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1- GENERALITES ET PHILOSOPHIE :
2 – INVESTIGATIONS PRELIMINAIRES :
2.1 Général
2.2 Géométrie
2.3 Détails
2.4 Matériaux
3- ANALYSE ET JUSTIFICATION :
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4.6.2 Fonction de liaison
4.7 Chaînage :
4.8 Fondations
5- LIMITES D'APPLICATION
6- BIBLIOGRAPHIE
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1- GENERALITES ET PHILOSOPHIE :
Cette note concerne les bâtiments de type URM ou URMA tels que définis dans le rapport de
la FEMA (ref 11 dans la Bibliographie) , à savoir les constructions constituées de murs
porteurs en maçonnerie généralement situés en périmètre . Les matériaux utilisés pour ces
murs dépendent des traditions en vigueur dans les régions concernées et vont de la brique
(pleine ou creuse) à la pierre naturelle en passant par le bloc béton . Les types de maçonneries
sont aussi diverses et dépendent de la manière dont les éléments sont posés , de la présence ou
non de blocaille et du type de chaînage .
Les planchers et toitures sont soit constitués de poutres en bois (URM) soit de matériaux
formant un diaphragme rigide (URMA) : dalles en béton , poutres en acier avec système de
voussettes ou hourdis , reposant sur de colonnes intérieures et sur ces murs …..
Une autre catégorie de bâtiments concernés est composée des constructions historiques pour
lesquels les interventions doivent rentrer dans les critères de conservation du patrimoine .
Le modèle de calcul , généralement adopté , considère les éléments porteurs verticaux moins
rigides que les diaphragmes horizontaux (planchers) comme des porte-à-faux soumis à des
forces latérales horizontales . Dans le cas contraire (planchers non rigides) , les diaphragmes
sont soumis à des forces importantes dues au mouvement des murs , ces sollicitations
générant des efforts hors-plan dans les connections entre planchers et murs.
Le comportement d’un édifice lors de secousses sismiques dépend donc non seulement de la
stabilité d’éléments individuels structurels ou non mais aussi de la mobilisation globale de
toute sa structure : planchers , toitures et murs qui fonctionne alors comme un ensemble pour
résister à ces sollicitations horizontales et à la torsion engendrée par le séisme .
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De nombreux ouvrages proposent des solutions pour de nouvelles constructions en
maçonnerie dans le but de leur assurer un comportement monolithique. Le traitement de
constructions existantes est plus délicat et le but de cet article est de donner des exemples de
systèmes de renforcement basés sur la gamme de produits Mtech Patrimonium . Il est évident
qu’il est impossible de couvrir ici tous les cas de figures tant du fait de leur diversité que des
possibilités que présentent les combinaisons d’ancrages et de pieux mis au point par Mtech
Patrimonium.
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1.3 Evaluation de la faisabilité de la mise en conformité:
Les codes relatifs à la conception de constructions situées dans des zones sismiques ne
contiennent que des recommandations sur la réparation et le renforcement des bâtiments
existants : annexe C de l’Eurocode 8 (EN 1998-3 :2005) . Par définition le terme
« réparation » se réfère à la réparation des dégâts sur un bâtiment après une secousse
sismique , sans amélioration de sa résistance. « Renforcement » inclut toute intervention sur
son système structurel ayant pour objectif l’amélioration de sa résistance sismique .
Ces recommandations ont pour but de déterminer les grandes lignes du projet de mise en
conformité aux normes en vigueur dans chaque pays , compte tenu du risque que présente
l’effondrement de ces constructions et du degré de dommages acceptés : type de bâtiment
(public, industriel ou privé) , sismicité de la région dans laquelle il est situé .
L’évaluation des critères de mise en conformité se fera en tenant compte des éléments
essentiels suivants :
2 – INVESTIGATIONS PRELIMINAIRES :
La restauration de bâtiments existants passe par le rassemblement dans une première phase
d’un maximum de données sur la construction : plans , visites et essais …
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MTech patrimonium propose , en collaboration avec les auteurs de projet , une investigation
complète des données : analyse des documents , visites , essais….. dont les étapes sont
reprises ci-dessous en référence à l’EC8 et qui donnera lieu à un rapport complet : fiche de
relevé (voir Zacek) . L’ampleur de ces investigations dépend bien sûr du caractère de la
construction et diffèrera selon la taille du bâtiment , son utilisation , son caractère patrimonial
et l’activité sismique dans la zone où il se situe. Ainsi la liste reprise ci-dessous tente d’être la
plus exhaustive mais sera adaptée dans chaque cas.
2.1 Général :
2.2 Géométrie :
2.3 Détails :
Les données recueillies doivent inclure :
1/- la classification des murs en non armés , confinés ou armés ;
2/- la présence et la qualité du mortier , la qualité des joints : résistance ,érosion et
dureté , l’identification des fissures (horizontales ou verticales dans les joints ou
obliques au voisinage des ouvertures) , vides , éléments plus fragiles et de l’état
éventuel de dégradation du mortier ;
3/- l’état des connections entre murs verticaux et entre murs et planchers ou toitures ;
4/- pour les murs ventilés le nombre de murs et de liaisons entre eux ainsi que la
distance les séparant ; pour les murs à « fouilles » (blocaille) , l’état des parements ,
des remplissages et leurs épaisseurs ;
5/- vérification des hors plomb éventuels des murs , cheminées ou garde corps.
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2.4 Matériaux :
Des tests non destructifs doivent être faits pour quantifier et confirmer l’uniformité de la
qualité de la construction ou son degré de détérioration :
1/- vitesse des pulsations mécaniques ou ultrasoniques pour détecter les variations de
densité et de modules des matériaux et afin de détecter fissures ou discontinuités ;
2/- échographie d’impact pour confirmer l’injection des murs armés ;
3/- radiographie si nécessaire pour confirmer l’emplacement des armatures ;
D’autres tests peuvent être réalisés pour confirmer les propriétés des matériaux et l’état des
maçonneries .
3- ANALYSE ET JUSTIFICATION :
L’EC8 définit un certain nombre de méthodes de vérifications des états limites : linéaire ou
non linéaire (EC 8 Annexe #C.3) mais détermine des méthodes d’évaluation simples valables
pour les états de « Dommages significatifs » ou « Proche de l’effondrement ». Dans le cas de
constructions existantes , il est généralement admis de considérer une réduction des valeurs
requises par les codes pour l’accélération du sol si celles-ci entraînent des coûts d’intervention
irréalistes ou des altérations architecturales inacceptables (cas des monuments historiques).
Les justifications seront faites par des bureaux d’études et donneront lieu à une liste
d’interventions éventuelles de réparations et de renforcement sur la structure du bâtiment.
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hors-plan de ces murs;
- les fondations doivent être conçues pour transférer les charges
supplémentaires sur la superstructure au sol ;
- les éléments non structurels doivent être sécurisés pour empêcher leur
effondrement.
Tout renforcement ou réparation de maçonneries dépend d’abord et avant tout des propriétés
physiques de celles-ci constatées lors des investigations . Dans certains cas , la dégradation
des matériaux , la disparition des liants et la présence de vides nécessitent une intervention
préalable à la réparation des désordres ou au renforcement des structures . Des injections de
coulis minéral à faible retrait sont préconisées dans ces situations , de préférence à celle d'une
résine époxy pour des raisons de coût et d'efficacité , afin de restaurer et même d’améliorer la
résistance au cisaillement de la maçonnerie (ref 4 et 12).
A cet effet MTech Patrimonium a développé un coulis d’injection le CIS MTECH (voir fiche
technique) permettant de reconstituer une partie des propriétés physiques de ces maçonneries ,
évitant leur démontage et leur remplacement . Ce coulis dont la composition est paramétrable
permet de s’adapter à tout type de matériau constituant afin d’éviter la création de points durs,
de plus sa fluidité garantit la qualité du traitement sans retrait important.
Dans certains cas (mur avec blocaille) seuls des ancrages peuvent être prévus pour sécuriser
les parements et raidir le mur .
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4.2 Réparation des fissures :
Si les fissures sont petites mais l’épaisseur de la maçonnerie ne l’est pas , des injections de
coulis minéral CIS MTECH sont préconisées. Ce coulis ne présente pas de retrait et convient
très bien . L’injection de ce coulis se fera après enlèvement du plafonnage éventuel ,
nettoyage des fissures , suivant la fiche technique ci-jointe. Puis les fissures sont bouchées
grâce à ce coulis à prise rapide.
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Réparation de fissures avec ancrages
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4.3 Réparation et renforcement d’intersections de murs :
Les solutions C.5.1.2 iii et iv , préconisées par l’EC 8 1998-3 2005 , peuvent être valablement
et efficacement remplacées par l’utilisation des ancrages AAT
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4.4 Renforcement par barres précontraintes :
La résistance critique d’une maçonnerie peut être améliorée de manière significative par la
précontrainte horizontale et verticale du mur qui améliorera sensiblement sa résistance au
cisaillement (par augmentation de la contrainte de compression dans la maçonnerie) et
diminuera donc sa fragilité . Les méthodes traditionnelles préconisent l’utilisation de tirants
en acier placés dans des trous de forage et ancrés grâce à des plaques soudées à leur
extrémités après avoir été mis en tension .
Ces tirants sont souvent utilisés pour des murs de grande épaisseur et situés symétriquement
près des deux faces des maçonneries , à des distances uniformes sur la hauteur ou la largeur
des murs .
Il est aussi possible de transformer des murs de maçonnerie en véritables poutres en treillis
par la combinaisons de barres précontraintes verticales et horizontales (ref 14) , jouant le rôle
de tirants et la maçonnerie étant comprimée .
Les inconvénients des systèmes traditionnels sont :
- une perte de précontrainte au moment de l’ancrage , due au fluage de la
maçonnerie,
- le mauvais contrôle de la quantité de mortier injecté du fait des vides
présents dans la maçonnerie ,
- la corrosion des tirants surtout lorsque ceux-ci sont noyés dans un coulis de
ciment.
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Exemples d’utilisation des ancrages précontraints AM 2000 pour le renforcement horizontal
Notons que les qualités d'adhérence du coulis CA MTECH et ces propriétés hydrophobes font
de ces systèmes une solution intéressante , quant aux risques de corrosion .
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Schéma de l’ ancrage ABA pour le raccord des armatures de la nouvelle structure
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4.6 Renforcement et raidissement des diaphragmes horizontaux :
Lors d’un séisme , les planchers ont pour rôle outre leur fonction d’éléments porteurs vis à vis
des charges verticales :
- d’une part de former diaphragme dans leur plan afin de
transmettre les efforts sismiques horizontaux aux éléments de
contreventement,
- d’autre part de maintenir la liaison entre les divers éléments de la
structure (fonctionnement en butée et en tirant ) afin d’assurer le
monolithisme de la construction.
Cette table doit avoir une épaisseur d’au moins 5cm (4cm en cas de poutres /claveaux) , doit
être armée d’un treillis continu ancré sur les appuis de rive ou dans la poutre de chaînage
horizontale .
L’adjonction d’une couche de béton supplémentaire sur une dalle existante est rarement
préconisée du fait de l’augmentation de poids qui en résulte . Par contre , il est parfois
nécessaire de fermer des ouvertures dans ces planchers afin de les raidir ou d’améliorer
l’ancrage des armatures dans les murs (voir suite fonction de liaison) .
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Schéma fermeture d’un ouverture dans un dalle en béton
La gaine entourant l’ancrage ARL permet aussi le raidissement d’un dalle en hourdis sans
table de compression , par sa mise en place à travers la totalité du plancher de mur à mur ; le
renfort de la dalle perpendiculairement à la direction des hourdis sera obtenu par l’armature et
la formation de bourrelets dans les vides .
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4.6.1.2 planchers en bois :
MTECH propose une gamme complète de solutions (système CARPO) pour raidir et
renforcer les planchers en bois contre la torsion en plan :
1- les ancrages carbone de MTECH permettent l’addition d’une couche de panneaux sur
l’existant ou le renfort des joints et liaisons entre fermes ;
2- la mise en place d’une couche de béton armé sur plancher en bois avec liaison entre les
deux et ancrage du béton aux murs périphériques est réalisable par MTECH grâce à
l’ancrage représenté au paragraphe « fonction de liaison ».
Cette liaison est à considérer sous trois aspects : liaison du plancher aux éléments de structure
y compris sur ses rives latérales et liaison entre façades opposées.
Dans la direction des poutrelles , le plancher doit présenter en tout point une capacité de
résistance à la traction et au cisaillement . assurée par l’ancrage des armatures ou la fixation
des poutres en bois dans la poutre de chaînage ou dans le mur en l’absence de poutre de rive .
MTech Patrimonium préconise l’usage d’ancrages développés à cet effet , pour ancrer les
armatures dans les deux directions en cas d’absence de poutre de rive . Ils sont placés en
recouvrement , disposés tous les m , sur la table de compression , en oblique dans le mur si
nécessaire pour augmenter la longueur d’ancrage (mur porteur peu résistant) .
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Ancrage de liaison entre mur de maçonnerie et table de compression du plancher en l’absence de poutre de rive
D’autres systèmes ont été mis au point pour solidariser une structure en bois à un mur de
maçonnerie en l’absence de poutre de rive.
Cette dernière a un rôle important dans le chaînage de la structure et sera alors remplacée dans
les deux cas , explicités ici par un ancrage APL tel qu’il est expliqué au paragraphe 4.7.
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Exemple de liaisons entre poutres en bois et murs extérieurs en l’absence de poutre de rive
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Plusieurs solutions permettent le contreventement et l’ancrage des fermes de toitures dans les
murs porteurs . La plus courante consiste à ancrer la membrure inférieure de la ferme aux
murs au moyen d’ancrages AAT, celle-ci pouvant être alors sollicitée en compression ou en
traction .
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Liaison du support des fermes de toiture avec maçonnerie en l’absence de poutre de rive
4.7 Chaînage :
L’EC 8 stipule que les poutres de chaînages existantes entre planchers et murs , en mauvais
état , doivent être réparées ou reconstruites .
MTech propose le renfort de celles-ci au moyen des ancrages ARL 30/30/3 ou en fonction des
cas.
L’EC8 préconise la création de poutres de chaînage s’ il n’en existe pas dans le bâtiment .
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4.7.1 Liaisons entre fondations et structures
Des liaisons doivent être réalisés entre les éléments de fondation et la structure sus-jacente .
Les solutions préconisées par MTech sont reprises dans le paragraphe 4.8 .
Les armatures de chaînages verticaux doivent être descendues jusqu’en face intérieure des
fondations et ancrées au dessous de l’axe de chaînage horizontal le plus bas .
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4.7.2 Maçonneries chaînées :
Les parties de maçonnerie prises en compte pour le contreventement doivent être d’épaisseurs
brutes minimales de 10 cm pour les murs en éléments pleins et 20 cm pour les éléments creux.
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MTech préconise , pour le chaînage, l’utilisation des ancrages suivants :
La technique des ancrages (en anglais center cores) a été testée au USA en 1987 (voir ref 15)
et est préconisée par le FEMA (voir ref 12 ).
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Détails de l’ancrage ARL
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Phases de placement des ancrages de chaînage horizontaux et verticaux
Les panneaux sans ouverture assurant le contreventement doivent satisfaire , entre chaînages
parallèles aux conditions suivantes :
- dimensions inférieures à 4 m (>2,0 m idéalement voir ref 15) ou superficie
inférieure ou égale à 20m2
- longueur de la diagonale inférieure à 40 fois l’épaisseur brute pour les murs en
éléments pleins , 25 fois celle-ci pour les murs en éléments creux.
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4.7.3 Liaisons entre chaînages :
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Le système MTech Patrimonium superpose les ancrages horizontaux sur base des résultats
d’essais montrant que les efforts repris par les ancrages sont transmis à la maçonnerie par la
formation d’arcs de déchargement . Il faut toutefois s’assurer que le matériau de base soit de
bonne qualité . Dans le cas contraire une injection locale préalable du coulis de stabilisation
CIS MTECH sera nécessaire (voir paragraphe 4.1) .
4.8 Fondations
Les murs de maçonnerie porteurs sont en grande majorité fondés sur des semelles (en
moellons ou béton) très souvent sans chaînage . Dans grand nombre de cas , celles-ci
s’avèrent source de désordre structurel du fait du sous dimensionnement de la semelle , de sa
dégradation , de la mauvaise qualité du sol sous-jacent ou encore d’une mauvaise liaison entre
elles qui n'offre qu'une mauvaise résistance aux efforts de soulèvement. Lors du rajout de
murs de contreventement , une nouvelle fondation doit être prévue .
Les solutions proposées ici sont une alternative aux systèmes utilisés traditionnellement
(longrines et micro-pieux) qui s’avèrent coûteux mais sont parfois indispensables du fait des
sollicitations importantes . Dans tous les cas une justification devra être faite .
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Détails d’un pieu de type PCCH
- assurer la répartition des charges depuis le mur porteur sur les têtes de pieux
par la placement d’un ou deux ancrages horizontaux de type ARL ou APL en
pied de maçonnerie , réalisant ainsi le chaînage préconisé ; au cas où la
maçonnerie est en mauvais état ou creuse , une injection préalable de coulis
CIS MTECH est préconisée dans le bas du mur.
Le chaînage horizontal pour les fondations de constructions existantes ne pourra être exécuté
que lorsque la profondeur de la semelle est inférieure à 1,20m , du fait de la difficulté de forer
des structures en fond d’excavation.
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Reprise en sous-œuvre par PCCH et chaînage de la maçonnerie portante
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4.9 Eléments non structurels
L’absence de liaison suffisante entre éléments non structurels et leurs supports peut aussi
entraîner un effondrement de ceux-ci , entraînant lors d’un séisme un risque de pertes en vies
humaines.
Les systèmes AAT et ADC sont illustrés ci-dessous pour le renfort de ces des liaisons tout
en maintenant tout élément suspendu à la maçonnerie portante .
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La versatilité du système ancrages conçu par MTech Ptrimonium permet la mise au point de
tout type d’ancrage compte tenu de sa fonction mécanique . Récemment des ancrages ont été
développés dont le rôle est la dissipation d’énergie lors d’un séisme : en l’occurrence un
élément a été développé pour la suspension d’éléments de façades (murs rideaux , panneaux
de parements).
5 - LIMITES D'APPLICATION:
Les systèmes simples exposés dans cette note sont un exemple des possibilités , que propose
MTech Patrimonium et sont adaptés à des constructions de faible gabarit (rez+ 2) . Au delà de
cette hauteur un renfort plus lourd est nécessaire qui peut être une combinaison d'ancrages et
d'injections qui devra être étudiée au cas par cas.
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6 - BIBLIOGRAPHIE:
11- Techniques for the Seismic Eehabilitation of Existing Buildings – FEMA , NEHRP 547 -
2006
13 - Warner, J., 2004, Practical Handbook of Grouting, John Wiley & Sons, Hoboken, NJ
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15 –Breiholz, D.C., 1992, “Center Core Seismic Hazard Reduction System for URM
Buildings,” - Proceedings of the Tenth World Conference on Earthquake Engineering,
16- Repair of Earthquake Damaged Concretea and, Masonry Wall Biuildings – FEMA 308 -
May 1999
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ANNEXE 1 – FICHE COULIS CIS MTECH
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