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La Vérification de Comptabilité :

Mentions Obligatoires de l’avis de vérification (Art. L. 47 du LPF) :

- Années vérifiées
- Les impôts visés
- La faculté de se faire assister d’un conseil (c’est pas obligatoire, mais si le contribuable le
veux, l’administration doit respecter, de fait, un certain délai entre la date de réception de
l’avis par le contribuable et la date de la première intervention du service vérificateur)
- La charte du contribuable vérifié : brochure jointe à l’avis de vérification, qui résume les
principales règles, obligations et garanties que la loi offre au contribuable
- La désignation des voies de recours hiérarchiques :
o L’avis de vérification doit comporter le nom, le grade et l’adresse administrative :
 De l’inspecteur principal ou de l’inspecteur divisionnaire dont relève le
vérificateur
 De l’interlocuteur départemental de la direction du vérificateur.

La vérification de comptabilité peut porter sur certains impôts seulement (Impôts sur les revenus et la
TVA). Elle comporte :

- la comparaison des déclarations souscrites par les contribuables avec les écritures comptables
et avec les registres et documents de toute nature.
- L’examen de la régularité, de la sincérité et du caractère probant de la comptabilité à l’aide
éventuellement des renseignements recueillis à l’occasion de l’exercice du droit de
communication, et de contrôles matériels. C’est une confrontation des renseignements
comptables avec les données extracomptables. La vérification est faite dans les locaux de
l’entreprise.

Le droit de communication : Est le droit reconnu à l’AF de prendre connaissance et, au besoin, copie
des documents détenus par des tiers (entreprises, administrations, tribunaux, etc.) en vue de leur
utilisation à fin de contrôle. Dans la pratique, l’AF recommande à ses agents d’adresser, ou de remettre
à l’intéressé un avis de passage pour l’exercice du droit de communication. Le droit de communication
porte sur « tous documents relatifs à leur activité ».
La proposition de rectification :

Calcul des pénalités : le vérificateur a appliqué les pénalités dues en cas d’absence de manquement
délibérée :

Les sanctions fiscales : Il convient de distinguer les intérêts de retard et les éventuelles majorations en
fonction de la gravité des manquements relevés.
La société CRISE est soumise à l’impôt sur les sociétés (elle ne bénéficie pas du taux réduit d’IS des
PME de 15%) et relève du régime normal de la TVA.

CRISE fait l’objet d’une vérification de comptabilité, laquelle est annoncée par un « avis de
vérification » reçu par lettre recommandée le 15/09/N, indiquant que la vérification portera l’impôt sur
les sociétés des exercices de N-3 à N-1, et sur la taxe sur la valeur ajoutée des opérations réalisées du
01/01/N-3 au 01/07/N. A la fin des opérations de contrôle par le vérificateur, CRISE reçoit une
proposition de rectification, datée du 15/10/N (réceptionnée le 17/10/N) :
DSCG 2010 – Recours Contentieux

Dossier 3 : SA NERVAL

Le cabinet dans lequel vous effectuez votre stage est expert-comptable de la société NERVAL. Cette
entreprise est une société anonyme qui exerce son activité dans le domaine de la fabrication de
meubles de cuisines et salles de bains. L’entreprise a connu une période de développement sans
précédent et son résultat a été en constante progression.

La société a fait l’objet début 2010 d’une vérification de comptabilité. Au terme de cette vérification,
l’administration a adressé à la société NERVAL une proposition de rectification motivée avec mention
des droits, taxes et pénalités dus. Cette proposition concerne des éléments non admis par
l’administration parmi les charges déductibles et des remises en cause de régimes de faveur dont
l’entreprise aurait indument bénéficié.

L’entreprise a fait connaître dans le délai qui lui était imparti sa réponse, refusant en bloc l’ensemble
des rectifications proposées par l’administration. L’administration fiscale a alors fait savoir à la
société, dans les conditions de forme et de délai requis, qu’elle entendait maintenir l’intégralité des
rectifications proposées.

La Commission départementale des impôts directs et des taxes sur le chiffre d’affaires n’a pas été
saisie et l’expert-comptable a indiqué à son client que subsistait le recours contentieux.

TRAVAIL A FAIRE

Quelle est la première étape de ce recours contentieux ? Dans quel délai doit-il être
exercé et auprès de qui ? Ce recours dispense-t-il la société du paiement des majorations
d’impôts et pénalités envisagées ?

La première étape du recours contentieux est constituée de la réclamation préalable devant le


service des impôts du lieu d’imposition.

Dans le cadre d’une procédure de rectification, le contribuable dispose d’un délai avant le 31
décembre de la seconde année suivant la mise en recouvrement de l’impôt ou un délai expirant à la
troisième année suivant celle de la notification de la procédure de rectification.

En principe, la réclamation ne dispense pas le contribuable d’acquitter les impositions et pénalités


mises à sa charge. Néanmoins, il est possible d’accompagner la réclamation d’une demande de sursis
de paiement.

Si cette voie de recours n’est pas satisfaisante pour l’entreprise, de quel recours dispose-
t-elle encore ? Devant quelle juridiction ? Dans quel délai peut-elle exercer ce recours ?
L’entreprise doit-elle être représentée par un avocat ? Peut-elle faire appel de la décision
rendue si celle-ci ne lui est pas favorable ?
Si la société n’est pas satisfaite de la réponse à la réclamation, elle a la possibilité d’introduire une
instance devant le tribunal administratif (les rectifications concernent les bases de l’impôt sur les
sociétés). La demande est déposée au greffe du tribunal. L’entreprise dispose d’un délai de deux
mois après avoir reçu la décision de l’administration, pour saisir le tribunal. L’entreprise n’a pas
l’obligation de se faire représenter par un avocat devant le tribunal administratif. Le jugement rendu
par le tribunal administratif est susceptible d’appel devant la Cour administrative d’appel dans un
délai de deux mois à compter de la notification du jugement. Devant la Cour administrative d’appel,
la représentation par un avocat est obligatoire.

Mise en recouvrement
Date à partir de laquelle le comptable est chargé de recouvrer l’imposition et le
redevable reçoit l’avis d’imposition. Elle est fixée, en règle générale, au trentième
jour suivant celui de l’homologation. Ce délai peut être cependant raccourci (pas
moins de 8 jours) ou rallongé (au maximum 60 jours) selon les impératifs du
recouvrement.

Recouvrement
Encaissement.
Recouvrement de l'impôt. Opération qui consiste à faire entrer les impôts dans les caisses
de l'Etat. C'est encore l'encaissement, la perception d'une somme qui est due.

L’assiette de l’impôt : base tributavel

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