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Acquis de première : salaire, marché, productivité, offre 2 – 2 – Quelles politiques pour l’emploi ?
et demande, prix et quantité d’équilibre
Notions : Taux de salaire réel, coût salarial unitaire,
salaire minimum, 2– 2-3 – Les différentes politiques pour l’emploi
Objectifs :
Lecture de documents statistiques
Utilisation de calculs statistiques pour affiner les conclusions
Utilisation de statistiques pour illustrer les affirmations
Méthode AEI
Confrontation des analyses théoriques aux statistiques
Consigne : A partir des documents donnés pour chaque sujet, illustrer de manière pertinente les différents arguments.
Vous pouvez (et devez) relier plusieurs documents.
Sujets :
Dossier documentaire :
Document 1 :
Source : Natixis, un retour sur les causes profondes de la hausse du taux d’endettement des entreprises en France,
20/12/2017
Document 2 :
Source : Natixis, un retour sur les causes profondes de la hausse du taux d’endettement des entreprises en France,
20/12/2017
Document 3 :
Source : Natixis, France, la solution n’est ni la relance de la demande, ni la baisse des coûts salariaux, 15/09/2016
Problématiques possibles :
o Dans une économie mondialisée, la diminution des salaires est-elle une condition nécessaire et suffisante pour résoudre le
chômage massif en France depuis plus de 30 ans ?
o Quelle politique salariale mener aujourd’hui dans les PDEM confrontés à la concurrence des pays émergents à bas coût
du travail ?
o La double nature du salaire : revenu et coût pose problème pour la mise en place d’une politique visant à réduire le
chômage
Plan et arguments :
Selon les libéraux, le salaire est un coût. Sa baisse permet de résoudre le chômage
o Explication 2 :
- Explication : la baisse des salaires génère une diminution du coût de production, donc une baisse
des prix (ou du moins un ralentissement de la croissance des prix). Les entreprises gagnent en
compétitivité-prix, augmentent leurs parts de marché. Cette augmentation de la production permet
alors de créer des emplois
- Illustration :
Cependant le salaire est aussi un revenu. Une politique de diminution des salaires a alors des effets négatifs
Sujet 2- Dans quelle mesure la baisse du coût du travail permet-elle de réduire le chômage ?
Dossier documentaire :
Document 1 :
Document 3:
Source : Natixis, un retour sur les causes profondes de la hausse du taux d’endettement des entreprises en France,
20/12/2017
Document 4 :
Problématiques possibles :
o Dans une économie mondialisée, la diminution du coût du travail est-elle une condition nécessaire et suffisante pour
résoudre le chômage massif en France depuis plus de 30 ans ?
o La diminution du coût du travail est-elle la seule solution aujourd’hui face à la concurrence des pays émergents à bas
coût du travail ?
o Le coût du travail a une double nature du salaire : revenu et coût. En quoi cela pose –t-il un problème pour la mise en
place d’une politique visant à réduire le chômage ?
Plan et arguments :
selon les libéraux, la diminution du coût du travail est une condition pour assurer une diminution du
chômage : l’influence du coût sur l’embauche
Argument 2 : la diminution des cotisations sociales génère une baisse du coût du travail qui réduit le
chômage involontaire
- Explication : La baisse du coût du travail permet aux entreprises d’embaucher des salariés peu
efficaces qui souhaitaient avoir un emploi même à un salaire plus faible
- Illustration :
Cependant, salaire et cotisations sociales sont aussi des revenus. Leur diminution aurait alors des effets
pervers :
Argument 1: les cotisations sociales financent la protection sociale et assure un revenu de
remplacement
- Explication : les cotisations sociales sont certes un coût pour les entreprises, mais aussi un revenu
pour les chômeurs. Ce revenu permettrait aux chômeurs de trouver l’emploi correspondant à leurs
compétences (analyse du job search)
- Illustration :
Argument 2 : ces revenus de remplacement assurent une stabilité de la demande effective
- Explication ; Pour l’analyse keynésienne, les entreprises n’embauchent si elles ont des débouchés
(demande effective)
- Illustration :
Sujet 3 – Une politique de relance monétaire et budgétaire permet-elle de lutter contre le chômage ?
Dossier documentaire :
Document 1 :
Source : Natixis, un retour sur les causes profondes de la hausse du taux d’endettement des entreprises en France,
20/12/2017
Document 2 :
Source : Natixis, France, la solution n’est ni la relance de la demande, ni la baisse des coûts salariaux, 15/09/2016
Problématiques possibles :
o L’augmentation de la demande de biens et services est-elle une condition nécessaire et suffisante dans une
économie mondialisée pour résoudre le chômage massif en France depuis plus de 30 ans ?
o La politique de relance monétaire et budgétaire sert-elle au pays qui la mène ou à ses concurrents ?
o Mener une politique de relance est-il aujourd’hui possible dans une économie mondialisée ?
Plan et arguments :
Pour l’analyse keynésienne, le déterminant essentiel du chômage est conjoncturel : la faiblesse de la demande
effective. Il faut donc l’augmenter pour réduire le chômage
Dossier documentaire :
Problématiques possibles :
o La LPE est-elle automatiquement un frein pour la création d’emplois ?
o La LPE n’a-t-elle que des inconvénients pour les entreprises lors de l’embauche ?
o Dans une économie mondialisée, la réduction du chômage passe-t-elle automatiquement par une réduction de
la protection de l’emploi ?
Plan et arguments :
L’assouplissement de la législation pour l’emploi, une condition essentielle pour réduire le chômage selon les
libéraux
Cependant, il n’y a pas de corrélation évidente entre niveau de LPE et taux d’emploi
Explication : le taux d’emploi dépend de variables multiples (économiques, sociales, culturelles)
Illustration :
La LPE n’a pas que des inconvénients, elle peut même favoriser la création d’emplois
Argument 1 : au niveau micro-économique, la LPE est favorable à la création d’emplois
- Explication : la théorie des contrats implicites : les salariés ont une forte aversion au risque. Des
contrats stables permettent alors aux salariés de s’impliquer dans l’entreprise et d’augmenter leurs
compétences (théorie insiders/outsiders)
- Illustration :
Grille d’autoévaluation