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Cycles organiques de Rankine (ORC)

Introduction

Les cycles organiques de Rankine (Organic Rankine Cycle, ORC, en anglais) sont des variantes
des cycles à vapeur à eau, qui sont utilisés lorsque la source chaude à partir de laquelle on souhaite
produire de la puissance mécanique est à basse ou moyenne température.

Dans ces conditions, les performances des cycles à vapeur d'eau se détériorent, et il devient préférable
de recourir à d'autres fluides thermodynamiques.

Comme beaucoup de ceux-ci sont de nature organique, on a coutume de qualifier ces cycles
d'organiques, mais d'autres types de fluides, comme par exemple l'ammoniac ou le dioxyde de carbone,
peuvent être employés.

Dans ces cycles, on utilise un fluide condensable qui est refroidi à une pression et une température
suffisantes pour qu'il soit entièrement liquéfié avant compression. Dans ces conditions, le travail de
compression devient quasiment négligeable devant le travail de détente (alors qu'il en représente
environ 60 % dans une turbine à gaz). Le liquide comprimé est vaporisé et éventuellement surchauffé
dans la chaudière par échange thermique avec la source chaude, puis détendu et condensé. L'état
diphasique du fluide lors des phases de condensation et de vaporisation est très favorable pour les
échanges de chaleur.

S'il n'y a pas de surchauffe, on parle de cycle de Rankine, et s'il y en a une, de cycle de Hirn.

Le schéma de principe d'un cycle organique de Rankine simple est donné figure ci-dessous. Il montre
qu'une telle installation comprend quatre composants, traversés par le même débit de fluide :

 une pompe ;
 un générateur de vapeur ;
 une machine de détente ;
 et un condenseur.
Le cycle idéal[modifier | modifier le code]
Le cycle de Brayton théorique est le cycle idéal correspondant à la turbine à
gaz élémentaire. Il est principalement utilisé pour la production d’électricité. Il existe deux
types de cycles de Brayton selon qu’il soit ouvert, ou refermé sur l’atmosphère, utilisant
une combustion interne ou fermé utilisant un échangeur de chaleur. C’est la première
variante qui retiendra notre attention puisque c’est celle qui est utilisée dans les centrales
électriques Turbines Gaz Vapeurs. Le cycle est parcouru par un débit d’air q (kg/s) aspiré
de l’atmosphère, celui-ci est comprimé au moyen d’un compresseur. L’air comprimé est
ensuite chauffé dans la chambre de combustion pour être détendu dans la turbine qui
entraîne le compresseur et l’alternateur. Compresseur, turbine et alternateur sont donc
sur un même arbre. Dans un cycle idéal, la compression et la détente sont supposées
isentropiques et la combustion est supposée isobare.

Le cycle réel[]
Le cycle réel se différencie du cycle idéal de la manière suivante :

Irréversibilité dans le compresseur et la turbine[


Ces machines sont le siège de pertes par frottements. Il s’en suit que les températures
réelles de sortie du compresseur et de la turbine seront plus élevées que dans le cas
idéal, à taux de compression ou de détente constant. L’écart par rapport au cycle idéal
peut être quantifié par lesrendements isentropiques de compression et de détente.
Chutes de pression : nous avons supposé la combustion isobare. Or, la chambre de
combustion induit des pertes de charges et donc la pression de sortie de chambre de
combustion sera plus faible. De plus, la présence d’un filtre à l’entrée du compresseur et
d’un déflecteur à la sortie crée des pertes additionnelles.

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