disciplinaires en sécurité active, ainsi que sur les compétence du LURPA de l’ENS Cachan.
• La spécialité bénéficie de l’adossement à la plate-forme d’intégration système SAFETECH (Systèmes
sûrs de fonctionnement).
• Il y a des coopérations nationales (GIS) fortes.
• Il y a une bonne ouverture à l’international, avec un parcours international orienté recherche
(Erasmus Mundus visé) et des coopérations européennes fortes.

z Points faibles :
• Il manque une vision synthétique de l'offre de formation (listes de cours…) ; voir les commentaires
concernant la mention.
• Le responsable de cette spécialité n'est pas HDR.

z Recommandation :
• Il faut préciser si les doubles cursus sont possibles et avec quelles contraintes.

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Recommandations

Outre quelques données manquantes, notamment sur l'offre de formation et sur une vision de synthèse des
parcours, le dossier devra à l’avenir être complété par des renseignements sur les doubles cursus ingénieur+master :
est-ce possible, dans quelles conditions, avec quelles contraintes sur le cursus ?

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Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090581

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Informatique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Ce master d'informatique est une restructuration du précédent master qui était composé de sept spécialités,
recherche et professionnelles. Globalement, suite à des fusions, l'ajout d'un parcours professionnel et le retrait d'un
autre parcours professionnel, ce nouveau master comprend quatre spécialités à vocation professionnelle et recherche,
excepté TAL qui n'a qu'un parcours recherche.

Il s’agit d’une formation classique de master Informatique, sous les deux aspects « professionnel » et
« recherche ». Les débouchés des spécialités proposées ne font (dans l’ensemble) aucun doute. Il s’agit d’une
formation de cadres informatiques, niveau bac+5, leur permettant de s'intégrer dans la « vie professionnelle » ou de
poursuivre en doctorat, en suivant un cursus qui s'appuie sur une formation de base en informatique de niveau master,
avec des enseignements spécialisés dans chacune des spécialités. La formation professionnelle est essentiellement
orientée vers le génie logiciel, les systèmes répartis, la sécurité et les réseaux. L’adossement à la recherche est bon
avec le LORIA et le PRES lorrain.

Le contexte nancéien est riche et complexe, du fait notamment de l’existence de plusieurs écoles
d’ingénieurs. Un ensemble de partenariats est prévu et les « passerelles » sont bien précisées. Néanmoins, les apports
scientifiques réciproques ne sont guère précisés.

Le contexte industriel est étonnamment absent (hormis quelques participations intéressantes à l’équipe
pédagogique permanente). L’amont (licence, autres publics éventuels) n’est pas décrit.

En ce qui concerne l’ouverture internationale, on note un Eramus Mundus pour la spécialité TAL. Au delà, cela
ne semble pas une préoccupation majeure de l’équipe. Le contexte de recherche nancéien devrait permettre d’aller
au-delà.

L’équipe pédagogique affiche une très bonne proportion de PR, DR et MC-HDR, des responsables (mention et
spécialités) de très bon niveau scientifique, une diversité des rattachements (université, CNRS, INRIA) et une
association permanente de quelques industriels.

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Le M1 constitue le tronc commun avec une forte proportion d’enseignements communs (80 % de l’horaire
étudiant) et un choix d’options large. Le contenu paraît, dans chaque spécialité, pertinent et cohérent (avec une
réserve pour RAR). On peut néanmoins formuler une réserve importante : la formation en langue et communication.
Des intentions fortes sont affichées concernant l’anglais, mais en pratique laissées semble-t-il aux « unités libres ». Il
n’y a rien en techniques de communication, ce qui est contestable lorsqu’on connaît le public des étudiants en
informatique. Il faut noter un stage important de 20 à 25 semaines. En revanche, les partenariats dans les
enseignements eux-mêmes paraissent très limités. Au niveau formation à la recherche, il n’y a pas de formation
« méthodologique » apparente (pratiques de documentation et de lecture, exposés, organisation de la recherche
publique/industrielle…). On peut noter une unité spécifique « initiation à la recherche » en M1 (sous forme de projet,
mais sans précisions).

Les flux entrants semblent relativement faibles : 42-53-39 sur les 3 dernières années, avec des taux de réussite
en M1 modérés (64-50 %) donnant l’impression que le recrutement en M1 n’est pas très sélectif. Il est problématique
que cet état de fait ne soit pas commenté (analyse, actions). Les effectifs entrant/sortant en M2 semblent en
revanche « raisonnables ». Pour ce qui concerne le suivi des étudiants, les données sont assez précises sur 2 ans. Sur
les effectifs connus, on note une très bonne insertion.

z Points forts :
• Evolution du master : regroupement en quatre spécialités intégrant des parcours recherche et
professionnels.
• Solidité de la formation scientifique.
• Adossement à la recherche.
• Suivi des étudiants.
• Excellent environnement scientifique.
• Débouchés sur le marché du travail évidents.

z Points faibles :
• Effectifs en M1 (et manque apparent de prise en considération).
• Pas ou peu de préoccupation pour une ouverture en formation continue.
• Enseignements non scientifiques optionnels (langues) ou absents (expression).
• Intervention de professionnels faible (ou peu détaillée).
• Relations internationales.

3
Avis par spécialité

Logiciel : théorie, méthodes et ingénierie (LOG)


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Problématique (conception de systèmes logiciels sûrs) bien identifiée et porteuse (en entreprise et en
recherche).
• Bon adossement à des points forts du LORIA.
• Débouchés évidents (marché du travail et doctorat).
• Flux corrects.

z Points faibles :
• Intervention de professionnels faible.
• Pas de données sur le devenir des étudiants de l’ex IL (donc LOG-professionnel).
• Ouverture internationale : des volontés et des projets, peu de réalisations aujourd'hui.

z Recommandations :
• L’intégration entre les parcours recherche et professionnels est très limitée (comme noté dans le
dossier). On peut se demander si un socle commun ne serait pas possible. Par exemple « Sécurité des
services et des réseaux » (recherche) n’est pas proposé en professionnel (inversement pour Génie
logiciel avancé). Il semble que l’intégration, affichée comme souhaitable par le dossier, pourrait aller
au delà de l’actuel projet.
• Il faudrait renforcer (ou préciser) les liens avec le monde industriel.

Reconnaissance, apprentissage, raisonnement (RAR)


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Intégration entre parcours recherche et professionnel par le jeu des unités obligatoires et
optionnelles.
• L’orientation (principale) du parcours recherche semble claire.
• Adossement à la recherche.

z Points faibles :
• Les débouchés du parcours professionnel (nouveau par rapport à la précédente maquette) ne sont pas
bien identifiés.

4
• Relations avec le monde industriel faibles.
• L’homogénéité des enseignements du parcours professionnel n’est pas évidente. Il semble qu’il y ait
en fait deux sous-colorations : 1) visualisation-géométrie-action et 2) document-web-fouille de
données.
• Répartition entre cours magistraux, travaux dirigés et travaux pratiques. Il n’y a ni travaux dirigés ni
travaux pratiques en parcours recherche, y compris dans les enseignements pris dans le parcours
professionnel : seuls les cours (ou une partie) semblent repris.
• Flux à conforter.
• Ouverture internationale faible.

z Recommandations :
• Insister sur la fouille de données et les aspects gestion de données (entrepôts), afin de développer de
réelles compétences des étudiants sur ce thème, véritablement opérationnelles dès la sortie du
master.
• Préciser le parcours professionnel, sous les deux rapports (liés) des débouchés et de l’homogénéité de
la formation.
• Renforcer (ou préciser) les liens avec le monde industriel.

Services, sécurité, réseaux (SSR)


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Problématique bien identifiée et porteuse (en entreprise et en recherche).
• Bon adossement à des points forts du LORIA.
• Bonne intégration des parcours recherche et professionnels.
• Flux correct.
• Pertinence de la proposition.
• Débouchés à l'issue du M2 (marché du travail et doctorat).

z Points faibles :
• Relations avec le monde industriel.
• Répartition entre cours magistraux, travaux dirigés et travaux pratiques. Il n’y a ni travaux dirigés ni
travaux pratiques en parcours recherche, y compris dans les enseignements pris dans le parcours
professionnel : seuls les cours (ou une partie) semblent repris.

z Recommandation :
• Renforcer (ou préciser) les liens avec le monde industriel.

5
Traitement automatique des langues (TAL)
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Contenu pédagogique.
• Une spécialité qui s’appuie sur deux laboratoires fortement reconnus dans le domaine du TAL : l’ATILF
et le LORIA.
• La participation au programme européen LCT.

z Points faibles :
• Place insuffisante accordée au stage.
• Absence d’un enseignement en M2 sur l’insertion professionnelle et la préparation à la recherche.
• Absence d’intervenants du monde professionnel.
• Flux faible, mais les débouchés sont-ils assez nombreux pour plus, sur un parcours recherche ?
• Information très partielle sur le devenir des étudiants.
• Le bilan de l’Erasmus Mundus aurait pu être précisé…

z Recommandations :
• Consacrer entièrement le S4 au stage avec un poids de 30 ECTS.
• Intégrer dans la maquette une UE Préparation à la recherche et insertion professionnelle.
• Faire une place aux intervenants du monde professionnel.
• Les modalités de la co-habilitation Nancy 1-Nancy 2 méritent d’être mieux explicitées.
• Réfléchir à un parcours professionnel. On peut s’interroger sur l’affichage purement « recherche » de
la spécialité. Ce sont des questions complexes, débattues dans la communauté, et on ne saurait être
catégorique. Toutefois, les débouchés « recherche » restent limités et bon nombre d’étudiants de
masters (ou parcours) recherche se placent dans l’industrie, dans des activités qui sont d’ailleurs alors
non « purement TAL », mais liées à d’autres techniques (veille, web, document…). Enfin, une partie
de la recherche en TAL peut être valablement liée à des visées applicatives. L’équipe de la spécialité
aurait certainement les moyens de progresser dans cette réflexion et éventuellement d’infléchir la
spécialité.

6
Recommandations

Le « cœur » de la formation est incontestablement solide et pertinent. Les résultats en termes d’insertion sont
là. Il existe néanmoins une importante marge d’amélioration :
• Augmenter l’attractivité en M1 de façon volontariste.
• Améliorer le cursus sur l’aspect des unités d’enseignement non scientifiques.
• Faire une place plus grande aux professionnels.
• Creuser la piste de l’ouverture internationale.
• Continuer à mettre en place l’évaluation des enseignements par les étudiants.
• Réfléchir à un master commun sur le site nancéien regroupant la mention Informatique de Nancy 1 et
la mention Sciences cognitives et applications de Nancy 2.
• Il serait souhaitable de réfléchir à une introduction de travaux dirigés et travaux pratiques en parcours
recherche. Si l’usage « traditionnel » semble être souvent en master recherche de ne proposer que
des cours magistraux, c’est une pratique qui est discutable : les étudiants « recherche » peuvent aussi
avoir besoin d’un accompagnement dans la mise en pratique des concepts étudiés et dans
l’appropriation de logiciels. Le rapprochement entre recherche et professionnel est une occasion pour
réfléchir à une évolution sur ce point.

7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090584

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Mathématiques

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Grâce au décloisonnement entre les cursus recherche et professionnel, ce master de mathématique est une
offre de formation scindée en deux spécialités à spectre large en mathématiques fondamentales et appliquées, depuis
l'enseignement et la recherche, jusqu'à l'ingénierie mathématique, en passant par la recherche et le développement.
Outre les débouchés classiques de chercheur, enseignant-chercheur et enseignant, le projet décrit avec beaucoup de
finesse toutes les déclinaisons et évolutions des métiers de cadre « ingénieurs mathématiciens » auxquels forme ce
master.

Le master s'intègre dans l'offre de formation de la Fédération « Nancy-Université », et inclut un partenariat


fort (jusqu’à un niveau pédagogique) avec les écoles d'ingénieurs de Nancy (spécialement, l’école des mines) qui va
s’amplifier encore dans le prochain quadriennal. Il est adossé à l’Institut Elie Cartan (UMR 7502), unité de très grande
qualité impliquant tous les établissements d’enseignement supérieur du site de Nancy et recevant l'appui du CNRS et
de l'INRIA. Il est en pleine cohérence avec l’esprit LMD, attractif au niveau licence pour toutes les licences
mathématiques et informatique et pour les étudiants des écoles d’ingénieur et offrant des débouchés au niveau du
doctorat. L’ouverture internationale existant grâce à quelques échanges Erasmus est à amplifier. Dans la logique de
PRES lorrain, le partenariat évoqué avec Metz est à encourager.

L’équipe pédagogique, conduite par des enseignants expérimentés, est excellente. Elle propose une offre en Y
avec M1 commun aux deux spécialités dont une part importante en tronc commun de 27 ECTS sur l’année. L’offre du
M2 MFA est très riche avec quatre parcours (peut-être trop au regard des effectifs). Le S10 est consacré au stage et à
un projet long. Les contenus sont très complets et en adéquation avec les objectifs. Les aspects professionalisants de
la spécialité IMOI reposent sur un partenariat fort avec les entreprises. La mention assure aussi une formation initiale
adaptée (et parfois originale comme le séminaire étudiant en S8) à la poursuite en thèse. Les étudiants sont
accompagnés par un directeur d’études pour le choix du parcours.

Le bilan montre un flux plus que satisfaisant en comparaison d’autres masters de mathématiques (50 en M1 et
30 en M2 avec un pic à 50 en 2007) et des taux de réussite bons. Les flux annoncés (passer à 60 puis 80 par année) ne
sont pas réalistes. Les données quant au devenir des étudiants sont incomplètes, mais laissent voir une insertion

2
satisfaisante. A part ce point et le fait que les annexes sur les contenus manquaient (mais on les trouve tant bien que
mal sur le web : penser à faire des liens clairs et précis), l’ensemble du dossier est bien présenté.

Points forts :
• Offre unique sur Nancy en mathématiques.
• Adossement recherche de grande qualité.
• Organisation pédagogique bien pensée, souple et adéquate pour un master de mathématiques.
• Forte ouverture aux métiers de l’ingénierie mathématique.
• Flux et insertions très satisfaisants.

Point faible :
• Ouverture internationale.

3
Avis par spécialité

Mathématiques fondamentales et appliquées (MFA)


Appréciation (A, B ou C) : A

Points forts :
• Formation en cohérence avec les domaines de compétences de l’IECN, qui constitue un adossement
recherche de grande qualité.
• Bon flux.
• Qualité des contenus.

Point faible :
• Nombre de parcours trop important et choix d’options trop large (en M2) au regard des flux constatés.

Recommandations :
• Le M1 ne contient peut-être pas assez d’algèbre et de mathématiques générales pour les étudiants se
dirigeant de suite vers l’agrégation ; ce défaut est à tempérer pour les étudiants accomplissant un
master (ou un S3) complet avant l’agrégation, mais ce n’est pas la logique de ces étudiants.
• Il conviendra aussi de préciser les règles de validation de modules pour les étudiants préparant
l’agrégation les incitant à compléter leur master.

Ingénierie mathématique et outils informatiques (IMOI)


Appréciation (A, B ou C) : A

Points forts :
• Offre professionalisante bien construite avec enseignement adapté.
• Grand nombre d’entreprises partenaires.
• Stage long en entreprise. Accompagnement par un tuteur.

Point faible :
• Peu ou pas d’intervenants extérieurs cités dans l’équipe pédagogique.

4
Recommandations :
• Envisager l’intervention de professionnels.
• Envisager une évolution de l’intitulé (qui n’a pas changé depuis le DESS dont cette spécialité est issue)
pour améliorer la lisibilité, voire une évolution du contenu (confer la piste intéressante des
biomathématiques évoquée dans le dossier).

5
Recommandations

• Ce master solide bénéficiera des quelques évolutions pédagogiques recommandées pour chaque
spécialité.
• Des objectifs plus ambitieux en ce qui concerne l’international (peut-être avec les pays limitrophes)
sont à développer.
• Le partenariat avec la formation analogue à Metz dans le cadre du PRES lorrain est une initiative à
encourager en respectant les équilibres en place.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090588

Domaine : Sciences, technologie, santé

Mention : Sciences physiques et matériaux

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette formation est à spectre large, elle couvre des domaines étendus en physique, en physique des milieux
denses et des milieux dilués, en optique, optoélectronique et composants laser, en capteurs, micro et nanosystèmes,
en sciences de la fusion, en chimie et ingénierie des matériaux, en métallurgie…

L’insertion professionnelle visée est la recherche et l’enseignement supérieur mais également le milieu socio-
professionnel dans le domaine de l’ingénierie des matériaux, la métallurgie avancée, les traitements de surface, les
biomatériaux, l’optoélectronique… Les métiers cités sont extrêmement variés. Le dossier évoque (parmi bien
d’autres !…), l’aéronautique, l’architecture et la construction, l’automobile, l’énergie, l’environnement et la filière
bois, les métiers industriels, l’informatique, la mécanique, mécatronique, l’optique, les télécommunications…

Cette mention de master est adossée à un environnement de recherche excellent. Elle s’appuie principalement
sur les laboratoires des instituts Jean Lamour et Jean Barriol qui ont une envergure internationale et comportent
notamment des départements scientifiques tels que «Physique de la Matière et des Matériaux », « Chimie et Physique
des Solides et des Surfaces », « Elaboration, Microstructures, Propriétés » qui prouvent une bonne cohérence entre
l’environnement scientifique et le positionnement des différentes spécialités de cette mention.Les écoles doctorales
associées sont EMMA (Energie, Mécanique, Matériaux) et SESAME (Chimie et Physique Moléculaires)

L’ouverture à l’international est également très bonne : deux parcours (Fusion-EP et AMASE) sont labellisés
Erasmus Mundus, et intégrés respectivement dans les spécialités SF et SIMM. De plus, il existe un partenariat franco-
allemand pour le parcours « Métallurgie avancée», également intégré dans SIMM. Pour renforcer les collaborations
européennes et internationales, la mention est ouverte aux étudiants étrangers, et plusieurs parcours sont multisites,
en partenariat avec Luleå, Barcelone, Sarrebruck, Luxembourg, Brême, Atlanta ou Fès. La pratique des langues
étrangères est présente.

Les contenus sont bien adaptés aux quatre spécialités, en M1 comme en M2. De plus, les programmes des
enseignements au sein des parcours dans les différentes spécialités permettent d'affirmer la coloration du cursus
choisi par l'étudiant, que ce soit en parcours recherche ou professionnel.

2
La plupart des parcours de M1 proposent un stage de 1 à 2 mois en laboratoire à la fin du S8. Pour les M2, tous
les parcours des 4 spécialités ont un stage obligatoire de 5 mois en laboratoire public ou en milieu industriel sur le
semestre S10. Le partenariat avec le monde professionnel est donc important, même si cela n’apparaît pas très
clairement dans le dossier ; on aurait vraiment souhaité voir des lettres de soutien des industriels…

Les flux sont raisonnables, les parcours M1 sont alimentés par les licences, Bachelors (UHP-Nancy Sciences de
la Matière, UPV-Metz Physique-Chimie, Université de la Sarre, autres universités françaises et étrangères). Par
ailleurs, les élèves des Ecoles d’Ingénieurs (ENSMN, EEIGM, ESSTIN, SUPELEC) peuvent intégrer le master, au niveau
des spécialités de M2. Les flux attendus en 2009-2010 sont de 60 pour les différents parcours de M1 et de 64 pour le
M2 aussi bien en formation initiale qu’en formation continue. Ces chiffres sont cohérents avec l’ancienne formule qui
affichait 81 étudiants en M1 et 77 en M2 avec 8 spécialités. Les échanges internationaux concernent des étudiants en
nombre appréciable.

Les informations sur la poursuite d’études et le devenir des étudiants mériteraient d’être notablement
améliorées, notamment pour les parcours professionnels… Ce dernier point, pourtant très important, ne remet pas en
cause l’appréciation générale pour cette mention de master, globalement excellente.

Points forts :
• Le master SPM s’inscrit bien dans l’offre globale régionale de quatre établissements lorrains :
Université Henri Poincaré Nancy 1, Institut National Polytechnique de Lorraine, UPV de Metz et École
Supérieure d’Électricité de Metz.
• Les quatre spécialités traduisent la richesse des universités lorraines dans les secteurs de la physique,
de la chimie du solide, des matériaux et de la métallurgie.
• Le master mention SPM est de plus adossé à un pôle régional de recherche fort répondant aux besoins
des futurs Instituts Jean Lamour et Jean Barriol, dont les domaines de recherche incluent les
thématiques prioritaires définies par le Ministère et le CNRS dont ITER et les nanosciences.

Points faibles :
• Enseignement de langue non intégré au cursus alors que la pratique des langues étrangères figure
clairement dans les objectifs.
• Difficulté d’apprécier dans ce dossier la relation avec le milieu professionnel pour les spécialités
«professionnelles». On regrette également l’absence de lettres de soutien des industriels.
• Manque de précisions dans le bilan du devenir des étudiants .

3
Avis par spécialité

Physique, plasmas, photonique (P3)


Appréciation (A, B ou C) : A

La structure de cette spécialité comporte deux parcours de M1 et trois parcours de M2 :

- M1 SPC - Parcours Sciences physiques (UHP) mutualisé entre les mentions de master SPM et CPM, pour donner
une double compétence en physique et en chimie (pour préparer les concours de l’enseignement du secondaire :
CAPES de physique-chimie, Agrégations de sciences physiques option physique et option chimie).

- M1 : Parcours Physique UHP-Nancy/UPV-Metz mutualisé entre les universités de Nancy (UHP) et Metz (UPV),
avec un tronc commun de connaissances fondamentales permettant aux étudiants de rejoindre le M2 de leur choix au
niveau national et des options articulées avec les M2 locaux (comme la physique des matériaux et la physique des
plasmas à Nancy ou bien la physique des composants, l’optique et la photonique à Metz). Par ailleurs, ce parcours
inclut une formation à vocation internationale, le cursus intégré en physique (SarLorLux) et est organisé pour
mutualiser au mieux les offres de formation avec les parcours Erasmus-Mundus Fusion-EP, Sciences de la fusion,
Chimie-matériaux et Sciences physiques au travers d’UE optionnelles communes.

- Le M2, avec trois parcours, à vocation recherche ou professionnelle, s'appuie sur les pôles régionaux de
recherche, et s’articule pour le S9 sur 3 UE de tronc commun et 7 UE de spécialisation, et pour le S10 sur le stage et
un module de séminaires encadrés :
PMC : Physique de la matière condensée (UHP - INPL - UPVM) avec l'Institut Jean Lamour, et
pour partie également l'Institut Jean Barriol ;
PLA : Plasmas (UHP) avec l'Institut Jean Lamour ;
PHO : Photonique avec Supelec et l'UPVM.

Points forts :
• S’appuyant sur une solide formation en physique ou en physique-chimie en M1, les trois parcours de
cette spécialité P3 préparent à trois thématiques de recherche bien implantées au niveau régional.
• Ces parcours débouchent principalement sur des thèses de doctorat pour former des chercheurs et des
enseignants-chercheurs, mais aussi sur des emplois en laboratoire dans le domaine industriel.

Point faible :
• La différentiation avec le parcours professionnalisant se fait principalement par le choix du stage,
dans l’idée de terminer le cycle d’études. Il n’est pas indiqué ici d’UE spécifiques à choisir au S9 pour
que le parcours soit professionnel plutôt que recherche.

Recommandation :
• Pour la partie professionnelle, on pourrait envisager de préciser des parcours types.

4
Chimie du solide et sciences des matériaux (C2SM)
Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité se structure en un parcours de M1 et deux parcours de M2 (un parcours recherche et un


parcours professionnel) :

- M1 CHI - Parcours Chimie-matériaux (UHP) : la formation de deux ans proposera une première année M1
commune aux deux cursus (entrée dans la vie active ou poursuite en doctorat) permis par le parcours C2SM.

- M2 C2SM (UHP) : l'année de M2 permet de choisir entre parcours recherche ou professionnel, au S9, avec des
choix de modules différents, et au S10, avec le stage en milieu industriel et 10 UE d’ossature et 6 UE de
différentiation pour le parcours professionnel, ou le stage en laboratoire, 3 UE d’ossature, un projet tutoré et 6 UE de
différentiation pour le parcours recherche.

Points forts :
• La spécialité ‘Chimie du solide et sciences des matériaux’ résulte de la fusion de deux spécialités de
l’habilitation précédente : ‘Chimie du solide’ (recherche) et ‘Matériaux à propriétés spécifiques’
(professionnelle), motivée par le faible nombre actuel d'étudiants attirés par les sciences dites "dures"
et par la redondance de certains enseignements des deux anciennes spécialités. Un important effort
de mutualisation a été mené en M1. Cette refonte semble très convaincante.
• Structuration pertinente : en M2, un tronc commun significatif précède des enseignements plus
spécifiques, d’une part aux activités de recherche en ‘Chimie du solide’, et d’autre part aux besoins
du monde industriel dans le domaine des Matériaux à propriétés spécifiques. En outre, un nombre non
négligeable d’UE, aussi bien en M1 qu’en M2, est mutualisé avec d’autres parcours/spécialités de la
mention ‘SPM’ (Sciences-physiques, Physique, SIMM).
• Le parcours 'Chimie du solide - sciences des matériaux' (CSSM) offre deux parcours pédagogiques
distincts, conduisant respectivement à une initiation à la recherche (pouvant être suivie d'un
doctorat) et à une professionnalisation rapide (suivie de l'entrée dans la vie active). Son programme
permet de compléter l'offre de formation nancéienne dans le domaine des Matériaux, qui par ailleurs
est bien représentée au niveau de la métallurgie et de l'ingénierie des matériaux, et de l'étendre à
celui plus général du Solide inorganique.
• Parallèlement, le parcours C2SM pourra accueillir des salariés dans le cadre de la formation continue.
Les candidats justifiant d’une expérience professionnelle suffisante pourront demander à bénéficier
de la validation des acquis de l'expérience. Cette possibilité pourra notamment être mise à profit par
les salariés de l'industrie motivés par une reconversion professionnelle dans le domaine des nouveaux
matériaux et des nouvelles technologies.

Point faible :
• Il y a seulement des enseignants-chercheurs de l’UHP pour cette spécialité qui pourtant comporte un
parcours dit professionnel.

Recommandation :
• Il serait souhaitable de faire intervenir des professionnels dans la formation.

5
Science et ingénierie des matériaux et de la métallurgie (SIMM)
Appréciation (A, B ou C) : A

Cette formation se structure en 3 parcours de M1, et 2 parcours de M2 (un parcours recherche et un parcours
professionnel).

Le M2 recherche, Formation par la recherche et à la recherche, est ouvert à divers M1 : les non européens sont
principalement sélectionnés dans le cadre du master Erasmus Mundus (AMASE : Advanced Materials Science and
Engineering). Ils suivent leur M1 à Luleå, Barcelone, Sarrebruck ou Nancy, et poursuivent en M2 dans une seconde
université. Ils sont en moyenne 26 par an, répartis à peu près équitablement sur les quatre sites universitaires. Un
chiffre de 6 à 7 étudiants, issus de cette filière, est envisageable chaque année. Les élèves ingénieurs sont issus
principalement des 2ème année de l'ENSMN (Département matériaux) et 4ème année de l'EEIGM, et constituent un
vivier de 80 à 90 étudiants dont une trentaine d'étrangers. 10 % d’entre eux en moyenne sont susceptibles d'opter
pour une dernière année dédiée à la recherche. Le M2 est quant à lui articulé autour de 3 UE de tronc commun et 3
UE optionnelles. L’initiation à la recherche par le stage en laboratoire de recherche est un aspect fondamental de la
formation, ce stage étant de plus précédé par un travail bibliographique sur le sujet de recherche du stage.

En ce qui concerne le M2 professionnel, Métallurgie avancée, le M1 est construit en ayant pour objectif
l’acquisition de connaissances de base (structures et défauts des alliages, thermodynamique chimique, diffusion,
transformations de phases) dans 6 UE d’ossature, obligatoires, auxquelles s’ajoutent une UE de langue (allemand) + 2
UE optionnelles permettant aussi de préparer les étudiants au projet tutoré qu’ils réalisent en laboratoire de
recherche (IWT) à Brême. L’ensemble de ces enseignements laisse une bonne place aux travaux pratiques en salles
dédiées mais aussi sur des équipements des laboratoires d’appui de la formation. Le M2 vise une spécialisation plus
marquée : métallurgie de différentes classes d’alliages métalliques (ferreux (aciers, fontes), non ferreux (base Al,
base Ti, base Ni)), traitements en volume et traitements de fonctionnalisation des surfaces ainsi que procédés
d’assemblage (soudage…) où les couplages entre phénomènes thermiques, métallurgiques et mécaniques prennent
toute leur importance. Un point important est la connaissance et l’utilisation des principaux outils de caractérisations
expérimentales des microstructures et des compositions chimiques (MEB, MET…) ainsi que d’outils de modélisation et
de simulation numérique devenus indispensables au métallurgiste. Un enseignement sur la gestion et le management
dans l’entreprise vient compléter la formation scientifique et technique. Pour les étudiants qui rejoignent le parcours
M2 à vocation professionnelle sans être passé par le M1 parcours « Métallurgie avancée », un parcours plus
individualisé sera proposé au cas par cas de façon à combler des manques éventuels. Le second semestre est
entièrement consacré à un stage industriel dans le but de préparer l’étudiant à la vie professionnelle.

Points forts :
• Le parcours recherche prépare le titulaire du master, ingénieur ou non, à la maîtrise des processus
physico-chimiques et mécaniques qui contrôlent les réponses des divers matériaux aux sollicitations
imposées, ainsi que leur tenue en service. Il sera alors en mesure d'utiliser ces connaissances pour agir
à son tour comme créateur ou utilisateur de matériaux, car l'innovation requiert une recherche en
amont de qualité, présente dans les deux départements de l'Institut Jean Lamour concernés.
• Le parcours professionnel répond aux besoins de secteurs professionnels très variés et toujours très
performants de la production et de la transformation des alliages métalliques (industrie automobile,
aéronautique, production d’énergie, emballage, équipements, travaux publics, nouvelles
technologies…) comme en témoignent par exemple les enquêtes réalisées en fin de stage auprès des
tuteurs industriels dans la spécialité actuelle MET-FA et les nombreuses offres de stage reçues par la
formation (supérieures aux effectifs).
• La formation est originale en France et s’appuie sur des domaines reconnus comme forts à Nancy du
point de vue de la recherche et des collaborations industrielles. Les professionnels de l’industrie ont
également une participation active dans l’enseignement.
• C’est la seule spécialité qui indique des ingénieurs en intervenants extérieurs, dans l’équipe
pédagogique, mais aussi dans le cadre de l’UE Conférences.

6
Point faible :
• Aucun

Science de la fusion (SF)


Appréciation (A, B ou C) : A

On distingue le master Erasmus Mundus FUSION-EP et le master national Sciences de la fusion.

Pour le programme Erasmus Mundus Fusion-EP, Nancy est associé à quatre autres sites : Stockholm, Gent,
Stuttgart, Madrid. Cette action est étendue dès la rentrée 2008-2009 à des établissements non européens : UCLA Los
Angeles et Wisconsin - Madison aux Etats-Unis, St. Petersburg State Polytechnic University et Moscow Engineering
Physics Institute en Russie, et University of Science and Technology of China à Hefei en Chine. Dans cette formation,
chaque étudiant passe obligatoirement durant les deux années de formation par trois des établissements participant
selon le schéma suivant : S7 et S8 dans l’université A ; semestre 9 dans l’université B et semestre 10 (stage de
recherche) dans l’université C. Après le semestre 8 (fin du M1), une présentation des parcours et des sujets de stage
est faite à l’ensemble des étudiants lors d’un regroupement estival. Le programme offre aux étudiants trois
possibilités de parcours : Physique des plasmas (orientée fusion), Méthodes de calcul en physique, et Instrumentation
et rayonnement. Pour les 3 parcours, le M1 est commun.

Le master national réunit des établissements répartis sur quatre sites (Île de France, Marseille, Bordeaux et
Nancy) qui sont habilités de façon conjointe. Pour Nancy, la nouvelle spécialité est co-habilitée entre l’UHP et l’INPL.
Il est structuré en un M1 et trois parcours de M2 associés au même tronc commun.

Le M1 est construit à partir des M1 de physique fondamentale et appliquée existant sur chaque site du master
national avec des enseignements dédiés aux plasmas thermonucléaires pour 20 à 24 ECTS. Pour le M2, on a deux
parcours recherche : FCM (Fusion par confinement magnétique) et FCI (Fusion par confinement inertiel), et un
parcours recherche et professionnel : PTF (Physique et technologie de la fusion, porté par l’INPL).

Points forts :
• Logique d’ouverture internationale convaincante : Le but du nouveau master Erasmus Mundus FUSION-
EP est d’offrir une formation multinationale de haut niveau dans le domaine de la physique et de
l’ingénierie de la fusion thermonucléaire. Grâce au large spectre de compétences en enseignement et
en recherche offert par les cinq sites associés de Stockholm, Gent, Stuttgart, Madrid, et Nancy (sans
compter les nouveaux partenaires non européens acceptés par la Commission européenne dans le
cadre de l’action 3 du programme Erasmus Mundus : UCLA Los Angeles et Wisconsin - Madison aux
Etats-Unis, St. Petersburg State Polytechnic University et Moscow Engineering Physics Insitute en
Russie, et University of Science and Technology of China à Hefei en Chine), le programme conjoint
proposé constitue une occasion unique de formation au niveau master dans une spécialité
d’importance cruciale vis-à-vis du problème de l’approvisionnement énergétique mondial.
• Sur l’ensemble des sites, Nancy est le seul à proposer les trois parcours, dont deux sont actuellement
portés par la mention SPM (parcours FCM et FCI). Les parcours « recherche » formeront de futurs
doctorants et ingénieurs de recherche de haut niveau, possédant en outre des connaissances
substantielles en technologie. Pour le parcours « professionnel », destiné à former des cadres au
niveau ingénieur, l’accent est mis plus fortement sur la technologie et l’environnement industriel tout
en assurant de solides connaissances générales sur la physique de la fusion.
• L’effectif étudiant attendu est un autre point fort de ce dossier : il est annoncé d’une soixantaine
d’étudiants par an dont une quinzaine pour le site nancéien.
• Bonne mutualisation entre le M1 national et la 1ère année du master Erasmus Mundus à l’UHP Nancy.
Une spécificité supplémentaire du parcours M1 national à Nancy est de s’inscrire dans le cadre de la
formation européenne transfrontalière et bilingue. Ce cursus intégré en physique Saar-Lor-Lux permet
à un groupe d’étudiants d’obtenir un double diplôme de licence après avoir suivi les années L1 à
Nancy, L2 à Luxembourg, et L3 à Saarbrücken. Des étudiants de ce cursus peuvent suivre la totalité
des enseignements de la spécialité "Sciences de la fusion", ce qui permet d'attirer dans cette

7
formation des étudiants provenant de toute l'Allemagne, participant à l'ouverture européenne de la
spécialité.

Point faible :
• Présentation du dossier : le parcours professionnel, dont le porteur principal est l’INPL, est juste
mentionné ici…

Recommandation :
• A l’avenir, il serait souhaitable de donner davantage de précisions dans le dossier.

8
Recommandations

• Il conviendrait d’intégrer l’enseignement de langue au cursus.


• Il est souhaitable de préciser les relations avec le monde professionnel pour les spécialités
professionnelles, notamment l’appui concrétisé par des lettres de soutien.

9
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090589

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Chimie et physicochimie moléculaires

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


L’objectif est de former des cadres et des chercheurs dans le domaine de la chimie moléculaire, en s’appuyant
sur un contenu solide et sur des compétences en recherche de haut niveau. Cette formation comporte une
mutualisation au niveau du M1 avec d’autres masters et deux spécialités : Modélisation, analyses et spectrométries
(MAS), et Molécules et matériaux organiques (M2O). Au regard du descriptif du contenu du master Chimie et
physicochimie moléculaires (CPM) (bien que très mal présenté et décrit), la formation doit permettre de former des
étudiants de bon niveau.

Bien que le projet proposé soit un master à la fois professionnel et recherche, il n’est fait réellement mention
(avec argumentaire) que de la poursuite en doctorat. L’insertion professionnelle « autre » (décrite comme autre type
d’emploi) reste assez vague et peu convaincante.

On note une excellente ouverture internationale vers la Chine et la Malaisie.

z Points forts :
• L’aspect international est un des points forts du dossier présenté, avec une incitation à effectuer un
stage de M2 à l’étranger. En détaillant et en argumentant le thème « insertion professionnelle », en
particulier pour les étudiants qui choisiraient d’intégrer la vie professionnelle après le master, la
proposition d’un M2 unique (recherche et professionnel) pourrait être un atout pour le master mention
« Chimie et physicochimie moléculaires ».
• Adossement à la recherche sur des équipes réputées excellentes.
• Insertion apparemment excellente dans le tissu économique local.

2
z Points faibles :
• Une incertitude sur les effectifs attendus. Le porteur de projet affirme que le master sera plus
« lisible » que le précédent sans réel argument. Ceci peut être critique au vu de la diminution des
effectifs en M1 lors des trois dernières années.
• Le contenu de la mention est assez difficile à analyser, notamment en raison des abréviations des
parcours hétérogènes tout au long du document et des UE mal décrites.
• Les métiers et débouchés pour la partie « professionnelle » forment un catalogue peu convaincant.
Une analyse sur le positionnement de ces deux spécialités à l’échelle nationale semble indispensable
pour en apprécier le potentiel en termes d’insertion professionnelle.

3
Avis par spécialité

Modélisation, analyses et spectrométries (MAS)


z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité résulte de l’évolution de la formation professionnelle « Méthodes analytiques et


spectrométriques ». La spécialité s’articule sur l’existence d’équipements de haut niveau environnés par des équipes
de recherche de bonne qualité. Les étudiants devraient acquérir de bonnes connaissances et compétences en chimie
physique, informatique et instrumentation, des atouts considérables pour leur insertion dans le tissu
socioéconomique.

z Points forts :
• Formation pertinente en analyse.
• Bon équilibre apparent entre les matières enseignées, sans saupoudrage.

z Point faible :
• Les UE 704 et 901, suivies par la totalité des étudiants, ne sont pas décrites. Leurs titres ne sont pas
assez explicites pour juger de leur contenu.

z Recommandation :
• Il est important de préparer les étudiants qui souhaitent intégrer le milieu industriel (pas de poursuite
en thèse) : ce point n’est pas réellement pris en compte par la spécialité, ce qui peut constituer un
écueil préjudiciable.

Molécules et matériaux organiques (M2O)


z Appréciation (A, B ou C) : B

La spécialité Molécules et matériaux organiques (M2O) a pour objectif de former des professionnels dans les
différents domaines de la chimie organique. La formation est en adéquation avec les compétences des laboratoires de
recherche environnants ainsi qu’en adéquation avec les demandes du milieu socioéconomique, en particulier
l’industrie chimique. La spécialité s’appuie sur des enseignements aussi variés que la chimie et physicochimie
moléculaires, macromoléculaires et biomoléculaires. Les étudiants auront une formation bien diversifiée et répondant
aux attentes sociéconomiques pour une industrie chimique rénovée et soucieuse de l’environnement.

z Points forts :
• Formation pertinente en chimie moléculaire.
• Bon équilibre apparent entre les matières enseignées, sans saupoudrage.
• Adossement à la recherche sur des équipes réputées excellentes.

4
z Point faible :
• Les UE 704 et 901, suivies par la totalité des étudiants, ne sont pas décrites. Leurs titres ne sont pas
assez explicites pour juger de leur contenu.

z Recommandation :
• Il est important de préparer les étudiants qui souhaitent intégrer le milieu industriel (pas de poursuite
en thèse) : ce point n’est pas réellement pris en compte par la spécialité, ce qui peut constituer un
écueil préjudiciable.

5
Recommandations

Il serait souhaitable que la mention prépare davantage les étudiants qui ne souhaitent pas poursuivre en thèse
à leur intégration dans le milieu industriel.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090590

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Biologie et écologie pour la forêt, l'agronomie et l'environnement (FAGE)

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention mutualise l’ensemble des compétences du site nancéen dans les domaines de l’agronomie, des
sciences forestières et de l’écologie en fédérant la totalité des acteurs présents (UHP, INPL, ENGREF, INRA…). La
nouvelle structuration met bien en valeur les spécificités et les originalités du site telles que la production animale, le
bois-matériau… Elle témoigne de la maturité et de la cohérence du projet.

Il convient de continuer à travailler dans ce sens par exemple, en confortant l’ouverture internationale car
beaucoup de conventions existent mais il faut maintenant les traduire dans les faits, ou en pérennisant les différentes
spécialités par l’augmentation des flux de recrutement et de placement.

z Points forts :
• La qualité de l’adossement à la recherche.
• Le regroupement de toutes les forces nancéennes du domaine.
• La co-habilitation équilibrée entre l’INPL, l’UHP et AgroParitech, avec une forte implication de l’INRA.
• Sa capacité à évoluer : la nouvelle structuration apporte une meilleure lisibilité de l’offre. Il faudra
cependant porter attention aux effectifs de certaines spécialités.
• La bonne intégration des élèves-ingénieurs de l’INPL en master 2.
• L’ouverture internationale avec de nombreuses conventions. Il faudrait cependant voir dans les faits
leur caractère effectif.
• La bonne insertion professionnelle des étudiants.
• La disparition de la distinction recherche/professionnel des masters 2 : la professionnalisation des
différentes spécialités est bonne. Cependant, on voit moins l’ouverture vers la recherche.
• La mutualisation d’UE avec les autres mentions nancéennes.

2
z Points faibles :
• Le nombre trop important d’UE, avec le risque de donner de faibles effectifs par UE.
• Le caractère supposé des passerelles : le choix des spécialités se faisant dès le semestre n°7 et
beaucoup d’UE étant mutualisées, cela autorise en théorie les passerelles entre spécialités. Il faudra
cependant regarder dans les faits ce qu’il en est réellement.
• La place des langues est insuffisante : il n’y a pas d’UE obligatoire (l’anglais peut être pris en UE libre
et un pari est fait sur l’auto-formation des étudiants). Cela paraît contradictoire avec la volonté
affichée de mener tous les étudiants à un niveau B2.
• L’auto-évaluation des enseignements est à améliorer, surtout en termes de taux de réponse des
étudiants (25 % seulement).
• La trop faible participation de professionnels dans le master 2.
• L’imprécision quant à la prise en compte du stage de master 1 en termes d’ECTS. Il y a deux stages
dans la formation (six semaines minimum en master 1 et vingt semaines minimum en master 2), mais
on ne voit pas dans la maquette dans quelle UE le stage de master 1 est comptabilisé ; on peut douter
qu’il soit comptabilisé en termes d’ECTS.

3
Avis par spécialité

Biologie animale et systèmes d'élevage aquatiques et terrestres


(BASE)
z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité est issue de la spécialité professionnelle « Aquaculture continentale, gestion des peuplements
piscicoles » et du parcours « Sciences agronomiques : Agro-systèmes et aqua-systèmes » de la spécialité « recherche »
« Agronomie, forêt, écosystèmes, environnement ». Elle vise une formation dans le domaine de la maîtrise des
systèmes d’élevage, de la préservation de l’environnement, du bien-être animal et de la qualité des produits
animaux. Cela correspond bien aux compétences nancéennes et répond à une demande sociétale forte.

Elle est cohérente en termes de contenus. Il faudrait cependant veiller à introduire plus d’options car en
l’état, elle est trop tubulaire.

Cette spécialité est « fragile » en termes d’effectifs étant donné qu’elle est ouverte depuis seulement 2006.

z Points forts :
• La formation est cohérente, centrée sur l’élevage.
• L’adossement à la recherche est de qualité.

z Points faibles :
• Un caractère trop tubulaire : aucune option au semestre n°7 et globalement, peu de choix laissé aux
étudiants.
• Des effectifs faibles (une petite dizaine).
• Une faible participation de professionnels dans le master 2.

z Recommandations :
• Analyser l’origine des étudiants en master 1 et en master 2 (hors élèves-ingénieurs), avec le double
objectif d’améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande et d’augmenter les flux.
• Réduire le volume d’heures « présentielles », notamment en master 2, au profit de plus de travail
personnel des étudiants via des projets, des ateliers bibliographiques…

Biologie des interactions plantes - Environnement (BIPE)


z Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité reprend une partie du parcours « Physiologie cellulaire et moléculaire » et le parcours
« Adaptation des plantes et diversité fonctionnelle » de la spécialité « recherche » « Agronomie, forêt, écosystèmes,
environnement ». Il s’agit d’une spécialité pluridisciplinaire qui vise une formation dans le domaine de
l’écophysiologie, de la physiologie végétale et microbienne, de la phytopathologie, de la biologie moléculaire et des
biotechnologies végétales. Elle est complémentaire de la spécialité « Fonctionnement et gestion des écosystèmes »
qui est plus axée « système » alors que celle-ci se focalise sur la plante et ses interactions avec le milieu (biotique ou
abiotique).

4
C’est une spécialité qui a toute sa place dans cette offre de formation. Il faudra néanmoins être vigilant sur les
effectifs qui risquent d’être faibles.

z Points forts :
• La réorganisation proposée qui conduit à une meilleure lisibilité dans l’offre de formation.
• La cohérence du programme.

z Points faibles :
• La faible participation de professionnels dans le master 2.
• Le faible nombre d’UE apparent sur les applications biotechnologiques.

z Recommandations :
• Analyser l’origine des étudiants en master 1 et en master 2 (hors élèves-ingénieurs), avec le double
objectif d’améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande et d’augmenter les flux.
• Réduire le volume d’heures « présentielles », notamment en master 2, au profit de plus de travail
personnel des étudiants via des projets, des ateliers bibliographiques…
• Si les effectifs s’avèrent faibles, étudier les possibilités de co-habilitation régionale, avec Metz
notamment.

Bois, fibres, énergie, environnement (BF2E)


z Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité est issue de la spécialité « Sciences du bois et des fibres » du master « MEPP » (Matériaux).
Elle vise une formation dans le domaine de la valorisation et du traitement des matériaux issus du bois et des
végétaux riches en fibres et de leur mise en œuvre. Cette spécialité originale et pluridisciplinaire a donc toute sa
place dans cette mention, ce qui augmentera sûrement sa lisibilité. Attention cependant de ne pas trop « se couper »
des autres disciplines telles que la chimie, la mécanique, l’énergie…

z Points forts :
• L’originalité de la formation.
• Son caractère pluridisciplinaire.

z Point faible :
• La faible participation de professionnels dans le master 2.

z Recommandations :
• Analyser l’origine des étudiants en master 1 et en master 2 (hors élèves-ingénieurs), avec le double
objectif d’améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande et d’augmenter les flux.
• Réduire le volume d’heures « présentielles », notamment en Master 2, au profit de plus de travail
personnel des étudiants via des projets, des ateliers bibliographiques…
• Favoriser les interactions de cette spécialité avec les autres mentions (chimie, énergie…).

5
Fonctionnement et gestion des écosystèmes (FGE)
z Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité reprend la spécialité professionnelle « Conservation et restauration des écosystèmes » ainsi
que le parcours « Ecologie forestière » et une partie du parcours « Sciences agronomiques : Agro-systèmes et aqua-
systèmes » de la spécialité « recherche » « Agronomie, forêt, écosystèmes, environnement » du master précédent.
Elle vise une formation dans le domaine de la gestion des écosystèmes avec l’objectif de leur mise en valeur ou de
leur préservation.

z Points forts :
• La bonne insertion professionnelle.
• Le caractère équilibré de la formation.
• Les débouchés sont diversifiés.
• L’ouverture vers l’écologie tropicale.

z Point faible :
• L’existence de beaucoup d’options en semestre n°9 qui risquent de générer une forte dispersion des
étudiants et un faible effectif par UE.

z Recommandations :
• Analyser l’origine des étudiants en master 1 et en master 2 (hors élèves-ingénieurs), avec le double
objectif d’améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande et d’augmenter les flux.
• Réduire le volume d’heures « présentielles », notamment en master 2, au profit de plus de travail
personnel des étudiants via des projets, des ateliers bibliographiques…
• Harmoniser le fonctionnement de l’UE conjointe avec l’UAG, notamment en termes de logistique.

6
Recommandations

• Analyser, pour toutes les spécialités, l’origine des étudiants en master 1 et en master 2 (hors élèves-
ingénieurs), avec le double objectif d’améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande et
d’augmenter les flux.
• Réduire, pour toutes les spécialités, le volume d’heures « présentielles », notamment en master 2, au
profit de plus de travail personnel des étudiants via des projets, des ateliers bibliographiques…
• Affiner le suivi des diplômés en indiquant le type de postes, le type de contrat, le nom des
entreprises, le lieu…

2
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090591

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences de la vie et de la santé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Le projet, fondé sur le remaniement de spécialités existantes, paraît cohérent et rationnel. On note un effort
d’intégration des différents parcours avec des UE communes et des passerelles. Néanmoins, il semble que cela aurait
pu être plus poussé, que ce soit en master 1 ou en master 2. La mention s’appuie sur un fort potentiel de recherche
et correspond bien aux forces présentes à Nancy.

La demande de rendre toutes les spécialités indifférenciées (recherche et professionnelle) n’est pas justifiée
au regard des débouchés éventuels et paraît peu cohérente avec les maquettes présentées. Soit il faudrait vraiment
revoir les maquettes et mutualiser les enseignements transversaux d’ouverture, soit il semblerait plus judicieux que
chaque spécialité reste dans son domaine de finalité.

z Points forts :
• Le bon appui à la recherche.
• Beaucoup de passerelles « théoriques » entre les différentes mentions dont l’effectivité reste
néanmoins à démontrer.
• L’effort porté sur l’ouverture internationale par la réalisation de cours en anglais. On regrette
cependant le manque d’information sur le nombre d’étudiants étrangers accueillis.
• La volonté d’ouvrir une formation en l’alternance ; sa gestion concrète reste cependant à préciser.

z Points faibles :
• Le manque d’objectifs clairement définis pour chacune des spécialités.
• Des spécialités peu mutualisées et ceci dès le master 1, ce qui rend la formation tubulaire.
• Le décalage entre la volonté affichée de transformer toutes les spécialités en diplômes indifférenciés
recherche/professionnel et la structuration des maquettes de programmes qui « n’a pas suivi ».
• La quasi absence d’évaluation des enseignements (4 réponses sur 165 étudiants).

2
Avis par spécialité

Biologie - Santé
z Appréciation (A, B ou C) : B

Il s’agit d’un master « recherche » qui s’appuie sur de nombreuses équipes de qualité. Cependant, la qualité
des équipes ne suffit pas à faire un bon master. Il manque clairement à cette spécialité une définition précise des
objectifs de la formation et de ses thèmes « forts », au-delà d’un affichage en termes très généraux (la biochimie, la
biologie moléculaire et cellulaire, la physiologie…).

Les porteurs de projet souhaitent que cette spécialité devienne un master indifférencié
(recherche/professionnel). Pour que cela soit le cas, il faudrait ouvrir le master aux professionnels des secteurs visés
(quels sont-ils ?) et mettre en place des UE de professionnalisation. Ce n’est pas le cas actuellement. Soit il faudrait
vraiment revoir les maquettes et mutualiser les enseignements transversaux d’ouverture, soit il semblerait plus
judicieux que chaque spécialité reste dans son domaine de finalité.

z Point fort :
• Un bon adossement à la recherche.

z Points faibles :
• Le suivi des diplômés est insuffisant avec un taux de réponses de 50 % actuellement et un manque
d’information relatif au type de contrats, au lieu de thèses, au type de financement…
• Une quasi absence d’UE de professionnalisation (rien n’est dit sur les débouchés envisagés à BAC+5 au
niveau industriel, il n’y a aucun intervenant industriel dans le master 2, comment justifier dans ces
conditions la revendication d’un master professionnel ?).
• Le volume horaire de l’enseignement en master 2 est très important. Il est étonnant de ne pas voir de
formation plus axée vers le travail personnel des étudiants via des projets, des ateliers
bibliographiques…

z Recommandations :
• Modifier l’intitulé de la spécialité car « Biologie - Santé » est trop générique et correspond davantage
à un nom de mention que de spécialité.
• Définir les thèmes de la formation de façon plus précise.
• Développer les mutualisations entre les différents masters 2.
• Le suivi des diplômés est à affiner que ce soit en termes de taux de réponses ou de type de contrats,
de lieu de thèses, de type de financement… En matière de suivi, ce qui est fait pour les deux
spécialités professionnelles doit être la référence.

Génie cellulaire
z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une formation qui existe depuis longtemps (suite à un DESS) et qui a fait ses preuves. De ce fait,
l’insertion des diplômés est très satisfaisante et elle a surtout trouvé les « bonnes niches ».

L’ouverture à la recherche est faible et ne paraît pas justifier un master recherche/professionnel.

3
z Points forts :
• Une formation ancienne qui a fait ses preuves.
• Une bonne insertion professionnelle et un suivi attentif du devenir des diplômés.
• Un bon adossement aux équipes de recherche.
• Une très forte participation des professionnels dans la formation, bien que ni leur provenance ni les
UE dans lesquelles ils interviennent ne soient précisées.

z Points faibles :
• Des effectifs un peu faibles, d’une quinzaine d’étudiants.
• Un master 2 qui paraît « lourd » en termes de volume horaire.
• L’ouverture vers la recherche est insuffisante.

z Recommandations :
• Développer les mutualisations entre les différents masters 2.
• Affiner le suivi des diplômés via par exemple, des chiffres à un an et à trois ans au lieu d’un
récapitulatif global sur cinq promotions.

Génie protéique et ingénierie des enzymes


z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une formation qui existe depuis longtemps (suite à un DESS) et qui a fait ses preuves. De ce fait,
l’insertion des diplômés est très satisfaisante et elle a surtout trouvé les « bonnes niches ».

L’ouverture à la recherche est faible et ne paraît pas justifier un master recherche/professionnel.

z Points forts :
• Une formation ancienne qui a fait ses preuves.
• Une bonne insertion professionnelle et un suivi attentif du devenir des diplômés.
• Un bon adossement aux équipes de recherche.

z Points faibles :
• Des effectifs faibles, d’une dizaine d’étudiants.
• Un master 2 qui paraît « lourd » en termes de volume horaire.
• L’ouverture vers la recherche est insuffisante.
• La faible participation de professionnels dans l’enseignement pour un master professionnel.

z Recommandations :
• Développer les mutualisations entre les différents masters 2.
• Affiner le suivi des diplômés via par exemple, des chiffres à un an et à trois ans au lieu d’un
récapitulatif global sur cinq promotions.

4
Recommandations

• Construire un master 1 avec davantage de mutualisation.


• Développer les mutualisations entre les différents masters 2.
• Mettre en place des indicateurs de l’origine des étudiants en master 1 et dans chaque master 2 pour
apprécier la réalité des passerelles annoncées.

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090592

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Mécanique, énergie, procédés et produits

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Le projet correspond à un recentrage de la formation sur les domaines « Procédés », « Mécanique et énergie »
et « Fusion ». Il rassemble quatre établisements du site de Nancy (l’UHP et trois écoles de l’INPL). Les ojectifs
scientifiques et pédagogiques sont clairement exposés. Les domaines industriels visés et les compétences acquises par
les diplômés sont clairement décrits.

La formation s’appuie sur des laboratoires labellisés et reconnus dans leur domaine.

Les M2 recherche et professionnel ont été fondus en une spécialité unique qui propose un tronc commun puis
une différenciation en fonction du projet professionnel. Les effectifs attendus sont corrects et apparaissent,
généralement, en cohérence avec les flux observés, mais il aurait été judicieux de préciser la part d’élèves ingénieurs
dans les différents flux. Certains parcours de M1 affichent des effectifs de 5 étudiants, mais ces parcours font l’objet
d’une mutualisation avec les enseignements d’école d’ingénieurs. L’effectif attendu pour la spécialité Physique et
technologie de la fusion est de 6 étudiants, ce qui peut éventuellement se justifier compte-tenu de la spécificité de la
formation.

Les parcours sont très cohérents, sans doute trop étanches les uns vis-à-vis des autres. La mutualisation des UE
entre les spécialités est insuffisante (plusieurs UE de Thermique, de Thermodynamique par exemple). Ceci est lié au
fait qu’on a fait apparaître dans le dossier, en particulier en M1, des parcours d’écoles d’ingénieur complètement
séparés. La présentation fait apparaître un ensemble pédagogique cohérent au niveau nancéien, mais ce
regroupement est purement théorique pour les étudiants.

L’ouverture internationale existe, mais elle est inégale selon les spécialités.

La description des UE n’est pas jointe au dossier.

2
z Points forts :
• Le projet affiche une très forte cohérence d’ensemble autour de la mécanique, l’énergétique et le
génie des procédés.
• Le projet regroupe quatre acteurs du site de Nancy (UHP et trois écoles d’ingénieurs de l’INPL). Il
s’appuie sur les points forts des établissements et sur le retour d’expérience des trois années de
fonctionnement.
• La mention bénéficie d’un très bon adossement recherche. L’équipe pédagogique est issue de
laboratoires reconnus qui ont de forts liens avec le monde industriel ; en revanche, on note une faible
participation d’intervenants industriels.

z Points faibles :
• La cohérence de l’ensemble pourrait être améliorée. Les parcours restent encore très tubulaires et il
n’y a pas de réelle mutualisation des UE entre les parcours. L’insertion dans ce dossier des parcours
d’école d’ingénieur au niveau M1 apparait purement théorique puisque cela ne correspond pas à une
mutualisation des enseignements. Il semble d’ailleurs que cette séparation perdure au niveau M2.
• Le dossier n’est pas très clair sur l’aspect obligatoire ou facultatif de la formation linguistique.

3
Avis par spécialité

Mécanique et énergétique
z Appréciation (A, B ou C) : A

Deux parcours sont proposés pour cette spécialité : « Mécanique des fluides et énergétique », « Mécanique des
solides et structures déformables ».

z Point fort :
• Bon choix d’UE électives.

z Point faible :
• Deux parcours tubulaires.

z Recommandations :
• Mutualiser davantage les UE (introduire la notion de catalogue partagé au niveau de la mention de
master si possible).
• Permettre une construction plus progressive des parcours de formation aux étudiants.

Génie des procédés et des produits formulés


z Appréciation (A, B ou C) : A

Trois parcours sont proposés pour cette spécialité qui s’appuie sur l’INPL.

z Point fort :
• Ouverture vers la formulation et le domaine pharmaceutique.

z Point faible :
• Trois parcours tubulaires.

z Recommandations :
• Mutualiser davantage les UE (introduire la notion de catalogue partagé au niveau de la mention de
master si possible).
• Permettre une construction plus progressive des parcours de formation aux étudiants.

4
Physique et technologie de la fusion
z Appréciation (A, B ou C) :

Cette spécialité n’est pas décrite dans le dossier. Il s’agit de l’un des parcours du master « Sciences de la
fusion » qui a été habilité en 2006 et est co-habilité par plusieurs autres établissements : INSTN, Aix-Marseille 1, Aix-
Marseille 2, Paris 6, Paris 11, Ecole Polytechnique. L’effectif prévu est de 6 étudiants.

5
Recommandations

Il conviendrait, et c’est sans doute très difficile en pratique vu le contour du dossier, de faire apparaître un
réel catalogue d’UE mutualisées dans lequel chaque spécialité viendrait « piocher » pour construire les parcours.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090593

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Conduite de projets et développement des territoires (PROJ&TER)

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette proposition de master relève d’une cohabilitation placée sous l’autorité de l’EPCS Nancy-Université :
deux universités et un institut sont concernés. L’offre de formation mutualise les compétences régionales d’un UFR
STAPS (Nancy 1), d’un UFR Connaissance de l’homme (Nancy 2), d’un UFR Sciences historiques, géographiques, et
Musicologie (Nancy 2) et de l’Institut national polytechnique de Lorraine (INPL). Trois spécialités composent la
mention. Elles s’appuient sur des domaines différents et sont associées à l’un des trois établissements habilités pour
la mention: (1) la spécialité « Conduite de projets en sport, santé et société » s’appuie sur le domaine « Sciences,
technologies, santé » (Nancy 1); (2) la spécialité « Formation, animation, développement territorial et
transfrontalier » s’appuie sur le domaine « Sciences humaines et sociales » (Nancy 2); enfin (3) la spécialité
« Ingénierie urbaine, villes et territoires » s’appuie sur le domaine « Sciences, technologies, santé » (INPL). La
formation propose une démarche pédagogique de qualité, interdisciplinaire, alternant des stages de terrain et
l’acquisition académique; les principes de progressivité en matière de spécialisation sont respectés. Par ailleurs la
demande semble soutenue par les institutions régionales: cette formation répond à une demande sociale tangible.
Pour autant, le dossier souffre d’un manque de précision sur deux points particuliers. Malgré la forte coloration
professionnelle de la mention, la place attribuée à la recherche (adossement et formation à la recherche) au sein du
dispositif de formation doit être plus explicite. Le bilan de sortie de formation (cœur des métiers par spécialité, taux
d’insertion professionnelle, taux de poursuite d’étude, …) nécessite également des éclaircissements conséquents.

z Points forts :
• L’offre de formation s’appuie sur une mutualisation opérationnelle des compétences provenant de
trois établissements du site de Nancy.
• Le dossier bénéficie du soutien explicite des collectivités territoriales locales.
• L’organisation pédagogique propose une réelle interdisciplinarité: le développement et la valorisation
des territoires sont envisagés sous la forme de projets complexes, impliquant transversalité et
complémentarité des approches.

2
• On constate une forte mutualisation en M1 avec une orientation progressive des étudiants vers une
spécialité (60% de tronc commun en S1 et S2, et 20% en S3).
• La mise en situation est progressive (Projets - tuteurs en S1, ateliers d’étude en S3 et stage de cinq
mois en S4).
• L’équipe pédagogique s’appuie sur différentes sections du CNU (chaque spécialité s’appuie davantage
sur une section particulière).
• Les professionnels semblent intervenir en nombre suffisant.

z Points faibles :
• La faible lisibilité de l’adossement à la recherche constitue le handicap majeur du dossier, en
particulier pour les spécialités «Conduite de projet en sport, santé, et société » et «Formation,
animation, développement territorial et transfrontalier».
• En effet, dans le document, peu d’informations sont disponibles sur l’implication réelle des équipes
de recherche citées (e. g. l’effectif des enseignants chercheurs composant les équipes d’appui pour
ces deux spécialités est relativement faible).
• Les thématiques de recherche ne sont pas toujours explicitées; les liens entre ce Master et les écoles
doctorales ne sont pas présentés; le responsable de la mention n’est pas HDR …).
• La formation à la recherche (e. g., contenu des UE, critères d’évaluation, stage en laboratoires, …)
n’est précisément identifiable dans aucune des trois spécialités.
• Le bilan de sortie de formation est insuffisamment détaillé (e. g. métiers visés par chacune des
spécialités, insertion professionnelle précise des étudiants au-delà de l’analyse de cohorte de 2005,
taux d’inscription en thèse à l’issue du master, …).

3
Avis par spécialité

Conduite de projets en sport, santé et société


z Appréciation (A, B ou C) : B

La spécialité « Conduite de projets en sport, santé et société » (CPS3) a pour objet de « former à
l’implantation, au management et à l’évaluation des activités sportives et de santé, en tenant compte des politiques
publiques, sportives, sanitaires et sociales ». Cette offre est organisée sous la forme de deux parcours: (1) le parcours
« Management et communication en sport » propose plus spécifiquement une formation sur l’initiative privée et ses
relations avec les institutions territoriales dans le cadre du sport de loisir ; (2) le parcours « Activités corporelles,
santé, et société » s’oriente vers la formation au développement et à la prise en charge des activités physiques à des
fins de santé dans un secteur d’emplois publics et privés. La spécialité présente une forte coloration professionnelle
pour une offre de formation congruente avec la demande sociale. Pour autant, des précisions sur le dossier et un
positionnement explicite vis-à-vis de la recherche sont attendus.

z Points forts :
• La prévention et l’éducation à la santé par l’activité physique sont des enjeux sociaux majeurs.
Elaborer des projets territoriaux à ce niveau est un objectif très pertinent.
• La participation de professionnels à la formation est significative (40 % de l’effectif de l’équipe
pédagogique est composé de professionnels).
• La formation est professionnalisante et présente le taux d’insertion le plus important de la mention
(83 %).

z Points faibles :
• L’adossement à la recherche est insuffisamment explicité dans le dossier et semble fragile.
• L’affiliation scientifique des enseignants chercheurs composant l’équipe pédagogique est peu
détaillée dans le texte, voire non signalée pour certains d’entre eux (la présentation détaillée par une
MCU HDR insérée dans une équipe de recherche médicale constitue une exception).
• La formation à la recherche n’est pas lisible: elle n’apparaît pas dans la présentation des UE, ni dans
les critères d’évaluation, ni dans la description des stages, ni lors des soutenances des mémoires. Le
lien avec les écoles doctorales n’est pas indiqué.
• Dans son ensemble, le dossier manque de précisions (e. g. le type de prévention - primaire,
secondaire, ou tertiaire - dans lequel s’inscrit le parcours « Activités corporelles, santé, et société »
n’est pas évoqué; les institutions dans lesquelles les projets seront développés ne sont pas présentées;
la participation effective des enseignants de l’UFRSTAPS n’est pas assez explicite).
• On peut s’interroger sur la nécessité de proposer deux parcours et une multiplicité d’UE au regard des
effectifs attendus (30 étudiants au total pour les deux parcours).

z Recommandations :
• Les recommandations ont pour principal objet de préciser l’offre de formation et de densifier – si cela
est possible – l’adossement et la formation à la recherche de cette spécialité.
• Il semblerait tout d’abord judicieux de clarifier et de concrétiser les objectifs de la formation et
d’identifier les métiers propres à chacun des parcours impliqués. Des regroupements (à minima au
niveau de certaines UE, voire au niveau des parcours) doivent être envisagés.

4
• Il conviendrait également d’expliciter les orientations recherche de la spécialité et les équipes plus
directement concernées.
• Des précisions sur les axes prioritaires de recherche, un affichage plus explicite sur les critères
d’évaluation des étudiants dans ce domaine, un positionnement vis-à-vis des écoles doctorales locales
pourraient être des pistes de nature à améliorer l’adossement à la recherche de la spécialité. Enfin, il
serait peut-être intéressant d’envisager des rapprochements avec des équipes de recherche habilitées
des sites proches (ouverture de la spécialité à d’autres laboratoires de Metz ou de Strasbourg) ou
localisées au sein d’établissements en partenariat par convention.

Formation, animation, développement territorial et


transfrontalier
z Appréciation (A, B ou C) : B

La spécialité « Formation, animation, développement territorial et transfrontalier » (FAD2T) se donne pour


vocation de former des acteurs impliqués dans la conduite de projets (formation, culture, social, …); ces projets
s’insèrent dans les territoires urbains et ruraux et dans les zones transfrontalières. L’approche interdisciplinaire,
l’organisation des cours en alternance et l’adaptation de l’offre à la situation géographique des établissements
supports sont des éléments attractifs et pertinents. Il reste toutefois aux porteurs de ce projet à préciser le
positionnement professionnel de la formation ainsi que ses liens avec la recherche (formation, adossement).

z Points forts :
• Le projet s’inscrit dans une problématique territoriale pertinente vis-à-vis du contexte local: la
conduite de projets transfrontaliers.
• La formation et l’animation sont des enjeux importants du développement social local ou territorial.
• La formation interdisciplinaire par alternance entre situations vécues (stage ou terrain professionnel)
et enseignements dispensés est un dispositif pédagogique particulièrement adapté au projet de
formation.

z Points faibles :
• Les métiers visés spécifiquement par cette spécialité ne sont pas clairement identifiés.
• Les rapports avec les institutions de formation professionnelle signalées ne sont pas précisés.
• La perspective transfrontalière ne met guère en avant la probable maîtrise nécessaire d’une langue
étrangère.
• L’adossement à la recherche n’est pas assez détaillé (deux équipes d’appui sont signalées).
• Seuls trois universitaires (aucun d’entre eux n’est HDR) font partie de l’équipe pédagogique.

z Recommandations :
• Il conviendrait tout d’abord de cibler cette formation en présentant avec plus de précision le cœur
des métiers visés.
• Par ailleurs, la présentation de l’adossement à la recherche mériterait un développement plus
conséquent.
• Enfin, il serait judicieux d’approfondir les partenariats avec les professionnels de la formation.

5
Ingénierie urbaine, villes et territoires
z Appréciation (A, B ou C) : A

La spécialité « Ingénierie urbaine, villes et territoires (IUTV) se donne pour mission de former des chefs de
projet dans le domaine de l’ingénierie urbaine. Ces diplômés seront capables « d’appréhender le territoire urbain
dans toutes ses dimensions et de relier les acteurs qui agissent sur la ville et sa fabrication ». Proposée dans le cadre
d’une demande de renouvellement, cette spécialité apparaît comme opportune.

z Points forts :
• La demande repose sur une antériorité solide (la présente proposition représente une demande de
reconduction d’habilitation de la spécialité).
• L’adossement à la recherche est significatif: 13 universitaires (dont 8 PR ou HDR) composent l’équipe
pédagogique; les problématiques de l’urbanité sont clairement identifiées dans les équipes de
recherche.
• Un partenariat fort est engagé avec la formation d’architecte - urbaniste.
• L’articulation est affirmée avec l’incubateur territorial ADUAN.
• Objectifs, contenus pédagogiques et débouchés sont envisagés de façon cohérente.
• L’approche pluridisciplinaire est significative.

z Point faible :
• Les relations avec les autres spécialités du master sont peu explicites.

z Recommandations :
• Afin d’améliorer la lisibilité de l’ensemble de l’offre du master, une réflexion pourrait être engagée
afin de constituer une authentique collaboration conceptuelle et méthodologique avec les autres
spécialités (territoire urbain vs rural).

6
Recommandations
• La forte valence professionnelle du master (implicite dans le dossier) ne dispense pas les porteurs du
projet d’opérer un positionnement clair de l’offre de formation vis-à-vis de la recherche.
L’adossement à la recherche (en particulier pour les spécialités CP3S et FAD2T) doit être plus
clairement exposé (thématiques, contributions réelles des enseignants chercheurs à la formation,
publications majeures en lien avec le master, …) voire renforcé par des collaborations avec d’autres
équipes des établissements concernés (l’effectif d’enseignants chercheurs composant les équipes de
formation est très réduit pour les deux spécialités citées). Le dossier doit également être plus
explicite sur la formation à la recherche : (1) Quelle place réelle est réservée à la formation par la
recherche dans les contenus des UE (2) Quel statut est attribué aux laboratoires d’appui dans le cadre
de l’accomplissement des stages (3) Dans quelle mesure les critères d’évaluation des stages intègrent-
ils une dimension scientifique (4) Quelles sont les relations entre cette formation et les écoles
doctorales des sites ?

• Des précisions significatives sont également attendues sur le bilan de sortie de cette formation. Ces
informations sont cruciales pour améliorer la lisibilité de l’ensemble et de différencier plus finement
les particularités de chaque spécialité. Une présentation plus détaillée du cœur des métiers
spécifiquement visés par chacune des trois spécialités devrait permettre à la fois d’accroître leur
visibilité et à la fois de positionner de manière plus explicite la spécialité IUTV vis-à-vis des deux
autres formations. Par ailleurs, le bilan sur le devenir des étudiants doit être complété de manière
significative.

7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090594

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Systèmes embarqués et énergie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Les domaines principaux de ce master sont les systèmes embarqués, les circuits intégrés numériques, les
microsystèmes et microtechnologies et le génie électrique. Le master s’appuie sur cinq laboratoires sur Nancy, Belfort
et Metz. Cela représente une centaine d’EC dont la moitié sont titulaires de l’HDR. Le recrutement préférentiel se
fera en licence EEA et SPI. Le potentiel est de 60 étudiants en moyenne en M2 sur les trois dernières années. Le
dossier manque parfois de clarté (notamment pour les parcours) et d’une synthèse. Ce master s’inscrit bien dans le
contexte économique et scientifique régional, dans le périmètre Nancy-Metz. La proposition a le grand mérite de
fédérer les compétences académiques de la zone géographique concernée sur un seul master dans le domaine de
l'EEA. Ces compétences sont principalement issues d'un réseau de laboratoires reconnus sur leurs thématiques et en
bonne connexion avec le tissu industriel.

z Points forts :
• Equipe pédagogique de bonne qualité.
• Formation unique dans le bassin lorrain (avec Metz).
• Le module d’harmonisation de 60h en début de M1 qui permettra d’accueillir des étudiants en
provenance de filières EEA, Physique et Informatique est pertinent.
• Dimension professionnalisante bien présente.
• Compatibilité avec la formation en alternance pour la partie UHP du master.
• Bonne insertion des diplômés et bonnes relations industrielles (PME et grands groupes).
• Soutien du GIP CNFM (Coordination Nationale pour la Formation en Microélectronique) pour l’accès
aux outils logiciels de conception en Microélectronique.

2
z Points faibles :
• Lisibilité de la mention : l’intitulé de la mention devra être explicite pour les étudiants de L3, pour ce
qui concerne en particulier le contenu « Electronique ».
• Préciser des parcours clairs dans les spécialités.
• La spécialité « Microsystèmes et instrumentation électronique », à la frontière de la Physique,
gagnerait à un rapprochement avec la spécialité « Conception de circuits et systèmes embarqués ».
• La partie « Electronique analogique » est à développer.
• Renforcer la partie « Formation à la recherche » (stages en laboratoire).
• Le flux de 80 étudiants annoncé en 2009-2010 avec un M1 à 30 étudiants, semble irréaliste.
• Le bilan du devenir des étudiants est imprécis.
• L’ouverture internationale est à préciser.

3
Avis par spécialité

Conception de circuits et systèmes embarqués


z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette proposition de formation est originale et pertinente. Il faudra veiller à rendre la spécialité attractive
pour les étudiants.

z Points forts :
• Spécialité en bonne cohérence avec les compétences du laboratoire LIEN.
• Le thème des systèmes embarqués est porteur dans l’industrie et offrira des débouchés.

z Point faible :
• L’intitulé « Système embarqué » devra être attractif pour les étudiants de L3 (attention à un intitulé
qui ne serait compréhensible que par des spécialistes du domaine).

z Recommandation :
• Un rapprochement plus marqué avec la spécialité « Microsystèmes » en M1 pourrait donner aux
étudiants un sens Physique plus prononcé qui pourrait être utile dans leur carrière. Un enseignement
en « électronique analogique » pourrait servir de lien.

Microsystèmes et instrumentation microélectronique


z Appréciation (A, B ou C) : B

Le positionnement de la formation en EEA ou en Physique appliquée est à préciser.

z Point fort :
• Bon adossement à la recherche avec les compétences des enseignants-chercheurs dans le domaine
des MEMs.

z Points faibles :
• Manque de visibilité du positionnement par rapport à l'intitulé "Systèmes embarqués".
• Peu d’étudiants attendus, mutualisation insuffisante avec la spécialité "Systèmes embarqués".
• Il faudra veiller aux débouchés industriels.

z Recommandations :
• Augmenter le volume d'enseignement commun avec la spécialité « Systèmes embarqués ».

4
• Centrer la formation sur l’électronique analogique (carte et microélectronique) et l’instrumentation.
• Faire des microsystèmes et de la physique appliquée des domaines d’application pour les compétences
acquises.
• Favoriser les stages en laboratoire pour une bonne appréhension de ces domaines.

Energie électrique
z Appréciation (A, B ou C) : A

C'est plus particulièrement cette spécialité qui a produit un gros effort de mise en commun, puisqu'elle fédère
les compétences "Génie électrique" des principaux établissements de la zone.

z Points forts :
• Positionnement clair.
• Les activités des laboratoires d'adossement et donc les compétences des enseignants-chercheurs
impliqués sont potentiellement en très bonne adéquation avec l'intitulé du master.
• Flux d’étudiants.
• Débouchés.

z Points faibles :
• Le point fort de la mise en commun débouche sur un inconvénient, à savoir le dédoublement de la
formation entre Nancy et Belfort. Il faudra veiller au maintien d’un effectif suffisant sur les deux
sites.
• Le potentiel de compétences sur l'intitulé "Systèmes embarqués" pourrait certainement être mieux
exploité au niveau des contenus ; seule la formation de Belfort fait apparaître une orientation forte
en ce sens en M2.

z Recommandation :
• Identifier clairement les deux parcours (Nancy et Belfort) en mettant en avant ce qui les différencie.

5
Recommandations

• L'intitulé s'appuie sur la notion de « Systèmes embarqués », qui est à la mode, mais correspond aussi à
un véritable besoin de formation et de recherche. Il est suggéré d’améliorer la lisibilité et
l’attractivité du master proposé. Les contenus ne sont pas totalement à la hauteur de cet intitulé. En
complément, des problématiques liées aux systèmes embarqués et communes aux différentes
spécialités peuvent certainement être dégagées et constituer le contenu de modules communs. Une
réflexion et une évolution peuvent donc être envisagées dans ce sens. Une organisation en 2
spécialités au lieu de 3 est suggérée : « Génie électrique » et « Systèmes embarqués et hétérogènes »,
spécialité qui correspondrait au regroupement des spécialités « Conception de circuits et systèmes
embarqués » et « Microsystèmes et instrumentation microélectronique ».
• Les parcours doivent être mieux précisés.
• La partie électronique analogique est à développer.
• Il est suggéré de renforcer la partie « Formation à la recherche » (stages en laboratoire).
• Il faudra veiller à mettre en place un suivi du devenir des étudiants.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090595

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Ingénierie de la santé et sciences du médicament

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


La demande d’habilitation du master « Ingénierie de la santé et sciences du médicament » présentée par
Nancy-Université propose quatre spécialités : « Bio-ingénierie, médicaments, ciblage», « Ergonomie, biomécanique,
motricité, physiologie du travail », « Ingénierie biomédicale et hospitalière » et « Pharmacologie de sécurité –
Expertise préclinique des médicaments ».

Il s’agit d’une formation habilitée lors des deux précédents contrats quadriennaux qui sera dirigée par un
enseignant-chercheur doté d’une activité de recherche de qualité et entouré d’une équipe pluridisciplinaire
compétente.

La formation est globalement axée vers une professionnalisation rapide des étudiants.

L’ouverture internationale est assurée par le biais de collaborations en cours de développement et s’appuie
également sur un projet « ERASMUS MUNDUS ».

Les informations relatives aux flux montrent une bonne insertion des étudiants pour les quatre spécialités. Les
débouchés sont nombreux avec une professionnalisation assurée par des intervenants extérieurs issus du secteur
public et privé.

z Points forts :
• Le dossier est globalement bien écrit et bien construit.
• La formation s’intègre bien dans une ligne directrice « LMD » et propose plusieurs passerelles.
• Le master présente une bonne utilisation des compétences locales, s’appuyant sur de nombreuses
équipes de recherche labellisées (UMR, Inserm, EA).
• Le bilan des flux d’étudiants est satisfaisant.
• Le contenu pédagogique est en adéquation avec les objectifs même si l’absence du contenu d’UE pour
l’ensemble des spécialités est à regretter.

2
z Point faible :
• Les objectifs scientifiques et les enseignements à finalité « recherche » mériteraient d’être plus
lisibles.

3
Avis par spécialité

Bio-ingénierie, médicaments, ciblage


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Point fort :
• L’approche pluridisciplinaire permet une bonne compréhension des mécanismes cellulaires et
moléculaires des principales pathologies chroniques d’une part, et des thérapies potentiellement
applicables d’autre part.

z Point faible :
• Le manque de lisibilité dans le contenu et dans le choix des UE.

z Recommandations :
• Clarifier le choix et le contenu des UE.
• Insister sur les UE dites de « différenciation » spécifiques en Master 1 ou en Master 2.

Ergonomie, biomécanique, motricité, physiologie du travail


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• L’équipe pédagogique est très cohérente.
• L’insertion des étudiants dans le tissu professionnel est très bonne.

z Point faible :
• Le contenu et le choix des UE manquent de lisibilité.

z Recommandations :
• Clarifier le choix et le contenu des UE.
• Insister sur les UE dites de « différenciation » spécifiques en Master 1 ou en Master 2.

4
Ingénierie biomédicale et hospitalière
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Point fort :
• Les débouchés professionnels sont potentiellement importants.

z Points faibles :
• Le contenu et le choix des UE manquent de lisibilité.
• Dans l’état actuel du dossier, il n’est pas évident que les étudiants issus de cette formation puissent
poursuivre une carrière dans la recherche.

z Recommandations :
• Clarifier le choix et le contenu des UE.
• Insister sur les UE dites de « différenciation » spécifiques en Master 1 ou en Master 2.
• Renforcer l’équipe pédagogique par l’intégration d’enseignants-chercheurs pour développer les
débouchés vers la recherche.

Pharmacologie de sécurité - Expertise préclinique des


médicaments
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• L’originalité de cette spécialité est d’assurer la formation de spécialistes de l’expertise préclinique
des médicaments.
• De nombreux débouchés existent en France et à l’étranger.

z Point faible :
• Le contenu et le choix des UE manquent de lisibilité.

z Recommandations :
• Clarifier le choix et le contenu des UE.
• Insister sur les UE dites de « différenciation » spécifiques en Master 1 ou en Master 2.

5
Recommandations

• Le responsable de la mention devra soutenir son habilitation à diriger des recherches comme annoncé.
• La formation à la recherche mériterait d’être davantage étayée.
• Des renseignements complémentaires devront être fournis sur les UE de « différenciation » qui
semblent être proposées aussi bien en master 1 qu’en master 2.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090597

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Santé publique et environnement

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


La demande d’habilitation du master « Santé publique et environnement » présentée par Nancy-Université
propose trois spécialités : « Epidémiologie, recherche clinique, évaluation», « Evaluation et gestion des risques
environnementaux et professionnels » et « Intervention en promotion de la santé ». Cette formation, habilitée lors du
précédent contrat quadriennal, est dirigée par un enseignant-chercheur (PUPH), épidémiologiste reconnu et
également responsable d’un CIC-EC.

Ce master permet de former des spécialistes en épidémiologie et en santé publique, notamment des
chercheurs susceptibles d’intégrer les organismes nationaux et internationaux.

L’équipe pédagogique est représentée par des spécialistes des différents domaines enseignés.

z Points forts :
• Le dossier est clair, bien présenté et complet.
• Les objectifs de la formation sont clairement définis et les moyens mis en œuvre précisés.
• L’équipe pédagogique est bien structurée.
• La co-habilitation entre les universités de Dijon, Besançon, Paris Descartes, Reims et Strasbourg est
cohérente.
• L’adossement à la recherche est de très bonne qualité grâce à l’intégration de laboratoires labellisés
de type UMR, Inserm et EA.
• La formation à la recherche s’appuie sur des stages en master 1 et en master 2 dans des unités de
recherche de qualité dont plusieurs sont rattachées à l’INSERM ou au CNRS.
• Le contenu pédagogique est bien pensé avec notamment, une part importante consacrée aux options
et à des aspects professionnalisants adaptés et clairement définis.

2
• Les flux d’étudiants sont stables et les débouchés, clairement définis.
• Les trois spécialités s’intègrent bien dans la politique « LMD ».
• L’ouverture internationale est bien argumentée pour les pays du sud francophone mais mériterait
d’être élargie à d’autres pays européens.

z Point faible :
• Le dossier ne comporte pas de bilan chiffré.

3
Avis par spécialité

Epidémiologie, recherche clinique, évaluation (ERCE)


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• La formation s’appuie sur des forces interrégionales mutualisées et montre une expérience
satisfaisante qui permet d’adapter l’offre à la demande.
• Le programme est bien conçu avec une équipe pédagogique de bon niveau.
• L’adossement à la recherche est bon.

z Points faibles :
• Certaines unités de recherche sont en cours de création.
• L’ouverture internationale mérite d’être renforcée, e.g. accords bilatéraux de type ERASMUS ; leur
mise en place est rapide.
• Les effectifs sont stables mais relativement faibles.

z Recommandation :
• La liste des unités de recherche sur lesquelles s’appuie cette formation, devra être actualisée.

Evaluation et gestion des risques environnementaux et


professionnels (EGREP)
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• La formation mutualise les forces interrégionales.
• La bonne expérience d’enseignement et de formation des étudiants.
• Une formation du type « e-Learning » est envisagée en master 1.

z Points faibles :
• L’adossement à la recherche est relativement peu lisible.
• L’ouverture internationale est insuffisante (ERASMUS ?).
• Les effectifs précédents sont stables mais relativement faibles.

z Recommandation :
• La liste des unités de recherche sur lesquelles s’appuie cette formation, devra être actualisée.

4
Intervention en promotion de la santé (IPS)
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Cette spécialité est très bien structurée avec un contenu pédagogique adapté et complet.
• La formation est attractive et s’appuie, elle aussi, sur une mutualisation des forces interrégionales et
envisage également une formation du type « e-Learning » pour le master 1.

z Points faibles :
• L’ancrage dans la recherche est relativement faible.
• L’ouverture internationale n’est pas assez prononcée.

z Recommandation :
• Renforcer l’ancrage dans la recherche et l’ouverture internationale.

5
Recommandations

• Certaines équipes de recherche sur lesquelles s’adosse le master étaient en cours de création au
moment du dépôt du dossier. La liste des unités de recherche sur lesquelles s’appuie cette formation,
devra être actualisée en fonction des résultats de l’actuelle campagne d’accréditation.
• Les dispositifs d’aide à la mobilité doivent être précisés.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090598

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Microbiologie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Il s’agit d’une demande de création d’une formation axée sur la microbiologie fondamentale et appliquée,
présentée comme le prolongement pédagogique des laboratoires d’accueil et d’un master-école d’ingénieur. Ce
master comporte deux spécialités : « Biotechnologie microbienne » et « Microbiologie environnementale et
sanitaire ». Cette formation est à vocation professionnalisante vers les métiers de la Recherche et de l’ingénierie dans
le domaine de la biologie.

Clairement ciblée sur des compétences locales dans le domaine de la microbiologie et de la physiologie
bactérienne, cette formation bénéficie du soutien solide d’équipes de recherche et d’industriels. On note cependant
que le master 2 est indifférencié (pro/Recherche). Dans la mesure où l’accent est mis en priorité sur la relation avec
le monde socio-économique, la place qu’occupe la formation par la recherche n’est pas assez explicitée bien que le
potentiel en équipes de recherche soit important.

Globalement, la formation s’appuie sur des compétences réelles en microbiologie. Il est toutefois regrettable
que les contenus ne soient pas décrits avec suffisamment de détails (responsable et programme de chaque UE). On
aurait également aimé mieux cerner les modalités de recrutement et d’évaluation des étudiants.

En résumé, cette offre de formation est bien construite et ses objectifs, bien définis. Les responsables de la
formation devront toutefois prendre en compte les recommandations explicitées ci-dessous.

z Points forts :
• Le solide soutien d’équipes de recherche et d’industriels.
• Une bonne architecture de la mention avec une spécialisation progressive.
• L’adossement à la recherche est réel. Les activités scientifiques des équipes de recherche témoignent
de l’existence des compétences nécessaires pour assurer une bonne formation.
• La formation est nouvelle, et il n’existe pas de formation équivalente sur le site.

2
z Points faibles :
• Le contenu précis de la formation tel que le descriptif des UE avec des responsables désignés, n’est
pas fourni ; ce qui rend difficile l’évaluation des acquis qu’auront les étudiants.
• Les modalités de recrutement et d’évaluation ne sont pas fournies.
• Les conditions d’intégration des étudiants provenant des parcours « Santé » (Médecine et Pharmacie)
ne sont pas mentionnées.
• Mieux définir la participation des industriels et augmenter leur participation.

3
Avis par spécialité

Biotechnologies microbiennes
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Le soutien affirmé du monde socio-économique.
• La cohérence des UE de la spécialité, avec un socle important d’UE de professionnalisation.
• Une architecture d’ensemble cohérente avec le regroupement de certaines UE par paires lors du choix
pour le semestre n°3.

z Point faible :
• Un manque de précisions sur les contenus et les modalités spécifiques de l’évaluation.

Microbiologie environnementale et sanitaire


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Un socle important et une cohérence des UE de professionnalisation.
• Le regroupement possible de plusieurs UE autour des problèmes de la qualité de l’eau.
• La mutualisation d’UE avec d’autres spécialités.
• Le soutien affirmé du monde socio-économique.

z Point faible :
• Un manque de précisions sur les contenus et les modalités spécifiques d’évaluation.

z Recommandation :
• Ouvrir l’accès au module 23, et surtout 29, aux étudiants de cette spécialité afin d’avoir une
dimension « diagnostic » en plus sauf si cette spécialité ne veut prendre en compte que l’aspect
« Microbiologie environnementale ».

4
Recommandations

• Une proposition originale de mise en place d’une formation hybride recherche/pro qui devrait
permettre aux diplômés d’effectuer une thèse dans le secteur public ou le secteur privé. Cependant,
il n’est pas certain que les étudiants qui obtiendront leur diplôme et qui ne souhaitent pas poursuivre
leurs études, puissent obtenir un CDD/CDI. Il serait nécessaire de mettre en place un suivi particulier
pour ces étudiants.
• Impliquer plus clairement les professeurs et les chercheurs dans le semestre n°3 de la spécialité
« Biotechnologie microbienne ».
• Mieux définir la part réelle des intervenants du monde industriel dans la formation en termes de
volume horaire.
• Mettre en place une visite de l’entreprise au cours du stage si la situation géographique le permet.
• Plusieurs points ne sont pas très clairs dans le dossier, et devraient être précisés. Il est question d’une
co-habilitation souhaitée entre l’UHP, l’INPL et l’UPVM. Cependant le tableau sur les partenaires n’est
pas renseigné. Le diagramme (p5) serait plus précis avec des données chiffrées en précisant l’origine
« master » des docteurs formés. Le semestre n°8 ne compte que 27 ECTS, à moins que l’UE libre (3
ECTS) soit obligatoire.
• Les modalités d’attribution et de suivi des stages en laboratoire pour les étudiants qui désirent
poursuivre en thèse, ne sont pas explicitées. Plus généralement, les modalités de recrutement et
d’évaluation doivent être précisées.

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090599

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Ethique de la santé et médecine légale

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


La demande d’habilitation du master « Ethique de la santé et médecine légale » présentée par Nancy-
Université propose deux spécialités : « Criminalistique et archéologie » et « Ethique, communication, expertises et
droits de la personne ».

Il s’agit d’une nouvelle formation, les flux et le bilan du devenir des étudiants ne peuvent donc pas être pris en
considération, dirigée par un enseignant-chercheur de médecine légale entourée d’une équipe multidisciplinaire de
qualité.

La formation s’adresse à des professionnels en poste ou à des étudiants désireux d’exercer dans le cadre de la
médecine légale ou de l’expertise scientifique criminelle. En ce qui concerne la recherche, cette formation s’appuie
sur plusieurs équipes d’accueil et une UMR INSERM. Apparaissent également des liens avec des structures publiques
(l’institut national Polytechnique et la police scientifique). Compte tenu de la spécificité de la mention, l’aspect
« formation à la recherche » s’articule principalement autour d’immersions en situations opérationnelles.

On peut regretter un manque d’ouverture internationale, qui en dépit de la spécificité de la formation devrait
pouvoir être améliorée, e.g. par le biais de partenariats avec des universités de pays de l’Union européenne dont la
législation s’accorde avec celle adoptée en France. L’insertion d’UE appliquées aux spécificités de certains Etats
européens pourrait également être envisagée.

z Points forts :
• Le dossier est clair et bien documenté.
• Les débouchés semblent potentiellement intéressants, même si ce point mérite d’être davantage
étayé.
• Les objectifs de cette formation sont bien exposés et les passerelles sont justifiées.

2
• Le contenu pédagogique est pertinent avec de nombreuses d’options.
• La mention s’intègre bien dans le tissu local et national.
• L’adossement à la recherche est satisfaisant et en cohérence avec la formation.

z Point faible :
• Compte tenu de la spécificité de la mention, l’aspect « formation à la recherche » apparaît limité.

3
Avis par spécialité

Criminalistique et archéologie
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• La formation est multidisciplinaire impliquant de nombreux acteurs locaux.
• L’organisation est très bien pensée.
• Les débouchés sont importants.

z Points faibles :
• L’ancrage dans la recherche est insuffisant.
• L’ouverture internationale est restreinte.
• Le dossier ne mentionne pas de liens patents avec les polices scientifiques européennes (réseaux,
législation, techniques…).

z Recommandations :
• Renforcer l’ancrage dans la recherche.
• Développer l’ouverture internationale.
• Etendre les réseaux de compétences.

Ethique, communication, expertises et droits de la personne


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Point fort :
• Une formation multidisciplinaire et cohérente.

z Points faibles :
• La formation à la recherche est insuffisante.
• L’ouverture internationale est restreinte eu égard à la spécificité de la formation.
• Les débouchés sont apparemment difficiles.

z Recommandations :
• Améliorer les actions en faveur des débouchés.
• Les techniques de biométrie et leurs aspects éthiques pourraient être davantage exploités.

4
Recommandations

• Améliorer la formation à la recherche et l’ouverture internationale.


• Mieux décrire les débouchés potentiels.

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090705

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Etudes européennes

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Les objectifs scientifiques et pédagogiques de ce master sont d’une grande pertinence. La formation débouche
principalement sur trois spécialités juridiques, une spécialité économique et financière, et une spécialité
communication.

Dans l’ensemble, les objectifs professionnels sont convaincants ; peut-être auraient-ils gagné à être précisés
s’agissant de la spécialité « Collectivités territoriales et Union européenne ».

La formation à Nancy correspond à un véritable besoin dans cette partie de la France et se justifie pleinement,
y compris au regard de l’autre pôle que constitue Strasbourg. Du reste, les liens tissés avec Strasbourg et Luxembourg
forment un contexte très favorable.

Les formations proposées reposent sur un centre de recherche particulièrement dynamique IRENEE (six
équipes) et sur le pôle d’excellence européen Jean Monnet. Aussi, l’adossement à la recherche apparaît-il comme très
satisfaisant.

L’ouverture internationale est assurée non seulement par le recrutement d’une grande partie des étudiants,
mais aussi par la délocalisation à l’étranger de certains enseignements et la construction d’un réseau très complet de
conventions conclues avec les Pays d’Europe centrale et orientale (PECO). Ces éléments très positifs méritent d’être
soulignés.

Le master bénéficiera de l’expertise d’une équipe pédagogique de qualité regroupant universitaires et


professionnels. Il faudrait toutefois veiller à renforcer la présence en son sein de collègues étrangers.

Les aspects professionnalisants sont bien présents, non seulement pour les spécialités dont l’intitulé montre
d’emblée la finalité professionnelle, mais aussi pour la spécialité « généraliste » (Droit de la construction européenne,
avec un nouveau parcours professionnel). La participation aux enseignements d’intervenants extérieurs est notable,
et on relève la part importante des stages à l’étranger (50 %).

2
Des liens pédagogiques ont été développés à Nancy même (avec l’IAE pour la spécialité « Gestion financière »)
et à l’étranger (à Luxembourg –IEAP et Université-, Belgrade et Sofia –Facultés de droit- tant en M1 que pour la
spécialité « Droit de la construction européenne »).

z Points forts :
• Une formation bien ancrée dans le tissu local tout en étant largement ouverte sur l’étranger.
• Une formation pluridisciplinaire, avec une place importante accordée, dès le M1 et en M2 (avec deux
spécialités sur cinq) aux disciplines autres que le droit.
• Un adossement à la recherche très satisfaisant.
• Une équipe pédagogique dirigée par des collègues de grand renom.
• Présence de professionnels au sein de l’équipe enseignante.

z Point faible :
• Suivi de l’insertion professionnelle.

3
Avis par spécialité

Collectivités térritoriales et Union européenne


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Cette spécialité correspond à un besoin souvent exprimé par les collectivités territoriales.
• Une équipe pédagogique de qualité et très étoffée.

z Points faibles :
• Bien que le cadre général de la maquette soit pertinent, la cohérence interne des modules n’est pas
toujours totalement convaincante : le module « Structures territoriales des collectivités dans l’Union »
se veut justement comparatiste, mais il existe un cours intitulé « Finances locales et
décentralisation » dont l’objet semble purement français. Dans le module « Politiques européennes et
collectivités territoriales », le lien entre les enseignements et les collectivités territoriales n’apparaît
pas avec suffisamment d’évidence. Le module « Développement des collectivités territoriales »
regroupe des enseignements assez hétéroclites : action extérieure, contentieux, rôle des collectivités
territoriales, et citoyenneté et démocratie locale.
• La dimension professionnalisante de la formation n’est pas suffisamment mise en évidence : études de
dossiers et de cas.
• Les statistiques d’insertion professionnelle révèlent seulement deux situations d’emploi, plus une
préparation de concours, parmi les diplômés.

z Recommandations :
• Les objectifs de la spécialité « Collectivités territoriales et UE » gagneraient à être énoncés de
manière plus précise.
• Dans la mesure où cette spécialité n’entend pas se cantonner aux collectivités françaises, il serait
souhaitable que parmi les intervenants soient également représentés des étrangers, agents de la
Commission européenne, des collectivités territoriales étrangères ou universitaires. De manière
générale, la dimension internationale pourrait être améliorée.
• Il est également indispensable de revoir la cohérence interne des maquettes.

Communication stratégique et relations publiques en Europe


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Une spécialité originale, à laquelle l’offre de formation des universités ne contribue pas encore
suffisamment.
• L’insertion du « parcours PECO » (ex-spécialité) en renforcera et en diversifiera le contenu.

4
• Une spécialité attractive si l’on doit en juger par les flux annoncés.

z Points faibles :
• Une équipe pédagogique réduite.
• Les intervenants extérieurs auxquels il est fait appel sont pour la plupart des « locaux ».
• La cohérence globale de la formation semble incertaine. Mises à part les langues étrangères, existent
trois modules : « Environnement et approche de la communication », « Méthodologie et outils
professionnels » et « Techniques et pratiques des relations publiques ». Si le contenu du dernier est
cohérent, il est possible de s’interroger sur les deux premiers. Le premier regroupe des questions
générales (concepts clefs du droit de l’information et de la communication, communication publique,
communication politique, métiers et professions de la communication) et des questions plus
spécifiques (intelligence économique et stratégique, mécénat et sponsoring, lobbying, gestion de
l’image de marque à l’international). Le deuxième comprend un séminaire dit de mise à niveau
(stratégie de communication), mais quasiment la moitié du volume horaire (43 heures) est consacrée à
une revue de presse, suivie d’un débat animé par les étudiants. Sans remettre en cause la pertinence
d’un tel enseignement, est-il indispensable de lui consacrer autant de temps ?

z Recommandations :
• La spécialité « Communication stratégique et relations publiques en Europe » s’appuie sur une équipe
pédagogique certes sérieuse, mais qui, semble-t-il, mériterait d’être renforcée par des concours
extérieurs de nature à assurer à la formation la notoriété qu’une telle thématique exige.
• Un effort de mise en cohérence de la maquette est également souhaitable.

Contentieux communautaire
z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une spécialité co-habilitée avec l’Université de Strasbourg.

z Points forts :
• Le thème auquel est consacré la spécialité est des plus « porteurs ».
• La co-habilitation avec Strasbourg, la co-diplômation avec Luxembourg et la délocalisation dans cette
dernière ville sont tout à fait opportunes.
• Une équipe pédagogique de renom.
• Étroite association des praticiens à l’enseignement.

z Point faible :
• Aucun.

z Recommandation :
• La formation retient une conception tout à fait stricte du contentieux communautaire : ne serait-il
pas également possible d’intégrer les procédures contentieuses devant la Commission européenne et
les agences européennes (OHMI notamment) et la dimension nationale du contentieux
communautaire ?

5
Droit de la construction européenne
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• La double finalité de la formation : préparation aux concours de recrutement européens (nouveau
parcours) et poursuite des études en thèse.
• Le public étudiant, largement d’origine étrangère, avec une ouverture privilégiant les PECO.
• Equipe pédagogique de renom.
• Ouverture internationale.

z Point faible :
• L’UE « Politiques de l’Union », importante et surtout innovante par rapport aux autres UE, plus
traditionnelles, se limite en fait à deux politiques communautaires (agricole et environnementale), de
surcroît de façon optionnelle par rapport aux politiques relevant du 2ème et du 3ème piliers de
l’Union.

z Recommandation :
• Renforcer la partie de droit matériel des enseignements, par rapport à la partie de droit
institutionnel.

Gestion financière et espace européen


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Une mutualisation avec l’IAE de Nancy, pour une formation axée sur un thème particulier mais à
l’évidence d’une grande importance économique : celui des groupes de sociétés.
• Qualité reconnue de l’équipe pédagogique.

z Point faible :
• La teneur juridique des enseignements apparaît réduite, même si cela peut s’expliquer par le fait que
la formation soit fondamentalement de gestion.

z Recommandation :
• Le droit d’établissement des sociétés pourrait être intégré au programme des enseignements.

6
Recommandations

Il serait souhaitable de mieux analyser le devenir des étudiants.

7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090706

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Sciences de l'information et de la communication

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Il s’agit moins d’une formation de spécialisation interdisciplinaire que de trois formations spécialisées aux
secteurs professionnels techniques de l’intelligence économique, de la communication d’entreprise et de l’audiovisuel
(cette dernière spécialité étant un peu à part). Ce master est donc essentiellement professionnalisant. L‘émergence
de nouvelles spécialités professionnelles et donc de nouveaux domaines de savoir et de formations est bien prise en
compte.

Les enseignements sont spécifiques avec simplement la mutualisation de certaines UE. Les M1 ont peu
d’enseignements théoriques en sciences sociales et communication et sont d’emblée très orientés vers la
professionnalisation. En général, il y a très peu de place à l’affichage explicite d’une culture théorique et critique en
sciences sociales, surtout pour la spécialité « Information scientifique et technique-Intelligence économique ». Même
le parcours recherche proposé semble donner beaucoup plus de place à l’acquisition de compétences professionnelles
qu’à la formation à une démarche scientifique. Les exigences au niveau du mémoire ne témoignent pas d’une
élévation marquée des exigences entre M1 et M2. Les liens avec l’Ecole doctorale devraient être précisés.

L’équipe pédagogique des différents parcours de la mention est cohérente. L’équipe pédagogique M2, pour la
spécialité Cinéma et Audiovisuel fait intervenir 74% de professionnels, ce qui est très peu expliqué, alors que ce ratio
mérite justification.

Ce master est adossé à trois équipes de recherche, dont une clairement située en sciences de l’information et
de la communication (CREM), avec des chercheurs très actifs et une production scientifique importante. Cependant,
l’évocation très affirmée de la place du CREM au master ne semble pas se traduire dans les faits. Les deux autres
équipes sont un laboratoire de recherche en informatique (LORIA), dont les liens avec les sciences de l’information et
de la communication devraient être davantage affirmés et un centre d’études des civilisations d’Europe Centrale
(CERCLE), dont l’ancrage dans les sciences de l’information et de la communication est à questionner. Ce triple
adossement est cependant cohérent avec les spécialités proposées.

On doit apprécier le souci d’ouverture européenne, avec notamment pour la spécialité Communication
d'Entreprise, la participation au master in European Public Relations, réseau liant plusieurs universités françaises et

2
étrangères. De même, on apprécie pour la spécialité Information scientifique et technique - intelligence économique,
un partenariat avec le Nigéria.

Les effectifs sont tout à fait corrects et bien proportionnés, considérant les débouchés respectifs des
spécialités, avec un nombre d’inscrits réguliers depuis 2005 (de 20 à 35 en M1 selon les parcours, de 15 à 25 en M2
selon les parcours). Le taux d’échec, assez important antérieurement en Recherche, semble en voie de correction. Ce
master étant essentiellement professionnalisant, il y a peu de poursuite en doctorat. Le suivi des diplômés est bien
assuré et on observe une bonne insertion professionnelle.

Enfin, le détail des informations dans le dossier concerne les spécialités, plus que la mention proprement dite.
Du coup, on manque un peu d’éléments sur les choix stratégiques, opérés à ce niveau. Le dossier est aussi incomplet
sur certains points, notamment sur les publications des responsables.

z Points forts :
• Un dispositif diversifié prenant bien en compte les mutations de l’environnement technologique
(processus de numérisation etc.), ainsi que l’émergence de nouveaux besoins de formation.
• Une insertion satisfaisante dans l’environnement économique et institutionnel local et régional.
• L’offre est importante, avec des spécialités bien affirmées et une orientation professionnalisante
nettement assumée.

z Points faibles :
• Un positionnement dans le contexte de formation lorrain à expliciter.
• Un adossement à la recherche problématique.
• Une spécialité (Cinéma et Audiovisuel), dont les débouchés visés apparaissent trop larges ; en M2 le
souci de professionnalisation minore l’apport proprement universitaire.
• Le dossier comporte peu d’éléments sur les partis-pris franchement dissemblables des trois parcours,
ce qui est dommage car on manque un peu d’éléments explicitant les choix effectués.
• La préparation à la recherche pour les parcours de recherche semble beaucoup moins structurée dans
la maquette que la préparation à la professionnalisation, en particulier dans la spécialité Information
scientifique et technique - intelligence économique.

3
Avis par spécialité

Cinéma et audiovisuel
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Formation de plus de dix ans, qui a fait ses preuves et est bien reconnue, avec des réussites
professionnelles importantes.
• Une inscription qui apparaît solide dans le contexte professionnel local et régional.
• Une intéressante recherche d’ouverture européenne.
• La formation évolue fortement en fonction du contexte (technologies numériques et dimension
européenne).

z Points faibles :
• Des débouchés qui apparaissent très (trop) larges dans un espace professionnel et de formations très
concurrentielles.
• Un adossement à la recherche en Sciences de l’Information et de la Communication qui laisse
interrogatif.
• Un manque d’éléments de présentation des partis-pris pédagogiques.
• Ce sont essentiellement des professionnels qui interviennent dans la formation, ce qui mériterait
quelques explications.

z Recommandations :
• Améliorer l’adossement à la recherche en s’ouvrant à d’autres équipes et directions de recherche.
• Opérer un resserrement dans l’offre et dans les cursus sur quelques spécialisations professionnelles et
plus particulièrement sur celles relevant de la production.

Communication d'entreprise et démarche stratégique


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• La formation est riche et bien structurée.
• Des objectifs clairs et précis.
• Une équipe pédagogique cohérente et bien centrée sur les Sciences de l’Information et de la
Communication.
• Une attention-adaptation aux transformations de l’environnement professionnel et un souci
d’internationalisation.

4
z Point faible :
• Un affichage de débouchés trop général.

z Recommandation :
• Recentrer encore la formation sur certaines spécialités professionnelles et peut être donc sur la
communication stratégique, en accentuant les liens avec la spécialité Information Scientifique et
Technique - Intelligence Economique.

Information scientifique et technique - intelligence


économique
z Appréciation (A, B ou C) : C

z Points forts :
• Un cursus spécialisé et bien défini correspondant à d’importants enjeux dans le monde socio-
économique.
• Une équipe expérimentée et cohérente.
• Une recherche active de partenariats internationaux.
• Pour le parcours professionnalisant : objectif très clair, formation structurée en conséquence, avec
comme résultat une très bonne insertion des étudiants.

z Points faibles :
• Une articulation avec les Sciences de l’information et de la communication à préciser et à accentuer
pour éviter les risques d’étanchéité avec les autres spécialités évoquées dans le dossier.
• Manque de cohérence du parcours recherche annoncé dans la maquette.

z Recommandations :

Afin d’améliorer cette spécialité, il serait souhaitable de :


• Expliciter l’adossement à la recherche, en particulier les formes et les exigences de celle-ci dans le
parcours Recherche.
• Renforcer les liens avec la spécialité Communication d'Entreprise et Démarche Stratégique.
• La pertinence d’un parcours recherche pour cette spécialité, sans réel adossement à des équipes
reconnues n’est pas évidente. .

5
Recommandations
• Le parcours Cinéma et Audiovisuel est un peu à part dans son orientation et ses partis-pris
pédagogiques, ce qui mériterait d’être justifié dans la présentation générale de la mention.
• Renforcer la cohérence de l’offre de formation entre UE.
• Renforcer une réelle interdisciplinarité en mutualisant certains enseignements.
• Rechercher un adossement à la recherche en s’appuyant sur des équipes reconnues.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090710

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE)

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Le master MIAGE de l’Université de Nancy 2 propose une formation à l’ingénierie des systèmes d’information,
couvrant les aspects audit, conception et distribution des systèmes d’information au travers notamment de trois
spécialités, Audit et conception des systèmes d’information (ACSI) et Systèmes d’information distribués (SID), dont les
objectifs sont bien décrits et conformes à ce type de formation, et une troisième spécialité Informatique et
innovation (II), qui se prépare uniquement en formation continue, et qui a des objectifs un peu plus flous.

Le master MIAGE est avant tout une formation professionnelle dont les objectifs en termes de compétences
acquises et de débouchés sont bien cernés et avérés.

Le master s’appuie sur un ensemble de laboratoires reconnus : le LORIA (UMR 7503), le GREFIGE (Groupe de
Recherche en Economie Financière et Gestion), le CRAI (Centre de Recherche en Architecture et Ingénierie – UMR MAP
694), l’IECN (Institut Elie Cartan) et des centres de recherche luxembourgeois et belges pour la spécialité
Informatique et innovation. Par ailleurs, il fait partie du réseau national des MIAGE et est impliqué dans le réseau
d’enseignement à distance e-Miage.

En revanche, le dossier ne précise pas la place de cette formation dans le contexte régional de l’offre de
formation en informatique.

Ce master se positionne naturellement derrière la licence Informatique-mathématiques proposée à Nancy 2. Il


semble que l’accès au master soit de droit pour les diplômés de cette licence, mais le nombre de places étant limité,
comment s’effectue le choix ? Les conditions d’accès pour les titulaires d’autres licences ne sont pas claires, pas plus
que l’accès en deuxième année. Il n’y a pas d’information sur les parcours universitaires antérieurs des étudiants qui
ont suivi ce master.

Les effectifs à Nancy ces trois dernières années sont compris entre 40 et 50 étudiants en première année sur
Nancy et autour de 20 étudiants par spécialité, et il n’est pas prévu de les augmenter. On peut noter la hausse des
effectifs en deuxième année dans les spécialités SID et ACSI pour l’année 2007-2008, ce qui est un point positif.

2
Pour ce qui concerne les spécialités ACSI et SID, le master est organisé en quatre semestres, les deux premiers
étant communs aux deux spécialités et le dernier consacré au stage en entreprise. Les programmes sont figés (pas
d’option), ce qui semble raisonnable vu les effectifs.

La spécialité II (M2) a un fonctionnement très différent, puisqu’elle n’est ouverte qu’en formation continue
pour des salariés ayant un niveau Bac+4, à raison de 4 jours de formation par mois pendant 2 ans.

Les contenus bien décrits des UE sont d’un très bon niveau et conformes aux objectifs de la formation. Il peut
sembler curieux que de nombreuses UE rassemblent des éléments constitutifs relevant de domaines très différents, ce
qui en ôte un peu la cohérence interne.

Le volume horaire en présentiel du troisième semestre est peut-être un peu trop important : plus de 570h pour
la spécialité ACSI.

La professionnalisation se réalise au travers de nombreux projets longs (proposés par des entreprises dans la
spécialité SID), d’interventions de professionnels, et d’un stage de 5 mois au dernier semestre (pour les spécialités SID
et ACSI).

La formation à la recherche se fait au travers des enseignements disciplinaires de haut niveau et de


séminaires : ces séminaires ont-ils un caractère obligatoire ? Quelle est leur fréquence ?

Les étudiants qui souhaitent s’orienter vers les métiers de la recherche ont la possibilité de s’orienter en
deuxième année vers des formations à finalité recherche.

L’équipe pédagogique est conséquente et comprend de nombreux professionnels des entreprises. Elle
s’organise autour d’une « équipe de formation » composée des responsables de la mention et des spécialités, d’un
personnel administratif et de deux PAST, mais dont le rôle n’est pas décrit. Il n’est pas fait mention de conseil de
perfectionnement. L’appartenance des enseignants-chercheurs aux laboratoires ou équipes de recherche aurait dû
être indiquée.

Des conventions de partenariat ont été signées avec l’Université de Valencia (Espagne) et l’Université de
Kuopio (Finlande). Dans ce cadre, les échanges sont modérés : durant les trois dernières années, cinq étudiants
français ont passé un semestre en Espagne et une étudiante finlandaise a passé un semestre en France. Dans ce
contexte, certains des cours sont en anglais. Le master organise par ailleurs une formation délocalisée au Maroc
(Casablanca) qui accueille 70 étudiants. Une part importante des étudiants (30 %) font leur stage dans les pays
frontaliers et entre 5 et 10 % des diplômés y travaillent.

Concernant le devenir des étudiants, les informations se résument à trois tableaux peu informatifs (qui
correspondent à quelle population ?) sur la répartition des diplômés par secteur d’activité, par type d’entreprise et
par lieu de travail. Il n’y a rien sur les métiers occupés, les salaires, les évolutions de carrière…

z Points forts :
• Des objectifs porteurs en termes de débouchés.
• Un programme complet et bien conçu.
• Une bonne implication des professionnels.
• Une formation reconnue et bien implantée au niveau régional (le dossier contient plusieurs lettres de
soutien).
• Un réseau national.

z Points faibles :
• Manque de positionnement dans l’offre de formation régionale et la complémentarité de ce master
avec les masters locaux du même domaine.
• Peu d’information sur le devenir des étudiants.

3
Avis par spécialité

Audit et conception des systèmes d’information


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Point fort :
• Aborde le domaine de la stratégie et du management des systèmes d’information, domaine peu
couvert par les formations en informatique, mais porteur.

z Point faible :
• Un volume horaire un peu lourd (570h de présentiel au S3).

z Recommandations :
• Travailler à une mutualisation plus forte avec SID.
• Préciser la part de formation à la recherche.
• Améliorer le suivi des étudiants.

Systèmes d’information distribués


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Point fort :
• La spécialité est orientée vers les technologies de mise en œuvre des systèmes d’information, ce qui
constitue un domaine plutôt porteur sur le marché du travail.

z Point faible :
• Un volume horaire un peu lourd (540h de présentiel au S3).

z Recommandations :
• Préciser la part de formation à la recherche dans cette spécialité et les liens avec les laboratoires de
recherche.
• Améliorer le suivi des étudiants.

4
Informatique et innovation
z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité est actuellement attachée au master « Informatique numérique en entreprise ». Elle se fait
en collaboration avec l'Université Notre Dame de la Paix à Namur en Belgique, l'Université du Luxembourg et le Centre
de Recherche Henri Tudor à Luxembourg.

z Points forts :
• Un partenariat avec des universités et centre de recherche belges et luxembourgeois.
• Une formation destinée à des auditeurs en formation continue.
• Un succès avec un flux constant d’une vingtaine d’étudiants.
• Un programme intéressant.

z Point faible :
• Des objectifs pas vraiment définis et un bilan absent (quels changements professionnels pour les
diplômés ?).

z Recommandation :
• Mieux définir les objectifs et la valeur ajoutée de cette formation.

5
Recommandations

• Ce master MIAGE propose une formation assez large, mais complète dans le domaine de l’ingénierie
des systèmes d’information, conforme aux objectifs de ce type de programme, avec un bon ancrage
dans l’environnement économique en termes de besoins et de débouchés.
• Même si cette formation est à vocation professionnelle, il pourrait être intéressant d’offrir à ses
étudiants la possibilité de poursuivre en doctorat sans qu’ils aient besoin de changer de formation, et
donc d’orienter la formation vers un master « indifférencié ».
• Il conviendrait de ne plus considérer que ce master se prépare en 3 ans, à partir de la troisième année
de licence.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090717

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Langues et cultures étrangères

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Le master « Langues et cultures étrangères » est organisé en sept spécialités, ou huit si l’on distingue la
spécialité « Mondes anglophones (en présentiel) » de la spécialité « Mondes anglophones (à distance via ERUDI) » (le
dossier est flottant sur ce point). Il s’agit à certains égards d’un master très classique et très solide, préparant aux
métiers de l’enseignement, de la culture et de la recherche grâce aux deux parcours mis en place au sein de chaque
spécialité, qui se différencient en M2 (sauf dans le cas de « Mondes anglophones (à distance via ERUDI) » :
« Didactique », « Didactique et recherche ». La formation repose sur les piliers traditionnels que sont la linguistique,
la grammaire, la traduction, la littérature et la civilisation. A d’autres égards, il s’agit d’un master innovant : accent
mis très fortement sur la didactique des langues, l’existence d’un parcours professionnel préparant aux métiers du
tourisme dans le cadre de la spécialité « Mondes anglophones (à distance via ERUDI) ».

La présence d’un tronc commun méthodologique en M1 et la transversalité de certains enseignements en M2


assurent la consistance de la mention. Des stages pré-professionnalisants sont prévus en S4 du M2. L’équipe
pédagogique, qui est présentée globalement au niveau de la mention pour le M1 est très étoffée (19 PR, 40 MCF, 4
intervenants professionnels). Elle est détaillée par spécialité pour le M2, faisant apparaître des disparités numériques
prévisibles si on rapporte le nombre d’enseignants-chercheurs au nombre d’étudiants par spécialité. Les effectifs ont
été globalement stables pour l’ensemble de la mention depuis sa création (entre 226 et 230 au total, M1 et M2
confondus), mais avec des variations parfois importantes des flux par spécialité.

L’adossement à la recherche est solide : 5 EA et une JE de l’ED 78, couvrant l’ensemble des champs culturels
et linguistiques de la mention, à quoi s’ajoutent l’équipe de didacticiens du CRAPEL et une EA de l’Université de
Metz.

Un partenariat est en cours d’élaboration avec l’Université de Metz pour la spécialité « Mondes anglophones
(en présentiel) ». Le degré d’ouverture internationale est difficile à apprécier, les seuls partenariats mentionnés
étant ceux qui concernent les trois universités africaines qui prennent part à la spécialité « Mondes anglophones (à
distance via ERUDI) ».

2
z Points forts :
• Caractère pluridisciplinaire de la formation, que renforce la transversalité des enseignements.
• Solidité scientifique de l’équipe pédagogique.
• Liens avec la Maison des Sciences de l’homme de Lorraine.
• Elargissement de la formation par l’ouverture de la spécialité « Arabe ».
• Existence de procédures d’évaluation de la formation par les étudiants.
• Prise en compte de la préparation aux concours, notamment en permettant la validation des acquis de
certaines UE à partir du programme du CAPES.
• Présence d’une formation à distance à contenu professionnalisant, avec tutorat en ligne.

z Points faibles :
• Nette baisse des effectifs entre le M1 et M2 (en 2007-2008 : 177 en M1, 49 en M2). Les chiffres
annoncés pour les effectifs à venir tiennent cette tendance pour une constante.
• Evolution des effectifs très contrastée selon les spécialités, certaines d’entre elles se trouvant à la
limite de la viabilité (entre 2 et 5 étudiants en M2).
• Taux de réussite très contrasté selon les spécialités, avec des chiffres parfois très bas.
• Peu de données sur la formation à la recherche.
• Pas d’information sur les partenariats internationaux en-dehors de la référence aux accords conclus
avec des universités africaines.
• Données lacunaires sur le devenir des diplômés.

3
Avis par spécialité

Arabe
z Appréciation (A, B ou C) : B

Spécialité dont la création est demandée, pour compléter la palette des langues et cultures disponibles dans la
mention.

z Points forts :
• Formation solide et complète, incluant des sciences auxiliaires de l’histoire comme l’épigraphie, la
paléographie, l’archéologie.
• Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique.

z Points faibles :
• Absence de détails concernant les possibilités de fouilles en Jordanie ou en Arabie Saoudite que
mentionne le dossier.
• Pas de précision sur d’éventuels partenariats internationaux, en-dehors de l’allusion aux deux pays ci-
dessus mentionnés.
• Faiblesse des effectifs attendus en M2 en 2012-2013.

z Recommandations :
• Expliquer et clarifier la place qu’auraient les fouilles mentionnées ci-dessus dans la formation : elle
ne va pas de soi étant donné la teneur de la spécialité.
• Donner des précisions sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Veiller au renforcement des effectifs.

Etudes germaniques
z Appréciation (A, B ou C) : B

Spécialité solide et bien implantée à Nancy.

z Points forts :
• Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique.
• Augmentation du nombre d’inscrits en M1 et bon taux de réussite à ce niveau.

z Points faibles :
• Pas de précision sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Faiblesse des effectifs en M2.

4
z Recommandations :
• Donner des précisions sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Veiller au renforcement des effectifs.

Italien
z Appréciation (A, B ou C) : B

Formation solide, qui fait droit aux aspects classiques de la culture italienne ainsi qu’à des problématiques et
objets d’études plus contemporains.

z Points forts :
• Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique.
• Effectifs satisfaisants en M1.

z Points faibles :
• Pas de précision sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Nette baisse des effectifs entre le M1 et le M2.

z Recommandations :
• Donner des précisions sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Veiller au renforcement des effectifs en M2.

Monde ibérique et ibéro-américain


z Appréciation (A, B ou C) : B

Formation solide, dont le double ancrage géographique favorise la transversalité au sein même de la spécialité.

z Points forts :
• Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique.
• Ampleur du champ culturel couvert.
• Effectifs assez fournis en M1.

z Points faibles :
• Pas de précision sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Baisse récente et marquée des effectifs et du taux de réussite en M2.

5
z Recommandations :
• Donner des précisions sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Veiller au renforcement des effectifs et du taux de réussite en M2.

Mondes anglophones
z Appréciation (A, B ou C) : B

Spécialité à double entrée : « Mondes anglophones (en présentiel) », « Mondes anglophones (à distance via
ERUDI) ». Chacune de ces branches ou sous-spécialités se subdivise en deux parcours distincts, « Didactique » et
« Didactique et recherche » dans le cas du premier nommé, « Métiers de l’enseignement » et « Langue et tourisme »
dans le cas du second. Les contenus sont adaptés aux finalités propres de ces deux branches de la spécialité.

z Points forts :
• Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique.
• « Mondes anglophones (en présentiel) » : richesse de la formation, qui inclut les études médiévales
aussi bien que la littérature africaine ; partenariat avec l’Université de Metz.
• « Mondes anglophones (à distance via ERUDI) » : partenariat avec des universités africaines (Sénégal,
Djibouti) pour le parcours « Langue et tourisme » ; gros effectifs en M1 (le plus fort effectif de la
mention).

z Points faibles :
• « Mondes anglophones (en présentiel) » : pas de précision sur d’éventuels partenariats
internationaux ; diminution récente et assez marquée des effectifs en M1.
• « Mondes anglophones (à distance via ERUDI) » : partenariat avec universités africaines (Sénégal,
Djibouti) pour le parcours « Langue et tourisme » ; effectifs très faibles en M2 par rapport au M1 ;
taux de réussite faible en M2, extrêmement faible en M1.

z Recommandations :
• « Mondes anglophones (en présentiel) » : donner des précisions sur d’éventuels partenariats
internationaux ; veiller au redressement des effectifs en M1.
• « Mondes anglophones (à distance via ERUDI) » : veiller au redressement des effectifs en M2, à
l’amélioration du taux de réussite de manière générale ; mieux justifier la présence du parcours
« Langue et tourisme » au sein de cette mention (plutôt qu’au sein d’une mention LEA) et réfléchir à
son éventuelle ouverture en présentiel (pour les enseignements dispensés par Nancy).

Polonais
z Appréciation (A, B ou C) : B

Formation indispensable et qui doit être défendue, à une langue et une culture essentielles de l’Europe
centrale.

6
z Points forts :
• Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique.
• Prise en compte de l’ensemble de l’Europe centrale.
• Cours de méthodologie mutualisés avec la spécialité « Russe ».

z Points faibles :
• Pas de précision sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Faiblesse des effectifs.

z Recommandations :
• Donner des précisions sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Envisager la création d’une spécialité commune « Etudes slaves » regroupant les deux spécialités
« Russe » et « Polonais ».
• Envisager un partenariat avec une université proche géographiquement, comme c’est le cas avec Metz
dans le cas de la spécialité « Mondes anglophones (en présentiel) ».

Russe
z Appréciation (A, B ou C) : B

Formation indispensable et qui doit être défendue, à une langue et une culture essentielle en Europe.

z Points forts :
• Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique.
• Prise en compte de l’histoire et de la culture russes dans toutes ses dimensions, y compris socio-
économiques et politiques.
• Cours de méthodologie mutualisés avec la spécialité « Polonais ».

z Points faibles :
• Pas de précision sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Faiblesse des effectifs.

z Recommandations :
• Donner des précisions sur d’éventuels partenariats internationaux.
• Envisager la création d’une spécialité commune « Etudes slaves » regroupant les deux spécialités
« Russe » et « Polonais ».
• Envisager un partenariat avec une université proche géographiquement, comme c’est le cas avec Metz
dans le cas de la spécialité « Mondes anglophones (en présentiel) ».

7
Recommandations
• Consolider les effectifs de façon globale et favoriser leur hausse en M2.
• Mieux préciser les modalités de la formation à la recherche.
• Donner des informations sur les partenariats internationaux, notamment en ce qui concerne les stages
que 25% des étudiants seraient susceptibles d’y suivre.
• Mettre en place des outils plus élaborés de suivi du devenir des diplômés.
• Consolider les spécialités les plus fragiles en envisageant des regroupements et/ou des partenariats
avec des universités limitrophes.

8
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090772

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Lettres, arts et culture

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


La mention « Lettres, arts et culture » se définit par une thématique cohérente consistant dans l’étude
critique et éditoriale des textes littéraires, et l’étude comparée des œuvres littéraires dans leur relation aux autres
arts et aux littératures étrangères. La formation est construite de façon à offrir à l’étudiant un choix progressif en
fonction de son projet professionnel. La recherche et l’enseignement représentent la voie principale, mais le jeu des
options ouvre l’accès à des orientations plus professionnalisantes dans le secteur des métiers du livre, du patrimoine
et de la culture.

Ce master est rattaché à un réseau important d’universités étrangères et d’institutions régionales, mais il est
proche de celui présenté par les universités de Metz et de Strasbourg-Mulhouse. L’adossement à la recherche passe
par le centre Jean Mourot et d’autres équipes de recherche (ATILF, Cercle, Romania). L’équipe enseignante est très
complète dans les parcours « recherche » ; pour les autres, le dossier manque de précision quant au détail des
intervenants extérieurs.

La maquette est constituée de façon équilibrée d’un tronc commun et d’un jeu d’options. Les contenus
associent l’approche historique et théorique pour les deux spécialités, avec des thématiques issues partiellement des
travaux des équipes de recherche. On peut se demander si le partage en deux spécialités, fondé essentiellement sur
la distinction des sections du CNU (7ème et 9ème d’une côté, 10ème de l’autre), s’impose vraiment.

L’orientation « recherche » est très marquée au détriment de la professionnalisation. Il est possible pour les
étudiants de faire un stage de quatre à huit semaines dans une institution, une association ou une entreprise
culturelle, et de nombreux partenariats ont été noués avec le monde de la culture. Cependant, la formation
strictement professionnalisante reste mal définie et le fonctionnement des partenariats manque de clarté.

La cohérence des parcours « LMD » semble satisfaisante, avec des effectifs qui sont en baisse. L’objectif
premier des étudiants n’est pas le doctorat, mais les concours de recrutement de l’Education nationale. Les
débouchés dans le secteur tertiaire (domaine culturel, éditorial, communication) sont faibles, ce qui confirme les
limites de la dimension professionnalisante du master, tout au moins, dans sa version précédente.

Il s’agit donc d’une formation bien construite, dont le maintien s’impose, mais qui reste pensée surtout en
fonction de la recherche et de l’enseignement.

2
z Points forts :
• La progression de la formation permet à l’étudiant d’acquérir des connaissances générales avant
d’opérer un choix de spécialité.
• L’adossement à la recherche est convaincant et l’équipe enseignante est diversifiée.

• L’importance accordée à la méthodologie.

z Points faibles :
• L’écart entre les ambitions professionnalisantes affichées (l’édition, le patrimoine, la culture) et la
réalité de l’insertion des étudiants (la recherche et l’enseignement).
• Le contenu de la maquette est déséquilibré au détriment de la professionnalisation.
• Le partage en deux spécialités semble peu utile.

3
Avis par spécialité

Littératures, arts et perspectives comparatistes


z Appréciation (A, B ou C) : A

La spécialité « Littératures, arts et perspectives comparatistes » se définit par rapport à la discipline


littérature générale et comparée (10ème section du CNU), et aux groupes de recherche travaillant dans ce secteur. Les
débouchés essentiels sont ceux de la mention en général (la recherche et l’enseignement), avec une ouverture un peu
plus marquée en direction des métiers de la culture et des professions du secteur tertiaire. La coloration comparatiste
n’est pas toujours évidente à retrouver dans le contenu des enseignements.

La formation présente toutefois les mêmes caractéristiques que l’autre mention avec des similitudes
méthodologiques et des carences analogues dans la dimension professionnalisante. L’importance des débouchés dans
les métiers de l’enseignement rend encore moins convaincante l’existence d’une spécialité spécifiquement fondée sur
la littérature comparée.

z Points forts :
• La progressivité de la formation en fonction du choix des étudiants.
• L’importance accordée à la méthodologie.
• Le solide adossement à la recherche.

z Point faible :
• On se demande si l’existence d’une spécialité liée en particulier à la littérature comparée, est
réellement justifiée.

z Recommandations :
• Il serait nécessaire de s’interroger sur l’opportunité du maintien de deux spécialités distinctes, alors
qu’il s’agit plutôt de parcours.
• Il serait bon de réfléchir à la façon de renforcer la dimension professionnalisante de la spécialité.

Sciences et approches des textes


z Appréciation (A, B ou C) : A

La spécialité « Sciences et approches des textes » regroupe la partie de la formation qui est liée aux sections 7
et 9 du CNU, avec une orientation un peu plus marquée en direction des concours de l’enseignement, malgré la
séparation artificielle qui place la littérature comparée dans l’autre spécialité.

Du point de vue de la professionnalisation, cette spécialité semble mener plus particulièrement aux métiers de
l’édition et du livre, mais rien de spécifique n’apparaît dans la formation, hormis l’édition des textes.

z Points forts :
• La progressivité de la formation en fonction du choix des étudiants.
• L’importance accordée à la méthodologie.
• Le solide adossement à la recherche.
4
z Point faible :
• On se demande si l’existence d’une spécialité distincte de la littérature comparée est réellement
justifiée.

z Recommandations :
• Il serait nécessaire de s’interroger sur l’opportunité du maintien de deux spécialités distinctes, alors
qu’il s’agit plutôt de parcours.
• Il serait bon de réfléchir à la façon de renforcer la dimension professionnalisante de la spécialité.

5
Recommandations

• Il est recommandé de réfléchir à la fusion des deux spécialités.


• Il serait souhaitable de renforcer la formation pratique.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090774

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit public

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Les objectifs pédagogiques et scientifiques sont précis et parfaitement analysés dans le dossier. Les objectifs
professionnels et les débouchés sont bien présentés, sauf sans doute pour le M2 Métiers du politique et de
l’administration. On notera l'équilibre bien maîtrisé entre spécialisation et formation généraliste.

Le positionnement dans l’environnement est excellent, de même que la complémentarité des différentes
spécialités. Le master est adossé au laboratoire IRENEE, qui comporte quatre pôles correspondant peu ou prou aux
quatre spécialités du diplôme. Il n'existe pas de volonté particulière d’ouverture internationale, sauf dans la
spécialité Droit public et international, dans laquelle un quart de l’effectif est susceptible d’effectuer un stage à
l’étranger. Cette ouverture n'est pas très apparente dans le dossier.

Les équipes pédagogiques sont composées, en M1, d’universitaires (PR et MCF) auxquels sont adjoints des
« professionnels » en nombre substantiel dans trois des quatre spécialités du M2. Tous ont des compétences reconnues
dans les domaines objets des spécialités et forment une équipe pédagogique dynamique. En M1, il y a un choix
important d’options dans les deux unités de complément. Il n’y a aucune option au niveau du M2 et peu ou pas
d’enseignements communs. Les contenus sont conformes au contenu des diplômes de niveau et de spécialité
comparables. Les enseignements des spécialités sont très appliqués et ménagent un équilibre satisfaisant entre
fondamentaux théoriques et implications pratiques. Les intervenants professionnels sont nombreux dans les
spécialités qui l’exigent. Il n'existe pas de liens institutionnels visibles avec le monde professionnel. Les aspects de
formation à la recherche sont présents uniquement au niveau du M2 de Droit public général. De manière plus précise,
on indiquera que le M2 Droit des contrats publics est bien construit, alors que le M2 Droit public général a une
tendance au saupoudrage des enseignements.

Les taux de réussite des dernières années se situent entre 66 et 93 % selon les spécialités. Le taux de réussite
des étudiants en formation continue est faible en M2 « Droit des contrats publics » (autour de 50 %). Le bilan du
devenir des étudiants diplômés est renseigné uniquement pour la spécialité « Contrats publics » : insertion complète
en moyenne 8 mois après le diplôme (80 % dans le secteur public / 20 % dans le secteur privé). Cette spécialité est
clairement tournée vers le secteur public.

2
Points forts :
• Le dynamisme de certains enseignants-chercheurs.
• Le M2 « Droit des contrats publics ».
• Excellente structuration de l’offre M1/M2 - Cohérence et complémentarité des spécialités – L’esprit
LMD a été parfaitement intégré.

Points faibles :
• Il est douteux que le M2 « Métiers du politique et de l’administration » ait des débouchés suffisants.
• Le M2 « Droit public général » gagnerait à être « densifié ».
• Ouverture à l’international insuffisante.
• Absence de dispositif spécifique en formation continue dans les spécialités professionnalisantes.

3
Avis par spécialité

Droit des contrats publics


Appréciation (A, B ou C) : A

Points forts :
• Maquette bien construite.
• Contenus pédagogiques élaborés.
• Forte part de la formation continue.
• Bons débouchés.
• Très bon taux d’insertion professionnelle.
• Formation ancienne et reconnue.

Points faibles :
• Taux de réussite faible en formation continue.
• Absence de partenariats institutionnels lisibles.

Recommandations :
• Il serait souhaitable de concevoir un dispositif plus élaboré de formation continue pour améliorer les
taux de réussite dans ce cadre. La seule dispense du mémoire est, de ce point de vue, insuffisante.
• Il faut également examiner les modalités d’organisation des enseignements, sur la semaine et sur
l’année, et optimiser le régime de VAE.

Droit et gouvernance des collectivités territoriales


Appréciation (A, B ou C) : A

Points forts :
• Bonne insertion dans l’environnement.
• Equipe pluridisciplinaire.
• Contenus pédagogiques élaborés.
• Débouchés bien identifiés.

Points faibles :
• Absence de partenariats institutionnels lisibles.
• Faiblesse du dispositif d’insertion professionnelle.

4
• Absence de prise en compte de la formation continue.
• Maquette manquant un peu d’imagination.

Recommandation :
• Il serait utile d'élaborer un dispositif spécifique de formation continue, de mettre en place des
partenariats institutionnels plus visibles et des indicateurs d’insertion professionnelle.

Droit public général


Appréciation (A, B ou C) : A

Points forts :
• Equipe d’enseignement reconnue ; dynamisme de certains enseignants-chercheurs.
• Pluridisciplinarité.
• Adossement à la recherche.
• Importance des enseignements méthodologiques.

Points faibles :
• Pas d’ouverture lisible à l’international.
• Pas de visibilité sur le devenir des diplômés.
• Tendance au « saupoudrage » des enseignements.

Recommandations :
• Il serait opportun de profiter de la situation de l’Université de Nancy pour imaginer une ouverture
internationale plus marquée.
• Il est également indispensable de mettre en place des indicateurs d’insertion professionnelle.
• Il convient de recentrer la spécialité sur les matières essentielles du droit public.

Métiers du politique et de l'administration


Appréciation (A, B ou C) : B

Points forts :
• Création dans un secteur dynamique en termes de recrutement.
• Originalité de la formation : l’idée de base de la formation est intéressante.
• Contenus pédagogiques directement en prise avec les préoccupations des professionnels.
• Equipe pluridisciplinaire.

5
• Bonne insertion dans le parcours de formation.

Points faibles :
• Absence de partenariats institutionnels lisibles.
• Pas de dispositif de formation continue.
• Il est douteux que ce M2 ait des débouchés suffisants.

Recommandations :
• Il est indispensable d'élaborer un dispositif spécifique de formation continue et de mettre en place des
partenariats institutionnels.

6
Recommandations

• Une amélioration du dispositif de formation continue est nécessaire.


• Il faudrait renforcer l'ouverture à l'international.
• Il est indispensable de démontrer l'utilité du M2 « Métiers du politique et de l'administration », en
particulier au regard de ses débouchés.

7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090775

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit privé général et sciences criminelles

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Il s’agit d’un bon dossier, le droit pénal étant une spécialité traditionellement forte de l’Université de Nancy
qui maintient ainsi sa réputation dans ce créneau.

z Points forts :
• Les enseignements proposés sont riches et cohérents avec une progression logique entre les deux
années de master.
• L’équilibre entre les matières obligatoires et les options s’avère satisfaisant.
• L’offre de formation est claire avec des spécialités dont l’identité et la spécificité sont évidentes.

z Points faibles :
• Le dossier manque d’éléments objectifs sur le suivi des étudiants.
• Les partenariats avec les praticiens et les institutions internationales ou étrangères devraient
davantage être mis en évidence.

2
Avis par spécialité

Contentieux
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Le programme des enseignements est attractif, cohérent et recouvre l’ensemble des disciplines
concernées.
• L’équipe pédagogique apparaît équilibrée entre universitaires et intervenants extérieurs.

z Point faible :
• Le dossier manque d’éléments sur le suivi des étudiants.

z Recommandation :

• Améliorer le suivi de l’insertion professionnelle des étudiants.

Droit privé général


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Bonne lisibilité de cette spécialité centrée sur le droit civil et le droit de la consommation.
• Adéquation satisfaisante avec les autres formations de la composante pour offrir des enseignements
complémentaires diversifiés.

z Point faible :
• Eléments insuffisants sur le suivi des étudiants.

z Recommandation :

• Améliorer le suivi de l’insertion professionnelle des étudiants.

3
Droit pénal
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Le programme des enseignements est riche et diversifié.
• Equipe pédagogique de haut niveau, cette université étant l’une des plus actives en droit pénal, tant
sur la formation que sur la recherche.
• Collaboration et échanges scientifiques fructueux avec l’Université de Strasbourg.

z Point faible :
• Le dossier manque d’éléments sur le suivi des étudiants.

z Recommandation :

• Améliorer le suivi l’insertion professionnelle des étudiants.

Droit pénal européen des affaires


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Formation préparée et dispensée avec l’Université du Luxembourg autour du droit européen et de
droits étrangers.
• Cette spécialité originale représente un outil précieux de coopération scientifique internationale.

z Points faibles :
• Indications insuffisantes sur les intervenants.
• Part du droit français difficile à appréhender.

z Recommandation :

• Clarifier le dosage entre le droit européen et le droit français.

4
Histoire du droit et conservation du patrimoine
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Diversité des enseignements dont certains représentent, outre une initiation à la recherche, une
ouverture pertinente et originale vers diverses professions.
• Originalité de la démarche vers la conservation du patrimoine.

z Points faibles :
• L’ouverture de ce diplôme aurait pu être soulignée davantage par l’intégration d’intervenants
extérieurs.
• Les possibilités d’intégrations professionnelles sont sans doute limitées.

z Recommandation :
• Bien vérifier l’adéquation du diplôme à la cible professionnelle choisie.

5
Recommandations

Il faudrait renforcer les liens entre les centres de recherche support des M2 ainsi que l’environnement
international des diplômes.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090778

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit notarial

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Dans la répartition des cours comme dans le corps enseignant présenté, le master « Droit notarial » de Nancy
apparaît comme une formation de bonne qualité, organisée de façon assez classique.

z Points forts :
• Cohérence M1-M2.
• Grande lisibilité de ce diplôme, qui ne mélange pas plusieurs spécialités.
• Des besoins professionnels identifiés et importants.

z Point faible :
• Faible attractivité du M1, qui contient deux fois plus d’étudiants que le M2, alors que les demandes
d’entrée en M2 s’élèvent aux alentours de 400 candidatures. La filière notariale du M2 est
certainement très demandée, mais il existe un faible rapport entre le M1 et le M2. Après tout, il y a
d’autres débouchés que le notariat qui peuvent se révéler riches d’emplois potentiels (Conseil en
patrimoine, domaine immobilier…).

2
Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

3
Recommandations

Des liens institutionnels, ou des synergies régionales pourraient être développés avec des universités voisines
comme Lyon, Metz ou Dijon dont les enseignants viennent déjà faire cours en M2.

4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090779

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Comptabilité, contrôle, audit

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


La mention est bien identifiée et visible, mais ne comporte qu’une seule spécialité. Elle bénéficie d’un réel
soutien de la profession comptable. Le partenariat Université–Grande Ecole est à souligner.

Le parcours M1-M2 s’articule avec un L3 de même nature (50 % des étudiants de M1 sont issus du L3 CCA).
L’ouverture internationale est uniquement observée lors de l’insertion des étudiants et des stages en raison de la
proximité géographique avec la place financière du Luxembourg. En revanche, des échanges d’étudiants en cours de
cursus (entrants et sortants) ne semblent pas prévus.

L’équipe pédagogique est de qualité, en adéquation avec la mention et propose un réel adossement à la
recherche. Si la formation s’appuie sur un conseil de perfectionnement où la profession est bien représentée, le
pourcentage d’intervenants extérieurs professionnels (hors universitaires d’autres composantes ou établissements)
demeure assez faible pour ce type de diplôme (25 %). Enfin, il faudra repenser l’importance du nombre de PRAG (M1)
dans ce parcours de master.

La mention est pour l’essentiel un parcours inégré, mais elle propose une mutualisation avec d’autres mentions
et plusieurs passerelles. Les contenus sont adaptés à l’objet du diplôme et bénéficient d’une reconnaissance en
termes de dispenses DSCG. Un parcours recherche est évoqué, mais peu documenté. Pour autant, l’objet de cette
mention est essentiellement professionnalisant.

Les flux sont en augmentation (traditionnellement une trentaine d’étudiants pour M1 et M2 avec un flux de
plus de 40 pour la dernière promotion). Les perspectives de croissance (environ 70) sont crédibles en termes de
débouchés, mais seront sans doute plus difficiles à tenir en termes de flux entrants. On note une très bonne insertion
professionnelle. Il n’y a pas d’information sur la poursuite en thèse, mais le caractère très professionnalisant de la
mention laisse penser à des flux marginaux.

2
z Points forts :
• Insertion professionnelle des étudiants et débouchés.
• Soutien, implication (conseil de perfectionnement) et reconnaissance de la profession.
• Reconnaissance en termes d’UE de l’expertise comptable.
• Adossement à la recherche.
• Placements et stages à l’étranger.
• Collaboration Université (IAE) – Grande Ecole (ICN).
• Clarté et contenu du dossier.

z Points faibles :
• Manque d’homogénéité volumes horaires / ECTS.
• Pas de mobilité internationale des étudiants en cours de cursus.
• Manque de renseignements sur les poursuites en thèse.

3
Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

4
Recommandations

• La mobilité internationale des étudiants pourrait être développée en collaboration avec des
universités étrangères.
• Il faudrait étudier les volumes horaires en vue d’une meilleure homogénéisation des crédits ECTS.
• Des renseignements sur le devenir des étudiants permettraient de gagner en lisibilité.

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090780

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Finance

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


L’existence de deux mentions « Finance » sur le site, l’une étant portée par l’IAE-ICN en ce qui concerne les
gestionnaires et l’autre par l’ex-IUP pour les économistes, pose immédiatement un problème de configuration de
l’offre de formation du site nancéien dans cette discipline. Une telle situation ne peut être acceptée et contribue à
diminuer la note de cette mention qui mériterait par ailleurs un A. En effet, les objectifs professionnels sont clairs et
pertinents. L’appui recherche est solide avec un adossement à l’unité d’accueil CEREFIGE qui résulte de la fusion des
laboratoires de Metz et Nancy et qui comporte une équipe « finance, comptabilité, contrôle » comprenant un nombre
significatif de publiants. Les contenus sont classiques, mais ne posent pas de problème. L’existence d’un parcours
recherche dans les spécialités est cohérente. Le partenariat avec l’ICN est intéressant. La mutualisation du M1 est
satisfaisante. L’équipe pédagogique est de qualité ainsi que la responsable de la mention qui dirige également l’unité
de recherche. Un point délicat est toutefois lié aux flux des spécialités qui sont historiquement un peu faibles, même
si les attentes évoquées dans le dossier permettent d’être plus optimistes.

Points forts :
• L’effort entrepris en 2007 pour renforcer l’apprentissage, la pratique de l’anglais et le CFA (Chartered
Financial Analyst).
• Effort de mutualisation.
• Débouchés professionnels avérés.
• Adossement à une équipe avec un nombre de publiants satisfaisant.
• Partenariat de deux institutions IAE et ICN.

2
Point faible :
• Manque de coordination et de concertation avec les autres participants à l’offre de formation
régionale : présence d’une autre mention Finance articulée sur les économistes et l’IUP.

3
Avis par spécialité

Analyse financière
Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité est encore un peu jeune, mais semble prometteuse.

Points forts :
• Ouverture vers les métiers internationaux de l’analyse financière avec la préparation au CFA.
• Débouchés visibles et clairs.
• Flux encore limités, malgré un volume de candidatures important après une année de
fonctionnement.

Point faible :
• Aucun.

Contrôle de gestion et finance d’entreprise


Appréciation (A, B ou C) : A

Ce type de spécialité répond à des débouchés importants et à un positionnement qui n’a pas de concurrence
sur son bassin d’emplois.

Points forts :
• Bon souci de mutualisation avec la spécialité « Analyse financière ».
• Attractivité satisfaisante (219 dossiers de candidature).
• Répond à un besoin de formation clair et significatif.

Point faible :
• Aucun.

4
Recommandations

Un rapprochement devrait être opéré entre les deux mentions « Finance » du site nancéien.

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090781

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Finance

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention comporte un M1 qui se dissocie en deux parcours (Finance d’une part et Risque et assurance
d’autre part) et quatre spécialités dont l’une est en demande de création en double parcours professionnel et de
recherche. Elle repose sur la préexistence d’un IUP Banque finance et assurance qui fonctionne au sein de la faculté
de droit, sciences économiques et de gestion. La justification des deux parcours de M1 ne fait l’objet d’aucune
explication dans le dossier.

Il existe déjà une autre mention Finance portée par l’IAE de Nancy, ce qui pose évidemment un très sérieux
problème de lisibilité de l’offre de formation sur le site nancéien. De fait, on constate que cet IUP s’appuie sur une
équipe pédagogique d’économistes. L’appui recherche doit être trouvé au bêta de Strasbourg avec des liens qui
semblent assez ténus et plutôt de circonstance. Le directeur de la mention (MCF) n’en est d’ailleurs pas membre. Les
liens avec les gestionnaires présents sur le site notamment au sein du CEREFIGE ne sont qu’anecdotiques et en tout
état de cause une meilleure intégration des deux disciplines semble indispensable. On constate en effet, au sein des
UE, que des enseignements fondamentaux de gestion sont assurés par des professionnels. L’importance du rôle joué
par ces derniers est ici beaucoup trop élevé sachant qu’il peut aller jusqu’à 75 % du volume global des enseignements
dans certaines spécialités. Ceci est le reflet d’une équipe pédagogique de taille réduite pour encadrer les différentes
spécialités.

Les maquettes pédagogiques sont mal renseignées. Le document principal ne comporte que des intitulés du
style « matières professionnelles 1 » ou « matières fondamentales ». Il faut aller voir dans les annexes pour connaître
effectivement la nature des enseignements et leurs contenus même si l’on ne connaît que le responsable de l’UE dans
le meilleur des cas et jamais le nom et la qualité de la personne qui assure l’enseignement.

z Points forts :
• Bonne visibilité dans le monde professionnel, construite à partir de l’IUP préexistant.
• Flux satisfaisants à l’exception du M1 qui semble assez peu attractif.

2
• Existence d’une enquête sur les débouchés professionnels dont les résultats sont d’ailleurs assez
mitigés en termes de taux d’emploi, mais satisfaisants par rapport à l’adéquation de la formation aux
emplois.
• Ce type de formation répond à des attentes importantes de la part des institutions financières en ce
qui concerne le volume des débouchés.

z Points faibles :
• Peu de coopération avec les gestionnaires du site.
• Maquettes pédagogiques peu informatives dans le document principal.
• Equipes pédagogiques assez faibles en encadrement académique à l’exception du M1.
• Adossement à la recherche tout à fait limité.
• Pas d’information sur les candidatures aux M2.

3
Avis par spécialité

Banque de détail, banque des professionnels et management


d’agence
z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité correspond à des débouchés théoriques importants, car elle vise à former des cadres d’agences
bancaires. Elle est mise en place en partenariat avec les banques locales et bénéficie du régime d’alternance.

On peut regretter une insuffisance de la part prise par les académiques dans cette formation qui n’est
encadrée que par deux MCF dont l’un est le directeur de la mention. Même s’il semble que l’effectif se soit renforcé
en 2007-2008 (puisque l’on passe de 18 à 35 étudiants), il est étonnant qu’une formation de cette nature ait une
attractivité aussi faible ; le nombre de candidats n’est d’ailleurs pas mentionné.

On constate également que certains enseignements sont en décalage avec les objectifs de la formation.

z Points forts :
• Objectifs de la formation clairs et pertinents.
• Cursus et mise en place de la formation en partenariat avec les banques locales.
• Débouchés potentiels importants.
• Mise en place de la formation en alternance.

z Points faibles :
• Attractivité.
• Equipe pédagogique insuffisante sur le plan des académiques.
• Contenus peu explicites et pas conformes au détail des UE.
• Décalage entre les objectifs de la formation et la nature des enseignements réalisés.
• Faiblesse de certains enseignements consacrés à la synthèse
• Insuffisance des renseignements sur le suivi des candidats
• Il est tout à fait anormal que des enseignements dit d’environnement bancaire soient consacrés à
l’étude des soldes intermédiaire de gestion.

z Recommandations :
• Il serait souhaitable de reconstruire un véritable partenariat avec le monde professionnel sur la base
d’une équipe pédagogique solide.
• Détailler le contenu des UE.
• Etudier une meilleure adéquation entre les objectifs de la formation et la nature des enseignements
réalisés.
• Mieux renseigner le dossier sur le suivi des étudiants.

4
Evaluation et gestion des risques économiques et financiers
z Appréciation (A, B ou C) : C

Cette spécialité, qui comporte un parcours professionnel et un parcours recherche, est en création. L’équipe
pédagogique, finalement très restreinte, est construite autour d’une jeune professeure agrégée en 2006. Les objectifs
pédagogiques et professionnels sont assez flous. Le programme pédagogique est ici encore trop faible au regard des
objectifs très large de la formation. Si une part significative est donnée aux enseignements juridiques, ce qui est
souhaitable sur le plan du parcours professionnel, l’analyse économique des risques est abordée de manière trop
sommaire dans les contenus des enseignements. Le support pédagogique du parcours recherche est significativement
insuffisant.

z Point fort :
• Ce type de formation bénéficie d’un effet de mode et peut être pertinent.

z Points faibles :
• Equipe pédagogique trop limitée même s’il ne faut pas décourager les bonnes volontés.
• Maquette des enseignements faible par rapport aux objectifs de la formation.
• Objectifs trop ambitieux et trop larges.

z Recommandations :
• Il serait souhaitable de recentrer le projet sur un domaine spécifique des risques (financiers par
exemple) en évitant de se disperser sur des catégories de risques (environnementaux, technologiques,
santé…) qui sont abordés sur le plan juridique, mais à peine effleurés quant à leur analyse
économique.
• La création de cette spécialité vient encore enrichir une offre de formation au sein de la mention qui
peut difficilement être portée par une équipe pédagogique aussi limitée en ressources académiques.

Ingénierie financière et bancaire de l’entreprise


z Appréciation (A, B ou C) : C

Les effectifs de cette spécialité sont en augmentation constante pour passer de 15 étudiants à 47.
L’introduction de l’alternance n’est probablement pas étrangère à cette amélioration de l’attractivité. L’enquête sur
les débouchés montre que pour 13 étudiants étudiés, 4 ont un emploi, 3 sont en recherche d’emploi, 1 est en
poursuite d’étude et 5 n’ont pas répondu.

z Points forts :
• Formation mise en place en alternance.
• Enseignements diversifiés en finance.
• Bonnes relations apparentes avec les professionnels.

5
z Points faibles :
• Positionnement de la formation qui reste assez flou.
• Débouchés effectifs qui restent problématiques.
• Maquette pédagogique présentée trop peu informative et mal structurée (une UE contenant 14 heures
de cours est équivalente en termes d’ECTS à une UE qui en contient 3 fois plus). Par ailleurs, le
contenu des UE, donné en annexe, montre une absence de progression pédagogique et une faible
cohérence avec les objectifs de la formation.
• Si l’objectif est la formation de financiers d’entreprise, pourquoi indiquer comme débouchés des
fonctions d’audit (aucun enseignement d’audit dans le cursus), de back-office, ou de chargé
d’affaires ?

z Recommandation :
• Il serait souhaitable de recentrer la formation sur un objectif précis et cohérent.

Négociation et ingénierie patrimoniale


z Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité vise des métiers clairement identifiés et pertinents en termes de débouchés potentiels. Les
flux sont corrects (25 à 30 étudiants chaque année). Le programme pédagogique est bien adapté aux objectifs. Le
problème le plus délicat repose sur l’implication des professionnels dans les enseignements qui est globalement
indiquée pour un pourcentage de 75 %, mais qui représente en fait 100 % pour deux des UE, 80 % pour la troisième et
20 % pour la quatrième.

z Points forts :
• Programme pédagogique globalement bien adapté.
• Objectifs de la formation pertinents en termes de débouchés professionnels.
• Placement des étudiants.

z Point faible :
• Equipe pédagogique académique trop peu solide.

z Recommandation :
• Il serait souhaitable de réaliser un véritable partenariat entre les professionnels et les académiques en
proposant une réelle mixité au sein des UE.

6
Recommandations

Il est vraiment dommage que cette mention ne puisse pas se nourrir d’une véritable coopération avec les
gestionnaires présents par ailleurs sur le site nancéien. C’est d’autant plus regrettable que l’offre de formation
couverte par les deux mentions du site permettrait de répondre à un éventail pertinent des métiers de la finance.

7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090784

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit et économie du travail, de la protection sociale et de la santé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Ce master contient une réelle originalité de la démarche eu égard à l’importance économique du domaine
considéré.

z Points forts :
• Le master correspond à une forte demande en protection sociale et santé.
• Sa situation (Nancy) est un atout dans le contexte universitaire en médecine et pharmacie.

z Point faible :
• Sans être à proprement parler un point faible, ce master regroupe trois spécialités nettement
diversifiées, qui manquent peut-être de liens entre elles.

2
Avis par spécialité

Droit du travail et de la protection sociale


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Bonne équipe pédagogique.
• Adéquation de la formation aux besoins profesionnels.
• Bon équilibre des différentes matières.

z Point faible :
• Les modalités de sélection des candidats ne sont pas d’une grande clarté.

z Recommandation :
• Mieux préciser les modalités de sélection des candidats.

Chargé d’études économiques en politiques sociales et santé


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Originalité de la démarche.
• Champ professionnel réel.

z Point faible :
• Une telle spécialité ne semble que marginalement relever d’un M2 juridique.

3
Droit et économie de l’entreprise médicale, pharmaceutique
et dentaire
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Spécialisation d’une grande lisibilité.
• Originalité de la démarche.

z Point faible :
• Le nombre d’inscrits, en légère diminution en 2007-2008, est assez faible.

z Recommandation :

• Redonner de l’attractivité au diplôme.

4
Recommandations

Ne serait-il pas souhaitable de prévoir une co-direction associant un juriste à l’économiste, compte tenu des
matières et orientations ?

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090785

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Marketing et vente

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ) : C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention de master pose le problème global de l’offre de formation en sciences de gestion sur le site
nancéien puisqu’elle ne comporte qu’une seule spécialité. Soit, il existe un pôle fort dans une sous-discipline de la
gestion et une attractivité suffisante pour nourrir plusieurs spécialités. Dans ce cas, la mention prend un sens au
regard du LMD, avec des flux suffisants en M1 et une orientation progressive entre les spécialités. A défaut, il est plus
pertinent de proposer une mention généraliste de type sciences du management qui débouche sur des spécialités
thématiques.

On peut également regretter que le positionnement de cette mention dans l’offre de formation régionale et
nationale ne soit pas explicitée dans le dossier. Les partenariats locaux ne semblent pas exploités de manière
significative et l’ancrage régional n’est pas suffisamment solide même si la collaboration avec l’ICN constitue un point
positif. On constate que la mention reste très généraliste au niveau du M1 et surtout du M2. Les possibilités d’appui
recherche sur le laboratoire CEREFIGE susceptibles de nourrir un axe communication qui pourrait constituer un
débouché supplémentaire pour les étudiants de M1, sont suffisament exploités.

L’équipe pédagogique est solide et le rôle des professionnels est assez équilibré (environ 30-35 %). Toutefois,
le responsable de la mention est un MCF non HDR alors que la formation est également à finalité recherche ; de plus,
son domaine de recherche ne correspond pas à la thématique de la mention.

En ce qui concerne les flux, le nombre de candidatures n’est pas indiqué pour la spécialité. On constate par
ailleurs qu’il y a entre 55 et 60 étudiants en M1 et qu’il n’en reste qu’à peine la moitié en M2. Ces données mettent
en évidence une désaffection pour le M2 ou une incapacité à définir une offre de formation satisfaisante pour les
étudiants du M1. En ce qui concerne le devenir des étudiants, les résultats sont positifs, mais le taux de réponse est
faible (50 %) ; de plus, les postes occupés à l’issue de la formation ne sont pas mentionnés. Il n’y a qu’un seul cas de
poursuite d’études : ceci révèle que la poursuite en doctorat est très limitée.

2
z Points forts :
• Bon adossement à la recherche avec un laboratoire reconnu.
• Partenariat ICN.
• Formation à la recherche.
• Solide formation au marketing et à la vente en M1.

z Points faibles :
• Master trop généraliste.
• Pas de choix offert aux étudiants : une seule spécialité de M2, et qui reste généraliste en marketing.
• Manque d’ouverture internationale, peu d’anglais dans les cours, pas de semestre à l’étranger.
• Manque de professionnalisation : peu d’intervenants d’entreprise (surtout des consultants), peu en
marketing, stages trop courts.
• Plus de la moitié des étudiants du M1 ne peuvent intégrer le M2 dans le cycle de master.

3
Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

4
Recommandations

Le master est trop généraliste et il reste peu attractif, notamment pour le M2, car il n’offre pas d’avantage
concurrentiel. Il serait souhaitable, en vue de maintenir l’existence de la mention, de :
• Mieux positionner le master : ne pas rester généraliste en marketing vente.
• Proposer deux spécialités (sur la base des effectifs constatés) moins généralistes et s’appuyant sur
l’expertise du CEREFIGE.
• Développer la possibilité de semestres à l’étranger et l’enseignement en anglais.
• Développer la professionnalisation : durée des stages notamment.

L’alternative consisterait à regrouper cette spécialité du M2 avec d’autres mentions à spécialité unique du site
nancéien dans une mention sciences du management.

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090789

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit et économie de l'entreprise

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ) : C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention regroupe des économistes et des juristes sur une offre de formation qui englobe six spécialités.
On pourrait s’attendre ici à une réelle pluridisciplinarité mais le M1 est constitué de deux parcours complètement
autonomes semblant refléter une superposition qui ne présente aucun caractère pertinent. Aucune mutualisation
n’est envisagée. Dans les faits, un troisième parcours tubulaire associe le M1 au M2 DSCG. Parmi les six spécialités,
deux sont vraiment rattachées au domaine juridique (Juriste d’affaire international et européen, DJCE) et quatre
autres sont à rattacher à l’économie et à la gestion (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion, Audit et
stratégie d’entreprise, Très petite entreprise micro finance et développement, modélisation statistique pour
l’économie et la gestion.

Il est vraiment dommage d’avoir recomposé une offre de formation pour aboutir à une démarche aussi
complexe et peu lisible, qui joue au détriment des juristes dont la qualité des cursus proposés est tout à fait
satisfaisante. Il est donc à l’évidence nécessaire de redécouper la mention en deux parties distinctes qui isole le
parcours M1 « Fiscalités et sociétés, droit international et européen des affaires » et les deux spécialités à caractère
juridique. En ce qui concerne cette offre de formation, il n’y a strictement aucun problème quant à leur pertinence,
la qualité de leur équipe pédagogique, l’appui recherche, les flux entrants et les débouchés.

En ce qui concerne le parcours « DSCG » du M1 et la spécialité de M2 correspondante, on est face à une


démarche strictement tubulaire qui souhaite fonctionner à l’imitation du master CCA sans en avoir les qualités. Tout
d’abord, il n’est pas possible d’utiliser la dénomination d’un diplôme national comme intitulé d’un master. Le DSCG
est en effet soumis au décret de 2006 et nous y renvoyions les auteurs du projet. Il leur est simplement possible
d’obtenir des équivalences après étude du dossier. De plus, l’équipe pédagogique ne comporte que des économistes
et des juristes, mais aucun gestionnaire. Cette dernière caractéristique est d’ailleurs également présente pour la
spécialité Audit et stratégie d’entreprise.

A côté de la filière « DSCG », le parcours du M1 « Economie et gestion de l’entreprise » et les trois spécialités
de M2 qui s’y rattachent montrent des faiblesses importantes qu’il s’agisse de l’appui recherche qui repose
essentiellement sur quelques chercheurs rattachés au Beta de Strasbourg, de la consistance des équipes pédagogiques
(lorsqu’elles existent), du rôle trop important joué par les professionnels, et souvent de la justification des objectifs

2
de la formation ou de la cohérence des maquettes pédagogiques (par exemple les stages ne bénéficient pas toujours
de crédits, ou la formation n’est constituée que de TD…).

z Point fort :
• Volet de formation juridique de la mention qui a été restructuré de manière pertinente avec un M1
bien structuré et qui prépare bien aux différents M2.

z Point faible :
• Volet de formation économie-gestion qui suggère une incompréhension totale des enjeux des
formations professionnalisantes dans ce domaine.

3
Avis par spécialité

Juriste d’affaires international et européen


z Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité est issue d’un regroupement de deux anciennes spécialités. L’équipe pédagogique et l’appui
recherche sont de bonne qualité. Les objectifs de la spécialité sont clairs et pertinents.

z Points forts :
• Flux adaptés.
• Equipe pédagogique associant académiques et professionnels de manière équilibrée.
• Appui recherche.
• Débouchés pertinents.

z Point faible :
• Aucun.

Droit de l’entreprise et des affaires (DJCE)


z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une spécialité bien identifiée qui bénéficie également d’une équipe pédagogique et d’un appui
recherche de qualité. Les débouchés professionnels sont nombreux. La maquette pédagogique bénéficie d’une bonne
mutualisation et d’une forte cohérence.

z Points forts :
• Flux adaptés.
• Equipe pédagogique associant académiques et professionnels de manière équilibrée.
• Appui recherche.
• Débouchés pertinents.

z Point faible :
• Aucun.

4
Diplôme supérieur de comptabilité et de gestion
z Appréciation (A, B ou C) : C

Cette spécialité en création porte un intitulé qui est celui d’un diplôme national alors que le diplôme de
master est délivré par l’université. L’équipe pédagogique est inconsistante. La démarche tubulaire n’est pas
suffisamment structurée pour répondre aux attentes de la profession vers laquelle cette formation est orientée.

z Point fort :
• Aucun.

z Points faibles :
• Intitulé du diplôme incorrect.
• Equipe pédagogique inadaptée (ne comporte aucun gestionnaire).
• Programme pédagogique peu adapté.

z Recommandations :
• Se conformer aux dispositions règlementaires.
• Repenser la construction de la formation dans son ensemble.
• Renforcer l’équipe pédagogique par la présence de gestionnaires.

Audit et stratégie d’entreprise


z Appréciation (A, B ou C) : C

La demande de création de cette spécialité en substitution de la spécialité « Analyse du développement de


l’entreprise » repose sur des objectifs peu convaincants. Le positionnement de cette formation n’est pas clairement
justifié. La maquette pédagogique est mal structurée, les stages ne conduisent pas à la délivrance de crédits.
L’équipe pédagogique est composée de MCF en économie en faible nombre et d’enseignants professionnels qui sont
essentiellement des consultants et des avocats (?). Elle ne comporte aucun gestionnaire.

z Point fort :
• Flux qui semblent satisfaisants (entre 23 et 26 inscrits).

z Points faibles :
• Objectifs de la formation mal justifiés.
• Equipe pédagogique ne comportant pas d’enseignants-chercheurs de haut niveau dans la section 06.
• Pas d’appui recherche légitime.
• Maquette pédagogique peu consistante.

z Recommandations :
• Repenser la construction de la formation dans son ensemble.

5
• Renforcer l’équipe pédagogique par la présence de gestionnaires.

Très petite entreprise, micro finance et développement


z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité existait déjà lors de la précédente contractualisation. Les flux sont satisfaisants. Il est certain
que l’on peut se poser la question de la nécessité d’un master pour appréhender les mécanismes de la gestion d’une
TPE et notamment sur l’importance qui est donnée à la micro finance. Il semblerait de fait qu’une formation de
double compétence soit plus adaptée sachant que les spécificités du management de telles structures n’apparaissent
pas suffisantes pour justifier un cursus de master.

z Points forts :
• Ciblage de la formation très précis.
• Equipe pédagogique pluridisciplinaire en économie et gestion qui reste toutefois très déséquilibrée à
l’avantage des professionnels.
• Attactivité correcte.

z Points faibles :
• Evaluation incertaine des débouchés professionnels.
• Pas de crédits pour les stages.
• Contenu pédagogique qui reste très général.

z Recommandations :
• Repenser la maquette en précisant les contenus pédagogiques et la place des stages en crédits ECTS.
• Il serait probablement souhaitable de donner une véritable ouverture internationale à cette formation
et éventuellement en insistant sur la partie développement.

Modélisation statistique pour l’économie et la gestion


z Appréciation (A, B ou C) : C

Cette spécialité préexistait au cours de la précédente contractualisation, mais n’a finalement été ouverte
qu’en 2007-2008 avec 16 étudiants. Ses objectifs sont lapidaires puisqu’ils consistent en une ligne et demi (si l’on
déduit la reprise de l’intitulé de la spécialité). Le contenu de la formation est inconsistant, l’équipe pédagogique
n’est même pas mentionnée dans le dossier.

z Point fort :
• Aucun.

6
z Points faibles :
• Objectifs de la formation.
• Attractivité.
• Equipe pédagogique.
• Contenu de la formation.
• Débouchés.
• Positionnement inexistant sur un secteur très concurrentiel.

z Recommandation :
• Dans l’éventualité d’une nouvelle demande dans quatre ans, mieux renseigner le dossier sur les
objectifs de la formation, son contenu, ses débouchés et sur l’équipe pédagogique effective.

7
Recommandations

Il est vivement conseillé de redécouper la mention en deux parties. Ce découpage existe d’ailleurs dans les
faits. D’un côté, le M1 et les deux M2 à caractère juridique sont tout à fait bien identifiés en pratique. De l’autre
côté, les nombreuses faiblesses de l’offre pédagogique conduisent à mettre en cause l’offre de formation en
économie-gestion proposée.

8
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090791

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Gestion des ressources humaines et des organisations

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention est portée par une co-direction qui comporte trois spécialistes de la discipline, ce qui montre la
capacité à bénéficier d’un environnement intellectuel favorable, qui est d’ailleurs le reflet de l’appui recherche de
l’équipe SORH au sein du CEREFIGE. On peut quand même se poser la question de la nécessité d’une co-direction aussi
lourde.

La mention est intitulée « Gestion des ressources humaines et des organisations » sans que l’on comprenne
bien la nécessité de rajouter la gestion des organisations. Est-il nécessaire d’avoir, sur le site nancéien, une mention
pour chaque sous-discipline de la gestion ? Une seule mention « Sciences du management » permettrait d’envisager un
M1 qui reste suffisamment généraliste tout en préparant au M2, mais en évitant une logique trop tubulaire. Il y a
d’ailleurs une mutualisation complète pré-existante du premier semestre du M1 avec les autres mentions du domaine
de la gestion.

Dans cette mention, où la fusion des M1 pour les filières SG-GRH et AES conduit à un effectif global de 94
étudiants, on peut s’inquiéter du devenir des participants par rapport aux débouchés possibles en M2 et au-delà en
termes d’insertion professionnelle ultérieure. Une logique moins tubulaire serait certainement plus favorable à une
réorientation possible.

En ce qui concerne le fonctionnement de la formation, l’évaluation est tout à fait satisfaisante avec une
équipe diversifiée et compétente, des maquettes pédagogiques solides et des liens avec le monde professionnel
pertinents et de qualité. Les objectifs pédagogiques sont tout à fait clairs et l’insertion professionnelle bien
documentée et tout à fait correcte.

z Points forts :
• Cursus complets et cohérents.
• Bonne insertion professionnelle.

2
• Dossier complet et bien présenté.
• Mutualisation avec les autres mentions pour le M1.
• Parcours recherche bien intégré et adossé à une équipe solide.
• Partenariats professionnels.

z Points faibles :
• Est-il nécessaire de faire apparaître une mention GRH ?
• Intitulé de la mention mal adapté.
• Absence d’informations concernant l’ouverture internationale.

3
Avis par spécialité

Direction stratégique des ressources humaines


z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une formation professionnelle pertinente avec un encadrement de qualité. L’intitulé mériterait
toutefois d’être simplifié.

z Points forts :
• Bonne capacité à répondre aux besoins des organisations en ce qui concerne la fonction RH.
• Cursus complet et bien adapté.

z Point faible :
• Intitulé trop « pompeux ».

z Recommandation :
• Modifier l’intitulé de la spécialité. DRH serait amplement suffisant.

Audit ressources humaines et organisations


z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité, qui a une vocation plus « technique » selon les porteurs du dossier, devrait problablement
afficher plus fortement la dimension « conseil ». Les flux, relativement faibles pour cette spécialité malgré un bassin
de recrutement important du fait du M1 surdimensionné, suggèrent une attractivité relativement limitée.

z Points forts :
• Contenu pertinent pour les métiers visés.
• Positionnement intéressant.

z Points faibles :
• Faible identification de débouchés pertinents en lien avec la formation (au vu de l’enquête d’insertion
ce n’est pas toujours évident).
• Flux relativement faibles.

4
z Recommandation :
• Il serait souhaitable de positionner plus clairement cette spécialité à la fois dans le champ du conseil
et de l’audit RH. Ceci serait possible avec des modifications légères de la maquette qui, sur le fond,
est déjà bien orientée dans ce sens.

5
Recommandations

• Il serait souhaitable de revoir l’architecture et l’intitulé de la mention.


• A l’avenir, il faudrait renforcer (ou préciser) l’ouverture internationale.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090792

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Management des organisations du secteur sanitaire et social

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention est issue d’un redécoupage de l’ancienne mention « Sciences du management et
administration » qui faisait coexister d’une part, une spécialité « Administration des services publics » à laquelle était
rattaché un parcours « Métiers de l’insertion par l’activité économique » (MIAE) proposée comme spécialité dans la
nouvelle mention, et d’autre part une spécialité « Management public » à laquelle se rattachaient deux parcours
« Management de l’action sociale » (MAS) et « Management hospitalier » (MH) qui deviennent deux spécialités de
cette mention.

Les spécialités de la mention correspondent à des ciblages précis et cohérents en termes de débouchés
professionnels. La collaboration au sein de l’ISAM, issu de la fusion de l’IAE et de l’UFR AES, permet d’offrir un appui
pédagogique favorable. La participation des professionnels à la formation est équilibrée et satisfaisante. L’appui
recherche est également pertinent.

On peut regretter que le redécoupage proposé aboutisse à deux nouvelles mentions et donc à une inflation de
l’offre de formation. L’historique des DESS, qui donne une légitimité au projet, n’est pas suffisant pour engendrer une
attractivité suffisante et les flux du M1 sont très réduits (16 inscrits en 2006-2007 et 17 l’année suivante). Pour les M2
qui existaient auparavant en tant que parcours, les flux ne sont guère plus convaincants (une quinzaine d’étudiants
pour MH et MAS). Seule la spécialité MIAE semblait avoir une bonne attractivité, mais les effectifs ont été réduits de
moitié sur les deux dernières années. Ces chiffres doivent d’ailleurs être modulés par la présence d’un nombre
important de participants en formation continue qui sont inscrits deux années de suite.

Le contenu du M1 est extrêmement général (« connaissance des organisations / connaissance de la société /


connaissance du secteur / connaissance de base en GRH… »). Le contenu du M2 MIAE est d’apparence théorique et
peu professionnalisant. Les contenus des deux autres M2 semblent cohérents par rapport aux objectifs (avec des
mutualisations).

Le souci de professionnalisation de la formation est obtenu par un stage en M1, puis par l’alternance dans les
trois M2. Les partenariats institutionnels (attestés par les lettres de soutien d’institutions du secteur) et
professionnels sont de bonne qualité. Les effectifs de formation continue sont importants dans les trois M2.

2
z Points forts :
• Equipe pédagogique équilibrée, qu’il s’agisse des enseignants-chercheurs de plusieurs disciplines ou de
la répartition avec les professionnels.
• Objectifs professionnels bien ciblés.
• Dossier bien argumenté et clair.
• Expérience dans le champ depuis une dizaine d’années.
• Cohérence du projet en management sanitaire et social.
• Positionnement de la mention dans l’offre de formation du « Grand Est ».

z Points faibles :
• Flux insuffisants, notamment pour le M1.
• Pas de dimension internationale.
• Spécialité MIAE n’ayant pas clairement fait la preuve de son potentiel et de son bon positionnement
dans cette mention.

3
Avis par spécialité

Management des établissement sociaux et médico-sociaux


z Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité s’appuie sur l’antériorité d’un DESS reconnu et bien ciblé.

z Points forts :
• Expérience dans le champ depuis une dizaine d’années.
• Cohérence du projet en management sanitaire et social.
• Equipes pédagogiques de qualité.
• Partenariats avec des institutions professionnelles.
• Dossier pédagogique bien structuré avec une convention cadre avec l’IRTS.

z Points faibles :
• Attractivité faible.
• Ouverture internationale.

z Recommandation :
• Favoriser l’ouverture internationale en encourageant les comparaisons internationales.

Management hospitalier
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Expérience dans le champ depuis une dizaine d’années.
• Cohérence du projet en management sanitaire et social.
• Equipes pédagogiques de qualité.
• Relation avec la Fédération hospitalière privée avec des débouchés sur le Grand Est bien ciblés.

z Points faibles :
• Pas de dimension internationale.
• Manque d’ouverture vers la recherche dans le champ hospitalier.
• Flux qui restent trop limités.

4
z Recommandation :
• Améliorer l’attractivité et l’ouverture internationale (par exemple : comparaison avec des systèmes
étrangers, conférences de professeurs invités…).

Métiers de l’insertion par l’activité économique


z Appréciation (A, B ou C) : C

z Points forts :
• Equipes pédagogiques de qualité.
• Partenariats avec des institutions professionnelles.
• Thématique originale et absence d’autre formation réellement équivalente malgré des besoins.

z Points faibles :
• Pas de dimension internationale.
• Statistiques antérieures peu convaincantes sur les débouchés.
• Contenu apparemment général (voire trop théorique pour un M2 professionnel ?) et peu
« professionnalisant ».
• Positionnement inadapté au sein d’une mention en Management : aucun contenu gestion /
management, aucun enseignant-chercheur en section 06.
• Flux réduits de 50 % sur les deux dernières années.

z Recommandations :
• Envisager un changement de mention (voir dans la discipline de sociologie ?).
• Sinon : modifier le contenu, en y intégrant une dimension Gestion / Management, en renforçant le
lien vers les métiers, et en modifiant le corps enseignant en y intégrant des enseignants de la section
06 sciences de gestion.

5
Recommandations

Le redécoupage qui a été effectué sur la mention « Sciences du management et administration » apparaît
cohérent du point de vue de la lisibilité de l’offre de formation, mais conduit à une multiplication des M1 et M2 dont
l’attractivité reste insuffisante, sachant que, pour ces derniers, l’intérêt des publics de formation continue limite la
portée de la critique. Le problème étant surtout prégnant pour les M1, la mise en place d’une mention globalement
généraliste « Sciences du management » préparant et débouchant sur des spécialités très professionnalisées pourrait
constituer une solution tout aussi lisible parce que retenue dans de nombreux sites et beaucoup plus proche de
l’esprit du LMD si la préparation aux M2 y est bien mise en place.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090793

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Management public

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


La formation préexistait dans le cadre d’une mention plus généraliste avec deux spécialités comportant
chacune plusieurs parcours. La reconfiguration donne une réelle visibilité à cette nouvelle mention qui comportera
désormais deux spécialités : la première (GSA) est plus particulièrement orientée vers la préparation aux concours de
la fonction publique et territoriale, et la seconde (MOP) est quant à elle davantage orientée vers les cadres de la
fonction publique en activité qui souhaitent améliorer leurs compétences dans les domaines de la gestion du
changement et du pilotage par exemple. Le M1 comportera deux parcours qui permettront de répondre aux attentes
de publics distincts en ce qui concerne la formation au management public.

Les objectifs pédagogiques et professionnels de la formation sont clairement exposés et en accord avec les
maquettes proposées. Le master dispose d’un bon ancrage régional et s’appuie sur de solides partenariats avec des
institutions professionnelles (ENACT, ESEN, ANDAP…). Elle est mise en place avec le concours des trois institutions
réunies : IAE, UFR AES, IPAG + contribution faculté de droit + professionnels de qualité.

Le positionnement date de nombreuses années et fait l’objet d’une bonne visibilité. On peut regretter que le
dossier ne comporte pas d’analyse sur le positionnement spécifique par rapport à des formations similaires au niveau
régional et national.

L’appui recherche est tout à fait satisfaisant. L’équipe pédagogique ne pose pas de problème pour le M1 et la
spécialité « Management des organisations publiques ». Toutefois, la taille de l’équipe et au-delà la part accordée aux
professionnels dans la spécialité GSA posent un sérieux problème en l’état actuel.

En ce qui concerne les flux d’étudiants, le dossier ne mentionne pas les candidatures. Néanmoins, le nombre
d’étudiants en M1 et en M2 reste acceptable, même si une surveillance attentive est souhaitable.

En ce qui concerne l’insertion professionnelle, on ne constate pas de problèmes particuliers sur la statistique
d’insertion, mais le dossier ne comporte pas d’indication sur le niveau des postes occupés.

L’ouverture internationale se limite à un projet en développement avec l’Asie du sud-est.

2
z Points forts :
• Synergie recherchée entre les institutions impliquées.
• Expérience dans ce domaine.
• Partenariats institutionnels et professionnels.
• Dossier construit de manière très sérieuse sur le plan des objectifs, contenus et débouchés.

z Points faibles :
• Ouverture internationale.
• Equipe pédagogique du M2 GSA.

3
Avis par spécialité

Gestion des services administratifs


z Appréciation (A, B ou C) : C

Cette spécialité présente de nombreuses qualités, mais l’équipe pédagogique est vraiment trop restreinte pour
permettre d’assurer les objectifs qu’elle souhaite atteindre avec une réelle crédibilité.

z Points forts :
• Relations avec le monde professionnel.
• Insertion dans une mention globalement cohérente.

z Points faibles :
• Aucun des deux co-responsables de la spécialité n’est HDR, et aucun n’est en sciences de gestion,
alors que la spécialité s’intitule « Gestion des services administratifs ».
• Aucun membre de l’équipe pédagogique n’est HDR ; la part académique de l’équipe est trop faible
(seulement trois MCF au total).
• Un seul enseignant-chercheur en section 06, déjà très impliqué dans une autre mention ; la part
« sciences de gestion » de l’équipe est trop faible.

z Recommandation :
• Renforcer la qualité scientifique de l’équipe pédagogique.

Management des organisations publiques


z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une spécialité bien ciblée et bien ancrée.

z Points forts :
• Synergie recherchée entre les institutions impliquées.
• Expérience dans ce domaine.
• Partenariats institutionnels et professionnels.

z Point faible :
• Dimension internationale pas ou peu visible.

4
z Recommandation :
• Développer une ouverture internationale (par exemple : professeurs invités, coopérations avec
d’autres institutions à l’étranger…).

5
Recommandations

La mention est globalement bien construite avec une bonne lisibilité, un bon ciblage, de bons partenariats. La
recommandation essentielle porte donc sur le renforcement de l’équipe pédagogique de la spécialité GSA.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090794

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Management international

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention existait sous l’intitulé Sciences du management et administration avec une seule spécialité
Affaires internationales et deux parcours, Management franco-italien et Management franco-russe. Elle est ici
présentée avec cinq spécialités qui reprennent les deux parcours existants et auxquels les porteurs du projet
souhaitent en ajouter trois nouvelles qui concernent la zone germanophone, la zone hispanique et la zone
arabophone.

Le premier problème qui se pose concerne les flux du M2 puisque pour 2007-2008, seul le parcours franco-
italien a été ouvert avec 16 étudiants. Sachant que les flux du M1 ont une moyenne de 50 étudiants, il apparaît
difficile, compte tenu de la spécificité de la formation, de pouvoir nourrir cinq spécialités dans le futur. Les porteurs
du projet font d’ailleurs preuve de réalisme en n’indiquant qu’une dizaine d’étudiants par spécialité à l’exception du
secteur franco-italien.

On peut regretter que la responsable de la formation soit également responsable des sept UE de management
et qu’un grand nombre d’enseignements soit assuré par des membres d’autres établissements supérieurs. Cela
suggère que l’équipe pédagogique réellement investie dans la formation reste assez limitée. L’appui recherche n’est
pas réellement crédible, car les laboratoires évoqués n’ont pas vraiment d’axes de recherche relatifs au management
dans les aires culturelles en cause.

En ce qui concerne le programme pédagogique et sa conformité à l’esprit du master, on constate tout d’abord
que la démarche est tubulaire, sachant que le parcours choisi dans le M1 détermine la spécialité de M2. Ceci n’est
toutefois pas très important, car cette spécialisation ne concerne finalement que l’aspect linguistique en M1 et la
connaissance de la pratique des affaires dans la zone géographique concernée, tous les autres enseignements étant
mutualisés. On regrettera également une faible cohérence du parcours pédagogique qui fait, par exemple, que l’on
trouve un cours de gestion financière internationale en M1 alors que les principes de gestion d’entreprise sont étudiés
en M2. De même, les enseignements sont trop éclatés et fractionnés. Par exemple, les enseignements de fiscalité
internationale et de finance d’entreprise internationale comportent chacun 16 heures alors que le programme couvert
est très volumineux.

2
La présentation des objectifs relatifs aux différentes aires culturelles n’est pas franchement convaincante d’un
point de vue de la professionnalisation, car ils restent trop diffus. On peut regretter que l’ouverture internationale
d’un tel programme, qui devrait être sa caractéristique majeure, ne soit avérée qu’avec l’Italie. Il est en effet
étonnant de constater que ce volet ne présente qu’une liste d’accords existants ou à venir sur lesquels peu
d’informations sont communiquées.

z Points forts :
• Formation qui combine avantageusement l’acquisition des langues et la discipline du management.
• Débouchés qui semblent avérés sur les parcours existants même si les salaires avancés sont faibles.
• Collaboration qui semble bien fonctionner entre les linguistes et l’IAE qui constitue une réussite pour
la section italienne.

z Points faibles :
• Cohérence du parcours pédagogique.
• Enseignements trop éclatés.
• Equipe pédagogique limitée faisant appel à de nombreux extérieurs.
• Chute des effectifs assez sensible.

3
Avis par spécialité

Management franco-italien
z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité bénéficie d’une antériorité et d’une certaine attractivité.

z Points forts :
• Antériorité de la section.
• Insertion.
• Reconnaissance des partenaires professionnels.

z Points faibles :
• Partenariats qui restent limités.
• Attractivité encore faible.

z Recommandation :
• Il serait probablement souhaitable de s’investir réellement dans cette section en utilisant mieux
l’appui des milieux professionnels et en renforçant les académiques italophones.

Allemagne, marchés germanophones


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Proximité avec l’Allemagne.
• Débouchés potentiels importants du fait d’un déficit de 4000 cadres supérieurs germanophones
d’après la Chambre de commerce franco-allemande.

z Point faible :
• Beaucoup de concurrence y compris régionale. Faut-il y voir un manque d’intervenants locaux au
regard du caractère tardif du lancement de la formation ?

z Recommandation :
• Il faudrait étudier la possibilité de transformation de la spécialité sous la forme de parcours, qui
permettrait d’engendrer des bénéfices futurs.

4
Espagne, Argentine,Mexique
z Appréciation (A, B ou C) : C

z Point fort :
• Compétence des littéraires.

z Points faibles :
• Pas d’antériorité dans le domaine.
• Beaucoup de concurrence sur cette aire géographique.
• Contacts pris, mais non confirmés.

z Recommandation :
• Il serait souhaitable de ne pas disperser ses efforts pour un résultat difficile à prévoir. Ce secteur est
déjà très concurrentiel et n’aboutira qu’à une insertion de faible qualité en raison de l’implantation
et de la distance géographique très peu propices.

Fédération de Russie, Pays de la CEI


z Appréciation (A, B ou C) : C

La formation a vu ses effectifs fondre sur les trois dernières années et il est difficile d’identifier les raisons
d’un renversement total.

z Point fort :
• Existence d’une antériorité.

z Points faibles :
• Succès passé très limité voire échec.
• Faible intérêt des enseignants gestionnaires pour ce secteur.
• Contacts internationaux encore faibles.

z Recommandation :
• Tenir compte de l’échec constaté de la formation, auquel aucune raison n’est apportée dans le
dossier.

5
Méditerranée et moyen-orient arabophones
z Appréciation (A, B ou C) : C

Il s’agit d’une demande de création d’une spécialité pour laquelle très peu d’indications sont présentées : bien
que des contacts aient été « pris », qu’en est-il des partenariats prévus, des perspectives, des débouchés ? Où sont les
supports et la motivation ? Quelle serait la place des collègues de gestion dans cette perspectives ? Les bénéfices
futurs semblent extrêmement incertains pour les étudiants et le risque d’échec élevé.

z Point fort :
• Aucun.

z Point faible :
• Secteur déjà couvert par de nombreuses formations avec des débouchés professionnels qui sont très
aléatoires.

z Recommandation :
• Prendre en compte le caractère très aléatoire des débouchés pour les étudiants et le caractère très
concurrentiel de ce secteur, y compris de la part des pays concernés.

6
Recommandations

• Compte tenu des forces disponibles, il serait probablement souhaitable d’envisager une structure du
master avec une mention et au mieux deux spécialités sur lesquelles un investissement très fort sera
réalisé par l’équipe pédagogique. Ces deux spécialités pourraient être le secteur italophone et le
secteur germanophone.
• L’alternative consisterait à abandonner l’affichage explicite des aires culturelles en retenant une
mention-spécialité qui se découperait en parcours pour lesquels la connaissance de trois langues serait
le critère d’attractivité et de lisibilité de la formation plus que la capacité qui va bien au-delà d’une
réelle adaptation au monde des affaires de la zone concernée. Des réseaux à la fois professionnels et
académiques, qui sont très difficiles et très longs à mettre en place, pourraient alors être renforcés.
• Dans tous les cas, une meilleure cohérence du programme pédagogique est également souhaitable.

7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090795

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Sciences du langage et didactique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Les cursus proposés visent à former, d’une part des linguistes maitrisant les domaines pertinents pour
comprendre les structures des langues naturelles, d’autre part des ingénieurs en didactique des langues et en
traitement automatique des langues. Globalement, ces formations bénéficient d’équipes pédagogiques solides,
enseignant des contenus cohérents, appropriés aux objectifs déclarés et associées à des laboratoires menant des
recherches en adéquation avec les contenus du master.

Points forts :
• La bonne cohérence globale des formations.
• La qualité des équipes pédagogiques.
• L’équilibre entre les deux orientations.
• La formation est solidement ancrée en sciences du langage, tout en proposant une offre diversifiée.

Points faibles :
• Les objectifs scientifiques et pédagogiques pourraient être précisés.
• Il n’est pas facile de se représenter le parcours complet d’un étudiant et la présentation des
enseignements est trop abstraite.
• L’ouverture du master vers l’international ou vers les milieux professionnalisants apparaît peu ou de
façon insuffisamment concrète.

2
Avis par spécialité

Ingénierie en didactique des langues


Appréciation (A, B ou C) : B

Points forts :
• Beaucoup d'aspects touchant à la linguistique comme à la didactique sont abordés dans cette
formation qui joue bien de la complémentarité entre les deux domaines.
• L'idée de domaines transversaux communs avec la linguistique est bonne.

Points faibles :
• La participation des professionnels, et l’articulation précise avec la maquette de formation de
l’Université de Metz sont insuffisamment spécifiées.
• Le suivi des étudiants reste à faire.
• Les éléments composant les UE sont parfois des mélanges un peu inattendus, ce qui explique que les
UE soient réduites à des numéros ; cet aspect rend la maquette trop abstraite.

Recommandations :
• Il serait utile de préciser l’équilibre entre les cours magistraux et les travaux dirigés.
• Clarifier le contenu des UE dans la maquette.

Langues, discours et interactions


Appréciation (A, B ou C) : B

Points forts :
• Bonne identité scientifique et solide équipe pédagogique.
• Une bonne cohérence de l'ensemble de la formation et des ouvertures transdisciplinaires
intéressantes.

Points faibles :
• Equilibre cours magistraux /travaux dirigés à trouver.
• Suivi des étudiants à prévoir.
• Préciser la liste des UE et matières.
• Faibles lisibilités des partenariats internationaux.

3
Recommandations :
• Clarifier la maquette.
• Améliorer le suivi des étudiants.
• Mieux explorer les débouchés professionnels qui restent assez théoriques.
• Partenariats internationaux à développer.

4
Recommandations

Parmi les points faibles notés précédemment, les suivants sont particulièrement à prendre en compte.
• Le dossier de présentation reste trop général, dans la présentation de ses objectifs et de ses
contenus, suggérant qu’il en va de même pour la présentation de ce master aux étudiants. Il faut donc
rendre ces objectifs et ces contenus plus transparents.
• La présence de la spécialité « traitement automatique des langues » doit être justifiée.
• La participation des professionnels particulièrement, mais pas exclusivement, dans la partie plus
linguistique de la formation et l’ouverture internationale sont à développer, ou au moins à préciser.
• Il faut aussi préciser davantage les relations entre le master et certains des laboratoires mentionnés,
avec lesquels les liens apparaissent ténus.

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090796

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Administration des entreprises

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention de master repose sur la filière traditionnelle du CAAE qui constitue le diplôme de référence du
réseau des IAE. Cette formation, qui a fait ses preuves depuis plus de 50 ans, a du mal à s’inscrire dans la logique
master puisqu’elle ne comporte pas de M1. Ceci ne retire rien à sa complète pertinence en tant que diplôme de
double compétence qui permet à des étudiants ayant une formation, professionnalisante ou non, obtenue dans une
autre discipline (sciences de l’ingénieur, droit, lettres…) d’acquérir, en une année, de véritables capacités
managériales.

L’équipe pédagogique est ici de grande qualité avec un appui recherche de très bon niveau. Le contenu de la
formation est tout à fait adapté et les flux correspondent aux standards de ce type de formation.

z Points forts :
• Diplôme ayant une forte visibilité et une excellente reconnaissance dans les milieux professionnels.
• Equipe pédagogique de qualité.
• Dossier bien présenté et bien argumenté.
• Partenariats institutionnels (ENSIAM, ICN).
• Insertion professionnelle de bon niveau et rapide des étudiants.
• Partenariats avec le monde professionnel.

z Point faible :
• Ouverture internationale.

2
Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

3
Recommandations

Il serait souhaitable d’encourager l’ouverture internationale de la formation par la participation d’enseignants


étrangers dans le cursus.

4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090798

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Sociologie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


La formation est bien conçue, diversifiée, bien labellisée au plan régional. L’équipe pédagogique est solide.
L’association de Metz et Nancy est un atout de poids. La restructuration en cours des équipes de recherche d’appui
est de bon augure (2L2S).

Le dossier accuse toutefois un décalage excessif entre la spécialité « professionnelle » Intervention


sociologique et les spécialités « recherche » Espace social / Ethnologie. La première bénéficie d’une insertion
régionale forte, de partenariats nombreux et les débouchés sont clairement présentés. Les données relatives aux deux
autres filières sont plus lacunaires (notamment quant au devenir des étudiants).

L’ouverture internationale est modeste. En dépit des restructurations mises en avant, on regrette que l’apport
scientifique des équipes de recherche (et des chercheurs) ne soit pas mis en valeur.

z Points forts :
• Offre globale (mention et spécialités) concertée entre Nancy et Metz, et couvrant toute la Région.
Dispositif renforcé par la mise en place d’un laboratoire lorrain de sciences sociales (2L2S), issu du
regroupement de l’ERASE (Metz), du GREE et du LASURES (Nancy) – projet en cours.
• Parcours diversifiés, bien labellisés et appuyés sur des équipes enseignantes nombreuses et solides.
• Effort particulier en ce qui concerne la filière Intervention, bien insérée dans la Région, adossée à de
nombreux partenaires, assurant des débouchés aux étudiants.

2
z Points faibles :
• L’apport scientifique des équipes de recherche (et des chercheurs) n’est pas mis en valeur.
• Débouchés incertains et devenir des étudiants peu renseigné pour Espace social / Ethnologie.
• Ouverture internationale modeste, malgré la présence d’étudiants étrangers en Ethnologie
notamment.

3
Avis par spécialité

Ethnologie et socioanthropologie : cultures, patrimoines et


mondialisation
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Point fort :
• Une orientation ouvrant à la fois des débouchés de recherche et des débouchés professionnels.

z Point faible :
• Pas d’adossement à une équipe de recherche locale spécialisée dans le domaine.

z Recommandation :
• Création d’un axe de recherche sur ce thème au sein du LASURES ou mise en place de liens avec des
équipes travaillant sur ce thème.

Espace social, expertise et sociétés salariales


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• L’adossement à une EA restructurée.
• Des enseignements variés.

z Point faible :
• L’identité de cette spécialité n’est pas évidente, en tout cas au vu de son intitulé. Celui-ci ne permet
pas d’anticiper clairement la description des enseignements et inclut de surcroît la sociologie de
l’industrie culturelle qu’il serait plus logique de rattacher à la spécialité « Ethnologie et socio-
anthropologie : cultures, patrimoine et mondialisation ».

z Recommandation :
• Retravailler le libellé de cette spécialité, en prenant davantage de distance avec les objets des trois
unités constitutives du laboratoire lorrain de sciences sociales. Très présente dans la description de la
formation, la ville pourrait constituer un objet facilement repérable par les étudiants comme par les
employeurs.

4
Intervention sociologique et pratique de l’expertise
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Point fort :
• Cursus tourné vers la pratique professionnelle de la sociologie ; l’expertise sociale auprès des
collectivités locales notamment constitue effectivement un espace de professionnalisation possible
pour les étudiants de sociologie.

z Points faibles :
• La définition trop vague du contenu des enseignements et leur ancrage insuffisant dans la tradition
sociologique.
• Une formation méthodologique de niveau insuffisant, notamment statistique.

z Recommandations :
• Plus d’ouverture sur les disciplines connexes.
• Approfondissement en matière de technique quantitative.
• Va-et-vient entre la pratique de l’expertise sociale et la tradition sociologique.

5
Recommandations

• Etoffer la dimension internationale du master.


• Mieux valoriser l’apport scientifique des équipes de recherche (et des chercheurs).

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090800

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Philosophie, sciences et arts

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


II s’agit d’une offre de formation solide, appuyée sur une structure d’encadrement et de recherche de qualité,
suffisamment différenciée pour donner aux étudiants un réel choix en matière de recherche et de spécialisation.
L’assise scientifique est excellente et l’environnement favorable, notamment pour l’international. L’ouverture à de
nouvelles disciplines assure le recrutement. Ce projet est excellent tant pour les contenus que pour le choix des
responsables, l’environnement scientifique et l’organisation de la formation.

z Points forts :
• Le dossier est très clair et la formation, bien structurée.
• La spécificité du master est son étroite articulation avec l’UMR-CNRS 7117 « Archives Poincaré » et
avec l’école doctorale « Temps, langage et société ». Cette assise scientifique est gage de qualité
pour la formation. Elle bénéficie ainsi de partenariats institutionnels avec Paris VII, le Collège de
France et sur le plan international, avec l’Université « Notre Dame » aux Etats Unis et l’Université de
Sarrebruck avec laquelle des négociations sont en cours pour l’élaboration d’un master commun.
• La venue d’étudiants de STAPS va renforcer les effectifs.

z Points faibles :
• L’analyse des flux d’étudiants reste encore sommaire et peu indicative. En outre, le devenir des
étudiants qui ne choisissent pas la voie classique des concours d’enseignement de philosophie n’est
pas vraiment évoqué.
• On aimerait comprendre plus précisément de quelle manière se font ou pourraient se faire
d’éventuelles passerelles dans les deux parcours de master.
• La mutualisation de master 1 et de master 2 doit être explicitée.
• Les effectifs seront-ils au rendez-vous étant donné la faiblesse du vivier local en philosophie ?

2
Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

3
Recommandations

• La mutualisation de master 1 et de master 2 devrait encore être explicitée.


• Il faudrait veiller à l’équilibre des effectifs.

4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090801

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Sciences de l'éducation

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Sous la mention « sciences de l’éducation » du domaine SHS, ce master propose deux spécialités dont l’une
(apprentissage et médiation) a été conçue en vue d’une cohabilitation avec l’Université Louis Pasteur de Strasbourg et
l’Université de Haute Alsace à Mulhouse et l’autre (ingénierie de formation de formateurs) a été conçue en
partenariat avec l’IUFM de Lorraine - Université Henri Poincaré (convention en cours de signature). Ainsi se traduit la
volonté du pôle nancéien de contribuer au développement des formations dans le domaine des SHS au sein d’un
environnement élargi aux universités voisines.

Le dossier fournit des informations explicites et le plus souvent détaillées de sorte qu’apparaissent bien les
arguments qui portent le choix des contenus scientifiques et professionnels et le choix des modalités de formation. On
peut noter que bien que portant le même intitulé qu’à Strasbourg et à Mulhouse, la spécialité « apprentissage et
médiation » est, à Nancy, déclinée en deux parcours : école et hors école. Cette configuration spécifique est
cohérente dans le contexte scientifique local.

La responsabilité de la mention est assurée par un enseignant-chercheur (PR) reconnu qui, avec les
responsables de la mention « éducation, formation, communication » (des universités de Strasbourg et UHA-
Mulhouse), appartient au LISEC (EA 2310). Cette proximité scientifique est favorable à des échanges et des
interventions concertées, ce qui renforce l’indispensable lien entre recherche-formation lorsqu’il s’agit de formation
de haut niveau universitaire. Pour autant la place de la formation à la recherche n’est pas toujours exprimée de façon
suffisante dans le dossier.

L’offre est une réponse aux besoins présents et à venir en matière de formation à la recherche et de formation
professionnelle : chacune des spécialités correspond à des secteurs où la demande existe, mais sans toujours donner
lieu à des démarches individuelles ou collectives vers les établissements universitaires qui dispensent la formation. On
constate une augmentation des effectifs du M2 dans la spécialité « ingénierie de la formation de formateurs » ce qui
traduit certainement une expression de la demande soutenue par le partenariat avec l’IUFM.

La question de l’évolution des effectifs (en baisse en M1) mérite d’être posée comme, par ailleurs, celle du
taux de réussite (qui ne dépasse pas 50% en M2) et d’insertion professionnelle (si on met à part les lauréats qui
poursuivent leurs études et ceux qui sont déjà professionnalisés, le nombre d’insertions professionnelles reste faible).

2
L’ouverture aux secteurs des entreprises et des organismes susceptibles d’exprimer des demandes de formation
reste trop peu développée.

Les possibilités offertes par les nouvelles technologies en vue d’innovations pédagogiques ne font pas l’objet
d’une exploration soutenue alors que potentiellement l’équipe recèle des ressources en la matière.

z Points forts :
• Adossement à une équipe qui possède des ressources scientifiques et pédagogiques en correspondance
avec les spécialités offertes.
• Positionnement en relation avec l’environnement universitaire extra-local.
• Cohérence des composantes des projets de formation (objectifs-contenus-modalités).

z Points faibles :
• Formation à la recherche parfois trop peu affirmée (une analyse des poursuites en doctorat et des
soutenances effectives apporteraient des indications intéressantes).
• Exploration trop réduite des demandes des entreprises et des organismes.
• Faible exploitation des ressources en matière d’innovation pédagogique.

3
Avis par spécialité

Apprentissage et médiation
En cohabilitation avec Strasbourg et Mulhouse.

z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Intérêt des références scientifiques pour la formation, adossement à une EA.
• Pertinence des deux parcours (scolaire et hors scolaire).
• Cohérence entre objectifs, contenus et modalités de la formation.

z Points faibles :
• Evolution des effectifs à la baisse.
• Taux de réussite et d’insertion pour les lauréats non professionnalisés à consolider.

z Recommandations :

Afin d’améliorer cette spécialité, il faudrait :


• Procéder à une évaluation régulière sur la base d’un tableau de bord bien informé.
• Envisager des développements en matière d’innovation et d’ouverture internationale.

Ingénierie de la formation de formateurs


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Bonne adéquation entre références scientifiques, objectifs, contenus et modalités de la formation.
• Partenariat avec l’IUFM de Lorraine-Université de Nancy 1.
• La formation correspond aux demandes sociales croissantes.
• Effectifs en hausse en M2.

z Points faibles :
• Faible taux de réussite.
• Peu d’étudiants en formation initiale.
• Ouverture internationale à consolider.

4
z Recommandations :

Afin d’améliorer cette spécialité, il faudrait :


• Ouvrir à un public plus diversifié.
• Procéder à une évaluation régulière sur la base d’un tableau de bord bien informé.

5
Recommandations

Pour l’ensemble de la mention, il serait souhaitable de :


• Pour le suivi et l’évaluation de la formation, préciser les modalités de concertation et de travail avec
les partenaires et les équipes des autres universités engagées dans la cohabilitation.
• Analyser collectivement dans le cadre de ce travail, les causes d’abandon et de non réussite.
• Explorer plus systématiquement les demandes de champs professionnels nouveaux, afin de consolider
dans l’effectif la part des étudiants qui ne sont pas déjà professionnalisés.
• Etudier les possibilités de développement en lien avec l’innovation pédagogique envisageable y
compris en vue d’une plus grande ouverture internationale (à l’exemple de ce qui est fait dans les
autres universités porteuses de la même mention).

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090803

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Psychologie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Le master de psychologie de Nancy intègre 3 spécialités, toutes en renouvellement avec des modifications,
l’une d’entre elles étant en cohabilitation avec l’Université de Metz (psychologie du travail). Chacune des spécialités
intègre un parcours professionnel et un parcours recherche (modification introduite par rapport à l’ancienne
maquette). Des remodelages de l’offre de formation ont également été faits dans les spécialités par rapport à
l’ancienne maquette.
Ce master se positionne de façon adéquate sur le plan régional, avec un partage clair des compétences et
champs de formation entre Nancy et Metz. Les objectifs scientifiques et pédagogiques du master dans son ensemble
sont adaptés à une formation moderne et ancrée dans le marché de l’emploi. Ce master conserve une sélection sur
dossiers à l’entrée du M2. Les effectifs sont stables sur les années passées et sont adaptés pour les formations en M2.
Les effectifs attendus sont raisonnables relativement au marché de l’emploi et ne prévoient pas de grandes
augmentations. Les contenus des enseignements sont adéquats dans l’ensemble, progressifs entre M1 et M2.
L’organisation pédagogique est cohérente et bien structurée, avec des parcours à l’intérieur de chaque M2 (3 ou 4
parcours différents, dont le parcours recherche). Les contenus sont cohérents avec les objectifs de formation visés,
mais les mutualisations entre spécialités sont faibles, elles semblent se limiter à deux UE pour les parcours recherche
(ceux-ci partageant des UE communes avec les parcours professionnels auxquels ils sont associés). Il en résulte
probablement un ensemble assez coûteux du point de vue des heures d’enseignements (mais l’estimation totale n’est
pas donnée). Globalement, on relève une bonne intégration de professionnels au niveau M2 et des partenariats avec le
monde professionnel satisfaisants. La place réservée aux stages dans les trois spécialités est également satisfaisante,
ainsi que les modalités de leur évaluation. L’adossement des spécialités à un laboratoire de recherche (EA 2337) est
globalement satisfaisant, bien que l’on ne voit pas vraiment de spécialistes dans le domaine du jeune enfant et des
handicaps, ni dans le domaine du vieillissement dans ce laboratoire, alors que ces domaines recouvrent deux des
quatre parcours de la spécialité Développement et éducation. L’assise, en termes de recherche, des spécialités de
Psychologie clinique et de psychologie du travail est par contre plus affirmée. Enfin, le devenir des étudiants diplômés
semble être satisfaisant, avec un bon taux de placement des étudiants.

2
z Points forts :
• Bonne cohérence de la formation entre M1 et M2.

• Bonne intégration régionale du master.


• Des contenus d’enseignements adaptés.

• Un adossement recherche globalement satisfaisant.


• Une originalité dans l’ouverture d’un parcours de psychopathologie de la cognition pour la spécialité de
Psychologie clinique.

• Une bonne professionnalisation.

z Points faibles :
• Un adossement recherche faible pour la spécialité Psychologie du développement et éducation, qui
doit s’appuyer sur des forces extérieures à Nancy (Strasbourg, Louvain).
• Une absence de mutualisations entre spécialités (plus précisément, entre parcours professionnels des
spécialités) ce qui peut poser un problème de coût global, à surveiller.

3
Avis par spécialité

Psychologie clinique normale et pathologique


z Appréciation (A, B ou C) : A

Formation originale alliant à la fois une approche cognitive de la psychopathologie et une approche
psychanalytique.

z Points forts :
• Originalité des alliances d’approches.
• Spécialité très fortement professionnalisante avec un très bon taux d’insertion.
• Suivi sérieux des diplômés.
• Bonne assise recherche.

z Point faible :
• Insuffisance des informations sur les coûts de la formation.

z Recommandation :
• Surveiller le coût de la formation.

Psychologie du développement et de l'éducation


z Appréciation (A, B ou C) : B

Formation quelque peu « composite » qui vise le monde de la jeune enfance et des handicaps, le monde de
l’insertion et de la formation des adolescents et des adultes et enfin le monde des personnes âgées et dépendantes.

z Point fort :
• Des débouchés professionnels satisfaisants, au regard des enquêtes d’insertion.

z Points faibles :
• L’articulation de la formation entre M1 et M2 n’est pas évidente (accent mis sur la psychologie de
l’éducation en M1, ce qui ne correspond qu’à l’une des 3 options de M2).
• Grande hétérogénéité entre les 3 parcours (le parcours de l’insertion et de la formation relèverait plus
d’une approche socio-différentielle, alors que celui du jeune enfant et handicaps relèverait plus d’un
croisement entre psychologie clinique et psychologie du développement).
• Pas d’assise recherche satisfaisante pour l’option jeune enfant-handicaps et celle relative au
vieillissement sur le site de Nancy.

4
z Recommandation :
• On pourrait conseiller à l’université de Nancy de ne développer que son point « fort », celui autour
d’une approche éducative-sociale-différentielle des questions d’insertion et de formation des
adolescents et jeunes adultes. La spécialité y gagnerait fortement en cohérence.

Psychologie du travail
z Appréciation (A, B ou C) : A

Formation, en cohabilitation avec l’université de Metz, qui vise les métiers classiques de la psychologie du
travail : recrutement, gestion du personnel, reconversion, formation, insertion et orientation professionnelle, bilan de
compétences, audit social, développement social, ressources humaines, etc.…

z Points forts :
• Bonne implication des professionnels du secteur dans la formation.
• Parcours M1/M2 cohérent.
• Bonne insertion professionnelle.
• Adossement de la recherche satisfaisant.

5
Recommandations

Afin d’améliorer cette formation, il serait souhaitable de :


• Examiner la possibilité d’accroitre les mutualisations.
• Examiner la possibilité de refondre la spécialité en psychologie du développement/éducation, afin de
lui enlever son aspect hétérogène et la recentrer sur les points forts (en termes d’assise de la
recherche).

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090806

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Mondes anciens et médiévaux

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Les objectifs pédagogiques et scientifiques de la formation sont très brièvement exposés, en des termes très
généraux. On est même surpris de voir afficher comme objectif en « master » (alors que cela devrait être acquis en
L3) « l’apprentissage de l’exposé et de l’argumentaire en histoire… ». On notera que le critère principal d’admission
en M2 manque pour le moins d’ambition (moyenne de 10/20).

L’offre de master s’inscrit dans la continuité des différentes licences aux contenus recoupant ses 3 spécialités
et les parcours afférents (histoire, archéologie, histoire de l’art, lettres modernes, lettres classiques). En revanche, il
n’est pas fait mention de liens spécifiques avec une école doctorale susceptible d’être rejointe par les étudiants une
fois leur diplôme de M2 obtenu.

z Point fort :
• La qualité scientifique des responsables et intervenants de l’équipe pédagogique.

z Points faibles :
• L’adossement à la recherche se déduit de la seule mention de l’UMR 7002 et de l’EA 1132, dans la
mesure où le dossier ne juge pas nécessaire de les présenter, ni d’en préciser avec tous les détails
requis thématiques ou publications. La consultation du site internet de l’UMR citée permet davantage
d’apprécier à leur juste valeur les thématiques et les travaux des chercheurs qui y sont rattachés.
• Il n’est fait mention d’aucune ouverture internationale à aucun moment dans le dossier. On la déduit
seulement du cv de l’une des responsables de spécialité. Aucune offre pédagogique n’ouvre sur
l’international (pas plus l’Europe que le monde.) La page 12 du dossier constitue également, de ce
point de vue, un aveu d’impuissance ou la marque d’un manque d’intérêt pour cette dimension de la
formation.

2
• Un tronc commun limité à un seul enseignement de S1 (CM de 26H). Puis des enseignements de
spécialités ainsi que des options au sein de chacune d’entre elles. Chacune des spécialités suit son
propre chemin, au-delà de ce bref moment lors du S1.
• Le bilan du devenir des étudiants est établi de manière très succincte et pour la seule année 2005-
2006, sur la base de 17 M2. Seuls 4 étudiants avaient un emploi (CDD ou CDI) sans que soit précisés le
pourcentage entre les deux types ou encore le type même d’emplois exercés. 2 étudiants sur 17 ont
poursuivi leurs recherches en thèse. On notera le décalage trop important entre un investissement
pédagogique tourné vers la recherche et le pourcentage effectif d’étudiants s’orientant dans cette
voie.

3
Avis par spécialité

Histoire de l'art et archéologie classique et médiévale


z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité ne fait l’objet, dans le dossier, d’aucune présentation spécifique permettant d’en apprécier
les objectifs, l’offre pédagogique, ni non plus la qualité de l’équipe de formation (ni cv ni listes de publications
attachés à chacun(e) des intervenant(e)s, à l’exception du seul responsable de la spécialité).

z Points forts :
• La plus solide des trois spécialités, en termes d’adéquation de l’offre aux types actuels de débouchés.
• Elle paraît former – sur le plan théorique - mieux que les deux autres aux métiers du patrimoine, de
l’archéologie et plus globalement de la culture.
• La prise en compte – quoique trop timide, encore, apparemment – des différents acteurs régionaux ou
nationaux de l’histoire de l’art et de l’archéologie.

z Points faibles :
• L’absence de politique d’ouverture internationale, réduisant l’éventail des possibilités en matière de
choix professionnels au sortir de la formation.
• La trop faible part de la formation pratique. Un seul stage prévu entre le S1 et le S4 et de durée trop
limitée.

z Recommandations :
• Assurer un meilleur suivi des étudiants en cours de master (offre et choix de stages) et développer
ceux-ci de manière à permettre une meilleure intégration professionnelle des étudiants sortants.
• Créer des partenariats avec les universités européennes, par exemple (échanges Erasmus), permettant
une politique de stages plus active et ouverte sur l’international.

Histoire et civilisations des mondes anciens et médiévaux


z Appréciation (A, B ou C) : C

Cette spécialité ne fait l’objet, dans le dossier, d’aucune présentation spécifique permettant d’en apprécier
les objectifs, l’offre pédagogique, ni non plus la qualité de l’équipe de formation (ni cv ni listes de publications
attachés à chacun(e) des intervenant(e)s.

4
z Points faibles :
• L’absence de prise en compte du devenir professionnel des étudiants, au-delà du seul débouché vers
la recherche, dans la maquette de l’offre pédagogique même s’il ne s’agit pas d’un master
professionnalisant stricto sensu.
• L’orientation « concours » d’un grand nombre d’étudiants ne fait l’objet d’aucun enseignement
spécialisé, en dépit de cette forte demande potentielle. Les étudiants ne sont pas préparés – d’une
manière ou d’une autre - aux concours, au-delà de la culture générale de qualité qui leur est
dispensée au long du master.

z Recommandation :
• Repenser l’offre pédagogique sur les 4 semestres en prenant en compte la demande apparemment
explicite des étudiants et sans revenir pour autant sur la qualité de master de recherche de cette
mention et spécialité. Ceci est d’autant plus nécessaire que l’existence de deux parcours (antique et
médiéval) spécialise plus étroitement encore les étudiants, en contradiction avec les exigences des
concours (culture, patrimoine, éducation nationale…)

Langues et littératures de l'Antiquité et du Moyen-âge


z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité ne fait l’objet, dans le dossier, d’aucune présentation spécifique permettant d’en apprécier
les objectifs, l’offre pédagogique, ni non plus la qualité de l’équipe de formation (ni cv ni listes de publications
attachés à chacun(e) des intervenant(e)s, au-delà de la seule responsable de la spécialité.

z Points forts :
• Une meilleure adéquation de la spécialité « histoire » des contenus pédagogiques au devenir
professionnel des étudiants engagés dans ce master.
• La formation de spécialistes « pointus » des littératures anciennes et médiévales (édition critique de
textes, par exemple)

z Point faible :
• L’hyperspécialisation, d’emblée, des étudiants engagés dans cette spécialité : les UE sont des cadres
très généraux au sein desquels se multiplient les « Ou…Ou… », si bien qu’on ne sait pas très bien si un
étudiant se spécialisant en littérature grecque se sera jamais réellement confronté à des textes
médiévaux au-delà d’une seule UE de tronc commun. On peut être « pointu » sans voir d’emblée sa
formation limitée à sa seule spécialité.

z Recommandations :
Faire évoluer l’offre pédagogique sur les quatre semestres vers :
• Une formation moins immédiatement réduite aux « ou…ou ».
• Une dimension internationale nouvelle, ajoutant de nouvelles perspectives aux débouchés offerts par
une telle formation, au-delà de la seule dimension de la « recherche », en prévoyant par ex. dans
l’offre de formation un séjour Erasmus vers l’une des grandes universités européennes spécialisées
dans les domaines couverts.

5
Recommandations

• Il paraît nécessaire de revoir radicalement l’architecture de cette mention de master. Si les champs
couverts sur les plans historique et thématique doivent évidemment continuer d’être représentés en
son sein, pour leur caractère indispensable à la formation des étudiants, il convient de repenser leur
articulation avec le monde du travail, au-delà de la seule nécessité de former des chercheurs.
• Il est souhaitable de rechercher des partenariats plus solides avec les institutions régionales ou
internationales susceptibles de compléter la formation des étudiants voire de leur offrir un débouché
professionnel solide.
• Il est également recommandé de proposer aux étudiants engagés dans chacune des trois spécialités, la
possibilité d’un séjour dans le cadre des échanges Erasmus, en fonction des accords interuniversitaires
disponibles à Nancy 2. Une telle offre palliera l’absence d’enseignement imposé de langues étrangères
et facilitera l’insertion professionnelle ultérieure des étudiants engagés dans ce master.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090808

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Courants et identités dans le monde moderne et contemporain

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention articule différentes spécialités (histoire, histoire de l’art, musicologie, histoire religieuse) qui
semblent bien maîtrisées au niveau de l’offre de formation.

La formation bénéficie d’une solide inscription dans l’environnement local et régional, d’une solide tradition
locale en la matière, et a développé de fructueux partenariats avec l’étranger.

z Points forts :
• Réel souci des débouchés des diplômés de la formation. Existence de stages et enseignements
professionnalisants.
• L’ouverture internationale est un des points forts de cette formation, qui a des relations avec
plusieurs organismes à l'étranger (Allemagne, Canada, Luxembourg).
• Bons partenariats locaux, régionaux et internationaux.
• Bon positionnement régional.
• Bon adossement à la recherche, ce qui améliore l’articulation entre le master et le doctorat.

z Points faibles :
• Pas de liens véritables entre les deux spécialités en histoire.
• La faiblesse des effectifs en musicologie.

2
Avis par spécialité

Histoire de l'Art
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Bonne insertion locale, notamment avec les musées et les services du patrimoine, ce qui améliore les
perspectives professionnelles.
• Bonne articulation avec les autres spécialités.

z Points faibles :
• Une offre peu diversifiée dans le domaine des cours.
• Spécialité cohérente, mais souffrant de la taille modeste de l'équipe à laquelle elle est adossée.

z Recommandation :
• Développer l'offre pédagogique et éventuellement des liens avec d'autres universités à proximité
régionale ou internationale.

Histoire religieuse et politique


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• La spécialité bénéficie d’une forte tradition locale en la matière.
• Bon adossement à la recherche.
• Bonne articulation sur les thématiques politiques.
• Partenariats avec les collectivités territoriales.
• Flux d’étudiants satisfaisant.

z Point faible :
• Peu de diversification de l'offre de cours thématiques.

z Recommandation :
• Etablir des liens clairs avec la spécialité histoire de l'art pour l'aspect professionnalisant (patrimoine
religieux).

3
Musicologie
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Bonne intégration dans l’ensemble de la mention et bonne articulation avec les autres spécialités.
• Bon adossement à des activités de recherche.

z Point faible :
• Effectifs très faibles, qui peuvent rapidement fragiliser la spécialité.

z Recommandation :
• Garantir la pérennité de la spécialité, sans doute en se rapprochant de l'histoire de l'art.

Relations internationales
z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Partenariats avec des universités étrangères.
• Bon ancrage dans la dynamique générale de l'université de Nancy II.

z Point faible :
• Faible diversité de l'offre de cours thématiques.

z Recommandation :
• Elargir l'offre de cours thématiques.

4
Recommandations

• Maintenir l’attention aux débouchés professionnels des diplômés et poursuivre le développement des
liens avec les universités transfrontalières.

• Pour remédier à la faiblesse des effectifs en musicologie, il est nécessaire de chercher de nouveaux
partenariats (par exemple avec Strasbourg 2).

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy - Université

Demande n° 20090809

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Géographie

Avis Aeres

Appréciation (A, B, C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Cette mention et ses deux spécialités sont globalement satisfaisantes. Les qualités sont nombreuses : objectifs
clairs et bien mis en œuvre par une organisation pédagogique à la fois cohérente et souple. L’association entre la voie
recherche et la voie professionnelle est efficace et cela se traduit dans les résultats, en particulier pour l’insertion
des étudiants. Bonne articulation entre le niveau mention et le niveau spécialités. L’équipe pédagogique est solide
tout comme l’adossement à la recherche. Néanmoins, il serait souhaitable que cette équipe s’élargisse à des
collègues de Géosciences, afin d’étoffer les compétences des diplômés. Il en est de même au plan de l’adossement à
la recherche. Certaines thématiques se trouveraient confortées par l’appui de collègues et laboratoires nancéiens,
mais aussi étrangers et en particulier allemands.

En effet et c’est la principale lacune, l’ouverture internationale semble insuffisante pour un diplôme de
master : peu de partenariats, peu de mobilité, tant pour les enseignants-chercheurs que pour les étudiants, formation
en langues plutôt réduite.

Au final, une formation solide et efficace, le bilan du quadriennal le prouve, mais qui peut être aisément
améliorée en s’élargissant à d’autres disciplines que la Géographie et en nouant des partenariats internationaux.

z Points forts :
• Objectifs scientifiques et pédagogiques bien identifiés et validés par le bilan du quadriennal
précédent.
• Bonne insertion professionnelle.
• Equipe pédagogique cohérente et soudée.
• Une organisation pédagogique à la fois rigoureuse et souple permettant un bon mariage de la
dimension recherche et de la dimension professionnelle.

2
z Points faibles :
• Un adossement à la recherche satisfaisant mais les collaborations avec les Géosciences doivent être
fortement développées du fait des thématiques abordées afin de compléter la formation des étudiants
et élargir leurs possibilités d’insertion professionnelle.
• Ouverture internationale trop limitée : partenariats, mobilité des enseignants-chercheurs et des
étudiants.
• Formation en langues vivantes insuffisante. Si valider ou certifier un niveau de langue est une
exigence, il serait souhaitable de mieux la préparer par un complément de formation.

3
Avis par spécialité

Aménagement des territoires, reconversion et risques


z Appréciation (A, B ou C) : A

Spécialité ne présentant pas de graves faiblesses et une insertion professionnelle largement au-delà des
moyennes nationales.

z Points forts :
• Bonne organisation pédagogique.
• Bonne attractivité.
• Bonne insertion professionnelle des étudiants.
• Bonne adéquation aux besoins du territoire régional.

z Point faible :
• Faible ouverture à l’international.

z Recommandation :
• Inciter à développer l’ouverture internationale sous ses différents aspects.

Paysage, patrimoine et contraintes naturelles


z Appréciation (A, B ou C) : A

Une spécialité solide mais à étoffer par des collaborations renforcées avec les Géosciences et par une
ouverture internationale plus affirmée.

z Points forts :
• Très grande cohérence de la formation axée sur les compétences géographiques.
• Bonne insertion professionnelle.

z Points faibles :
• Une part insuffisante consacrée aux Géosciences.
• Une faible ouverture internationale.

z Recommandation :
• Elargir les compétences en Géosciences et ouvrir plus fortement à l’international.

4
Recommandations

• Inciter à développer l’ouverture internationale et les collaborations avec les Géosciences.

5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090811

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences de la cognition et applications

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Ce master offre une formation de qualité sur un créneau original et pluridisciplinaire : les sciences de la
cognition, au croisement de l’informatique, la linguistique, les neurosciences et la psychologie.

Cette formation est délivrée par une équipe pédagogique de qualité dont les membres appartiennent aux
laboratoires nancéiens labellisés menant leur recherche dans les domaines concernés, avec une forte présence du
LORIA. En revanche, on ne peut que regretter la quasi-absence d’intervenants professionnels. Les chiffres donnés dans
la section 4.2 sont d’ailleurs contradictoires donnant 4 % d’intervenants professionnels pour tout le M2 et 17, 10 et 6 %
pour chaque spécialité. De plus en parcourant les fiches d’UE, on ne trouve qu’un seul intervenant professionnel qui
intervient dans une seule UE. L’aspect professionnalisant est d’ailleurs l’un des points faibles de ce dossier. Aucun
partenariat avec le monde de l’entreprise n’est mis en avant. Il n’y a pratiquement pas d’intervenants du monde
professionnel et seule l’une des spécialités a prévu en M2 un enseignement sur l’insertion professionnelle.

Son organisation en Y est bien construite avec un bon équilibre entre UE obligatoires, UE de découverte de
chacune des trois spécialités et UE optionnelles ainsi qu’un choix entre poursuite en recherche ou entrée dans le
monde professionnel repoussé au plus tard (stage).

Le master est bien adossé au monde de la recherche, en particulier en informatique (équipes MAIA, Orpailleur
et Cortex du LORIA (INRIA-CNRS)), en linguistique (ATILF (UMR CNRS)), en histoire des sciences et philosophie (UMR
CNRS), en psychologie (Laboratoire de Psychologie de Nancy 2) et en neurosciences (Unité de recherche INRA-UHP-
INPL « Animal et fonctionnalités des produits animaux »). Le dossier est faible sur les liens avec le niveau licence, en
particulier sur les flux issus de « SHS ».

L’ouverture européenne est forte pour la spécialité TAL par son intégration dans le programme Erasmus
Mundus qui regroupe les masters de six universités européennes.

Les flux d’étudiants sont très faibles pour un master (25, 26, 28 en M1 et 14, 31, 25 en M2, pour les trois
dernières années.

2
Les faibles effectifs et la jeunesse de ce master ne permettent pas de tirer un bilan significatif sur le devenir
des étudiants. En février 2007, sur 9 diplômés de Nancy 2 de 2006, il y en avait 2 qui poursuivaient leurs études, 2 en
recherche d’emploi et 5 en CDI dans le secteur privé. Il est étonnant que le devenir des diplômés Nancy 1 (TAL) ne
soit pas fourni.

z Points forts :
• Un master bien ciblé quant à son contenu pédagogique et bien adossé sur les laboratoires nancéiens
du domaine concerné.
• Une très bonne compétence des intervenants du monde académique.
• Un contenu pédagogique solide et une bonne organisation.
• Bonne formation, avec des débouchés professionnels convaincants.
• Des liens au niveau européen.

z Points faibles :
• Un faible flux d’étudiants.
• Une quasi-absence d’intervenants du monde professionnel.
• Le nom de la mention, « Sciences cognitives et applications », laisse perplexe. L'analyse du dossier
fait penser que cette formation est une formation d'informatique, colorée avec des enseignements
ayant trait aux sciences cognitives : de la linguistique, de la psychologie et un soupçon de philosophie.
On peut douter que les étudiants issus de cette formation soient embauchés dans des postes autres
qu'informaticien, même s'ils tirent parti de leur coloration en linguistique pour ceux de cette
spécialité.

3
Avis par spécialité

Technologies des médias numériques


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Thématiques porteuses pour l'avenir (enseignement à distance, jeux vidéos).
• Très bon contenu pédagogique.
• Projet commun à treize établissements d'enseignement supérieur européens ; convention entre Nancy
2 et l'Université de Stuttgart, un projet de convention avec une école dans le canton de Vaud en
Suisse.
• Localement, mutualisation avec un projet de l'IAE de Nancy 2.
• Soutien des laboratoires et des universités Nancy 1 et 2.

z Points faibles :
• Absence d’un enseignement en M2 sur l’insertion professionnelle et la préparation à la recherche.
• Un seul intervenant du monde professionnel (Alcatel-Lucent).
• Flux faible.

z Recommandations :
• Intégrer, dans la maquette du S3, l’UE 907A Préparation à la recherche et insertion professionnelle
(proposée par la spécialité MCII).
• Faire une place aux intervenants du monde professionnel.
• Réfléchir à un éventuel regroupement de cette spécialité avec la spécialité MCII.

Traitement automatique des langues


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Contenu pédagogique.
• Une spécialité qui s’appuie sur deux laboratoires fortement reconnus dans le domaine du TAL : l’ATILF
et le LORIA.
• La participation au programme européen LCT.

z Points faibles :
• Place insuffisante accordée au stage.

4
• Absence d’un enseignement en M2 sur l’insertion professionnelle et la préparation à la recherche.
• Absence d’intervenants du monde professionnel.
• Flux faible, mais les débouchés sont-ils assez nombreux pour plus, sur un parcours recherche ?
• Information très partielle sur le devenir des étudiants.
• Le bilan de l’Erasmus Mundus aurait pu être précisé…

z Recommandations :
• Consacrer entièrement le S4 au stage avec un poids de 30 ECTS.
• Intégrer dans la maquette une UE Préparation à la recherche et insertion professionnelle.
• Faire une place aux intervenants du monde professionnel.
• Les modalités de la co-habilitation Nancy 1-Nancy 2 méritent d’être mieux explicitées.
• Réfléchir à un parcours professionnel. On peut s’interroger sur l’affichage purement « recherche » de
la spécialité. Ce sont des questions complexes, débattues dans la communauté, et on ne saurait être
catégorique. Toutefois, les débouchés « recherche » restent limités et bon nombre d’étudiants de
masters (ou parcours) recherche se placent dans l’industrie, dans des activités qui sont d’ailleurs alors
non « purement TAL », mais liées à d’autres techniques (veille, web, document…). Enfin, une partie
de la recherche en TAL peut être valablement liée à des visées applicatives. L’équipe de la spécialité
aurait certainement les moyens de progresser dans cette réflexion et éventuellement d’infléchir la
spécialité.

Modélisation du comportement et ingénierie de l’interaction


z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Formation sur un créneau original.
• Adossement à la recherche.
• Très bon contenu pédagogique.
• Bonne structuration.

z Points faibles :
• Absence d’intervenants du monde des entreprises.
• Réalités des débouchés professionnels annoncés au vu du contenu de la formation.
• Flux faibles.
• Ouverture internationale faible.
• Dossier mal fait, peu détaillé pour cette spécialité.

z Recommandations :
• Faire une place aux intervenants du monde professionnel.
• Réfléchir à un éventuel regroupement de cette spécialité avec la spécialité TMN.

5
Recommandations

Ce master offre une formation de qualité sur un créneau original et pluridisciplinaire. Cependant des
améliorations doivent être apportées sur les points suivants :
• En M2, il faut absolument accorder une place significative aux intervenants issus du monde
professionnel et mettre en place dans la mesure du possible un partenariat avec des entreprises.
• Il faut unifier le poids du stage dans les trois spécialités. Dans la maquette actuelle, il s’étend sur tout
le S4 et vaut 30 ECTS pour les spécialités MCII et TMN et n’occupe qu’une partie du S4 et ne vaut que
18 ECTS pour la spécialité TAL pour une raison difficilement compréhensible.
• L’UE 907A Préparation à la recherche et insertion professionnelle (proposées par la spécialité MCII)
doit aussi être proposée dans les deux autres spécialités et mutualisée.
• Compte tenu du faible flux d’étudiants, le découpage en trois spécialités se justifie-t-il ? Ne vaudrait-
il pas mieux n’en conserver que deux : (1) MCII + TMN (quitte à y dessiner des parcours), et (2) TAL qui
a sa spécificité propre. Le regroupement MCII + TMN ne devrait pas poser de problèmes difficiles, car
leurs UE de M2 sont fortement mutualisées.
• Le nom du master devrait être revu afin de mieux traduire le contenu réel de la formation.
• Il serait souhaitable de réfléchir à un master commun sur le site nancéien regroupant la mention
Informatique de Nancy 1 et la mention Sciences cognitives et applications de Nancy 2.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090827

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Design global

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Les objectifs affichés, orientés vers l’innovation de produits et services en favorisant la maîtrise disciplinaire
tout en abordant les spécificités métiers au sein des spécialités, sont originaux. La formation apparaît cependant très
centrée sur la conception de produits au détriment de la conception de strutures. L’ouverture aux sciences humaines
est réduite, ce qui contredit la démarche intégrée annoncée. Les objectifs scientifiques mériteraient d’être mieux
définis.

La formation est bien positionnée dans l’environnement nancéien (projet Alliance « ARTEM Nancy », projet
« Pôle Innovation et Territoire/Pôle Verrier ») et s’appuie sur la forte dynamique de Nancy dans le domaine de
l’innovation. Une ouverture à l’international est mentionnée, notamment au travers d’échanges d’étudiants avec
l’Argentine et le Chili.

Les aspects formation à la recherche ne font pas l’objet de développement particulier dans le dossier.

Le contenu des enseignements est difficile à cerner. Seuls sont donnés des intitulés, souvent assez généraux,
d’UE qui recouvrent des volumes horaires parfois importants (certaines UE sont créditées de 9 voire 12 ECTS). Il est
difficile de se faire une idée des articulations et de la cohérence de la formation. Les tableaux et l’absence de
commentaire favorisent l’impression d’empilement d’UE aux dépens d’une stratégie pédagogique affirmée.

Les flux pour les spécialités ayant fonctionné sont relativement satisfaisants. L’attractivité du M1 est plus
faible. Les prévisions sont optimistes avec un doublement des effectifs attendus. L’insertion professionnelle semble
ne pas poser de problème.

z Points forts :
• Les objectifs affichés sont originaux, notamment le lien fort entre design organisationnel et design
produit.
• Les objectifs sont en cohérence avec les attentes du secteur économique.

2
• La proposition est placée sous le signe de l’innovation et de la créativité, fers de lance des équipes
nancéiennes.
• L’accent est mis sur l’apprentissage de l’anglais.

z Points faibles :
• Le positionnement recherche est peu visible.
• Le dossier donne l’image de spécialités proposées par une confédération d’équipes travaillant sur un
ensemble d’activités pouvant relever du design et non d’une véritable stratégie de formation intégrée
visant au développement du « design global ».

3
Avis par spécialité

Management de l’innovation et design industriel (MIDI)


z Appréciation (A, B ou C) : B

La spécialité regroupe trois spécialités de la précédente habilitation : « Matériaux et technologies des produits
fonctionnels », « Management de l’innovation », et « Recherche en innovation et conception intégrée ».

z Points forts :
• L’option est bien ancrée sur une école et sur des équipes de recherche en progression.
• La spécialité répond à une demande industrielle forte. On note une forte participation d’intervenants
industriels.
• Le projet bénéficie de l’expérience acquise aux travers des trois spécialités, dont deux ont fonctionné
avec des effectifs satisfaisants.

z Points faibles :
• La formation ne semble pas intégrer de connaissances relatives à l’ergonomie et aux usages.
• La vision de l’innovation et du design semble très marquée « production ». Le rapport au marché, à
l’usage, ne semble pas faire l’objet d’enseignements spécifiques.
• Pourquoi inclure la spécialité MTPF qui n’a pas été ouverte et qui apparaît relativement différente des
deux autres spécialités ?

z Recommandations :
• Mettre davantage en évidence la cohérence de la spécialité avec la mention « Design global ».
• Prévoir, comme pour les autres spécialités, une plus grande ouverture à l’ergonomie et aux usages.

Design produit : conception approche produits - procédés -


matériaux (DP)
z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité remplace la spécialité « Conception, produits, matériaux ».

z Points forts :
• La formation couvre les aspects CAO et prototypage rapide, de façon assez classique aujourd’hui (mais
du coup elle manque d’originalité).
• Les objectifs de formation correspondent aux besoins des entreprises.

4
z Points faibles :
• La présentation des enseignements est très vague et beaucoup trop générale.
• L’aspect formation à la recherche n’apparaît pas dans le dossier.

z Recommandations :
• Le projet devrait être situé dans le paysage national.
• L’introduction d’enseignements relatifs à l’ergonomie, à l’usage et à l’organisation permettrait de
renforcer la cohérence de cette spécialité dans la mention.

Verre design architecture (VDA)


z Appréciation (A, B ou C) : A

Cette spécialité est co-habilitée par l’ENSA Nancy.

z Points forts :
• La formation est originale au plan national.
• La spécialité affiche un bon taux d’insertion des étudiants, tant dans le monde industriel qu’en
recherche.
• La proposition est cohérente avec une articulation autour d’un domaine de la conception
(architecture), du design, d’un ensemble technique et d’un matériau (le verre).

z Point faible :
• La part des enseignements portant sur les processus de conception (autre que le projet architecturel)
apparaît faible. Ces enseignements permettraient de diversifier le savoir-faire du public issu des
écoles d’architectes.

z Recommandation :
• Inclure des enseignements portant sur les processus de conception autre que le projet architectural.

Architecture, modélisation, environnement (AME)


z Appréciation (A, B ou C) : B

Cette spécialité est co-habilitée par l’ENSA Nancy. Elle remplace la spécialité »Modélisation et simulation des
espaces bâtis ».

z Points forts :
• Intégration des problématiques environnementales.
• Bon suivi des étudiants.

5
z Points faibles :
• Il y a peu d’enseignements relatifs à l’écologie urbaine, à l’urbanisme et aux différentes théories
d’aménagement en lice aujourd’hui.
• L’adossement à la recherche est peu visible.
• Les enseignements sont davantage liés au projet architectural (et à la conception architecturale
traditionnelle) qu’au design global.

z Recommandations :
• Mieux définir les rapports entre modélisation architecturale et design global.
• Introduire des connaissances relatives aux ambiances (seule la lumière est mentionnée) et aux usages.

Management du design multimedia et TICE


z Appréciation (A, B ou C) : C

Cette spécialité remplace la spécialité « Design multimédia et qualité de service ».

z Point fort :
• Application du design au multimédia.

z Points faibles :
• Cette formation est sans étudiant depuis 2 ans. Le dossier annonce un effectif attendu de 15 étudiants
sans explication.
• Le titre de la spécialité ne laisse pas présager qu’il s’agit de former des chefs de projet de support
numérique à la formation.
• L’adossement recherche apparaît limité.
• L’équipe pédagogique se limite à sept EC. Aucun intervenant professionnel n’est cité.
• La cohérence de cette spécialité au sein de l’offre n’est pas claire. Il est difficile d’évaluer l’apport
du design.

6
Recommandations

• Il faudrait renforcer l’adossement à la recherche ainsi que la formation et l’initiation à la recherche.


• Un tronc commun (ou des enseignements communs) aux différentes spécialités, centré sur le « design
global », donnerait sans doute une meilleure cohérence à cette offre de formation.
• Les enseignements liés aux sciences de l’homme et de la société ainsi qu’à l’ergonomie (inexistante
apparemment) mériteraient d’être renforcés.

7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090828

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Ingénierie du développement durable

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


L’objectif est de proposer une formation transversale et pluridisciplinaire adossée au savoir-faire des écoles
d’ingénieurs de l’INPL ouvrant aux problématiques scientifiques du développement durable et de la sûreté
environnementale. Ce projet renforcera un pôle de formation spécifiquement dédié au développement durable. Les
débouchés professionnels sont clairement donnés. L’approche formation à la recherche est sous-jacente, mais en
général très peu lisible et très peu mise en avant.

La formation s’appuie sur les compétences académiques d’écoles reconnues et sur les infrastructures de
recherche de Nancy-Université, dédiées aux sciences et au génie de l’environnement.

Les liaisons licence-master au sein des cursus proposés ne sont pas précisées. Les informations sur les flux
constatés ne sont pas complètes. Les flux estimés paraissent très élevés (voire irréalistes). L’ouverture à la formation
continue est évoquée, notamment au travers d’effectifs attendus, mais mériterait d’être précisée.

Points forts :
• Les objectifs pédagogiques et les domaines de formation sont clairement définis pour les différentes
spécialités.
• Le projet propose une formation transversale et pluridisciplinaire originale qui s’appuie sur les
compétences reconnues de l’Université de Nancy-INPL, tant au niveau enseignement que recherche.
• Le master affiche une ouverture internationale notamment au travers de la spécialité GESE.
• La formation répond à de réels besoins en R&D du secteur.
• Des cours d’anglais sont programmés et l’obtention du niveau B2 européen est prévu.

2
Points faibles :
• Il n’y a pas d’implication des collectivités locales et très peu de professionnels tant au niveau de
l’équipe pédagogique que de l’équipe de formation.
• Les flux prévus ne sont pas justifiés. Le flux en M1 n’est pas garanti à l’heure actuelle.
• Les passerelles licence ou doctorat ne sont pas évoquées.

3
Avis par spécialité

Gestion de l’Environnement (GESE)


Appréciation (A, B ou C) : C

L’appréciation est motivée par un manque d’information sur les conditions et la mise en œuvre de la co-
habilitation. La spécialité a été créée en 1990 à l’Université de Senghor (Alexandrie, Egypte) et est l’une des 7
spécialités d’un master en « Développement » créé en 2005. L’enseignement est entièrement dispensé à l’Université
de Senghor.

Points forts :
• Cette spécialité pluridisciplinaire en Gestion de l’environnement est fortement implantée dans un
contexte international (Afrique).
• Elle repose sur une équipe pédagogique internationale compétente.
• Les débouchés professionnels, vers les administrations principalement, sont clairement identifiés.
• Elle bénéficie d’un flux régulier d’étudiants en formation continue, qui est appelé à croître.

Points faibles :
• La spécialité, qui bénéficie de l’implication de quelques enseignants de l’INPL, est reconnue par
l’INPL (sans précision de date) pour la qualité et l’originalité du parcours qui correspond à l’esprit de
la mention. Si l’enseignement de cette spécialité apparaît bien structuré et en cohérence avec les
objectifs de formation continue affichés par l’Université de Senghor, la justification de la
présentation de cette spécialité dans l’offre de formation de Nancy-Université n’est pas donnée.
• Le pourcentage d’intervenants professionnels est relativement faible (12 %).
• La spécialité GESE est monolithique.
• Les durées de stages proposés ne sont pas suffisantes pour permettre une première insertion dans le
monde professionnel. Il est aussi regrettable que pour cette spécialité aucun stage ne soit proposé en
M2.

Recommandation :
• Préciser les conditions et conséquences de la co-habilitation demandée.

Ingénierie durable de l’environnement (IDE)


Appréciation (A, B ou C) : B

La spécialité est issue, pour la partie professionnelle, d’une spécialité d’ingénieurs transversale à quatre
écoles de l’INPL (promotion de 11 à 26 étudiants) et, pour la partie recherche, du parcours recherche SGEUI du
master FAGE (avec 4 inscrits en 2005/06, 7 inscrits en 2006/07 et 0 inscrit en 2007/08). Deux parcours sont
proposés : « Systèmes environnementaux » et « Milieux anthropisés ».

4
Points forts :
• L’équipe pédagogique est compétente et l’adossement à la recherche est bon.
• Le projet propose un vaste choix d’options au sein du cursus (notamment au niveau M1) et deux
parcours en M2.
• Les objectifs d’insertion professionnelle sont bien définis.

Points faibles :
• Le lien avec les licences n’est pas précisé.
• Les estimations de flux pour cette spécialité (45 pour 2009-2010) paraissent très élevées et irréalistes
par rapport aux quelques données succinctes fournies.
• Le recrutement des étudiants dès le M1 n’est pas assuré dans l’état actuel du dossier.

Recommandations :
• Préciser les passerelles et les liaisons avec les licences.
• Estimer les flux sur des bases réalistes.
• Le recrutement en M2 s’effectue en partie par les élèves ingénieurs qui prennent une double
inscription ; il conviendrait toutefois d’alimenter cette spécialité dès le M1 par un apport d’étudiants
extérieurs à l’INPL.

Sûreté des procédés Industriels, environnement et qualité


(SPIEG)
Appréciation (A, B ou C) : A

La spécialité est issue d’un ancien DESS (SSI) et du master MEPP. Elle est déclinée en deux parcours : un
parcours professionnel « HSQE Ingénierie » soutenu entre autres par l’INRS, et un parcours recherche « Sûreté sécurité
des systèmes R&D ».

Points forts :
• La spécialité est très professionnalisante et bien adossée au tissu industriel local. Les objectifs
d’insertion professionnelle sont bien décrits.
• L’équipe pédagogique est compétente et l’adossement à la recherche est bon.
• L’offre de formation est pertinente avec un choix d’options au sein du cursus et deux parcours.
• La formation est attractive et répond à des besoins très actuels en matière de SQHE et de Sûreté
Sécurité des systèmes.

Points faibles :
• Certaines UE comporte des crédits ECTS démesurés relativement aux nombres d’heures délivrées
(exemple 7JA4 6 ECTS pour 36 h (TD+TP+ cours)).
• Les capacités d’accueil en M1 ne sont pas indiquées. L’effectif attendu en M2 est de 20 étudiants en
formation initiale pour alimenter les deux parcours HSQE et 3S R§D, c'est-à-dire un effectif inférieur à
celui de l’ancien master MEPP 3S. Il serait utile de préciser les effectifs attendus pour chaque
parcours, notamment celui de HSQE Ingénierie qui apparaît ici comme une création.

5
Recommandations :
• Vérifier l’homogénéité des crédits avec le nombre d’heures proposées dans les UE.
• Préciser les passerelles de la spécialité et les liaisons avec les licences.

6
Recommandations

L’environnement et le développement durable sont un domaine porteur ; l’offre de l’INPL à cet égard est tout
à fait pertinente et en adéquation avec les attentes des acteurs socio-économiques et institutionnels. Il serait
judicieux, pour répondre à cette attente et mieux « asseoir » cette mention, de prévoir des flux d’entrée plus
importants dès le M1.

7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090829

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Geosciences : planètes, ressources, environnement

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


La présentation de ce dossier de master est exemplaire, tant dans l’exposé des objectifs scientifiques et
pédagogiques que dans l’organisation générale et le suivi des étudiants. Cette offre associe diversification et lisibilité
de manière remarquable et permet aux étudiants de construire progressivement un projet professionnel personnalisé.
Il faudra veiller à assurer un flux d’étudiants plus régulier notamment en M1 et à développer plus avant les
partenariats internationaux. Le bon placement des étudiants illustre la pertinence de cette formation en cohérence
avec les forces nancéiennes et les besoins actuels en géosciences.

z Points forts :
• Excellent adossement à la recherche.
• Formation cohérente et adaptée aux besoins actuels, métiers bien identifiés.
• Encadrement et suivi des étudiants qui assurent l’optimisation de leur projet professionnel.

z Points faibles :
• Ouverture internationale à développer.
• Flux d’étudiants irrégulier en M1 notamment.

2
Avis par spécialité

Terre et planètes
z Appréciation (A, B ou C) : B

Formation de qualité offrant deux parcours distincts. Les finalités du parcours « Evolution de la Terre » un peu
trop généraliste, devraient être précisées.

z Points forts :
• Très bon adossement recherche.
• Partenariat avec l’Université de Nantes.
• Le parcours « Planétologie et cosmochimie » est original au plan national.

z Points faibles :
• Le parcours « Evolution de la Terre » est un peu trop généraliste, le stage de terrain devrait être
obligatoire.
• Nombre d’étudiants encore un peu faible.

z Recommandations :
• Il est souhaitable de préciser la nature du partenariat : les termes de convention et de co-habilitation
sont utilisés, ils n’impliquent pas le même mode de fonctionnement.
• Il faut tenter d’accroître les flux d’étudiants.

Matières premières minérales


z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une spécialité importante pour le pôle nancéien qui devrait, en raison de son originalité, draîner des
étudiants aux plans national et international. La très bonne structuration d’ensemble est encore perfectible.

z Points forts :
• Très bon adossement recherche.
• Formation originale au plan national en phase avec les besoins actuels.
• Liens étroits avec les écoles d’ingénieurs et parcours ouvert à la formation continue.

z Point faible :
• Pas d’enseignement de l’économie minière par l’intermédiaire d’intervenants extérieurs.

3
z Recommandations :
• Il faudrait veiller à ne pas multiplier les options, en S9 notamment, et à développer des
enseignements concrets sur site d’exploitation.
• Un cours d’économie minière obligatoire dans le parcours « Ressources minières » devrait être
envisagé, avec des intervenants extérieurs.

Géosciences pétrolières et ingénierie des réservoirs


z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une jeune spécialité bien adossée aux forces nancéiennes, et adaptée aux débouchés actuels dans le
domaine pétrolier et plus largement aux ressources énergétiques. Le recul est encore faible sur le fonctionnement de
cette spécialité, mais les principaux indicateurs sont bons. L’organisation actuelle des parcours sera probablement à
adapter en fonction des contraintes matérielles. Un regroupement des parcours améliorerait la lisibilité d’ensemble.

z Points forts :
• Formation en émergence dont le bilan de fonctionnement est très positif.
• Bon encadrement.
• Métiers clairement identifiés.
• Bonne ouverture internationale.

z Points faibles :
• La distinction de trois parcours avec des choix d’options complexifie le dispositif.
• La gestion quotidienne de ces parcours peut s’avérer difficile d’autant que, pour l’heure, le nombre
d’étudiants est relativement faible.

z Recommandation :
• Il serait souhaitable que l’équipe de pilotage de cette spécialité réfléchisse à un regroupement des
parcours afin d’améliorer la lisibilité d’ensemble.

Sols, eaux et environnement


z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une spécialité en adéquation avec les forces nancéiennes, bien équilibrée dans le domaine de la
répartition cours magistraux/travaux pratiques/travaux dirigés et dans les proportions d’intervenants universitaires et
extérieurs. Cette spécialité répond bien aux besoins actuels en matière de gestion des ressources en eaux et en
environnement.

z Points forts :
• Bon adossement aux équipes et structures fédératives de recherche.
• Métiers bien identifiés.

4
z Point faible :
• Faible nombre d’ECTS (1,5) attribués à certains modules.

z Recommandation :
• Il faudrait rendre obligatoire un enseignement sur le droit de l’environnement.

5
Recommandations

La mention de master est bien construite ; elle s’adosse à des laboratoires de très bonne qualité voire
d’excellence ainsi qu’à des structures fédératives, dans des domaines allant de la Terre profonde aux géosciences de
surface. Les objectifs scientifiques et pédagogiques, ainsi que les débouchés professionnels, sont bien identifiés. Les
principales recommandations sont relatives à des améliorations possibles au sein de certaines spécialités afin
d’accroître la lisibilité et la gestion quotidienne des filières. L’ouverture internationale est à poursuivre et
l’attractivité en dehors du périmètre lorrain est à développer. Il faudrait probablement mettre en place une stratégie
de communication en mettant en avant l’originalité des formations proposées, la qualité des équipes de recherche, le
parc analytique unique du pôle nancéien et la qualité des débouchés professionnels.

6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090830

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Biotechnologies, agroalimentaire, nutrition

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


L’offre de formation, dont la demande de renouvellement est présentée ici, correspond bien aux compétences
développées à Nancy. Elle s’appuie sur de bons laboratoires de recherche et sur une recherche appliquée de qualité.
La complémentarité entre les deux universités est évidente même si parfois il faudrait mieux préciser la spécificité de
la spécialité par rapport à celle du diplôme d’ingénieur à laquelle elle s’adosse. La mention est composée de cinq
spécialités complémentaires, mais disparates en termes d’effectifs et de qualité.

La structuration de la mention est conforme à l’esprit du « LMD » avec de nombreux choix laissés aux
étudiants. Le suivi individuel des étudiants est un point fort de la formation.

Pour l’ensemble des spécialités, le suivi du devenir des diplômés est par contre insuffisant et ne permet pas de
juger de la bonne adéquation des formations avec les emplois occupés au sein du tissu industriel local ou national.

L’ouverture internationale de la mention semble faible, mise à part la spécialité « Management et sécurité
alimentaires », avec des UE de langues réduites à la portion congrue (une seule UE optionnelle en M1).

z Points forts :
• La diversité et la complémentarité de l’offre de formation.
• L’adossement à la recherche.
• Le bon équilibre des spécialités co-habilitées entre l’UHP et l’INPL.
• L’existence de deux stages au cours de la formation.
• Le suivi des étudiants en cours de formation via un entretien individuel lors du semestre n°7.
• Une offre de formation large : beaucoup de parcours, des UE optionnelles…
• La mutualisation de certaines UE avec d’autres mentions (FAGE notamment).

2
z Points faibles :
• Le suivi des diplômés. Il manque des informations sur le type de postes occupés, le type de contrat, le
lieu, le nom des entreprises…
• Les effectifs de master 2 sont insuffisants, voire critiques pour certaines spécialités.
• L’évaluation des enseignements (10 % de réponse seulement).
• Beaucoup d’UE dont certaines paraissent redondantes.
• Beaucoup d’UE scientifiques et techniques de qualité, mais insuffisantes quant à la connaissance de
l’entreprise.
• L’insuffisance de la formation en langues ; une seule UE d’anglais dans la formation. De plus, elle est
optionnelle.
• La relation entre les formations de la mention et celles de l’ENSAIA. Pour certains masters 2, il est
difficile de voir les spécificités et la place des élèves – ingénieurs.
• Un nombre de TP qui apparaît faible dans certaines UE (la biochimie analytique, la toxicologie…).

3
Avis par spécialité

Industries laitières
z Appréciation (A, B ou C) : A

Il s’agit d’une formation ancienne, reconnue nationalement et internationalement dans le domaine de


l’industrie laitière. Elle apparaît bien adaptée au monde industriel. Quelques points négatifs concernent la faiblesse
des effectifs en master 2 et la faiblesse de l’ouverture internationale.

z Points forts :
• La formation professionnelle est très bien ciblée.
• La bonne insertion professionnelle des étudiants.
• La reconnaissance de cette formation, de longue date, par la profession laitière.
• La participation des industriels aux enseignements est bonne.
• La bonne collaboration avec l’Ecole nationale des industries laitières de Poligny.

z Points faibles :
• L’effectif est très faible, seulement une douzaine d’étudiants.
• Le suivi des diplômés est insuffisant ; il manque des informations sur le type de postes occupés, le
type de contrat, le lieu, le nom des entreprises…
• L’insuffisance de l’ouverture internationale.
• L’insuffisance de la formation en langues ; une seule UE d’anglais dans la formation. De plus, elle est
optionnelle.

z Recommandation :
• Il est fortement recommandé d’améliorer le suivi des diplômés.

Management et sécurité alimentaires


z Appréciation (A, B ou C) : B

Il s’agit d’une formation internationale ciblée sur l’emballage industriel portée par l’INPL. Ses débouchés
semblent bons même si le suivi des diplômés doit être affiné. Il serait intéressant de positionner cette formation dans
le contexte national et international, et notamment en termes de concurrence et/ou de complémentarité par rapport
à la formation d’ingénieur de l’ENSAIA.

Le fonctionnement de cette spécialité est insuffisamment explicité, et notamment on comprend mal si les cinq
mois de présence à l’étranger (Londres et Valence) se font au cours du master 1 ou s’ils correspondent à une année
supplémentaire.

4
z Points forts :
• Le parcours international en collaboration avec Londres et Valence.
• Une formation bien ciblée sur le packaging et l’emballage.

z Points faibles :
• Le suivi des diplômés est insuffisant ; il manque des informations sur le type de postes occupés, le
type de contrat, le lieu, le nom des entreprises…
• L’absence d’enseignements sur le fonctionnement de l’entreprise tels que l’économie d’entreprise, la
comptabilité… S’ils sont présents dans la formation dispensée à Londres et/ou Valence, on ne dispose
pas de son contenu pour le vérifier.
• Des effectifs fluctuants d’une année sur l’autre (8, 21 et 11 sur les dernières années).

z Recommandations :
• Renforcer le parcours international par l’obtention d’un double diplôme.
• Préciser le fonctionnement de cette spécialité quant à la partie qui se déroule à l’étranger concernant
le positionnement des semestres dans le cursus, le contenu des enseignements dispensés.
• Mieux indiquer comment se fait le recrutement des étudiants pour s’assurer qu’ils ont les bases
linguistiques nécessaires pour suivre la formation, sachant qu’il y a une seule UE de langue optionnelle
(anglais ou espagnol) au 1er semestre du master 2.

Nutrition humaine
z Appréciation (A, B ou C) : C

Il s’agit d’une spécialité centrée sur la nutrition et la santé, avec un large spectre d’enseignement. Au vu du
dossier, la spécificité de Nancy dans ce domaine n’apparaît cependant pas de façon évidente. Le risque
d’émiettement et de survol des disciplines semble réel, impression renforcée par une analyse très succincte du
devenir des diplômés qui ne fait pas apparaître clairement les métiers, les domaines et les entreprises ciblés.

z Points faibles :
• Le très faible adossement à la recherche malgré les quelques laboratoires supports de la faculté de
médecine.
• Le suivi des diplômés est insuffisant ; il manque des informations sur le type de postes occupés, le
type de contrat, le lieu, le nom des entreprises…
• Des effectifs faibles mais qui semblent augmenter régulièrement.
• Une formation qui paraît très large et où la spécificité de Nancy n’apparaît pas.
• L’insuffisance de la formation en langues ; une seule UE d’anglais dans la formation. De plus, elle est
optionnelle.
• L’ouverture internationale est quasi-inexistante.

5
z Recommandations :
• Afficher, beaucoup plus clairement que ce n’est fait, la spécificité de cette formation pour mieux
cibler l’originalité nancéenne tout comme les métiers, les débouchés et les entreprises visés.
• Argumenter la demande d’une spécialité « recherche ».

Sciences et procédés biotechnologiques et alimentaires


z Appréciation (A, B ou C) : B

Il s’agit de la seule spécialité « recherche » de la mention. Elle s’appuie fortement sur les enseignements de
3ème année de l’ENSAIA et sur ses laboratoires de recherche ; ce qui assure sa pérennité mais pose la question de
l’interaction entre les deux formations (le nombre d’élèves-ingénieurs inscrits dans ce M2R, le double diplôme…).
Cette spécialité propose deux parcours distincts, « Aliment » et « Molécules », dont on voit mal les spécificités et la
justification au vu du nombre d’étudiants.

En tant que spécialité « recherche », elle apparaît trop axée sur des cours magistraux et pas assez sur des
projets ou des analyses bibliographiques préparant l’étudiant aux métiers de la recherche.

z Points forts :
• Une approche des procédés et de la biotechnologie de très bon niveau.
• Le très bon adossement à la recherche.

z Points faibles :
• Le suivi des diplômés est insuffisant tout comme le nombre de retours (28 sur 34 seulement).
• L’ambiguïté entre cette formation et les spécialisations de 3ème année de l’ENSAIA quant à leur
spécificité respective.
• Le manque de justification sur l’existence de deux parcours distincts.
• L’insuffisance de la formation en langues ; une seule UE d’anglais dans la formation. De plus, elle est
optionnelle.
• Le caractère trop « théorique » de la formation ; il manque des projets d’étude, d’analyse
bibliographique…

z Recommandations :
• Améliorer le suivi des diplômés pour mieux identifier les poursuites en thèses, les types de
financement, et augmenter le nombre de retours.
• Augmenter les analyses bibliographiques et le travail sur projet en master 2 afin d’augmenter
l’autonomie des étudiants.

6
Sciences et techniques de la brasserie et de la malterie
z Appréciation (A, B ou C) : C

Cette spécialité portée par l’INPL est une spécificité nancéenne qui s’appuie fortement sur l’institut français
de Brasserie et Malterie. Il s’agit d’une formation professionnelle très, voire peut-être, trop ciblée. Ses effectifs sont
dramatiquement bas (4 étudiants chaque année) et on voit mal comment elle peut se maintenir en l’état. La
convention signée avec l’Université de Louvain peut éventuellement améliorer les choses, mais le positionnement
respectif des deux formations reste à définir, notamment en termes concurrentiel de débouchés.

z Points forts :
• L’adossement à l’institut français de Brasserie et Malterie.
• La collaboration avec l’Université de Louvain.
• La participation importante des professionnels.
• La volonté affichée d’ouvrir cette formation à l’alternance qui n’est malheureusement pas détaillée
dans le dossier.

z Points faibles :
• Le suivi des diplômés est insuffisant ; il manque des informations sur le type de postes occupés, le
type de contrat, le lieu, le nom des entreprises…
• Les effectifs sont dramatiquement bas soit quatre étudiants.
• Une formation à finalité très, voire peut-être, trop ciblée.
• L’insuffisance de la formation en langues ; une seule UE d’anglais dans la formation. De plus, elle est
optionnelle.

z Recommandation :
• La pérennisation de cette spécialité passe impérativement par l’augmentation de ses effectifs, avec la
difficulté des débouchés potentiels. Une autre alternative serait de transformer cette spécialité en
parcours « Brasserie » d’une spécialité plus large axée « Production » regroupant, par exemple
l’« Industrie laitière » et les « Sciences et procédés biotechnologiques » au sein desquelles de
nombreuses UE (concernant la gestion de production, la qualité…) sont communes.

7
Recommandations

• Mieux préciser les passerelles au niveau du semestre n°8 afin d’indiquer que les parcours conseillés ne
soient pas rédhibitoires.
• L’ouverture internationale est à développer et doit prendre une autre dimension.
• La structuration de l’offre est sans doute à repenser pour pérenniser les formations à faible effectif.

8
Habilitation des diplômes
Masters – Vague C
ACADÉMIE : NANCY-METZ
Établissement : Nancy-Université

Demande n° 20090831

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Génie civil – constructions et ouvrages durables

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)


Ce projet de master Génie civil – constructions et ouvrages durables est un bon projet qui s’appuie sur des
compétences fortes de Nancy-Université et des écoles partenaires.

Il répond de façon satisfaisante à l’objectif visé qui est d’offrir une formation cohérente et polyvalente à
double finalité recherche et professionnelle en Génie civil. Il s’appuie sur des formations d’ingénieurs et des équipes
de recherche reconnues. Son organisation pédagogique permet l’orientation progressive selon des parcours diversifiés.
Son dynamisme est favorisé par le positionnement sur un secteur d’activités porteur de débouchés. De plus, la
demande est en cohérence avec le projet de création d’une L3 mention « Génie civil ».

Il reste cependant une marge d’amélioration sensible. D’une façon générale, l’articulation entre ce master et
les diplômes d’ingénieur voisins doit être précisée. D’un point de vue plus technique, il faudrait envisager la
possibilité d’un stage en M1, généraliser les langues en M2 et renforcer les enseignements préparant à l’insertion
professionnelle (droit, communication et économie d’entreprise) ainsi que l’ouverture internationale.

z Points forts :
• Le positionnement sur un secteur d’activités attractif et porteur de débouchés.
• La cohérence dans le schéma LMD de l’établissement.
• L’adossement recherche et les collaborations avec des écoles partenaires pour les spécialités GER et
ABC.
• Le partenariat professionnel significatif et de qualité.
• La forte attractivité de la spécialité ABC.

2
z Points faibles :
• La faible ouverture internationale.
• L’absence de stage en M1.
• Le caractère optionnel du projet technique en M1.
• La faiblesse des enseignements préparant à l’insertion professionnelle (1/2 UE uniquement en M1).
• L’enseignement des langues non généralisé en M2.
• Une formation à la recherche insuffisamment développée dans le cursus avec un faible taux de
poursuite en thèse.
• Le manque de positionnement dans l’ensemble des formations de master et diplômes d’ingénieur dans
le domaine du Génie civil en Lorraine.
• Un flux de recrutement en M1 non garanti avec le risque d’avoir un master dont les effectifs se
concentrent en M2.
• Un bilan de l’insertion professionnelle à préciser en termes de nature des emplois occupés par les
diplômés et de types d’entreprises.

3
Avis par spécialité

Architecture, bois, construction


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• Formation attractive déjà existante et fonctionnant bien, elle est porteuse de débouchés et est en
phase avec les préoccupations environnementales actuelles.
• Son positionnement à double compétence architecte / ingénieur est original.
• L’adossement recherche est bien identifié et solide.
• La spécialité ABC s’appuie sur une collaboration étroite avec les écoles partenaires, et sur un
partenariat professionnel significatif et de bon niveau.

z Points faibles :
• Cette spécialité fonctionne presque exclusivement sur le M2 et le volume d’enseignement assuré par
l’établissement porteur n’est que de 31 % en M2.
• L’enseignement des langues étrangères est absent en M2.

• On peut regretter que l’UE de M1 « Mécanique des structures » ne fasse pas partie des fondamentaux.
• Le volume horaire du S9 pour la spécialité ABC est très différent de celui de deux autres (340h au lieu
de 240h) : comment justifier cette différence ?

z Recommandations :
• Il faut prévoir la possibilité d’un stage en M1 et d’un enseignement en langues en M2.
• Les enseignements préparant à l’insertion professionnelle (droit, communication, économie
d’entreprise) sont à renforcer.
• Compte tenu du nombre de places limité à 20 en M2, il faut veiller à ce que les étudiants ayant validé
le M1 ne soient écartés au profit de candidats venant des écoles d’architecture ou d’ingénieurs.
• Au regard des flux attendus en M1 (5), le nombre d’UE optionnelles proposées (6) est trop élevé.
• Une présentation détaillée des UE du M2 pourrait être faite à l’image des autres spécialités.
• Les règles de fonctionnement de la co-habilitation sont à préciser (organisation des jurys de sélection,
conditions d’inscription, mode de délivrance de diplômes et système de prise de décisions…).

Géotechnique, eau, risques


z Appréciation (A, B ou C) : A

z Points forts :
• L’adossement recherche est solide et bien identifié. L’équipe pédagogique est bonne et le partenariat
professionnel significatif et de bon niveau.

4
• Le secteur d’activité est porteur et la thématique en phase avec les préoccupations
environnementales actuelles.
• Les collaborations sont fortes entre les établissements partenaires et les parcours évitent les
redondances de cours.

z Points faibles :
• Là encore, la spécialité fonctionne presque exclusivement sur le M2, même si le flux est faible aussi
en M2.
• Le nombre d’UE optionnelles en S8 est trop important par rapport au flux attendu en M1.
• Les règles de fonctionnement de la co-habilitation sont imprécises ainsi que celles de la gestion de la
formation continue et de l’alternance.
• Enfin, il faut noter la faible attractivité en simple cursus (80 % des effectifs est en double-cursus) et le
faible taux de poursuite en thèse.

z Recommandations :
• Il faut clarifier le statut de l’UE de langues : est-elle obligatoire ? Est-elle incluse dans les 30 ECTS du
semestre ?
• D’une façon plus générale, il faut améliorer le recrutement en simple cursus par exemple par
ouverture à l’international.

Structures, matériaux
z Appréciation (A, B ou C) : B

z Points forts :
• Le secteur d’activité est porteur et la thématique en phase avec les préoccupations
environnementales actuelles. Il y a une bonne cohérence avec le schéma LMD local et un bon
partenariat professionnel.
• La structuration est harmonieuse entre les deux parcours proposés.
• L’équipe pédagogique est bonne.

z Points faibles :
• Il s’agit d’une nouvelle spécialité créée dans un environnement déjà riche en formations dans le
domaine : trouvera-t-elle sa place, d’autant plus que l’adossement recherche est peu lisible sur
certains aspects ?
• Il faut clarifier la gestion de la formation continue et de l’alternance.
• Le qualificatif « durable » n’est pas vraiment justifié dans l’intitulé du premier parcours.

z Recommandations :
• Même si le public de formation continue et de la formation par alternance apparaît comme marginal,
la gestion de ce public ne peut être traitée au cas par cas, notamment pour l’alternance, une
réflexion doit être mise en place pour accueillir ces publics dans un cadre clair.
• Dans le dossier, l’intitulé de la spécialité est selon les cas « Constructions et matériaux » ou
« Structures, matériaux » : il faut choisir.

5
Recommandations

• Il faudrait positionner de manière claire ce master vis-à-vis des options ouvertes dans les écoles
d’ingénieurs partenaires afin de bien mettre en évidence les complémentarités.
• Pour les étudiants de M2 qui sont inscrits également en école d’ingénieurs, il faudrait préciser les
parcours spécifiques qui justifient la délivrance de deux diplômes ainsi que la compatibilité des deux
cursus.
• Il faut veiller à ce que l’admission directe des étudiants ayant validé le M1 ne soit pas conditionnée
par les capacités d’accueil en M2 ou par le flux d’entrées directes en M2.
• Il faudrait compléter le bilan de l’insertion professionnelle en précisant la nature des emplois occupés
par les diplômés et le type d’entreprises dans lesquelles ils travaillent.
• Il faut renforcer le rôle du projet tutoré et lever l’ambiguïté sur le caractère obligatoire ou non du
projet tutoré en S9.
• Il conviendrait de s’interroger sur les raisons pour lesquelles le flux attendu en M1 pour la spécialité
GER est très inférieur à celui attendu en SM (30 pour 15) : en effet, ces variations sont étonnantes
puisque la mention GER est assez proche de la spécialité existante « Géomécanique et
hydromécanique » alors que la spécialité SM est nouvelle.
• Compte tenu du nombre d’UE optionnelles proposées en S8 (14 pour un effectif à terme de 50
étudiants), il conviendrait de mieux encadrer le choix des étudiants, une liberté totale de choix ne
parait pas souhaitable tant du point de vue pédagogique que pratique ; il serait plus intéressant de
proposer quelques parcours « types », ce qui aurait également l’avantage d’assurer un nombre
raisonnable d’étudiants par UE.
• Il est impératif d’améliorer la formation à l’insertion professionnelle.
• Il faut enfin développer un partenariat international.

6
Observation du président
EPCS NU/Pdts/CL/2008.142

Nancy, le 22 octobre 2008


Affaire suivie par :
EPCS de Nancy-Université
Odile THIBIER
Secrétaire Générale
Tél. 03 54 50 54 04
Odile.Thibier@nancy-université.fr

Monsieur Alain MENAND


Directeur de la section des formations et des diplômes
AERES

Monsieur le Directeur,

Nancy-Université a pris connaissance des avis de l’AERES concernant ses demandes d’habilitation
de masters pour la période contractuelle 2009-2012 et tiendra le plus grand compte des
recommandations exprimées. Construite sur l’ensemble des 4 domaines « Arts, Lettres, Langues »,
« Droit, Economie, Gestion », « Sciences Humaines et Sociales » et « Sciences, Technologies,
Santé », l’offre de formation de niveau master soumise à l’évaluation correspond à 48 mentions et 148
spécialités. Sur 48 mentions 23 recueillent une appréciation A, 21 B et 4 C ; au niveau des
spécialités, 75 reçoivent un A, 57 un B et 16 un C.

La réponse de Nancy-Université porte pour l’essentiel, d’une part, sur des remarques récurrentes des
experts, relevant du pilotage de l’offre globale de formation et, d’autre part, sur les formations pour
lesquelles l’évaluation de l’AERES nécessite que Nancy-Université explique comment elle entend
prendre en compte les préconisations des experts et remanier l’offre initiale.
L’ensemble des mentions et spécialités fait par ailleurs l’objet d’une réponse individualisée quel que
soit son niveau d’évaluation.

1- Pilotage de l’offre de formation

Les différentes évaluations proposées aux mentions et spécialités de master font apparaître les points
faibles ou recommandations récurrents suivants :

• Spécialités non différenciées professionnel-recherche


Nancy-Université a volontairement choisi de présenter son offre de formation Masters sur un mode
indifférencié. Ce principe a été appliqué chaque fois que le maintien de la distinction de deux
spécialités en M2 n’apportait pas de réels bénéfices à ses étudiants.

• Articulation Spécialités Ecoles d’ingénieurs et Master 2


En matière de master, les écoles d’ingénieurs de Nancy-Université ont précisé leur intérêt pour offrir
• des formations transversales de spécialité et d’excellence, correspondant à des
« niches » dans les métiers de base;
• des formations adossées aux spécialités des formations d’ingénieurs ;
• des formations internationales avec une reconnaissance Erasmus Mundus par
exemple.

De plus, la politique de l’ensemble des écoles doctorales doit être précisée en matière d’inscription en
doctorat des ingénieurs, c’est pourquoi la possibilité de suivre un master en parallèle de troisième

1/5
année est encore offerte aux élèves-ingénieurs qui souhaitent poursuivre en thèse. Ces doubles
inscriptions devraient disparaître avec la reconnaissance du grade de master comme suffisant pour
poursuivre en thèse, l’ingénieur ayant démontré durant sa formation, ses capacités et motivations au
travers d’un stage recherche par exemple.

• Fiches UE non fournies


Nancy-Université avait décidé de ne pas transmettre à la DGES le descriptif détaillé des UE, UE par
UE. Elle avait précisé cependant, lors de la remontée électronique des dossiers en mars 2008, que
les fiches afférentes étaient à la disposition des experts de l’AERES au niveau de chacun de ses
établissements.

• Modalités de contrôle des connaissances


Nancy-Université a élaboré des modalités de contrôle communes pour l’ensemble des mentions de
master. Dans l’offre de formation actuelle, en cas de nécessité pour une mention, les règles de
modalités de contrôle des connaissances complémentaires sont validées par les établissements
partenaires. Cette procédure est également proposée pour l’offre de formation en examen.

• L’Insertion professionnelle des diplômés


L’insertion des diplômés est bien entendu un critère majeur de la pertinence des formations Masters
pour Nancy-Université. Les observatoires ont mis en œuvre une enquête spécifique pour le placement
des diplômés Masters en 2007. Si le taux de réponses est effectivement insatisfaisant pour certaines
mentions, il est nécessaire de mettre en place des moyens de relance téléphonique par exemple,
moyens qui sont proposés dans le cadre du contrat quadriennal. La mise en place de la plate-forme
d’insertion professionnelle sera de plus, un outil d’aide aux étudiants pour la définition de leur projet
professionnel personnel et leur insertion (Simulation d’entretiens d’embauches, rédaction de CV et
lettres de motivation, offres d’emplois…)

• Les effectifs
Le constat montre des effectifs faibles sur certaines mentions ou spécialités. Plusieurs explications
peuvent être avancées, celle que nous souhaitons mettre en avant est une communication mal
adaptée aux candidats potentiels, afin d’y pallier Nancy-Université souhaite mettre en place une
« graduate school » ou présentation de l’offre de formation globale de Nancy-Université sur
l’ensemble des diplômes proposés avec comme entrée, une recherche par disciplines (Mots-clés) et
non pas par composantes.

• L’évaluation des enseignements


Force est de constater que l’évaluation des enseignements a été laissée au choix des équipes
pédagogiques des masters et spécialités. Dans le cadre du contrat quadriennal, Nancy-Université
propose de mettre en place deux « outils » pour la construction d’un système d’amélioration
permanente de la qualité des formations : d’une part le Bureau d’innovation pédagogique (BIP) doit
permettre de favoriser les innovations pédagogiques et assurer les moyens d’accompagnement de
l’évaluation des enseignements (formation continue des enseignants, accompagnement personnalisé
des enseignants par exemple), d’autre part, le centre de ressources assurance-qualité (CRAQ) en
support du BIP doit s’assurer de la qualité des méthodes et du plan d’actions pour permettre un
pilotage de l’offre de formation et une amélioration permanente de la qualité des formations offertes
aux étudiants.

• Enseignement de l'anglais et ouverture à l'international


La formation en langue des étudiants est pleinement assurée pour les parcours partageant les cursus
Erasmus Mundus dont les enseignements sont assurés en anglais. Nancy-Université a comme
objectif de généraliser cette pratique à l’ensemble des mentions de master proposées et a déjà initié
la démarche depuis septembre 2008.

Des travaux d’analyses de publications et de documentations en anglais sont inclus dans un grand
nombre d’UE. Les stages à l’étranger sont fortement recommandés et soutenus en M1 et en M2
(proposition de sujets au travers des collaborations existant entre les équipes de Nancy-Université et
des laboratoires de recherche étrangers).

2/5
Nancy-Université, s’est fixé comme objectif l’acquisition par les diplômés de master d’un niveau B2
dans une langue étrangère, et plus particulièrement l’anglais. Nancy-Université propose de façon
complémentaire à ses étudiants des dispositifs d’auto-apprentissage tutoré, permettant à l’étudiant
d’entretenir ou d’améliorer son niveau de maîtrise de l’anglais.

Enfin, Nancy-Université organise des sessions spécifiques de présentation de la certification au


TOEIC, pour les étudiants de master.

L’AERES recommande à Nancy-Université d’ouvrir davantage ses formations à la dimension


internationale. Concernant la mobilité sortante Nancy-Université doit effectivement aller plus avant
dans l’internationalisation des cursus de ses étudiants de master. Nancy-Université est depuis
longtemps engagée dans une politique volontariste à cet égard, puisqu’une incitation à la mobilité est
réalisée par le biais d’appels à la mobilité 2 fois par an et que des aides à la mobilité sont attribuées
aux étudiants sur une ligne dédiée du contrat quadriennal actuel. Une amplification de cette politique
passe par la levée de l’obstacle financier à la mobilité des étudiants boursiers par l’accroissement du
nombre des bourses de mobilité du Ministère et des étudiants non boursiers par des aides spécifiques
Nancy-Université. Cet objectif est inscrit dans le volet international du contrat quadriennal.
Par ailleurs Nancy-Université envisage d’amplifier fortement son implication dans le programme
Erasmus Mundus.

• Conventions de co-habilitation et de partenariat au sein de Nancy-Université


Les modalités de fonctionnement pratique des mentions, présentées dans le cadre d’une co-
habilitation ou d’un partenariat, seront régies par le biais d’une convention cadre commune aux 3
établissements. Cette convention sera ensuite déclinée en fonction des spécificités des mentions
concernées.

• « Masterisation » de la formation des enseignants


Nancy-Université et l’Université Paul Verlaine-Metz conduisent ensemble à l’heure actuelle une
réflexion pour la construction et la structuration de parcours dédiés à la formation des enseignants à
l’intérieur des mentions de master disciplinaires concernés.

En conséquence,

Nancy-Université s’engage à faire une auto-évaluation de l’offre masters en 2010, soit à mi-
parcours sur des critères (indicateurs) qui devront être précisés ; ceux-ci comprendront a
minima les effectifs, l’adossement recherche, l’insertion des diplômés et l’ouverture nationale
et internationale. Cette auto-évaluation conduira à une remise en cause de l’offre de formation,
pouvant conduire à la fermeture de spécialités.

2- Réponse aux recommandations des experts par domaine de formation

Cette réponse est effectuée par domaines principaux de formation, à savoir « Art, Lettres,
Langues », « Droit, Economie, Gestion », « Sciences Humaines et Sociales » et « Sciences,
Technologies, Santé ».

2.1 Domaine Art, Lettres, Langues

Aucune mention n’a reçu ici un avis nettement défavorable. Néanmoins, plusieurs mentions
classées B, ont répondu aux recommandations de précision du contenu pédagogique ou de
l’adossement des spécialités à la recherche. C’est le cas de la Mention Sciences du Langage, ou de
la mention Langues et Cultures Etrangères, impactées par la mastérisation des concours des
métiers de l’enseignement. Ici par exemple, l’information sur la baisse des effectifs en M1 est fournie,
les étudiants préférant faire une année à l’étranger sans avoir capitalisé tous leurs crédits, stratégie
qui leur semble plus adaptée à la préparation du concours de PLC en année de M2.

3/5
Par ailleurs, la mention « Lettres, Arts et Culture » classée A, a décidé de fusionner les deux
spécialités, suivant en cela scrupuleusement les avis qui lui étaient proposés. La seule spécialité du
diplôme comporte désormais deux parcours « Sciences et approche des textes » et « Lettres, arts et
perspectives comparatistes ».

Ces exemples de mise en cohérence des maquettes, du contenu pédagogique ou de


l’adossement à la recherche, comme d’ailleurs de l’ouverture internationale, sont également suivis par
les autres mentions de diplômes, avec des informations supplémentaires sur le suivi des étudiants et
le taux d’insertion professionnelle par spécialité (cas de la Psychologie entre autres).

2.2 Domaine Droit, Economie, Gestion

Trois mentions sont jugées fragiles selon l’AERES : Droit et Economie de l’Entreprise,
Management international qui est conjoint à deux domaines (Art, Lettres, Langues et Droit, Economie,
Gestion) et Marketing et Vente.

(i) La mention « Droit et Economie de l’Entreprise » se sépare en deux mentions ayant de nouveaux
intitulés par rapport au dossier évalué: « Droit de l’Entreprise, du Travail et de la Protection
sociale » d’un côté, et « Economie et Gestion de l’Entreprise » de l’autre.
Pour ce qui concerne la mention « Economie et Gestion de l’entreprise », la réponse à l’évaluation
proposée par le porteur confirme la demande de création de la spécialité DSCG, intitulée désormais,
« Expertise et Contrôle de l’Entreprise ». Ceci est contraire aux messages des experts. C’est
pourquoi Nancy-Université n’est pas favorable à la création de ce diplôme, concurrent direct de la
mention plus ancienne « Comptabilité, Contrôle, Audit » (CCA). En revanche, Nancy-Université aidera
à l’augmentation de l’attractivité de ce diplôme, compte tenu de l’implication des milieux
socioprofessionnels et du potentiel de formation.

(ii) Les deux autres mentions font des réaménagements internes pour suivre les recommandations
énoncées. Les plus significatives sont effectuées par « Management international », qui passe de 5
spécialités à 1 seule spécialité, comportant un tronc commun (anglais et gestion) et cinq parcours
fondés sur le choix d’une troisième langue entre l’italien, l’allemand, l’espagnol, le russe et l’arabe.
Quant à la mention « Marketing et Vente », le dossier représenté est consolidé du point de vue de
l’information sur la maquette. L’équipe pédagogique est renforcée avec le retour d’un Professeur 6 °
Section à la tête du diplôme, secondé par un MCF 6° section. Les flux d’étudiants sont mieux
renseignés, ainsi que les perspectives de stages et les débouchés professionnels.

(iii) Par ailleurs, parmi les mentions classées B, une recommandation forte en faveur de la fusion était
adressée aux deux mentions « Finance » du site, celle portée par l’IAE et comportant 2 spécialités, et
celle comportant 4 spécialités et portée par les économistes de la Faculté de Droit Sciences
économiques. Les deux mentions sont fusionnées et comportent les 6 spécialités, la seule relevant
d’une création (Evaluation des Risques économiques et financiers), étant mieux renseignée quant à
ses objectifs, son contenu pédagogique, effort également effectué par le porteur de la spécialité
« Ingénierie bancaire et financière de l’entreprise ».

2.3 Domaine Sciences Humaines et Sociales

Une seule mention est considérée comme fragile par les évaluateurs, à savoir la mention
« Mondes anciens et médiévaux ». Le porteur de cette mention étudie un rapprochement avec le
Master en histoire intitulé « Courants et Identités dans le Monde Moderne et Contemporain »
(CIMMEC) classé A. La raison de cette fusion étant la nécessité évoquée supra, de reconstruction des
Masters disciplinaires, dans la perspective de la mastérisation de la préparation aux concours de
l’enseignement secondaire. Ce rapprochement en cours inclut d’ailleurs au passage un diplôme de
l’Université Paul Verlaine de Metz

2.4 Domaine Sciences, Technologies, Santé

Dans ce domaine, les porteurs de mentions et de spécialités ont pris en compte attentivement les
recommandations des experts de l’AERES, par exemple :

4/5
- fusion de spécialités dans la mention Systèmes Embarqués et Energie,
- retrait de spécialité dans la mention Ingénierie de la Mesure et de l’Image,
- changement d’intitulé de la spécialité Biologie-Santé de la mention Sciences de la Vie et de la Santé,
qui se doit d’être finalisé.
Les porteurs ont apporté les précisions et évolutions souhaitées par l’AERES dans les réponses
individualisées par mention. Nancy-Université souhaite soutenir l’intégralité des mentions et
spécialités proposées, y compris celles ayant reçu une note C, en particulier parce qu’elles permettent
de maintenir la cohérence de l’offre de formation. L’auto-évaluation à mi-parcours, présentée ci-
dessus, permettra alors d’ajuster l’offre de ce domaine si besoin est.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Directeur, en l'assurance de nos respectueuses salutations.

Le Président de l’Université Le Président de l’INPL Le Président de l’Université Nancy 2


Henri Poincaré Président de l’EPCS

Jean-Pierre FINANCE François LAURENT François LE POULTIER

5/5
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Ingénierie de la mesure et de l’image
Code : 20090575

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

 La connexion avec la formation à la recherche est presque inexistante et, surtout, l’adossement
à des laboratoires de recherche reconnus dans les spécialités concernées n’existe pas
vraiment. Les enseignants intervenant dans les formations ne semblent pas très actifs en
recherche. »
La mention IMI est une mention professionnelle et a été conçue sur l’analyse de « niches métiers ». Il n'est
donc pas prévu dans le projet de formation à la recherche. L'adossement aux laboratoires s'exprime
cependant à travers la participation des enseignants-chercheurs selon deux démarches:
- le laboratoire est totalement partie prenante de la spécialité ;
- les enseignants chercheurs de laboratoires apportent leurs compétences dans la spécialité.
Chaque spécialité a construit une équipe pédagogique noyau avec des enseignants-chercheurs reconnus
dans leur domaine de compétences ayant la responsabilité d’UE. Ainsi, la spécialité Ingénierie de
l’Instrumentation s’appuie totalement sur un laboratoire : le LIEN, CCI est adossé au LORIA alors que la
spécialité MIC s’appuie, pour la majorité de ses UE, sur des enseignants-chercheurs du CRAN et la
spécialité INI sur des enseignants-chercheurs du LORIA et du CRAI. Des professionnels interviendront dans
ces équipes de façon ponctuelle ou plus longue.

 Bien que l’insertion professionnelle semble correcte, il est difficile de s’en faire une idée
précise compte tenu du faible flux et du peux de réponses sur le suivi des diplômés.
Les flux très faibles signalés sont liés au contexte de cette formation qui n’a pas la visibilité d’une filière
thématique. En effet, l’intitulé de la mention « Information Numérique en Entreprise (INE) » n’était pas
parlant pour les étudiants. De plus, la notion de formation à des métiers transversaux n’est pas très connue
pour les étudiants qui ont l’habitude de se retrouver dans des filières thématiques. Le changement
d’appellation, dirigé directement vers les objectifs des spécialités de la mention devrait donner une meilleure
visibilité et un travail d’information conséquent permettra une meilleure attractivité. Il est bon de rappeler que
les spécialités proposées conduisent à des niches métier et donc que le nombre d’étudiants prévu dans
chaque spécialité est d’environ 15 étudiants en M2.

 Dans l’offre de formation, l’aspect projet/stage en M1 est trop limité et les moyens dévolus à
l’enseignement des langues sont trop faibles. La spécialité CCI semble un peu déconnectée
des autres spécialités.
La part de projet/stage correspond a plus de 27% du total de la formation soit 33 ECTS sur un total de 120
ECTS. Aussi faut-il laisser assez de temps pour l'enseignement des fondements techniques et scientifiques.
La spécialité CCI se sépare de la mention pour être dispensée sous forme de DU.

 Les flux sont très faibles dans certaines spécialités.


Les faibles flux s'expliquent par la méconnaissance des spécialités de la mention par les étudiants qui
seraient potentiellement intéressés. Aujourd’hui, même si les possibilités d’informer sont nombreuses, force
est de constater l’échec de leur mise en place. On remarque également que le passage DESS/MASTER est
un changement structurel très important qui a un peu obscurci la visibilité des objectifs des formations par
les étudiants.
Pour apporter une solution à ce problème, la spécialité MIC s’est inscrite dans une démarche résolument
européenne à travers le projet EURO-QLIO (http://www.euro-qlio.eu/).
EURO-QLIO est un campus virtuel s’appuyant sur la création d'une filière thématique constituée d'une
Licence et d'un Master à triple diplômation entre la France, la Roumanie et la Bulgarie. L'ensemble des
formations sera tuteuré à distance par les équipes pédagogiques des trois pays. L'évaluation des formations
sera effectuée lors des séances de regroupement.

1
Cette nouvelle offre de formation pour la spécialité MIC devant se mettre en place dans les deux prochaines
années amènera à créer au sein de la mention IMI, une filière thématique dans la spécialité MIC (dont en M1
trois UEs de chaque semestre feraient partie du programme EURO-QLIO et 2 UEs de chaque semestre)
sera proposée par chaque université. Pour l’année M2, le schéma s’approchera de la proposition de
programme du M2 de la spécialité MIC. Une évolution de la maquette de la spécialité sera alors demandée.

 L’offre de formation M2 apparaît souvent comme un « complément » après le M1 dans l’esprit


de ce qui se faisait dans les IUP et dans les DESS. Il n’y a pas de relations visibles avec les
autres licences et masters.
Le schéma initial de conception de la mention INE est le biseau. C'est-à-dire que l’étudiant inscrit en M1
dans un master disciplinaire suit quelques UE en M1 de la mention INE et en M2 la situation est inversée ; il
est inscrit en INE mais continue d’acquérir quelques crédits dans sa mention d’origine. Cependant il n’a
jamais été possible d’appliquer ce schéma et force est de constater qu’il était nécessaire de présenter un
schéma qui a conduit pour certaines spécialités à s’appuyer sur une année M1 généraliste et une année M2
thématique. La proposition IMI a pris acte des problèmes de fonctionnement et propose d’y remédier en
intégrant et coordonnant mieux les deux années.

 Deux spécialités sont peut-être trop ambitieuses compte tenu des moyens (on note un taux
d’échec important).
Il faut différencier les étudiants inscrits des étudiants présents dans les cours et l'ambition n'est pas si
démesurée puisque les étudiants qui réussissent ont une excellente insertion. Le taux d'échec s'explique
beaucoup plus par l'absentéisme et l'abandon. Une réponse argumentée est détaillée dans chaque
spécialité mais ce point fera l'objet d'une attention très particulière à l'avenir.

 Pour deux des quatre spécialités, les partenariats avec le monde économique sont à
renforcer, ou du moins à mieux valoriser.
La région lorraine n'a malheureusement pas un tissu socio-économique solide et important. Il est constitué
pour l'essentiel de PMI-PME qui n'ont pas les moyens d'entretenir les relations régulières avec l'université
mais qui restent à la base de bons partenaires. La formation a pour ambition de travailler sur tout le territoire
national et de plus en plus sur l’Europe et la grande région Saar-Lor-Lux. Nous comptons bien sur ces
ouvertures pour créer ce relationnel avec le monde économique notamment transfrontalier.

 Professionnalisation des étudiants et nécessité d’organiser les relations master/industriels


du secteur
Nous sommes conscients de la nécessité d’accompagner la professionnalisation de nos diplômés en créant
les outils nécessaires et en étoffant le réseau de partenaires.
Les premiers étudiants diplômés de la spécialité MIST (ancien nom de la spécialité M2IS dans la mention
IMI) sont sortis en septembre 2008. Il est impossible de tirer des conclusions sur leur future intégration
professionnelle.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Compétences complémentaires en informatique (CCI)

Cette spécialité quitte la mention IMI pour se transformer en un DU de l’Université Henri Poincaré.

Spécialité Ingénierie de l’instrumentation (II)

Une erreur sur l'intitulé II s’est glissée dans le document en retour de l’AERES. II signifie ingénierie de
l'instrumentation et non pas de l’information.

 Le soutien du monde industriel pourrait être plus développé


Dans le document d’habilitation, la spécialité II fait état des intervenants industriels participants à la
formation qui ont donnés leur accord aussi bien pour des conférences que pour des cours spécifiques. A
noter que certaines conférences (par exemple propriété intellectuelle et brevets, métrologie dans
l’entreprise, etc. …) seront ouvertes à toutes les spécialités de ce master par le biais du site web et d’une
information directe des étudiants.

 Les débouchés métiers sont insuffisamment identifiés.


Ils sont identifiés à travers la fiche RNCP.

2
Spécialité Interactivité et nouvelles images (INI)

 La localisation des cours à Epinal (40Km) peut-être un handicap. Quelle est la


compensation ?
La mairie d’Epinal prend en charge les frais de déplacement des enseignants. Cependant, il est vrai que la
localisation à Epinal de l’année M2 avec une année M1 à Nancy n’optimise pas l’utilisation des ressources
machines, logiciels, humaines. La localisation de la formation sur le site historique de l'image d'Epinal et
notre intégration locale est un vecteur important d’attractivité d’étudiants de la région. A noter qu’il existe
depuis plusieurs décennies une antenne Premier cycle à la faculté des sciences et techniques sur le site
d’Epinal. Par ailleurs, l’accès rapide par autoroute facilite les déplacements sur ces 40km.

 Les relations avec le monde socio-économique sont faibles ou du moins, négligées dans le
dossier
Localisation : notre action se fait soit localement sur Epinal soit au niveau national voir international avec 1
stagiaire à l’ONU. Des étudiants sont également partis au Canada ou en Pologne, …
Quant aux projets locaux ou la spécialité INI effectue chaque année un ou plusieurs projets avec un véritable
client. Cela va d’un simple DVD en passant par des bornes interactives, des sites Web, ou de la création
d’interfaces nouveaux pour les systèmes d’informations d’entreprises, d’organisation. Voici quelques
références importantes récentes : ANFH, Dassault, Air France, Société Générale, Tribunal d’Epinal, Musée
de l’image d’Epinal, Mairies D’Epinal, Musée de la lutherie de Mirecourt, Commerçants, ainsi que des
associations type scènes Vosges permettant de promouvoir les spectacles en région Spinalienne.
Secteurs visés : La communication (publicité), les banques, l’industrie, les tribunaux (justice), les entreprise
du jeux, les associations, les commerçants, l’armée, les institutions (Mairies, Conseils généraux, …) les
transports, Les créateurs d’entreprise, les centres de documentation (Grenoble), les Hôpitaux et leurs
réseaux, ….

 L’équipe pédagogique est cohérente, mais pas assez renseignée (il manque la section de
quelques enseignants-chercheurs et la spécialité des professionnels). Le responsable de
formation semble peu publiant
- Jean-Pierre Perrin, Professeur de première classe, 3ème échelon (Sciences et Techniques pour
l'Architecture) est Directeur scientifique du laboratoire CRAI (Unité Mixte de Recherche "MAP" n° 694
CNRS-Culture)

- Gil Simon est maître de conférences en informatique à l'Université Henri Poincaré (Nancy-Université). En
2000, il a effectué un stage post-doctoral à l'Université d'Oxford dans le groupe Visual Geometry. Il a
participé au projet gouvernemental V2I (Video and Virtual camera Integration). Depuis 2000, il travaille dans
l'équipe-projet MAGRIT de l'INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et Automatique),

 La perte des étudiants architectes et beaux arts conduit à s’interroger sur la réalité des
relations avec les partenaires. Un flux suffisant pourra-t-il être assuré ?
La réforme LMD au sein des écoles d'architecture qui est maintenant organisé en 5 ans complété d’un stage
long en agence d'architecte et d’une habilitation à la maitrise d'œuvre. Ces nouvelles contraintes temporelles
ont conduit à une « reconcentration » de nos étudiants sur le seul parcours professionnel original.
Aujourd’hui, il est nécessaire qu'un effort important soit entrepris vers les écoles des Beaux-arts qui viennent
de passer au système LMD et l’IECA car la spécialité devrait leur permettre d'acquérir des compétences
complémentaires et de nouvelles compétences en liaison avec des métiers émergents.

Spécialité Mesure et image au service de l’innovation sportive (M2IS)

 Les débouchés sur la vie professionnelle sont sans doute très faibles
Dès sa conception, en 2005, le projet de formation sur la thématique de l’ingénierie et la technologie sportive
s’est positionné sur l’insertion professionnelle des étudiants dans des niches économiques. En effet, il était
important d’une part de s’assurer que ce type d’offre n’existait pas en France et d’autre part de limiter les flux
d’entrée.
L’avènement du « recours technologique » dans tous les secteurs du sport (sport-santé) (entraînement,
pratique, spectacle) ainsi que les effets législatifs sur la sécurité des instruments et des sites sportifs ne
laissent aucun doute, ni sur l’existence d’un marché ayant besoin de professionnel du niveau ingénieur, ni
sur la montée en puissance de ce marché.
Selon nous, il existe moins un effet de niche qu’un effet de concurrence entre les diplômés de filières
différentes. Les emplois sont le plus souvent occupés par des diplômés d’écoles d’ingénieur ou de
formations disciplinaires (informatique, métrologie). Notre but est de proposer des diplômés ayant un niveau
de compétence similaire mais ayant une plus value à travers leur connaissance du sport et de la motricité.
Par ailleurs, les collectivités locales comme de grands centres sportifs sont actuellement en demande de

3
cadres capables de gérer des installations sportives en intégrant la nécessité de leur maintenance, les
négociations avec les fournisseurs ou la lecture voire la rédaction de cahiers des charges.

 L’équipe pédagogique est dépourvue d’enseignants issus de sciences pour l’ingénieur (27-
61-63) ce qui est incohérent pour les objectifs de la formation.
Nous pouvons considérer qu’une spécialité comme M2IS doit amener trois types de connaissances :
1. motricité, environnement des pratiques physiques, déterminants physiques et psychiques ;
2. besoins précis du milieu sportif en matière d’instrumentation technologique ;
3. sciences de l’ingénieur.
Pour chacune d’entre elle, la spécialité dispose soit de ressources en propre, soit via un partenariat très
étroit avec un organisme universitaire ou professionnel. Le dispositif est doté de quatre organismes
essentiels qui assurent respectivement :
- UFR STAPS de Nancy-Université : CM et TD des connaissances de type 1 et 2
- Centre de Préparation Omnisport de Vittel (Département scientifique) : CM et TD connaissances de type
2 et 3. Lieu de projets pour les M1 et M2.
- Plateforme ATELA : Centre de Ressources en Electronique, Electrotechnique, Automatique, informatique
industriel, Réseau – UHP Nancy : CM, TD et TP d’instrumentation (type 3). Encadrement (sous l’angle
technologique) des projets M1 et M2.
- Centre d'Education populaire et de sport (CREPS Lorraine) – département Ressources, Expertise et
Médical : Participe aux enseignements des connaissances de type 2

La concrétisation en septembre 2008 d’un protocole d’accord sur la participation des enseignants et des
ressources de la plate-forme ATELA permet d’étoffer l’équipe pédagogique de la spécialité. La signature,
prévue en décembre 2008, d’une convention permettre la création « d’un pôle de compétences » avec le
CREPS de Nancy et le CPO de Vittel permettra également d’étoffer l’équipe pédagogique. Une interaction
forte avec les spécialités II et MIC est déjà identifiée dans l’habilitation.

Spécialité Mesure, information, certification (MIC)

 Le taux d’échec important dénote une inadéquation entre les ambitions de la formation et le
recrutement. Le programme pédagogique n’est peut-être pas en phase avec les compétences
initiales des étudiants recrutés.
Il n’y a pas nécessairement identité entre le nombre d’étudiants inscrits et le nombre d’étudiants présents en
cours. Ce phénomène est problématique car il nous conduit à subir les effectifs dans la formation et ces
effectifs ne sont réellement connus qu’après la mi-octobre et cela est vrai pour toutes les spécialités.
Pour l’année 2007-2008 cette spécialité comptait 22 étudiants inscrits au diplôme, 11 étudiants étaient
réellement présents a tous les cours et 1 étudiant peu présent. Il est donc nécessaire de considérer les
étudiants présents en cours pour mesurer le taux de réussite de la spécialité. Aussi, sur les 12 étudiants
présents, 8 ont obtenus le diplôme. Les étudiants n’ayant pas obtenus le diplôme pour les raisons
suivantes : 1 démission, 1 arrêt maternité, 1 par manque d’une UE de M1 et 1 étudiant n’a pas eu de stage
en entreprise. Le programme pédagogique est donc bien en phase avec l’origine pluridisciplinaire des
étudiants.

 On note un manque de soutien inquiétant de la part du monde professionnel aussi bien dans
la formation qu’en ce qui concerne les débouchés.
Dans le dossier de renouvellement d’habilitation présenté, seule une partie des industriels qui enseignent
dans les UE sont nominativement cités. Au final, ce sont 20% des enseignements qui seront réalisés par des
professionnels. Il n’a pas été possible d’intégrer dans le dossier les noms de tous les professionnels car leur
participation sera fonction de leur disponibilité.
Pour ce qui concerne les débouchés, il est à considérer que la spécialité accueille des étudiants étranger qui
n’éprouvent aucune difficulté à trouver un stage mais les plus grandes difficultés à le transformer en un
emploi.

Nous mettons en place des ressources communes en ce qui concerne les partenariats aussi bien à
l’international qu’au niveau industriel dans le cadre de conventions de sorte à assurer leur pérennité, leur
financement et leurs évaluations.
Nous allons nous améliorer sur les aspects de communication pour faire venir des candidats de formation
continue.
Une forte politique d’information visera à faire connaître les objectifs, l’intérêt et les métiers de cette
formation transversale notamment auprès des étudiants étrangers.

4
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Ingénierie des Systèmes Complexes
Demande : 20090578

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)


Le domaine couvert par la mention ISC concerne l’automatique, la productique, le traitement du
signal et des images, les systèmes embarqués, les réseaux et la sûreté des systèmes complexes.
L’originalité soulignée de sa construction pédagogique a pour objet de compléter cette couverture
disciplinaire par une formation pluridisciplinaire aux bases de l’Ingénierie d’Un Système Complexe
(métier d’architecte système) en facilitant un apprentissage collaboratif par la pratique autour de
plateformes d’expérimentation et de projets communs à la mention ou en relation avec des entreprises
et des laboratoires, y compris à l’international.

 Les incomplétudes du dossier


Le dossier d’origine transmis par Nancy Université ne comportait pas les fiches UE et certaines
annexes par volonté de présenter un projet synthétique, mais il est clair qu’elles ont fait l’objet
d’une rédaction détaillée et sont à la disposition des experts.
Le dossier transmis par l’équipe de direction du master ISC à Nancy Université est complet selon
les directives reçues et comporte :
- Un dossier principal de synthèse (32 pages).
- Un dossier annexe composé de 8 annexes :
. Annexe 1 (104 pages) comprenant la présentation synthétique de parcours-type de la
formation de base avec les fiches et les responsables des Unités d’Enseignement associés
ainsi que la présentation synthétique de parcours-type de formation par la recherche avec les
fiches et les responsables (y compris les partenaires étrangers) des Unités d’Enseignement
associés (en anglais pour l’international).
. Annexe 2 (13 pages) comprenant le curriculum vitae du responsable de la mention, des
quatre responsables de spécialité ainsi que des deux responsables pour l’INPL et l’ENS de
Cachan. Cette annexe montre notamment que les responsables de formation sont tous des
enseignants-chercheurs confirmés et publiants.
. Annexe 3 (4 pages) comprenant les modalités générales de contrôle des connaissances
relatives à l’offre master de Nancy Université.
. Annexe 4 (6 pages) comprenant la liste et quelques lettres de soutien à la formation,
. Annexe 5 (7 pages) comprenant les statistiques d’insertion professionnelle des étudiants du
master IS-EEAPR en cours.
. Annexe 6 (12 pages) comprenant les fiches RNCP relatives à la certification professionnelle
des quatre spécialités.
. Annexe 7 (2 pages) détaillant par établissement les éléments de bilan du master IS-EEAPR
en cours en termes d’effectifs et taux de réussite ainsi que les poursuites en doctorat.
. Annexe 8 (4 pages) présentant la formation par projet en Ingénierie Système en partenariat
avec l’AFIS (www.afis.fr) et commune à toutes les spécialités.

 La place des écoles d’ingénieur dans la formation


Les élèves ingénieurs concernés par le domaine de l’ingénierie des systèmes (industriels)
complexes couvert par la mention peuvent s’inscrire en master pour une formation par la
recherche, y compris à distance et en anglais. Certains cursus ingénieur des écoles de Nancy
Université de ce domaine (ENSEM, ENSTIB, ESIAL, ESSTIN) sont adossés au cursus du master
pour permettre aux élèves ingénieurs de suivre un parcours de formation par la recherche. Dans
le cas de ces cursus doubles à vocation de formation par la recherche :
- Les règles et jurys de sélection pour l'entrée en M2 sont ceux du master.
- Les cursus de ces parcours sont communs aux étudiants inscrits en Master, quelle que soit leur
origine académique (Faculté ou Ecoles) :
. en semestre S9, les étudiants suivent 6 UE (18ects / 120h) de formation fondamentale et une
UE (12ects / 180h) de formation sur plateforme de laboratoire.
. en semestre 10, les étudiants valident 1 UE librement (6 ects) selon leur projet individuel et 1
UE (6ects) de certification en langue. Le stage (18ects / 20 semaines) doit s’effectuer dans un
laboratoire universitaire ou un laboratoire industriel de Recherche et Développement.
- Les Modalités de Contrôle des Connaissances et de délivrance du diplôme sont celles du
Master.
- La planification des enseignements ainsi que les documents pédagogiques sont uniques et
gérés via l’espace numérique commun du master.

 Les modalités de recrutement et l’articulation avec la Licence


Les conditions d’accès sont présentées en § IV-8 du document principal en incluant le niveau en
langues requis. De façon plus précise, l’accès de plein droit (sans examen de dossier et sans
validation d'acquis) en M1 concerne uniquement les étudiants issus de la Licence Sciences Pour
l’Ingénieur de Nancy Université. Les étudiants d’autres licences du domaine visé (principalement
CNU 26 / 27 / 60 / 61 / 63) peuvent intégrer ce master après examen de dossier. Pour accroître
l’attractivité en M1 qui souffre du recrutement massif des écoles d’ingénieurs dans le cycle L ainsi
que de la profusion d’offres en licences professionnelles, nous développons deux actions :
- Adossement de la licence SPI aux départements d’IUT de Nancy Université pour améliorer la
lisibilité de l’offre.
- Proposition d’un semestre d’adaptation en M1 pour les étudiants en difficulté à l’issue du
semestre S7 ainsi que pour les étudiants de licences diverses, y compris professionnelles,
désirant intégrer le master.

 La formation pluridisciplinaire en Ingénierie Système


L’aspect pluridisciplinaire est principalement relatif à la formation à l’Ingénierie Système
dispensée dans la formation qui allie l’ingénierie de projet à l’Ingénierie Dirigée par les
Processus Métiers ou Dirigée par les Modèles au-delà des disciplines de base en génie
ème
informatique, en automatique et en traitement du signal de la 61 section.
Ce master s’inscrit en outre, avec le master Informatique et le master Mathématiques, dans
l’offre de formation par la recherche de la fédération de recherche Charles Hermite récemment
labellisée. Nous avons l’intention de développer la formation pluridisciplinaire en IAM
(Informatique / Automatique / Mathématiques) dans le cadre de l’Ingénierie de Systèmes
Complexes pour répondre aux besoins de formation des entreprises en cadres de haut niveau
dans ce domaine.

 Les parcours de formation indifférenciée et de formation par la recherche


Chaque spécialité confortera ses actions de coopération, notamment internationales, pour
permettre l’ouverture visée d’un parcours indifférencié (Professionnel et Recherche) par
spécialité.
La construction des parcours de recherche a été faite par rapport à la mention et selon les
besoins des laboratoires qui peuvent être amenés à soutenir cette offre. Leur présentation par
spécialité a faussé cette construction et nous proposons de limiter cette offre de formation par la
recherche à quatre parcours de recherche adossés à la mention, l’inscription dans une
spécialité se faisant en fonction du parcours (projet) individuel de l’étudiant :
- Control and Diagnosis of Complex Systems (CDCS).
- Systems Interoperability for Logistics and Maintenance Supports (SILMS).
- Modelling, Identification, Signal and Image processing, Biomedical Engineering (MISIBE).
- Networked Systems and Dependable Control (NSDC).

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES


Spécialité Automatique et Traitement de l’Information Embarqués
 Référence aux thèmes vérification / certification : Le processus d’Intégration Validation /
Vérification / Qualification est l’un des processus techniques de la norme IEC 15288 support de la
formation par projet en Ingénierie Système Dirigée par les Processus (UE M1 S8-10). Les
techniques formelles de vérification sont abordées en Ingénierie Système Dirigée par les Modèles
(UE M2 S9-13) et développées plus profondément (méthode B, model-checking, …) dans les
parcours de recherche (UE M2 S9-32/37/39). Une attention particulière devra cependant être
portée pour les parcours professionnels d’étudiants désirant se spécialiser en systèmes (logiciels)
embarqués afin de mettre en pratique ces techniques dans le cadre de la formation sur la
plateforme CASE (UE M2 S9-09 Commande Avancée et Systèmes Embarqués).

Spécialité Management intégré de la production de biens et services


 Lisibilité des parcours de recherche : comme évoqué plus haut, les quatre parcours-types de
recherche affichés sont adossés à la mention. Un parcours ‘Systems Interoperability for Logistics
and Maintenance Supports (SILMS)’ est proposé dans la mention.

Spécialité Réseaux, Signaux, images


 Regroupement artificiel des orientations ‘Réseaux’ et ‘Signal et Images’ : la nouvelle spécialité
RSI, par rapport au précédent master IS-EEAPR, associe dorénavant les compétences du Centre
de Recherche en Automatique de Nancy (CRAN) dans les domaines des réseaux et du traitement
du signal. Le but est de répondre aux nouvelles demandes des entreprises (cf annonces récentes
dans www.regionsjob.com: Alcatel Lucent, APSIT, Elsys Design, CEA,…) qui doivent protéger
leur patrimoine en s’appuyant sur des stratégies de contrôles multimodaux (biométrie,
vidéosurveillance,…). D’autres Universités Européennes comme l’Université de Plymouth (Master
of Science in Communications Engineering and Signal Processing), l’Université Technologique
d’Ilmenau (Master of Science in Communications and Signal Processing),… proposent ce
couplage naturel entre Réseaux et Traitement du signal, que l’on retrouve d’ailleurs dans le
programme pédagogique de la formation Réseaux et Télécom des IUT. L’équipe pédagogique qui
soutient cette spécialité a été à l’origine de son développement en France et d’un développement
complet au sein des trois niveaux du cursus LMD de Nancy Université.

 Différentiation de l’orientation ‘Systèmes en Réseau’ par rapport au master ‘Informatique’ : La


spécialité Réseaux, Signaux et Images du master ISC s’inscrit dans la continuité de l’ancien
parcours Systèmes en Réseaux de la spécialité Réseaux du Master EEAPR qui a permis à une
centaine d’étudiants (sur quatre ans) de trouver du travail principalement dans les grandes
entreprises de Réseaux & Télécom, le secteur bancaire, les sociétés de services en Réseaux &
Télécom, mais aussi dans l’industrie manufacturière (constructeurs de moteurs, de machine-
outils,…). L’originalité de la spécialité RSI est d’immerger les étudiants dans le contexte plus
général de l’ingénierie des systèmes rendue de plus en plus complexe par l’effet de la
mondialisation des entreprises. Le but de notre formation est que les étudiants soient capables
d’appréhender les nouvelles organisations réticulaires des entreprises ainsi que leurs systèmes
d’information pour élaborer des architectures réseaux adaptées. Ce travail d’ingénierie appelé
aussi ingénierie des interfaces correspond donc à concevoir, à configurer, à maintenir des
systèmes de communication offrant suffisamment de qualité de service pour répondre aux
besoins des applications. Les applications peuvent être des progiciels de gestion intégrée
d’entreprises (ERP, MES, PLM, …), mais aussi des applications à fortes contraintes temporelles
que l’on retrouve dans les domaines de l’énergie, des systèmes embarqués (voitures,
avions,…),… Ce dernier aspect est particulièrement abordé dans le parcours recherche
‘Networked Systems and Dependable Control’ et bénéficie de l’expertise de l’équipe pédagogique
RSI qui a piloté au niveau Européen (FP6) un projet de recherche sur les Systèmes contrôlés en
Réseaux dans le cadre de l’IST Systèmes Embarqués.

 Lisibilité des parcours de recherche : comme évoqué plus haut, les quatre parcours-types de
recherche affichés sont adossés à la mention. Un parcours ‘Networked Systems and Dependable
Control (NSDC)’ est proposé dans la mention, mettant en évidence l’aspect réticulaire des
systèmes complexes visés et, en conséquence, la difficulté de rendre sûr leur fonctionnement.

Spécialité Sûreté et Sécurité Active des Systèmes (S3A)


 Lisibilité des parcours de recherche : comme évoqué plus haut, les quatre parcours-types de
recherche affichés sont adossés à la mention. Un parcours ‘Networked Systems and Dependable
Control (NSDC)’ est proposé dans la mention, mettant en évidence l’aspect réticulaire des
systèmes complexes visés et, en conséquence, la difficulté de rendre sûr leur fonctionnement.
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Informatique
Demande : 20090581

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

Les réponses ci-dessous concernent l'ensemble des points faibles mentionnés pour la mention Informatique
ainsi que ceux partagés par plusieurs spécialités de la mention, comme l'ouverture internationale et
l'intervention de professionnels et les liens avec le monde industriel.

 Effectifs en M1/M2
Les effectifs en M1 sont à améliorer. Il faut rendre la formation plus attractive et mieux la positionner sur le
site nancéen par rapport à d'autres Masters (Maths Pro ou Miage) et à l'ESIAL en insistant sur les
possibilités de débouchés professionnels et d'initiation à la recherche offertes aux étudiants. Cela passe en
local par la présentation du Master aux étudiants d'IUT (Dpt Informatique ou Réseaux-Télécoms), aux L3
des licences Info et Maths-Info et à la diffusion d'informations via un site Web avec un contenu approprié et
bien référencé.
La réussite des étudiants, notamment ceux provenant de l'extérieur, passe par une sélection des dossiers
plus maîtrisée et par, si nécessaire la mise en place d'enseignements de mise à niveau pour les étudiants
notamment étrangers.
Dans le cadre du M2 parcours recherche il faudra renégocier avec les Ecoles d'ingénieurs de l'INPL et de
l'UHP des parcours de 3ème (ou 5ème) année adaptés, en vue d'initier les élèves par la recherche et leur
ouvrir de nouvelles perspectives de carrière. Ainsi la présentation de la formation aux élèves de 2ème année
des écoles d'ingénieurs de notre région permettra de les sensibiliser à l'intérêt de suivre un parcours
recherche du Master Informatique.

 Formation ``méthodologique'' à la recherche


L'unité de M1 ``Initiation à la recherche'' consiste en un projet à réaliser au sein d'une équipe de recherche.
Elle comprend des heures consacrées à la pratique de lecture et de documentation. Le travail réalisé sous la
responsabilité de permanents du laboratoire aboutit à la préparation d'un exposé et d'un rapport et dans ce
cadre les étudiants bénéficient de la formation et de l'expérience des encadrants professionnels de la
recherche, qu'ils côtoient lors de réunions hebdomadaires durant un semestre.

 Ouverture en formation continue


On observe qu'il est difficile d'avoir des adultes en reconversion ou désireux de mettre à jour leur formation
initiale, ce principalement en raison de l'absence de financement : la région ne finance plus de formations de
niveau Bac+5 et les entreprises préfèrent souvent des formations courtes, non diplômantes, ciblées (au
mieux quelques mois). Il y a eu toutefois par le passé quelques étudiants inscrits en formation continue.
Une réflexion sera lancée sur ce point au sein de l'équipe pédagogique pour analyser les propositions
réalistes et réalisables qui pourraient être faites.

 Master commun Informatique - Sciences cognitives (SCA)


Cette proposition n'est pas à l'ordre du jour tout d'abord car le Master SCA ne doit pas être vu comme un
Master avec de l'informatique teintée de sciences cognitives. La mention SCA insiste sur le fait que les
sciences cognitives sont au centre de la formation. Il faut noter aussi la différence thématique entre les
licences où les deux Masters recrutent. Toutefois la remarque de l'expert nous incite à analyser les liens
entre ces formations et à mieux expliciter leurs relations et différences réelles.

 Travaux dirigés et pratiques en parcours recherche


L'introduction de travaux dirigés et travaux pratiques en parcours recherche a été discuté lors de
l'élaboration de ce dossier d'habilitation et comme mentionné par l'expert on en est resté pour le moment
aux cours dits ``magistraux'' même s'ils incluent des présentations de méthodes et outils pour mettre en
place les concepts.
Dans les cours en parcours recherche on travaille sur les concepts et les méthodes et les étudiants doivent
ensuite travailler sur des études bibliographiques ou des articles sous forme de mini-projets. Ce travail
personnel complète les cours qui sont nécessaires pour fixer les fondements et concepts des thèmes

1
abordés. Il y a une interaction régulière entre les enseignants et les étudiants sur ces travaux. Pour les
parcours professionnels, les étudiants vont suivre tout ou partie des cours du parcours recherche mais n'ont
pas à approfondir autant les concepts mais par contre ils ont besoin de travaux dirigés encadrés et d'une
mise en pratique concrète plus immédiate et effective dans le temps. Pour le moment on considère notre
format adapté au parcours recherche mais l'équipe pédagogique entamera une réflexion sur le sujet.

 Intervention des professionnels


Dans les spécialités professionnelles existantes jusqu'à présent (Réseaux et Ingénierie du Logiciel), tant
sous l'appellation Dess que Master, les "industriels" participent à l'évaluation des résultats des travaux de
stages lors des soutenances publiques de ceux-ci. Ils sont également invités à l'évaluation, par écrit, de
l'adéquation des compétences des stagiaires aux travaux qui leur sont confiés. Ces évaluations ont parfois
permis d'ajuster certains enseignements. Cette pratique continuera et sera amplifiée dans les parcours
professionnels proposés. On encouragera les enseignants-chercheurs et chercheurs des spécialités à
proposer aux professionnels qu'ils côtoient au travers de projets ou de contrats à venir intervenir sur des
points au travers de
séminaires de rencontre ou de cours spécialisés.

 Relations et ouverture internationales


Comme dit dans le dossier peut être de façon dispersée, la volonté d'ouverture et des projets sont affichés
(échanges Erasmus, projets Erasmus Mundus) mais il reste à les réaliser. De plus nous encouragerons les
étudiants à faire des stages à l'étranger et nous développerons des conventions entre des départements
pour faciliter les échanges bilatéraux. Il est difficile de concrétiser nos relations sous la forme d'un Master
Erasmus Mundus ou de coopérations pédagogiques transfrontalières (par exemple, dans le cadre de
l'Université
franco-allemande). Faut-il impliquer l'ensemble des spécialités du futur Master, ou bien se focaliser sur une
spécialité, voire même un thème d'une spécialité ? Nous y réfléchissons.
La première approche a l'avantage de maintenir la cohésion du Master Informatique. Pour l'instant, elle n'a
pas abouti ; une proposition de Master Erasmus Mundus a échoué en 2007 ; elle s'appuyait sur des
enseignements choisis dans les spécialités recherche actuelles en logiciel et en intelligence artificielle. En
revanche, une proposition très ciblée sur le Traitement Automatique des Langues a réussi la même année ;
mais la spécialité recherche du Master actuel qui participe au MasterErasmus Mundus TAL a du imposer
comme langue exclusive d'enseignement l'anglais et fonctionne davantage comme un master indépendant
que comme une spécialité du Master Informatique. Il n'y a pas actuellement consensus entre les membres
de l'équipe pédagogique du Master Informatique sur l'approche à adopter et la manière de résoudre le
problème de la langue d'enseignement et le manque de support administratif.
Pour l'instant, nous essayons de développer des coopérations plus modestes avec les Universités des pays
géographiquement voisins. Par exemple, des contacts ont été pris avec l'Université du Luxembourg pour
développer les échanges d'étudiants pour les stages de recherche de façon à donner un choix thématique
plus grand aux étudiants.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Logiciels (LOG)

 Meilleure intégration parcours recherche et professionnel. Après discussion il est apparu la


possibilité de proposer un socle commun plus fort entre parcours recherche et professionnel. Cela
permettra d'avoir deux des UE d'ossature recherche communes avec le parcours professionnel, soit 60h
partagées, auxquelles s'ajoutent les unités optionnelles qui sont aussi partagées entre les deux
parcours, ce qui correspond à 30h partagées de plus. La modification proposée revient, à remplacer, en
parcours professionnel, les UE I-LOG-P-1 et I-LOG-P-2 initialement proposées par les UE suivantes :
une UE ``Génie logiciel avancé : modélisation et composants'' (60h, 6 ECTS) dont 30h sont communes
avec le parcours recherche (nouveau I-LOG-R-1 avec cet intitulé), une UE ``Vérification algorithmique''
(60h, 6 ECTS) dont 30h sont communes avec le parcours recherche (nouveau I-LOG-R-2 avec cet
intitulé) et un UE ``Génie logiciel avancé : méthodes et environnements'' (30h, 3 ECTS). Cet
aménagement mineur répond à la remarque de l'expert et l'équipe pédagogique compte être réfléchir à
une meilleure intégration entre les deux parcours.

 Liens avec le monde industriel. Dans la spécialité professionnelle existante (Ingénierie du Logiciel),
les "industriels" participent à l'évaluation des résultats des travaux de stages lors des soutenances
publiques de ceux-ci. Ils sont également invités à l'évaluation, par écrit, de l'adéquation des
compétences des stagiaires aux travaux qui leur sont confiés. Ces évaluations ont parfois permis
d'ajuster certains enseignements. Elles sont également archivées et donc consultables. Dans le cadre
de l'UE I-LOG-P-7 le projet se fait en interaction avec un industriel qui joue le rôle de ``client'' d'une

2
démarche logicielle spécifique face à un ``groupe d'ingénieurs'' composé des étudiants. Bien sur
l'intervention de professionnels nécessite des moyens disponibles pour l'organisation de leurs
interventions et ce point concerne pas seulement les Masters ou les composantes mais surtout
l'université et ses services centraux qui sont sensibilisés à ces problèmes.

 Devenir des étudiants. Les données transmises sur le devenir des étudiants de l'ex IL (LOG Pro) ont
été fixées par rapport à la sortie de la formation et à l'embauche immédiate. Le devenir des étudiants
n'est pas précisé au delà et donc ses données seront répertoriées pour la nouvelle spécialité.

Spécialité Reconnaissance, Apprentissage, Raisonnement (RAR)

 Identification des débouchés du parcours professionnel. Il convient en effet de préciser le


paragraphe ``Le domaine privilégié d'emplois (classification ROME)'' page 13 de la demande
d'habilitation. Les débouchés professionnels visés en priorité, au moins pendant les deux premières
années, se situent dans les domaines de la fouille de données, de la gestion de connaissances et de la
création d'ontologies. Il existe de nombreux emplois Bac+5 dans les entreprises, en veille scientifique et
technique, en intelligence
économique; la réalisation et la maintenance de mémoires d'entreprise, de bases de données
techniques et de services Web sont aussi des débouchés en essor.

 Homogénéité et précision des enseignements du parcours professionnel. Les unités


fondamentales du parcours professionnel visent à donner de solides compétences dans ces domaines
(voir page 22 du
dossier) : Fouille de données et Web sémantique (30h CM, 30h TD, 6 ECTS), dédiée à ces aspects ;
Deux unités de soutien, utiles à une implémentation-maintenance logicielle efficace des entrepôts de
données et des services Web : Architecture et administration des SGBD (30h CM, 20h TD, 10h TP, 6
ECTS), Génie logiciel avancé (30h CM, 20h TD, 10h TP, 6 ECTS); les étudiants choisissent l'une
d'entre elles en fonction de leur projet professionnel et de leur intérêt personnel ; Reconnaissance de
formes et analyse de données (15h CM, 15h TD, 3 ECTS), qui permet d'acquérir des connaissances
utiles en fouille de données et extraction de connaissances (reconnaissance de motifs), ainsi que pour la
personnalisation des services Web (modélisation statistique).
Ainsi, sur les 270h d'enseignement fondamental, 150h portent directement ou indirectement sur la fouille
de données et la gestion des connaissances (entrepôts de données et services Web). L'UE ``Gestion
de projets et management d'entreprise est à vocation clairement professionnelle. Quant à l'UE Projet,
elle porte également sur ces aspects puisque, comme indiqué dans le dossier, page 29, son objectif est
de mettre en oeuvre l'ensemble des connaissances, méthodes et technique acquises dans le cadre des
autres UEs fondamentales. Ces enseignements seront l'occasion pour les étudiants du parcours
professionnel de RAR d'acquérir ``sur la fouille de données et les aspects gestion de données... de
réelles compétences,...véritablement opérationnelles dès la sortie du Master''.
En revanche, les unités optionnelles, telles qu'elles sont présentées page 23 du dossier peuvent donner
l'impression d'un manque d'homogénéité de la formation et des débouchés professionnels visés. En
effet, les 9 UEs proposées aux étudiants qui doivent en choisir 4, portent sur des thèmes variés :
a. Indexation de documents et fouille de données, 2 UEs (P11, P12),
b. Réalité augmentée, géométrie et animation, 3 UEs (P7, P8, P9)
c. Processus de décision markoviens et robotique, 2 UEs (P14, P15)
d. Reconnaissance et synthèse de la parole, 1 UE (P10)
e. Agents et multi-agents, 1 UE (P13).
Les deux premières UEs (voir a.) s'inscrivent dans le thème principal de la formation (``document-web-
fouille de données''). Les autres sont des UEs d'ouverture destinées à familiariser les étudiants avec
des domaines nouveaux pour eux. Elles répondent à un double objectif :
- Faciliter l'évolution, au cours du semestre S3, des quelques étudiants du parcours professionnel qui le
souhaiteraient, vers le parcours recherche. C'est pourquoi la plupart des UEs fondamentales du
parcours recherche sont des enseignements constitutifs des UEs fondamentales du parcours
professionnel, et la totalité des UEs optionnelles du parcours recherche sont des enseignements
constitutifs des UEs fondamentales ou optionnelles du parcours professionnel.
- Familiariser les étudiants du parcours professionnel avec des domaines comme les jeux vidéo, la
robotique, l'intelligence ambiante et la réalité augmentée, à plus ou moins court terme, les entreprises
auront besoin d'ingénieurs informaticiens capables de dialoguer avec des concepteurs et des
réalisateurs de jeux et d'environnements de réalité virtuelle ou augmentée, des roboticiens et des
électroniciens, ainsi que des spécialistes du traitement de la parole et de la mise en oeuvre de médias
adaptés à la mobilité. Comme indiqué, page 13 du dossier, dans le paragraphe déjà cité, ces secteurs
[systèmes embarqués, mobilité, multimédia, environnements de réalité virtuelle, jeux vidéo, robotique

3
autonome] sont susceptibles d'offrir aux diplômés du parcours professionnel de nombreuses niches
d'emplois. Les entreprises de ces secteurs apprécieront leurs solides compétences en logiciel et en
bases de données (acquises en M1 principalement), alliées à des connaissances de base dans leur
domaine spécifique d'activité qui les rendront rapidement opérationnels en tant que Informaticien expert
de la connaissance...(classification ROME).\\

 Relations avec le monde industriel.


Le parcours professionnel de RAR est nouveau. Il ne bénéficie donc pas des relations qui s'établissent
naturellement entre la formation et les entreprises par l'intermédiaire du stage obligatoire. Des relations
avec le monde industriel devraient donc se développer rapidement. Le fait que, tous les ans, des
industriels proposent des sujets de stage aux étudiants de la spécialité recherche actuelle, sur laquelle
se fonde le parcours recherche de RAR, et des sujets de thèse (CIFRE ou non) aux diplômés de cette
spécialité, sont des indicateurs de leur intérêt pour la formation. D'autre part, les équipes de recherche
du LORIA sur lesquelles s' appuie la future spécialité RAR ont de nombreux contrats avec des
partenaires industriels. Ceux-ci seront sollicités, dès le printemps prochain, pour informer, en interne, les
services qui pourraient être intéressés par l'embauche de stagiaires ou de diplômés du parcours
professionnel de RAR.
Ces équipes impliquées dans RAR ont de nombreuses coopérations scientifiques internationales, en
particulier avec les laboratoires et universités transfrontaliers. Mais il est difficile de concrétiser ces
relations sous la forme d'un Master Erasmus Mundus ou de coopérations pédagogiques
transfrontalières, par exemple, dans le cadre de l'Université franco-allemande (voir remarque au niveau
de la mention).
Pour le parcours professionnel de RAR, nous comptons utiliser les coopérations scientifiques
transfrontalières des équipes de recherche du LORIA ( Sarrebruck, Louvain, Namur, etc.) pour
développer des relations industrielles et pouvoir offrir aux étudiants du parcours professionnel de RAR
des stages professionnels à l'étranger.

Spécialité Servies, Sécurité, Réseaux (SSR)

 Liens avec le monde industriel. Dans le cadre des stages, l'équipe pédagogique a développé des
liens particuliers avec plusieurs entreprises en France et à l'étranger, dans des secteurs d'activité très
variés : communication, banque, SSII... Ces liens alimentent également une partie des sujets de
projets qui sont réalisés dans le cadre de l' UE "Ingénierie des services sécurisés en réseaux" du
parcours professionnel. Enfin, des relations existent également au niveau des équipes de recherche
des différents intervenants, pouvant d'ailleurs dans certains cas mener à des propositions de stages.
Cependant, même s'il y a quelques intervenants industriels dans le parcours professionnel de la
spécialité, cet effectif reste assez restreint. Néanmoins, il faut noter d'une part que l'activité
« Recherche et Développement » reste assez limitée dans le tissu industriel français. De plus, les
entreprises ayant un tel département sont généralement d'une taille importante et ne sont pas localisées
dans la région de Nancy, ce qui ne facilite
pas les interactions. D'autre part, l'aspect financier entre également en jeu et il n'y a actuellement
pas, au niveau de notre établissement, de budget prévu pour l'accueil des intervenants industriels. De
plus, ce type d'interactions entre intervenants extérieurs et enseignants doit pouvoir se mettre en place
assez rapidement, ce qui pose des problèmes administratifs non négligeables. Finalement, conscients
de l'apport opérationnel des intervenants industriels, notamment dans les parcours professionnels, il
nous parait effectivement nécessaire d'orienter particulièrement nos efforts vers le développement de
ces interactions, aussi bien au niveau de nos établissements de tutelle que des entreprises
potentiellement concernées.

 Travaux dirigés et pratiques en parcours recherche. La réponse est donnée au niveau de la mention
car comme les autres spécialités avec parcours professionnel, SSR propose l'étude et la mise en oeuvre
de concepts et de méthodes avec un partage entre parcours recherche et professionnel, selon un
schéma donné.

Spécialité Traitement Automatique des Langues (TAL)

 Parcours et intervenants professionnels. Dans le cadre de la mention informatique la spécialité TAL


est alignée sur le découpage en ETCS des parcours recherche des autres spécialités. Cela a été une
contrainte à respecter vis à vis de cette mention informatique qui n'apparaît peut être pas dans les
autres mentions d'où le poids actuel du stage. De même un parcours professionnel devait être similaire
à ceux des autres spécialités pour assurer la bonne formation professionnelle des étudiants et la
mutualisation nécessaire de certains enseignements entre les spécialités.

4
La spécialité TAL partagée entre les mentions Informatique et sciences cognitives (SCA) a été centrée
pour le moment sur un parcours recherche car l'équipe pédagogique n'a pas pu (ou n'était pas prête à)
proposer un parcours professionnel consolidé comme dans les autres spécialités. Même si cela n'est
pas essentiel, on peut constater que l'équipe pédagogique est plus orientée ``recherche'', malgré le
recrutement récent de deux maîtres de conférences, ce du fait de l'existence d'un pôle de recherche fort
en TAL à Nancy. Ceci peut expliquer la difficulté de monter pour le moment un parcours plus
professionalisant à destination des entreprises.
Mais l'évolution devrait être positive suite aux remarques de l'expert. Une réflexion approfondie entre les
différents acteurs des deux Masters est nécessaire pour mieux cerner les besoins des entreprises, les
débouchés des étudiants et les enseignements professionalisants adaptés. Ce qui sera fait en vue de la
prochaine habilitation.

 Bilans. Concernant L'Erasmus Mundus qui est très récent, le bilan qui a été transmis est celui d'une
formation naissante. De même pour le devenir des étudiants dont le suivi sera mieux organisé. Ces
points sont à améliorer ce qui n'est pas surprenant pour une spécialité récente.

 Préparation à la recherche. Une UE d'initiation à la recherche est à suivre en M1 Informatique par tous
les étudiants. De plus des UE centrées sur l'insertion professionnelle sont proposées aux étudiants de
master et de doctorat par les UFR et les universités nancéennes et peuvent être choisies et suivies
comme unités libres ou complémentaires.

 Flux. Le flux est relativement faible en Master informatique et sur l'ensemble des étudiants dans la
spécialité TAL, partagée avec le Master SCA, un bonne majorité sont inscrits en SCA. Cette spécificité
explique le flux peut être faible en informatique relativement aux autres spécialités. Mais le but est de
développer les inscriptions en spécialité informatique.

 Cohabilitation UHP - Nancy 2}. Les modalités de la co-habilitation UHP - Nancy 2 sur cette spécialité
ont déjà fait l'objet de discussions au niveau des responsables des universités, qui ont abouti pour le
moment à la proposition actuelle (un parcours recherche en Master informatique). La spécialité
intéresse les deux Masters mais pour bien l'asseoir sur les schémas des Masters en relation avec les
autres spécialités une réflexion en profondeur doit s'engager sur le site nancéen.

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Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mathématiques
Demande : 20090584

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)


L’ouverture internationale est en effet un point faible. Nous souhaitons développer cette ouverture dans 3
directions :
- renforcer les liens avec la « grande région » (en partenariat avec l’UPV-M),
- participer activement à la collaboration qui commence entre l’UHP et l’Université de Wuhan (Chine),
- développer notre attractivité, en particulier pour les étudiants ERASMUS.
Cependant, il ne nous paraît pas possible, pour cette habilitation quadriennale, d’imposer à tous nos
étudiants une mobilité internationale au cours de leur cursus. Ce sera peut-être un objectif du prochain
contrat.

Un partenariat avec la formation analogue à Metz est en cours de construction. A la suite des projets de «
campus d’excellence », les grands décideurs politiques de la Région Lorraine ont proposé l’idée d’une «
Université Lorraine » en 2012, avec deux sites principaux à Nancy et Metz. Dans cette optique, les groupes
de travail que nous avons montés pour préparer la « mastérisation » sont mis en commun entre Nancy et
Metz pour les mathématiques. Nous allons donc rapprocher nos projets d’habilitations de Master de
Mathématiques pour qu’ils soient plus en cohérence et en complémentarité.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Mathématiques fondamentales et appliquées (MFA)

Dans le cadre de la « mastérisation » des concours de l’enseignement public (CAPES, Agrégation), nous
sommes en train de modifier cette habilitation de Master pour y intégrer les deux préparations (au CAPES et
à l’Agrégation). Plusieurs groupes de travail ont commencé à réfléchir à une bonne articulation de ces
préparations avec le master. En particulier pour l’Agrégation, nous tiendrons le plus grand compte des
recommandations de l’AERES pour simplifier la présentation des parcours de recherche et améliorer la
préparation à l’Agrégation, en rapprochant plus étroitement ces deux types de parcours au niveau M1, avec
un programme mathématique plus étoffé.

Spécialité Ingénierie mathématique et outils informatiques (IMOI)

Toujours dans le cadre de la mastérisation, nous sommes en train de réfléchir aux spécialités que nous
allons proposer dans ce master. Nous souhaitons garder le sigle « IMOI », bien connu de nos partenaires
industriels et de service, mais nous allons probablement le restreindre aux parcours vraiment concernés par
cette appellation. Nous souhaitons développer une direction « Recherche et Développement » contenant en
particulier les Biostatistiques, mais c’est un travail de longue haleine. Le projet devrait être plus mûr dans
deux ans, à mi-parcours de l’habilitation. Nous avons beaucoup de mal à trouver des professionnels
compétents proches de Nancy pour nos spécialités, mais nous allons encore en chercher. Nous tenons à
faire remarquer cependant que nous utilisons pleinement les compétences des trois universités de Nancy et
des implantations locales de l’INRIA et du CNRS, ce qui représente déjà un potentiel considérable

1
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences physiques et matériaux
Demande : 20090588

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

- La formation en langue des étudiants est pleinement assurée pour les parcours Sciences de la Fusion et les parcours
partageant les cursus Erasmus Mundus dont les enseignements sont assurés en anglais et une formation intensive en
français pour les étudiants étrangers (EM 105 et EM 301). Une formation en langue est aussi intégrée à la Spécialité
SIMM-Métallurgie avec une UE libre d’allemand (MET-S7-405). Il en va de même pour le parcours photonique de la
spécialité PPP où les étudiants inscrits à Supélec (spécialité PPP) peuvent bénéficier d'une formation en langues à
Supélec. Les étudiants de la spécialité P3 inscrits à l'UPV-M bénéficieront d'une formation en langues à la hauteur de
24h aux semestres S7, S8 et S9, mutualisée avec d'autres mentions de Master messines, ces heures ne donnant pas
droit à des ECTS mais étant intégrées dans la formation. Pour les autres parcours et spécialités, une réponse globale sera
jointe par Nancy-Université.

- Pour la présentation du dossier déjà avec un grand nombre d’annexes et le respect des recommandations
faites (dossier ayant un nombre limité de pages et une taille de fichier insuffisante si l’on souhaite inclure les
photocopies scannées des lettres de soutien des industriels), il a été choisi de ne pas inclure les lettres de
soutien des industriels ni de détailler la qualité des « professionnels » intervenant dans la mention voir de ne
pas les mentionner pour la spécialité C2SM. De tels documents ou informations peuvent être fournis sur
demande.

- Malgré les bonnes relations avec les ex-étudiants du précédent Master, il est difficile d’un suivi de carrière
de leur part n’ayant aucun outil institutionnel ou association d’anciens étudiants permettant d’effectuer ce
travail (le suivi de carrière fait appel à une recherche concernant des informations personnelles légalement
soumise à l’accord de la personne donc sans obligation de réponse), seule la bonne volonté des ex-
étudiants du Master P&M ont permis de récolter les informations concernant leur devenir. Cette
préoccupation n’est intervenue que récemment dans le milieu universitaire, la constitution de base de
données de ce type n’a qu’un historique restreint (LMD en place depuis 4 ans) et, jusqu’à présent, dépend
de la personnalité qui gère la spécialité. Le choix fait de présenter les métiers accessibles après le Master
P&M futur SP&M au travers des fiches de certification (annexe 6) ne rend pas facilement lisible le document
sur le devenir des étudiants comme le fait remarquer justement le rapport de l’AERES. Toutefois la limitation
du nombre de pages pour la demande d’habilitation a conduit à des choix qui rendent plus complexes
l’accès à l’information souhaitée par le rapporteur mais cette information est bien présente dans les
documents fournis. De plus cette tâche fût rendue plus lourde et complexe du fait de la multiplicité des
origines des étudiants du Master P&M (futur SP&M) et des différents lieux et natures des parcours. Toutefois
un taux de réponses, en moyenne sur toutes les spécialités, de 66 % est largement supérieur au taux de
réponses des étudiants lors de consultations menées à l’Université.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Physique, plasmas, photonique (P3)

L'équipe pédagogique de P3 envisage de conseiller les étudiants dans leur choix de UE en fonction de leur
projet professionnel. Ainsi pour le parcours photonique de l'UPV-M, parmi les 6 UE aux choix, l'étudiant
envisageant une issue professionnelle devrait choisir au moins 4 UE parmi SPM-PHO-S09.111 et SPM-
PHO-S09-113 à 117, complétés éventuellement par 2 UE de Supélec (SPM-PHO-S09-121 à 126). Pour le
parcours PMC, parmi les UE proposées à l'UPV-M, l'étudiant envisageant une issue professionnelle devrait
choisir les UE SPM-PMC-S09.208-210 (resp. SPM-PMC-S09. ) qui offrent un caractère plus appliqué.

1
Spécialité Chimie du solide et sciences des matériaux (C2SM)

L'intervention des industriels se fait via des conférences rentrant dans un cadre de séminaires en lien avec
les activités "locales" (entreprises dans un rayon de 100 km autour de Nancy). Le choix de ces
professionnels respecte certains critères: l'ensemble des intervenants a déjà eu une pratique de formateur,
certains d'entre eux possèdent une habilitation à diriger les recherches et d'autres ont participé à des jurys
de thèse. Le domaine des biomatériaux est particulièrement concerné par cette pratique vue les activités de
recherche dans ce secteur et plus particulièrement des matériaux pour l’orthodontie.
Une liste des intervenants peut être fournie si nécessaire.

Spécialité Science de la fusion (SF)

Le parcours Physique et technologie de la fusion dont il est question est décrit dans le dossier d'habilitation
de la spécialité nationale "Sciences de la Fusion" où les informations sont aussi accessibles sur le site web
national de la spécialité (http://www.sciences-fusion.fr/) comme indiqué dans le dossier et aussi présentes
dans l'annexe 7 contenant le dossier d'habilitation de la spécialité Science de la fusion. De nouveau, ce
manque apparent est lié aux contraintes de format de la demande qui dans le cas particulier de cette
mention de structure complexe induisent une lisibilité du dossier difficile malgré les liens hypertexte inclus
dans le dossier soumis à l'AERES.

2
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Chimie et physicochimie moléculaires
Demande : 20090589

REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

 Il semble que le rapporteur n’ait pas disposé de l’entièreté du dossier ce qui a été préjudiciable à
l’appréciation du projet. Le dossier complet comportait un fichier contenant les fiches détaillées des unités
d’enseignement, les curriculum vitae des responsables, l’analyse fine de l’insertion professionnelle des
étudiants (individualisée pour chaque étudiant) et des lettres de soutien des industriels (Good Year
Luxembourg, Salveco, AFSSA), mis à disposition de l’AERES sur le site web de l’UHP depuis avril 2008.

 Concernant les points faibles, le rapporteur n’a pas pu analyser, au travers du seul intitulé, les UE
704 « savoir faire en chimie » et UE 901 « professionnalisation ». La première UE consiste en des
enseignements de travaux pratiques (60 h). Il s’agit de la mise en pratique de méthodes de synthèse et de
procédés subséquents de séparation et de caractérisation par différentes méthodes spectroscopiques. Pour
la seconde, l’UE 901, son contenu (60 h) s’articule essentiellement autour de la connaissance de
l’entreprise, les techniques de recherche d’emploi et la démarche qualité-sécurité-environnement, les
enseignements étant délivrés majoritairement par des professionnels.

 Concernant l’insertion professionnelle des étudiants hors thèse, la spécialité MAS actuelle affiche
une bonne insertion des étudiants. En terme de débouchés : la spécialité ne conduit que pour environ 10%
des cas sur une thèse, les autres diplômés partant dans l'industrie et principalement dans les services
analyse et R&D aux fonctions que peut occuper un bac+5 formé en spectrométrie et analyses dans ces
services. Dans quelques cas (10% des cas), les étudiants ayant suivis les options informatiques qui leurs
étaient proposées au long de leur cursus sont embauchés par des sociétés de service informatique. Les
spécialités R&P proposées dans la nouvelle maquette conduiront aux mêmes débouchés et, nous
l’espérons, à la même insertion professionnelle que celle que nous avons constatée dans le présent contrat.

 Concernant le positionnement national de l’offre, la spécialité MAS joue la carte spécifique des
spectrométries en s'appuyant sur les compétences recherches locales. En dehors de l'UPMC aucun autre
master de chimie ne proposait une spécialité clairement centrée sur les spectrométries lors de la dernière
habilitation. La formation sur du matériel de recherche actuelle est lui aussi tout à fait original. Dans le
domaine analytique, le master référence est celui des sciences analytiques de Lyon qui est beaucoup plus
"généraliste" en ce sens qu'il couvre tous les aspects de l'analyse (scientifiques technologiques, sociétaux,
normatifs).

Enfin, le rapporteur ne mentionne pas le parcours chimie théorique qui a l’originalité d’être labellisé par le Réseau des
Chimistes Théoriciens Français et qui s’intégrera bientôt dans le master européen « European Master in Theoretical
Chemistry and Computational Modelling ».

1
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Biologie et écologie pour la forêt, l'agronomie et l'environnement (FAGE)
Demande : 20090590

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

 Le nombre important d’UE pourrait aboutir à des faibles effectifs par UE. Néanmoins, nous continuerons
à appliquer des règles d’effectif minimal pour l’ouverture d’une UE, en conformité avec les décisions de
Nancy-Université. De plus, la très grande majorité des UE est commune à plusieurs spécialités, voire à
plusieurs mentions de master. Un ajustement à mi-parcours sera réalisé (fermeture définitive des UE qui
n’auraient pas ouvert les deux premières années et réajustements du contenu des UE restantes pour
couvrir l’ensemble du programme) selon les règles édictées par Nancy-Université.

 Nous serons attentifs à ce que la mutualisation importante d’UE en S7 permette effectivement aux
étudiants de passer d’une spécialité à une autre (rôle passerelle de cette mutualisation).

 Nous avons parfaitement conscience de la place insuffisante des langues dans notre dispositif. Une
importante réflexion est en cours au sein de Nancy-Université à cet égard pour pallier cette insuffisance.

 Nous serons attentifs à une bonne utilisation des ressources mises à disposition par nos tutelles pour
améliorer le taux de réponse des étudiants à l’auto-évaluation des enseignements.

 Nous serons attentifs pour accroître la participation de professionnels dans le master 2 (15% minimum),
en tenant compte néanmoins des dotations en heures complémentaires et en moyens qui nous seront
affectés pour rembourser des missions.

 Le stage de six semaines en master 1 est une UE à part entière (UE17 intitulée « Projet expérimental et
de biométrie tuteurée » qui compte pour 9 ECTS).

 L’analyse, pour toutes les spécialités, de l’origine des étudiants en master 1 et en master 2 sera
conduite par le biais des Observatoires de Nancy-Université et de la Plateforme d’Insertion
Professionnelle prévue dans le contrat quadriennal. Nous chercherons aussi à mieux faire connaître le
master auprès des étudiants des licences potentiellement concernées sur Nancy, et dans d’autres villes
universitaires. Nous pensons que la modification du titre de la mention et la restructuration de nos
spécialités permettra d’accroître la lisibilité, donc l’attractivité, de notre formation.

 Nous sommes tout à fait favorables au développement de nouvelles formes de travail et


d’apprentissage, notamment à travers la réalisation de projets et d’atelier bibliographiques. Ces
différentes innovations pédagogique trouvent déjà et trouveront encore plus à l’avenir leur place dans les
UE du master, et dans les différentes spécialités proposées. Néanmoins, nous sommes persuadés que
l’efficacité de ces méthodes pédagogiques repose sur leur conduite par un « enseignant ».

 Le travail consistant à affiner le suivi des diplômés sera conduit, en étroite collaboration avec les
Observatoires de Nancy-Université.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Biologie animale et systèmes d'élevage aquatiques et terrestres (BASE)

 Le caractère tubulaire de cette spécialité résulte du choix fait de ne pas l’ouvrir à un nombre trop élevé
d’étudiant dans l’attente d’une assurance sur leur placement. Néanmoins, le fait que des UE soient
partagées entre plusieurs spécialités, voire mentions de master, dans le but entre autre de favoriser les
passerelles, atténue cet aspect tubulaire.

1
 Un effectif moyen de 10 à 15 étudiants sera visé dans un premier temps. Une analyse fine du placement
des étudiants nous permettra de prendre une décision à mi-parcours sur les effectifs.

 Nous serons attentifs pour accroître la participation de professionnels dans le master 2 (15% minimum),
en tenant compte néanmoins des dotations en heures complémentaires et en moyens qui nous serons
affectés pour rembourser des missions.

Spécialité Biologie des interactions plantes - Environnement (BIPE)

 Nous serons attentifs pour accroître la participation de professionnels dans le master 2, en tenant
compte néanmoins des dotations en heures complémentaires et en moyens qui nous serons affectés
pour rembourser des missions.

 Une réflexion sera menée au sein de l’équipe pédagogique de cette spécialité pour renforcer la lisibilité
des biotechnologies appliquées dans cette formation, conscient qu’il s’agit d’un enjeu important tant pour
l’attractivité de la spécialité que pour le placement des étudiants.

 Une co-habilitation avec l’UPV-M de cette spécialité ne parait pas évidente au vu de l’offre de formation
messine.

Spécialité Bois, fibres, énergie, environnement (BF2E)

 Nous serons attentifs pour accroître la participation de professionnels issus du large secteur bois de la
région dans le master 2 (15% minimum), en tenant compte néanmoins des dotations en heures
complémentaires et en moyens qui nous serons affectés pour rembourser des missions.

 Les interactions de cette spécialité avec les autres mentions (chimie, énergie…) seront d’autant plus
faciles à établir que les enseignants impliqués interviennent également dans les enseignements de
chimie, chimie physique ou génie des procédés de l’UHP à la FST ou à l’ENSTIB.

Spécialité Fonctionnement et gestion des écosystèmes (FGE)

 L’existence de beaucoup d’options en semestre 9 pourrait en effet générer une forte dispersion des
étudiants et un faible effectif par UE. Néanmoins, nous nous attendons à un flux important d’étudiants
dans cette spécialité, renforcée par celui des élèves ingénieurs. Nous appliquerons des règles d’effectif
minimal pour l’ouverture d’une UE, en conformité avec les décisions de Nancy-Université. Un ajustement
à mi-parcours sera réalisé (fermeture définitive des UE qui n’auraient pas ouvert les deux premières
années et réajustements du contenu des UE restantes pour couvrir l’ensemble du programme).

 Nous serons attentifs pour accroître la participation de professionnels issus du large secteur bois de la
région dans le master 2 (15% minimum), en tenant compte néanmoins des dotations en heures
complémentaires et en moyens qui nous serons affectés pour rembourser des missions.

 L’harmonisation du fonctionnement de l’UE conjointe avec l’UAG, notamment en termes de logistique,


est un enjeu important dont nous sommes conscients. L’UAG étant en vague D, les discussions vont
reprendre incessamment.

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Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mécanique Energie Procédés et Produits
Demande : 20090592

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)


 Efforts de mutualisation
Les experts de l’AERES ont noté une forte cohérence au sein des parcours et globalement dans la
formation. Cela nous avait conduit dans certains cas à rendre nos parcours « tubulaires » avec, il est vrai
peu de mutualisation. Celle-ci apparaît toutefois à différents niveaux, en M1 ou au sein des spécialités M2,
sous la forme de modules dispensés dans les écoles d’ingénieurs ou à la Faculté des Sciences et
Techniques, et ouverts à différents publics. La mutualisation est donc d’ores déjà en fonction cette année en
M1 MEPP d’une part, et en M2P MEPI et M2R Mécanique et Energétique d’autre part (deux M2 qui seront
regroupés en un seul M2 Mécanique et Energétique). Elle est aussi prévue avec des modules de tronc
commun qui apparaissent dans les M2. Elle sera renforcée grâce à une plus grande ouverture dans le cadre
des UE libres et la mise en place d’un catalogue d’UE partagées entre les différents parcours au sein d’une
spécialité définie. Nous suivons en cela les recommandations des experts au niveau des spécialités (voir les
détails plus loin).

 La place des écoles d’ingénieur dans la formation


De fait, avec les UE dispensées en écoles d’ingénieurs ou à la Faculté des Sciences et Techniques et
ouvertes simultanément au deux publics, master et ingénieurs – dès cette année (et dans le prolongement
d’une habitude ces dernières années avec le M2R Mécanique et Energétique), la séparation des écoles
notée par les experts est moins forte. On notera d’ailleurs que les équipes pédagogiques qui reposent
souvent sur des enseignants-chercheurs de laboratoires implantés sur plusieurs sites sont elles-mêmes
communes aux écoles et au master, ce qui là encore facilite et même suscite la mutualisation. Exemple de
domaine où la mutualisation écoles-master est effective sur l’année en cours : Piles à combustible, Thermo-
économie, Calculs par éléments finis, Mécanique des solides déformables, Mécanique des solides
numérique…

 Langues obligatoires
Cela apparaissait mal dans le dossier d’origine mais l’acquisition d’un bon niveau en langues – en anglais
en particulier – est obligatoire. Les moyens mis à disposition pour y arriver reposent d’abord sur des cours,
optionnels pour certains au niveau M1, mais aussi obligatoires pour les étudiants dont le projet personnel est
l’insertion professionnelle. S’ajoutent à ces cours classiques la mise à contribution des laboratoires de
langues de l’Université Henri Poincaré et de l’INPL, la mise à disposition de l’outil pédagogique Tell me
more, l’organisation de sessions de certification type TOEIC.

 Fiches UE à disposition
Le dossier d’origine transmis par Nancy-Université ne comportait pas les fiches UE par volonté de présenter
un projet synthétique, mais il est clair qu’elles ont fait l’objet d’une rédaction détaillée et sont à la disposition
des experts.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES


Spécialité Mécanique et Energétique

 Comme évoqué plus haut, et suivant en cela la recommandation des experts, nous souhaitons remédier
à la structure jugée trop tubulaire des deux parcours mis en place Mécanique des Fluides et Energie (MFE),
et Mécanique des Solides et Structures Déformables (MSSD).
Pour cela, le choix des UE libres sera désormais totalement ouvert dans la spécialité proposant un
catalogue partagé sur les UE 304i, UE304r et UE313 selon la dénomination du dossier d’origine. Soit le
catalogue partagé d’éléments constitutifs suivants (tous au format 20 h, disponibles sur le site nancéen et
ouverts aux deux parcours) :

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Combustion
Méthodes inverses
Turbulence
Systèmes dynamique, instabilités, chaos
Magnéto-hydrodynamique
Pile à combustible
Polygénération
Energies renouvelables
Bio-énergie (1) : les biocarburants
(2) : combust°, pyrolyse de la biomasse
(3) : hydrogène, biogaz, vecteurs d’énergie
Analyse de cycle de vie - dévt durable
Systèmes énergétiques et éco-conception
Climatisation
Echangeurs
Turbomachines
Energie nucléaire
Acoustique industrielle
Structures composites
Mécanique du contact
Mise en forme des matériaux
Grandes déformations
Plaques et coques
Dynamique vibratoire
Optimisation en mécanique du solide
Problèmes couplés

Cela concerne un choix d’éléments pour 60 à 100 h selon le parcours et le projet personnel orienté
recherche ou ingénierie.
Autre mutualisation déjà actée dans le projet d’origine pour les deux parcours MFE et MSSD : ce qui relève
de l’ouverture professionnelle pour les étudiants dont le projet professionnel est orienté vers l’ingénierie :
UE305 / 80 h (Management – Gestion – Réglementation, normes – Anglais).

 Concernant la possibilité d’une construction progressive des parcours, le niveau M1 comportera des UE
obligatoires dans le domaine de la mécanique (des fluides en particulier) et de l’énergétique (thermique et
thermodynamique) mais jusque 40% de la formation pourra rester électif (cela apparaissait mal dans le
dossier d’origine), permettant à l’étudiant d’approfondir certains domaines et de personnaliser son cursus en
travaillant plus particulièrement dans le domaine des fluides, des solides ou de l’énergie. Ces choix ne
conditionneront pas de façon restrictive son orientation mais lui permettront de construire son projet
professionnel.

 Tous ces aménagements et choix offerts devront se faire en concertation avec l’équipe pédagogique en
charge du parcours ou de la spécialité pour garantir la cohérence des choix de l’étudiant et l’accompagner
dans sa réflexion.

Spécialité Génie des procédés et des produits formulés

 Conformément à la recommandation émise par les experts, la structure jugée trop tubulaire des trois
parcours proposés Intensification des procédés (A), procédés pour les produits chimiques de spécialité (B)
et procédés pour les produits de santé (C) sera modifiée en mutualisant au sein d’un catalogue propre à la
mention l’ensemble des UE optionnelles des spécialités Mécanique et Energie d’une part et GPPF d’autre
part. Ce sont ainsi 80 h de formation qui sont à choisir au sein de ce catalogue. Ainsi, la cohérence de la
spécialité est préservée à travers les UE imposées et la personnalisation de la formation est garantie par
l’accès libre aux UE suivantes : UE304i, UE304r, UE305, UE306, UE307, UE312, UE313 et UE314

 La construction progressive des parcours est rendue possible par un partage de la formation de M1 en
un bloc obligatoire ne représentant pas plus de 60% de la formation et un bloc optionnel pouvant constituer
jusqu’à 40%.

 Le bloc de formation élective du cursus M1 ne conditionnera pas de façon systématique le choix du


parcours de l’étudiant ; de même, le choix des UE optionnelles du cursus M2 ne sera pas conditionné par le
choix du parcours. Toutefois, les choix de l’étudiant seront faits en concertation avec l’équipe pédagogique
en charge du parcours ou de la spécialité qui accompagnera l’étudiant dans ses décisions afin de garantir
leur cohérence avec le projet professionnel de l’étudiant.

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Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Conduite de projets et développement des territoires » (Proj&Ter)
Demande : 20090593

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

 Il est important de souligner que notre regard sur l’adossement recherche et sur le « cœur »
des métiers est fondamentalement lié aux actions du tronc commun de la mention. En effet, notre offre
de formation, fondée sur la transversalité de spécialités qui participent, dans leur secteur socioprofessionnel,
à l’élaboration des projets territoriaux, repose sur trois piliers :
- une connaissance scientifique du contexte, des mécanismes et des acteurs territoriaux,
- une maîtrise méthodologique de pointe sur la conduite de projets en environnements complexes,
- une intégration professionnelle basée sur ces qualités transversales mises au service d’un secteur
professionnel (et non l’inverse).
Ces considérations expliquent l’importance apportée à la mise en œuvre des enseignements du tronc
commun dans lequel les aspects méthodologiques ont une place prépondérante. Ces enseignements
constituent un socle commun de connaissances servant de base à de multiples déclinaisons
professionnelles. En définitive, nous voulons souligner que l’offre contenue dans la mention Proj&Ter n’est
pas seulement « une mutualisation opérationnelle des compétences provenant de trois établissements du
site de Nancy », mais une volonté de regrouper des compétences universitaires pour former, de manière
commune, des « ensembliers » d’actions et de projets de territoires dans des domaines thématiques
différents mais qui interagissent.

 Les laboratoires d’appuis et leur accord sur un fonctionnement respectant la transversalité


Cinq laboratoires ont accepté d’appuyer la mention Proj&Ter, c'est-à-dire de prendre en considération leurs
apports dans un domaine transversal que nous nommerons « projets territoriaux ». Ces laboratoires ne
doivent pas être considérés comme cloisonnés : ils sont des structures d’accueil des étudiants quelle que
soit leur formation initiale ou le parcours qu’ils ont choisis.
Le dossier n’a jamais cherché à privilégier le fonctionnement des spécialités pour montrer la cohérence du
dispositif dans la mise en œuvre opérationnelle de la transversalité.
A ces 5 laboratoires « officiels », il faut ajouter les interventions d’enseignants-chercheurs appartenant à 9
autres structures. Nous constatons à la fois un mouvement d’intérêt, mais également de méfiance de la part
des directeurs de laboratoires vis-à-vis de la thématique transversale que nous défendons. Considérant
l’évolution positive de notre perception dans l’environnement universitaire de Nancy-Université, nous
sommes confiants dans notre capacité à densifier l’adossement recherche et à renforcer nos liens avec les
trois écoles doctorales (le tableau 1 en annexe 1 répare l’absence d’appartenance des laboratoires d’appui
aux écoles doctorales de Nancy).

 Les interventions d’universitaires dans la mention Proj&Ter et rôle des laboratoires d’appui
Nous souhaitons compléter les informations contenues dans le dossier d’habilitation en décrivant :
l’importance significative de l’intervention des enseignants-chercheurs des laboratoires dans les UE du tronc
commun qui permettent la double acculturation : connaissance de la logique des territoires et maîtrise
méthodologique dans la conduite de projets, l’implication d’autres laboratoires (autres que laboratoire
d’appui) (tableaux 1 et 2 en annexe 1).

Elément permettant une vue synthétique des thématiques de recherche.


Axe 1 : Le projet
Thématiques de recherche E.C coordonateur Laboratoire
Nouvelles technologies dans l’ingénierie de projets I. Cherqui / G. Denis LISEC

1
Méthodologie des projets complexes C. Guidat ERPI
Pilotage des processus innovatifs et conduite innovante des JP. Grandhaye ERPI
projets (conduite du changement, démarches participatives, A. Flye Ste Marie LISEC
processus décisionnel, « identité des territoires ») EA 4003 (*)

Axe 2 : Le territoire
Thématiques de recherche E.C coordonateur Laboratoire
Changement de représentation des acteurs de projets S.Rubi, ,JL Deshayes ERPI, LISEC, GREE
Diagnostic social des territoires S. Rubi LISEC
Diagnostic spatial des territoires V. Bertrand CERPA
Socio-économie du territoire et de la transfrontalité J.L Deshayes GREE

 Le responsable de la mention n’est pas HDR


Le porteur actuel de la mention est à l’origine du projet fédérateur autour de l’ingénierie de projet territorial
transversal avec des domaines d’application tels que la santé, le sport, la culture….. Par la force de son
engagement dans la reconnaissance universitaire d’un master original et en raison de sa neutralité vis-à-vis
des laboratoires d’appui, il semble être le garant d’un travail important visant à asseoir le master dans le
contexte Nancéen et Lorrain. C’est pourquoi il a été reconduit à la fonction de responsable de la mention par
l’équipe de formation.
Pour autant, l’équipe de formation souhaite étudier la mise en place, d’ici à deux ans maximum d’une
direction collégiale dotée d’un PR ou HDR issu d’un des laboratoires d’appui assistée d’un universitaire (PR,
HDR ou MC) chargé des questions de transversalité et du réseau de partenaires.

 La formation à la recherche dans la mention


Le dispositif, en terme de contenu des UE orientées vers la formation à la recherche, surtout identifiable
dans le tronc commun, est articulé de la manière suivante :
- les étudiants inscrits en M1 suivent au choix une UE sur le projet professionnel ou sur la formation à la
recherche. Le master est cohabilité dans deux domaines différents, nous offrons donc la possibilité aux
étudiants choisissant la voie « recherche » de suivre des enseignements dans le domaine Sciences –
Technologie – Santé ou dans le domaine Sciences Humaines et Sociales. Chaque UE vaut 30h (3 ECTS).
- les étudiants inscrits en M1 doivent faire le choix d’une UE méthodologique en rapport avec le traitement
des données : méthodologie des démarches en cartographie (UE 22.1) ou méthode de recueil et de
traitement des données quantitatives en SHS (UE 22.2)
- En fin de deuxième semestre, les étudiants de M1 doivent mettre en œuvre le pilotage d’un projet pour le
compte d’un maître d’ouvrage (UE 24.1), sous la guidance d’un universitaire. Fondamentalement, il
s’agit de mettre en œuvre une démarche répondant aux critères scientifiques (recherche documentaire,
état d’une question, problématisation, analyse de données, processus rédactionnel). Certains des
projets sont diligentés par les laboratoires partenaires, généralement en relation avec des collectivités.
La relation avec l’incubateur territorial ADUAN est de cet ordre.
- Pour les étudiants inscrits en M2, les UE relevant de la démarche de recherche comportent deux aspects :
. un aspect lié au thème central de la mention : Importance de l’UE de méthodologie des projets
complexes (UE 33.1 et 34.1) pour une durée totale de 90h. Il est important de souligner que les heures
de méthodologie du projet (120h en M1, 90h en M2) correspondent à une formation à la recherche
puisque les démarches répondent aux mêmes exigences que les démarches expérimentales.
. un aspect lié aux thématiques propres aux spécialités : Une formation méthodologique pour la réalisation
du mémoire (50h en parallèle avec le stage) ; la nécessité de réaliser un stage en laboratoire ou en
milieu professionnel avec un guidant universitaire.

Si le dossier d’habilitation évoque bien la notion de stage en laboratoire il est effectivement muet sur les
critères d’évaluation des mémoires de recherche et des stages en laboratoire. Cette absence sera comblée
par la définition, par l’équipe de formation, des conditions de réalisation d’un stage en laboratoire et des
critères d’évaluation.

 Eléments permettant de mieux appréhender le bilan de sortie de formation

- Le problème de la définition du cœur des métiers. Il est vain de chercher la définition d’un cœur de
métier dans les spécialités puisque nous cherchons à promouvoir un profil professionnel générique fondé
sur la notion d’ensemblier et pouvant s’appuyer sur la catégorie des « pilotes de projets » exerçant aussi
bien dans la fonction territoriale que dans le privé.
Pour autant nous avons cherché à catégoriser la présentation des statuts occupés par nos diplômés dans
leur intégration professionnelle.

2
- L’analyse approfondie de l’insertion professionnelle. Les résultats des enquêtes internes au master et
ceux des enquêtes menées par les observatoires universitaires sont présentés en annexe 2.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES


Réponse collective des 3 spécialités

Il ne nous semble pas utile de rappeler la philosophie de la mention qui privilégie un adossement recherche
conséquent sur son tronc commun, plutôt que sur ses troncs spécifiques. Cet aspect est longuement discuté
dans la première partie de notre réponse. La mention a fait le pari de rassembler des compétences
universitaires pour traiter des thématiques qui ne peuvent qu’être transversales. Chaque spécialité peut
alors compter sur un ensemble de laboratoires qui traite scientifiquement une thématique non plus sur la
discipline (i.e le secteur socio-économique) mais sur un concept transverse.
Chaque spécialité peut donc profiter d’un environnement universitaire capable de s’intéresser à des
thématiques spécifiques qui, malgré tout, contribuent à alimenter un axe d’intérêt général pour la mention du
master, celui de « projets territoriaux ». Cette particularité du fonctionnement universitaire de Proj&Ter ne
facilite pas la lisibilité de l’investissement en recherche des spécialités.
Spécialité Conduite de projets en sport, santé et société
 un adossement recherche pas si fragile
La spécialité CP3S n’est pas « fragile » dans son adossement recherche. Elle peut s’appuyer sur un
laboratoire d’appui officiel (EA 4003) dont deux membres (A. Vuillemin – HDR et A. Herbinet Post-doc)
animent un de ses parcours (Activités corporelles, santé et société). En intronisant une équipe s’intéressant
aux rôles des activités physiques dans la prévention de la santé, ce laboratoire spécialisé dans
l’épidémiologie a enclenché une dynamique relayée par le master Proj&Ter et, se faisant, consolidé la
relation existant entre ce laboratoire et le master, voire entre le master et l’école doctorale BIOSE.

D’autres éléments permettent de penser que l’adossement recherche est plus conséquent que ne le laisse
apparaître le dossier :
- Le laboratoire IRIS (INSERM, VNRS, EHESS Paris 13 UMR 8156-723), dont une des enseignantes
de la spécialité (S. Arborio) fait partie, a été contacté afin de négocier une convention de partenariat
avec l’UHP Henri Poincaré.
- Le laboratoire Archive Poincaré – UMR 7117 CNRS et son équipe ACCORPS, dont B. Andrieu est le
coordonateur et qui est responsable de l’UE « Analyse et traitement des données en SHS » et
intervient dans les UE du tronc spécifiques de la spécialité.
- Le laboratoire CEREFIGE EA 3942, par l’intermédiaire de B. Wallisser, participe aux activités de
Proj&Ter. B. Walisser est responsable d’une UE partagée avec l’IAE (Nancy 2 – master Gestion et
Commerce). Il accompagne les mémoires sur la thématique « communication territoriale ».
- Un profil de recrutement MC portant sur « l’économie de la santé, prospective et innovation», dédié
en partie au master Proj&Ter a été décidé par l’UFR STAPS de Nancy pour 2009. L’enseignant-
chercheur renforcera le laboratoire UMR 7117 – équipe ACCORPS.

 l’existence de thématiques spécialisées


Dans le volet « Santé publique » du parcours « ACSS », une thématique principale est traitée sous
l’impulsion d’A. Vuillemin : Promotion de l’activité physique à des fins de santé incluant la mesure de
l’activité physique et les stratégies de promotion et d’intervention en population générale et malade.

Dans le volet «anthropologie de la santé», il s’agit d’aborder ces différents aspects à partir d’analyses
qualitatives, en fonction d’un contexte social et culturel spécifique, c’est-à-dire en fonction de situations
locales.
Dans le cadre du parcours « MCS », une seule thématique est traitée sous l’impulsion de B. Walliser et de
G. Denis « Communication et marketing territorial ».

 La faiblesse des enseignants-chercheurs dans la spécialité


La faiblesse de l’implication des enseignants-chercheurs provient d’une ambiguïté. Il a été décidé, dans le
dossier d’habilitation, de faire apparaître une équipe pédagogique restreinte représentative des différents
« corps » intervenant dans la spécialité. Dans les faits, 9 enseignants-chercheurs interviennent dans la
spécialité CP3S (Voir le tableau 3 en annexe 1).

 le manque de précisions concernant certaines orientations, les partenaires de projets et


l’investissement des enseignants de l’UFR STAPS

3
A propos du manque de précision concernant le type de prévention, le parcours «ACSS» ne s’inscrit pas
dans un type de prévention particulier. La prévention est vue comme un terme générique incluant toutes les
mesures qui contribuent à éviter, limiter ou réduire l’apparition, la propagation et les effets négatifs de
maladies ou d’événements de santé, du point de vue de la santé publique mais également à partir des
représentations et pratiques populaires liées aux différents contextes.

Les partenaires maîtres d’ouvrage de projets ayant une sensibilité sport-santé-société sont les collectivités
territoriales (projets de santé, insertion, équipements, communication, politique touristique), les institutions
départementales et régionales (Caisse Régionale d’Allocation Maladie, Comité régional d’Education à la
santé, …), les associations et clubs sportifs, les mutuelles de santé, les centres de profit, notamment ceux
exerçant en délégation de services publics et les laboratoires de recherche.

L’UFR STAPS est composée en majorité d’agrégés d’EPS qui n’interviennent qu’épisodiquement dans le
master. Sur les 12 enseignants-chercheurs de l’UFR STAPS, la moitié y intervient et prend des
responsabilités dans le master Proj&Ter.

 la nécessité d’abriter deux parcours eu égard à la faiblesse des effectifs


Dans la première habilitation, la spécialité Conduite de Projets en Sport-Santé-Insertion abritait quatre
parcours. Le regroupement des sensibilités liées à la santé et à l’action sociale a permis de réduire le
nombre de parcours à deux.
Il semble important de conserver deux parcours ayant un profil professionnel totalement divergent :
- Le parcours « MCS » prépare des cadres qui interviendront dans des structures de droit privé et sont
formés au management de projets et aux politiques de communication. Leur domaine d’action se situe au
niveau du sport, du sport-loisir, du sport-tourisme et du sport-spectacle. Issus, pour la plupart, de formation
STAPS.
- Le parcours « ACSS » prépare des cadres qui interviendront plutôt au niveau des collectivités territoriales
et des institutions locales. Leurs champs d’actions concernent la santé et l’action sociale. Pour ces
étudiants, issus de STAPS mais également d’autres formations (sciences sociales, santé), il s’agit d’acquérir
une véritable connaissance des acteurs et des dispositifs dans ces domaines en faisant valoir la plus-value
que constitue les activités physiques dans le champ sanitaire et social.
Notons que la spécialité gère, cas par cas, un parcours transversal (incluant des UE des deux parcours)
pour des étudiants voulant créer leur propre structure.
Spécialité Formation, animation, développement territorial et transfrontalier

 l’identification des métiers


Les emplois concernés par notre spécialité sont principalement ceux de :
- chargé(e) de projets ou chef de projet territorial dans le cadre des communes, des inter-communes, des
pays, des partenariats transfrontaliers… en secteur rural ou urbain.
- chargé(e) de projets de développement territorial au sein d'associations à vocation d'animation culturelle,
sociale, touristique…
- chef de projet en ingénierie de la formation et/ou de l'intervention sociale
- chargé(e) d'études au sein des collectivités territoriales (Conseils Généraux, Conseil Régional) dans les
champs de la formation, de l'éducation, de l’insertion, du développement territorial et transfrontalier
- conseiller(e) technique des organismes d'orientation et d'aide à l'insertion (ANPE, Missions Locales…)

 précisions concernant les rapports avec les institutions


Concernant les partenariats avec les organismes de formation de la région, ceux-ci n'apparaissent pas
explicitement dans la maquette, si ce n'est à travers le soutien et l'engagement actif dans la dynamique du
master manifesté par plusieurs organismes : en particulier, le CREAI (proposition de projets tutorés), l'Institut
de Formation Sociale de Luxembourg (proposition de terrains de stage et participation aux guidances),
l'Institut Régional d'Ingénierie Sociale (proposition de projets tutorés et participation aux guidances).
De nombreux organismes de formation locaux sont concernés par le master comme terrains de stage et
comme employeurs potentiels.

 précisions concernant l’adossement recherche


Les enseignements du master s'appuient sur deux des axes du LISEC et sur le 2L2S-GREE. L'équipe du
LISEC "Travail, activité, identité professionnelle" y est représentée par I. Cherqui (Co-Responsable de
l'Equipe) et A. Flye Sainte Marie, et l'équipe "Normes et valeurs" représentée par S. Rubi (Co-responsable
de l' équipe).
J.L. Deshayes (2L2S-GREE) participe à un axe de recherche de la Maison des Sciences de l’Homme
(réunissant les universités lorraines) autour des questions transfrontalières. D’autres enseignants du 2L2S
GREE présents dans le master sont actifs dans l‘axe 3 de la MSH Lorraine.

4
 des perspectives de recrutements
L'équipe pédagogique de la spécialité FAD2T s'est enrichie d'une enseignante-chercheure nouvellement
recrutée par le Département Sciences de l'Education de Nancy2, N. Lavielle-Gutnik, spécialisée dans les
questions d'autoformation, d'ingénierie de la formation et de professionnalisation.
Un poste de professeur à pourvoir en septembre en renouvellement est profilé "formation et
professionnalisation ".

 des forces additionnelles


Plusieurs enseignants n’ont pas été cités dans le projet de maquette mais interviennent dans les
enseignements : E. Prairat (PR) et M.J. Gremmo (PR), Nancy2 (responsables d'UE), M. Beraud (MC) R.
Belkacem (MC) et J.P. Higelé (MC) IUT Longwy, UHP.

Spécialité Ingénierie urbaine, villes et territoires

La mention tient à mettre en avant le cœur de métier qu’elle souhaite créer et accompagner, à savoir un
corps de métier que l’on pourrait dénommer « ensemblier ». Ce nouveau profil professionnel dispose de la
capacité à mener des actions et des projets de territoires, compétence applicable à différents domaines
thématiques en interaction avec les autres acteurs du territoire.
L’établissement porteur de la spécialité IUVT est à l’origine de cette démarche d’intégration, démarche
illustrée principalement au travers des enseignements de tronc commun qu’elle porte, l’enseignement
dispensé faisant office de pierre angulaire, de socle d’enseignement commun à l’intégralité des étudiants de
la mention qui fera ensuite l’objet d’une déclinaison, d’une adaptation et d’un approfondissement au sein des
différents parcours mais également d’un retour d’expérience et d’une mise en application en fin de 1er
semestre de M2.

 relations avec les autres spécialités


L’équipe de formation IUVT encadre ainsi, en application de sa démarche, les enseignements de tronc
commun suivants :
En M1 : CP22.1, CP23.1 et CP 24.1- Mise en œuvre d’un projet tuteuré (ERPI)
Dans le cadre de ce dernier enseignement (au sein du projet dénommé Challenge des Ateliers GAIA -
Gouvernance – Architecture – Ingénierie – Administration), l’équipe de formation de la spécialité accueille
régulièrement une quinzaine d’étudiants issus des autres parcours. Ces étudiants sont amenés à travailler
avec des étudiants Ingénieurs (EEIGM et ENSGSI) et architectes de l’ENSA-Nancy, sous l’encadrement,
notamment, des enseignants de l’ERPI.
En M2 : les UE CP 33.1 « Méthodologie des projets complexes et du diagnostic territorial » et CP 34.1
« Résolution d'étude de cas en séminaire-atelier » (ateliers réalisés en fin de semestre) (M2) constituent le
socle d’enseignement commun à l’intégralité des étudiants de la mention (une phase expérimentale est
d’ailleurs testée sous cette forme pour la dernière année de l’habilitation 2005-2009). Ces enseignements
sont réalisés en partenariat avec les enseignants des 3 universités partenaires.

Une collaboration conceptuelle et méthodologique avec les autres spécialités est par ailleurs proposée
effectivement par la spécialité IUVT, non dans la recherche d’une complémentarité dans le cadre des
problématiques urbaines/rurales (dimensions traitées dans les enseignements de spécialité), mais dans le
développement de thématiques nouvelles, notamment par la mise en place progressive d’un parcours à 4
étages relatif à la mise en œuvre des projets culturels dans la ville :
au niveau du M1, CP 18.202 Ville, espace de ville et d’animation et au niveau du M2, CP 33.1 Méthodologie
des projets complexes et du diagnostic territorial, CP 34.1 Résolution d'étude de cas en séminaire-atelier
(atelier relatif à l’action culturelle), CP 44.1 Stage (réalisé dans les structures relatives à l’action culturelle) et
suivi des séminaires ENACT (séminaires longs) relatifs à l’action culturelle.

On notera également que la spécialité accueille également dans le cadre de ses enseignements propres de
M2 des étudiants issus d’autres spécialités.

La spécialité est enfin à l’origine du partenariat mis en œuvre avec l’ENACT de Nancy et travaille à la mise
en œuvre d’un partenariat plus fort de la mention avec l’ADUAN (notamment dans le cadre des UE CP 33.1
et CP 34.1) et la Préfecture de Meurthe-et-Moselle pour la mise en place d’opérations relatives à la lutte
contre les discriminations, ces actions bénéficient à l’intégralité des parcours de la mention.

5
ANNEXE 1 :
Eléments compétant la description de l’adossement recherche du master mention « Proj&Ter »

Tableau 1 : Implication des laboratoires dans le master Proj&Ter

2L2S-GREE
ERPI (INPL) CERPA (N2) LISEC (N2) ESP (UHP)
(N2)
RP2E Temps, Temps, Temps, BIOSE
(Ressources – Langage, Langage, Langage, Biologie,
Ecole
Procédés – Sociétés Sociétés Sociétés santé,
doctorale
Produits – environneme
environnement) nt
C. Guidat (Pr) V. Bertrand P.A Dupuis (Pr) JL Deshayes A. Vuillemin
JP Grandhaye (Mc) Flye Ste Marie (Mc) ; M. (HDR)
(Mc) A. Hecker (Mc) Beraud (MC) A. Herbinet
Enseignants-
M. Tani (Mc) (Mc) S. Rubi (Mc) R. Belkacem (Post-doc)
chercheurs
Roussel (Mc) Jacopin (Ater) I. Cherqui (Mc) (MC) , J.P.
Stoeltzlen (Mc) G. Denis (Mc) Higelé (MC)
J. Gaillard (CA)
Appuis des
FAD2T
enseignement IUVT IUVT FAD2T CP3S
CP3S
s de spécialité
Appuis des M1 (23.1 ; 24.1) M1 (22.1) M1 (15.4 ; 23.3 ; M1 (11.1 ; M1 (15.3 ;
enseignement M2 (33.1 ; 34.1) 23.4 ; 24.1 ; 12.3) 27.1)
s du tronc 27.1)
commun M2 (33.1 ; 34.1)
Participation Encadrement Encadrement Encadrement Encadrement Encadrement
dans projet, Projets M1 / Projets M1 / Projets M1 / Projets M1 / Projets M1 /
stage, mémoire M2 mémoire M2 mémoire M2 mémoire M2 mémoire M2
mémoire Stage Stage Stage Stage Stage

Le Tableau 2 décrit l’implication d’autres laboratoires, n’appuyant pas officiellement le master.

Laboratoires Nancy Enseignants-chercheurs Interventions


Sociologie EA 1130 V. Bretagne (Mc), Y. Bettahar (Pr), Tronc commun méthodologie des
Lasures J. Dumont (Mc) projets M2
Cours spécialité IUVT
LEM 7569 T. Gorner (Mc) Cours spécialité IUVT
CEREFIGE EA 3942 B. Walliser (Pr) Resp. UE spécialité CP3S
LSGS UMR 7570 D. Barth (Pr) ; M.O Simmonot (Pr) Resp. UE spécialité IUVT et Cours
spécialité IUVT
IRENEE EA 3961 Y. Gry (Pr) Cours spécialité IUVT
LES UMR 1120 J.L Morel (Pr) Cours spécialité IUVT
Archives Poincaré B. Andrieu (Pr) Tronc commun analyse des données
UMR 7117 (M1)
Resp. UE + Cours spécialité CP3S
Laboratoires
extérieurs
CRCGM UE 3849 D. Hillairet (Mc) Resp UE spécialité CP3S
(Clermont Ferrand)
IRIS UMR 8156-723 S. Arborio (Mc) Resp UE spécialité CP3S
(Paris)

6
Le Tableau 3 décrit l’implication des universitaires (notamment de STAPS Nancy) dans la spécialité CP3S
du master.

B. Andrieu / STAPS Nancy PR Responsable d’UE, intervenant,


B. Walliser / IAE Nancy PR Responsable d’UE, intervenant
A. Vuillemin / STAPS Nancy HDR Co-responsable du parcours ACSS, resp.d’ UE, intervenante
G. Denis / STAPS Nancy MC Directeur du master, resp. D’UE, intervenant
S. Arborio / STAPS Nancy MC Co-responsable du parcours ACSS, resp.d’ UE, intervenante
C. Molaro / STAPS Nancy MC Intervenant
I. Cherqui /STAPS Nancy MC Resp. d’UE, intervenante
D. Hillairet / STAPS Clermont MS Resp. d’UE, intervenant
J. Gaillard / STAPS Nancy CA (*) intervenant
(*) Docteur en Sciences de l’éducation – Chercheur Associé

7
ANNEXE 2

Insertion professionnelle des diplômés du master

Le dispositif de suivi de l’insertion professionnelle des diplômés du master Proj&Ter utilise deux outils :

1) un outil interne :
Enquête menée auprès des diplômés à 3 mois, 6 mois, 12 mois, 18 mois : courrier envoyé par le secrétariat
du master
Liaison avec le Bureau des Etudiants du Master Projet et Territoire : le BEMPT a vocation à alimenter
l’annuaire des anciens étudiants (avec l’aide du secrétariat du master)

Ces deux sources nous permettent de produire et modifier le tableau statistique de l’insertion professionnelle
des étudiants. Les informations collectées sur les diplômés (statut professionnel, lieu de
professionnalisation, …) alimentent l’annuaire des anciens étudiants. Aucune statistique n‘est réalisée sur
ces données qui n’ont pas été recueillies pour ça.

Professionnalisation 2006 : Tableau issu d’une enquête menée par la mention pour la constitution de
l’annuaire des anciens étudiants (communiquée dans le dossier d’habilitation)
Proj&Ter 2006 Mention IUVT FDPT CP2SI
1 - Insertion prof. 41 79% 9 60% 13 76% 19 83%
2 - Poursuite études 7 13% 3 20% 2 12% 2 9%
3 - Recherche emploi 4 8% 0 0% 2 12% 2 9%
Total répondants 52 12 17 23
Total des diplômés 67 15 26 26

Professionnalisation 2007 : Tableau issu d’une enquête non achevée, menée par la mention pour la
constitution de l’annuaire des anciens étudiants
Proj&Ter 2007 Mention IUVT FPDT CP2SI
1 – Insertion professionnelle 33 58% 7 70% 5 45,5% 22 61%
2 – Poursuite d’études 5 9% 1 10% 1 9% 3 8%
3 – Recherche emploi 19 33% 2 20% 5 45,5% 12 31%
Total répondants 57 10 11 36
Total des diplômés 93 17 21 55

Précision concernant la poursuite d’études :


Taux d’inscription en thèse à l’issue du master :
Proj&Ter 2007 Mention IUVT FPDT CP2SI
2005-2006 2 0 1 1
2006-2007 2 1 1 0
2007-2008 1 0 1 0
Total répondants 57 10 11 36
Total des diplômés 93 17 21 55

Poste occupé pour les diplômés 06-07 :

Domaine sport-Santé-insertion
Sport / Sport-loisir / Tourisme
Chef d’entreprise – création de Tour Opérateur Sportif (88)
Chargée de développement du handball en zones urbaines sensibles – LLHB (54)
Cadre technique départemental – Comité de Meuse de rugby (55)
Directeur adjoint – Golf et Tennis des Haras de Jardy (92)
Responsable d’exploitation piscine – SEGAP (17)

Santé / Sport-Santé / Handicap


Coordinateur – Handisport Ile de France (75)
Chargée de communication sport/santé – CROS Champagne Ardenne (51)
Chargée de mission – Conseil Régional de Lorraine, Direction de la santé (54)
Référente santé publique – Centre hospitalier (88)
Chargé de projets en éducation-santé – CRAM (57)
Chef de projet, responsable secteur santé publique – Comm. d’agglomération havraise (76)

8
Moniteur d’activités physiques adaptées – Hôpital Saint Dizier (52)
Chargée de projets – CODES (32)
Médecin – Ministère de la santé publique (Cameroun)
Référente territoriale santé – Syndicat mixte du Pays de Remiremont et de ses Vallées (88)

Divers (commerce)
Responsable univers – Decathlon (57)

Domaine Urbanisme
Assistant d’études – ADUAN (54)
Chargée de mission « environnement » - Communauté de Communes du Canton de Fresnes (55)
Consultante – ERELIA (54)
Chargée de projet aménagement – Ville de Sarrebourg (57)
Négociateur foncier – SNEF (57)
Responsable logistique – Ville de Lunéville (54)
Manager assistant – Century 21 (54)
Consultant en recrutement – Computer Futures Solutions (75)
Chargé de mission habitat – Association Amitiés Tsiganes (54)

Domaine Développement local et transfrontalier


Agent de développement local – Objectif plein emploi (Luxembourg)
Formatrice conseil – Centre de ressources et développement des compétences ANPE (57)
Chargée de mission sur la mémoire de l’immigration – Association Mémoire du Travail (59)
Chargée de mission – Conseil Général des Vosges, Direction vosgienne de l’autonomie et de la
solidarité (88)
Chargée de mission développement local et politiques contractuelles – Communauté d’agglomération du
Grand Angoulême (16)
Chargée de mission développement économique – Communauté de Communes du Toulois (54)
Accompagnateur de formation (opération Jeunes Prêts à Bosser) – Conseil Général des Vosges (88)

2) un outil central (au niveau de l’EPCS et au niveau d’un établissement)


L’observatoire de Nancy-Université et l’observatoire de la Vie Etudiante et de l’Insertion Professionnelle de
Nancy2 ont pour mission de mener une analyse fine sur l’insertion professionnelle de nos diplômés.

- Etude sur le devenir des étudiants du master CPDT inscrits dans la spécialité FPDT : Observatoire
de la Vie Etudiante et de l’Insertion Professionnelle (Nancy2).
- Etude sur le devenir des diplômés de master promotion 2006 à Nancy-Université 6 mois après
l’obtention du diplôme : Observatoire de Nancy-Université (mars 2008)

9
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Systèmes embarqués et énergie
Demande : 20090594

REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

 Lisibilité en ce qui concerne le contenu « Electronique »


Il est vrai que la lisibilité sur le volet électronique est faible dans les intitulés du dossier soumis. La
proposition d’une nouvelle spécialité « Electronique Embarquée et microsystèmes » a le double mérite de
préciser le contenu électronique de la spécialité sans pour autant surcharger le nom de la mention avec des
dénominations qui pourraient dans l’avenir s’avérer réductrices.

 La spécialité « microsystèmes et instrumentation électronique » à la frontière de la physique


gagnerait à un rapprochement avec la spécialité « Conception de circuits et systèmes
embarqués ».
En effet, la première spécialité se situe à la frontière de la physique alors que la seconde est à celle de
l’informatique. Il est donc dans ces conditions assez difficile de présenter une offre à la fois lisible pour les
étudiants et de bonne qualité en « mélangeant » trop intimement ces spécialités. Néanmoins, pour optimiser
et mutualiser les enseignements, un effort de fusion des deux spécialités est proposé. Celle-ci prendra
l’intitulé « Electronique embarquée et microsystèmes » avec un parcours « Electronique embarquée » et un
autre « Microsystèmes ». Le contenu des unités proposées reste inchangé dans cette nouvelle version.
[Un fichier excel mis à disposition précise le contenu de chacun des parcours et des unités communes.]

 Préciser des parcours clairs


La nouvelle proposition prévoit deux spécialités, l’une « Electronique embarquée et microsystèmes » l’autre
« Energie électrique ». Dans la première, deux parcours sont identifiés : Electronique embarquée plus
particulièrement axée sur les systèmes matériels/logiciels sur puces ou embarqués et l’autre microsystèmes
axée sur l’instrumentation électronique et les MEMS.
La seconde spécialité comporte un M1 uniquement sur l’UHP et un M2 qui se différencie entre l’INPL,
l’UTBM et l’UHP.
[Un tableau joint dans un fichier séparé précise les parcours types de la nouvelle spécialité résultante de la
fusion de « microsystèmes et instrumentation électronique » avec « Conception de circuits et systèmes
embarqués ».]
La proposition commune entre Nancy-Université et Belfort résulte d’une constatation : les deux sites
travaillent tous les deux sur les applications embarquées, ce qui explique la mise en commun très poussée
des enseignements. L’électronique de puissance et les activités liées aux applications des supraconducteurs
ne sont cependant pas présentes à Belfort, ce qui constitue une différence notable entre les deux sites.

 La partie électronique analogique est à développer


Le dossier présenté mérite peut-être davantage de clarté car les intitulés d’UE ne font pas clairement
apparaître les notions d’électronique analogique sous-tendues. Seule une analyse des contenus permet d’en
juger.
Ainsi rien qu’au premier semestre 7 UE relèvent de l’électronique analogique :
 Technologie électronique
 Capteurs et acquisition de données
 Electronique de puissance 1
 Conception microélectronique
 Instrumentation électronique
 Mesures et essais
 Cao de circuits
Et même en master 2, l’aspect modélisation mixte de circuits relève partiellement de l’électronique
analogique en version modernisée.

1
 Renforcer la partie « formation à la recherche » (stages en laboratoires)
Il s’agit évidemment là d’une imprécision de notre part. Il est clair, aussi bien pour Nancy-Université (UHP et
INPL) et l’UTBM que l’unité d’enseignement du dernier semestre intitulé Stage est destinée à la fois au stage
en entreprise mais également au stage recherche en laboratoire permettant de préparer à la recherche et
autorisant l’étudiant à poursuivre en thèse de doctorat.
Les laboratoires d’accueil pour ces stages seront évidemment les laboratoires de soutien au master (LIEN,
LPMIA, GREEN, SET et LICM) dans les thématiques en cohérence avec la formation du master. Sans être
exhaustif cela couvre :
 L’architecture de circuits pour le traitement rapide et les capteurs
 L’instrumentation et la mesure
 Les micro- et nano-systèmes
 La commande et la conversion d’énergie
 Les application des supraconducteurs
 Les composants pour le stockage et la génération d’énergie.
Par ailleurs, même pour les étudiants ne se destinant pas à la recherche, une unité gestion de projet et
initiation à la recherche est proposée afin de donner les informations élémentaires d’une bonne recherche
bibliographique et de sensibiliser les futurs diplômés à l’importance de la recherche pour l’innovation
technologique.

 Le flux de 80 étudiants annoncé en 2009-2010 avec un M1 à 30 étudiants semble irréaliste


Le chiffre de 80 étudiants est en réalité la somme de 25 étudiants de l’INPL, 20 étudiants de l’UTBM, 15
étudiants UHP en génie électrique, 18 étudiants en systèmes embarqués et microsystèmes. Les 45
étudiants de l’INPL et de l’UTBM sont des étudiants de l’école d’ingénieur souhaitant obtenir un master (le
nombre correspond à la moyenne des années passées). Il en est de même pour la spécialité Energie
électrique qui dans le passé avait 15 étudiants. Pour la spécialité Système embarqué, elle compte en 2008
12 étudiants et les étudiants inscrits en M1 dans les UE d’électronique sont au nombre de 20. Nous
pouvons donc espérer avec l’afflux de quelques étudiants de l’ESSTIN (partenaire de ce projet) obtenir les
18 étudiants escomptés.
En revanche avec 24 étudiants du parcours électronique et électrotechnique de la LICENCE EEAR, il sera
peut-être difficile dès la première année d’atteindre les 30 étudiants même en faisant une bonne publicité
auprès de la licence SPI. Mais nous ne serons pas très loin du compte.

 Le bilan du devenir des étudiants est imprécis


Pour préciser le bilan du devenir des étudiants, les statistiques relèvent uniquement des spécialités
conception de circuits et systèmes embarqués ainsi qu’énergie électrique de l’ancien master IS. La spécialité
microsystèmes et instrumentation microélectronique est totalement nouvelle et aucune donnée ne peut donc
être fournie.
L’annexe 5 de l’habilitation rend compte de la très bonne intégration de nos étudiants dans l’industrie. Par
exemple, pour « Systèmes électroniques Embarqués » nous avons réalisé une étude, en décembre 2006,
du placement des 18 étudiants diplômés de juin de la même année. On arrive à un total de 10 étudiants
ayant un contrat de travail. (CDD et CDI). Sur les 8 n’ayant pas répondu à l’enquête, la plupart, sont des
étudiants étrangers qui sont retournés dans leur pays, avec lesquels nous n’avons plus de contacts.
Un suivi du devenir des étudiants est déjà en place, mais le problème majeur est le taux de non réponses,
souvent dû à la difficulté de joindre les étudiants une fois qu'ils ont quitté l'Université. Pour le futur, nous
mettrons en place un suivi individualisé afin d'aider les lauréats dans leur insertion professionnelle. Un bilan
annuel sera réalisée au début de l'année n+1.

 L'ouverture internationale est à préciser


Le master est ouvert aux étudiants étrangers. Par ailleurs, la mise en équivalence des crédits
d’enseignements composant chaque année de formation permet l’acquisition de crédits dans le cadre de
formations à l’étrangers.
La proximité immédiate des frontières (SAR- LOR -LUX), fait que l’ouverture à l’international, en
enseignement comme en recherche, relève plutôt de relations de proximité pour ce qui concerne ces pays.
Les opportunités de stages et d’emplois dans ces pays sont nombreuses.
De plus, des contacts ont été pris pour accéder au centre de microtechniques de Zweibrucken. Un
laboratoire virtuel existe, servant à préparer aux manipulations en salle blanche. Ceci offre la possibilité
d'effectuer des travaux pratiques sur la fabrication de microsystèmes dans ce cadre.
Lors des stages de 6 mois à l’étranger, de nombreux étudiants (de la spécialité SEEI du Master actuel) ont
effectué un stage pratique à l'étranger. Les principales destinations sont la Hollande chez NXP
semiconductors (ex Philips Semiconducteurs) et l'Allemagne.

2
Des collaborations sont en négociation avec l’ENSA de Marrakech aussi bien sur le plan de la recherche
que sur le plan de la formation dans le domaine des systèmes et circuits embarqués.
Dans le cadre de l'Université Franco-Allemande, des échanges ponctuels lors de séminaires sont possibles
en M2 pour le parcours « Electronique embarquée ».

Des incitations à effectuer des stages à l'étranger seront privilégiées et en particulier dans les entreprises et
laboratoires partenaires de l'UTBM. Nous mettrons l'accent sur les destinations européennes (Nothingam),
Nord Américaines (IIT à Chicago, Taxas University of Arlinghton, Colorado School of Mines) et Asiatiques
(Chine Shanghai (UTSEUS), Koree (Kaist). Pour le site de Nancy, nous continuerons l’accueil d’étudiants
étrangers dans le cadre de conventions déjà existantes (avec la Thaïlande pour l’INPL) ou en cours de
négociation (Canada où un étudiant est attendu dès 2009 et Algérie pour l’UHP).

3
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Ingénierie de la santé et sciences du médicament
Demande : 20090595

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

 Les objectifs scientifiques et les enseignements à finalité « recherche » mériteraient d’être plus
lisibles. La formation à la recherche mériterait d’être davantage étayée.
On peut rappeler les éléments suivants présents dans le dossier :
Pour tenir compte au mieux du projet individuel de chaque étudiant et de son évolution au cours du cycle de
formation, l’organisation et les contenus proposés dans les UE d’ossature et de différenciation leur
permettent de composer un parcours de formation adapté à une insertion professionnelle immédiate ou
d’envisager de poursuivre en formation doctorale dans les domaines de l’ingénierie de la santé, de la bio-
ingénierie et du médicament.
Les contenus des différentes UE proposées en ossature et en différenciation offre un choix raisonnable de
combinaisons adaptées à un projet d’insertion professionnelle directe ou à une poursuite en doctorat.

Les objectifs scientifiques sont de faire acquérir un ensemble cohérent de connaissances fondamentales,
scientifiques et techniques, théoriques et pratiques, et d’outils méthodologiques et organisationnels dans les
domaines de la santé, du génie biologique et médical et du médicament, pour ensuite les appliquer à
l’analyse, l’expertise et la résolution de problèmes concrets issus d’expériences ou de situations
professionnelles.
Chacune des spécialités de M2 répond à des objectifs scientifiques spécifiques :
- Pour la spécialité IBH : former des cadres du domaine biomédical et permettre aux étudiants qui en ont
le projet de poursuivre une carrière en recherche dans le domaine de l’instrumentation biomédicale ou
de l’imagerie médicale entre autres.
- Pour la spécialité EBMPT : former des cadres capables, sur la base des connaissances acquises dans
les domaines des sciences de la vie, des sciences humaines et sociales, économiques et législatives, de
produire une démarche ergonomique de diagnostique, d’analyse et de solutions quant à la prévention
des accidents du travail, et permettre aux étudiants qui en ont le projet de poursuivre une carrière en
recherche dans le domaine de la biomécanique (en lien avec BIMC).
- Pour la spécialité BIMC : assurer une formation à la recherche d’étudiants issus de M1 et de médecins
ou pharmaciens grâce à une approche pluridisciplinaire de la compréhension des mécanismes
cellulaires et moléculaires impliqués dans certaines grandes pathologies chroniques (inflammation,
maladies métaboliques ou cardiovasculaires, arthrose…) et les nouvelles thérapeutiques susceptibles
de corriger leur dérégulation. Cette formation insiste sur les développements pluridisciplinaires à
l’interface entre les sciences physiques, chimiques, mécaniques, l’informatique et les sciences du vivant.
Elle permet de démontrer l’intrication des sciences pour l’ingénieur dans le domaine de la bio-ingénierie
et/ou du médicament en proposant aux étudiants de poursuivre une carrière en recherche dans les
domaines de la biomécanique/mécanobiologie, bio-ingénierie/ingénierie cellulaire/tissulaire ou
pharmacologie.
- Pour la spécialité PS-EPCM : former des spécialistes de l’expertise préclinique des médicaments, plus
particulièrement dans le champ de la pharmacologie, ce dans le contexte réglementaire international.
Cette spécialité est très originale à l'échelon national, notamment par sa réorientation préférentielle vers
le secteur de la pharmacologie de sécurité, élément clé du développement des médicaments, après les
phases de pharmacologie préclinique, primaire et secondaire.

 Le responsable de la mention devra soutenir son habilitation à diriger des recherches comme
annoncé.
La soutenance d’HDR du responsable de la mention est prévue en décembre 2008. La date exacte n’est pas
encore fixée à ce jour.

1
 Des renseignements complémentaires devront être fournis sur les UE de « différenciation »
qui semblent être proposées aussi bien en master 1 qu’en master 2.
Les détails pour chacune de ces UE (objectifs, contenus pédagogiques, organisation) sont à disposition de
l’AERES depuis avril 2008.

La banque de M1 rassemble des UE proposées par chaque parcours mais accessibles à tous, dans la limite
des compatibilités d’organisation calendaire. Des renseignements complémentaires sont donnés pour
chaque parcours ci-après (les UE plus particulièrement indiquées pour chaque parcours sont précisées). Les
UE proposées permettent de couvrir de façon équilibrée les différents enseignements les plus adaptés pour
les poursuites en spécialités de M2.
En M2, la liste des UE d’ossature et celles de différenciation (tableau en partie IV.4) sont précisées pour
chaque spécialité dans une banque de S9.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Bio-ingénierie, médicaments, ciblage

 Insister sur les UE dites de « différenciation » spécifiques en master 1 ou en master 2.


En M1, le choix des UE de différenciation s’effectue sur la base de la banque des UE proposées par chaque
parcours mais accessibles à tous. Néanmoins, les UE plus particulièrement indiquées pour le parcours BIM
sont les 9 UE numérotées 8.30 à 8.38. Les UE de différenciation proposées par BIM permettent de couvrir
de façon équilibrée les dimensions complémentaires en bio-ingénierie et en pharmacologie plus
particulièrement indiquées pour les poursuites en spécialités BIMC et PS-EPCM de M2.
En M2, pour la spécialité BIMC à visée recherche, les UE d’ossature sont 9.01, 9.31, 9.34 et 9.40 et celles
de différenciation préférentielles sont les UE numérotées 9.30, 9.32-33, 9.35-38.

Spécialité Ergonomie, biomécanique, motricité, physiologie du travail

 Insister sur les UE dites de « différenciation » spécifiques en master 1 ou en master 2.


En M1, le choix des UE de différenciation s’effectue sur la base de la banque des UE proposées par chaque
parcours mais accessibles à tous. Néanmoins, les UE plus particulièrement indiquées pour le parcours EPT
sont les 7 UE numérotées 8.20 à 8.26. Les UE de différenciation proposées par EPT permettent de couvrir
les dimensions ergonomie et biomécanique plus particulièrement indiquées pour les poursuites en
spécialités EBMPT voire BIMC de M2.
En M2, pour la spécialité EBMPT, les UE d’ossature sont 9.01, 9.14, 9.21 et 9.22 et celles de différenciation
préférentielles sont les UE numérotées 9.20, 9.23-25.

Spécialité Ingénierie biomédicale et hospitalière

 Insister sur les UE dites de « différenciation » spécifiques en master 1 ou en master 2.


En M1, le choix des UE de différenciation s’effectue sur la base de la banque des UE proposées par chaque
parcours mais accessibles à tous. Néanmoins, les UE plus particulièrement indiquées pour le parcours IB
sont les 6 UE numérotées 8.10 à 8.15. Les UE de différenciation proposées par IB permettent de couvrir les
dimensions génie électrique / traitement du signal et systèmes biomédicaux plus particulièrement indiquées
pour la poursuite en spécialité IBH de M2.
En M2, pour la spécialité IBH, les UE d’ossature sont 9.01, 9.14, 9.11 et 9.12 et celles de différenciation
préférentielles sont les UE numérotées 9.10, 9.12-13, 9.15 et 9.30.

 Dans l’état actuel du dossier, il n’est pas évident que les étudiants issus de cette formation
puissent poursuivre une carrière dans la recherche.
Comme rappelé en partie III.3 « L’objectif est de former des cadres du domaine biomédical […] et de
permettre aux étudiants qui en ont le projet de poursuivre une carrière en recherche dans le domaine de
l’instrumentation biomédicale ou de l’imagerie médicale entre autres ». Par expérience au cours du
précédent contrat et depuis 2000, 10 à 15% des étudiants par an (en moyenne) ont poursuivi en DEA ou
M2R, puis un doctorat essentiellement dans les domaines de la l‘ingénierie pour la santé et de l’imagerie
médicale.

 Renforcer l’équipe pédagogique par l’intégration d’enseignants-chercheurs pour développer


les débouchés vers la recherche.
L’équipe pédagogique de la spécialité IBH a été constituée sur la base des intervenants effectivement
impliqués dans la formation, dont une majorité d’intervenants extérieurs compte tenu du nombre limité
d’enseignants-chercheurs actuellement affectés au Master pour cette spécialité (2 au total). Bien que les

2
débouchés vers la recherche existent déjà, ceux-ci pourraient être développés en obtenant l’affectation et
l’implication d’autres enseignants-chercheurs et en les intégrant dans l’équipe pédagogique. Deux
enseignants-chercheurs du domaine de l’imagerie médicale seront ajoutés dans la liste de l’équipe
pédagogique.

Spécialité Pharmacologie de sécurité - Expertise préclinique des médicaments

 Insister sur les UE dites de « différenciation » spécifiques en master 1 ou en master 2.


En M1, le choix des UE de différenciation s’effectue sur la base de la banque des UE proposées par chaque
parcours mais accessibles à tous. Néanmoins, les UE plus particulièrement indiquées pour le parcours BIM
sont les 9 UE numérotés 8.30 à 8.38. Les UE proposées permettent de couvrir de façon équilibrée les
dimensions complémentaires en bio-ingénierie et en pharmacologie plus particulièrement indiquées pour les
poursuites en spécialités BIMC et PS-EPCM de M2.
En M2, pour la spécialité PS-EPCM, les UE d’ossature sont 9.01, 9.40-43 et 9.48. Les UE de différenciation
sont celles numérotées 9.44-47.

3
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Santé publique et environnement
Demande : 20090597

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

 Le bilan chiffré figure en page 5, sous le titre Eléments de statistique – effectifs et taux de réussite.

 L’ouverture à d’autres pays du nord francophone, européens et non européens, est également
prévue et devrait représenter près de la moitié du recrutement, sur la base des enseignements déjà
mis en place dans ce domaine thématique, en particulier pour la spécialité IPS. L’ouverture
internationale devrait donc augmenter grâce au M1 en e-learning, et il sera fait appel au dispositif
ERASMUS pour faciliter l’intégration d’étudiants étrangers en M2.

 Les effectifs sont stables, et les candidatures en légère augmentation en 2008, notamment dans
le domaine visé parmi les étudiants du cursus médical, pharmaceutique et odontologique. La lisibilité
des parcours ERCE, EGREP et IPS sous forme d’une spécialité devrait renforcer cette tendance.

 La liste des unités de recherche sera actualisée dès que les résultats définitifs de la
contractualisation en cours seront connus pour les établissements de la vague C (Nancy,
Strasbourg).

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES


Spécialité Evaluation et des risques environnementaux et professionnels (EGREP)

Cette formation est destinée à former des spécialistes de la gestion et de l’évaluation des risques, par la
recherche, en association avec des équipes de chercheurs. Dans cette logique, l’adossement à la recherche
se fera par l’accueil des étudiants dans les unités de recherches participant à la spécialité des universités
habilitées, de la vague C en cours de contractualisation ou celles des équipes dont la contractualisation est
à venir, notamment Paris 5

Spécialité Intervention en promotion de la santé (IPS)

Cette formation est destinée à former des spécialistes de l’intervention en santé publique qui peuvent
intégrer leur démarche dans une logique de recherche (épidémiologie d’intervention), en étant associés à
des équipes de chercheurs. L’ancrage dans la recherche de cette spécialité qui était essentiellement à visée
professionnelle au cours du contrat précédent devra être développée, notamment grâce à l’appui des
structures de recherche en évaluation et en promotion de la santé de l’interrégion, et du réseau d’universités
collaboratrices (Bénin, Sénégal, Vietnam, ..) qui contribueront à l’encadrement des étudiants en M1, puis en
M2.

1
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Microbiologie
Demande : 20090598

REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

 L’AERES regrette le manque de description des contenus des UE


Les détails pour chacune de ces UE (objectifs, contenus pédagogiques, organisation) sont à disposition de
l’AERES depuis avril 2008 auprès de Nancy-Université. Un bilan indiquant le ratio CM/TD-TP (en large
faveur des réalisations encadrées et pratiques) est également fourni dans le dossier (page 25) transmis par
l’établissement. De même, les modalités de recrutement (notamment accès direct depuis toute Licence dans
le domaine du vivant) et d’évaluation (type de contrôle, composition des jurys d’examen et de soutenance)
sont mentionnées dans le dossier initial. Les modalités générales de contrôle des connaissances sont
définies par le CEVU et feront l’objet d’un texte joint à l’ensemble de l’offre de master.
Nous regrettons que l’expert n’ait pas consulté le détail de la maquette, et apprécié complètement le travail
de l’équipe pédagogique.

 L’option pour une indifférenciation totale R et P a été prise dès la structuration de la


maquette.
Ce choix a été fortement soutenu par l’établissement.
L’objectif est de former des étudiants possédant un bagage permettant l’insertion soit dans une entreprise à
l’issue du M2, soit une poursuite d’étude en formation par la recherche (en entreprise ou dans les
établissements publics) ; la thèse étant la première expérience professionnelle d’un futur chercheur (dans le
privé ou le public).
L’acquisition de fondamentaux (connaissance de l’entreprise, de l’organisation du travail, la capacité à
manager des projets, les réglementations, les organismes partenaires, management…) par tous les
étudiants quel que soit leur projet professionnel favorisera leur future insertion (post-master en entreprise,
post-thèse en entreprise ou dans les établissements de recherche public).
Le projet professionnel sera défini par l’étudiant en S7 et le choix des stages (8 semaines en S8 et 24
semaines en S10) sera réalisé en cohérence avec les objectifs de chaque étudiant.

 L’AERES souligne la faiblesse apparente de participation des chercheurs et professeurs


notamment dans le S9 de la spécialité BM. En fait, le tableau sur lequel s’appuie la remarque correspond
aux responsables d’UE et non à l’ensemble des collègues intervenant. De plus, la majorité des MCF
responsables d’UE (E. Gelhaye et C. Calliez sont titulaires d’une HDR ou sont en passe de l’être, A. Brun, B.
Aigle, et N. Leblond-Bourget). Concernant les chercheurs, les compétences des chercheurs INRA et CNRS
sont impliqués à hauteur de 12% du volume horaire en M1 et de 5-6% en M2.

 La participation de partenaires industriels est respectivement de 10 et 15% des volumes


horaires correspondant à un cycle d’une quinzaine d’interventions (voir tableau page 24). Chaque
responsable d’UE contribuera par l’invitation d’un conférencier dans le domaine concerné. A cela s’ajoute la
participation de collègues impliqués notamment en écoles d’ingénieurs dans les enseignements de
professionnalisation (management, connaissance de l’entreprise, conduite de projets…).

 La visite d’entreprises et laboratoires accueillant les étudiants en stage (notamment en S10) est
fortement souhaitée par les porteurs du projet, et sera mise en place autant que possible.

 La co-habilitation était initialement demandée compte tenu de l’implication de nombreux collègues


de l’INPL (ENSAIA.) Cependant, la position retenue par Nancy-Université, établissement porteur unique
(UHP en l’occurrence) implique une convention de fonctionnement dans un cadre contractuel d’échange
d’heures d’enseignement.

1
 Il n’y a pas de position de principe empêchant un étudiant d’une spécialité à s’ouvrir aux
spécificités de l’autre spécialité. Ainsi, les UE 23 et 29 peuvent faire l’objet d’un choix d’UE libre
(1 UE libre est obligatoire en S9).

 Nous proposons de mettre en place lors du module de préparation à l’insertion professionnel


(S7) un entretien/bilan permettant de définir pour chaque étudiant son projet post-master (insertion
en entreprise ou poursuite en thèse). La recherche de stage sera orientée lors de cet entretien en
accord avec le projet de l’étudiant.
Le choix du stage est réalisé en cohérence avec le projet professionnel de l’étudiant, lors de
l’entretien en S7. A l’issue du master, les étudiants dont le projet est la réalisation d’une thèse se
rapprochent de l’Ecole doctorale de leur choix et des laboratoires d’accueil.

 Le diagramme (devenir des thésards en microbiologie) p.5 a été inséré afin de montrer les
capacités d’insertion des docteurs formés au travers des équipes soutenant la formation au niveau
recherche. L’origine des étudiants est diverse, masters nancéiens mais aussi d’autres universités
françaises ou étrangères.

 Les UE libres sont obligatoires, et en conséquence chaque semestre comprend 30 ECTS.

 Les étudiants issus d’un M1 du domaine de la santé (Médecine, Pharmacie) pourront intégrer les
M2 sur dossier en fonction de leur projet professionnel.

2
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy - Metz
Etablissement : Nancy-Université
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Éthique de la santé et médecine légale
Demande : 20090599

1. REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)


Pour répondre aux points faibles développés dans l’argumentaire de l’AERES, un « partenariat » avec le
Département d’Éthique Médicale dirigé au sein de l’Université Paris V par le Professeur Christian Hervé ;
dans le cadre des collaborations qui existent entre la Faculté de Médecine et, plus particulièrement, le
Département de Médecine Légale et Droit de la Santé de la Faculté de Médecine de Nancy-Université, les
travaux de recherche en matière d’éthique et de droit de la personne seront développés en transversalité
entre Nancy-Université et Paris V.

2. REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Criminalistique et archéologie

L’ancrage dans la recherche sera renforcé en collaboration avec Paris 5 ; l’ouverture internationale sera axée en
partenariat avec l’Université de Montréal, Canada et son Département d’Éthique.

Spécialité Ethique, communication, expertises et droits de la personne

La formation à la recherche sera développée en partenariat avec l’Université de Paris V ; l’ouverture


internationale sera développée à travers un partenariat avec l’institut médico-légal de Genève, et la Société
de médecine légale et d’éthique médicale (italo-belgo-franco/suisse).
Les débouchés doivent permettrent de faire face aux demandes spécifiques, en particulier des compagnies
d’assurances qui sollicitent des praticiens et des ingénieurs dont la qualification correspond à celle proposée
dans le Master Éthique de la Santé et Médecine Légale.

1
„ 15, place Carnot – C.S. 44219 – F 54042 NANCY Cedex
France : Tél. 03 54 50 45 80 – Fax 03 54 50 45 87
Etranger : Tél. (33) 3 54 50 45 80 – Fax (33) 3 54 50 45 87

Réponse à l’avis AERES concernant


la mention « ETUDES EUROPEENNES »

Pour la spécialité « COLLECTIVITES TERRITORIALES et UNION EUROPEENNE »

La cohérence interne des modules de la maquette est tout à fait pertinente.


- Concernant le cours de finances locales et décentralisation, c’est un cours portant sur les finances locales
françaises mais aussi sur le droit financier comparé (il est d’ailleurs effectué par une spécialiste de droit comparé
européen).
- Concernant le module consacré aux politiques européennes, les liens avec les collectivités territoriales
sont très importants, même si le terme de collectivités territoriales n’apparaît pas forcément dans les intitulés de
cours. Les collectivités infra étatiques doivent appliquer le droit communautaire, tout comme les Etats membres,
elles sont donc inéluctablement concernées par la mise en œuvre des politiques communautaires et les intervenants
ont pour objectifs de favoriser les développements qui les concernent au premier plan.
- Concernant le module « développement des collectivités territoriales », il nous est reproché le fait qu’il
regroupe des enseignements hétéroclites. Cette hétérogénéité est volontaire et logique puisque le développement
des collectivités territoriales ne se limite pas à un secteur déterminé. Les interventions des collectivités
territoriales sont elles mêmes très diversifiées et le module ne fait que refléter la réalité.
- Les études de dossiers ou de cas sont présentes dans les UE 912, 913 et 914, même si cela n’est pas
indiqué clairement dans les intitulés. Tous les intervenants professionnels doivent proposer des cas pratiques, à
résoudre par les étudiants qui vont être confrontés au milieu professionnel.
- Les débouchés sont, dans l’ensemble, très bons sur plusieurs années. Les résultats chiffrés doivent être
interprétés avec parcimonie car tous les étudiants ne répondent pas aux questionnaires. D’autres déménagent et ne
nous informent pas de leur nouvelle adresse. Nous avons aussi beaucoup de difficultés à joindre les étudiants
étrangers. Ce que nous savons, c’est que nombre d’étudiants de la promotion ont trouvé un emploi, à durée
indéterminée, dans les préfectures de région, dans les collectivités territoriales et notamment les régions, dans les
associations des maires des grandes villes de France, dans des grandes associations en relations avec l’Union
européenne.

Par rapport aux recommandations qui nous ont été proposées relativement à l’intervention de représentants
étrangers, nous tenons à souligner que nous sommes actuellement en négociation avec quelques intervenants de
l’Union européenne afin d’améliorer la dimension internationale de la spécialité.

Pour la spécialité « COMMUNICATION STRATEGIQUE et RELATIONS PUBLIQUES en


EUROPE »

L’équipe pédagogique propre à cette spécialité (semestre 2 et semestre 3 du Master) compte 41 enseignants pour
750 heures d’enseignement. Plus de 60 % des intervenants sont des intervenants extérieurs ce qui permet d’offrir
aux étudiants une réelle professionnalisation et une meilleure compréhension du milieu professionnel. S’il est vrai
que l’activité professionnelle de certains intervenants se situe essentiellement en Lorraine, il convient de souligner
qu’un tiers des praticiens exerce en dehors de la Région ( Emese FESUS – Bruxelles, Jean-Philippe GAMMEL –
Bruxelles, Paul SHOTTON – Bruxelles, Tatiana LEBEDEVA –Moscou, Zelmira OZDINOVA – Bratislava…) Néanmoins,
pour répondre aux recommandations qui nous ont été proposées et renforcer la présence des intervenants
extérieurs, nous mettrons à contribution le réseau très étendu de nos partenaires étrangers.
La formation est tout à fait cohérente car elle offre à la fois des enseignements généraux, des enseignements
spécifiques, ainsi que de nombreux travaux dirigés orientés sur la pratique. Ainsi, le module « Méthodologie et
outils professionnels » (88HTD) est entièrement consacré à l’acquisition des techniques de communication par la
pratique : la mise en application des plans de communication, élaboration et gestion des projets… Un important
volume horaire est réservé à l’enseignement intitulé « La revue de presse » dont les objectifs sont multiples :

1
réalisation de revue de presse orale, prise de parole dans un débat, animation et conduite d’un débat mais aussi
analyse de la couverture médiatique des événements par les presses nationales des pays européens. Effectivement,
grâce à la présence de nombreux étudiants étrangers, nous pouvons travailler sur une étude comparative de la
presse de la quasi-totalité des pays européens. Cet enseignement, d’une grande richesse humaine et pédagogique,
offre aux étudiants la chance d’une expérience interculturelle inoubliable et une analyse du traitement médiatique
comparé. Le volume horaire relativement important s’explique par le nombre élevé d’étudiants (30 étudiants inscrits
en 2007-2008, 30 étudiants inscrits en 2008-2009)

2
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090706

Mention Sciences de l’Information et de la Communication

1. « Un positionnement dans le contexte de formation lorrain à expliciter »


S’agissant des spécialités IST-IE et CAV, il n’y a pas d’offre de formation concurrente, ni même
analogue, en Lorraine.
Pour anticiper sur le point suivant, le groupe de recherche nancéien issu de la 71ème section
disparaît et la majorité de ses membres rejoint le CREM (dans une équipe commune à Metz et à
Nancy). Mais, s’agissant du cinéma et de l’audiovisuel, c’est à Nancy que cela se passe, pour la
meilleure des raisons : l’IECA possède l'expérience, la pratique, les locaux, les réseaux en matière
de CAV.
Pour s’en convaincre, on consultera ce classement du « Figaro » (mercredi 19 janvier 2005), qui
situe l’IECA parmi les 20 meilleurs centres de formation en Europe aux métiers du cinéma et de
l’audiovisuel. A quoi il faut ajouter cet autre article de « Télérama » (14 mai 2008), qui le classe
parmi les « cinq majors » françaises (avec la Fémis, Louis Lumière, le Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique et Le Fresnoy). Il est par ailleurs le seul établissement universitaire
français recensé doté du statut d’Institut.

2. « Un adossement à la recherche problématique »


Par définition, l’audiovisuel est un domaine qui appelle la transversalité des compétences, au
croisement de la communication, des arts du spectacle, de l’esthétique, de la sociologie et de
l’économie. Aussi bien, les enseignants de la spécialité CAV appartiennent-ils à des laboratoires
différents.
S’agissant de la spécialité IST-IE, on se reportera au document ci-joint relatif aux « Observations sur
le rapport AERES (Spécialité IST-IE) ».
Il convient de préciser que le LORIA a été désigné comme laboratoire de rattachement dans la
première maquette, alors qu’il s’agit en fait de l’équipe de recherche SITE du laboratoire LORIA.
L’appartenance de l’équipe SITE à un laboratoire informatique et à une école doctorale « Langage,
Temps et Sociétés » (école doctorale des « Sciences de l’Homme et de la Société ») témoigne de
l’approche pluridisciplinaire des travaux de l’équipe. Cette dimension de son activité a été
identifiée et soulignée par le rapport AERES sur le laboratoire LORIA (Cf. les observations sur la
spécialité jointes).
Les fiches des responsables de mention et de spécialité (Annexe 2 du dossier) témoignent d’un fort
investissement dans leurs champs d’investigation respectifs.
La diversité des champs de recherche induite par les trois spécialités n’est en rien incompatible
avec une conviction que nous partageons tous : quelle que soit notre spécialisation ou notre
investissement spéculatif, notre secteur de recherche a toujours été et reste les SIC.

3. « Une spécialité (CAV) dont les débouchés visés apparaissent trop larges ; en M2 le souci de
professionnalisation minore l’apport proprement universitaire »
• Soyons conscients d’une évidence – si le monde du cinéma offre peu de débouchés, en revanche
celui de l’audiovisuel fourmille de niches à explorer et de métiers à découvrir : la demande
d’images est devenue universelle et elle touche des supports de plus en plus diversifiés.
• La totalité de la formation dispensée dans le parcours Recherche des trois spécialités (constituée
qu’elle est de 4 UE spécifiques et d’un mémoire de recherche - UE 402) est prise en charge par des
enseignants en poste.
4. « Le dossier comporte peu d’éléments sur les partis pris franchement dissemblables des 3
parcours, ce qui est dommage car on manque un peu d’éléments explicitant les choix
effectués »
Tout au long du cursus en Licence, la formation est commune, à quelques choix spécifiques près.
C’est donc à partir d’un vivier commun – l’Information-Communication, l’Information comme objet
de Médiation – que s’opère le recrutement des étudiants. Après quoi, les enseignements se
spécialisent en fonction d’objectifs professionnalisants singuliers.
On notera par ailleurs que les enseignants appelés à intervenir dans les 3 spécialités sont tous
parties prenantes de l’ensemble du cursus, dès le niveau L1.
Signalons également le nombre de mutualisations d’UE en M1 et en M2.

5. « La préparation à la recherche pour les parcours de recherche semble beaucoup moins


structurée dans la maquette que la préparation à la professionnalisation, en particulier dans la
spécialité IST-IE »
La spécialité IST-IE est appuyée par l’équipe de recherche SITE du laboratoire LORIA dont le
responsable est Amos DAVID, par ailleurs responsable de la spécialité.
Pour un argumentaire plus détaillé, on se reportera au document ci-joint relatif aux « Observations
sur le rapport AERES (Spécialité IST-IE) ».
Observations sur le rapport AERES
(Spécialité IST-IE)
Amos DAVID

En sorte de justifier l’adossement à une équipe de recherche reconnue pour la spécialité IST-IE,
précisons que celle-ci est appuyée par l’équipe de recherche SITE du laboratoire LORIA, dont le
responsable est Amos DAVID. On trouvera ci-dessous d’autres éléments de preuves pour montrer
l’articulation de l’équipe SITE avec les Sciences de l’Information et de la Communication :
• l’extrait du rapport AERES sur le l’équipe SITE du laboratoire LORIA,
• le référencement de l’équipe SITE dans l’école doctorale Langages, Temps et Sociétés de
l’Université Nancy 2
• l’appartenance de l’équipe à un groupe de recherche (GDR) créé par le CNRS

Remarquons que les travaux sur l’Intelligence Économique sont considérés recevables par le CNU 711
Extrait du rapport AERES sur l’équipe de recherche SITE laboratoire LORIA (page 21)
Site
SITE est une équipe du LORIA créée en 2002. Cette équipe est composée actuellement de 4
enseignants/chercheurs (2 Pr, 2 MdC-SIC) et accueille 3 doctorants en Sciences de l'information et
de la communication (SIC). L'activité pluridisciplinaire de cette équipe est très orientée SIC et
intelligence économique. L'objectif général est la modélisation des acteurs dans leur activité au
sein de l'entreprise ou de tout système d'information dans un sens très large. L'équipe se focalise sur
l'étude de la corrélation des outils de collecte, d'analyse et de diffusion d'informations aux
intentions des acteurs. Les applications ciblent les domaines médico-sociaux, universitaire,
industriel...

Évaluation
L'intelligence économique est un thème émergent des SIC et l'équipe prend part au
développement de celle-ci au niveau national (GDR lE). La production en termes de publications
semble d'un bon niveau. L'équipe a une collaboration privilégiée avec le Nigéria (4 co-tutelles/an)
et avec l'Université de Malaga. A noter 5 thèses soutenues en 2007. Les collaborations
industrielles sont principalement des bourses CIFRE.

Recommandation
Au vu de la petite taille de l'équipe, et de l'implication de ses 2 membres de rang A dans de
nombreuses responsabilités administratives, il est important de clarifier les directions scientifiques
et d'ancrer davantage celles-ci au sein du LORIA (collaboration avec d'autres équipes informatique,
notamment KIWI, pour bénéficier de leurs compétences). La pluridisciplinarité de l'activité doit être
plus visible / mieux identifiable.
Il est souhaitable que l'équipe se positionne mieux par rapport à la communauté "Systèmes
d'information", qui se tourne actuellement vers le développement des systèmes d'informations
stratégiques. Un effort de publication en revue internationale est à faire.

L’équipe SITE est répertoriée dans l’École Doctorale « Langages, Temps et Sociétés » Université
Nancy 2
Les équipes de recherche de l’école doctorale2
L'école doctorale est organisée autour de 17 équipes de recherche dont

UMR 7503 équipe SITE-LORIA - Laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique et ses Applications
– (rattachement avec UHP et INPL)

Activités d’encadrement des thèses dans l’équipe SITE


• Depuis 2004, 9 thèses ont été soutenues dont 7 qui ont suivi le DEA/Master recherche,
option IST-Intelligence Économique.

1
 http://cnu71.online.fr/12‐competence.html 
2
 http://ecoledoctoralelts.univ‐nancy2.fr/?contentId=4511 
• 5 de ces thésards ont été qualifiés dans la section 71 (SIC) du CNU. De ces 5 qualifiés, 2
occupent des postes de Maître de Conférences en France; 1 a réussi le concours des
conservatoires des bibliothèques ; 1 occupe un poste d’ATER en SIC.
• 2 thésards sont retournés au Nigeria pour occuper des postes de Maître de conférences
• 1 thésarde est en Australie en postdoctoral.

Reconnaissance des activités de recherche de l’équipe SITE


• Création d’un GDR par le CNRS sur le thème Intelligence Économique dont fait partie
l’équipe SITE
• Amos DAVID est membre nommé du CNU 71 (SIC)
• Amos DAVID participe aux réunions des responsables des équipes de recherche en SIC au
niveau national
Observations sur le rapport AERES
(Spécialité « Cinéma et Audiovisuel »)
Régis Latouche

Observations relatives à l’avis formulé par l’AERES sur la spécialité « Cinéma et Audiovisuel »

1. « Des débouchés qui apparaissent très (trop) larges dans un espace professionnel et de
formations très concurrentiel »
C’est précisément parce que nous en tenons compte et que nous connaissons bien notre
espace professionnel que nous cherchons à ouvrir au maximum les possibilités de débouchés. Un
jeune professionnel de l’audiovisuel se doit, pour vivre de son métier, de posséder au moins deux
cordes à son arc : réalisation/production, montage/réalisation, réalisation/montage,
développement de projet/réalisation. Nous ne vendons surtout pas de « diplômes de réalisateurs »,
que nous tenons pour une arnaque sans nom, proposée qu’ils sont par de nombreuses formations
privées.
Notre formation cherche, en premier chef, à former des chargés de production,
conformément à son intitulé (« Conception et production de films documentaires »). Ce métier
n’existe que dans la polyvalence. Le chargé de production doit pouvoir gérer un tournage, préparer
des dossiers, monter des devis et des plans de financement, remplacer au pied levé un élément
défaillant d’une équipe de tournage.
A partir de ce métier, après plusieurs années d’initiation et la constitution de son réseau
relationnel, le jeune professionnel pourra alors, et seulement, considérer qu’il aura trouvé
véritablement sa place dans le monde de l’audiovisuel.
En fonction de ce principe revendiqué, nous formons correctement nos étudiants à la
production de films (nos pointages annuels des « anciens » témoignent de la réalité de leur insertion
professionnelle). Nous souhaiterions que cette explication lève les doutes formulés par la seconde
recommandation.

2. « Un adossement à la recherche en Sciences de l’Information et de la Communication qui


laisse interrogatif »
Il est vrai que, sur les 380 heures de cours théoriques et pratiques délivrées, la place de la
recherche peut sembler réduite. Nous accueillons des étudiants ayant bénéficié de cursus très
différents (ils viennent des SIC, certes, mais aussi de philosophie, d’ethnologie, d’histoire, de
gestion, de filières scientifiques …).
Ces formations initiales, qui paraissent éloignées de notre domaine de rattachement,
donnent des étudiants qui maîtrisent néanmoins les méthodologies d’approches du réel, essentielles
quand on veut se confronter au monde du documentaire.
Ceci étant, la maquette d’habilitation à partir de laquelle la formation est conçue fait
obligation aux étudiants du parcours Pro de suivre deux cours (75 heures effectives – UE 302 et UE
304) en commun avec les étudiants du parcours Recherche, au terme desquels ils sont soumis à un
contrôle sanctionné par une note.
Nous ne négligeons pas pour autant la recherche, dès lors qu’elle concerne l’audiovisuel
dans sa composante documentaire. La production audiovisuelle mêle équitablement art, gestion et
communication. C’est en ce sens que doit intervenir l’adossement à la recherche. Et c’est en ce
sens que nous comptons établir avec le CREM un programme d’échanges utile à nos futurs
professionnels. C’est d’ailleurs cet objectif de principe qui a dicté la maquette du M2 soumis à
examen pour le prochain quadriennal.
3. « Un manque d’éléments de présentation des parti pris pédagogiques »
Le choix de recruter des étudiants issus, d’une part, de l’audiovisuel et, d’autre part, de
disciplines connexes, contribue à créer un esprit de promotion, sinon d’école, en sorte que les
échanges, les relations entretenus durant l’année universitaire continuent bien longtemps après.
Le parcours pédagogique peut être ainsi résumé :
• Dans un premier temps
- approche et pratique de l’écriture,
- approche et pratique de la gestion de dossiers,
- approche et pratique de la gestion de tournage.
Cette triple démarche s’accompagne de l’étude et du visionnement de documentaires
« essentiels ».
• Dans un deuxième temps
- rencontre avec un maximum de professionnels qui viennent, sur des journées bloquées,
organiser des ateliers et procéder à des études de cas : de l’idée à la diffusion en passant par le
dossier, le financement et le tournage.
Nombre d’entre eux ont connu, et connaissent encore, un parcours universitaire (Philippe
Claudel (écrivain et scénariste), Maître de conférences à Nancy 2 / Gilles L’Hôte (auteur et
réalisateur), ingénieur de recherche au Collège de France / Caroline Philibert / Christian Monziger
(producteurs) agrégés d’histoire …).
- Au terme de cette étape de formation, l’étudiant élabore son propre dossier de
production, qu’il développe et corrige avec les intervenants.

• Dans un troisième temps


- un stage de 4 mois minimum dans une structure de production sur un projet de film. Au
sein de la société de production, il lui est encore demandé d’achever son dossier de production et
de rédiger un mémoire qui analyse dans le détail une production passée de la société d’accueil.

• La dernière étape se situe en septembre, au retour de stage.


L’étudiant soutient publiquement son rapport de stage, son dossier de production, son
mémoire. Un ultime point est fait, des contacts lui sont suggérés en fonction de son projet et de ses
ambitions. En règle générale, les stages s’achèvent par un CDD de quelques mois (preuve de
l’intérêt que portent les entreprises à notre formation).

4.« Ce sont essentiellement des professionnels qui interviennent dans la formation, ce qui
mériterait quelques explications »
La présence de professionnels dans un Master Professionnel… Comme le souligne très
justement l’avis, notre formation a dix ans et connaît de notables réussites. Ces réussites sont le
résultat d’une relation constante tissée entre l’équipe pédagogique et le milieu professionnel.
L’équipe universitaire fixe la ligne pédagogique; les professionnels s’y soumettent. Avec d’autant
plus de raisons que nous partageons, les uns et les autres, les mêmes objectifs.
Après chaque intervention, un entretien a lieu avec le professionnel, puis avec les
étudiants. Cet entretien permet de corriger (d’améliorer) les interventions ultérieures. Ce système
offre l’avantage d’être évolutif, en fonction de la situation de l’audiovisuel, qui connaît des
changements réguliers. En dix ans, nous avons probablement été les premiers à prendre en compte
le passage du pouvoir sur une production du producteur au diffuseur. En conséquence, des
directeurs de programme sont désormais intégrés dans le nombre des professionnels amenés à
diriger un atelier. Dans le même esprit, nous sommes en train de reconsidérer la diffusion sur les
nouveaux supports, qui minorent la place des chaînes de télévision, jusqu’à présent primordiale
dans le système économique dominant de l’audiovisuel.
Observations sur le rapport AERES
(Spécialité « Communication d’Entreprise et Démarche Stratégique»)
Marcel Paul-Cavallier

Le rapport de l’AERES, qui donne une appréciation A à la spécialité « Communication d’entreprise


et démarche stratégique » du Master « Sciences de l’Information et de la Communication »,
comporte la recommandation suivante :

« Recentrer encore la formation sur certaines spécialités professionnelles et peut-être donc sur la
démarche stratégique, en accentuant les liens avec la spécialité Information Scientifique et
technique – Intelligence économique ».

Voici deux éléments de réponse à cette recommandation :

1) Alors que le vivier de nos étudiants vient principalement de formations « portails », très
ouvertes (la Licence « Culture et Communication »), c’est au niveau des spécialités de
Master que ceux-ci trouvent les approfondissements nécessaires pour accéder à des
spécialités professionnelles qui, nécessairement, divergent.

2) Le point de convergence le plus pertinent dans la pratique professionnelle des deux


spécialités « Communication d’entreprise et démarche stratégique » et « Information
Scientifique et Technique – Intelligence Economique » se situe au niveau des pratiques de
veille qui sont indispensables à toute démarche stratégique, c’est-à-dire en amont de celle-
ci. La spécialité « Information Scientifique et Technique – Intelligence Economique »
propose une UE 304 (méthodologie de recherche d’information) qui correspond à ce besoin,
et qui pourra être intégrée au cursus « Communication d’entreprise et démarche
stratégique », dont les UE 302 (La stratégie de communication en action) et 303 (La
stratégie : outils et méthodes) seraient rapprochées dans une UE commune. Cette UE
commune permettrait de mieux insister sur les liens entre les points de vue théoriques et
professionnels sur la stratégie.
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090710

Mention MIAGE

Nancy le 12 octobre 2008

Master MIAGE

Recommandation : « Même si cette formation est à vocation professionnelle, il serait


intéressant d’offrir à ses étudiants de poursuivre en doctorat …

Comme signalé dans notre habilitation, à l’issue du M1 les étudiants s’orientent naturellement
vers un Master MIAGE. Cependant, tous les ans (excepté l’an dernier), nous avons 2 à 3 étudiants
qui font un Master recherche et poursuivent en thèse au Loria. Nous avons même d’anciens
Miagistes qui sont aujourd’hui maître de conférences habilités en informatique.

Spécialité II

Recommandation : « Mieux définir les objectifs et la valeur ajoutée de la formation »

La spécialité Informatique et Innovation est une formation qui a pour vocation de maîtriser les
enjeux stratégiques de l’innovation. Un des principaux enjeux actuels d’une entreprise est
d’assurer la cohérence entre sa politique IT (Information Technology) et ses objectifs
stratégiques à long terme.
Le programme de la formation entend y apporter une réponse concrète, en formant des
responsables en management de l’innovation capables :
• d’analyser les opportunités stratégiques pour l’entreprise ou l’administration ;
• de piloter la politique des services informatiques ;
• de conduire le processus de choix et d’acquisition d’une solution informatique innovante ;
• d’assurer une relation optimale entre utilisateurs, fournisseurs et direction ;
• de maîtriser la gestion d’un projet complexe et gérer le changement organisationnel
induit par ce projet ;
• de mettre en place une organisation innovante.

Cette formation s'adresse donc à des personnes ayant au moins un niveau BAC+2 et une
expérience d'au moins 3 ans dans le domaine des TIC, souhaitant enrichir leurs compétences et
faire fructifier leur expérience en obtenant un diplôme de Master. Dans leur très grande
majorité, les étudiants suivent cette formation dans le but de débloquer ou de réorienter leur
évolution de carrière, en général pour pouvoir atteindre un statut de cadre et obtenir un poste
de chef de projet dans le domaine des systèmes d'information. Un nombre non négligeable
d'étudiants s’inscrit dans cette spécialité sur recommandation des employeurs. L’acquis
professionnel couplé à 2 années de formation dans le cadre de cette spécialité permet
d’atteindre un niveau équivalent à celui d’un étudiant ayant un Master MIAGE.

Spécialité ACSI et SID

Point faible : « Volume un peu lourd »

Ce volume important est dû au fait que nos étudiants sont opérationnels dès la fin du S3. Ce
volume permet donc aux étudiants d’avoir des propositions multiples d’embauche. En effet, ces
dernières années de grandes entreprises (SOPRA, Intech, …) recrutent nos étudiants dans nos
locaux. Le taux d’embauche de nos étudiants est de 100% avec un salaire moyen de 2500 euros
d’après une enquête effectuée par l’université.

Recommandation : « Préciser la part de la formation à la recherche dans cette spécialité »

L’ouverture à la recherche est faite tout au long du Master. Cela commence dès le S1 où un
cours de traitement du signal est effectué par J.P. Haton (Professeur à l’IUF). D’autres cours
sont à cheval entre l’ingénierie et la recherche, c’est notamment le cas des cours traitant des
systèmes d’information stratégiques, d’intelligence artificielle, de distribution des SI, … Par
ailleurs, au moins un séminaire par mois est assuré le jeudi après-midi et ce depuis le S1, nous y
avons traité des sujets très différents allant de la robotique (assurée par une collègue de
l’université de Tokyo Mme Kumiko Tanaka Ishii) à des sujets liés à l’évolution et l’avenir du
matériel informatique (assuré par un collègue électronicien Pr M. Badi). Une troisième voie
initiant à la recherche est supportée par des projets bibliographiques en ACSI et projets
industriels en SID. Plusieurs sujets sont proposés par des chercheurs enseignants ou non à la
MIAGE.

Recommandation : « La mutualisation de cours entre SID et ACSI»

Les objectifs de ces deux spécialités sont différents. En SID, on forme à la maîtrise de nouvelles
technologies permettant la distribution des SI alors qu’en ACSI on forme les étudiants à la
maîtrise de la conception et de l’audit des SI. Les spécialités sont donc complémentaires et il
est difficile de mutualiser au-delà des cours que nous avons déjà mis en commun tels les cours
de management et de SI décisionnels ainsi que l’ensemble des séminaires.

K. Smaïli
Responsable du Mater MIAGE
UFR Langues et Cultures étrangères
Directrice Nicole Fourtané

REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090809

Mention Langues et Cultures Etrangères

Baisse des effectifs entre le M1 et le M2 et perspectives de consolidation des effectifs


Cette baisse s’explique par la stratégie des étudiants qui continuent à se donner une année
d’études supplémentaire après la licence avant de se préparer aux concours de recrutement des
enseignants du second degré. Certains mettent à profit cette année de Master 1 pour effectuer une
année d’études à l’étranger, sans remplir, dans certains cas, la globalité des exigences nécessaires à
l’obtention du M1 (notamment les travaux relatifs au mémoire). De plus, beaucoup rencontrent de
sérieuses difficultés dans l’approche de la synthèse et de la rédaction et découvrent alors qu’ils n’ont
aucune vocation à faire de la recherche.
La mastérisation des concours va forcément modifier la donne, dans la mesure où tous les
candidats à l’enseignement devront avoir le niveau M2. Il est d’ailleurs à remarquer que la maquette
proposée est en partie adaptée aux nouvelles exigences de la mastérisation des concours. Le master
actuel n’a certainement pas trouvé encore la globalité de son public : une publicité plus active,
prévue par l’Université, amènera des étudiants étrangers (Pologne, Russie, Maghreb, Proche-Orient,
mais sans doute aussi Italie, Espagne et Allemagne) et des étudiants venant d’autres régions
françaises.

Données sur la formation à la recherche


La formation à la recherche se fait à la fois individuellement et collectivement, à travers la
méthodologie disciplinaire, la rédaction du mémoire dirigé par un enseignant-chercheur HDR, ainsi
qu’à travers la participation, tout au long du M2, aux séminaires de recherche des différents groupes,
aux colloques et journées d’études organisés par les équipes d’accueil ou jeunes équipes, mais aussi à
la MSH. Par conséquent, comme souligné dans l’avis global de l’AERES, l’adossement à la recherche
est solide et il renforce la politique de transversalité de cette mention.

Dimension internationale et partenariats internationaux


L’absence de mention des partenariats internationaux résulte d’une omission. Dans la plupart des
spécialités, beaucoup d’étudiants mettent à profit la première année de master pour aller dans une
université étrangère. L’Université Nancy 2 a de multiples conventions avec des établissements
étrangers, qui reçoivent les étudiants pour les former à la recherche, en les intégrant dans leurs
masters et dans leurs équipes de recherche et en accueille également. Les étudiants y poursuivent
leurs études et font les recherches préliminaires à la rédaction de leur mémoire, encadrés par des
professeurs étrangers, en collaboration avec les enseignants-chercheurs de Nancy 2.
Arabe : Université du roi Saoud (Arabie Saoudite), Département des Antiquités (Arabie Saoudite),
Homs (Syrie), Département des fouilles (Jordanie), Bruxelles (Belgique).
Allemand : Stuttgart, Leipzig, Trier, Saarbrücken, Kassel, Kiel, Marburg et Wien.
Anglais : Birminghan, Newcastle, Glasgow, Stirling, Wolverhampton, Glamorgan, Norwich (Grande-
Bretagne), Ball State, La Crosse (USA), Marburg (Allemagne).
Italien : Lecce, Naples (Federico II), Firenze, Urbino, Macerata, L'Aquila, Trieste
Espagnol : Sevilla, Murcia, León, Barcelona (Universidad Central et Pompeu Fabra), Jaén, Valencia,
Bilbao, Ciudad Real, Málaga, Santiago de Compostela.

Pl. Godefroy de Bouillon, 3, F-54100 NANCY – Tél. : + 33 3 83 96 71 05 E-mail : nicole.fourtane@univ-nancy2.fr


UFR Langues et Cultures étrangères
Directrice Nicole Fourtané

Polonais et Europe centrale : Varsovie, Koszalin, Budapest, Brno, Olomouc, Ostrava, Banska
Bystrica.
Russe : Koursk, Institut d’État des sciences des Arts (Moscou).

Devenir des diplômés


Dix-huit mois après la sortie du M2 2005-2006, 50 % sont en poursuite d’études en préparation de
concours, 17 % ont un emploi et 33 % sont en recherche d’emploi. Par contre, les inscrits en doctorat
sont très peu nombreux (2).

Réponses spécifiques aux spécialités


Études slaves : L’université aussi est consciente de l’importance de ces domaines. Fondre les
spécialités de russe et de polonais sous l’appellation « Études slaves » (associée de préférence à
la référence à l’aire géographique « Europe centrale et orientale ») semble une idée
extrêmement intéressante, qui correspond bien aux enseignements. Et ce d’autant plus que ce
qui pouvait être mutualisé l’a déjà été de facto en master, notamment au niveau de la
méthodologie et de l’encadrement de recherche des étudiants grâce à des activités ciblées du
CERCLE. En effet, le groupe de recherche est commun au deux Départements qui ont déjà une
longue habitude du travail en commun. Un partenariat est en pratique peu viable car la notion
d’université proche l’exclut. Il n’y a rien à Metz ou à Luxembourg dans ce domaine, et
Strasbourg n’est plus une université proche depuis que le trafic ferroviaire entre Paris et
Strasbourg évite Nancy. Il faut donc accroître les recrutements nationaux et internationaux dans
cette double spécialité en la faisant connaître, ce qui, jusqu’à présent, n’est pas réellement
fait.
Arabe : Les étudiants en Master d’arabe pourront mettre en pratique leurs connaissances de la langue,
de la culture et des diverses sciences auxiliaires (épigraphie, archéologie et paléographie)
étudiées au cours de la licence et du master en langue arabe. Ils pourront participer à ces
projets sous forme de stage. Les projets de recherche en Jordanie (Wadi Ramm) et en Arabie
Saoudite (Kilwa) ont pour objectif l’étude des sociétés arabes à la veille et au début de l’Islam,
au travers de prospections épigraphiques et archéologiques : a) en Jordanie, fouille sur un site
archaïque et étude paléo-environnementale ; b) en Arabie Saoudite : fouille d’un ermitage
chrétien et étude des relations politiques entre Byzantins et Perses ; c) centralisation et analyse
des données géographiques.
Une convention entre l’Université Nancy 2 et l’Université libre de Bruxelles est en cours de
signature, avec différents projets communs : colloque sur la littérature arabe contemporaine
(mai 2009), séminaires de traduction (avril 2009 et mars 2010), création de CELA (Centre
d’études de Lettres arabes, commun à l’ULB et Nancy 2), site Internet commun sur la littérature
arabophone du Soudan (avec publication des traductions françaises de textes soudanais par les
étudiants des deux Universités), publications communes aux deux Institutions, création d’une
revue bilingue pour la traduction. Les étudiants pourront s’intégrer au CELA pour compléter leur
formation à la traduction et à la critique littéraire.
Mondes anglophones : Il y a bien deux masters distincts, avec des fonctionnements différents : en
présentiel et à distance. Ce dernier propose une spécialisation en « Langue et tourisme », en
partenariat avec des institutions africaines (notamment au Sénégal). Il a semblé préférable de
flécher ce parcours à ERUDI en raison de la spécificité de la demande provenant d’Afrique, LEA
ne disposant pas d’une formation à distance et la spécialité tourisme étant très répandue en
France en présentiel. Par ailleurs, le parcours « Langue et tourisme » ne peut pas être proposé
immédiatement en présentiel : une demande d’habilitation pour le parcours « Tourisme
culturel » en licence vient d’être faite. Les étudiants ne pourraient dès lors intégrer un master
orientation « tourisme » que dans trois ans.

Pl. Godefroy de Bouillon, 3, F-54100 NANCY – Tél. : + 33 3 83 96 71 05 E-mail : nicole.fourtane@univ-nancy2.fr


REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090772

Mention Lettres, Arts et Culture

Le rapport de l’AERES, qui donne une appréciation A à la demande d’habilitation du Master


« Lettres, arts et culture », se termine sur deux recommandations.
1 Il est recommandé de réfléchir à la fusion des deux spécialités
2. Il serait souhaitable de renforcer la formation pratique
Les observations suivantes répondent à ces deux recommandations.

1. Fusion des deux spécialités.

Il est proposé de demander l’habilitation d’un Master mention « Lettres, arts et culture » avec une
spécialité : « Lettres arts et culture » proposant deux parcours :
Un parcours « Sciences et approches des textes » UE 901 A, 902 A, 903 A, 1001 A
Un parcours « Lettres, arts et perspectives comparatistes » UE 901 B, 902B, 903B, 1001B
Ces deux parcours se spécifient par des enseignements disciplinaires, des méthodologies et des
orientations professionnalisantes propres, tels qu’ils sont définis dans la maquette déposée au titre
des deux spécialités actuellement habilitées.

2. Renforcement de la formation pratique


Comme le rapport le remarque, ce master a vocation à former les futurs enseignants de français du
secondaire. Le dispositif actuel avait déjà pris en compte cette formation au niveau M1 et au niveau
M2.
Dans le cadre d’une masterisation des concours de recrutement, la spécialisation progressive en M1,
les options en M1 et M2, les possibilités de stage en M1 et M2 permettent d’envisager, avec un
financement adapté, à la fois l’intégration d’une préparation spécifique et celle d’une formation
pratique, tout en gardant l’exigence académique du niveau master.
Pour les autres orientations professionnalisantes, y compris l’orientation vers la recherche, un
renforcement de la formation pratique peut de même être envisagé.
Propositions :
ƒ Dans les limites du financement (17HTD par étudiant), on peut ainsi enrichir la maquette
déposée d’options plus professionnalisantes au titre de l’UE 802, 902 A et 902 B, avec
intervention de professionnels. A titre d’exemple, chaque parcours pourrait proposer en ce
sens :
Parcours « Sciences et approches des textes »
La numérisation des textes littéraires . Edition et éditeurs. Bibliothèque et patrimoine littéraire
Didactique du texte
Parcours « Lettres, arts et perspectives comparatistes »
Institutions culturelles. Spectacle vivant. Relations interculturelles. Arts et lettres dans
l’enseignement secondaire.
ƒ Dans le cadre de l’UE 903 A et B des options seront proposées qui permettront de compléter
cette orientation professionnalisante : gestion d’un projet culturel, Journalisme culturel,
pratiques documentaires, propriété intellectuelle, LEA, FLE, les métiers de l’enseignement,
connaissance des institutions de formation.
ƒ Le stage (UE 1001) et les éléments du dispositif qui lui est attaché (durée, maître de stage,
mémoire et soutenance), tel que défini dans la maquette, confirmera l’orientation
professionnalisante. A titre d’exemple les stages pourront avoir lieu dans les domaines
d’activité professionnelle suivants : enseignement, laboratoires de recherche, maison
d’édition, journalisme, institution culturelle, documentation et bibliothèque.

Fait à Nancy le 8 octobre 2008


Mireille DEREU
Académie Nancy-Metz

Nancy-Université

DOSSIER DE DEMANDE D’HABILITATION


A DELIVRER

LE DIPLOME DE MASTER

Vague : C

Demande n° 2009774

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention droit public : A

Réponses aux observations de l’AERES

Présentées par : Fabrice GARTNER, Responsable du Master


Académie Nancy-Metz – Nancy Université –
Demande n° 2009774 - Domaine : Droit, économie, gestion - Mention : droit public – MASTER
Réponses aux observations de l’AERES 2

Observations relatives au M 1 : néant

Observations relatives au M 2

Spécialité " droit des contrats publics" : A

1. – Concernant les formations continues

Le dossier pêchait par manque de précision sur ce point, on le reconnaît.

Sur le taux d’échec

L’équipe pédagogique fait ce qu’elle peut, mais on ne peut faire plus que les aménagements
multiples.

L’échec est imputable à une cause majeure, qui est celle de l’abandon en cours de formation.
Et l’abandon a deux causes :

- la principale est l’attitude des employeurs : financer la formation d’un salarié en 3ème
cycle, qui suppose une vingtaine d’heures de travail personnel par semaine, tout en le
maintenant à 35 heures par semaine relève de l’absurde. Trop souvent, les étudiants
n’ont pas d’aménagement de leur temps de travail et l’aménagement des enseignements
ne suffit pas, surtout lorsqu’il y a, parallèlement, une vie de famille. Il en résulte des
arrêts d’étude après un ou deux mois, malgré la répartition sur deux ans.

- la seconde est l’optimisme des candidats : ils s’imaginent parfois que quelques heures
de révision suffiront, parce qu’ils ont une expérience professionnelle. Or, si celle-ci joue
systématiquement sur la VAE permettant une dispense de M1, voire de L3, elle ne
garantit pas, par définition, que l’étudiant a déjà atteint le niveau technique de sortie de
M2. Cela débouche sur des difficultés au moment des examens et des abandons entre
les deux sessions.

Mais on doit, et l’AERES en conviendra, renoncer à toute attitude qui conviendrait à brader le
diplôme ou, pire, à donner l’impression qu’il suffit de payer les frais de formation continue pour
l’obtenir.

Spécificité du parcours formation continue

Et l’AERES pourra vérifier les spécificités nombreuses du parcours formation continue sur le site
du diplôme :
http://www.contrats-publics.com/dess/M2/dessdcp.php3?page=specificitesfc

On les mentionne ci-dessous.


Académie Nancy-Metz – Nancy Université –
Demande n° 2009774 - Domaine : Droit, économie, gestion - Mention : droit public – MASTER
Réponses aux observations de l’AERES 3

Etalement de la formation sur deux ans

Les étudiants en formation continue peuvent suivre l’enseignement sur deux ans. Cette formule
laisse la possibilité aux étudiants de répartir le contrôle des connaissances sur les deux années de
formation en fonction de leurs contraintes professionnelles, facilitant les déplacements et
l’aménagement des cours de façon personnalisée.

Le choix de passer en deux ans peut se faire avant la première inscription, en cours de première
année, et même après les examens de première année si l' étudiant a le sentiment de ne pas avoir
réussi.

Dans le cas d'une formation sur deux ans, le programme d’examen est réparti sur deux ans par
l'
étudiant qui décide seul de son programme, à condition évidemment d' avoir passé tous les
examens, à la fin de la deuxième année.

Mieux encore : l’étudiant a la possibilité :


- de « tenter » tous les examens dès la première année, même s' il avait choisi de répartir sur deux
ans. S’il réussit, sa formation est réduite à un an.
- de "reporter" tous les examens sur la deuxième année parce qu' il n'
a pas pu assurer pleinement
son programme ou qu' il a complètement raté ses tests de première année.
- de "repasser" la deuxième année des examens pour lesquels il n' avait pas eu une note
satisfaisante à son premier essai (dans ce cas, on ne conserve évidemment que la deuxième note,
même si elle est moins bonne).

Les "binômes"

Les étudiants fonctionnent en "binôme". Chaque étudiant en formation initiale est désigné pour
accompagner la formation d' un étudiant en formation continue, dont il devient l'
interlocuteur unique
pour faciliter :
- la transmission des exercices et des cours
- l'
envoi des corrigés
- toutes les démarches
- la transmission de toute information utile.
Ainsi, les étudiants en formation initiale assument la prise en charge de leurs collègues de
formation continue.

Stage facilité

Les étudiants en formation continue peuvent effectuer le stage dans leur entreprise. Ils peuvent
évidemment choisir de le suivre ailleurs.

Barème et régime d'examens adapté

Les étudiants en formation continue bénéficient d' un barème adapté, les dispensant :
- du contrôle continu,
- d'
assiduité et de note de participation,
- de la rédaction obligatoire de la note de jurisprudence
- de la note de stage.

Toutefois, il est possible d'opter pour le régime de notation des étudiants en formation initiale, au
moment de l' inscription aux examens (courant février). Dans ce cas, l'
étudiant ne bénéficie pas des
examens à distance. Cette option n' est recommandée que pour les étudiants de formation continue
qui peuvent assister à tous les cours.

Examens à distance

Lorsque l'
étudiant souhaite passer des épreuves orales, il doit les passer sur place, le jour dit et en
même temps que les autres étudiants.
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Demande n° 2009774 - Domaine : Droit, économie, gestion - Mention : droit public – MASTER
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Les étudiants en formation continue peuvent passer les écrits à distance. Ils reçoivent le sujet par
courriel l'
envoi déclenche le délai de composition, majoré d' un tiers. Au terme de ce délai, la copie
doit être retournée par courriel au secrétariat, qui en assure l'
anonymat. Attention : l'
épreuve a lieu
à l'
heure prévue pour les étudiants sur place, et ce quel que soit l'éventuel décalage horaire.

Exercices par courriel

Les étudiants en formation continue ont intérêt, pour se préparer, à faire les mêmes exercices
pratiques que leurs collègues de formation initiale.

S'ils le souhaitent, ils peuvent recevoir les sujets par voie dématérialisée, sous forme de courriel et
pièces jointes. Ils peuvent alors traiter le cas pratique (soit seul ou en se concertant avec leurs
collègues) et expédier leur "copie" par courriel à l' enseignant concerné, qui la corrigera et leur
renverra commentée.

La question des cours concentrés sur une journée

Les étudiants en formation continue demandent souvent si les cours sont regroupés.

Ce regroupement est impossible pour la totalité :


- on ne peut pas concentrer les 12 heures de cours hebdomadaires sur une journée
- les praticiens extérieurs sont nombreux et on ne peut pas leur imposer une journée dans la
semaine (on ne dit pas à un Conseiller d' Etat que c'est le lundi de 10 à 12 ou rien).
- le Master 2 est un diplôme d' Etat qui, même aménagé, suppose un peu de disponibilité et des
contacts avec les formations initiales, qui s'
enrichissent au contact des praticiens et leurs apportent
souvent des réflexes méthodologiques perdus.

En revanche 9 heures par semaine des quatre cours principaux sont regroupées entre le
vendredi 9 h et le samedi 12 heures.

2. concernant l’absence de partenariat institutionnel.

Il est difficile de les présenter tant ils sont nombreux en fait. Il faut dire « en fait » car il n’y a pas
de formalisation. Néanmoins, il faut rappeler :
- lien très fort avec les juridictions administratives, associées aux enseignements : 2
magistrats de la Cour administrative d’appel de Nancy, 2 magistrats des tribunaux
administratifs assurant à eux seuls près de 40 heures.
- lien très fort aussi avec la Chambre régionale des comptes de Lorraine : 2 conseillers
assurant près de 40 heures.
- L’importance du réseau d’anciens implantés dans près de 130 collectivités territoriales,
tous connectés via l’annuaire et les listes de diffusion, qui transmettent les offres
d’emplois et relayent les candidatures de jeunes diplômés.
- La coopération avec la société SIS, éditeur de logiciels de passation, qui assure une
formation complètement gratuite aux étudiants et les licences gratuites de ses produits

On notera que le dossier, en effet, ne permettait pas de se rendre compte du volume horaire
assuré par les juridictions.
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Spécialité " droit public général" : A

1. En ce qui concerne l' ouverture à l'


international, il existe un accord entre le Ministère des
Affaires étrangères et l'Université Nancy 2, sur la base duquel nous envisageons la possibilité de
permettre à nos étudiants de faire des stages, éventuellement dans des ambassades. En outre,
nos partenariats avec les Universités de Calabre
(Italie) et de Navarre (Espagne) seront utilisés en vue du développement de thèses en co-tutelle,
comme cela a déjà été le cas ;

2. s'
agissant des débouchés, outre la recherche, la formation généraliste est tout à fait adaptée
aux étudiants voulant devenir avocat en droit public ou désireux de se préparer des concours
administratifs, car, précisément, en France, ces concours comportent toujours des épreuves
théoriques et généralistes.

3. S'
agissant de la remarque relative au "saupoudrage" des enseignements, il convient de relever
une erreur dans la présentation du dossier. Les enseignements du Semestre 4 (UE 411 A et 411
B) sont des séminaires et non pas des cours magistraux.

4. Sur le Droit public interne :

Il faut insister sur la configuration originale de l' Unité de droit public général (UE 311) du
Semestre 3 : elle comporte deux thèmes fondamentaux et incontournables en droit public :
doctrine et hiérarchie des normes. Il n' existe guère de cours visant à la connaissance, par les
étudiants, de la pensée de nos grands auteurs (Carré de Malberg, Hauriou, Duguit). Pour un
master recherche, c' est un point important et le CNU n' est pas du tout hostile à des thèses sur
des auteurs et des courants de pensée. Quant au troisième cours, il fait le lien entre les deux
parcours, interne et international, donnant ainsi une dimension comparatiste au master.
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Spécialité " droit et gouvernance des collectivités territoriales " : A

1. – Concernant les partenariats

Il est vrai que la maquette ne fait pas apparaître de partenariat institutionnel mais en fait il existe ;

de solides relations sont établies entre la Faculté et la Ville de Nancy, la CUGN de Nancy, les
quatre Conseils Généraux ainsi que la Région Lorraine et d' autres collectivités locales et
organismes publics ;
bon nombre d' intervenants professionnels exercent leurs fonctions dans ces collectivités (Ville de
Nancy, CUGN, Conseil Général Meuse et Moselle etc. ...).

Bien sûr on pourrait toutefois améliorer la lisibilité du dispositif d'


autant qu'
une convention a été
conclue entre le CNFPT et Nancy 2 en 2007, convention à cadre très général.

2. – Concernant les formations continues

Concernant la formation continue, la maquette précise que des étudiants exerçant déjà leur
fonction en collectivité territoriale peuvent être admis dans ce master moyennant une
contribution. Pour l'instant un seul candidat a été admis.

3. – Concernant les autres points

Enfin, au titre des points faibles :


S’agissant de la "maquette manquant un peu d' imagination" : on ingore si cette remarque touche
la méthodologie, la pédagogie ou les contenus.

Chaque année l' enseignement a fait l' objet d'évaluation avec les étudiants et l'enseignement a
été modifié pour tenir compte de ces évaluations ainsi par exemple ont été introduits des
enseignements de méthodologie sur la culture générale, des enseignements portant sur la
politique de la ville ou sur les relations élus locaux et fonctionnaires territoriaux, etc. ....
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Spécialité " métiers du politique et de l'administration" : B

1. Concernant l'
absence de partenariat :

Si l'institutionnalisation de partenariat n' apparaît pas suffisamment clairement dans le projet de


maquette, la sollicitation d' intervenants extérieurs a débouché sur des accords formels d' acteurs
professionnels particulièrement implantés dans les métiers visés par la formation : ancien
ministre, députés, membre du conseil d' État, élus locaux, haut fonctionnaires, ancien directeur de
l'
IRA. Leur intérêt et leur participation directe à la formation devrait faciliter une liaison avec des
partenaires institutionnels tels que les administrations, établissements publics, collectivités
territoriales, voire les instances de représentation nationale. Leur implication devrait permettre
l'
organisation de stages au sein d' institutions dont ils sont des acteurs privilégiés.

2. Concernant l'
absence de dispositifs de formation continue :

Il est vrai que la formation envisagée n' a pas privilégié une formation continue car ce n'
était pas
son objectif principal, qui s'
inscrivait dans la continuité de la licence et du M1, sans négliger une
dimension professionnalisante. Si une demande spécifique devait aller dans ce sens l' offre de
formation pourrait probablement s' y adapter compte tenu de la nature résolument mixte -
recherche et professionnel - du diplôme proposé.

3. Concernant le risque de débouchés insuffisants.

L'objection paraît pour le moins paradoxale, compte tenu de sa contradiction avec un des points
forts soulignés plus haut : « création dans un secteur dynamique en terme de recrutement ».
Nous pensons pour notre part qu' il existe effectivement un potentiel de recrutement dans ce
domaine. Il est vrai que le secteur public, qui apparaît le plus concerné par le projet de formation
constitue probablement un réservoir de demande moins important que le secteur privé.
Cependant, le processus renforcé de décentralisation pourrait générer de nouveaux emplois. Le
secteur privé lui-même, dans le domaine de la communication par exemple, ou concernant les
activités de délégations de service public, voire le secteur associatif amené à travailler avec les
élus et l'
administration, pourraient être intéressés par notre formation.

4. De façon plus générale,

La logique même du cursus LMD, qui suggère notamment la possibilité de suivre un parcours de
spécialisation en science politique et en administration, notamment en M1, devrait naturellement
déboucher en M2 sur l’aboutissement de cette spécialisation, que seul le projet de master
"métiers du politique et d' administration" pourrait offrir. L'
absence d'un diplôme M2 de ce type
invaliderait la cohérence même du parcours LMD, concernant l' offre de formation en science
politique et fragiliserait un domaine de la recherche de l' IRENEE, en supprimant de fait le
doctorat de science politique à la faculté de droit.
Nancy, le 10 Octobre 2008

REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Habilitation des diplômes Masters – Vague C


Demande n°20090775
Domaine : Droit,économie, gestion

Mention Droit privé général et sciences criminelles : A


Observation concernant l’ensemble de la mention :
L’AERES a noté un certain manque de suivi du devenir professionnel des étudiants de la
mention. Il est possible aujourd’hui de fournir des éléments de réponse avec les tableaux joints,
émanant de l’Université, relatifs à l’insertion professionnelle de nos étudiants.
Prof. Yves DEREU

Observations concernant la spécialité Contentieux : A


Un suivi des étudiants a été mis en place et fonctionne bien pour les étudiants réussissant
le concours d’entrée à l’ENM ou CFRPA. Pour les autres étudiants, il est parfois difficile de les
contacter dès lors que leurs coordonnées ont changé et qu'ils ne donnent pas spontanément
d'informations à ce sujet.
Prof. Frédéric STASIAK

Observations concernant la spécialité Droit pénal européen des affaires : A


Le diplôme étant à contenu européen, il est logiquement difficile de faire la part du droit
français et du droit européen.
Prof. Frédéric STASIAK

Observations concernant la spécialité Droit pénal : A


Les membres de l'équipe pédagogique de droit pénal ont été très sensibles aux
appréciations favorables formulées par les experts de l'AERES, tant dans leur avis global sur la
Mention ("Il s'agit d'un bon dossier, le droit pénal étant une spécialité traditionnellement forte de
l'Université de Nancy, qui maintient ainsi sa réputation dans ce créneau") que dans l'avis sur la
Spécialité ("... équipe pédagogique de haut niveau, cette université étant l'un des plus actives en
droit pénal, tant sur la formation que sur la recherche ..."). L'équipe s'attachera à maintenir et
développer encore ses activités.
Sur la recommandation d'avoir à "améliorer le suivi de l'insertion professionnelle des
étudiants", l'équipe a déjà participé à la transmission des informations qui viennent d'être analysées
par la cellule "Insertion professionnelle" de l'Université de Nancy 2. Les résultats qui viennent de
nous être communiqués, sont transmis aux experts de l'AERES par le responsable de la Mention. Pour
l'avenir, l'équipe des pénalistes veillera à améliorer encore le recueil des informations transmises à
la cellule pour parvenir à un suivi plus fin et personnalisé.
Prof. Jean-François SEUVIC
Observations concernant la spécialité Droit privé général :A
Le dossier renvoyé ne comportait pas de mentions suffisantes sur les chiffres d'insertion,
car ces chiffres n'étaient à cette époque pas disponibles et que par ailleurs le Master ne disposait
pas des moyens humains nécessaires pour réaliser ce suivi. Les chiffres sont désormais disponibles à
6 et 18 mois (voir fichiers joints).
Prof. Xavier HENRY
Nancy, le 10 Octobre 2008

REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Habilitation des diplômes Masters – Vague C


Demande n°20090778
Domaine : Droit,économie, gestion

Mention Droit notarial : A

Nous avons bien conscience que le Master 2 Droit notarial, filière recherchée et sélective,
ne pourra accueillir tous les étudiants du Master1. Mais ce Master 1, appelé à dessein « Droits
notarial, immobilier et patrimonial », doit conduire un certain nombre de ses étudiants, qui veulent
néanmoins devenir notaires, à se présenter à l’examen d’entrée au Centre de formation
professionnelle des notaires (à Nancy) et d’autres à s’orienter en effet vers les métiers de
l’immobilier ou du conseil en gestion de patrimoine.

Par ailleurs, nous avons développé des liens déjà étroits avec l’Université de Bourgogne,
en tissons de nouveaux, notamment avec le Master 2 Droit notarial de l’Université Rennes I et
sommes impliqués dans l’Association nationale des responsables de la voie universitaire notariale.

Prof. Yves DEREU


REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090809

Mention Comptabilité, Contrôle, Audit

Réponse à l'AERES, concernant la mention CCA "Comptabilité-Contrôle-Audit" portée par ICN 33


et IAE

Cette mention a reçu la note A, et fait l'objet d'une appréciation très positive par l'AERES, à laquelle
nous souscrivons bien entendu totalement.
Je me bornerai à signaler simplement que nous avons déjà commencé à mettre en œuvre les
recommandations (non critiques) des évaluateurs :
- Conformément au conseil de l'AERES ("Il faudra repenser l'importance du nombre de
PRAG (M1) dans ce parcours de master"), l'Université Nancy 2 a demandé dès cette
année la transformation d'un poste de PRAG affecté à cette formation en poste de
Maître de conférences de 6ème section.
- Dès la rentrée prochaine, le Master 2 CCA sera proposé dans une formule d'alternance,
en lien avec la profession, ce qui rend parfaitement possible notre objectif à terme d'un
effectif de 70 en flux entrants et sortants du Master 2, (que les évaluateurs estiment
difficile à atteindre), et cela sans pour autant diminuer la qualité de la formation et des
diplômés.
- La proportion d'intervenants professionnels de haut niveau a été augmentée dès cette
année (avec notamment la participation à l'équipe de formation du Président de l'Ordre
des Experts comptables)

Mireille JAEGER, Professeure de Sciences de Gestion


Responsable de la mention "CCA" de l'ICN et de l'IAE.
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090780

Mention Finance

Réponse à l'AERES, concernant la mention "Finance" portée par le pôle de gestion (ICN 33 et
IAE)

Cette mention comporte deux spécialités, "Analyste financier" et "Contrôleur de gestion-Financier


d'entreprise", qui ont chacune séparément obtenu la note A, et pour lesquelles l'évaluation est
totalement positive, et aucun point faible n'a été signalé.
La seule objection portait sur la présence sur le même site de deux mentions "Finance" ("Une telle
situation ne peut être acceptée et contribue à diminuer la note de cette mention qui mériterait par
ailleurs un A "), l'autre master étant présenté par une équipe d'économistes de la Faculté de Droit.
En conséquence, la seule recommandation, parfaitement justifiée, des évaluateurs de l'AERES,
consistait à demander la fusion de ces deux mentions ("Un rapprochement devrait être opéré entre
les deux mentions "Finance" du site nancéien")
Cette fusion, souhaitée dès le départ par les responsables des deux mentions et les deux équipes de
direction impliquées dans ces diplômes, a été finalement acceptée par le Conseil de l'UFR Droit et
Sciences économiques, et nous allons suivre la recommandation de l'AERES et la mettre en œuvre.
Pour concrétiser cette décision, les responsables des deux mentions initiales (Mireille JAEGER pour
le coté "gestion - ICN et IAE- , et Jean-Luc PREVOT pour le coté "Sciences économiques"- Faculté de
Droit) précisent leurs observations à l'occasion d'une réponse commune "Réponse à l'AERES
concernant la mention Finance unifiée", ci-jointe.

Mireille JAEGER, Professeure de Sciences de Gestion


responsable de la mention "Finance" de l'ICN et de l'IAE.
Réponse à l'AERES, concernant la mention "Finance" unifiée, résultant de la fusion entre les
mentions "Finance" portées par le pôle de gestion (ICN 33 et IAE) et par les économistes (IUP
Finance Faculté de Droit)

Observations formulées conjointement par les deux co-responsables

Les deux dossiers, dont l'évaluation sur le fonds est globalement positive, ont vu leur notation
dégradée, légitimement, par la présence de deux mentions de même dénomination sur le site. Il est
convenu entre les responsables, et avec l'aval des UFR concernées, de se conformer à la
recommandation essentielle et pressante de l'AERES de réunifier ces deux mentions, et de
coopérer dans la mise en œuvre d'une mention unique.
De ce fait, un certain nombre de remarques critiques faites par l'AERES tombent d'elles-mêmes:
- "Le problème de configuration de l'offre de formation du site nancéien dans la
discipline", et "le problème de lisibilité" soulignés par l'AERES, sont résolus, d'autant que
les spécialisations offertes par ces deux mentions sont complémentaires et ne se
concurrencent nullement: les spécialités coté IUP forment des diplômés dans les métiers
commerciaux de la banque essentiellement, et les spécialités coté IAE-ICN concernent les
métiers techniques de l'analyse et de la gestion financière. Après réunification, la mention
nouvelle, offrira une gamme riche et diversifiée de spécialités et, selon les termes des
évaluateurs, "un éventail pertinent des métiers de la finance", fortement ancrées sur les
milieux professionnels de la banque et de l'entreprise, et dont plusieurs, issues de l'IUP, sont
proposées en alternance.
- Les effectifs sont globalement importants, avec des débouchés, pour chaque spécialité,
bien identifiés et intéressants.
- La fusion permet un renforcement des "ressources académiques" et un rééquilibrage
dans les équipes pédagogiques entre les "professionnels" et les "universitaires", au profit
de ces derniers (les évaluateurs ont souligné la trop faible proportion d'académiques dans
certaines spécialités coté IUP). Elle permet aussi un renforcement de la participation
académique de "gestionnaires" aux enseignements de gestion dans les spécialités portées
par les "économistes" (jugée insuffisante par l'AERES)
- La coopération entre enseignants-chercheurs "gestionnaires" et "économistes, et la
présence d'une nouvelle spécialité " Evaluation et gestion des risques économiques et
financiers", appuyée sur des compétences en recherche présentes dans les deux
laboratoires (BETA et CEREFIGE) et dirigée par une professeure spécialiste de ces questions,
permet de renforcer la cohérence et la diversité des parcours recherche proposés en
appui de l'ensemble des spécialités.

Le renforcement de l'équipe pédagogique et de l'appui recherche, l'importance des débouchés,


l'appui fort des professionnels qui est marqué notamment par l'existence de plusieurs parcours de
formation en alternance, justifie de maintenir la demande de reconnaissance au niveau M2 des
six spécialités proposées (donc cinq existantes et une en création) dans la mention unifiée. Ces
six spécialités prennent appui sur deux M1, l'une en finance bancaire (du coté de l'IUP et de la
Faculté de Droit), l'autre orienté vers l'analyse financière, le contrôle de gestion et l'audit, et
mutualisé avec le M1 de la mention CCA. Nous renonçons à constituer un M1 spécifique support
de la spécialité "Evaluation et gestion des risques économiques et financiers", qui n'existera
donc qu'en M2.
Observations concernant les spécialités
1. Les trois spécialités notées "A", "Négociation et Ingénierie Patrimoniale", "Contrôleur de
gestion-Financier d'entreprise", "Analyste financier", ne posent aucun problème et
n'appellent pas d'observation.
2. Spécialité IFBE
Il est important, pour que la gamme des métiers commerciaux de la banque soit complète,
de maintenir la spécialité "Ingénierie financière et bancaire de l'entreprise" qui forme de
fait des chargés de clientèle-entreprises destinés à occuper des postes en banque. Pour une
meilleure lisibilité, nous proposons de la renommer "chargés d'affaires entreprises". (Elle a
été notée "C" essentiellement en raison de son "positionnement flou").
Le programme sera précisé pour le recentrer plus clairement sur ce métier principal. Il avait
d'ailleurs été conçu avec la profession bancaire dans cet esprit ; les étudiants peuvent ainsi
apprendre et se préparer à ce métier aussi par la voie de l’apprentissage.
3. Spécialité Banque de détail : banque des professionnels et management d’agences.
Ce diplôme créé à Nancy en 2001 est devenu une référence, un modèle, notamment pour le
CFPB, Centre de Formation de la Profession Bancaire, qui s’est appuyé sur notre expérience
nancéenne pour construire les parties professionnelles des M2 banque de détail en France.
¨Points faibles et recommandations
- L’attractivité peut paraître faible ; elle est augmentée, à notre avis, par la précision
apportée dans la dénomination sur les deux métiers complémentaires ciblés. En effet, ces
métiers constituent la grande majorité des recrutements dans les établissements bancaires
mais sont peu attractifs à cause de la méconnaissance du public, renforcée par le terme de
banque de « détail ».
- Il est prévu de renforcer l’équipe pédagogique universitaire : deux professeurs agrégés
sont arrivés, dont un spécialisé finance et risque ; un poste de professeur en finance est en
plus programmé ; ces renforts permettront d’augmenter la part des enseignements
académiques, comme le demande aussi la profession.
- Sur le suivi des étudiants : cette formation étant en alternance dans les banques, tous les
étudiants ont vocation à occuper les postes offerts dans ces banques : le taux d’intégration
est, presque par définition, proche de 100 % pour les étudiants ayant validé le M2, ce qui
est confirmé par les résultats des enquêtes de l’Observatoire de l’Université
4. Spécialité "Evaluation et gestion des risques économiques et financiers "
Cette spécialité repose sur une "thématique pertinente et bénéficiant d'un effet de mode",
comme le soulignent les évaluateurs. Elle offre de ce fait des débouchés intéressants. Par
ailleurs, nous avons en préparation (sous forme de DU) une formation à la prévention du risque
pénal, économique et financier, sous le patronage de TRACFIN, de l’AMF, en bonne adéquation
avec cette spécialité.
Ce master centré sur l’analyse économique des risques, devra aussi favoriser la recherche en
finance : les enseignants de ce master sont des chercheurs chevronnés (appui fort sur le BETA,
noté A+) et les thèmes de recherche sont attractifs pour de futurs chercheurs.

Mireille JAEGER, Jean-Luc PREVOT,


Professeure de Sciences de Gestion Directeur de l'IUP "Finance"
Responsable de la mention "Finance" (gestion) Responsable de la mention "Finance"
(Sciences économiques)
Nancy, le 10 Octobre 2008

REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Habilitation des diplômes Masters – Vague C


Demande n°20090781
Domaine : Droit,économie, gestion

Mention Finance unifiée : B


résultat de la fusion entre les mentions "Finance" portées par le pôle de
gestion (ICN 33 et IAE) et par les économistes (IUP Finance Faculté de Droit)

Observations formulées conjointement par les deux co-responsables


Les deux dossiers, dont l'évaluation sur le fonds est globalement positive, ont vu leur
notation dégradée, légitimement, par la présence de deux mentions de même dénomination sur le
site. Il est convenu entre les responsables, et avec l'aval des UFR concernées, de se conformer à la
recommandation essentielle et pressante de l'AERES de réunifier ces deux mentions, et de
coopérer dans la mise en œuvre d'une mention unique.
De ce fait, un certain nombre de remarques critiques faites par l'AERES tombent d'elles-mêmes:
- "Le problème de configuration de l'offre de formation du site nancéien dans la
discipline", et "le problème de lisibilité" soulignés par l'AERES, sont résolus, d'autant que
les spécialisations offertes par ces deux mentions sont complémentaires et ne se
concurrencent nullement: les spécialités coté IUP forment des diplômés dans les métiers
commerciaux de la banque essentiellement, et les spécialités coté IAE-ICN concernent les
métiers techniques de l'analyse et de la gestion financière. Après réunification, la mention
nouvelle, offrira une gamme riche et diversifiée de spécialités et, selon les termes des
évaluateurs, "un éventail pertinent des métiers de la finance", fortement ancrées sur les
milieux professionnels de la banque et de l'entreprise, et dont plusieurs, issues de l'IUP,
sont proposées en alternance.

- Les effectifs sont globalement importants, avec des débouchés, pour chaque spécialité,
bien identifiés et intéressants.

- La fusion permet un renforcement des "ressources académiques" et un rééquilibrage


dans les équipes pédagogiques entre les "professionnels" et les "universitaires", au profit
de ces derniers (les évaluateurs ont souligné la trop faible proportion d'académiques dans
certaines spécialités coté IUP). Elle permet aussi un renforcement de la participation
académique de "gestionnaires" aux enseignements de gestion dans les spécialités portées
par les "économistes" (jugée insuffisante par l'AERES)

- La coopération entre enseignants-chercheurs "gestionnaires" et "économistes, et la


présence d'une nouvelle spécialité "Analyse et gestion des risques économiques et
financiers", appuyée sur des compétences en recherche présentes dans les deux laboratoires
(BETA et CEREFIGE) et dirigée par une professeure spécialiste de ces questions, permet de
renforcer la cohérence et la diversité des parcours recherche proposés en appui de
l'ensemble des spécialités.
Le renforcement de l'équipe pédagogique et de l'appui recherche, l'importance des débouchés,
l'appui fort des professionnels qui est marqué notamment par l'existence de plusieurs parcours de
formation en alternance, justifie de maintenir la demande de reconnaissance au niveau M2 des
six spécialités proposées (donc cinq existantes et une en création) dans la mention unifiée. Ces
six spécialités prennent appui sur deux M1, l'une en finance bancaire (du coté de l'IUP et de la
Faculté de Droit), l'autre orienté vers l'analyse financière, le contrôle de gestion et l'audit, et
mutualisé avec le M1 de la mention CCA. Nous renonçons à constituer un M1 spécifique support
de la spécialité "Évaluation et gestion des risques économiques et financiers", qui n'existera
donc qu'en M2.

Observations concernant les spécialités


1. Les trois spécialités notées "A", "Négociation et Ingénierie Patrimoniale", "Contrôleur de
gestion-Financier d'entreprise", "Analyste financier", ne posent aucun problème et
n'appellent pas d'observation.

2. Spécialité IFBE : C
Il est important, pour que la gamme des métiers commerciaux de la banque soit complète, de
maintenir la spécialité "Ingénierie financière et bancaire de l'entreprise" qui forme de fait des
chargés de clientèle-entreprises destinés à occuper des postes en banque. Pour une meilleure
lisibilité, nous proposons de la renommer "chargés d'affaires entreprises". (Elle a été notée "C"
essentiellement en raison de son "positionnement flou").
Le programme sera précisé pour le recentrer plus clairement sur ce métier principal. Il avait
d'ailleurs été conçu avec la profession bancaire dans cet esprit ; les étudiants peuvent ainsi
apprendre et se préparer à ce métier aussi par la voie de l’apprentissage.
Il est possible de repositionner cette formation et de la recentrer sur son objectif principal : ce
diplôme, créé et appuyé par la profession bancaire locale et nationale, complète l’offre de
formation en banque de réseau : il manquait à Nancy ce M2 , ouvert à l’apprentissage (15 à 20
postes chaque année), de formation aux relations banques entreprises : l’objectif principal est
de former des chargés d’affaires entreprises dans les centres d’affaires des banques : après une
expérience en analyse des risques et/ou en analyse de crédits, les collaborateurs sont chargés
d’un portefeuille de PME/PMI ou de grandes entreprises.
Nous pensons que l’appellation « chargés d’affaires entreprises » permettra de mieux rendre
lisible cette formation ;
Le caractère unique de la mention empêchera aussi les redondances, les recouvrements entre
les spécialités ; la direction unique veillera ainsi à renforcer les mutualisations au sein des M1 et
des M2 quand cela se révélera profitable.
Les chiffres disponibles depuis la parution des évaluations sur le suivi des étudiants montrent
qu’au-delà de la première promotion de 15 étudiants, cette spécialité attire et suscite près de
200 candidatures et surtout permet à la très grande majorité des diplômés d’occuper de beaux
postes dans les établissements bancaires ou dans les entreprises.

3. Spécialité Banque de détail : banque des professionnels et management d’agences : B


Ce diplôme créé à Nancy en 2001 est devenu une référence, un modèle, notamment pour le
CFPB, Centre de Formation de la Profession Bancaire, qui s’est appuyé sur notre expérience
nancéenne pour construire les parties professionnelles des M2 banque de détail en France.
Points faibles et recommandations
- L’attractivité peut paraître faible ; elle est augmentée, à notre avis, par la précision
apportée dans la dénomination sur les deux métiers complémentaires ciblés. En effet, ces
métiers constituent la grande majorité des recrutements dans les établissements bancaires
mais sont peu attractifs à cause de la méconnaissance du public, renforcée par le terme de
banque de « détail ».
- Il est prévu de renforcer l’équipe pédagogique universitaire : deux professeurs agrégés
sont arrivés, dont un spécialisé finance et risque ; un poste de professeur en finance est en
plus programmé ; ces renforts permettront d’augmenter la part des enseignements
académiques, comme le demande aussi la profession.
- Sur le suivi des étudiants : cette formation étant en alternance dans les banques, tous les
étudiants ont vocation à occuper les postes offerts dans ces banques : le taux d’intégration
est, presque par définition, proche de 100 % pour les étudiants ayant validé le M2, ce qui
est confirmé par les résultats des enquêtes de l’Observatoire de l’Université.
4. Spécialité "Évaluation et gestion des risques économiques et financiers" : C
Cette spécialité repose sur une "thématique pertinente et bénéficiant d'un effet de mode",
comme le soulignent les évaluateurs. Elle offre de ce fait des débouchés intéressants. Par
ailleurs, nous avons en préparation (sous forme de DU) une formation à la prévention du risque
pénal, économique et financier, sous le patronage de TRACFIN, de l’AMF, en bonne adéquation
avec cette spécialité.
Ce master centré sur l’analyse économique des risques, devra aussi favoriser la recherche en
finance : les enseignants de ce master sont des chercheurs chevronnés (appui fort sur le BETA,
noté A+) et les thèmes de recherche sont attractifs pour de futurs chercheurs.
Les enseignements juridiques sont introduits en 2ème année de master, tandis que les
enseignements fondamentaux relatifs à l’analyse économique des risques sont prédominants
dans les parcours « risque et assurance » en L3 et en M1 (économie publique, économie du
risque, économie de l’assurance, économie de l’information et de l’incertain, économie de la
responsabilité, économie de l’environnement, …). Certains sont mutualisés avec le parcours
Politiques Sociales et de Santé (PSS).

Points forts
Le seul point fort mentionné par l’évaluateur tient à un effet de mode.
Le dossier de demande d’habilitation fait état d’une liste de partenaires professionnels ayant
validé les objectifs professionnels du master (ANDRA, Conseil Français de l’Energie, Agence de
l’eau Rhin-Meuse, DIREN, DDAF, Conseil général du Bas-Rhin, Conseil régional, société BP, …).
Le porteur du projet (S. Spaeter) travaille par ailleurs depuis plus de 10 ans sur la
problématique des risques en recherche, a dirigé des groupes de recherche pluri-disciplinaires
et a établi des contacts utiles avec les décideurs publics (cf. les contrats et partenariats dans
le CV court joint au dossier de demande d’habilitation).
Enfin, la demande de la part des étudiants, en économie mais également en ingéniérie des
risques, est significative.

Points faibles
Il est surprenant de lire que l’adossement recherche de la spécialité EGREFI est faible. Une
majorité des universitaires de l’équipe pédagogique est membre du BETA ; certains sur le site
de Nancy, d’autres sur celui de Strasbourg. LE BETA est, par ailleurs, l’un des trois laboratoires
de Nancy-Université à avoir obtenu la note A+ de l’AERES.
L’adossement recherche sera encore renforcé par la création, suite aux recommandations de
l’AERES, d’une mention « Finance » unique sur le site de Nancy. La fusion entre la mention
proposée par l’IAE et celle proposée par la faculté de droit, de sciences économiques et de
gestion permettra ainsi à la nouvelle mention de bénéficier des interactions recherche avec les
deux laboratoires, le BETA et le CEREFIGE.
L’équipe pédagogique a encore été renforcée depuis le dépôt du dossier par l’arrivée de deux
nouveaux professeurs des universités (concours externe d’agrégation) dont les domaines de
recherche s’inscrivent dans ceux du de deux spécialités en demande de création dont celle-ci
(économie et économétrie des risques, économie de la santé). Le rapprochement avec le
CEREFIGE permet encore de consolider l’équipe du côté académique et de renforcer les liens
avec les gestionnaires de ce laboratoire.
Les objectifs de la formation sont recentrés, comme le suggérait le rapporteur, autour des
risques industriels et technologiques. Nous souhaitons préciser que le lien entre ce type de
risques, dits économiques, et les risques financiers est réel, mais a sans doute été peu mis en
avant dans le dossier. L’intervention de collègues de scindynique de l’École des Mines de Nancy
et de financiers lui donne tout son sens.
Enfin, la spécialité proposera des UE libres aux étudiants en complément des UE obligatoires
(ce qui n’a pas été mentionné dans le dossier évalué par l’AERES). Ces UE libres pourront être
choisies en fonction de la nature du stage que l’étudiant effectuera au second semestre ou en
rapport avec un parcours recherche.

Mireille JAEGER, Jean-Luc PREVOT,


Professeure de Sciences de Gestion Directeur IUP de Finance de Nancy
Responsable de la mention "Finance" (gestion) Responsable de la mention "Finance" de la
Faculté de Droit, Sciences Économiques et
Gestion
Nancy, le 10 Octobre 2008

REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Habilitation des diplômes Masters – Vague C


Demande n°20090784
Domaine : Droit,économie, gestion

Mention Droit et économie du travail, de la protection sociale et de la santé : A


désormais Droit et économie des politiques sociales et de la santé

La réponse à l’évaluation de la mention DETPSS ne peut se comprendre sans tenir compte


des évaluations des autres mentions de l’établissement. En effet, suite à la scission -demandée par
l’AERES- d’une autre mention, il a été choisi de déplacer la spécialité « Droit du Travail et de la
protection sociale », initialement rattachée à la mention DETPSS, vers la mention « Droit de
l’entreprise », afin de consolider cette dernière. Pour cette raison, la mention DETPSS a été
renommée « Droit et Economie des politiques sociales et de la santé », afin de garder la cohérence
entre l’intitulé de la mention et les thématique de ses deux spécialités : « Chargé d’études
économiques en politiques sociales et santé » et « Droit et économie de l’entreprise médicale,
pharmaceutique et dentaire ». Malgré ce changement, cette mention garde toute son originalité du
fait de sa spécialisation sectorielle et de sa dimension pluridisciplinaire. Par ailleurs, l’extension de
cette mention grâce à des rapprochements avec des formations de la Faculté de médecine, de l’ICN
ou du réseau des IRTS constitue une perspective de développement à moyen terme, à laquelle
travaillent actuellement les responsables de la mention.

Comme l’expert de l’AERES le recommandait, la direction de cette mention sera assurée par
un tandem, constitué d’un juriste et d’un économiste.

A l’interrogation de l’expert concernant la pertinence de la place de la spécialité de


« Chargé d’études économiques en politiques sociales et santé » dans ce M2, nous répondons que la
place de cette spécialité, qui combine à la fois des enseignements économiques et juridiques pour
permettre de former des étudiants ayant des compétences transversales dans un champ d’activité
qui le réclame de plus en plus, se justifie pleinement dans un M2 qui revendique la
pluridisciplinarité comme nécessité pédagogique.

A l’inquiétude de l’expert concernant le fait que la spécialité « Droit et économie de


l’entreprise médicale, pharmaceutique et dentaire » avait relativement peu d’effectifs (2007- 2008)
et demandait à ce que l’attractivité du diplôme soit réactivée, nous répondons que les 26 inscrits
pour l’année 2008-2009 sont la preuve que le diplôme n’a rien perdu de sa force d’attraction.

Cécile BOURREAU - DUBOIS


Bruno PY
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090785

Mention Marketing et Vente

L’équipe pédagogique est solide et le rôle des professionnels est assez équilibré (environ 30-35 %).
Toutefois, le responsable de la mention est un MCF non HDR alors que la formation est également à
finalité recherche.

Le Master sera placé sous la responsabilité conjointe du Professeur Björn Walliser (Pr : 06),
responsable de l’axe « Marketing » du CEREFIGE et de Jean-Pierre Mouline (MCF 06).

On constate par ailleurs qu’il y a entre 55 et 60 étudiants en M1 et qu’il n’en reste qu’à peine la
moitié en M2.

Ce point faible relevé par les experts de l'AERES résulte d’une erreur matérielle dans le dossier de
synthèse de la mention. En effet, l’effectif indiqué (55-60) était l’effectif global du M1 SMA qui ne
comporte pas de spécialité. Les étudiants inscrits à l’option « Marketing sont selon les années entre
15 et 18. Ils poursuivent tous en M2 Marketing. Aussi, on peut également souligner la forte
attractivité du Master compte tenu du fait que le recrutement complémentaire se fait relativement
à des candidatures externes avec une sélectivité responsable (25 %), limitant volontairement les
effectifs en M2 à 30, indépendamment des fluctuations conjoncturelles. Le flux est de 120
candidatures en moyenne par an. Les possibilités de faire croître ces effectifs seront recherchées en
lien avec les partenaires professionnels.

Il est recommandé de développer la professionnalisation : durée des stages notamment.

Stages :

Les étudiants M2 Marketing et Vente inscrits en formation initiale disposeront de tout le second
semestre pour un stage long obligatoire (16 à 24 semaines) en entreprise, et ce afin de favoriser une
rapide insertion professionnelle. De plus, des journées seront libérées dans la semaine permettant
aux étudiants de travailler ou d’effectuer un stage en alternance (éventuellement
complémentaire), favorisant ainsi l’insertion professionnelle. Il sera également recommandé voire à
terme rendu obligatoire aux étudiants de M1 de réaliser un stage de fin d’année.

Développement de la formation en alternance : Le master offrira la possibilité de suivre cette


formation sous la forme de contrat de professionnalisation. Priorité sera donnée (en M2) aux
contrats de professionnalisation. Le rythme des enseignements sera le suivant : les cours auront lieu
le jeudi et le vendredi. Les étudiants seront en entreprise le lundi, mardi et mercredi. Dans ce cas,
le parcours en entreprise se fera sous un double tutorat exercé, côté IAE par un enseignant de
l’équipe pédagogique, côté entreprise par un responsable en charge de son encadrement. Ces deux
tuteurs seront en contact régulier au cours du contrat (visites en entreprise, contacts téléphoniques
et par mail) et participeront tous deux au jury d’évaluation du travail de l’étudiant.
Développer la possibilité de semestre à l’étranger et l’enseignement en anglais.

Le master Marketing Vente a une dimension internationale : il accueille des étudiants étrangers et
envoie des étudiants à l'étranger.

L’ouverture internationale se fait de quatre manières :


L’accueil d’étudiants étrangers d’origine européenne, asiatique et africaine.
La possibilité pour tout étudiant qui le souhaite d’effectuer un semestre à l’étranger ( cette
année, 3 étudiants de M1 option Marketing et une étudiante de M2 Gestion Commerciale
effectuent un semestre dans une université étrangère partenaire. M1 : Trèves, Aarhus
School of Business (2 étudiants) ; M2 : Copenhague Business School).
La possibilité pour tout étudiant qui le souhaite d’effectuer son stage à l’étranger (stages
déjà réalisés en Chine, en Roumanie, au Luxembourg)
Le renforcement des liens tissés avec des universités de plusieurs pays dans le cadre de
conventions ERASMUS ( Espagne, Portugal, Italie, Slovaquie….. ) ou de conventions
bilatérales (Maroc ISAM d’Agadir).

Pour ce qui est de l’anglais, afin d’approfondir les connaissances générales, des facilités d’accès
aux laboratoires de langue sont offertes durant tout leur cursus de manière à favoriser l’auto-
apprentissage. A noter que la poursuite de l’étude de langues étrangères et notamment l’anglais est
recommandée en M2, mais nous pouvons très bien en faire une obligation. En outre, les professeurs
invités du CEREFIGE interviendront en anglais auprès des étudiants sous forme de conférences et
séminaires.

Mieux positionner le Master : ne pas rester généraliste en Marketing-Vente ; Proposer deux


spécialités sur la base des effectifs constatés moins généraliste et s’appuyant sur l’expertise du
CEREFIGE.

Nous avons précisé plus haut que les effectifs importants résultaient d’une erreur matérielle. Aussi,
proposer deux spécialités ne nous paraît pas envisageable compte tenu des effectifs volontairement
limités à 30 (du moins à court terme). Néanmoins, en suivant les recommandations des experts, il
nous est possible de remplacer et d’aménager deux UE (301 et 307) pour ainsi être en phase avec
l’orientation des axes thématiques de l’équipe de recherche en « Marketing » du CEREFIGE.

• Communication externe des entreprises (programme phare qui porte sur l’analyse des
processus et des effets de la communication externe, publicitaire ou évènementielle).

• Gestion de l’information et performance des activités en marketing (et plus


particulièrement relativement au développement des PME au niveau international).

L’UE 301 s’intitulera désormais « Marketing et développement de la PME à l’international ».


L’UE 307 s’intitulera désormais « Communication externe des entreprises ».

L’articulation de ces UE est ainsi cohérente avec les axes thématiques de l’équipe de recherche en
« Marketing » du CEREFIGE.
Master 2 « Marketing et vente »

Fiches UE remaniées relativement aux recommandations des experts

Numéro de l’UE : 301


Nom complet de l’UE : Marketing et développement de la PME à l’international
Nom des responsables de l’UE : Jean-Pierre Mouline (MCF 06) et Bernard Baud, Conseiller en
Commerce Extérieur de la France.
Volume horaire enseigné : 51 Nombre de crédits ECTS : 5
Langue d’enseignement de l’UE : Français / Anglais
% d’intervenants extérieurs aux établissements cohabilités : 50 %
Origine des intervenants (industrie….) : Dirigeant d’entreprise et Conseiller en Commerce Extérieur
de la France

Contenu

Management et organisation de la PME


Diagnostic export et prospection des marchés internationaux
Stratégies de développement international de la PME
Planification - budgétisation – contrôle des actions commerciales à l’international

Numéro de l’UE : 307


Nom complet de l’UE : Communication externe des entreprises
Nom du responsable de l’UE : Björn Walliser (PR O6)
Volume horaire enseigné : 50 Nombre de crédits ECTS : 5
Langue d’enseignement de l’UE : Français / Anglais
% d’intervenants extérieurs aux établissements cohabilités : 50 %
Origine des intervenants (industrie….) : Dirigeant de cabinet de création publicitaire, responsable
d’agence de communication et d’agence (département) de marketing événementiel.

Contenu

Fondements, théories, processus et plans de la communication ; communication média


Communication hors-média et communication événementiel
Stratégie et « exécution » publicitaire
Relations publiques, lobbying, communication de crise
Evaluation des actions de communication
Nancy, le 10 Octobre 2008

REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Habilitation des diplômes Masters – Vague C


Demande n°20090789
Domaine : Droit,économie, gestion

Mention Droit et économie de l'entreprise : C


désormais, Mention Droit de l’entreprise et Mention Économie et Gestion de l’entreprise

1 - Observations concernant l’ensemble de la mention :


Contexte et structuration de la Mention
- Dans le cadre du domaine droit, économie, gestion, la Faculté de droit, sciences
économiques et gestion avait fait le choix de structurer son offre de formation sur une base
thématique plutôt que disciplinaire. Elle souhaitait ainsi renforcer l’interdisciplinarité, améliorer la
lisibilité des diplômes articulés autour d’un thème ou d’un secteur professionnel et s’appuyer sur un
centre de recherche (UMR CNRS 7522) dont la particularité est d’associer juristes et économistes sur
des sujets d’économie du droit, centre évalué A + par l’AERES. C’est ainsi que dans une perspective
stratégique globale, nous avions soumis conjointement une Mention Droit et économie de
l’entreprise, une Mention Droit et économie du travail, de la protection sociale et de la santé et
une Mention Finance.

- Les évaluations de ces trois mentions par l’agence semblent procéder de logiques
différentes et sont accompagnées de recommandations que nous nous employons à suivre tout en
respectant la cohérence de l’offre de formation nancéienne. Ainsi, il nous est recommandé de
séparer la Mention thématique droit et économie de l’entreprise en deux mentions disciplinaires
droit de l’entreprise d’une part, économie et gestion de l’entreprise d’autre part. Nous suivrons
donc cette recommandation.

- Simultanément, la Mention thématique droit et économie du travail, de la protection


sociale et de la santé, construite sur le même modèle, est validée par les évaluateurs. Nous
maintenons donc ce projet. Mais pour résoudre le conflit d’approches qui résulte de la juxtaposition
de deux mentions disciplinaires et d’une mention thématique, nous proposons un réaménagement.
Afin de respecter la classification académique bien admise en ce qui concerne le périmètre du droit
de l’entreprise, nous réintégrons la spécialité droit du travail et de la protection sociale dans la
mention droit de l’entreprise (sa mention d’origine dans le précédent quadriennal). Il importe
également que la centaine d’étudiants de M1 droit de l’entreprise puisse, à leur choix, poursuivre
leur parcours en Juriste d’affaires international et européen, en DJCE ou en Droit du travail et de
la protection sociale.

- Enfin, en ce qui concerne la Finance, la Faculté a suivi la recommandation de l’agence et


intégrera ses spécialités de M2 de finance de banque au sein d’une Mention finance unique,
accueillant également les 2 spécialités de finance d’entreprise et de marché de l’IAE. Nous
souhaitons que cette coopération autour de ce diplôme de finance, codirigé par un enseignant de la
Faculté et un enseignant de l’IAE, se prolonge par une autre collaboration avec l’IAE en ce qui
concerne les métiers de l’expertise comptable où le droit, l’économie, la finance et la gestion sont
représentés à parts égales. Un tel objectif doit être atteint au plus tard dans 4 ans.
Mention Droit de Mention Économie et Gestion Mention Droit et
l’entreprise d’entreprise Économie des
politiques
sociales et de la
santé
J. D. D. Aud. T.P. Mod. Expt. Droit Chargé
Aff. J. Trav. Strat. Ent. Stat. Cont. Eco. Études
Int. C. Prot. Ent. Mic Eco. Ent. Ent. Econ
& E. Soc Fin. Fin. Med. Pol.
Eur. & Phar. Soc.
Dev Dent. Santé
(A) (A) (A) (C) (B) (C) (C) (A) (A)

2 - Observations concernant la mention Droit de l'Entreprise :


Les trois spécialités de la Mention Droit de l’entreprise ont toutes reçu une évaluation A de la part
de l’Agence.

Aucun point faible n’est détecté. Aucune recommandation n’est adressée ni à la spécialité de M2
Juriste d’affaires international et européen, ni au DJCE.
Quant au M2 Droit du travail et de la protection sociale, il est simplement demandé de préciser les
modalités de sélection des candidats. Les demandes de précision se comprenaient dans le cadre du
parcours pluridisciplinaire Droit et Économie. Dans le projet initial, et à fortiori, dans la mention
Droit de l'entreprise, le recrutement des étudiants s'opère principalement parmi les étudiants issus
du M1 Droit de l'entreprise sélectionnés sur dossier. Il est rappelé que les étudiants en formation
continue sont également sélectionnés sur dossier et doivent passer un entretien.

Pr. Olivier CACHARD

3 - Observations concernant la mention Économie et Gestion de l'Entreprise :


Comme indiqué (cf. supra), la Mention Économie et Gestion d’Entreprise résulte d’un redécoupage
de la Mention Droit et Économie de l’Entreprise initialement proposée par les juristes et les
économistes de la Faculté travaillant autour du thème de l’entreprise. Cette redéfinition du
périmètre de la Mention initiale (voulue par l’AERES), conduit à regrouper quatre diplômes dans la
nouvelle mention Économie et Gestion d’Entreprise, dont trois sont portés par les économistes et
un (ex DSCG) soutenu conjointement par les juristes et les économistes de la Faculté de Droit,
Sciences Économiques et Gestion.

Les étudiants de la filière de Sciences Économique de la Faculté peuvent choisir, dès la fin de la L2,
de s’orienter vers quatre domaines : L3 Économie et Gestion d’Entreprise ; L3 Finance ; L3 Risques
et Assurance ; L3 Politiques Sociales et de Santé. Cette offre au niveau L (évaluée B par l’AERES)
permet d’appréhender la logique globale de l’offre de formation : à chaque spécialité de L3
correspond une offre de formation au niveau Master, même si des passerelles existent entre
l’ensemble de nos formations, ainsi que vis-à-vis des formations extérieures.

L’offre de la nouvelle mention Économie et Gestion d’Entreprise s’inscrit donc dans cette logique et
regroupe une spécialité à caractère généraliste sur l’entreprise (Audit et Stratégies d’Entreprise) et
trois diplômes également axés « Entreprise », mais sur des domaines plus spécifiques : Expertise
Comptable, Micro-finance et Développement, Modélisation et Statistiques. La logique de cette offre
repose sur la volonté d’offrir aux étudiants une palette de formations, portées par des économistes,
autour du thème de l’entreprise.

Trois de ces diplômes ont été évalués C, alors que le quatrième a reçu la note B. Un faisceau
d’éléments conduit à conclure que ces évaluations ont été axées sur une vision purement
gestionnaire, alors que les diplômes concernés relèvent d’une Section d’Économie (par exemple,
l’évaluateur demande à cinq reprises d’intégrer des gestionnaires – voire même de « haut niveau » –
dans les équipes pédagogiques en seulement trois pages et demie). Tous les diplômes de la Mention
EGE (sauf un), y compris un diplôme de l’IUP de Finance, introduisant les termes gestion, audit,
entreprise, etc., dans leur intitulé ont été évalués négativement, même si ces diplômes disposaient
d’arguments en leur faveur. Les éléments positifs ont bien souvent été omis par l’évaluateur
(comme, par exemple, le taux d’insertion professionnelle des étudiants diplômés ou le soutien des
professionnels), d’autres arguments, bien souvent discutables, voire erronés, ayant été utilisés pour
évaluer négativement les diplômes proposés. Les réponses (par spécialité) aux évaluations de
l ‘AERES tiennent compte, en conséquence, de ces éléments.

3.1 – Observations concernant la spécialité Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG) : C


Ce diplôme concerne une création. Il résulte d’une demande de la profession (experts-comptables
et commissaires aux comptes) qui désirent diversifier leur filière de recrutement en se rapprochant
de la Faculté de Droit, Sciences Économiques et Gestion.

Le métier d’expert-comptable évoluant de plus en plus vers le conseil (notamment juridique), la


profession espère attirer de nouveaux profils d’étudiants vers leurs métiers, en particulier des
juristes et des économistes. Dans le cadre de l’offre de formation de la Faculté, trois filières au
niveau L correspondent particulièrement bien à cette attente : les juristes d’entreprise, les
économistes de la filière Économie et Gestion d’Entreprise, les étudiants suivant un double cursus
dans la filière Droit-Économie.

Il est regrettable que l’évaluateur n’ait pas mentionné le soutien de la profession comme un point
fort, malgré les deux lettres de soutien fournies en annexe au dossier de demande d’habilitation,
l’une émanant du Président de l’Ordre Régional des Experts-comptables, l’autre du Représentant
Régional des Commissaires aux Comptes. Ce soutien a été rendu public à travers une interview du
Président de l’Ordre Régional des Experts-comptables accordé dans la presse régionale et dans la
revue spécialisée de l’Ordre des Experts-comptables.

Le refus d’habiliter ce diplôme serait donc un signal négatif envoyé aux professionnels. De plus, le
bassin d’emplois est réel du fait de la concurrence des cabinets luxembourgeois voisins qui
« aspirent » les jeunes diplômés, la profession ayant des difficultés à recruter, voire même à garder
des collaborateurs déjà en poste dans les cabinets lorrains.

La principale observation négative de l’évaluateur (point faible et recommandation) repose sur la


« démarche tubulaire » qui « n’est pas suffisamment structurée pour répondre aux attentes de la
profession » et sur un « programme pédagogique peu adapté ». Cette observation est assez
surprenante et peu pertinente. Comme le souligne l’évaluateur, le Diplôme Supérieur de
Comptabilité et de Gestion (DSCG) est un diplôme national régit par le décret du 29 décembre 2006
portant sur la création du DCG (niveau L) et du DSCG (niveau M). L’annexe 1 comporte le
programme imposé du DSCG sur deux années (M1 et M2), définissant les intitulés des Unités
d’Enseignements (UE), les intitulés des cours, les volumes horaires, les crédits ECTS associés, la
nature des épreuves (écrit ou oral) et la durée des épreuves. La maquette des enseignements
présentée dans le dossier d’habilitation n’est ni plus, ni moins, que le « copier – coller » du
programme imposé par le décret de 2006, tous les intitulés, les volumes horaires et les crédits ECTS
étant exactement ceux de ce décret. La spécialité DSCG figurant au dossier d’habilitation ne peut
donc adopter qu’une démarche « tubulaire » sur les deux années (M1 et M2), et la maquette
d’enseignements proposée ne peut que répondre aux attentes de la profession qui en a elle-même
définie le contenu avec les Ministères concernés.

Concernant « l’équipe pédagogique inadaptée (ne comporte aucun gestionnaire) » mentionnée par
l’évaluateur (point faible) et de sa demande de « renforcer l’équipe pédagogique par la présence de
gestionnaires » (recommandation), l’analyse de la maquette du DSCG amène aux remarques
suivantes :
1) le DSCG comporte 1000 heures d’enseignements sur 2 années, réparties en 7 modules, dont
1 module intitulé « Relations Professionnelles » de 60 heures et comportant un stage de 12
semaines. Restent donc 940 heures d’enseignements,
2) sur les 940 heures restantes, 180 heures concernent le Droit (soit environ 20% du total), 140
heures de Finance (soit environ 15% du total) et 120 heures d’Économie (soit environ 13% du
total),
3) à cela, peuvent se rajouter certains cours qui ne relève pas de la seule compétence des
gestionnaires,
4) au total, c’est un peu plus de la moitié du diplôme DSCG qui est assurée par les juristes et
les économistes de la Faculté de Droit, Sciences Économiques et Gestion (l’IUP de Finance
de la Faculté relevant de la Section d’Économie), l’autre moitié étant assuré par des
professionnels validés par l’Ordre Régional des Experts-Comptables.

Il est vrai que la partie de l’équipe pédagogique concernant les professionnels était incomplète dans
le dossier initial d’habilitation, élément qui sera complété dans la future version.

Finalement, la recommandation de l’évaluateur de l’AERES sur « l’intitulé du diplôme incorrect »


(point faible) et qui demande de se « conformer aux dispositions réglementaires »
(recommandation) est suivie à la lettre. La spécialité « Expertise et Contrôle d’Entreprise » (ECE)
sera présentée au Ministère en remplacement du diplôme DSCG. Les porteurs du projet précisent
également qu’une demande d’équivalence pour cinq des sept Unités d’Enseignements (UE) sera
déposée, équivalence prévue dans les textes.

MCF. Philippe FENOGLIO

3.2 – Observations concernant la spécialité Audit et Stratégies d’entreprise (ASE) : C


La spécialité Audit et Stratégies d’Entreprise n’est pas une demande de création, mais simplement
le changement d’appellation du diplôme Analyse et Développement de l’Entreprise qui existe à la
Faculté de Droit, Sciences Économiques et Gestion depuis la rentrée universitaire 2002-2003.

Les termes Analyse et Développement sont respectivement remplacés par Audit et Stratégies.
L’analyse (ou audit) renvoie à l’étude de l’ensemble des fonctions internes de l’entreprise, et pas
seulement à un audit comptable et financier. Le développement, quant à lui, renvoie aux stratégies
de développement des entreprises, une fois que celles-ci ont conduit leur audit interne, ainsi que
l’analyse de leur environnement concurrentiel.

Si l’intitulé de la spécialité change, la maquette n’a, en revanche, quasiment pas été modifiée,
comparativement au diplôme existant. Les évolutions, à la marge, concernent l’harmonisation des
volumes horaires (séminaires de 20 heures), ainsi que l’introduction de trois nouveaux cours (sur 21)
en remplacement de trois cours existants. Les nouveaux enseignements sont : Audit de la fonction
d’achat ; Stratégie de la Recherche – Développement ; Mondialisation et financement de
l’économie. La maquette n’apparaît donc ni plus, ni moins consistante que l’ancienne maquette
habilité par le ministère, contrairement au point faible mentionné par l’évaluateur.

Ce diplôme propose donc une vision généraliste sur le thème de l’entreprise et est à destination des
étudiants qui ne désirent pas se spécialiser en expertise comptable, en finance, en techniques
quantitatives, ou en micro-finance et développement, qui sont autant de spécialités assurant à nos
étudiants un débouché en Master.

Comme le note l’évaluateur (point fort), les flux sont satisfaisants (entre 23 et 26 inscrits). Ce
diplôme constitue même la spécialité privilégiée des étudiants de M1 d’économie à la Faculté,
puisque ces derniers retiennent le M2 actuel Analyse et Développement de l’Entreprise en premier
choix à plus de 90%.

D’autre part, il est regrettable que l’expert de l’AERES n’ait pas mentionné, en point fort, le taux
d‘insertion des étudiants diplômés, malgré une « enquête emploi » fournie en annexe du dossier
d’habilitation. Celle-ci a été réalisée par des étudiants de la promotion 2006-2007 auprès des
anciens entre décembre 2006 et janvier 2007. Cette enquête montre que 62% des étudiants ont
trouvé un emploi dans le mois suivant la fin du stage. Ce taux d’embauche monte à 87% à trois
mois. Si les résultats de cette enquête pouvait éventuellement faire naître le doute du fait que
celle-ci n’émanait pas d’une instance officielle, les derniers chiffres de l’Observatoire de Nancy 2
(et donc indépendant de la direction du diplôme) abonde dans le sens des résultats cités
précédemment : le taux d’embauche des étudiants atteint 91% entre 2 et 6 mois après la sortie du
diplôme.

Concernant l’équipe pédagogique (point faible), celle-ci est stable depuis la création du diplôme
(2002-2003) et n’est effectivement constituée que de maîtres de conférences en droit et en
économie, ainsi que par des professionnels spécialisés dans les domaines d’enseignements qu’ils
assurent. Il est donc exact que l’équipe pédagogique ne fait pas intervenir de gestionnaires de
haut niveau (point faible noté par l’évaluateur). Cependant, ce dernier aurait du préciser ce qu’il
entendait par l’expression « gestionnaires de haut niveau », afin que le directeur du diplôme puisse
satisfaire à cette exigence. Notons cependant que les avantages liés à l’intervention de
professionnels dans un diplôme de ce type sont multiples :
1) assurer des séminaires sur des domaines où ils interviennent quotidiennement dans le cadre
de leur profession,
2) donner aux étudiants des opportunités de stages longs (6 mois) soit au sein des entreprises
ou structures auxquelles sont associés ces intervenants, soit au sein du réseau professionnel
de ces mêmes intervenants,
3) permettre aux étudiants d’accéder plus rapidement à un emploi par le réseau professionnel
ainsi constitué.

Concernant la critique sur l’appui recherche, cette spécialité est principalement adossé au
laboratoire BETA (noté A+ par l’AERES) au sein duquel sont présents juristes et économistes,
certains de ces économistes étant spécialisés en Économie Industrielle (Industrial Organization) qui
est l’une des principales sources théoriques de la gestion et développée initialement par l’École de
Harvard.

Enfin, l’évaluateur fait référence au fait que la formation n’est constituée que de TD. En réalité, il
s’agit bien de séminaires (cours), mais pour des raisons budgétaires tous ces séminaires ont été
indiqués en heure TD (1 heure de cours étant rémunérée 1,5 heure TD). Ce point ne pouvait être
connu de l’évaluateur. Sa recommandation implicite de transformer les heures TD en heures de
cours sera donc prise en compte.

MCF. Philippe FENOGLIO

3.3 - Observations concernant la spécialité Très petite entreprise, micro finance et développement : B
Les observations de l‘AERES ayant conduit à la note B pour ce diplôme, sont prises en
compte dans l’ajustement de la maquette de formation de la façon suivante, en revenant sur
l’appréciation globale ressortant des recommandations, le contenu pédagogique, l’absence des Ects
pour les stages et l’évaluation incertaine des débouchés professionnels.

Toutefois, il convient de noter que le diplôme entre comme l’une des 4 spécialités d’une
Mention nouvelle intitulée "Economie et Gestion de l'Entreprises", issue de la séparation en deux
comme souhaité par l’AERES, de la mention "Droit et Economie de l’Entreprise".

1- Appréciation globale et recommandations


Un faible degré d’ouverture internationale et l’intérêt d’introduire la dimension développement
Il est reproché au Master une ouverture internationale limitée. De fait, la formation est
destinée ainsi que les objectifs généraux le précisent, au double public des étudiants français
travaillant dans le secteur de l’aide à la création de la TPE (Conseils Régionaux et Généraux,
Chambres de Commerce, Plateformes d’insertion locale – PFIL-, Associations d’Aide à la création de
TPE, entreprises solidaires, etc…), ou dans les rares institutions de micro-finance (Adie, Planet
Finance, Horus, CIDR, France Active, etc…) ou dans les départements micro-finance des banques
(BNP Paribas Cellule Micro-finance, Caisse Internationale du Crédit Mutuel -CICM-, Crédit
Coopératif, Société Générale, etc…), et le public des étudiants étrangers travaillant dans les pays
étrangers (IMF étrangères, Ministères des Finances, Banques Centrales, Commissions bancaires,
Réseaux Publics d’Aide à la création d’entreprises).

L’ouverture internationale est en conséquence beaucoup plus large que ce que l’AERES
en a retenu dans son évaluation. Elle est renseignée par l’éventail très varié des stages ou un
certain nombre de conventions de partenariat (documents à la disposition en cas de souhait, sur la
liste des stages à l’étranger depuis 3 ans, et sur les différents partenariats).

De même, la dimension développement apparaît très nettement dans la maquette. Au


semestre 4 notamment, l’ouverture internationale et la dimension développement sont
omniprésentes. Chaque professionnel-enseignant invité, est issu d’une organisation partenaire de
nombreuses IMF (institutions de micro-finance) dans les 3 continents où la micro-finance est
développée (Afrique, Asie et Amérique Latine). Ce qui donne beaucoup de place à l’étude de cas
sur les IMF ou les dispositifs réglementaires en vigueur dans ces pays en développement.
Ainsi, plus de la moitié des professionnels intervenant au deuxième semestre (7 sur 13)
viennent de pays étrangers, tous travaillant avec les pays en développement (voir dépliant TPE, sur
le site de la Faculté http://fac-droit.univ-nancy2.fr).

2- Le contenu pédagogique de la maquette


De l’avis de l’AERES, le contenu pédagogique est très général.
A l’évidence, pour un diplôme aussi spécialisé, l’unique dans les universités en France, attirant
les meilleurs professionnels francophones de la Micro-Finance, et des étudiants venant du Monde
entier, une telle assertion est sans aucun doute surprenante.

Au semestre 3 : Les enseignements visent deux buts principaux :


(i) La mise à niveau d’étudiants en provenance d’horizons divers, sur des outils incontournables
(comptabilité générale et comptabilité bancaire, analyse financière, management des projets,
marketing et techniques de vente, calcul des coûts, droit fiscal et social, anglais financier), mais
avec une insistance sur leurs applications au fonctionnement et à la gestion d’une TPE (Très Petite
Entreprise). Un niveau de technicité très élevé serait de ce fait inopérant.

(ii) La maîtrise des outils d’évaluation d’un projet de création d’une TPE. A savoir aussi bien les
plans d’affaires, le compte de résultat prévisionnel, que les évaluations centrées sur la personne, et
les modèles d’accompagnement adaptés du promoteur, déclinés selon les types d’entreprises
(entreprises dirigées par des femmes, entreprises solidaires, entreprises sujettes à des sinistres, ou
entreprises selon les secteurs d’activité).

Au semestre 4
Ici tous les enseignements sont très spécialisés, et l’on peut être étonné de la remarque de
l’AERES. En dehors de l’Industrie de la Micro-finance, tous les autres enseignements portent sur des
techniques modernes, d’identification des populations-cibles du micro-crédit, de gestion de
portefeuilles dans une institution de micro-finance, de critères financiers à respecter par rapport
aux organismes de supervision et de réglementation, ou de partenaires externes apportant des re-
financements. En outre, les possibilités d’expansion des firmes de micro-finance sont étudiées à
partir de différents points de vue, relatifs au(x) protocole(s) à suivre pour émettre de nouveaux
produits financiers (en crédit –crédits individuels ou de groupes-ou en épargne), aux piliers du
management de ces firmes, aux conditions d’une bonne santé commerciale, financière et
stratégique, soumise à des agences de notation (3 méthodes de notation sont enseignées dont
Girafe de Planet Rating en France et Woccu de World’s Women Banking aux Etats-Unis), ou d’une
bonne santé financière en lien avec la viabilité sociale c’est-à-dire l’impact sur les populations de
pauvres visés

C’est ce programme qui attire depuis 3 ans de 50% (en 2005-2006 jusqu’à 2007-2008), à 75%
en 2008-2009 des étudiants, certains professionnels de la banque ou d’autres secteurs en
reconversion, souhaitant d’ailleurs le suivre à distance, ce que nous ne pouvons pas pour l’instant
offrir, compte tenu de la plateforme technologique encore en construction.

3- L’absence des Ects pour les Stages


Le rapport pointe l’absence des Ects pour les stages. Il s’agit d’une erreur due à une
lecture sans doute brouillée par une information mal positionnée. La fiche UE 453 en Annexe du
dossier initialement évalué, indique 10 Ects pour le Stage et le Mémoire de Stage.

4- L’évaluation incertaine des débouchés professionnels


L’AERES regrette une évaluation aléatoire des débouchés professionnels. En cela la
critique est recevable, car le diplôme accueille chaque année près de 22 nationalités, et de
nombreux stages se déroulent à l’étranger. Or l’Observatoire de l’Insertion professionnelle à Nancy
2 n’a pas les moyens d’une relance téléphonique hors de France, après un premier questionnaire
envoyé par la poste. Seuls 33% d’étudiants ont en 2007-2008 répondu à l’enquête de l’Observatoire,
ce qui est la moitié du taux de réponse obtenu pour l’ensemble des diplômes. Pourtant, 40% des
étudiants de la promotion 2006-2007 ont signé un contrat ferme en CDI ou CDD, selon les
informations que ceux sensibles à la relance interne au diplôme ont fait parvenir au secrétariat
(tableau à la disposition des évaluateurs).
Nous comptons améliorer le suivi des étudiants sortants avec l’aide de l’Observatoire de
l’Insertion professionnelle, et requérons à l’avenir de nos étudiants sortants, l’envoi chaque année
d’un document officiel indiquant leur institution d’appartenance et la position qu’ils y occupent.

Chicot EBOUE, Professeur de Sciences Économiques

Annexes disponibles sur demande : ouverture nationale et internationale, localisation des lieux de
stage, éclairage sur le contenu pédagogique.

3.4 - Observations concernant la spécialité Modélisation statistique pour l'économie, la gestion


et la finance : C
1. Les objectifs
La spécialité s’adresse aux étudiants qui ont déjà une formation solide en économie, gestion et/ou
finance et qui désirent la compléter, en profondeur, par un volet quantitatif, statistique et
économétrique. Les objectifs visés sont en conséquence au nombre de quatre :
• donner la maîtrise des outils statistiques et économétriques aujourd’hui à la disposition de
l’économiste ;
• développer l’aptitude à la modélisation stochastique sur base de l’étude et de la
compréhension des principaux types de modèles économétriques ;
• favoriser l’utilisation intensive de l’informatique par l’apprentissage de la programmation
statistique et des techniques de simulation ;
• fournir aux étudiants qui se destinent à une thèse de doctorat (environ un cinquième de
l’effectif total) les instruments quantitatifs nécessaires pour entreprendre valablement un
travail de recherche exigeant.

2. Le contenu de la formation
Il découle logiquement des objectifs poursuivis :
1. les outils statistiques approfondis : « Econométrie dynamique » (48H), « Econométrie des
données de panel » (30H), « Econométrie de la finance » (18H).
2. les techniques et modèles : d’une part, « Analyse de données » (48H) ; d’autre part,
« modèles de variables qualitatives » (18H), « modèles de durée » (12H), « modèles
macroéconométriques » (20H), ce dernier cours étant mis en perspective historique via le
cours de « Cliométrie monétaire et financière » (30H).
3. la maîtrise de l’informatique : « Introduction à la programmation statistique » (14H),
« Techniques de simulation » (22H)
A noter qu’il est demandé à l’étudiant de produire un mémoire de nature statistique qui, pour les
étudiants désireux de s’engager dans une thèse, s’apparente à un premier travail de recherche et
pour les autres à une étude statistique appliquée, mais approfondie.

3. L’équipe pédagogique
Jean-Marie Monnez (PR), Francis Bismans (PR), Jérôme Foncel (PR), Agnès Gramain (PR), Antoine
Parent (PR), Olivier Guillot (chercheur CNRS), Sabine Chaupain (MCF), Serge Garcia (chercheur
ENGREF-INRA), Olivier Damette (chargé de recherches - Banque de France).

4. Débouchés
Un étudiant de la spécialité est simplement un économiste pourvu d’une formation quantitative
approfondie, donc davantage qualifié. Tous les métiers de l’économiste lui sont par conséquent
ouverts : entreprises publiques ou privées, banques, administrations, services d’études, centres de
recherche. Mais bien sûr, l’orientation statistique de la spécialité lui offre plus particulièrement les
opportunités suivantes :
• chargé d’études en statistique (télécommunications, grandes entreprises, etc.) ;
• analyste de marchés pour les entreprises ;
• Services d’études et de prévision (BDF, Direction de la Prévision, Banques, etc.).
• concours d’entrée dans des organismes tels que l’INSEE, la Banque de France, etc. (Le
concours comporte généralement une dissertation économique et une épreuve de
Statistique/ Mathématiques)
• la réalisation d’une thèse de doctorat au sein du laboratoire BETA pour les étudiants qui ont
choisi le parcours recherche.

Pr. Francis BISMANS


REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090791

Mention Gestion des Ressources Humaines et des Organisations

1) Concernant les débouchés des étudiants de la spécialité ARHO proposée en 2ième année :

Remarque de l’AERES : « Cette spécialité récente manque de recul au regard des trajectoires
professionnelles des étudiants ».

Réponse : Les métiers sont réellement des métiers tournés vers le conseil et les objectifs de la
formation s’orientent vers un renforcement d’un partenariat actif avec le tissu PME-PMI.

2) Concernant l’effectif étudiant noté faible par les experts :

Nous rappelons que le Master GRH dans les deux spécialités s’appuie sur une sélection des
étudiants de formation initiale et continue. Cet effectif qui en résulte est en lien avec la
capacité du marché du travail à absorber ce type de profil en Grande Région.

3) Réflexion sur la mention

La volonté d’afficher clairement une mention GRH s’inscrit dans l’objectif de rendre très visible
notre offre de formation en ressources humaines aux étudiants de formation initiale et
formation continue. Elle répond aussi à la nomenclature des mentions de master préconisée par
la DGES. Enfin, la mention s’appuie sur une équipe de recherche reconnue en ressources
humaines comme le souligne l’AERES.

4) Concernant les flux d’étudiants RH en M1 :

Une grande partie des enseignements du M1 est commune avec les autres mentions (MOSS, MOP,
Marketing). La dimension RH est par ailleurs de plus en plus présente dans les autres mentions
de master (MOSS, MOP, …). Ces deux arguments permettent aux étudiants de M1 GRH
d’alimenter les autres M2.
Propositions faisant suite à l’avis de l’AERES et concernant le master MOSSS

REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090792

Mention Management des Organisations du Secteur Sanitaire et Social

Demande n° 20090792 Concernant le master domaine DEG, mention


Management des organisations du secteur sanitaire et social

Les experts en gestion de l’AERES ont pour l’essentiel porté leurs critiques sur les aspects
suivants à améliorer dans la demande d’habilitation déposée :
ª Au niveau M1, une formation jugée trop généraliste avec des flux d’étudiants réduits
ª Au niveau M2,
o concernant la spécialité Management Hospitalier, un manque d’ouverture vers
la recherche,
o concernant la Spécialité Métiers de l’Insertion par l’Activité Economique
(MIAE), une formation “d’apparence” théorique et n’ayant pas clairement fait
la preuve de son positionnement dans cette mention.
A ces observations, nous souhaitons apporter les précisions et réponses suivantes :

1- Concernant le M1 :

11- La remarque sur la faiblesse des flux est totalement pertinente.


- La meilleure visibilité qu’apportera la mention Management des organisations du
secteur sanitaire et social (MOSSS), la complémentarité claire des 3 spécialités
proposées en M2 (secteur hospitalier, secteur sanitaire et médico-social, secteur de
l’insertion) résoudra en partie en partie la faiblesse de l’effectif en M1.
- De plus, un grand nombre d’étudiants, après un parcours dans un M1 d’une autre
mention (GRH notamment), s’orientent vers les M2 de la mention MOSSS. Ceci est
rendu possible en raison d’enseignements mutualisés (droit social, GRH,
management) entre les mentions.
- Par ailleurs, la formation MIAE n’existant pas dans d’autres universités, le
recrutement en M2 est très large, certains étudiants n’hésitant pas à venir de
régions éloignées (Sud Ouest, Provence, Outre Mer…). Pour des raisons
économiques, ces derniers préfèrent suivre un M1 connexe dans leur région pour
postuler ensuite, avec succès, aux divers M2 de notre offre de formation.
- Comme le note l’avis de l’AERES, une part importante de l’effectif de M2 (toutes
spécialités) est composée d’étudiants en formation continue. La vocation de
l’université est aussi d’assurer la transmission des connaissances tout au long de la
vie et dans ce contexte, nous accueillons des étudiants qui intègrent directement
les différentes spécialités du master en seconde année.
- Au final, les spécialités du MOSSS sont toutes composées d’effectifs permettant
d’assurer leur fonctionnement.

Jean-louis Meyer Page 1 15/01/2009


Propositions faisant suite à l’avis de l’AERES et concernant le master MOSSS

12- Concernant la remarque de l’extrême généralité du contenu du M1, nous avons


adopté au niveau des M1 proposés une stratégie d’ouverture et de réorientation
possible liée à la mutualisation d’enseignements (notamment ceux relevant de la
GRH, du droit social, du management). 2 unités d’enseignements sont spécifiques
à la mention MOSSS au second semestre, dont nous présentons ici une maquette
remaniée qui s’appuie sur une formulation des intitulés plus explicite. Cette
rectification a entraîné la réattribution d’enseignement à des spécialistes de
gestion ou à des professionnels.
L’UE 202 “Contexte institutionnel du secteur sanitaire et social” se voit transformée
comme suit (les volumes horaires restant inchangés) :

UE Contexte institutionnel du secteur sanitaire et social


202 Responsable de l’UE : B. Balzani MdC 19
Politiques sociales et gestion des âges J.L. Meyer ; PR 19 ; ISAM
B. Balzani MdC 19 Nancy 2
Cadres institutionnels du secteur G. Labouret Inspecteur DRASS
sanitaire DDASS Lorraine
Management des organisations du G. Directeur CHR Metz
secteur sanitaire Giaccometti d’hôpital
Cadre institutionnel des organisations en B. Balzani MdF 19 ISAM
charge des personnes en difficulté Nancy 2
Gestion de l’action sociale en milieu J.L. Meyer PR 19 ISAM
associatif Nancy 2

Pour améliorer la lisibilité de l’UE 203, nous proposons de transformer l’appellation


“méthodologie du secteur sanitaire et social” en “outils de management dans le secteur
sanitaire et social”. La répartition des enseignements sans changement de volume horaire
devient la suivante :

UE Outils de management dans le secteur sanitaire et social


203 Responsable de l’UE : T. Colin MdC 06
Outils d’analyse des organisations du B. Balzani MdC 19 ISAM
secteur sanitaire et social Nancy 2
Outils de management dans le secteur T. Colin MdC 06 IUT Nancy
sanitaire et social 2

Concernant le M2 spécialité “Management hospitalier” :


La faiblesse des flux alimentant cette spécialité semble se contredire cette année. Les
contacts entretenus avec le milieu professionnel font état d’une réelle demande de cadres
hospitaliers formés au management. Quant au manque d’ouverture vers le champ de la
recherche, 2 postes non pourvus de professeurs de gestion ont été ouverts au concours
d’agrégation. Enfin, l’intégration récente d’une nouvelle collègue Maître de Conférences
au sein de l’UFR AES et dans l’équipe pédagogique du M2 Management Hospitalier (M. El
Gaïed) renforcera l’axe de recherche dans le champ hospitalier : sa thèse de doctorat
s’intitule « Démarches qualité, communication managériale et changements symboliques
au travail. L’introduction de la procédure d’accréditation à l’hôpital » et ses travaux se
poursuivent dans cette thématique.

Jean-louis Meyer Page 2 15/01/2009


Propositions faisant suite à l’avis de l’AERES et concernant le master MOSSS

Concernant le M2 spécialité “Métiers de l’insertion par l’activité économique” :


Il lui est reproché des statistiques antérieures peu convaincantes sur les débouchés
(page 5) alors que c’est l’un des masters de Nancy 2 présentant les meilleurs taux
d’insertion dans l’emploi (précisé page 3 du document de demande d’habilitation). La
dernière promotion (2007/2008) est déjà à 60% en emploi alors qu’elle n’a pas encore
soutenu son mémoire de fin d’année. Les dernières enquêtes officielles, réalisées par
l’observatoire de l’université laissent apparaître, six mois après l’obtention du diplôme,
que plus de 80% des étudiants sont en emploi ; l’insertion professionnelle à 18 mois
atteint plus de 90% des cohortes. Les emplois ont été ciblés en partenariat avec la
profession, les appellations retenues sont celles des conventions collectives du secteur. Le
diplôme est parfaitement reconnu au sein des réseaux professionnels, qui participent au
comité de pilotage du master, ce qui explique les excellents taux d’insertion immédiate
mais aussi dans la durée.
La remarque faite sur la réduction des flux de 50% les deux dernières années renvoie à une
année particulière au cours de laquelle les étudiants ont été effectivement moins
nombreux et où une partie d’entre eux n’ont validé leur mémoire que l’année suivante. Les
flux restent stables en tendance (environ 20 par an). Par ailleurs, la politique de
recrutement est volontairement calibrée en fonction des débouchés réels en grande région.
La critique centrale est celle du positionnement “décalé” de la spécialité dans une
mention de management. A cet égard, notre volonté est clairement affichée de rester
dans une mention management. Dans ce secteur professionnel, la faiblesse des
compétences détenues en gestion par les dirigeants d’organismes d’insertion constitue un
véritable obstacle à la pérennité des structures. Nous souhaitons donc volontairement et de
manière réfléchie, marquer l’ancrage de la spécialité dans la gestion d’organisme tout en
dispensant à nos étudiants en parallèle des enseignements orientés sur les publics et leur
prise en charge.

Afin de répondre à l’esprit des recommandations de l’AERES, nous proposons d‘intégrer de


manière plus lisible la dimension gestion/management dans l’offre de formation selon
plusieurs axes :
- les intitulés des enseignements sont modifiés, afin de réaliser un affichage et un contenu
plus affirmés vers la gestion et le management ;
- pour se faire, davantage d’enseignants-chercheurs en sciences de gestion sont intégrés
dans l’équipe pédagogique, équipe qui s’appuiera plus nettement sur les compétences en
gestion et management des intervenants professionnels.
Enfin, nous avons repris à notre compte de l’observation du manque de dimension
internationale. A ce propos, nous tenons à signaler qu’une part non négligeable des
enseignements inscrit la dimension comparative internationale dans le contenu des cours
(sociologie de l’exclusion, mécanismes socio-économiques de la pauvreté, handicap et
insertion professionnelle…). Les années passées, des conférences avaient été organisées
par l’équipe pédagogique sur la thématique de l’insertion dans la Grande Région
(Saarlorlux) avec des conférenciers venant du Luxembourg, d’Allemagne et de Belgique
(Contrat CIERA Grande Région 2005/2007). Le responsable du diplôme a par ailleurs été
coordonnateur d’un réseau européen dans le cadre du 5ème framework (6 universités
européennes) et un réseau portant sur les thématiques de l’insertion est constitué pour
répondre à l’appel à projet de la Commission européenne dans le cadre du 7ème framework,
associant 14 universités européennes. 5 membres de l’équipe enseignante figurent dans le
consortium européen et le coordonnateur du réseau est le responsable du diplôme. Enfin,
nous sommes directement partie prenante du projet Université de la Grande Région qui est
un projet stratégique qui est le départ d’une association coordonnée des universités de la
Grande Région et a pour objectif la création de l'espace intégré de l'enseignement
supérieur dans la Grande Région (Sarrlorlux) avec une mobilité organisée des enseignants
et des étudiants. Ce projet, piloté par l'Université de la Sarre est composé d’un consortium
de 5 partenaires : Université de la Sarre, UPV-Metz, Nancy Université, Université de Liège,

Jean-louis Meyer Page 3 15/01/2009


Propositions faisant suite à l’avis de l’AERES et concernant le master MOSSS

Université du Luxembourg ; il s’inscrit dans un financement Interreg IVA. Nous ne l’avons


pas mentionné à l’époque dans la mesure où nous n’étions pas certains de l’acceptation du
programme. A l’heure actuelle, c’est chose faite ! La dimension internationale n’est donc
pas absente, loin s’en faut, des enseignements dispensés. Enfin B. Balzani, membre de
l’équipe enseignante développe, dans le cadre de projets européens (Interreg) les
questions d’insertion en Grande Région et inscrit la dimension transfrontalière dans ses
enseignements. Pour autant, et de manière à rendre plus lisible l’ouverture internationale
et à favoriser la mobilité européenne de nos étudiants, nous avons programmé 2
enseignements spécifiques qui seront assurés soit par des enseignants chercheurs invités ou
à défaut par des ressources en interne qui ont une large expérience des approches
internationales et qui font partie de réseaux de recherche européens.
La proposition de transformation à la maquette initiale se fera donc sur les intitulés de
cours qui se calqueront sur les concepts de gestion et surtout sur une réorientation des
enseignements vers une logique plus gestionnaire avec une redistribution des intitulés des
cours et des enseignements.
Nous proposons donc la réorganisation suivante :

UE Approches de l’exclusion
306 Responsable de l’UE : J.L. Meyer PR 19
Sociologie de l’exclusion JL. Meyer PR 19 Nancy 2
Mécanismes socio-économiques de la C. Dubois MdC 05 Nancy 2
pauvreté
Lutte contre les exclusions et justice S. Chaupin MdC 05 Nancy 2
sociale Guillot
Gestion des compétences dans le champ B. Grasser MdC 06 Nancy 2
de l'insertion
Handicaps et insertion professionnelle E. Retourney Dir. Adj. Espoir 54
Etabl.
Politiques européennes de lutte contre B. Balzani MdC 19 Nancy 2
les exclusions

UE Activation des parcours d’insertion


307 Responsable de l’UE : B. Balzani MdC 19
Connaissance des institutions et des B. Balzani + MdC 19 Nancy 2
publics en insertion professionnels
Analyse et traitement des situations B. Balzani + MdC 19 Nancy 2
d’insertion professionnels
Gestion des compétences et conduite de T. Colin + MdC 06 Nancy 2
parcours d’insertion professionnels
Approches comparatives des formes J.L. Meyer PR 19 Nancy 2
d’exclusion en Europe

Jean-louis Meyer Page 4 15/01/2009


Propositions faisant suite à l’avis de l’AERES et concernant le master MOSSS

UE Gestion des organismes d’insertion


408 Responsable de l’UE : T. Colin MdC 06
Droit des dispositifs d’insertion O. Anselme MdC 02 Nancy 2
Martin
Marketing non marchand et pilotage R. Garcia- MdC 06 IUT Nancy
des réseaux institutionnels Bardidia 2
Gestion & comptabilité des organismes Y. Abran Consultant, ICN
d’insertion Docteur 06 Business
School
Conduite de projets d’insertion G. Beaumont Professionnel IME Laxou

Ces modifications ne présentent pas une “variation cosmétique” mais bien la volonté
d’inscrire, pour les raisons exposées ci-dessus : nécessité de professionnaliser les étudiants
à la gestion des organismes sans toutefois abandonner la dimension “activation des
parcours d’insertion”. Il s’agit clairement d’inscrire la formation MIAE dans le champ de
cette double compétence. Les modifications proposées sont conséquentes, elles ont été
arrêtées en informant les réseaux professionnels des métiers de l’insertion qui regrettent
toutefois de devoir abandonner les terminologies et concepts en vigueur dans ce secteur
professionnel mais comprennent la nécessité de clarifier le positionnement pédagogique du
diplôme dans l’offre de formation en gestion de Nancy 2.

Fait à Nancy, le 13 octobre 2008

Jean-Louis Meyer
Professeur de sociologie
UFR AES (future ISAM)

Jean-louis Meyer Page 5 15/01/2009


REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090793

Mention Management Public

La mention Management Public portée par l’IAE, l’UFR AES et l’IPAG a obtenu un A. La spécialité de
master 2ème année « Management des organisations publiques » a obtenu également un A.

En revanche, la spécialité de Master 2ème année « Gestion des services publics » a obtenu un C.
L’appréciation de l’Aeres met en avant de nombreuses qualités, notamment son bon positionnement
dans une mention cohérente, mais qui sont desservies par une équipe pédagogique trop restreinte.
Il est ainsi recommandé de renforcer l’équipe pédagogique de la spécialité GSA.

Le rapprochement effectif des équipes pédagogiques de l’IAE, de l’ICN 33 et de l’UFR AES, lié à
l'imminence de la fusion de ces composantes dans le cadre du projet ISAM, ainsi que la prise de
poste récente d’enseignants chercheurs au sein de l’UFR AES permettent de renforcer l'équipe
pédagogique du M2 GSA en sciences de gestion. Cette recomposition de l’équipe pédagogique
permet d’affirmer plus fortement la dimension académique et la dimension management au sein
des enseignements.

Néanmoins, il apparaît nécessaire de conserver une certaine pluridisciplinarité, indispensable dans


une approche métiers, comme en témoignent les postes et missions effectivement assurés par les
étudiants une fois recrutés. Cette pluridisciplinarité est également une des marques de cette fusion
entre l’UFR Administration Economique et Sociale, l’Institut d’Administration des Entreprises et
l’Institut Commercial de Nancy (article 33).

Par ailleurs, la cohérence et les synergies internes à la mention Management Public ne se limitent
pas aux seuls objectifs pédagogiques de la mention et le bon positionnement du M2 GSA au sein de
cette mention ne se limite pas à ces seuls aspects. La cohérence de la mention « Management
Public » dans son ensemble se traduit par des échanges réguliers entre enseignants chercheurs de
toutes disciplines intervenants ou non dans les spécialités dans le but de proposer les interventions
les plus pertinentes et plus contemporaines relativement aux thèmes traités. C’est ainsi,
également, qu’est envisagée une collaboration avec le master mention « Action publique locale et
nationale » spécialité « Management des collectivités territoriales » de l’Université de Lille2.

Afin de se conformer aux recommandations de l’Aeres qui portent sur la composition de l’équipe
pédagogique de la spécialité GSA, le volume horaire des enseignements et leur architecture n’ont
pas été modifiés. L’intégration dans l’équipe pédagogique de professeurs et de maîtres de
conférences se fait à « volume horaire constant et cours constants». Le volume horaire sera donc
mieux réparti entre les enseignants académiques et les intervenants professionnels afin d’atteindre
au mieux les objectifs de la formation.

Trois propositions sont faites dans ce cadre :

1- La spécialité sera désormais sous la responsabilité adjointe de M. P. LAROCHE, Professeur


agrégé en sciences de gestion et de Mme S. BOURREL, Maître de conférences en droit public.
2- La responsabilité des Unités d’Enseignement (UE) revient aux « spécialistes » des
thématiques :
- l’UE 351 « Gestion des opérations juridiques » sous la responsabilité de M. David
MELLONI, Professeur agrégé de droit public
- l’UE 352 « Gestion ressources humaines » sous la responsabilité de M. Patrice
LAROCHE, Professeur agrégé des sciences de gestion
- l’UE 353 « Gestion financière et comptable » sous la responsabilité de Mme Muriel
MICHEL, maître de conférences en sciences de gestion
- l’UE 354 « L’administration et les citoyens » sous la responsabilité de M. Jean
LACHMANN, Professeur en sciences de gestion.

3- L’équipe pédagogique intègre désormais :

- M. Patrice LAROCHE, Professeur agrégé des sciences de gestion (UFR AES)


- M. Jean LACHMANN, Professeur en sciences de gestion (IAE)
- M. Benoît GRASSER, Maître de conférences en sciences de gestion (UFR AES)
- Mme Mouna EL GAIED, Maître de conférences en sciences de l’information et de la
communication
- M. Dominique ANDOLFATTO, HDR en science politique (Faculté de droit)
- Mme Estelle MERCIER, Maître de conférences en sciences de gestion (IAE)
- M. François MULLER, Maître de conférences en droit public (Faculté de droit)

Un tableau récapitulatif de l’équipe pédagogique est présenté en page suivante.


Composition de l’équipe pédagogique de la spécialité Gestion des Services Administratifs

Etablissement et composante de
Statut Section rattachement
Nom – Prénom
CNU (ou Entreprise pour les
professionnels)
Patrice LAROCHE PR 06 UFR AES

Jean LACHMANN PR 06 IAE

David MELLONI PR 02 Faculté de droit de Mulhouse

Benoît GRASSER MCF 06 UFR AES

Estelle MERCIER MCF 06 IAE

Muriel MICHEL MCF 06 UFR Langues et cultures étrangères

Dominique ANDOLFATTO MCF HDR 04 Faculté de droit de Nancy

Sophie BOURREL MCF 02 UFR AES

Mouna EL GAIED MCF 71 UFR AES

François MULLER MCF 02 Faculté de droit de Nancy


PAST
PAST UFR AES
Olivier TREAND Magistrat 02
Cour administrative d’appel Nancy
administratif
PAST UFR AES
Jean-Charles PAST
02 Communauté de communes des Trois
de BELLY Directeur EPCI
Vallées
MCF associé
TA Strasbourg
José MARTINEZ Magistrat 02
Université de Strasbourg
administratif
ATER Université de Lille 2
Nicolas MATYJASYK 04
Doctorant Spirit Science Po Bordeaux

Sébastien GENDRE Inspecteur du Trésor Trésor Public

Magistrat
Marie GUICHAOUA Cour administrative d’appel Nancy
administratif

Frédéric MONNERON Directeur financier Ville de Nancy

Etienne PAYEUR DRH Ville de Commercy

Responsable Pôle
Sylvie TERZI Conseil Régional de Lorraine
emploi

Valérie WEYANT DGS Ville de Lunéville


REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090794

Mention Management International

13 octobre 2008

Le projet de Master Management International s’inscrit dans la continuité de la Licence Langues Etrangères
Appliquées (dès le niveau Master 1) et repose sur un tronc commun d’enseignements en gestion et en anglais.
Son originalité est de former des managers internationaux : des gestionnaires généralistes dont la langue de
travail est le français et l’anglais, possédant une connaissance approfondie de l’entreprise internationale, mais
dans le même temps, compétents dans une autre langue étrangère et une autre culture des affaires pour
répondre aux besoins locaux dans le recrutement de cadres (4 voies sont déjà proposées en Master 1 Affaires
Internationales pour 2008-2009 : allemand, espagnol, italien et russe).
Historiquement, la formation est née d’un partenariat entre le Département LEA (de l’UFR Langues et Cultures
Etrangères) et l’IAE, entre des enseignants-chercheurs en langues et civilisations étrangères et des enseignants-
chercheurs en gestion et management.

1- PROJET

L’équipe pédagogique prend bonne note de la suggestion d’une mention-spécialité en Management International,
tout en poursuivant la réflexion sur ses incidences en termes de flux d’étudiants et de débouchés professionnels.
Son intérêt est triple :

1.1- Une offre de formation originale


Une formation en management international et interculturel dispensée en trois langues (français, anglais et une
troisième langue au choix) constitue une grande originalité dans le Grand Est, aux côtés de diplômes centrés sur
un métier ou sur des relations commerciales bilatérales.
Une attractivité certaine sera obtenue par la déclinaison de plusieurs parcours linguistiques, au-delà de l’anglais,
langue des affaires véhiculaire par excellence (seule langue étrangère proposée actuellement dans de tels
masters à l’échelle nationale).

1.2- Des flux d’étudiants importants


Notre vivier premier est constitué par nos diplômés de Licence LEA, diplôme évalué « A » par l’Aeres en 2008 et
attirant structurellement des effectifs de plus en plus importants :
2008-2009 allemand espagnol italien russe TOTAL évolution
L1 LEA 76 150 31 17 274 + 16 %
L2 LEA 32 43 15 14 104 stabilité
L3 LEA 25 35 17 5 82 stabilité
M1 AI 22 15 12 12 61 + 27 %
M2 AI / / 25 / 25 + 56 %
La politique de recrutement du master est tournée vers les étudiants LEA d’autres universités, mais aussi
ouverte à d’autres profils : filières LCE et filières à dominante Gestion, et naturellement à des étudiants
étrangers.
Les chiffres de la rentrée 2008 sont de 61 inscrits pour le Master 1 Affaires Internationales et 25 inscrits pour le
Master 2 Management Franco-Italien. L’effectif et les profils (géographiques et disciplinaires) de cette 4ème
promotion de M2 montrent l’attractivité de la filière en interne et en externe.
Notre politique de recrutement restera cependant guidée par la capacité d’absorption du marché du travail pour
ces jeunes diplômés.

1.3- Une insertion professionnelle dans une logique de territoire


Une formation en gestion à l’international à Nancy 2 s’inscrit dans une logique de territoire, du fait de la
position privilégiée de la Lorraine, aux frontières du Luxembourg, de la Belgique et de l’Allemagne. Le marché
du travail luxembourgeois est une illustration parfaite des compétences multilingues et multiculturelles exigées
dans la pratique des affaires.
Cette logique de territoire ne freine pas la mobilité géographique des jeunes diplômés : 27 % en Lorraine, 47 %
dans les autres régions françaises et 27 % à l’étranger (enquête de l’Observatoire pour la promotion « Affaires
Internationales » 2006-2007. Un stage sur deux est réalisé à l’étranger.

Ce recentrage sur le Management International implique nécessairement une restructuration de l’équipe


pédagogique et de recherche autour de cet objectif fort, mais aussi une reconsidération du programme sur les
deux années du master.

2- EQUIPE PEDAGOGIQUE ET RECHERCHE

2.1- Une équipe mixte de gestionnaires et de linguistes


L’équipe pédagogique du Master Management International (M1 + M2) est composée de celle de la Licence LEA
(déjà constituée de linguistes et de gestionnaires), élargie à des enseignants-chercheurs de l’UFR LCE, ainsi que
d’enseignants-chercheurs de l’IAE dans les différents domaines des Sciences de Gestion. A ce noyau dur,
s’ajoutent des professionnels extérieurs (le plus souvent cadres en entreprise ou professions libérales),
constituant le premier pas vers l’insertion professionnelle, d’un avis lors de la conception des programmes à un
accompagnement pratique dans la recherche des stages jusqu’au contrat de travail, donc un réseau primordial à
développer.
L’équipe enseignante propre à ce Master se construit et se renforce année après année. Elle pourrait accueillir à
la rentrée 2009 un Professeur des Universités en anglais, comme elle a accueilli à cette rentrée 2008 un Maître
de Conférences en Espagnol. En outre, une attention particulière est portée à la mixité des enseignants en
Gestion (de l’équipe LEA de l’origine et des enseignants-chercheurs de l’IAE intervenant dans d’autres masters)
et ceci, dès le niveau M1.
En adhérant à ce projet pédagogique, les enseignants-chercheurs construisent autant de passerelles entre des
disciplines scientifiques, des sections CNU distinctes à l’intérieur de Nancy 2.

2.2- Une dynamique de recherche


Nous pouvons penser que la dynamique de la formation aboutisse à une dynamique de recherche voire d’équipe
de recherche.
La mise en place de séminaires de formation puis à terme, de recherche en gestion et management pour les
enseignants de langues constitue une base solide de réflexion. La didactique des langues et les travaux sur les
représentations d’une culture à une autre peuvent s’appréhender comme des points d’ancrage vers du
management interculturel dans les entreprises internationales, devenues des firmes globalisées.
L’adossement à la recherche de ce Master doit s’inscrire aussi d’une part, dans une tendance structurelle en
faveur de LEA dans l’enseignement des langues à l’Université, et d’autre part, dans l’internationalisation du
management et de la mondialisation des marchés dans les recherches en sciences de gestion.

3- PROGRAMME PEDAGOGIQUE

Le groupe de travail voit dans ce recentrage sur le Management International, l’opportunité d’examiner la
cohérence pédagogique sur M1 + M2.

3.1- Le tronc commun : gestion et anglais


Le programme pédagogique en gestion et management se veut généraliste pour permettre la polyvalence et
l’adaptabilité dans les entreprises. Les grandes thématiques abordées apparaissent sous la forme d’Unités
d’Enseignement et s’appuient sur les fondamentaux de la future maquette de Licence LEA. Leur cadre d’analyse
est international.
En sciences de gestion, l’articulation entre les deux années d’études doit se faire au niveau Master 1 par
l’acquisition des outils et des techniques de gestion et au niveau Master 2 par des compétences en matière de
stratégie d’entreprise (de la mise en place d’un diagnostic à une prise de décision). L’ambition est de former
des cadres d’exécution puis des cadres de direction, en passant d’une perception technique des fonctions de
l’entreprise (finance, marketing, GRH notamment) à une perception stratégique.
Au-delà de ces disciplines de gestion, l’anglais commercial est enseigné comme langue de travail et de
communication, mais aussi mis en perspective dans une approche culturelle des comportements (de
consommation, de management par exemple).

3.2- Une 3ème langue au choix


A une maîtrise du management international en français et en anglais, le projet ajoute une compétence : la 3ème
langue. Cette dernière se décline en plusieurs parcours, pertinent au regard des débouchés professionnels et des
expertises en présence :
L’italien
En cette fin de contrat quadriennal, ce M2 Management Franco-Italien apparaît comme un succès.
Déjà, au regard des effectifs étudiants, dans une région de forte immigration italienne :
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009
12 15 16 25 (dont 1 FC)
Ensuite, au regard de l’insertion professionnelle observée, en témoigne les propositions d’embauche constatées
en septembre 2008 à l’issue des stages en entreprise : les 2/3 des étudiants sont consolidés à leur poste, avant
même d’être diplômés. Les débuts de carrières s’opèrent dans différents pays (France, Italie, Luxembourg…),
dans les fonctions les plus larges (fonctions commerciales, achats, export, de développement à l’international,
cadre de la GRH…) et les secteurs d’activité les plus divers (services auprès des entreprises, industrie lourde,
agro-alimentaire, secteur bancaire et financier, consulting…). L’insertion professionnelle à 6 mois est de 80 % et
de 100 % à un an (enquête interne exhaustive auprès de la promotion 2006-2007), principalement dans le secteur
privé et avec un CDI.
Une volonté forte de l’équipe existe en matière de partenariats professionnels et académiques : via les stages
en entreprise et les activités de recherche des enseignants-chercheurs.
Le dernier projet en cours est l’établissement de conventions avec des entreprises lorraines désireuses de
s’implanter en Italie pour l’accueil de stagiaires, via la Chambre de Commerce Italienne pour la France. Ces
stagiaires mettront en œuvre lesdites activités italiennes et devraient naturellement en devenir les managers.
Deux entreprises sont déjà en demande en Meurthe et Moselle et en Moselle, dans le secteur de l’ingénierie
financière et de la sous-traitance à l’industrie.

L’allemand
La proximité de l’Allemagne est favorable au développement d’une telle formation. Elle suscite toujours des
effectifs étudiants conséquents dans la combinaison « anglais-allemand ».
Par ailleurs, une formation axée sur les marchés germanophones assure à ses diplômés des débouchés très
importants étant donné les besoins du marché du travail allemand, mais aussi la croissance de marchés où la
maîtrise de la langue allemande s’avère bien souvent indispensable : le Luxembourg, l’Autriche et la Suisse.
Sur ce marché de taille suffisante, nous proposons un positionnement original dans l’offre régionale de
formation, non directement concurrentiel. Notre projet est construit sur une dominante différente : avant tout
celle du management international en entreprise et non celle d’une carrière Outre-Rhin ou dans des
organisations franco-allemandes. En témoigne, un effectif 2008-2009 de 22 étudiants, dont des étudiants
extérieurs à notre Licence LEA, en provenance d’autres universités.
Dans ce cadre, des partenariats universitaires forts qui existent d’ores et déjà en Allemagne et en Autriche
seront renforcés et des partenariats avec les milieux professionnels seront effectifs dès l’instant où des
engagements pourront être officiellement pris (Chambres de commerce et entreprises d’accueil des stagiaires en
France et au-delà des frontières).

L’espagnol
La combinaison « anglais-espagnol » en Licence LEA, soit 150 étudiants, attire la majeure partie des effectifs :
57 % de la promotion de L1 ; un taux de croissance 50 % en L1 entre la première et la dernière année du présent
quadriennal.
Le Département d’Espagnol a amorcé une dynamique pour cette nouvelle filière, qui se structure à présent
autour d’une équipe propre : poste de lecteur en 2007 et poste de MCF en 2008. L’ouverture d’un parcours
« Anglais-Espagnol » a ainsi été réalisée à la rentrée 2008 et a attiré au titre de la première promotion 15
étudiants.
L’impulsion donnée par les littéraires nous a permis la création d’un premier échange étudiant avec l’Université
de Leon (Espagne) en 2007-2008 et l’étude de deux collaborations en Amérique Latine : l’une avec le Mexique,
l’autre avec l’Argentine (Buenos Aires via les activités de recherche du laboratoire de rattachement).
Si le marché espagnol est une évidence au sein de l’Union Européenne (selon l’APEC, environ 80 000
recrutements annuels de cadres), le marché latino-américain apparaît en revanche, trop vaste et trop disparate
pour être abordé dans sa totalité. Notre réflexion et nos efforts se sont portés sur deux pays parmi les plus
porteurs d’un point de vue économique et commercial, mais aussi en raison de leur plus grande stabilité
politique : l’Argentine et le Mexique (sources : Ministère des Affaires Etrangères et Européennes).
Les entreprises françaises ont été au premier rang des grands services publics privatisés en Argentine (gaz,
électricité, eau, téléphonie) et elles se sont constituées une large place dans certains secteurs comme
l’industrie automobile, les services tels que la banque, l’assurance, la grande distribution. Une réflexion sur
l’insertion professionnelle par le biais du Volontariat International en Entreprise (VIE) est donc menée.
Le Mexique constitue quant à lui un marché en devenir, propice à l’insertion de jeune diplômés. Avec 2,6
milliards d’euros d’échanges bilatéraux, le Mexique représente le 4ème partenaire commercial de la France sur le
continent américain (derrière les Etats-Unis, le Brésil et le Canada). Les entreprises françaises se placent au 4ème
rang des fournisseurs européens du Mexique, mais sont en mesure de rejoindre les performances de l’Allemagne,
l’Italie et l’Espagne, notamment dans les produits pharmaceutiques, l’aéronautique, la mécanique, la chimie,
l’électrique et l’électronique, l’industrie automobile. Dans ces secteurs, les grands groupes français sont des
cibles d’insertion professionnelle, mais aussi des PME dynamiques à l’export.
Par ailleurs, les premiers stages de L3 LEA au printemps 2008 ont été prometteurs et ont permis de précieux
enseignements. Sur les 19 stages réalisés par les étudiants « Anglais-Espagnol », 9 nécessitaient absolument la
langue espagnole et la connaissance des marchés hispanophones : 7 se sont déroulés en Espagne, 1 en France et
1 au Luxembourg ; 2 de ces stages ont débouché sur une embauche immédiate (Espagne et Luxembourg). Les
secteurs d’activité demandeurs sont principalement le transport, la banque et le tourisme.

Le russe
La non ouverture du parcours M2 Management Franco-Russe est imputable à une insuffisance du nombre de
candidats admis, essentiellement en raison du petit nombre de diplômés de Licence LEA « anglais-russe », lui-
même expliqué par l’enseignement limité de la langue russe dans les lycées lorrains. Face à cette situation,
l’équipe dirigeante a choisi de renforcer la 1ère année de Master, pour asseoir la solidité de la filière.
Les premiers résultats sont sensibles : 12 inscrits « anglais-russe » en 2008-2009 ; des candidatures d’universités
prestigieuses comme celles de Saint-Pétersbourg et de Novossibirsk ; des projets professionnels précis et une
motivation très forte. Les recrutements s’avèrent extérieurs dans la mesure où la langue russe est peu enseignée
dans les lycées lorrains.
L’antériorité du DESS Franco-Russe et des promotions de M2 nous apporte des éléments positifs sur l’insertion
professionnelle en France, en Russie, mais aussi en Ukraine, en Bulgarie ou en Pologne, marchés gigantesques et
au grand potentiel de croissance. L’éloignement géographique et les questions culturelles expliquent un suivi
plus difficile des insertions professionnelles.
Le Département de Russe de Nancy 2, comptant 1 PU, 1 MCF HDR, 1 MCF, 1 ATER, 2 lecteurs, est reconnu dans
l’enseignement universitaire français de la langue russe et des cultures slaves.
L’équipe attachée à notre projet est investie sur plusieurs dossiers : un échange étudiant existant avec
l’Université de Kaunas (Lituanie) ; la signature imminente d’une convention avec l’Université d’Etat de Koursk
(échange enseignant et contacts pour des stages en entreprise) ; le soutien du Consulat de Russie à Strasbourg ;
une coopération avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Meurthe et Moselle via les entreprises
intéressées par les marchés à l’Est.

L’arabe
Les réflexions sur ces troisièmes langues doivent être confrontées aux enjeux mondiaux d’aujourd’hui et de
demain. La question de la langue arabe est à examiner dans ce cadre plus large et doit s’analyser comme un
potentiel de développement.
Elle s’inscrit dans la perspective de l’Union pour la Méditerranée, forme de gouvernance nouvelle et coopération
sur de grands projets entre les pays de la Méditerranée et les Etats membres de l’UE. La démarche se poursuite
sur les marchés au Moyen-Orient, aux structures économiques et commerciales propres, aux forts taux de
croissance.
Les débouchés professionnels seront ceux de gestionnaires généralistes et de managers conscients des enjeux
interculturels pesant sur les relations d’affaires. La première voie étudiée, selon l’avis des milieux
professionnels et des candidats potentiels, est celle de l’entreprenariat à la fois en France et dans un pays
partenaire.

Le présent projet de Master Management International correspond à un diplôme « multi compétences » : gestion
et management d’une part, langues et cultures étrangères d’autre part ; mais aussi une maîtrise de l’anglais
commercial comme véhicule traditionnel de communication à l’international et connaissance d’une autre langue
et d’une autre culture pour favoriser la proximité avec les marchés ciblés par les entreprises devenues
globalisées.
Cette formation répond à la fois au projet professionnel d’un nombre croissant d’étudiants et à une demande
structurelle du marché du travail pour le recrutement de cadres internationaux, dans une logique à la fois de
territoire et de mobilité.
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090795

Mention Sciences du Langage et Didactique

A. Concernant la Mention

1. Relations avec le laboratoire d’appui (ATILF)

Les différents domaines enseignés dans les deux Spécialités de la Mention ouvrent, mis à part
les débouchés professionnels, sur des sujets de thèse qui s’inscrivent spécifiquement dans les
principales thématiques de recherche du laboratoire d’appui. En ce sens le programme des
deux Spécialités est parfaitement adapté au laboratoire ATILF.

2. Objectifs scientifiques et pédagogiques

Nous avons effectivement assez peu développé ce point dans le dossier. Cela tient en partie
au fait que ces objectifs sont assez différents pour les deux Spécialités. Alors que la
Spécialité « Ingénierie en didactique des langues » débouche assez naturellement sur des
voies professionnelles, il n’en va pas tout à fait de même de la Spécialité « Langues, discours
et interactions ». Mais la possibilité, pour les étudiants de la Spécialité « Langues, discours et
interactions », de bifurquer vers le TAL, compense en grande partie cette différence.

3. Relations avec l'Université de Metz

La structuration des maquettes de Metz et Nancy sont parallèles dorénavant, permettant


ainsi aux étudiants de combiner des enseignements des deux universités.

B. Concernant la Spécialité « Langues, discours et interactions »

1. Participation des professionnels

Cette participation doit en effet être précisée. Elle se manifestera dans deux domaines
principalement : dans les Options de psycholinguistique, par la participation d’une
orthophoniste ; dans les enseignements propres à la Spécialité, par la présence dans l’équipe
de formation d’un directeur de recherche CNRS.
Les relations avec le Master européen de lexicographie EMLex doivent encore être précisées.

2. Statut de la Spécialité « Traitement automatique des langues » (TAL)

Les négociations qui devaient permettre l’intégration de cette Spécialité dans notre Mention
n’ont finalement pas abouti. Nos étudiants pourront néanmoins bifurquer après le M1 dans
une Spécialité TAL, à condition qu’ils aient choisi – et suivi avec succès – les cours
d’introduction donnés en M1. Nous tenons beaucoup à maintenir cette possibilité, dans la
mesure où le TAL offre des débouchés professionnels particulièrement intéressants.

3. Partenariats internationaux

Deux types de partenariats n’ont pas été mentionnés dans le dossier : d’une part nos accords
ERASMUS ; d’autre part, deux Conventions de partenariat scientifique (l’une avec le Brésil,
l’autre avec la Pologne). Ces derniers partenariats concernent d’abord la recherche, mais
sont susceptibles de déboucher sur des échanges d’enseignants.
B. Concernant la Spécialité « Ingénierie en didactique des langues »

1. Participation des professionnels

Les enseignants-chercheurs assurant les cours dans la spécialité didactique sont des
professionnels de la formation initiale ou continue de publics d'apprenants de langues
étrangères (français, anglais, espagnol)

2. Partenariats internationaux

• La spécialité didactique accueille chaque année des étudiants étrangers, soit environ
10% de chaque promotion.
• Nous avons une convention avec l'Université de Cumbria (Royaume-Uni) dans le cadre
d'un double diplôme Master/Post Graduate Certificate of Education (PGCE). Chaque
année trois à quatre de nos étudiants effectuent leur année de Master 2 en Angleterre
et obtiennent ce diplôme qui leur permet de postuler à des postes d'enseignement du
français en Angleterre et dans le Commonwealth.
• Chaque année trois à quatre de nos étudiants effectuent leur stage obligatoire de M2
aux Etats-Unis à Edina, Minnesota, U.S.A., dans des écoles d'immersion.
• L'équipe pédagogique qui encadre la spécialité didactique collabore avec plusieurs
établissements de recherche et d'enseignement supérieur (Centre de Recherches
Scientifiques et Techniques pour le Développement de la Langue Arabe à Alger,
Universités tunisiennes pour l'installation de centres de ressources en français,
Universités mexicaines proposant des formations en français du tourisme, etc).

Denis Apothéloz Richard Duda


REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090796

Mention Administration des Entreprises

Suite à l’évaluation (A) du Master mention Administration des Entreprise de l’IAE Université
Nancy2,

Un point à améliorer est indiqué : l’ouverture internationale.

Ce point n'a pas été traité abondamment dans le dossier, à regret car l’ouverture internationale y
est fortement présente.

Je souhaiterais à cet égard rappeler, l’ouverture internationale de fait, liée d'une part à :

- L’implantation de la mention du Master au Luxembourg (étudiants et enseignants étrangers


majoritaires) en formation continue, en partenariat avec la Chambre des Employés Privés du
Luxembourg (50 étudiants).

Et, d’autre part :

- A l’existence du cycle Enseignement à Distance (FOAD) du Master (50 étudiants dont plus de
la moitié suivent la formation à l’étranger (par le biais d’une plateforme en collaboration
avec le consortium CANEGE et la Cellule ERUDI de l’Université Nancy2. La grande majorité
des étudiants exercent leur activité à l’étranger (en Europe, Amériques, Asie, Afrique).

Par ailleurs, un partenariat en Asie est engagé :

- Le partenariat (convention 2008) du Master avec l'ANPAP (Académie Nationale de Politique


et d'Administration Publique) du Laos à Ventiane. Ce partenariat prévoit : des échanges
d'étudiants et d'enseignants, la formation d'enseignants Lao à la gestion, et leur accueil et
intégration dans la formation, des bourses d'études (avec la Région Lorraine) pour
permettre aux étudiants de faire leur stage dans une entreprise française à l'étranger (via le
partenariat existant entre l’ANPAP et la CCI française au Laos (CCIFL).

Par ailleurs, l'équipe pédagogique pour la formation présidentielle à Nancy compte également
plusieurs enseignants permanents ou vacataires de nationalité étrangère même si peu d’enseignants
internationaux invités interviennent dans le cycle nancéien.

Insertion professionnelle :
Je souhaiterais indiquer que les bons chiffres qui ont été rappelés (plus de 90 % de placement à 6
mois) ne tiennent pas compte des étudiants issus du cycle Formation continue au Luxembourg ni du
cycle formation continue à distance où le taux de placement est proche de 100%.

Thierry JACQUOT
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090798

Mention Sociologie

Le Master « Sociologie » en général

Les directeurs du Master « Sociologie » proposent pour améliorer la qualité de l’enseignement et pour
permettre l’insertion professionnelle des étudiants de :
- Modifier le programme et le contenu des enseignements des différentes spécialités du Master
afin de « coller » au plus près des axes de recherche du Laboratoire lorrain de sciences
sociales (2L2S).
- Mettre en valeur les relations internationales et les recherches réalisées dans le cadre des
trois laboratoires de recherche du 2L2S

La spécialité : Espace social, expertise et sociétés salariales

L’équipe d’enseignants-chercheurs de la spécialité recherche a bien conscience que l’intitulé ne


permet pas de saisir clairement les enseignements assurés dans cette spécialité en lien avec les
objets de recherche du laboratoire 2L2S. Elle propose donc de changer d’intitulé. Celui-ci est : Ville
et sociétés salariales

L’équipe propose également de rechercher une adéquation entre les axes des trois laboratoires de
recherches constituant le 2L2S et les enseignements proposés.

La spécialité : Intervention sociologique et pratique de l’expertise

Les responsables de la spécialité professionnelle considèrent avec intérêt les points forts et faibles
soulignés par l’AERES et entendent suivre les recommandations, qui, pour la plupart, sont déjà
présentes dans la maquette déposée mais certainement trop légèrement.
Concernant les points faibles, ils sont d’accord pour :
- Intégrer des enseignements d’initiation à quelques disciplines connexes comme l’économie,
la psychologie sociale, le droit qui constituent un élément favorable à l’insertion
professionnelle.
- Renforcer la formation à l’utilisation de logiciels de traitements de données quantitatives
(excel, sphinx, Alceste).
- Favoriser l’articulation entre la tradition sociologique et la sociologie d’intervention. Des
enseignements complémentaires sont envisagés afin d’améliorer la connaissance des théories
et paradigmes sociologiques, celles des pères fondateurs et de sociologues plus
contemporains.

1
- Par ailleurs, la spécialité étant adossée fortement à deux laboratoires de recherche (le
Lasures pour Nancy, l’Erase pour Metz), les étudiants participent régulièrement aux
conférences et aux séminaires thématiques organisés par ceux-ci.
- Ouvrir davantage la spécialité au contexte européen. Le M2 prof. accueille déjà quelques
étudiants de la Grande Région (Luxembourg, Belgique); le Centre de Recherche sur
l’Intervention Sociologique de l’université de Liège (la responsable de la spécialité est
membre du comité scientifique) intervient dans la formation. La présence de la responsable
au bureau de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française est un élément
favorable à l’ouverture sur des stages à l’étranger. De plus, certains enseignements
intégreront une dimension comparative internationale (politiques publiques de l’emploi, de la
santé, du social…).

La spécialité : Ethnologie et socio-anthropologie : cultures, patrimoines et mondialisation

Inscrite dans une filière d’études propre à l’Université Paul Verlaine de Metz (UPVM) et ouverte aux
étudiants de Nancy, cette spécialité s’appuie sur une équipe pédagogique dont trois membres (1 PR,
2MCF) sont qualifiés en section 20 du CNU. Pour répondre à l’évaluation de L’AERES, nous avons jugé
opportun d’apporter les précisions suivantes :
- La dimension « recherche » sur laquelle s’appuie la spécialité s’inscrit aux croisements de
deux axes d’études et ateliers propres à la composante ERASE du 2L2S et orientés sur les
relations interculturelles dans un contexte de mondialisation : « sociologie de la culture et
des industries culturelles » (séminaire 2008-2009 : « Ethnicité, émotion artistique et
industries culturelles) « Genre, migrations et mondialisation » (Séminaire 2008-2009 : « La
ville globale de l’étranger en sciences humaines »). La spécialité s’appuie par ailleurs sur les
travaux de référence sur la question du « patrimoine » d’un enseignant chercheur du
département de sociologie rattaché au Laboratoire d’Anthropologie et d’Histoire de
l’Institution de la Culture.
- L’ouverture internationale de la spécialité s’appuie sur des conventions de recherche et
d’enseignement avec plusieurs universités en particulier sur les terrains des migrations
internationales et de l’interculturalité : université du Luxembourg, de Bejaia (Algérie), Jijel
(Algérie), Fès (Maroc), La Havane (Cuba), Cuenca (Equateur), Lima (Pérou), Laval (Canada),
Montréal (Canada). Ces échanges et travaux propres aux chercheurs du laboratoire ont permis
l’organisation de plusieurs colloques internationaux par l’ERASE.
- Les liens avec l’école doctorale PIEMES (Metz) s’organisent autour de l’axe majeur de
recherche et de formation que constitue l’étude des phénomènes d’interculturalité. Ainsi
pour l’année 2008, le correspondant de l’Université de Metz pour le séminaire transfrontalier
des écoles doctorales (université de Metz, la Sarre, Liège, Luxembourg) est le responsable du
master sociologie à l’UPVM.
- Pour mieux expliciter son adossement à la recherche, la spécialité change d’intitulé et
devient : « Ethnologie et socio-anthropologie : interculturalité, patrimoines et
mondialisation »
- Pour mieux expliciter que la spécialité s’inscrit depuis sa création dans la continuité d’un
parcours débutant en licence et en particulier afin de mieux saisir les passerelles entre M1 et
M2, il est envisagé de changer les libellés de certains enseignements et d’intégrer des
enseignements complémentaires assurés notamment par des enseignants de Nancy.

Fait à Nancy, le 13 octobre 2008

Jean-Marc Stébé, Professeur de sociologie


Ahmed Boubeker, Professeur de sociologie

Directeurs du Master « mention sociologie »

2
3
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090800

Mention Philosophie, Sciences et Arts

- Concernant la mutualisation M1 et M2, elle se justifie pour des raisons économiques et s'est
décidée en accord avec notre université.

- Concernant le volume d'étudiant, nous pouvons compter sur un effectif de 25 étudiants environs
incluant les étudiants de STAPS, d'architecture et de philosophie.

Eléments nouveaux :

1) Nous proposons qu'un parcours soit constitué pour les étudiants venant de l'école d'architecture
(ENSA). Sur dossier de validation d'acquis ou en fonction d'une convention (R. Pouivet travaille en ce
sens auprès de l'ENSA), les étudiants de l'ENSA entreraient en M2, et ils obtiendraient le Master aux
conditions suivantes : l'étudiant devra passer 2 UE (1 en esthétique, 1 au choix), et réaliser un
mémoire en esthétique. Ceci devrait concerner entre 5 et 10 étudiants par an, selon la direction de
l'ENSA.

2) Nous devons intégrer dans le master le parcours préparation aux concours (Capes et agrégation)
Ce qui suit est une simulation vague et incomplète, car nous ne disposons pas encore de tous les
éléments pour réaliser ce parcours (en partenariat avec le département de lettres et l'IUFM).

A compter de 2010 les étudiants passeront les épreuves du CAPES en deuxième année de Master
(M2). Les écrits du CAPES auront lieu sans doute en janvier et les oraux en juin (à confirmer).

-Les épreuves du CAPES seront les suivantes :

1) Culture disciplinaire. Epreuve écrite.


2) Organiser et planifier son enseignement. Le candidat devra ou bien réaliser une leçon sur un
sujet donné, ou bien montrer comment il construit son cours sur telle ou telle question (à
confirmer). Nous ne savons pas encore si l'épreuve est écrite ou orale.
3) Connaissance du monde éducatif. La nature de l'épreuve est encore indéterminée. Il pourrait
s'agir d'un travail de synthèse de dossier. Nous ne savons pas encore si l'épreuve est écrite ou orale.

-Les épreuves de l'agrégation restent pour l'instant inchangées.

Voici comment on pourrait intégrer ce parcours concours dans la maquette, sur la base des
impératifs suivants : 700 H à répartir en M1 et M2, et selon les 3 pôles suivants :
1) découverte du système éducatif et "professionnalité" (préparation et exploitation des stages)
= 18 ECTS pour 100H
2) culture disciplinaire (comportant la didactique) : entre 54 et 72 ECTS
3) stage et mémoire: entre 30 et 48 ECTS
Le M1 et le M2 sont mutualisés

Semestre 1 Semestre 2 Semestre 3 Semestre 4


ECTS ECTS ECTS ECTS
Volume Volume Volume Volume
UE (coeff (coeffi (coeffi (coeffi
horaire horaire horaire horaire
icient) cient) cient) cient)
Culture disciplinaire 1 8 6
20 h CM + 20 h CM +
organiser et planifier 20 h TD 20 h TD
son enseignement (3) (3)

Culture disciplinaire 2 8 6
20 h CM + 20 h CM +
L’explication de texte 20 h TD 20 h TD
et la dissertation (3) (3)

Préparation au
8 6
programme de 20 h CM + 20 h CM +
l'agrégation (cours en 20 h TD 20 h TD
(3) (3)
commun avec L3)
8 6
Préparation 20 h CM + 20 h CM +
agrégation (idem) 20 h TD 20 h TD
(3) (3)

Culture disciplinaire 3 8 6
20 h CM + 20 h CM +
(préparation aux
20 h TD 20 h TD
épreuves orales du (3) (3)
capes)

Préparation stages et
8 6
exploitation stages 20 h CM + 20 h CM +
(Voir IUFM pour le 20 h TD 20 h TD
(3) (3)
volume 200 heures au
moins en M2)
8 6
Tutorat Stage Mémoire 20 h CM + 20 h CM +
( il faut garder la 20 h TD 20 h TD
(3) (3)
main)
3 3 2
Méthodologie 12h TD 12h TD 12h TD
(1) (1) (1)
Connaissance du
Système éducatif 3 3 2 2
80 heures voir UE 6 h TD 6 h TD 6 h TD 6 h TD
Science de (1) (1) (1) (1)
l’education.
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090801

Mention Sciences de l’éducation

L’équipe pédagogique nancéienne du Master Sciences de l’Education a pris bonne note des points à
conforter, des points à améliorer et des recommandations générales concernant les spécialités de
notre master. Toutes les recommandations feront, bien évidemment, l’objet d’une attitude
attentive des responsables de spécialité et du responsable de mention durant le quadriennal à
venir. Quatre investissements seront privilégiés :
* le maintien d’un nombre significatif d’étudiants notamment dans les parcours recherche des deux
spécialités du M2, vivier des futurs doctorants.
* le renforcement du lien enseignement/ recherche.
* l’ouverture internationale (qui sera facilitée par le rayonnement international de plusieurs
chercheurs du laboratoire).
* la mise en œuvre d’un suivi des étudiants visant à améliorer significativement le taux de réussite
dans les deux spécialités du diplôme.

Concernant plus particulièrement la spécialité « Ingénierie de la Formation de Formateurs »,


l’équipe pédagogique composée de membres du département sciences de l’éducation et de l’IUFM
de Lorraine, après analyse des différentes recommandations, apporte les précisions suivantes :

- l’équipe envisage de faire intervenir des chercheurs étrangers en s’appuyant sur le partenariat de
l’IUFM déjà fortement engagé avec les pays frontaliers (Allemagne, Belgique, Luxembourg) ; avec
mise en place de séminaires sur les systèmes de formation de ces pays, dans une perspective
comparative, ce qui permettra aussi de faire évoluer le module « Politique et institutions en
formation initiale et continue » actuellement centré sur le système français,
- un travail est déjà en cours avec l’Observatoire du suivi des étudiants afin de construire un
tableau de bord. De son côté, l’IUFM va s’engager dans une étude sur l’évolution professionnelle de
ses formateurs qui ont obtenu le M2 spécialité « Ingénierie formation de formateurs »,
- si le public est actuellement diversifié en ce qui concerne les métiers de la formation de
formateurs dans le cadre de l’Education nationale, il avait été relevé dans la demande
d’habilitation que l’hétérogénéité des étudiants, déjà recherchée par l’équipe pédagogique, était
profitable à la formation. Cependant, la possibilité d’une ouverture va être étudiée vers les métiers
hors éducation nationale.
- la mise en place d’un ENT et d’un espace collaboratif sur le serveur de l’IUFM est prévue dans
les deux années à venir,
- la question du « faible taux de réussite » est une question sensible pour l’équipe pédagogique et
certains éléments d’analyse avaient été proposés dans la demande d’habilitation. Le faible taux de
réussite est plus celui d’un étalement sur deux ans de l’obtention du diplôme qu’il ne correspond à
un taux d’échec définitif. Cet étalement est demandé par les professionnels ayant des difficultés à
faire la formation sur un an (difficulté liée surtout au mémoire professionnel qui représente pour
eux un investissement important). Il devient donc nécessaire de différencier, pour les étudiants,
l’accompagnement de la première inscription et celui de la deuxième inscription, les difficultés que
rencontrent les professionnels étant spécifiques. Des formes particulières d’accompagnement sont
déjà à l’étude et vont être mises en place dès la rentrée 2008/2009 (par, notamment, la mise en
place d’un suivi plus systématique des étudiants en deuxième inscription).
Nancy, le 6 octobre 2008
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090803

Mention Psychologie

L’évaluation par l’AERES, globalement très favorable (A), du projet d’habilitation du Master,
mention Psychologie, de l’Université Nancy 2, nous conduit à limiter nos observations à deux points.

1) Le premier, commun à toutes les spécialités de ce projet (M1, M2 Clinique, M2 Développement


et M2 Travail), concerne la mutualisation de certaines UE.
Si une mutualisation d’une partie des UE peut réduire le coût de la formation, nous voudrions
aussi remarquer qu’un tel principe gestionnaire est, présentement, difficilement compatible avec
les dispositifs pédagogiques : d’une part, on ne fait pas le même travail en M2 avec 20 qu’avec 40
étudiants ; d’autre part, les enseignements des différents masters ne sont pas rythmés de la même
façon sur l'année pour des raisons pédagogiques de rapport aux stages et aux missions, et donc nos
planifications d'enseignements diffèrent sensiblement d'une spécialité à l'autre.
Par ailleurs, il y a bien une mutualisation de plusieurs enseignements des parcours
professionnels de la spécialité psychologie du travail, mais ces mutualisations sont faites avec une
des spécialités du master messin. En l'état actuel de l'offre de formation, cette
mutualisation est pédagogiquement et organisationnellement plus évidente qu'avec des
spécialités nancéiennes.
En conclusion, il nous paraîtrait précipité de changer, immédiatement et dans la perspective
d’une mutualisation plus conséquente, notre projet. Mais un tel changement peut être envisagé
dans un futur un peu plus lointain. Il pourrait, le cas échéant, être aussi une réponse à une baisse
des effectifs.

2) Le second point, que les responsables du master Psychologie du développement et de


l’éducation ont tenu à développer un peu plus longuement, concerne certaines critiques dont leur
projet a pu faire l’objet.

La classification en B de la spécialité Psychologie du développement et de l’éducation (PDE) semble


reposer sur une série d’éléments d’analyse ou d’arguments plus ou moins explicités :
- la structuration pédagogique de la spécialité « peu évidente » et le caractère hétérogène des
parcours,
- l’adossement de la spécialité à la recherche trop faiblement étayé,
- une inscription professionnalisante moyennement visible au regard de « l’hétérogénéité des
parcours ».

Nous allons donc répondre à chacun de ces points.

La structuration pédagogique de la spécialité « Psychologie du développement et de


l’éducation »
Le commentaire des experts dans le texte qui porte sur l’ensemble de la mention souligne que « les
contenus des enseignements sont adéquats dans l'ensemble, progressifs entre M1 et M2 ». Deux
commentaires interrogent de façon spécifique la qualité de la structuration pédagogique de la
spécialité PDE. Il est d’abord mentionné à son sujet que « l'articulation entre la formation en M1 et
M2 n'est pas évidente », puis ensuite que « l’accent est mis sur la psychologie de l'éducation en M1,
ce qui ne correspond qu'à l'une des trois options de M2 ».
Nous nous interrogeons à cet égard sur la compréhension qu’ont eue les experts de l’ensemble du
dispositif de la mention.
Le modèle général de conception de la maquette de formation en Master de psychologie à
l’Université Nancy 2, se place d’une part en continuité avec la maquette habilitée dans le
quadriennal précédent (qui n’avait pas suscité ces remarques) et, d’autre part, en articulation avec
le dispositif de la licence. Il comporte, en M1, des unités disciplinaires dites « fondamentales »
(Psychologie clinique, différentielle, sociale et développementale) et des unités d’enseignements
dites « d’approfondissement » par champ professionnel d’exercice (Santé/Education/Travail). S’il
existe des parcours privilégiés, ce dispositif offre surtout une grande souplesse qui ne lie pas de
façon rigide le choix d’une discipline en unité fondamentale (qui est double pour chaque étudiant)
et le choix d’unités d’approfondissement. La remarque des experts ne saurait en tout état de cause
s’adresser de façon spécifique à la spécialité PDE de M2. Elle vaut en effet pour chaque spécialité
ou pour aucune : l’accent n’est pas plus mis, en M1, sur la psychologie de l’éducation qu’il ne l’est
sur la psychologie de la santé ou la psychologie du travail. La seconde partie de la remarque,
« l’accent est mis sur la psychologie de l'éducation en M1, ce qui ne correspond qu'à l'une des trois
options de M2 », demeure pour sa part sibylline : on ne comprend pas ce que signifie « l’une des
trois options en M2 » puisque chacune des trois options est bien inscrite dans la spécialité
« psychologie du développement et de l’éducation ».

L'adossement des spécialités à un laboratoire de recherche


À cet égard, le commentaire des experts est le suivant : « L'adossement des spécialités à un
laboratoire de recherche (EA 2337) est globalement satisfaisant bien que l'on ne voit pas vraiment
de spécialistes dans le domaine du jeune enfant et des handicaps ni dans le domaine du
vieillissement alors que ces domaines recouvrent deux des autres parcours de la spécialité ». Il est
encore mentionné un adossement recherche faible « qui doit s’appuyer sur des forces extérieures ».
Nous indiquerons d’abord que depuis le dépôt du dossier de ce master la situation de l’équipe
qui soutient essentiellement cette option s’est modifiée depuis l’évolution des anciens laboratoires
de l’habilitation 2004-2008 vers la création envisagée du laboratoire INTERPSY. L’équipe SITCOM a
en effet vu en son sein le recrutement sur un poste de Professeur en psychologie de l’éducation de
B. Schneider, l’habilitation à diriger de recherche de A.-M. Toniolo (soutenance autorisée, le 14
novembre 2008) dans laquelle le « champ » du handicap correspond à une orientation de recherche
essentielle. Par ailleurs suite au recrutement du printemps dernier, l’équipe pédagogique a étendu
sa collaboration avec une autre équipe du laboratoire, en l’occurrence avec une collègue MCF,
Tamara Leonova, dont les compétences et les publications se situent très clairement dans le champ
de ce master (cf. annexe ci-dessous). Plusieurs thèses tant dans le champ de la psychogérontologie
que dans celui du handicap sont en cours (M-C. Mietkiewicz, B. Schneider, dont une cotutelle avec
S.-E. Laroche et l’autre avec C. Brassac). En outre, l’équipe est un des animateurs essentiels de
l’axe 5 de la MSH, axe dont une des thématiques porte majoritairement sur le handicap et le
vieillissement (Axe 5 : « Santé, Qualité de vie, Handicap »)..
Par ailleurs la référence à la collaboration avec d’autres universités ne laisse pas de
surprendre : c’est une orientation systématiquement encouragée et valorisée par toutes les
instances d’évaluation. Deux éléments sont pointés par les experts : une collaboration
strasbourgeoise avec le Pr E. Demont qui intervient pour 6 h de formation sur une thématique
spécifique, et une autre, internationale, avec le Pr Detraux en Belgique s’inscrivant dans un projet
INTEREG en cours d’élaboration. Ces liens ont été accentués lors d’un colloque (Spécialité Jeune
Enfance et Handicap en juin 2008 à Nancy 2), organisé par S.-E. Laroche avec la collaboration de
collègues universitaires strasbourgeois et belges ; ne retenir cette collaboration qu’en référence à
un « renfort obligé » est surprenant…
Enfin, en février dernier, lors de l’évaluation, par l’AERES elle-même, du projet de
laboratoire INTERPSY (le laboratoire qui devra de fait « appuyer » les spécialités de master), était
très explicitement mentionné dans l’évaluation de l’équipe SITCOM le fait que son « unité résidait
surtout dans le fait que cette équipe montre une bonne articulation avec le domaine appliqué,
comme en témoigne un fort investissement dans des contrats de recherche et des formations
professionnelles ».

Une inscription professionnalisante moyennement visible au regard de « l’hétérogénéité des


parcours »
Cette lecture est autorisée par la comparaison des commentaires faits entre spécialités. La
spécialité ‘clinique’ est qualifiée de spécialité « très fortement professionnalisante » avec un très
bon taux d'insertion et un suivi sérieux des diplômés, alors que les spécialités PDE et Travail sont
dotées d’une « bonne insertion professionnelle ». Nous ne pouvons d’abord que nous réjouir de la
qualité d’insertion d’ensemble. Toutefois nous avons du mal à saisir ce qui autorise les experts, au
seul vu du dossier déposé, à signaler ici « un très bon suivi » et là à ignorer ce critère.
Ensuite, considérant que les données du dossier s’appuient sur les résultats d’enquêtes
d’insertion de promotion 2005/06, nous reproduisons ici en complément, les résultats de l’enquête
d’insertion de cette même promotion publiée en septembre 2008 par l’Observatoire de la vie
étudiante et l’insertion professionnelle des diplômés de l’Université Nancy 2.

Données de l’observatoire de Spécialité Psychologie % par rapport au nombre


l’insertion septembre 2008 de diplômés
Clinique PDE Clinique PDE
En emploi 19 21 63 75
En CDI ou titulaire de la fonction publique 8 12 26 43
Sans réponse 9 4 30 14
Salaire moyen 1743 1625

Ces données montrent en particulier pour la spécialité PDE :


- un bon accès à l’emploi
- une stabilisation dans l’emploi
- un excellent taux de réponses articulé au suivi des étudiants.
Cette capacité d’insertion confirme les objectifs du département qui avaient présidé à la
création du master : insérer les étudiants dans des secteurs où Nancy s’était peu investi. Ce pari
semble jusqu’ici réussi et justifie la pleine complémentarité des spécialités. L’analyse détaillée de
l’insertion montre qu’elle repose fondamentalement sur le caractère limité du nombre d’étudiants
dans chaque option de la spécialité PDE, que chaque option réussit son insertion, et que la
polyvalence entre options du fait de jeux de parcours internes offerts aux étudiants est un facteur
facilitant l’insertion. Une centration sur une spécialité telle que préconisée par les experts (dite
« socio-différentielle », expression au demeurant bien curieuse lorsque référée à une orientation
professionnalisante…) n’aurait pour effet que de fragiliser totalement ce dispositif.
__________
Annexe : Renfort Master PDE de T. Leonova

Les recherches de T. Leonova, situées au croisement de la psychologie sociale, psychologie du


développement et psychologie clinique, visent à explorer a) le développement psychologique des
enfants dyslexiques et b) l'impact de la prise en charge et du contexte scolaire sur le bien-être et
l'intégration scolaire des enfants dyslexiques. Dans ses travaux empiriques, elle étudie l'estime de
soi, la perception du soutien sociale, la dépression, l'anxiété, les compétences sociales, les
problèmes de comportement, le sentiment de solitude et la qualité d'amitié des enfants
dyslexiques. Le spectre de mesures et de problématiques développées dans ses recherches doit
permettre les collaborations avec des psychologues cliniciens, développementalistes et
psychologues sociaux au sein du Laboratoire de psychologie des universités lorraines.

Collaborations :
− scientifiques nationales avec Dr. Catherine Billard (neuropédiatre, Centre référent de l'hôpital
Kremlin-Bicêtre, Paris) dans le cadre du programme de recherche « Le bien-être psychologique
des enfants dysphasiques et/ou dyslexiques suivant la rééducation au sein des centres
référents »;
− locales et nationales avec les associations APEDYS et CORIDYS (la vulgarisation des résultats des
recherches; l'aide du réseau associatif dans la recherche du financement et le recrutement des
participants);
− avec la Direction de l'enfance et des familles du Conseil Général de Saône-et-Loire dans le
cadre de l'étude sur le développement socio-émotionnel des enfants adoptés (l'étude est
financée par le Conseil général).

Publications 2008 :
1. Leonova, T., & Grilo, G. (in press). La faible estime de soi des élèves dyslexiques : mythe ou
réalité ? L’Année Psychologique.
2. Leonova, T. (in press). Les élèves dyslexiques sont-ils plus anxieux que leurs pairs sans dyslexie ?
Revue de Neuropsychologie du Développement et des Apprentissages.
3. Leonova, T. (2008). Adaptation et intégration scolaire des élèves avec des troubles
d’apprentissage. Psychologie & Education, 2, 17- 29.
4. Leonova, T. (septembre, 2008). Vivre avec la dyslexie: de l'enfance à l'âge adulte. Universitas,
42- 43
5. Leonova, T., & Retschitzki, J. (en révision). Les troubles des apprentissages et la dépression : le
cas de la dyslexie développementale. Revue Européenne de Psychologie Appliquée.

(Réponse mise en forme par Jean-Paul Fischer, porteur du projet, le 10 octobre 2008, après
concertation avec les différents responsables de spécialités : P. Claudon, C. de Tychey, B. Schneider
et J.-L. Kop).
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090806

Mention Mondes Anciens et Médiévaux

Les responsables du Master MAM ont bien conscience que l'architecture du master est à
revoir :
- d'une part parce que des discussions sont en cours entre historiens depuis février au sujet d'une
fusion éventuelle des masters MAM et CIMMEC afin d'aboutir à un master d'histoire, lettres, et
art unique ; en particulier le tronc commun sera étoffé ce qui permettra aux étudiants de profiter
au mieux de la pluridiciplinarité du master.
-d'autre part et surtout parce que les projets de master "enseignement" obligent à repenser toute
l'organisation des études à ce niveau de diplôme : dans cette perspective la spécialité « Histoire »,
se tournera vers CIMMEC, la spécialité « Langues et littératures » vers LAC.

L'articulation avec le monde du travail, du coup, sera mieux appréhendée : grâce à une
spécialité "enseignement", grâce à une spécialité (archéologie -histoire de l'art) qui offre
actuellement de réels débouchés dans le domaine du patrimoine, grâce à une spécialité Langues et
littératures anciennes qui cumule enseignement, recherche et autres débouchés
et grâce à des parcours professionnalisant dans le cadre des Masters MAM, CIMMEC et LAC. La
formation pratique et les stages pourront être étendus au M 1 et donc aux 4 semestres ; néanmoins
il convient de trouver un équilibre entre cours théoriques et expérience pratique. Il faut en
particulier souligner la difficulté d'organiser des stages continus de longue durée, avec une véritable
immersion dans le milieu professionnel, dans le cadre de l'année universitaire. Les partenariats avec
les institutions régionales (DRAC et ses différents services, INRAP musées, bibliothèques) existent
déjà et sont bien usités; ils vont s'intensifier.

Il faut cependant aussi, dans chaque spécialité de MAM, maintenir le parcours recherche qui
assure une dimension internationale au diplôme et facilite les échanges d'étudiants, entre autres
avec ceux d’Arabie Saoudite et Syrie qui ont de nouvelles conventions pour une formation
recherche. La spécialité LLAM organisera aussi son parcours recherche sur les 4 semestres.

Les partenariats ERASMUS sont ceux de l'Université Nancy 2, en permanence développés (nouvelles
conventions de LLAM avec Milan) : chaque année 6 à 8 étudiants du master bénéficient de ces
échanges et le master accueille 4 à 5 étudiants européens.

Les statistiques sur le devenir des étudiants sont celles qui ont été fournies par l'Université.
Elles ne distinguent pas toujours les différents Masters (ainsi le Master MAM, spécialité Histoire de
l'Art et Archéologie n'est pas individualisé) et considèrent les étudiants de l’IUFM suivant nos cours à
Nancy 2 comme « ailleurs » : ce choix statistique empire actuellement avec le rattachement de
l’IUFM à Nancy 1 et complique l’appréhension réelle du devenir des étudiants.

Pierre PEGEOT
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090808

Mention Courants et Identités dans le Monde Moderne Et Contemporain

Nous avons pris connaissance du rapport de l'AERES à propos de notre MASTER CIMMEC, classé A, et
nous vous remercions de nous l'avoir transmis. A sa lecture nous aimerions faire deux observations.

La première concerne la musicologie. Il est "suggéré" un rapprochement avec Strasbourg ce qui nous
semble particulièrement difficile sachant que Metz et Nancy s'entendent déjà sur cette formation.
En outre, Monsieur FERRATON, professeur de musicologie à Nancy, me demande de vous signaler
que le nombre d'inscrits est de 12 en M1 et de 12 en M2.

La seconde concerne l'histoire de l'art. Il semble impossible à nos collègues d'envisager un


rapprochement avec la musicologie tant ces deux champs d'activité sont différents. En revanche, un
partenariat est en train de se construire avec Strasbourg. Les liens existent déjà pour d'autres
composantes de notre master (histoire religieuse) et les enseignants des deux établissements sont
membres des commissions de spécialistes de chaque établissement.

Le rapport souligne, à juste titre, notre souci de nous ouvrir à l'étranger. Dans ce cadre, je me
permets de vous signaler l'organisation de notre première université d'hiver avec les établissements
voisins de la Grande Région et du quart nord-est de la France. Cette réunion, pilotée depuis Nancy,
aura lieu les 4-6 décembre à Nancy avec des Français, Allemands, Belges et Luxembourgeois. Son
thème est "L'historien face à l'imprimé". Occasion d'offrir à nos étudiants et à nos doctorants des
exposés sur des questions de méthode; occasion aussi de faire intervenir des professionnels non
universitaires (bibliothécaires par exemple). Pour notre formation, c'est enfin l'occasion de mieux
concrétiser les liens entre les différents parcours. Cette opération, qui se renouvellera dans les
années suivantes, ne remplace aucun des échanges que nous avons déjà mais on en crée un
nouveau.

En restant à votre disposition, je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Philippe MARTIN
Responsable MASTER CIMMEC
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES

Demande n°20090809

Mention Géographie

A la vue des remarques effectuées lors de l’évaluation, le département de géographie souhaite


apporter les précisions et propositions suivantes :

1 – concernant notre « collaboration avec les géosciences » dans la spécialité Paysages, Patrimoine
et Contraintes Naturelles, nous tenons à rappeler que parmi nos 4 collègues Professeurs, un est issu
des géosciences et assure des cours dans ce domaine. Un second a un double cursus géographie et
géosciences. Il intervient dans diverses formations à l’Ecole de Géologie de Nancy et à l’Université
H. Poincaré. Tous deux travaillent avec les géologues et Quaternaristes. Ceci permet d’encadrer
chaque année plusieurs étudiants de Master dans le cadre de stages et de mémoires en particulier
avec le BRGM.
Par ailleurs, il peut être aisément envisagé d’ouvrir aux deux spécialités le cycle de conférences des
M2 AT2R, cycle dans lequel interviennent déjà des collègues et des professionnels des géosciences.
Enfin, le volume d’heures de ce cycle pourrait, si les moyens financiers le permettent, être
augmenté pour permettre davantage d’interventions dans les géosciences.

Nous tenons à signaler à ce propos que nous sommes convaincus des bienfaits de ces collaborations,
tant sur le plan des contenus, que sur celui de l’insertion de nos étudiants. Nous souhaiterions
toutefois que l’investissement assuré par les collègues pour organiser ce cycle de conférences soit
financièrement reconnu.

2 – concernant « l’ouverture internationale » : nous pouvons très certainement accroître nos


efforts dans ce sens, toutefois, nous tenons à rappeler, que grâce à nos réseaux institutionnels et
informels, chaque année, dans chaque spécialité, nous permettons à plusieurs étudiants d’effectuer
un stage à l’étranger via nos relations dans des Universités, des Parcs naturels, des entreprises
privées (bureaux d’études), des ministères, etc., et ce, en Allemagne, au Luxembourg, en Italie, en
Espagne, au Canada, au Mexique, au Maroc, par exemple.
Ces liens permettent aussi d’encadrer régulièrement des doctorants dont le sujet porte
intégralement ou partiellement sur une recherche à l’étranger :
- Géohistoire des paysages luxembourgeois,
- L'habitat informel à Damas,
- Mines et environnement au Pérou,
- La rénovation urbaine en Allemagne,
- Le projet franco-luxembourgeois d’Esch/Belval…
Par ailleurs, notre Master accueille chaque année des étudiants étrangers : quelques
luxembourgeois, auxquels s’ajoutent d’autres étudiants européens dans le cadre d’accords ERASMUS
(Allemagne, Espagne, Lituanie, etc.) et aussi d’autres issus de divers continents.

3 – concernant, « la formation en langues apparaît insuffisante » : nous avons offert dans la


nouvelle maquette la possibilité aux étudiants qui le souhaitent de suivre un TD de langues
étrangères aussi bien en M1 qu’en M2 dans les deux spécialités.
Par ailleurs, cette situation résulte d’un choix de notre équipe : le volume d’heures Présentiel de
notre Master étant limité, nous avons souhaité privilégier le cœur de métier de nos futurs diplômés
tout en les incitant à effectuer un stage à l’étranger. Nous restons convaincus que ce type
d’expérience ne pourra jamais trouver d’équivalent dans le cadre d’un enseignement
conventionnel. Cette solution rencontre un écho plutôt favorable chez les étudiants puisque chaque
année, plusieurs séjournent hors de France.

Les enseignants en géographie traitent de façon récurrente de territoires étrangers dans leurs cours.
Ils sont alors soucieux de transmettre aux étudiants un corpus lexical et documentaire soit en
anglais, soit en Allemand ou encore en Espagnol.

4 – Enfin, suite à la mastérisation des concours, notre Master mention géographie doit être complété
dans les semaines à venir par une spécialité « enseignement ». Cette spécialité est actuellement en
discussion avec nos collègues historiens et géographes de Nancy et de Metz. Elle ne remet pas en
cause l’organisation modulaire des deux spécialités actuelles, mais elle sera l’occasion de
mutualiser certains cours, et d’offrir diverses passerelles aux étudiants entre chaque spécialité. Par
ailleurs les cours spécifiques à cette nouvelle spécialité seront communs à la mention histoire
spécialité enseignement. Cette troisième spécialité, dont le but est de préparer de futurs
enseignants d’histoire-géographie s’inscrira en toute logique dans la suite de l’actuel parcours
Histoire Géographie des deux licences mention histoire et mention géographie.

Nous espérons que ces précisions et propositions sauront retenir votre attention.

L’équipe de formation.
Réponses à l’AERES
Concernant le Master « Sciences de la Cognition et Applications »

Porteur du Master : Abdel Belaïd, Pr Univ. Nancy 2

Observations globales sur le Master

- Concernant le faible flux


o Il s’explique d’une part par la jeunesse du diplôme et par la perte de visibilité
de la licence suite à un changement d’intitulé.
o Une des tâches du dernier PAST recruté concerne la communication sur le
master.
- Concernant le ressenti sur le manque d’implications du monde professionnel, nous
souhaitons apporter des éclaircissements concernant les deux spécialités MCII et TMN:
o l’équipe pédagogique compte dans ses rangs :
ƒ Deux intervenants professionnels recrutés sur des postes de PAST : V.
Grosjean, ergonome de l’INRS, M. El Ghoul, consultant indépendant
en systèmes d'information.
ƒ Parmi les enseignants, outre M. Bulut, ingénieur chez Alcatel-Lucent,
nous avons des intervenants des entreprises suivantes (dont l’origine
n’était pas spécifiée dans le document) :
• INOI : Institut National de l’Orientation et de l’Insertion
Professionnelle : M. F. Beltrame
• ANPE : Agence Nationale pour l’Emploi : Mme Flamant,
Directrice de l’ANPE de Toul
• INRIA : Institut National de la Recherche en Informatique et
Automatique : M. D. Fass, Ingénieur expert
o l’échange et l’ouverture avec des entreprises :
ƒ Organisation d’environ 7 séminaires professionnels par année depuis
l’ouverture du Master, action supportée financièrement dans le cadre du
plan quadriennal. Outre la présentation de métiers, de problématiques et
de produits relatifs aux sciences cognitives, ces séminaires ont été
souvent le lieu de propositions de projets tutorés et de stages.
ƒ Plusieurs sociétés telles que le Crédit Agricole (R&D), PSA Peugeot-
citroën (secteur perception et facteurs humains), Actimage (spécialiste
en ergonomie des interfaces stylo) sont aujourd’hui des partenaires
fidèles de notre filière.
- Concernant l’unification des poids des stages dans les 3 spécialités
Î Nous sommes tout à fait favorables dans l’hypothèse où la cohabilitation de la
spécialité TAL avec l’UHP le permet.
- Concernant la mutualisation de l’UE 907A : préparation à la recherche et insertion
professionnelle :
Î Nous sommes d’accord et des aménagements sont envisagés
- Pour la question sur le regroupement des deux spécialités MCII et TMN
ÎOn peut effectivement l’envisager si les effectifs demeurent faibles, tout en
gardant deux parcours différents : MCII et TMN.
- En ce qui concerne la remarque sur le nom de la mention « Sciences de la Cognition et
Applications », nous continuons de penser que ce nom est tout à fait justifié pour les
raisons suivantes :
o En M1 et dans la spécialité MCII du M2, l’enseignement est équilibré entre les
mathématiques et informatique (388h) d’une part et sciences humaines et
biologie du comportement (399h) d’autre part.
o Dans la spécialité TMN du M2, l’enseignement de l’informatique est très
orienté vers les domaines d’application : e-learning et jeux-vidéos numériques.
o Enfin, concernant les types d’embauche, ils ne se limitent pas à des postes
d’ingénieurs ou des thèses en informatique. Nous comptons aussi parmi nos
anciens étudiants des doctorants en neurobiologie et en psychologie cognitive,
et des ingénieurs en psycho-physiologie et de nombreux consultants en
ergonomie cognitive (Web, handicap).

Observations précises sur la spécialité MCII


- Sur le manque d’intervenants professionnels
o Nous regrettons le manque de lisibilité de notre dossier, mais la présence est
effective dans les faits (cf. explications dans l’argumentaire global)
- Sur le regroupement de MCII avec TMN
o Nous sommes d’accord (cf. les conditions du regroupement dans
l’argumentaire global)

Observations précises sur la spécialité TAL (communes avec le


Master Informatique)
- Parcours et intervenants professionnels
o Dans le cadre de la mention informatique la spécialité TAL est alignée sur le
découpage en ETCS des parcours recherche des autres spécialités. Cela a été
une contrainte à respecter vis à vis de cette mention informatique qui n'apparaît
peut être pas dans les autres mentions d'ou le poids actuel du stage. De même
un parcours professionnel devait être similaire à ceux des autres spécialités
pour assurer la bonne formation professionnelle des étudiants.
o La spécialité TAL partagée entre les mentions informatique et sciences
cognitives (SCA) a été centrée pour le moment sur un parcours recherche car
l'équipe pédagogique n'a pas pu (ou n'était pas prête à) proposer un parcours
professionnel consolidé comme dans les autres spécialités.
o Même si cela n'est pas essentiel, on peut constater que l'équipe pédagogique
est plus orientée ``recherche'', malgré le recrutement récent de deux maîtres de
conférences, ce du fait de l'existence d'un pôle de recherche fort en TAL à
Nancy. Ceci peut expliquer la difficulté de monter un parcours plus
professionnalisant à destination des entreprises. Mais l’évolution devrait être
positive. Comme le dit l'expert, une réflexion approfondie entre les différents
acteurs des deux masters est nécessaire pour mieux cerner les besoins des
entreprises, les débouchés des étudiants et les enseignements
professionnalisant adaptés. Ce qui sera fait.
- Bilans
o Concernant l'Erasmus Mundus qui est très récent, le bilan qui a été transmis est
celui d'une formation naissante. De même pour le devenir des étudiants dont le
suivi sera mieux organisé. Ces points sont à améliorer ce qui n'est pas
surprenant pour une spécialité nouvelle.
- Préparation à la recherche
o Une UE d'initiation à la recherche est à suivre en M1 Informatique par tous les
étudiants. De plus des UE centrées sur l'insertion professionnelle sont
proposées aux étudiants de master et de doctorat par les UFR et les universités
nancéennes et peuvent être choisies et suivies comme unités libres ou
complémentaires.
- Flux
o Le flux est relativement faible en master informatique et sur l'ensemble des
étudiants dans la spécialité TAL, partagée avec le master SCA, une bonne
majorité sont inscrits en SCA. Cette spécificité explique le flux peut être faible
en informatique relativement aux autres spécialités. Mais le but est de
développer les inscriptions en spécialité informatique.
- Cohabilitation UHP - Nancy 2
o Les modalités de la co-habilitation UHP - Nancy 2 sur cette spécialité ont déjà
fait l'objet de discussions au niveau des responsables des universités, qui ont
abouti pour le moment à la proposition actuelle (un parcours recherche en
master informatique). La spécialité intéresse les deux masters mais pour bien
l'asseoir sur les schémas des masters en relation avec les autres spécialités, une
réflexion doit s'engager sur le site nancéen.
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy-Metz
Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Biotechnologies, agro-alimentaire, nutrition (BAAN)
Demande : 20090831

1 – REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

ƒ le bilan du devenir des étudiants imprécis

Les responsables du Master sont conscients de la faiblesse du dossier à ce niveau. A partir de cette
rentrée universitaire, une démarche est entreprise par l’Observatoire des diplômés dans le cadre de
Nancy-Université en collaboration avec les responsables des spécialités.

ƒ Effectifs de master 2 insuffisants


Les effectifs sont critiques notamment pour la spécialité « Sciences et Techniques de la Brasserie-
Malterie». Les effectifs attendus sont en augmentation au niveau du M1 (53 en 2007/2008, 71 en
2008/2009). Cette augmentation permet de présager une entrée plus conséquente au niveau des
spécialités.

ƒ taux de réponse à l’évaluation des enseignements

L’évaluation des enseignements est réalisée par les étudiants sur la base du volontariat à partir d’un
questionnaire anonyme en ligne. Les responsables du master communiqueront davantage sur l’intérêt
de l’outil de manière à accroître le pourcentage de réponse.

ƒ Connaissances de l’entreprise

Il est à noter que les deux stages obligatoires en master (2 mois en 1ère année et six mois en 2ème
année) contribuent à la bonne connaissance de l’entreprise. Il est à noter également qu’une UE (28)
intitulée « initiation à l’analyse économique » proposée en S8 est fortement demandée par les
étudiants
ƒ formation en langue

Il existe une UE d’anglais proposée en 1ère année de master. Cette UE est optionnelle mais elle est très
souvent choisie par les étudiants. En 2008/2009, 42 étudiants sur 71 ont opté pour cette UE.

ƒ relations entre les formations de la mention et celles de l’ENSAIA

Les formations sont effectivement en partie mutualisées avec celles de l’ENSAIA aussi bien au niveau
du M1 que dans certaines spécialités de la mention. Ceci à l’avantage de créer un « esprit école
d’ingénieur » qui se traduit par des enseignements appliqués réalisés par des professionnels reconnus
dans leurs domaines d’expertise.

2 – REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Sciences et Procédés Biotechnologiques et Alimentaires (SPBA)

ƒ L’évaluation effectuée par l’AERES a suscité des remarques concernant des améliorations
potentielles sur la formation notamment. Les responsables de la spécialité font les propositions
suivantes :

1
ƒ Une UE obligatoire en langue anglaise va être créée
ƒ une attention particulière sera apportée sur la maîtrise des techniques et/ou des appareils
de mesure utilisés pendant le stage de fin d’année. Pour cela, l’étudiant disposera d’un
certain nombre d’heures de projets personnels dans les différentes UE, afin de restituer,
sous forme d’oral devant un comité, l’intérêt du choix de la méthodologie étudiée à mettre
en œuvre.

Spécialité Nutrition humaine (NH)

Un comité de pilotage de la spécialité Nutrition Humaine va être mis en place permettant une action de
révision majeure du programme dans un délai de 2 mois, avec re-soumission du document à l’AERES
avec les objectifs suivants :

ƒ Renforcer l’adossement à la recherche avec plusieurs actions proposées

ƒ Intégrer dans la maquette les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Unité Inserm 724,


classée A par l’AERES, qui vient d’être recrée par l’Inserm, et dont l’intitulé est « Pathologie
Cellulaire et Moléculaire en Nutrition ».
ƒ Redéfinir les objectifs pédagogiques en fonction des compétences et des thèmes de recherche
des unités associées aux EPST, directement ou indirectement impliquées dans le domaine de
la nutrition humaine. Dans cette redéfinition, l’Unité Inserm 724 devrait jouer un rôle
important avec une équipe d’enseignants animée par Olivier Ziegler, Jean-Louis Guéant,
Didier Quillot et Rosa-Maria Guéant-Rodriguez.
ƒ Diminuer le nombre d’enseignement et mutualiser des unités d’enseignement de M1 et M2
avec d’autres secteurs des sciences de la vie et de la santé, notamment des UE de bioingénierie
de la santé, épigénétique et métabolisme, pharmacologie
ƒ Favoriser pour les étudiants de cette filière une ouverture vers la préparation de thèses
d’Université, notamment dans l’Ecole Doctorale BioSE où la mention nutrition est clairement
affichée.
ƒ Le suivi des diplômés est insuffisant

ƒ Nancy-Universirté et plus spécifiquement l’UHP apportera un renfort administratif et adossera


ce suivi dans un service de scolarité (faculté de médecine).
ƒ Formation qui apparaît très large et où la spécificité de Nancy n’apparaît pas :
ƒ recentrage en fonction des domaines d’expertises identifiés à Nancy autour de prévention
nutritionnelle – santé publique – environnement (prenant en compte maladies métaboliques,
obésité, cardio-vasculaire, et autour de bioingénierie de la santé lie à la nutrition.
ƒ L’insuffisance de la formation en langue »

en plus de l’UE de langue, seront ajoutés des enseignements dispensés en anglais et les ressources
d’enseignement en langue reposant sur des enseignements communs avec la Maîtrise de Bioingéniérie.

ƒ L’ouverture internationale est quasi inexistante »

l’ouverture internationale sera optimisée. Il y a des relations internationales très établies dans la
Fédération de Recherche CNRS-Inserm et dans le secteur Biologie-Santé qui concernent les activités
de recherche en nutrition. Il y a par ailleurs des possibilités d’ouverture vers des grands groupes
industriels à partir de lien existant déjà par l’intermédiaire des activités de recherche clinique.

2
Spécialité Sciences et Techniques de la Brasserie et de la Malterie (STBM)

ƒ Les experts de l’AERES ont souligné la trop forte spécificité et la faiblesse des flux au cours
des deux premières années d’existence de cette spécialité.

ƒ Nancy dispose de compétences avérées dans le secteur de la malterie et de la brasserie par


l’intermédiaire d’IFBM, centre technique reconnu internationalement dans cette branche particulière
de l’agroalimentaire.

ƒ Les relations établies avec l’Université de Louvain la Neuve doivent, à court terme, drainer
une population francophone intéressée par un emploi de cadre qualifié dans ce secteur.

ƒ Les débouchés son nationaux (éclosion de micro et mini brasseries) et internationaux


(développement important du marché en Afrique et en Asie du sud-ouest avec le premier groupe
mondial : le belge Inbev) A la rentrée universitaire 2008, 5 étudiants sont inscrits dont 2 français, un
belge, un togolais et un algérien.

ƒ L’équipe pédagogique se donne deux ans pour atteindre un seuil critique de 12 à 15 étudiants
qui permettra de pérenniser la formation. En dessous de ce seuil, la formation sera
abandonnée.

3
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy-Metz
Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Design global
Demande : 20090827

1 – REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

• Adossement à la recherche, formation et initiation à la recherche

L'adossement à la recherche se fait à plusieurs niveaux :

ƒ laboratoires d'appui de la mention

Equipe de Recherche dans les Processus d'Innovation (EA INPL), Groupe de Recherche en Economie
Financière et Gestion des Entreprises (EA Nancy2), Centre de Recherche en Architecture et Ingénierie
(EAN, UMR Ministère de la Culture), Equipe de Recherche en Mécanique et Plasturgie (UMR
INPL/UHP), Institut Jean Lamour (UMR CNRS INPL/UHP/CNRS

ƒ laboratoires et centres de recherche partenaires

En France : LORIA (Lorraine), Centres de R&D industriels, de valorisation et de transfert, Institut de


Soudure, CIRTES, CRITT Metall-2T, AIP-PRIMECA Lorraine, INRS Lorraine, APOLLOR,
PLASTINNOV, CERFAV (Centre de Recherches et de Formations aux Arts Verriers), REVELOR,

A l'international : Centre de Recherche Public Henri TUDOR, Luxembourg, LUCID Group, Université
de Liège, Belgique, Laboratoire de Génie Industriel de USACH, Santiago, Chili, Laboratoire de Génie
Industriel de la UNCUYO, Mendoza, Argentine.

Les enseignants-chercheurs issus d'autres laboratoires dont plusieurs d’entre eux sont membres de
comités directeurs (ECCADE, SCAN, IAMOT, IFAC, …) ou de comités scientifiques ou de
conférences internationales. En 2007, la mention a organisé deux colloques intitulés « les Ateliers de la
recherche en Design n°2 » et « ECO DESIGN & ARCHITECTURE »

La formation et l'initiation à la recherche se fait en M1, par une recherche bibliographique effectuée
en projet et en M2, par des parcours clairement affichés "recherche" au sein des spécialités « MID »I et
« AME » Toutes les spécialités donnent l'opportunité d'effectuer le projet et le stage de fin d'étude soit
dans une entreprise soit dans un laboratoire de recherche.

• Mise en place d’un tronc commun centré sur le « design global »

Le tronc commun aux différentes spécialités correspond au M1 qui se focalise sur les aspects du
développement de la créativité et d'initiation au Design et aux activités de conception.

Le retour d'expérience de trois années, a conduit à deux modifications majeures :


ƒ la réduction des troncs communs entre les spécialités de M2 aux langues étrangères et aux
stages de fin d'étude. En effet, la différence de profils des étudiants conduisait à une
superficialité dans les travaux et dans la compréhension des enseignements.
ƒ la proposition d'une véritable stratégie de formation intégrée prenant en compte le meilleur des
spécialités « MTPF, MDI et RICI » afin de développer une offre originale. Les 2 spécialités
dédiées à l’architecture ont aussi été amendées en fonction du retour d’expérience mais

1
également en fonction des injonctions du Ministère de la Culture et de la Communication qui
impose de laisser la place à un enseignement de projet conséquent. De plus, l'ex CPPM a été
renforcée dans sa dimension « design produit ». Enfin, la spécialité DMQS, qui n'a pas été
ouverte, a été revue et propose aujourd'hui une nouvelle offre en « design multimédia ». Au
regard des volumes disponibles de formation (300h en M2,), il est impossible de couvrir tous les
aspects du design global dans une seule spécialité sans risquer de faire un saupoudrage, ne
permettant pas une montée en compétence des étudiants.

La mention ne vise pas à former au Design Global en tant que discipline (qui n'existe pas encore) mais à
une approche par le Design Global des différentes disciplines regroupées dans le Master.

Concernant la stratégie pédagogique, l'objectif est bien de favoriser l'acquisition d'une démarche
intégrée permettant de passer de l'idée au marché. Ainsi, le M1 permet l'appropriation par les étudiants
de profils très différents d'un socle commun de connaissances et de compétences au Design Industriel et
à la conception.

Au niveau du M2, nous avons choisi de permettre aux étudiants de se spécialiser sur différents aspects
du design global que sont :
MIDI : le design organisationnel à l'échelle de l'entreprise
DP : le design du produit dans sa conception selon une approche produit-procédé-matériaux
VDA : le design produit des matériaux verres en architecture
AME : la conception intégrée de l'architecture par les modèles et les outils informatiques
MDM&TICE : le design produit et services dans sa dimension TICE.

La stratégie pédagogique de la mention suit donc aussi une démarche intégrée PRODUIT-
PROCESSUS- ORGANISATION.

• mise en place des enseignements communs aux différentes spécialités, centré sur le
« design global »

Par rapport à l'ancienne habilitation, l'ICN et l'Ecole des Beaux Arts ont été intégrés aux équipes de
formation, en plus de l'IAE. De plus, en M1, la Gestion de Projets & le Design Sensoriel sont enseignés.
Au niveau du M2, sont enseignés :
ƒ Spécialité MIDI : la créativité artistique, le marketing de l'innovation, l’analyse du besoin
consommateur, le marketing et la création, la gestion de la relation client, la simulation
entrepreneuriale, l’épistémologie, le Knowledge management, la théorie de l'apprentissage, le
management d'équipe.
ƒ Spécialité DP : l’ingénierie simultanée, la gestion de projet, les outils et les méthodes de la
conception de produits.
ƒ Spécialité VDA : l’histoire de l'art et de l'architecture, la théorie et la doctrine de l'architecture,
l’enseignement de projet.
ƒ Spécialité AME : l’évaluation de la qualité environnementale, l’approche épistémologique, la
représentation conceptuelle, l’échange et l’interopérabilité, le projet.
ƒ Spécialité MDM&Tice : le marketing de services, le marketing culturel, les sciences de la
cognition, la gestion des savoirs, l’analyse des écarts , le contrôle de gestion, l’analyse
comptable, les apprentissages collaboratifs.
Pour assurer ces enseignements, la mention intègre des équipes issues des sciences de gestion, de la
cognition, de l'éducation, de la sociologie et des arts.

Quant à la remarque sur l'inexistence d'enseignements en ergonomie, nous proposons une formation au
design global dans laquelle l'usage a déjà pris toute sa place. L'ergonomie est déjà traitée dans sa
dimension "critère de choix" au regard de certains usages (dans toutes les spécialités). Ne faisant pas
l'objet de recherche au niveau des différents laboratoires partenaires, sa place au sein du Master design
global ne peut être privilégiée par rapport à d'autres dimensions.

2
2 – REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Management de l’innovation et design industriel (MIDI)

La spécialité MIDI émerge des spécialités professionnelles MDI & MTPF et de la spécialité de
recherche RICI. Elle entend apporter une formation approfondie sur les méthodes scientifiques de
conception (Produit-Matériaux) et de pilotage de produits innovants (Organisation), d'évaluation des
marchés cibles ainsi qu'au management de l'innovation dans sa dimension humaine.
Cette nouvelle spécialité en management de l'innovation et design industriel a pour vocation de former
soient des cadres d'entreprise soit de permettre, via une initiation à la recherche, de former des
chercheurs spécialisés dans l'évaluation des projets d'innovation tant dans une dimension technique
(choix des matériaux) que dans une dimension pilotage de l'action complexe. La spécialité est ancrée
sur des écoles (ENSGSI, ENSMN, ENSAIA, ICN, beaux-arts) et des équipes de recherche (CRAI,
ERPI, LEMTA, CEREFIGE, Institut J. LAMOUR).

ƒ Absence d’intégration de connaissances relatives à l'ergonomie et aux usages

L’aspect « ergonomie »est traité dans l'UE1 intitulée « créativité pour la conception de produits »
comme précisé dans le texte descriptif de la page 40.
Les usages, se retrouvent aussi bien dans l'UE1 (module choix des matériaux), dans l'UE3 (mimétisme
des matériaux & gestion de la relation client & analyse du besoin = dimension usage pour le
consommateur), dans l'UE4 (de l'idée à la maquette d'usage)
L'ergonomie est traitée dans sa dimension "critère de choix" au service des usages attendus par le
client dans le cadre du développement de nouveaux produits et services innovants. L'ergonomie, ne
faisant pas l'objet de recherche au niveau des différents laboratoires partenaires de la spécialité, sa
place au sein du Master design global ne peut être privilégiée par rapport à d'autres dimensions.

ƒ La vision de l'innovation et du design semble très marquée « production"

Les enseignements en marketing de l'innovation, créativité, ingénierie de l'innovation, marketing et


création, gestion de la relation client, simulation entrepreneuriale sont bien relatifs à l'évaluation du
marché dans ses dimensions consommateur, usage et économique. Le rapport au marché et à
l'évaluation des usages attendus par ce dernier fait donc bien l'objet d'enseignements spécifiques et
conséquents.

ƒ Inclusion de la spécialité MTPF

Il s’agit de l'intégration de contenus sur les matériaux et leurs usages qui faisaient défaut à MDI &
RICI dans la précédente habilitation. Cette nouvelle proposition de spécialité est bien le résultat du
retour d'expérience sur trois années qui conduit à proposer une véritable stratégie intégrée en prenant
le meilleur de MTPF, de MDI et de RICI afin de développer une offre originale et répondre au mieux
aux nouveaux enjeux industriels et de recherche.
Un des points forts de la spécialité est son ouverture à l'international avec la signature d'accords cadre
avec l'Argentine et le Chili. Ainsi, par anticipation de la nouvelle habilitation, la spécialité RICI
accueille 5 chiliens et 2 argentins dans le cadre d'un programme d'exportation du Master français en
Argentine (ARFITEC). Le même type de programme est envisagé au Chili dans le cadre de l'appel
d'offre CHILFITEC. Nous assurons la continuité entre les deux habilitations ce qui constitue une
recherche d'amélioration continue et soutenue de notre spécialité.

ƒ Mettre davantage en évidence la cohérence de la spécialité avec la mention « Design


Global »

Il ne peut pas y avoir de réponse à cette recommandation non comprise. Cependant, la spécialité rentre
bien dans le cadre du Master comme cela est décrit dans les réponses faites aux recommandations de

3
la mention.

ƒ Prévoir une plus grande ouverture à l'ergonomie et aux usages

la réponse a été apportée au niveau de la mention.

Spécialité Design produit : conception approche produits - procédés - matériaux (DP)

ƒ La présentation des enseignements est très vague et beaucoup trop générale

Le descriptif a été rendu plus clair pour une meilleure visibilité des mots-clés relatifs à la formation.

ƒ Faire apparaître l’aspect formation à la recherche

La formation à la recherche de la spécialité DP s’appuie sur le projet n°8 « Conception Intelligente,


Produits Innovants » (CIPI) dans le cadre d’un partenariat recherche avec l’ENSAM (Metz),
l’ENSGSI et l’InSIC (Saint Dié), dans le contrat de projets Etat-Région 2007-2013 au travers de
projets réalisés dans le cadre de l'UE :DP4-Projets Tutorés. De plus, les étudiants qui souhaitent
continuer en thèse à l’issue de leur master ont l’obligation de réaliser un stage dans un laboratoire de
recherche. Les étudiants sont encadrés par des enseignants-chercheurs de l’équipe de recherche
ERMeP/LEMTA.

ƒ Il est recommandé de situer le projet dans le paysage national

La spécialité développe la notion de chaîne numérique et s’appuie sur une plateforme technologique
dédiée au développement rapide de produits : le Pôle VIRTUREAL. Cette plate-forme est unique en
France à disposer de la chaîne complète, allant de la numérisation 3D, la sculpture virtuelle, les outils
de CAO, CFAO, la réalité virtuelle, les outils de simulations numériques, le prototypage l’outillage, la
fabrication rapide et le contrôle 3D.
De plus, l’équipe de recherche ERMeP/LEMTA, rattachée à l’établissement et qui intervient dans la
formation, est l’un des partenaires du projet n°8 « Conception Intelligente, Produits Innovants » (CIPI)
dans le cadre du Contrat de projets Etat-Région 2007-2013, qui contribue à la mise en place de
méthodologie de travail collaboratif multi-sites pour le développement rapide de produits innovants.
Les partenaires associés à ce projet sont l’ENSAM ParisTech-Metz, l’ENSGSI, le CRAN, l’InSIC, le
CIRTES, l’AIP, Cre@tion. Un autre partenariat entre les acteurs du projet CIPI et ceux du projet
« Information, Communication, Organisation et Sécurité des systèmes (ICOS) » du CPER 2007-2013
région Champagne-Ardenne est en cours de discussion.
Enfin, cette formation s’inscrit également dans une dimension européenne au travers du
projet « European Design Training Incubator (EDPI)» dans le cadre du programme Leonardo da Vinci
entièrement dédié à la formation continue du design en Europe. Cette formation vise à soutenir les
industries créatives en Europe. Claude Barlier, Professeur, responsable de l’UE :DP1- Design Produits
est le représentant français de ce projet EDPI.

ƒ Il est recommandé d’introduire des enseignements relatifs à l’ergonomie, à l’usage et à


l’organisation afin de renforcer la cohérence de cette spécialité dans la mention

La spécialité Design Produit spécialise des étudiants en ingénierie de la conception, dans une approche
innovante produit-procédé-matériau et avec l'utilisation des nouvelles méthodes et des nouvelles
technologies du développement rapide de produit. Les aspects ergonomie et usage n’ont pas fait
l’objet d’un enseignement particulier mais ont été intégrés dans les autres enseignements notamment
l’UE : DP2 module 1-Méthodes et Outils de CAO-CFAO pour les aspects ergonomie dans une
dimension « critère de choix » et l’UE :DP module 3-Prototypage et outillages rapides pour les aspects
usage avec l’élaboration de maquettes et de prototypes d’usages. De plus, le pôle VIRTUREAL dans
lequel s’inscrit cette formation mène un partenariat avec l’INRS sur le thème de l’ergonomie.

4
L’organisation est également abordée par la mise en place d’outils de travail à distance notamment par
la définition d’accès et d’actions spécifiques pour chacun des acteurs. Ces aspects sont abordés dans le
module 3 de l’UE :DP1-Ingénierie simultanée et Gestion de projets et le module 2 de l’UE :DP2-
Gestion est échange de données numériques.

Spécialité Verre design architecture (VDA)

La nécessité de faire une place aux questions relatives aux processus de conception (autre que le projet
architectural) est prise en compte à plusieurs endroits de la formation :
- Pour les étudiants non issus des écoles d’architecture, une échelle de travail du projet peut être
consacrée à l’objet et notamment l’objet luminaire (proposition faite à l’étudiant) ;

- Dans le cadre des UE d’« Histoire de l’art et de l’architecture » et de « Théories et doctrines de


l’architecture », des cours et des exercices pratiques portent sur le processus de conception autre que le
projet architectural, notamment dans le domaine du design industriel et du projet d’objet. A noter que
ce dernier est concerné dans sa dimension historique, culturelle et sociale par la pratique de concepts
opérateurs.

- Le cours d’histoire critique de l’architecture contemporaine et du verre s’intéresse particulièrement à


l’origine et aux pratiques du design dans la dimension conceptuelle. Elle offre à des étudiants de
formations autres que celles de l’architecture (ingénierie, art, designer) la possibilité de recherches et
de pratiques dans les champs des arts, de la représentation et du design comme processus de
conception et de production industrielles.

- Des cours centrés prioritairement sur l’exercice des concepts opérateurs des processus et des
doctrines sont de plus proposées dans un volet titré concept. Ces derniers font l’objet d’études de cas,
d’analyses et de recherches méthodologiques accessibles à des étudiants de toute formation et donnent
lieu à des exposés et des débats critiques.

De nombreux évènements permettent aux étudiants d’appréhender le matériau dans ses différentes
phases de mise en œuvre : visites de la Plateforme verrière (CERFAV), des ateliers verriers
(Meisenthal), entreprises, symposiums (notamment symposium VITRA - http://www.e-vitra.eu/ ,
auquel les étudiants ont participé en 2008), salons (GlassTec octobre 2008)

Une réelle synergie existe également avec les intervenants du CERFAV, les responsables des
enseignements de 4ème Année de l’ENSA-Nancy « Challenge des Ateliers GAIA » (en lien avec 2
écoles d’ingénieurs : EEIGM et ENSGSI), et du GIP-INSIC de St Dié (sur la modélisation, le
prototypage rapide, la recherche de nouveaux concepts de produits et les outils de l'imagerie
scientifique appliqués aux nouveaux produits).

Il ne faut également pas oublier l’acquisition d’une démarche conceptuelle évidente que les étudiants
acquièrent dans le cadre de leurs stages où ils sont amenés à réaliser des produits verriers :

Ex : Sculpteur-Plasticien (M. O. Weber), plasticien verrier (M. Gary Jean-Daniel), atelier vitraux d'art
Montfollet, artistes de la plate-forme verrière, Atelier Bassinot Hervé Frères, artiste verrier (Mme
Jeannine Jacquot Perrin), vitrage (Macocco Midi), Entreprise SGD (flaconnerie);

Par ailleurs les étudiants conservent la possibilité de réaliser des formations pratiques avec le
partenaire de la formation, le CERFAV.

Spécialité Architecture, modélisation, environnement (AME)

La spécialité AME est co-habilitée avec l’ENSA de Nancy. Elle vise prioritairement un public
d’architectes. À ce titre, elle accepte les étudiants du M1 « Design Global » ayant plutôt un profil
« architecte » ou des étudiants titulaires d’un M1 en architecture ou d’un diplôme d’architecte.

5
Elle entend apporter une formation approfondie sur les outils numériques appliqués au domaine de
l’architecture en général et à l’approche environnementale de l’architecture en particulier.

ƒ Visibilité de l’adossement recherche


La plupart des enseignants chercheurs intervenant dans la formation sont issus de trois laboratoires de
recherche : le MAP-CRAI (UMR 694), le LORIA (UMR 7503) et le CRP Henri Tudor (Luxembourg)
Un travail privilégié autour de la « conception coopérative » assistée par des outils numériques est
mené avec le LUCID Group de l’Université de Liège. Par ailleurs plusieurs des enseignements
reposent sur des travaux de recherche reconnus conduits dans ces laboratoires (simulation lumière,
ingénierie collaborative, bureau virtuel, reconstitution 3D, réalité virtuelle…)

-Les étudiants désirant obtenir une mention « recherche » devront également mener leur stage dans un
des laboratoires habilités et conduire un travail de recherche encadré par un enseignant chercheur.
Plusieurs enseignants sont membres de comités directeurs ou de comités scientifiques de conférences
internationales comme ECAADE et SCAN.

-Pour information, le CRAI, principal « laboratoire support » de la spécialité, a organisé avec l’Ecole
Nationale Supérieure des Mines de Nancy, le colloque Eco-design et architecture les 22 et 23 mars
2007. Le CRAI organise également à Nancy les 14 et 15 mai 2009 le colloque international
francophone « SCAN 09 » dont l’objet est « outils numériques et approches environnementales ». Ces
manifestations, auxquelles participent les étudiants de la spécialité, sont des moments privilégiés de
découverte des différentes recherches (scientifiques, appliquées, pédagogiques) menées autour de la
thématique de la spécialité.

ƒ Contenu et poids des enseignements


La spécialité ne vise pas à former au Design global en tant que discipline mais à une approche par le
Design global de la discipline architecturale. L’enseignement de la conception conduite dans le
module « projet » aborde ainsi la conception intégrée d’un ouvrage de l’esquisse à la
réalisation/maintenance (simulée). Le concept de « cycle de vie » y est opératoire ainsi que des
méthodes d’aide à la décision multicritères prenant en compte la multiplicité des points de vue se
rapprochant en cela des méthodes relevant du « Design global »

Dans l’enseignement de projet coopératif des jeux de rôles sont présents afin de simuler au mieux la
diversité des compétences à mobiliser. On signalera également qu’en 2009 une expérience
pédagogique complémentaire sera tentée. Intitulée CFD « Conception Fabrication Digitale » elle aura
pour objectif d’intégrer, via des méthodes et des outils appropriés, les données d’un projet de la
conception à la fabrication (grâce à des machines à commandes numériques). Cette approche pourra
également être introduite dans la spécialité afin d’améliorer encore la formation à une approche
globale.

L’UE3 « simulations environnementales » comporte des modules sur les ambiances (lumière,
thermique) ainsi qu’un enseignement sur la qualité environnementale qui est ouvert à des notions
comme le confort qui participent largement à l’approche en termes d’ambiance.

Des enseignements relatifs à l’urbanisme et l’aménagement ont été proposés dans le Master actuel
MSEB sous forme d’options, mais celles-ci n’ont jamais fait l’objet d’une véritable demande. Il
s’avère que les étudiants intéressés par cette dimension préfèrent s’orienter vers des masters
spécialisés dans ce domaine et en particulier à Nancy vers la spécialité IUVT (ingénierie urbaine, ville
et territoires) du Master « Conduite de projets et développement des territoires ». Pour cette raison, la
dimension urbaine est présente dans l’approche du projet, mais ne fait pas partie des enseignements
développés dans le cursus.

La spécialité étant co-habilitée par le Ministère de la Culture, l’unité de «projet » est créditée de 12
ECTS ce qui correspond au poids accordé à cet enseignement dans le cursus « architecture ».

6
Spécialité Management du design multimédia et TICE (MDM & Tice)

ƒ Difficultés de recrutement

A l'évidence, les métiers de l'ingénierie de la connaissance sont encore mal connus par les étudiants
titulaires d'une licence généraliste. Il est donc nécessaire de développer une politique de
communication plus active en particulier auprès des étudiants de Sciences Humaines et Sociales.
Dans la mesure où le master Design Global est une mention portée par les trois établissements de
Nancy, il apparaît nécessaire de produire un effort d'information en local mais également au plan
européen.
Les TICE possèdent par nature une dimension transnationale. Cependant l'idée selon laquelle la
conception de produits de formation, académiques ou d'entreprises est un métier d'avenir ne va pas de
soi. Il faut expliquer, convaincre et informer.

ƒ Le titre de la spécialité
Le libellé "Management du design multimédia et TICE" est certainement trop long et ambigu. Il
résulte d'une évolution historique. A l'origine, il y a plus de 17 ans son titre était "Design et stratégie".
Aujourd'hui une formulation plus explicite pourrait être "Management du design multimédia appliqué
aux formations" (ou plus brièvement encore "Design multimédia appliqué)

ƒ Adossement à la recherche
Si l'adossement de la spécialité à la recherche est limité, il n'est pas négligeable. En effet :
y L'industrie de la connaissance est un axe de recherche retenu par l'EPCS de Nancy - Université dans
son quadriennal. Ce point a été souligné de manière positive par l'évaluation du laboratoire de
recherche en Sciences de Gestion (CEREFIGE).
y Un colloque a été organisé les 22 et 23 Mai 2007 à Nancy. "Les ateliers de la recherche en design"
ont réuni plus d'une centaine de participants. Cette production est aujourd'hui valorisée par une
diffusion sur Canal U.
y Une thèse en sciences de gestion sera soutenue cette année (Mesure de la qualité en E-learning),
d'autres thèses sont en cours (visualisation des savoirs ; génération des connaissances)
y Un projet de recherche associant Informatique, Sciences de Gestion et Sciences de la Cognition a été
déposé à l'ANR en 2008.

L'Université Nancy 2 organisera en 2009 deux journées dédiées aux recherches académiques et
professionnelles dans le domaine de l'industrie de la connaissance. A l'évidence, l'un de ses outils
réside dans les dispositifs de formation sur support numérique. Ces dispositifs sont utilisés aussi bien
en entreprise que dans le monde scolaire et universitaire.

En Sciences de Gestion, la spécialité du master s'inscrit dans le domaine du Knowledge Management


et de la GRH, mais elle concerne aussi la gestion financière avec la notion de capital intellectuel.
En informatique, l'utilisation de wiki sémantique et le Web 2.0 ouvre des perspectives nouvelles en
matière d'apprentissage (CSCL Computer Supported Cooperative Learning).
En Sciences de la Cognition, la psychologie sociale prend une nouvelle direction. Elle fait de l'activité
et de l'interaction son objet d'analyse principal.
La spécialité de ce master est donc bien assise sur des problématiques de recherche. Effectivement ces
problématiques devront irriguer les enseignements du master pour permettre à ses étudiants une
formation par la recherche.

ƒ L'équipe pédagogique
Elle est constituée d'enseignants-chercheurs de l’ENSMN, de l'IAE et du LORIA.
Certains enseignements sont assurés par des professionnels de l'Université (Centre de production de
ressources multimédia et le Centre de Ressources Informatiques).
Il est souhaitable d'élargir l'implication de professionnels extérieurs à l'Université. Actuellement, ils

7
participent au Conseil de Perfectionnement de la spécialité, aux côtés d'anciens étudiants. Il se réunit
deux fois par an pour cerner au mieux les besoins et faire des recommandations dans le cadre de la
politique d'Établissement.

ƒ Cohérence de la spécialité et apport du design


La notion de design implique d'abord une activité de conception même si en France elle possède aussi
un sens plus limité. Toute activité de conception suppose des compétences en matière de créativité.
C'est l'objet des deux UE "lourdes" du M1. Elles sont créditées chacune de 9 ECTS car elles supposent
un travail important des étudiants. Nous espérons par la conduite de projets développer ce type de
compétences.
La production de ressources sur supports numériques suppose des aptitudes en matière de
scénarisation de contenu et en matière d'ergonomie. Cette production doit donc être "désignée" au sens
le plus immédiat.
La place de la spécialité au sein de la mention Design Global est pertinente. L'apport du design au sens
large et au sens plus restreint est nécessaire si l'on veut relever le défi du e-learning et de la FOAD
dans la société de la connaissance.
La spécialité est pluridisciplinaire tout comme les autres spécialités de ce Master Design Global. La
cohérence est obtenue non pas en juxtaposant des disciplines mais en gardant le cap sur le projet en
terme de professionnalisation. En d'autres termes, c'est l'objectif en matière d'ingénierie de la
connaissance qui est le critère premier de la cohérence.

8
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy-Metz
Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Génie civil - constructions et ouvrages durables (GC COD)
Demande : 20090831

1 – REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

• L’ouverture à l’international

Concernant le positionnement international de l’offre, l’accueil d’étudiants étrangers en master est


ouvert à tout étudiant européen ou étranger, tant en M1 qu’en M2, après examen des dossiers par
l’équipe pédagogique. Ce fonctionnement est la continuité de la pratique actuelle des spécialités HGM
(master GGC) et MBMOC (master MEPP) qui rejoignent ce master.
Dans le cadre des échanges internationaux, la formation bénéficiera des relations internationales des
Écoles partenaires (ENSG, ENSTIB, ENSAN, ENGEES, ESITC) et de l’UHP (programme
ERASMUS), échanges d'enseignants, accueil d'étudiants dans des laboratoires étrangers. Les UE
acquises dans ce cadre pourront faire l'objet d'une validation pour le master, sous réserve d'une
approbation du contenu des programmes.
Concernant le partenariat international, des discussions sont en cours avec les Universités de
Luxembourg et de Kaiserlautern, porteurs d’un projet de Master «Construction and Design», pour
organiser des échanges d’étudiants et de formateurs, et envisager une habilitation conjointe à mi-
parcours.
Une demande de co-habilitation est envisagée à mi-parcours avec l’INSA de Strasbourg pour la
spécialité GER, ouvrant ainsi la possibilité d’intégrer des étudiants étrangers par ce biais.

• Intégration d’un stage en M1

Un stage obligatoire en milieu professionnel d’une durée de six semaines a été ajouté en fin de
Semestre 8.Il se déroule durant les mois d’été. Il est validé par 3 ECTS. En compensation, l’UE
MGC801 a été ramenée de 6 à 3 crédits ECTS. Dans le dossier, ce stage a été ajouté dans la liste des
UE, dans le tableau S8 décrivant la structure de la formation (voir tableau « STAGES)

• Caractère optionnel du projet technique en M1

Ce projet technique d’adaptation a pour but de mettre à niveau les étudiants n’ayant pas suivi un
cursus L3 en Génie Civil, où un projet technique équivalent est prévu.

• Enseignements préparant à l’insertion professionnelle

Pour la plupart, les étudiants ont acquis les connaissances liées à ces matières en licence, voire dans
leur parcours antérieur.
La 1/2 UE (30h), renforcée par une 1/2 UE « bureau d’études techniques » (30h) ainsi que le stage
obligatoire de M1, devraient permettre une bonne préparation à l’insertion professionnelle.

• Généralisation de la formation en langue en M2

Le perfectionnement en langues en M2 n’est prévu que dans le cadre des crédits libres, sachant que
dans le cadre de Nancy Université, des sessions spécifiques (préparation au TOEIC), ainsi que des
aides à la mobilité pour le stage et/ou une partie de cursus à l’étranger sont proposées aux étudiants.

1
• Développement de la formation à la recherche et taux de poursuite en doctorat

Le projet de création de master est conçu pour permettre aux diplômés de s’orienter tant vers une
insertion professionnelle que vers la recherche appliquée, au moment du stage de M2 notamment. Un
bilan à mi-parcours permettra d’évaluer les taux respectifs.

• Positionnement dans l’ensemble des formations de master et diplômes d’ingénieurs dans


le domaine du génie civil en Lorraine

La création de ce master fait suite à une réflexion et à une concertation avec les partenaires lorrains et
nationaux, tels que décrits dans la partie III du dossier (pages 6, 7) Elle a le soutien des acteurs
professionnels et universitaires régionaux.

• Flux de recrutement en M1 non garanti et risque de concentration des effectifs en M2

La demande de création d’une licence générale « génie civil » portée par l’UHP vient d’être expertisée
(notation A). le projet de master étant sans équivalent dans la Région Est, et dans la continuité de cette
formation. Il devrait accueillir en M1 une majorité des étudiants licenciés.

• Bilan de l’insertion professionnelle en terme de nature des emplois occupés par les
diplômés et nature des entreprises

Un bilan, pour ce projet de création, pourra être fourni après deux ans de fonctionnement.

2 – REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Architecture, bois, construction (ABC)

ƒ L’une des originalités de la spécialité repose sur la mixité des origines disciplinaires
(architecture et mécanique Génie Civil). Il est bien évident que pour cette origine « mécanique GC »,
le M2 sera largement ouvert. Les étudiants « architecture » ont déjà acquis le niveau M1 dans leur
formation initiale. Compte tenu des objectifs de la spécialité, le corps professoral est constitué pour
1/3 par des enseignants de l’établissement (compétences en ingénierie), pour 1/3 par des enseignants
des écoles d’architecture et pour environ 1/3 de spécialistes et de professionnels extérieurs. Cet
équilibre correspond aux objectifs multidisciplinaires de notre spécialité

ƒ Il est possible de mettre en place un enseignement des langues comptabilisé à hauteur de 3


ECTS au semestre 4 (le stage comptabilisera alors 27 crédits).

ƒ Concernant l’absence de l’UE de M1 « mécanique des structure » de la partie des


fondamentaux, il est précisé que les UE MGC703 (logiciels scientifiques et dédiés) et MGC706
(mécanique des structures) ont été inter changés (y compris ECTS). De ce fait, l’UE (mécanique des
structures) devient « fondamentale »

ƒ Différence de volume horaire du S9 pour la spécialité ABC : 340 h au lieu de 240h pour les
autres spécialités
Les étudiants accueillis ont des profils différents qui nécessitent une harmonisation des connaissances.
Une grande importance est accordée à l’enseignement du projet comme lieu d’application des
connaissances, d’acquisition des compétences et d’apprentissage du travail partagé.
La spécialité étant co-habilitée, elle reprend en particulier les volumes horaires attribués à
l’enseignement du projet dans les écoles d’architecture.

2
ƒ renforcement des enseignements préparant à l’insertion professionnelle (droit,
communication, économie d’entreprise)
Ces enseignements sont assurés et transmis par les professionnels et par les experts extérieurs (1/3) et
mis en pratique dans les activités de projet.

ƒ équilibre entre candidats issus du M1 et candidats issus des formations d’ingénieurs ou


d’architecture
L’une des originalités de la spécialité repose sur la mixité des origines disciplinaires (architecture et
mécanique GC). Il est bien entendu que pour les étudiants issus du M1 « mécanique Génie civile », le
M2 leur sera accessible.

ƒ UE optionnelles élevées par rapport aux flux attendus en M1


Le nombre d’UE proposé pourra être modifié à mi parcours en fonction des UE effectivement choisis
par les étudiants.

ƒ Une présentation détaillée des UE du M2 sera harmonisée avec les autres UE

ƒ précisions sur les règles de fonctionnement de la co-habilitation


Pour chaque spécialité, le jury de sélection des candidats est composé d’enseignants des 2
établissements co-habilités (examen des dossiers, entretiens individuels et sélection des candidats)
Une convention établie entre les établissements habilités fixe les conditions d’inscription.
L’organisation pédagogique et l’organisation des différentes activités sont menées conjointement par
les responsables des 2 établissements partenaires.

Spécialité Géotechnique, eau, risques (GER)

ƒ fonctionnement de la spécialité fondé sur le M2


Cette remarque est vraie dans l’état actuel de notre fonctionnement. Dans le nouveau projet, le flux
attendu en M1 et en M2 est de 10 à 15 étudiants.

ƒ Nombre d’UE trop important en S8 par rapport au flux attendu en M1, il est répondu que
le nombre d’UE proposé pourra être modifié à mi parcours en fonction des UE effectivement choisis
par les étudiants.

ƒ Précisions attendues concernant les règles de fonctionnement et les règles de la gestion de la


formation
Une convention de co-habilitation est en cours d’élaboration avec l’ENGEES pour la spécialité GER.
Elle prévoit pour l’essentiel l’accueil d’étudiants de l’ENGEES en M2. En matière de formation
continue et d’alternance, la spécialité suivra les dispositions de l’établissement.

ƒ faible attractivité en simple cursus


Un flux plus conséquent est attendu en cursus simple, issu de la licence Génie civil créée sur Nancy.

ƒ Clarification attendue sur le statut obligatoire ou non de l’UE langues et sur son inclusion
dans les 30 ECTS du semestre
Actuellement, cette UE langue n’est pas comptabilisée dans les 30 ECTS obligatoires, cet
enseignement étant proposé et organisé par l’établissement, en fédération avec les autres masters.

ƒ Amélioration du recrutement en simple cursus par l’ouverture à l’international


Une large communication sur ce master sera organisée afin de permettre l’amélioration du recrutement
au niveau international.

3
Spécialité Structures, matériaux

ƒ Quelle place pour cette nouvelle spécialité compte tenu de l’environnement riche dans le
domaine et lisibilité de l’adossement à la recherche
Au niveau national, seuls trois masters ont une spécialité avec un intitulé similaire et il n’y a pas de
formation équivalente dans l’Est. Par ailleurs, les restructurations en cours devraient rendre
l’adossement recherche plus lisible et favoriser l’orientation des étudiants qui se destinent à ces
métiers.

ƒ Clarification de la gestion de la formation continue et de l’alternance


La spécialité suivra les dispositions en la matière de l’établissement.

ƒ Qualificatif « durable » à justifier dans l’intitulé du premier parcours


Les UE du 1er parcours sont et seront orientées pour que l’aspect « durabilité des structures » soit bien
associé au contenu scientifique des cours, des études de cas et des mini-projets. L’UE « Sécurité
incendie » permettra une illustration concrète associant « structure et durabilité ».

ƒ Mise en place d’une réflexion pour accueillir le public de la formation continue et celui de la
formation par l’alternance
La spécialité suivra les dispositions en la matière de l’établissement.

ƒ Choix à faire en ce qui concerne l’intitulé d’une des spécialités qui est selon les cas
« Construction et Matériaux » ou « Structures, matériaux » : il faut choisir.
L’intitulé est bien « Structures, matériaux ». Les erreurs ont été corrigées.

4
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy-Metz
Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Géosciences : planète, ressources, environnement (GPRE)
Demande : 20090829

1 – REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

• L’ouverture internationale à développer

L’ouverture internationale, fait partie des préoccupations de l’équipe du Master pour deux raisons, une
raison interne, la reconnaissance de notre formation à l’échelle internationale, et une externe, venant
de nos partenaires industriels, de former leurs futurs cadres à l’étranger.
A mi parcours du contrat précédent, nous avons individualisé une spécialité « Géosciences Pétrolières
et Ingénierie des Réservoirs » pour lui donner une meilleure visibilité nationale et internationale. Alors
qu’elle ne fonctionne que depuis un an, cette spécialité recrute 50% de ces étudiants à l’étranger. Pour
poursuivre la clarification de nôtre offre de formation, une spécialité « Ressources Minérales » est
clairement identifiée dans la nouvelle mention. Nous souhaitons mettre en place dans les années qui
viennent une politique de partenariat avec un nombre limité d’universités étrangères, pour avoir des
flux stabilisés d’étudiants étrangers vers nos différentes spécialités.

• Le flux d’étudiants irrégulier en M1

Le flux irrégulier en M1 a été un souci important de l’exercice écoulé. Pour y répondre, nous avons
mis en place deux actions:

1) une Licence mention Géosciences est maintenant identifiée dans l’offre Licence de l’UHP en L2 et
L3. Cette Licence devrait drainer naturellement un flux plus important et plus stable d’étudiants en
M1.
2) en clarifiant l’offre de Master avec des spécialités mieux identifiées, nous espérons être plus
attractif au niveau du M1 pour les étudiants français et étrangers. Le renforcement des cours
« professionnalisant » dans les parcours « Ressources Minérales » et « Géosciences Pétrolières et
Ingénierie des Réservoirs » devrait aussi renforcer la spécificité et l’attractivité de notre Mention.
Enfin à la suite des difficultés rencontrées de façon répétée pour l’adaptation des étudiants étrangers
acceptés en M2, nous privilégions désormais les inscriptions en M1 pour les deux années de Master.

2 – REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Sols, eaux et environnement (SEE)

ƒ Le faible nombre d’ECTS attribué à certains modules permettaient aux étudiants qui se destinaient
au monde du travail à l’issue de leur Master 2 de bénéficier de 100 heures supplémentaires
correspondant à des modules très professionnalisants.
Finalement, nous proposons d’augmenter ces modules à 3 ECTS, ce qui permet une équité entre
les différents modules, et de proposer 4 modules au choix suivant le projet personnel de l’étudiant.
Le stage terrain étant très important pour nos disciplines, il fait désormais partie du tronc commun
aux parcours ‘sols’ et ‘eaux’.
Les parcours « Sols» et « Eaux » de la spécialité comportent un tronc commun [S9-1 ou S9-60 ;
S9-61 ; S9-62 ; S9-63 ; S9-68], et 4 UE au choix dans la spécialité en accord avec l’équipe
pédagogique. Les UE au choix sont soit à orientation ‘sols [S9-66 ; S9-67 ; S9-69 ; S9-73], soit à

1
orientation ‘eaux’ [S9-64 ; S9-65 ; S9-74 ; S9-75], soit mixte [S9-70 ; S9-71 ; S9-72].

ƒ Nécessité de rendre obligatoire un enseignement sur le droit de l’environnement


Pour tenir dans les 250 heures d’enseignement (10 modules de 25h) et les crédits ECTS multiples
de 3, il n’est pas possible de proposer de manière obligatoire un grand nombre de modules.
D’autres modules sont également très importants pour les étudiants qui arrêtent leurs études après
le master pour s’insérer dans le monde professionnel ; ces modules n’ont pas pu être proposés de
manière obligatoire non plus. Le module S9-72 ‘Droit et Economie de l’environnement’ fait partie
des modules au choix pour les étudiants ; toutefois ce module sera fortement recommandé par le
responsable de la spécialité pour les étudiants qui choisiront les parcours ‘sols’ et ‘eaux’ et qui se
destinent au monde professionnel à l’issue du Master (Les anciens masters à finalité
professionnelle proposant 400 h d’enseignements peuvent se permettre de proposer plus de
modules professionnalisant de manière obligatoire)

Spécialité Terre et Planète

• Les points faibles identifiés par les experts de l’AERES sont l’aspect trop généraliste du
parcours « Evolution de la Terre », et le nombre d’étudiants encore un peu faible.
Nos efforts pour attirer plus d’étudiants ont été présentés au niveau de la mention. Un atout
supplémentaire sera une meilleure articulation de ce M2 « Terre et Planète » avec les parcours
d’option de 3e année dans le cursus de l’Ecole Nationale Supérieure de Géologie.

Le parcours « Evolution de la Terre » est généraliste dans la mesure où il est ouvert sur les
principales thématiques des laboratoires Nancéiens. Le choix d’un parcours unique plus ouvert a
été fait, plutôt que de multiplier les parcours. Il ne contient pas de stage de Terrain obligatoire,
parce que des stages de terrain existent déjà en L3 et en M1, ou en semestres 6 et 8 de l’ENSG. Il
faut maintenant effectivement rechercher à associer les stages de recherche à du travail de Terrain
dans ce parcours.

• Précisions concernant la nature du partenariat, les termes de convention et de co-habilitation


étant utilisés
La mise en place de conventions entre l’INPL, l’UHP et l’Université de Nantes pour la gestion du
Master est très fortement souhaitée, indépendamment de la co-habilitation Nancy-Université et
Université de Nantes pour le parcours « planétologie et cosmochimie »

Spécialité Géosciences pétrolières et ingénierie des réservoirs

La principale remarque pour la Spécialité « Géosciences Pétrolières et Ingénierie des Réservoirs »


concerne le nombre de parcours (trois).
Pour les deux parcours suivants, les objectifs de formation ont des finalités différentes :
ƒ Le parcours « Géosciences Pétrolières » forme des spécialistes de géologie pétrolière
(exploration, évaluation et exploitation)
ƒ Le parcours « Ingénierie et hydrodynamique des réservoirs » forme des spécialistes s’occupant
principalement de l’optimisation de l’exploitation de ressources souterraines (pétrolières,
gazières, géothermiques, hydriques,…)
Ces deux parcours ont des finalités distinctes et recrutent avec des pré requis différents des étudiants
de sensibilités différentes pour des métiers différents, d’où leur distinction

Le troisième parcours « Géosciences Numériques » répond à des besoins transverses aux différentes
Spécialités du Master et concerne donc un plus vaste panel d’étudiants. Les Géosciences Numériques
ont connu à Nancy un développement important, notamment autour du projet Gocad® qui est devenu
un consortium international d’universités et d’entreprises. Cependant, les géosciences numériques

2
concernant de façon croissante l’ensemble des spécialités de cette mention, l’individualisation d’une
spécialité « Géosciences Numériques » ne se justifiait pas et le parcours a été intégré à la spécialité
« Géosciences Pétrolières et Ingénierie des Réservoirs » pour des raisons historiques.
Les différents acteurs du Master veilleront à expliquer aux étudiants la spécificité du parcours
« Géosciences Numériques », son intérêt pour ceux qui veulent se destiner au développement logiciel
dans ce domaine et sa transversalité vis à vis des autres spécialités, en permettant à chacun d’améliorer
sa maîtrise des outils informatiques et de la programmation.

Spécialité Matières premières minérales

ƒ absence d’enseignement de l’économie minière par l’intermédiaire d’intervenants extérieurs


La spécialité Matières Premières Minérales comprend bien un module « Economie Minière (S9-
17) » qui est principalement animé par un expert extérieur à Nancy, Christian Hocquard, du
BRGM.

ƒ La recommandation de ne pas multiplier les options sera suivie dans la mesure où nous
n’avons pas l’intention d’ouvrir des modules et des parcours en l’absence d'un nombre suffisant
d’étudiants. Ceci dit, les trois parcours proposés dans « Matières Premières Minérales »
concernent un public large, incluant la formation professionnelle continue, les élèves de l’ENSG,
de l’ENSMN et les étudiants de l’UHP, dont les compétences déjà acquises et les projets
professionnels couvrent un large éventail. Ces trois parcours représentent trois disciplines
articulées les unes aux autres et parfaitement représentatives des savoirs faire nancéiens :
l’exploration des ressources minérales, leur mise en valeur, et la gestion des matières résiduaires.
La culture d’un professionnel des matières premières minérales devra intégrer ces trois
dimensions.

3
Fiche argumentaire en réponse aux avis de l’AERES sur les masters
Académie : Nancy-Metz
Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Ingénierie du Développement Durable (IDD)
Demande : 20090828

1 - REPONSE A L’AVIS GLOBAL DE L’AERES (mention et offre de formation)

ƒ Il n’y a pas d’implication des collectivités locales et très peu de professionnels tant au
niveau de l’équipe pédagogique que de l’équipe de formation.

L’équipe pédagogique compte déjà plus d’un tiers (35 %) d’intervenants du monde industriel
ou des collectivités (Chambre d’agriculture, Parc Naturel Régional, Communauté Urbaine du
Grand Nancy, Ville de Metz, SDIS, …). Par ailleurs, les enseignants-chercheurs intervenant
dans les autres composantes de la formation le font en tant que professionnels dans leur
domaine et sur des technologies en émergence qui ne sont pas toujours en application en
milieu industriel. Certains d’entre eux sont d’ailleurs ingénieurs de formation et/ou sont
rentrés dans la fonction publique après une carrière dans le secteur privé.
Dans les modules 8DA7 et 9EA8, Approche environnementale d’un territoire, l’objectif est
d’ailleurs clairement que les étudiants aillent sur le terrain au contact des collectivités afin
d’appréhender leurs compétences, leurs prérogatives et leur contribution dans le domaine de
la gestion de l’environnement. Avec le recul que nous avons, cette méthode est plus
productive que les rencontres en salle. Enfin, compte-tenu de la fréquence des réunions
pédagogiques, il est difficile de proposer à des « professionnels » de participer à l’animation
de la mention et des spécialités. Cependant, pour les réunions plus officielles (jury,…) , un
poste est proposé à un représentant du monde extra-universitaire.

ƒ Justification des flux prévus et garantie du flux en M1

L’équipe de formation est déjà au travail sur ce point afin de recruter dans les universités
partenaires des candidats à la mobilité internationale désirant effectuer le Master (M1 + M2).
Pour une première année et pour les spécialités IDE et SPIEQ, il est très raisonnable
d’envisager 5 à 10 candidatures provenant de ces universités partenaires sur la base des
échanges actuels dans les écoles de l’INPL pour la 3ème année transversale du parcours
Ingénieur. Cette fois, il s’agirait d’admettre les étudiants en M1 pour leur proposer la
formation complète. Le diplôme de Master étant plus lisible au niveau international que celui
d’ingénieur, il ne sera pas difficile d’atteindre les objectifs en accueillant cette population
d’étudiants sur les deux ans au lieu d’un actuellement. Lors du premier semestre 2009,
l’équipe pédagogique a pour objectif d’assurer auprès de ces universités une campagne de
promotion dans le but de faire connaître cette formation originale. L’objectif est de monter en
puissance les années qui suivent. Pour les étudiants français provenant de licence, nous
l’abordons dans le point suivant. Les flux n’ont pas été détaillés par spécialité en M1 dans la
maquette. Le tableau présentant les flux détaillés prévus corrigés est présenté en annexe.

ƒ Les passerelles licence ou doctorat ne sont pas évoquées

Passerelle doctorat :

1
Une composante technologique et scientifique est très marquée dans cette mention,
notamment au travers de la formation par la recherche et de l’initiation à la recherche (ex. :
initiation à la recherche en S8, projet bibliographique en S9 pour IDE, Parcours R&D en S9
pour SPIEQ, …). De par son contenu et son véritable stage de recherche, cette formation est
très bien reconnue sur le territoire lorrain et ouvre sans problème les portes d’un doctorat,
comme par exemple, dans l’un des dix-neuf laboratoires associés de l’Institut Carnot Énergie
Environnement en Lorraine (ICÉEL).

Passerelle licence :
Dans la mesure où les spécialités sont transversales et pluridisciplinaires, il est difficile
d’identifier précisément dans le dossier les licences (L3 européen, niveau Bachelor pour les
pays hors-Europe ou Licienciatura-Grado pour les pays d’Amérique Latine) permettant
d’intégrer IDD en M1. Si pour la spécialité GESE, il s’agit d’étudiants en formation continue
pour lesquels le problème ne se pose pas, pour les deux autres spécialités l’objectif est de
recruter et de faire travailler ensemble des étudiants de profil et d’origines diverses en groupes
de taille limitée. Il est donc nécessaire de recruter une population d’étudiants de profils variés
et se complétant. Des formations initiales en agronomie, génie des systèmes biologiques,
géologie, chimie, génie des procédés, management de l’environnement, mais également
géographie, ou encore sociologie peuvent permettre à des étudiants motivés d’intégrer le M1
de IDE et de SPIEQ. Les cursus des étudiants en M1 seront ajustés sur mesure en fonction des
licences d’origine (ou des écoles d’origine pour les élèves ingénieurs) au cours des semestres
S7 et S8.

2 - REPONSE A L’AVIS DE L’AERES SUR LES SPECIALITES

Spécialité Gestion de l’Environnement (GESE)

ƒ justification de la présentation de cette spécialité dans l’offre de formation de Nancy


Université
L’animateur de la spécialité à l’Université Senghor ainsi qu’un certain nombre d’enseignants
sont originaires de Nancy. Il avait participé en amont à la préparation de notre nouvelle offre
de formation. Dès lors, nous avons saisi cette opportunité pour proposer une offre thématique
transversale accessible à la mobilité étudiante (Nord-Sud et Sud-Nord) et permettant
d’envisager de nouvelles collaborations pour les enseignants-chercheurs nancéiens et le
montage de projets sur le territoire Africain, enjeu majeur de certaines problématiques
environnementales actuelles comme celle du changement climatique et de ses conséquences.
La convention de collaboration entre l’INPL et l’Université Senghor a été approuvée en
CEVU de l’INPL le 22 janvier 2008 et par le CA de l’INPL le 13 mars 2008.

ƒ Faiblesse du pourcentage d’intervenants professionnels


Les fiches UE n’ont pas été transmises par les universités de Nancy dans les dossiers. Il
n’était donc peut-être pas possible d’évaluer pleinement ces informations. Sur la base du
programme de la session en cours, sur les 120 crédits de la formation, 32 sont délivrés par des
professionnels (27%). En incluant des chercheurs non universitaires travaillant sur projets en
Afrique (IRD, ACDI et institutions équivalentes), cela mène à 55 crédits délivrés sur 120
(46%).

ƒ spécialité monolithique
L’introduction d’une option en M2 est à l’étude à l’Université Senghor. Elle pourrait porter
sur la santé environnementale, la sécurité au travail et la gestion des risques. Compte tenu de

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l’expérience de l’INPL, notamment dans la spécialité SPIEQ, il est envisagé de profiter de
cette nouvelle mention IDD pour bâtir une plus forte interaction entre les spécialités. Ainsi, il
est prévu, au sein de GESE, de s’appuyer sur l’offre d’UE et sur le potentiel d’intervenants de
la spécialité SPIEQ (Sécurité au Travail et Gestion des Risques) et de la spécialité IDE (Santé
Environnementale) pour proposer des parcours optionnels. De plus, certains modules du
parcours IDE, assurés par des enseignants communs à GESE, pourront être proposés.

ƒ durées des stages insuffisantes pour permettre une première insertion dans le monde
professionnel
Cette spécialité correspond presque exclusivement à de la formation continue pour un public
africain francophone. Les étudiants suivant cette formation réintègrent en général leur
structure professionnelle à l’issue de ce master et ne sont pas dépourvus d’expérience
professionnelle. Par ailleurs, un couplage est fait entre le stage de M1 et le travail de mémoire
de M2 de sorte que le mémoire vienne renforcer et compléter l’expérience du stage.

ƒ conditions et conséquences de la co-habilitation demandée à préciser


Comme rappelé plus haut, la co-habilitation a été acceptée par les conseils de l’INPL.
La demande de co-habilitation concerne la reconnaissance par l’INPL de la formation
actuellement dispensée à l’Université Senghor. Cette dernière répond en effet aux critères
d’exigence de Nancy-Université sur le plan pédagogique et scientifique tout en permettant à
l’INPL d’élargir son offre de formation, d’offrir des possibilités de parcours différenciés pour
quelques étudiants inscrits à Nancy ou d’accueillir dans ses autres spécialités quelques
étudiants inscrits à l’Université Senghor.
Sur le plan pratique, l’Université Senghor, en raison de son fonctionnement et de ses objectifs
spécifiques, conserve son autonomie pour le recrutement de ses étudiants et le choix de ses
intervenants. Chaque fois que cela sera possible, des enseignants-chercheurs de Nancy-
Université pourront intervenir dans cette spécialité (comme c’est déjà le cas actuellement) et
des échanges pédagogiques et scientifiques seront favorisés. Comme précisé plus haut,
quelques modules des autres spécialités seront partagés (même si les cours seront donnés
deux fois pour des raisons géographiques évidentes).
Concernant l’inscription des étudiants, chaque établissement conservera ses droits et devoirs.
Les étudiants inscrits à l’Université Senghor qui souhaiteront obtenir le diplôme de Master de
Nancy Université seront inscrits à l’INPL. Les étudiants inscrits à Nancy qui souhaiteraient
effectuer un ou deux semestres de mobilité à l’Université Senghor seront soumis au processus
habituel de sélection de l’Université Senghor. Leur parcours de formation sera ensuite validé
par l’INPL dans le cadre de la spécialité d’où ils proviennent.

Spécialité Ingénierie durable de l’environnement (IDE)

ƒ Lien avec les licences à préciser


Le M1 sera accessible aux étudiants dont les profils, les objectifs professionnels et la
motivation sont en adéquation avec l’esprit du Master Ingénierie du Développement Durable.
Pour cette raison, aucune passerelle directe n’est pour le moment identifiée, même si certaines
mentions de L3 existant à l’Université Henri Poincaré forment des étudiants aux profils
pouvant être compatibles avec le Master IDE (ex. : Licence Géosciences ; Licence Sciences
du Vivant, parcours Biologie-Géologie ; Licence Physique et Chimie, parcours Procédés et
Energie ou Pluridisciplinaire Sciences Mathématiques et Physique ; …). De plus, la
pédagogie, les travaux de groupes en projets professionnels et les stages de terrain imposent
un nombre limité de places en M1 et en M2.

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ƒ Les estimations de flux pour cette spécialité sont très élevées et irréalistes par rapport
aux quelques données fournies.
Concernant les flux estimés, ceux-ci se fondent sur l’état actuel des effectifs des deux options
existant à l’INPL et formant la base des deux parcours de la spécialité IDE. En effet, l’option
transversale (ENSAIA-ENSG-ENSGSI-ENSIC) « Sciences et Technologies de
l’Environnement » et l’option (ENSAIA) « Sciences et Génie de l’Environnement »
comptent, pour cette rentrée 2008, 39 étudiants. Les effectifs de ces formations sont en
constante augmentation depuis leur création respective et atteignent désormais un effectif
quasi constant compris entre 30 et 40 étudiants issus des quatre écoles précitées.
Les effectifs annoncés de 40 étudiants en formation initiale (rentrée 2009) s’appuient sur un
taux d’inscription de 60 à 80 % de ces étudiants pour le Master IDD-IDE. A ces élèves
ingénieurs en double inscription s’ajouteront, pour la première année, 5 à 10 étudiants issus de
la mobilité internationale. L’essentiel de ces flux proviendra des universités partenaires avec
lesquelles l’INPL a des conventions d’échanges. Enfin, les étudiants issus du M1 ou intégrant
directement le M2 compléteront ces effectifs.
L’objectif à terme est de stabiliser les effectifs des deux parcours de la spécialité à environ 20
à 25 étudiants. Cet effectif permet une efficacité pédagogique plus importante au niveau des
projets proposés et des nombreux modules et projets nécessitant des déplacements sur le
terrain et des relations avec des partenaires extérieurs (exemple : projets de R&D menés par
groupes de 5 financés directement par l’ANDRA ou par la Communauté Urbaine du
Grand Nancy en 2008-2009).

ƒ Le recrutement des étudiants dès le M1 n’est pas assuré dans l’état actuel du dossier
Il est bien évident pour l’équipe qu’il convient d’alimenter cette spécialité en M1 par un
apport d’étudiants extérieurs à l’INPL en leur réservant un parcours sur mesure en fonction de
leur licence pour parvenir en fin de S8 à une mise en commun complète des effectifs pour
aborder le programme et les projets propres de la spécialité en équipes pluridisciplinaires. En
dehors du cas des étudiants issus de la mobilité internationale discuté ci-dessus, nous
souhaitons pouvoir recruter des étudiants ayant validé une Licence dans les domaines suscités
permettant de suivre cette spécialité et donc de s’intégrer dans une formation résolument
transversale. Il n’est pas du tout souhaité de s’ancrer sur telle ou telle discipline car la
transversalité souhaitée pour les activités pédagogiques repose justement sur cette diversité de
recrutement qui ne peut donc pas être monolithique. Des actions de communication dans ce
sens sont prévues par internet et spécifiquement vers les universités étrangères partenaires
pour l’année universitaire 2008-2009 dans le cas d’une habilitation de la mention, pour les
recrutements de la rentrée 2009.

Spécialité Sûreté des procédés industriels, environnement et qualité (SPIEG)

ƒ Certaines UE comportent des crédits ECTS démesurés relativement aux nombres


d’heures délivrées
Deux UE du M1 SPIEQ (hors stage) possèdent en effet une pondération plus importante (6
ECTS) que les autres UE (3 ECTS) pour un volume horaire de cours, TD et/ou TP
sensiblement égal. Néanmoins, il s’agit des deux UE comprenant, en plus des cours, un projet
personnel d’application.
En UE 7JA4, les étudiants auront pour projet la réalisation de plan ETARE, POI, plans de
secours en partenariat avec un industriel et un intervenant d’un SDIS, afin de mettre en
application les enseignements reçus. De même, en UE 8JA3, un projet visant à appliquer une
ou plusieurs méthodes d’analyse de risques enseignées dans cette unité, nécessitera un apport
et une implication personnelle importante. Notons que ces projets feront l’objet de soutiens

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personnalisés et de points réguliers.
La présence de ces projets, en supplément des cours indiqués, justifie cette pondération.
Toutefois, reconnaissons qu’une part plus importante aurait dû être apportée au travail
personnel lors de l’élaboration des deux fiches concernées et que cet encadrement spécifique
aurait dû être mieux signalé.

ƒ Indiquer les capacités d’accueil en M1


Les capacités d’accueil en M1 - SPIEQ sont de l’ordre de 15 à 20 étudiants. Depuis
l’existence d’une année complète (deux semestres) de formation en M1, .depuis deux ans, les
promotions ont été respectivement de 19 et 18 étudiants. Ce nombre révèle une politique
raisonnée de recrutement : ni trop d’étudiants, ce qui nuirait à la qualité pédagogique de la
formation, au placement des étudiants et limiterait de facto le nombre d’étudiants extérieurs et
en formation continue recrutés en début de M2 (25 places en tout pour 2009-2010) ; ni trop
peu, ce qui ne serait ni viable, ni pertinent.

En ce qui concerne la répartition des flux entre les deux parcours de M2, HSQE et 3S R&D,
une erreur s’est glissée dans le tableau fourni initialement à l’AERES et nous nous en
excusons. En effet, les effectifs attendus en M2 de 20 + 5 étudiants pour la période 2009-2010
et de 20 + 15 pour la période 2012 – 2013, ne prenaient en compte que les étudiants du
parcours HSQE Ingénierie. Il faut y ajouter environ 15 étudiants (pour la majorité recrutés en
début de M2 – dont probablement une majorité d’élèves ingénieurs en 3ème année voulant
s’orienter spécifiquement sur le parcours 3S R&D).
Nous tenons néanmoins à faire remarquer que, contrairement à ce qui a été évoqué dans le
rapport de l’AERES, le parcours HSQE Ingénierie est bien dans la droite ligne du master
actuel (20 à 25 étudiants chaque année) et ne doit pas apparaître comme une création. La
nouveauté vient plutôt de l’étoffement du parcours 3S R&D, qui est un développement
notable des enseignements R&D actuels.

ƒ Préciser les passerelles de la spécialité et les liaisons avec les licences


Ici encore, pour ce qui est des liaisons entre la spécialité et les licences, la diversité des
recrutements effectués à l’heure actuelle est importante en terme de formations initiales et
confirme l’importance du vivier d’étudiants dont dispose cette spécialité. Nous pouvons en
effet citer comme sources régulières les licences : d’ergonomie, de sécurité des biens et des
personnes, de protection civile et sécurité des populations, de génie de l’environnement…
D’ailleurs, des passerelles existent et seront instaurées entre les masters découlant de ces
licences et la spécialité SPIEQ. Nous pouvons citer actuellement des échanges de
cours/étudiants avec le master Ergonomie et Physiologie du travail de l’Université Henri
Poincaré de Nancy (UHP) et le master Environnement et Aménagement (spécialité Génie de
l’Environnement) de l’Université Paul Verlaine de Metz (UPVM) avec lequel nous essayons
actuellement d'augmenter les diverses mutualisations. En interne à la mention des passerelles
évidentes seront développées entre chacune des spécialités sur le principe de la
semestrialisation.

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