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Introduction :
Le droit de responsabilité se fond sur le principe selon lequel le dommage
causé à une personne oblige son auteur à le réparer, il s'agit d'abord d'un principe
de bon sens mais également d'un principe juridique que le retour faisant l'ensemble
du système juridique que partout le législateur a mis à la charge de l'auteur du
dommage.
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En général responsabilité civile délictuelle indique l'existence de trois facteurs
: une faute, un dommage et une relation de cause à effet entre la faute et la
dommage, c'est l'étude de ces conditions que nous consacreront notre premier
chapitre, nous analysons ensuite les différentes hypothèses de la responsabilité
civile délictuelle (chapitre II) et que la sanction de la responsabilité sera en
troisième chapitre.
Section 2 : le dommage
pour qu'il est responsable, il faut qu'une personne se plaigne d’un préjudice
dont elle a subi
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En effet quand on fait un produit, il est l'aboutissement d'une série de causes,
et le juge devra déterminer quelle est la cause juridique entraînant la
responsabilité, exemple : un enfant s'est école buissonnière apercevant l'ami de ses
parents, il va en courant se cacher dans une cour, dans un immeuble donnant de
cette cour, un couple se dispute, le mari sort en claquant la porte, le courant d'air
a battu et a fait tomber le pot de fleurs que l'épouse y avait posé ; le pot tombe et
a blessés l'enfant à la tête. Comment peut-on le constater ? Il y a des circonstances
et le juge devra faire un tri pour déterminer qui est responsable. La tâche n'est pas
facile, et plusieurs difficultés se posent ; à quelles conditions de vie peut y retenir
telle faute comme cause du dommage ? Sera-t-il tenu de reconnaître la qualité de
cause juridique à tous faits ayant contribué plus exigeant en retenant certain
cause de dommage à se propos différentes théories ont été proposées pour guider
les juges, on distingue trois théories :
-- théorie de l'équivalence de condition.
-- théorie de la proximité de la cause.
-- théorie de causalité adéquate.
On ne peut parler d’abus, soit il y a eu dommage et cela signifie que l’on est
sorti des limites de son droit auquel cas il y a absence de droit est non abus. C’est
ainsi que Planium énonçait « la droit cesse là ou l’abus commence ».
C. la théorie éclectique
ce sont les théories qui ne se sont pas dirigées vers encore de développer et
celle des relativistes, cette théorie se vend plus élaborée, car elle distingue
plusieurs formules, elle se fonde sur la nécessité de la solution plus nuancée,
exposée par ROUAST (refus trimestriel de droit civil 1944 ; droit discrétionnaire et
droit de contrôle) selon cet doctrine il est plus important de procéder à une
classification des droits, c'est ainsi que l'on distingue les droits discrétionnaires
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dont on n’imagine pas qu'ils puissent être freinés ou les détruits et les droits
contrôlés marqués par le relativise qu'ils ont donnés lieu à l'application des règles
de la responsabilité civile en cas d'exercice ouvert avec intention de nuire le cas de
droit marocain.
II -- le droit positif
le principe de l'article 94 du dahir des obligations et contrats, pose d'abord en
ce sens la règle de l'absence de responsabilité dans une personne sans intention de
nuire a fait ce qu'elle avait le droit de faire, autrement dit, cet alinéa exclue l'abus
de droit lorsqu'il n'y a pas intention de nuire et lorsque le dommage a été causé
dans l'exercice du droit, cependant, alinéas 2 du même article limite l'application
du principe en indiquant que lors de l'exercice de ce droit il est de nature à causer
un dommage notable à autrui et que ce dommage peut être évité ou supprimé sans
inconvénient grave pour les ayant droit, il y a bien responsabilité civile si on a pas
fait ce qu'il fallait faire pour le prévenir ou le fer cesser, l’abus de droit est aussi
consacré par l'article 91 qui engage la responsabilité civile du propriétaire sur la
base de l’obligation du bon voisinage. Cependant l'article 92 apporte un frein au
droit exprimé à l'article 91. Si donc l'article 91 album aux voisins un droit celui-ci
non plus n'est pas absolu et se trouve limité par l'article 92 il est normal en effet
que lorsqu’on a décidé de vivre en société complice consentir quelques sacrifices.
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Dans le temps qu'il sont sous leur surveillance, quand on peut le constater, la loi a
prévue dans chacun.
En effet ces conditions sont nécessaires pour que le fait dommageable des
préposés entraîne la responsabilité du commettant.
-- il doit s'agir d'un fait fautif ou illicite ;
-- se fait doit avoir été causé dans l'exercice de ses fonctions
A. Le fait du préposé
le fait des préposés peut être soit un fait fautif soit un fait illicite.
Ainsi, la responsabilité du commettant a été retenue lorsque le préposé a fait
preuve d'une maladresse, c'est ce qu'a décidé un arrêt de la cour d'appel de Rabat,
qui a retenu la responsabilité du propriétaire du... Car en raison de la maladresse
de son préposé qui, après l'arrivée du quart, a blessé un voyageur en lançant un
colis du haut du dit car. La responsabilité du commettant a été retenue fait illicite,
lorsque le préposé a fait preuve de malhonnêteté dans l'exécution de sa fonction.
C'est ainsi que la responsabilité du commettant a été engagée pour délit de
contrebande commis par son préposé avec automobile qu'il était chargé de
conduire.
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Ceci étant un commettant ne sera responsable du dommage causé par son
préposé car il est possible de les lui rattacher. Cela suppose l’existence d'un lien de
préposition permettant de le désigner comme responsable.
Le côté exige que celui-ci agit dans les fonctions auxquelles ils sont employés.
D’où l'on déduit, la condition d'un rattachement de l'actes dommageables aux
fonctions. Si un employé en vacances tues ou blesse quelqu'un son employeur ne
sera évidemment responsable. La difficulté sera ici de savoir dans quelle mesure
l'acte du préposé qui s'écoule quelque peu de ses fonctions sans être totalement
étranger à celle-ci engage-t-il la responsabilité du commettant ?
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Autrement dit, il est responsable en vertu d'une présomption irréfragable il
est extrêmement important de constater s'agissant du régime de cette
responsabilité que l'article 85 qui a cité plusieurs hypothèses de responsabilité, a
prévu pour chaque cas, un mécanisme permettant de se dégager de cette
responsabilité, en l'exception de cas des maîtres et des commettants.
Autrement dit, le texte est muet en ce que les conditions qui les concernent.
Dès lors, il faut en déduire que la preuve de l'absence de la faute du préposé ou du
commettant ne suffira pas à dégager ce dernier de la responsabilité à partir du
moment où les autres preuves ont été rapportées par la victime, à savoir la
dommage d'abord, ensuite le lien de préposition de la connaissance de deux.
comme on peut le constater, les responsabilités précédentes sont marquées par
une certaine indulgence due à leur caractère familial. Cela s’explique par le fait
que le gardien ne tire aucun profit de cette situation. Par contre, tel n'est pas le
cas pour celui qui emploie une autre personne en ou … ne devras pas s’étonner de
la différence de traitement des gardiens dans ce cas là.
C. la notion de choses
le législateur a probablement employé volontairement le terme choses qui est
très vague, effectivement ce mot regroupe des éléments hétérogènes : des objets,
mais aussi des liquides, du gaz, de la fumée...
Si l'on excepte les choses soumises à un régime spécial, nous sommes exclus
des domaines des textes qui certaines choses ... appropriées parce qu'ils ne sont
pas susceptibles de garde, c'est le cas par exemple : de la neige mais non des
boules de la neige que l'on forme. Si donc toutes choses peuvent entrer dans le
domaine d'application de l'article 88 ce n'est pas n'importe quel fait de la chose qui
peut être générateur de responsabilité. Il faut que la chose ait un rôle actif ou ait
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été la cause directe du dommage, toutes ces expressions évoquent la relation de
causalité qui lie entre la cause et la dommage.
D. la notion de garde
Deux théories se sont opposés pour définir la garde, la première est celle de la
garde matérielle, la deuxième est celle de la garde juridique. La conception
matérielle de la garde réduit celle-ci à la direction matérielle de la chose c'est-à-
dire sa détention. La deuxième s'analyse à un pouvoir juridique de la direction et
de contrôle de la chose, c'est-à-dire en leur possession d'un doigt sur la chose.
Ceci étant, nous avons essayé tout au long de ce deuxième chapitre d'analyser
les différentes hypothèses de la responsabilité civile délictuelle, la question qu'on
peut se pose maintenant est celle de savoir quelles sanctions à appliquer ?
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