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Technicien Spécialisé en Commerce

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SOMMAIRE
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Présentation du module

Résumé de théorie

λ L ANALYSE DE L ENVIRONNEMENT :
1 l analyse du macro-environnement
2 l analyse du micro-environnement
3- le diagnostic interne

λ LE PRODUIT :
1 La notion de produit
1-1 : Les différents niveaux du produit
1-2 : La classification des produits
1-2-1 : La classification des produits par nature
1-2-2 : La classification des produits par destination
1-2-3 : La classification des produits par utilisation
1-2-4 : La classification des produits par durée d utilisation
L identification
2-1 : La marque
2-1-1 : Les fonctions de la marque
2-1-2 : Les différents types de marques
2-2 : le conditionnement / emballage
2-2-1 : Définitions
2-2-2 : Les fonctions physiques du conditionnement
2-2-3 : Les fonctions commerciales du conditionnement
2-3 : L étiquette :
2-3-1 : Les mentions obligatoires
2-3-2 : Les mentions facultatives
2-4 : La stylique ( Design)
2-5 : La qualité
3- L action sur le produit :
3-1 : Le cycle de vie du produit
3-2 : La gestion de la gamme
3-3 : La gestion du nouveau produit

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3-4 : La stratégie de positionnement

λ LA CONCURRENCE
1- Identifier la concurrence
1-1 : La concurrence au niveau du secteur
1-2 : La concurrence au niveau du marché
2- Identifier la stratégie des concurrents
3- Découvrir les objectifs des concurrents
4- Evaluer les forces et les faiblesses des concurrents
5- Anticiper les réactions
6- Les stratégies concurrentielles

λ LA STRATEGIE DE DISTRIBUTION :
1- Les fonctions de la distribution
2- La stratégie de distribution du producteur
2-1 : Critère de choix d une stratégie de distribution
2-2 : Les canaux de distribution
a- choix des canaux
b- choix des stratégies
c- organisation et gestion du réseau
3- La stratégie de distribution du distributeur
3-1 : Objectifs et contraintes du distributeur
a- objectifs
b- contraintes
3-2 : Les choix stratégiques du distributeur
4- évolution de la fonction de distribution
4-1 : le trade Marketing
4-2 : L ECR ( réponse efficace)

Guide de travaux pratiques

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MODULE : ANALYSER LE MARCHE

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L’analyse de l’environnement
entreprise ne vit pas en vase clos. Elle est entourée par un ensemble d acteurs
dont l existence conditionne sa survie et influence ses décisions stratégiques.
Certains éléments internes à l entreprise ( ses objectifs et ses moyens)
demeurent contrôlables ; d autres, et ils sont les plus nombreux, échappent à son
influence et à son contrôle.
Chaque domaine d activité évolue différemment selon son environnement. Il peut
en effet être fragilisé ou favorisé par des facteurs divers tels que l évolution de
la situation économique, l apparition d une nouvelle législation, l émergence de
nouveaux circuits de distribution, le changement de politiques des fournisseurs.
Le responsable Marketing, afin d élaborer une stratégie adéquate, conforme aux
décisions du marché et maîtrisant le risque, doit recenser les facteurs influants
et en suivre l évolution régulière. Il doit émettre un diagnostic de
environnement, qui débouche sur l’identification des opportunités et des
menaces pouvant modifier l évolution des domaines d activités de l entreprise.

ϖ Est considéré comme opportunité un facteur d environnement ( ou un fait


particulier) dans lequel l entreprise peut escompter tirer un avantage important.

ϖ Est considéré comme menace un facteur d environnement ( ou un fait


particulier) qui peut amener à affaiblir la position de l entreprise sur son marché.

1- l’analyse du macro-environnement :

ϖ Démographique : Identifier les tendances démographiques pouvant affecter


ou favoriser la croissance de l entreprise (chute de la natalité, développement
important du « 4ème âge » )

ϖ Juridico-politique : Etudier les différente réglementations en cours et les


projets politiques pouvant bouleverser l activité de l entreprise ( contrôle des
prix, des quantités « quotas, contingents », de la qualité « norme », de la
distribution .)

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ϖ Economique : Evaluer la conjoncture économique affectant ou pouvant
améliorer les différents secteurs d activité de l entreprise ( baisse de l épargne,
développement du chômage, agrandissement de la CEE, ouverture de la Chine au
monde capitaliste )

ϖ Socio-culturel : Comprendre l évolution des styles de vie, des mentalités, et


par là même les changements importants dans le mode de consommation et le
comportement d achat .

ϖ Technologique : Connaître les nouvelles technologiques pouvant faire évoluer


les produits et les procédés de fabrication.( obsolescence croissante).

ϖ Naturel : Se soucier de l impact de trois tendances d évolution de


environnement naturel :
a- la pénurie des matières premières et le coût de l énergie,
b- accroissement de la pollution,
c- intervention croissante de L Etat dans ce domaine.

2- L’analyse du micro-environnement :

Elle porte sur les acteurs du marché de l entreprise :

ϖ Les clients actuels ou potentiels : vérifier leur comportement d achat, leur


attitude vis-à-vis de la concurrence.
ϖ Les concurrents : cerner les concurrents directs et indirects, mesurer leurs
forces et leurs faiblesses, définir leurs stratégies.
ϖ Les distributeurs : recenser les principaux circuits de distribution, connaître
leurs perspectives, définir leurs politiques.
ϖ Les fournisseurs : identifier leurs politiques de vente, vérifier la
compatibilité des besoins de l entreprise avec la politique des fournisseurs,
étudier les perspectives en matière d évolution des coûts d approvisionnement.

3- Le diagnostic interne :
Avant de décider sur quel terrain elle va agir et se développer, l entreprise doit
évaluer ses compétences, ses moyens d actions ( financiers, technologiques,
humains, commerciaux.. .) en déterminant ses points forts et ses points faibles.
Tous les éléments étudiés peuvent être regroupés dans le tableau présenté ci-
dessous. La formule mnémotechnique à retenir est « les 5 M » : men, money,

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machine, market, materials : les hommes, l argent, l outil de production, la
maîtrise commerciale, le contrôle de l approvisionnement.

Exemple de présentation :

COMPETENCES POINTS FORTS POINTS FAIBLES


Ressources humaines :
Dynamisme, Forte motivation Peu de techniciens
Esprit d innovation,
Capacité de réaction, Equipe dévouée Pas certaine
Adaptabilité
Ressources financières :
Cash-flow, Convenable sans plus
Capacité d emprunt, Peu d informatique
Capacité de gestion Faible endettement
Production : Insuffisante
Qualification de la main Depuis plusieurs
uvre, générations Limitée aujourd hui
Savoir-faire,
Capacité de production
Maîtrise commerciale :
Savoir faire marketing, Vendeurs expérimentés Insuffisant, pas de
Efficacité de la force de département marketing
vente, contrôle de la
qualité
Contrôle de l’amont :
Maîtrise des fournisseurs, oui Pas de service achat
Organisation spécifique

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LE PRODUIT

« On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y
être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin »(KOTLER et
DUBOIS)

1- LA NOTION DE PRODUIT :
1-1: Les différents niveaux du produit :

Selon KOTLER et DUBOIS , on peut distinguer 5 niveaux du produit.

ü Le noyau du produit : il représente l avantage essentiel que le client achète.

ü Le produit générique : c est l ensemble des éléments qui caractérisent le


produit.

ü Le produit attendu : il s agit de l ensemble des caractéristiques que le


consommateur s attend à trouver dans le produit.

ü Le produit global (ou méta produit) : il s agit de l ensemble des éléments qui
constitue l offre du fabricant (produit+services).c est l optique d offre
globale ou de solution client.

ü Le produit potentiel : c est l ensemble des améliorations et transformations


envisageables du produit.

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1-2: la classification des produits :

1-2-1 : la classification par nature :

Le produit englobe deux notions :


LES PRODUITS TANGIBLES : Ces produits possèdent des caractéristiques
physiques observables (poids, tailles, goûts, odeurs, couleurs, etc.) Ils peuvent
être stockés.(camion, pain, ordinateur )
LES PRODUITS INTANGIBLES OU SERVICES : Ces produits n ont pas de
caractéristiques physiques et ne peuvent donc être stockés. (transport,
enseignement, acte médical )

1-2-2 : la classification par destination :

On distingue trois types de destination :


LES PRODUITS DE CONSOMMATION FINALE :destinés à être utilisés et
consommés seuls, sans ajouts extérieurs, par des consommateurs industriels ou
grand public ( pain, théâtre, journal, réseaux téléphoniques )
LES PRODUITS DE CONSOMMATION INTERMEDIAIRE :destinés à être
transformés pour une consommation ultérieure (blé, pétrole, acier, vis )
LES PRODUITS D’INVESTISSEMENT :destinés à fabriquer d autres biens (
machines, outils, ordinateurs )

1-2-3 : la classification par utilisation :

Afin de prévenir les imperfections et imprécisions décelés lors de la


classification par destination, il est possible d envisager une autre forme de
recensement des produits/services
LES PRODUITS BANAUX : Se caractérisent par des prix bas unitaires, une
décision d achat simple, un risque financier limité et l existence de marques et de
produits facilement interchangeables ; tels les brosses à dents, le sel
LES PRODUITS DETERMINANTS : Se caractérisent par des prix unitaires
assez élevés, une décision d achat qui nécessite une recherche d informations
préalable, un risque financier élevé et la nécessité d obtenir un produit
spécifique pour satisfaire un besoin de consommation particulier ; tels les
voitures, le gros électroménager

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LES PRODUITS ESSENTIELS : Se caractérisent par des prix unitaires très
élevés, une décision d achat très complexe, un risque financier maximal pouvant
mettre en péril la « survie » financière du consommateur et l aspect
indispensable du produit, tels les logements, les machines outils

1-2-4 : La classification par durée d’utilisation :

Une approche plus économique repose sur une classification basée sur la durée
utilisation :
LES PRODUITS NON DURABLES : Caractérisés par une faible durée
utilisation, un contenu symbolique peu important, une fréquence d achat élevé,
des prix de vente faibles et une satisfaction immédiate du consommateur. Ces
produits nécessitent des actions marketing spécifiques comme une multiplication
des points de vente et une communication intensive de courte durée.
LES PRODUITS DURABLES : rendent des services sur une durée variant de
quelques semaines à plusieurs années. Ils se caractérisent par des prix de vente
élevés, une fréquence d achat rare et une symbolique du produit élevée rendant
nécessaire une recherche d informations importante avant l achat. Ces produits
nécessitent peu de points de vente mais une qualité de service après-vente.

2- L’IDENTIFICATION DU PRODUIT :

Un produit peut être identifié par plusieurs éléments. Ce sont :


ü La marque,
ü Le conditionnement / emballage ( packaging ),
ü étiquette,
ü La stylique (design ).

Chacun de ces éléments a un rôle marketing fondamental. Mais c est


essentiellement la cohérence entre ces attributs qui va dynamiser la réussite du
produit : on parle de mix produit.

2-1 : La marque :
La marque est un signe matériel servant à distinguer les produits, objets ou
services d une entreprise.
Le produit est donc tout d abord identifié par sa marque. qui peut prendre l une
des formes suivantes : « Noms patronymiques, pseudonymes, noms
géographiques, dénominations arbitraires ou de fantaisie, formes
caractéristiques de produit ou de son conditionnement, emblèmes, empreintes,
timbres, cachets, combinaisons ou dispositions de couleurs, dessins, reliefs,
lettres, chiffres »

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2-1-1 : Les fonctions de la marque :

A l égard des clients, la marque qui figure sur un produit remplit trois fonctions
principales : l identification, la sécurisation et la valorisation.

a- L’identification :
La fonction « primaire » de la marque consiste à permettre au client de
retrouver facilement un produit qui lui a donné satisfaction.

b- La sécurisation :
Au delà de cette facilité de repérage, la marque a pour fonction de « rassurer
» le client en lui garantissant- ou du moins en lui laissant espérer- une certaine
constance des caractéristiques et de la qualité du produit vendu : en commandant
un Coca- Cola ou en louant une voiture Hertz, on sait d avance, sans grand risque
de surprise, ce que l on achète.

c- La valorisation :
Enfin, la présence d une marque sur un produit est susceptible d’ajouter de la
valeur à ce produit aux yeux des clients. Cette valorisation résulte de l influence,
généralement inconsciente, que l image d une marque peut avoir sur la perception
de ses performances et de la qualité de ses produits.

Exemple : un automobiliste qui achète une Mercedes est si convaincu à l avance


de la qualité de cette marque qu il aura tendance à en être et à s en déclarer-
satisfait, même si , par malchance, il est tombé sur un « mauvais numéro ».

2-1-2 : Les différents types de marque :

On distingue trois grandes catégories de marques :


ü Les marques de producteurs (Renault, Bic)
ü Les marques de distributeurs ( Carrefour, Metro)
ü Les marques de service

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Ψ Les marques de producteurs :

les produits sont commercialisés sous une ou plusieurs marques.

STATUT DE LA RÔLE DE LA MARQUE EXEMPLES


MARQUE
Chaque produit est Les lessives Procter & Gamble : Ariel,
Marque produit commercialisé sous une Tide, Bonux
marque spécifique. Il
bénéficie d une
communication
personnelle.
entreprise Sony ( caméscope, TV)
Marque gamme commercialise des « Vous en avez rêvé, Sony l a fait »
produits autour d un même
marché. La communication
est fondée sur une
promesse identique, à
partir de l image de
entreprise
Les produits sont Thomson : TV, réfrigérateurs,
Marque ombrelle différents, sur des machines à laver
marchés différents. La
communication est
personnelle mais reprend
image de l entreprise
Chaque marque profite de La marque DANONE regroupe les
Marque caution image de la marque marques Danette, Dan up, Danino.
globale qui fédère
ensemble. Chaque produit
a une vie autonome.
entreprise exerce une Coca-Cola regroupe les produits Coca-
Marque globale activité mondiale et Cola, Sprite
profite de la notoriété
ainsi acquise auprès du
public .

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Ψ Les marques de distributeurs :

Les marques de distributeurs correspondent à des produits fabriqués par les


grandes chaînes de distribution qui ont intégré des centres de production, ou qui
sont sous-traités par les fabricants à côté de leurs marques propres.
Les marques de distributeurs qui ont pris un essor considérable au cours de ces
dernières années, peuvent être classées en 3 catégories.

STATUT DE LA RÔLE DE LA MARQUE EXEMPLES


MARQUE
Le produit est présenté sans AUCHAN
Marque drapeau marque spécifique mais
repérable à partir d un signe
distinctif de l enseigne. le
distributeur communique sur la
qualité.
Nom différent de l enseigne Subway(Carrefour)
Marque propre apposé par un distributeur sur Alias(Paridoc)
un ou plusieurs produits Forza(Prisunic)
auxquels il souhaite donner une St-Michael(Marks
identité commune. &spencer)
Les produits sont identifiables Carrefour
Marque enseigne par l enseigne du distributeur
qui engage ainsi son image de
marque.
Le produit est présenté sans Produits
Produits génériques marque, ni signe distinctif. économiques(Euromarché)
Produits
élémentaires(Intermarché)

Ψ Les marques des services :

Elles sont choisies par les entreprises de services :


AVIS , RAM, BMCE etc

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2-2 : Le conditionnement / emballage :

2-2-1 : Définitions :
ϖ Conditionnement (Packaging) : Protection du produit en vue de sa présentation
à la vente (boites, flacons, tubes ). Le conditionnement permet au consommateur
de reconnaître le produit ( forme, matière, couleur, présentation, texte
informatif )

ϖ Emballage : protection du produit en vue du transport, stockage et parfois de


la vente ( caisse en carton qui se transforme en présentoir, container, fût etc )

Les niveaux de l’emballage :

NIVEAUX CARACTERISTIQUES EXEMPLES


Emballage En contact avec le produit et La bouteille plastique
Primaire donc lié à la fonction de
conservation du produit
Emballage Assure le regroupement desLe pack de 6 bouteilles
secondaire emballages primaires plastiques tenues par un
film thermo-retractable
Emballage Permet le transport et le La palette formée de
tertiaire stockage packs de 6 bouteilles
plastiques tenues par un
film thermo-rétractable

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2-2-2 : Les fonctions physiques du conditionnement :

Le conditionnement doit assurer :

ϖ La protection du produit :
Contre la pollution, la lumière, l humidité, la chaleur, etc

ϖ La distribution du produit :
faciliter le transport, la manutention, le stockage, le fractionnement, etc..

ϖ la protection de l’environnement :
être écologique, non polluant, « retraitable » ou biodégradable.

2-2-3 : Les fonctions commerciales du conditionnement :

les fonctions de communication commerciale peuvent être classés sous plusieurs


rubriques. Elles transforment le packaging en vendeur muet.

 Fonction d’alerte ( ou d’impact visuel) :

Pour avoir une chance d être acheté par un consommateur, un produit doit
abord être vu, être repéré par ce consommateur au milieu des centaines de
produits qui occupent les linéaires. C est pourquoi, par sa forme, ses couleurs, son
graphisme, etc.., un packaging doit être capable d attirer le regard des clients :
est ce qu on appelle son impact visuel.

Exemple :
Une marque de pâtes alimentaires ayant modifié son packaging a vu ses ventes
baisser fortement, tout simplement parce que le nouveau paquet, bien qu il fût
une grande qualité esthétique, utilisait des couleurs trop pâles et n était pas vu
par les clients passant devant le linéaire.

 Fonction d’identification ( ou de reconnaissance) :


le packaging a aussi pour fonction de permettre au client de rattacher
immédiatement le produit à la catégorie , ou à l univers à laquelle il appartient ou
dans laquelle on souhaite le « positionner ». Cette fonction d « attribution » est
souvent assurée par l emploi de « codes » , de couleurs ou de graphismes
caractéristiques de la catégorie considérée .

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Exemple :
En se dotant d un emballage dont la tonalité dominante est le noir, une marque de
café se « positionne » automatiquement, aux yeux des consommateurs, dans la
catégorie des arabicas haut de gamme.

En second lieu, le packaging doit permettre au consommateur de reconnaître une


marque au premier coup d il, sans même avoir besoin de lire son nom. Cette
fonction est particulièrement importante lorsqu une marque fait l objet de copies
ou d imitations de la part de certains concurrents.

Exemple :
Les pots de confiture BONNE MAMAN et de tomates concentrées AICHA ont
des formes, des matériaux et des couleurs si caractéristiques que , même, sans
leur étiquettes, ils seraient facilement reconnus.

Dans certains cas, le packaging doit aussi permettre au consommateur de


distinguer facilement les uns des autres les différents modèles ou les différents
variétés du produit.

Exemple :
Grâce aux photos en couleurs qui figurent sur les sachets de potages KNORR, les
consommateurs peuvent distinguer facilement le poireaux- pommes de terre du
potage au poulet ou du potage aux champignons.

 Fonction d’information :

le packaging peut être aussi un vecteur d informations utiles pour le


consommateur : c est à cette fonction que correspondent les « modes d emploi »,
les « conseils d utilisation », les « recettes » et les indications (d ailleurs
obligatoires) sur les dates limites d utilisation et sur la composition du produit.

 Fonction d’évocation :

Cette fonction consiste à évoquer les qualités ou avantages du produit qu il


contient. Dans certains cas, on cherchera à suggérer que le paquet contient une
grande quantité de produit ; c est ce qu on appelle la « size - impression ».
Dans d autres cas, le packaging sera chargé de suggérer , par une représentation
alléchante et flatteuse du produit, ses qualités organoleptiques : c est ce qu on
appelle l « appetite- appeal ». Souvent aussi le packaging contribuera à conférer

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à la marque des traits d image positifs et attrayants . On cherchera à avoir un
packaging jeune et moderne, ou raffiné et prestigieux, ou encore chaleureux et
sympatique,etc.

Exemple :
eau minérale EVIAN , pour se distinguer des concurrents a exploité son
packaging de deux façons :
origine du produit, symbolisée par la chaîne de montagnes apparaît non
seulement sur l étiquette mais aussi sur la bouteille elle même.
emballage est aisément « compacté », et de ce fait il permet son recyclage,
ainsi que le respect de la nature et de la vocation écologique de l entreprise.

2-3: L’étiquette :

est la carte d identité du produit. Elle se présente sous la forme d une fiche
identification contenant :
Un ensemble de mentions, obligatoires ou non, figurant sur le conditionnement.
Elle permet d informer le consommateur sur le produit, de comparer les produits.

2-3-1 : Les mentions obligatoires :

Nom du produit
Nom et adresse du fabricant
Pays d origine
Composition
Quantité du produit (Poids net ou volume)
Date limite d utilisation
Danger inhérent à l utilisation du produit.

2-3-2 : Les mentions facultatives :

- Informations nutritionnelles ( calories, lipides, protides )


Termes qualifiants tels que naturel, pur , artisanal, fermier, à l ancienne, etc
Signes de qualité ( label, normes )
Informations consommateur ( mode d emploi, promotion )

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2-4 : La stylique ( Design ):
est l ensemble des techniques permettant d adapter la forme, les couleurs à
image d un produit, aux goûts et attentes du consommateur.

La stylique intervient :
dans la conception des produits ( forme, volume en accord avec le style de vie, de
environnement et les besoins de l utilisateur) ;
dans l emballage et le conditionnement ( habillage, décor du produit) ;
dans la construction de l identité visuelle de l entreprise ( logotype, graphisme
des documents externes, signalétique, )

2-5 : La qualité :
Le combat pour la qualité est devenu une des clés essentielles de la réussite de
entreprise.
La qualité est un état d esprit qui doit irriguer toute l entreprise et non se
limiter aux seuls services responsables de la fabrication des produits. On parle
de qualité technique, de qualité commerciale, de qualité administrative et par
conséquent de qualité totale.

Le contrôle de la qualité par le fabricant :


La démarche qualité mise en place dans l entreprise met en uvre un certain
nombre de moyens :
cercles de qualité,
systèmes des suggestions,
analyse de la valeur,
cahier des charges,
charte de la qualité

- La certification par les normes :


Elle consiste à obtenir d un organisme indépendant agrée, un certificat de
conformité à des normes de qualité définies.( exemple : AFNOR, ISO )

L’intérêt de la norme pour le consommateur :


Garantie précise de qualité, de régularité, de sécurité
interchangeabilité des pièces
possibilité de comparaisons des offres
diminution des prix à service égal
réduction des délais de livraison
accès à des données techniques.

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3 - L’ACTION SUR LE PRODUIT :

3-1 : Le cycle de vie du produit :

La vie d un produit se compose de quatre phases pendant lesquelles, tel un


individu, le produit va apparaître, grandir, mûrir et disparaître. A chaque phase
correspondent des caractéristiques commerciales, de production et financières.

Ventes en
quantités

Temps

1- Lancement 2- Croissance 3- Maturité 4- Déclin

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N° PHASES CARACTERISTIQUES CARACTERISTIQUES CARACTERISTIQUES
COMMERCIALES DE PRODUCTION FINANCIERES
1 Lancement Le produit est Les coûts de Les besoins de
nouveau sur le production, de trésorerie ne sont pas
marché, le niveau des distribution et de couverts par le
ventes est encore un communication sont produit bien que le
peu important. élevés ; l entreprise prix soit élevé.
entreprise doit doit apprendre à
faire connaître le fabriquer le produit.
produit.
2 Croissance Des concurrents se Les coûts de Les bénéfices
présentent sur le production et de augmentent.
marché ; l entreprise distribution
doit travailler à la commencent à
fidélisation de ses diminuer, ce qui
clients. facilite la baisse du
prix de vente rendue
indispensable par la
concurrence.
3 Maturité Les ventes du produit Le produit subit Les profits réalisés
atteignent le quelques sont au maximum.
maximum. Après les modifications
campagnes de technologiques ou de
publicité destinés à stylique afin de
faire connaître le fidéliser les
marché, la promotion consommateurs. Les
des ventes tente de coûts de production
fidéliser les remontent.
consommateurs afin
de stabiliser la part
de marché.
4 Déclin Les ventes diminuent, Si l entreprise décide Les profits diminuent.
entreprise doit faire abandonner le
un choix. produit, les coûts
Elle peut décider de diminuent ( les
lancer une dernière équipements de
campagne de production sont
promotion avant de se amortis).
retirer du marché. En revanche, si elle
décide de relancer le
produit, les coûts de
Elle peut aussi production vont à
relancer le produit en nouveau augmenter.
le modifiant.

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Toutefois , tous les produits n ont pas le même cycle de vie. Selon la nature du produit
et la catégorie de besoin auquel il répond, son cycle de vie sera plus ou moins long.
Les gadgets ont un cycle de vie très bref dans le temps, d autres produits affrontent
les effets de la mode mais bénéficient d un nouveau départ après un certain temps.(ex :
Solex).

La courbe de vie du produit est précédée d une phase de recherche et peut se prolonger
par une phase de relance.
Chacune des phases de la vie du produit est caractérisée par des éléments de marketing
spécifiques.( voir tableau ci dessous)

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Phases Recherche Lancement Croissance Maturité Déclin Relance
Mise au éventuelle
point(test)
Produit Définition Gamme Elargissemen
Modifications Pas de Aménagement
des Restreinte t de la gamme
pour modification du produit :
caractéristiq Qualité Développemesegmentation Recherche de composition
ues en Faire essayer nt de du marché
la spécialisation conditionnem
fonction du Le produit notoriété Préparer ent
positionneme produits
nt (tests) successeurs
Prix Phase deEcrémage : Prix en baisse Prix en baisse Promotion Reprise du
définition du Prix élevé ou Elargissemen Lutter contre Le prix prix en
prix(tests) Pénétration : t de la gamme la devient fonction de la
Prix bas et volume des concurrence élément reprise du
ventes déterminant marché
Distribution Phase de Mise en place Présence du Sélectionner Eliminer les Recherche de
définition du produit produit sur les canaux en canaux les nouveaux
des canaux Distribution tous les fonction de la moins canaux en
de sélective canaux segmentation rentables relation avec
distribution( possibles la nouvelle
marché- image
tests)
Communication Phase de Publicité Publicité de Publicité Action de Publicité pour
définition information notoriété entretien promotion relance du
axe Promotion Promotion Relayée par (prix) produit
thèmes essai entretien promotion
médias (coût élevé)
(tests)

3-2 : la gestion de la gamme :

La gamme est constitué de l ensemble des produits proposés par l entreprise.


Chaque produit se voit attribuer au sein de la gamme une place précise qui lui
confère des objectifs commerciaux spécifiques.

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〈 La dimension de la gamme :

ϖ La largeur de la gamme est composée du nombre de produits différents- ou


lignes proposés par l entreprise.
Exemple : de Renault : R5 , R11, R12, R19, R21

ϖ La profondeur est le nombre de modèles distincts que comprend chaque ligne.


Exemple : de Renault : R19, R19 GTL, R19 TS, R19 GTS avec des versions 3 ou 5
portes.

ϖ La longueur de la gamme se définit à partir de sa largeur et de sa


profondeur. Lorsque le nombre de modèles est identique dans chaque famille, la
longueur est égale à la largeur multipliée par la profondeur.

Les produits de la gamme dont le prix est le moins élevé (bas de gamme ou
entrée de gamme) ont pour objectifs d attirer les consommateurs de façon
indifférenciée et de leur faire découvrir les autres produits. Le haut de gamme,
quant à lui, est constitué des produits les plus perfectionnés, au prix les plus
élevés. Les consommateurs ciblés sont moins nombreux mais ils ont tous une
caractéristique commune : ils sont sensibles à ces produits et ont les moyens de
les acquérir.
Selon son positionnement sur le marché et le nombre de segments auxquels
entreprise s adresse, la gamme des produits est plus ou moins longue.

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AVANTAGES INCONVENIENTS EXEMPLES
GAMME COURTE entreprise connaît Elle s adresse à un La longueur de la
parfaitement son nombre limité de gamme JAGUAR
marché. segments. est de 9. Elle est
Elle concerne ses La dispersion des constituée de six
efforts sur quelques risques étant très familles, seules les
produits et maîtrise limitée, l entreprise trois premières
mieux ses coûts (de ne peut se permettre familles proposent
production et de aucune erreur de différents
communication). communication et/ou modèles :
Elle construit une de positionnement. S-TYPE : 3.0 V6
image de marque Le choix reste très 4.0 V8 BA
plus facile à gérer et limité pour les XJ-8 : 3.2 Pack
éviter ainsi les consommateurs. 4.0 Pack
erreurs de Sovereign :3.2 V8
positionnement. 4.0 V8
XJR
XKR
XK8
GAMME LONGUE Elle vise plusieurs Elle demande de gros La longueur de la
segments à la fois et investissements en gamme Renault est
disperse les risques communication afin de de plus de 200.
échec entre les clarifier auprès des Elle est constituée
différentes lignes consommateurs le de plus de 15
de produits. positionnement de familles de produits
chaque produit. (Twingo, Kangoo,
La connaissance des Clio, Mégane,
produits pour la force Scénic .) dont
de vente est parfois chacune propose
difficile. plusieurs modèles
différents.

〈 La gestion stratégique de la gamme :

entreprise gère sa gamme de produits en déterminant des objectifs


commerciaux précis à certaines familles ainsi que la place de chaque famille au
sein de la gamme.

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Différents objectifs sont attribués à certaines familles afin d assurer l équilibre
de la gamme :

CARACTERISTIQUES
Produits leaders Ils réalisent une grosse partie du chiffre d affaires et des
bénéfices de l entreprise.
Elle crée sa gamme autour de ces produits vedettes.
Produits d’appel ou Leur prix est attractif, ils ont pour objet d attirer le
Produits d’attraction consommateur et de faire vendre les autres produits.
Produits qui Ils ont pour principal objectif le remplacement à terme des
Préparent l’avenir produits leaders.
Produits régulateurs Leurs ventes sont équilibrées, quelle que soit la conjoncture.
Ils absorbent une partie des frais fixes.
Produits tactiques Ils sont lancés sur le marché pour répondre à la
concurrence.

ATTENTION :
La composition d une gamme doit permettre une complémentarité, une synergie
entre les produits. Il faut éviter absolument les risques de cannibalisation,
préjudiciables à chaque produit et à l ensemble de la gamme.
Exemple :la Peugeot 206 a un effet de cannibalisation sur la 306

3-3 : La gestion du nouveau produit :

Est considéré comme nouveau en marketing, tout produit qui a donné lieu à
une étude amont et une approche nouvelle du Mix.

Si elle est indispensable à la prospérité et même à la survie de l entreprise,


innovation- produit est aussi une opération difficile et coûteuse qui comporte
toujours des risques d échec. c est pourquoi il convient de suivre, dans le
processus d innovation, une démarche rigoureuse qui comporte généralement cinq
étapes principales :
Recherche d idées d innovation
Evaluation a priori et sélection des idées
Développement du projet d innovation
Validation du projet
Lancement

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Il existe trois approches du produit nouveau selon le « degré de nouveauté » qui
est inclus :
a- les variantes du produit existant permettent d attirer de nouveaux
segments, de rajeunir le produit, d améliorer l image de marque de l entreprise
et du produit. L innovation technique consiste le plus souvent en une amélioration
du packaging au niveau de la forme, de la couleur
Exemple : cigarettes mentholées, mini barils de lessive dite concentrée,
mayonnaise en tube

b- les innovations dynamiques utilisent des produits « anciens » et les adaptent


en fonction des besoins nouveaux.
Exemple : le réfrigérateur dont l aspect « froid » n a fait qu évoluer
parallèlement avec l arrivée massive des surgelés, du micro- onde et surtout de la
nouvelle conception de grouper ses achats.

c- Les innovations révolutionnaires, à base de technologie nouvelle, créent ou


comblent des besoins latents ou encore non exprimés par les consommateurs.
Exemple : télévision, téléphone

Le lancement d un produit nouveau peut avoir une quadruple origine : le client, la


concurrence, le distributeur, la naissance d une nouveauté technologique.
ϖ Le client comme source d informations permet à l entreprise de répondre
mieux et plus vite aux besoins du marché grâce à l étude des réclamations
clientèle, rapports de la force de vente, statistiques du SAV
ϖ La concurrence : étudier son comportement d innovation permet de réduire les
risques et donc les coûts.
ϖ Le distributeur peut sur le terrain observer les comportements et faire
remonter les informations.
ϖ La nouveauté technologique issue des chercheurs de l entreprise.

La génération des idées innovatrices peut se faire par deux types de méthodes :
les méthodes intuitives et les méthodes rationnelles.

Les méthodes intuitives:


ü Elles reposent sur la technique du brainstorming qui recherche à travers des
idées émises sans contraintes, des associations et des combinaisons entre ces
idées ; et la technique de la synectique qui consiste à transposer le problème
dans des univers différents mais présentant certaines analogies afin d en
étudier les réactions

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Les méthodes rationnelles :
ü Elles englobent l’analyse fonctionnelle où les clients sont interrogés sur les
problèmes rencontrés, l’analyse des caractéristiques où l on recherche
amélioration des produits à travers des combinaisons différentes, et
l’analyse morphologique qui consiste à identifier les dimensions importantes
des problèmes afin d y remédier.

Exemple d’informations et de méthodes utilisées pour la mise au point de


nouveaux produits :

Stade du processus objectif Informations marketing


Stratégie développement Identifier « les niches » à Forces et faiblesses/
Produit atteindre marché et produit
Idée spontanée Développer concepts Brainstorming
Plan et évaluation Séparer bonnes des Tests, comparaisons des
mauvaises idées caractéristiques
Analyse financière Identifier futur du produit, Etudes marketing, ratios
ventes, résultats financiers
Développement Créer prototype et tests Tests clients et laboratoire
laboratoire, clientèle
Tests marketing Tests produits et stratégie Tests marketing,
marketing sur échantillon distribution
Commercialisation Positionnement et offre Répartition secteurs vente

3-4 : La stratégie de positionnement :

Le positionnement est défini comme « la conception d un produit et de son


marketing dans le but de lui donner une place déterminé dans l esprit du
consommateur » (Kotler &Dubois).
Le choix d un positionnement est crucial pour assurer le succès d un nouveau
produit. Dans un marché encombré par des offres multiples, un positionnement
efficace permet à une marque d être perçue comme différente de ses
concurrents et d occuper une place unique dans l esprit des consommateurs.
Le positionnement peut être défini à partir de caractéristiques symboliques
( le cow-boy de Marlboro)

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Un positionnement doit posséder 4 qualités :
ϖ être clair : c est simple à comprendre et donc mémorisable,
ϖ correspondre à des attentes de la part des consommateurs- cibles,
ϖ être crédible par rapport aux caractéristiques réelles du produit,
ϖ être original par rapport au positionnement des produits concurrents.

Exemple :
Coca-Cola vise le marché des jeunes et positionne son produit en termes de
gaieté, de joie de vivre et de séduction.
En fonction de la carte perceptuelle établie ( de la place occupée par les
concurrents et des opportunités du marché), l entreprise peut opter pour trois
stratégies distinctes :

STRATEGIE AVANTAGES INCONVENIENTS EXEMPLE


Imitation : Les coûts de ςDemande des La Peugeot 806
Occuper la même différenciation et efforts marketing concurrente de la
place qu un produit de recherche importants et Renault ESPACE
concurrent. développement sont réguliers.
réduits. ς Difficile à
appliquer lorsque
le(s) leader(s)
occupe(nt) une place
importante.
Différenciation : image de marque ςDes efforts pour Darty et son SAV
Donner une construite est maintenir l image
personnalité au originale, difficile à auprès des
produit grâce à une imiter. consommateurs sont
caractéristique indispensables.
spécifique ( prix, ςLes risques
technologie, SAV ) imitation sont
élevés.
ςDe gros
investissements en
communication sont
indispensables.
Innovation : entreprise s assure ς innovation doit Renault ESPACE en
Lancer sur le marché une certaine avance être gérée. 1984
un produit nouveau sur ses concurrents. ςLes sélections
qui occupe une place idées sont très
restée vacante ou risquées.
qui remplacera un
produit existant.

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3-5 : Le portefeuille de produits :

le concept de cycle de vie est utile comme cadre d analyse. Il permet à


entreprise de gérer son « portefeuille de produits », c est à dire, l ensemble de
ses activités.
La vocation de l entreprise étant avant tout de durer, il est nécessaire que de
nouveaux produits apparaissent afin de remplacer ceux qui sont en déclin.

La gestion des produits se traduit par :


- Le lancement de produits nouveaux,
- Le renouvellement des produits arrivés en phase de maturité. Plus la durée de
vie des produits est brève et plus le rythme de remplacement des produits
anciens par les produits nouveaux sera rapide.

entreprise doit veiller à avoir un « portefeuille de produits » équilibré, c est à


dire composé de produits situés à des phases différentes de leur cycle de vie.
après le Boston Consulting Group, il existe quatre grands types de produits qui
se définissent en fonction du taux de croissance et de la part de marché
détenue.

Part de marché
relative
ELEVEE FAIBLE
Taux de croissance
du marché
Produit vedette Produit dilemme
ELEVEE

FAIBLE Produit vache à lait Produit poids mort

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Produit –dilemme : Le marché est porteur mais la place occupée par l entreprise
est faible. Grandir, devenir vedette n est pas aisé, il faut compter avec les
réactions des leaders de la branche. Cette stratégie coûte chère en
investissement et le risque de perte est élevé.

Produit vedette : Sa croissance élevée suppose des investissements lourds, la


concurrence impose souvent des prix peu élevés. L objectif ici est d avoir la plus
grande part de marché possible, les résultats sont moins importants qu il y paraît
à première vue.

Produit vache à lait : Produit qui domine un marché peu porteur. Les
investissements sont limités, les profits élevés.

Produit « poids mort » : La part du marché, comme la croissance, est faible.


Son exploitation est peu coûteuse mais sa rentabilité est souvent illusoire. Il
faut songer à le supprimer.

Remarques :

1- On retrouve à travers ces quatre types de produits le cycle bien connu. A


savoir un produit nouveau est dilemme, puis quand il réussit devient vedette,
puis vache à lait et enfin poids mort avant de disparaître.

2- Une entreprise doit donc porter une grande attention à la répartition de ses
produits entre les quatre grandes catégories. Son « portefeuille » produits
doit être composé de telle manière qu un produit « vache à lait » finance un
« produit dilemme ».

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Comme on peut le constater, la matrice BCG permet de dresser un bilan de santé
du portefeuille d activités de l entreprise et suggère des dispositions
stratégiques à prendre. Quatre dispositions pourront être prises :

- Développer : Le développement des parts de marché des « dilemmes » afin


de les transformer en « vedettes » en s assurant des disponibilités
financières pour le réaliser ;

- Maintenir :Le maintien des parts de marché des « vaches à lait » qui
paraissent pouvoir encore avoir un avenir commercial ;

- Exploiter : exploitation des activités pouvant encore améliorer leur


rentabilité sans se soucier de leur position commerciale (« vaches à lait » en
fin de vie, et certains « poids mort ») ;

- Abandonner : abandon des activités non rentables ou trop coûteuses à


développer. Cet abandon consistera à vendre l activité( source de liquidités)
ou à liquider tout simplement. C est en général le cas des poids morts et des
dilemmes qui durent trop longtemps.

De nombreux outils d analyse des domaines d activités stratégiques peuvent être


utilisés, les plus répandus sont la méthode du Boston Consulting Group, la méthode
Arthur Doo Little, l analyse de Michael Porter.

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LA CONCURRENCE
« Les entreprises les plus faibles ignorent leur concurrence ; les entreprises
moyennes la copient et les entreprises les plus fortes la dominent . »

il peut sembler facile d identifier ses concurrents ; pour Coca-Cola, c est Pepsi et
pour Seb, Moulinex . Mais la vraie concurrence est beaucoup plus vaste.
Ignorer les concurrents potentiels est une forme de myopie qui finit par rendre
aveugle.
De nos jours l arrivée d Internet a profondément modifié la structure de
certains secteurs comme celui de la librairie.
Il existe en fait plusieurs niveaux de concurrence que l on peut analyser au
niveau du secteur d’activité ou à celui du marché.

1- IDENTIFIER LA CONCURRENCE :
1-1 : La concurrence au niveau du secteur

est la forme de concurrence la plus souvent considérée dans les études de


marché car l entreprise doit bien comprendre la nature du secteur sur lequel elle
intervient.
En clair, c est l ensemble des entreprises qui offrent des produits substituts les
uns aux autres. On parlera dans ce cas du secteur de l automobile, du secteur de
habillement
Généralement, on considère 5 structures sectorielles :
κ Le monopole : le monopole existe lorsqu une seule entreprise délivre un produit
ou un service.( ONE)

κ L’oligopole : Un oligopole comporte un petit nombre d entreprises qui


fabriquent ou commercialisent le même produit.( industrie pétrolière : Total,
Mobil.. .)

κ L’oligopole différencié : les produits vendus sont partiellement différenciés (


industrie automobile)

κ La concurrence monopolistique : De nombreux concurrents différencient leur


offre en totalité ou en partie ; c est le cas des restaurants. Chaque entreprise
efforce d attirer un segment de clientèle spécifique.

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κ La concurrence pure et parfaite : Un grand nombre d entreprises
commercialisent le même produit ( viande, pain ) et les prix sont très proches et
peu d entreprises font de la publicité de peur de travailler pour la concurrence.

1-2 : La concurrence au niveau du marché :

Au lieu de s effectuer sur un secteur, l analyse de la concurrence se fait en


termes de segment produit et de clientèles cibles. Une entreprise qui cherche à
pénétrer un autre segment de marché devra estimer le marché potentiel, étudier
les parts de marché des concurrents, leurs capacités de réaction, leurs
stratégies. Chaque couple produit- marché représente un enjeu différent et il
est nécessaire d avoir les données nécessaires avant de se lancer sur un nouveau
segment de marché.

2- IDENTIFIER LA STRATEGIE DES CONCURRENTS :

identification des concurrents est indispensable pour interpréter et


comprendre leurs stratégies. De plus, les entreprises se ressemblant, rentreront
fatalement en compétition entre elles. Sur cette base, on peut identifier des
groupes stratégiques rassemblant les entreprises d un même secteur qui
poursuivent une stratégie comparable.
Exemple : sur le marché de la micro- informatique, on distinguera le marché des
« grands constructeurs » comme IBM, Hewlett- Packard, Compaq qui
intéressent d abord au marché des entreprises, et de l autre, Apple, Dell,
Toshiba, qui se battent surtout sur le marché grand public.

3- DECOUVRIR LES OBJECTIFS DES CONCURRENTS :

Derrière chaque concurrent se profile une vocation, un but, des objectifs et des
moyens pour atteindre ceux- ci. On découvre que chaque concurrent dose ses
objectifs de façon variable et pondère différemment la rentabilité, la conquête
de part de marché, la part de cash- flow, la rentabilité économique, la notoriété...
Les objectifs du concurrent dépendent également de sa taille, de son histoire,
de son management, des conditions économiques ainsi que de ses possibilités
financières. Il ne faut pas oublier que le marché évolue en permanence et qu il
est nécessaire de réactualiser les données.

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4- EVALUER LES FORCES ET LES FAIBLESSES DES CONCURRENTS :
Il est nécessaire d évaluer de manière systématique les forces et les faiblesses
des concurrents. Donc, pour établir un diagnostic, il est utile de commencer par
rassembler les données de base sur chaque concurrent :
Chiffre d affaires,
part de marché,
marges,
rentabilité,
cash- flow,
programmes d investissements,
capacité de production

Un certain nombre de facteurs doivent être impérativement analysés :

La part de marché : c est à dire le pourcentage des ventes détenu par chaque
concurrent sur le marché considéré.
La part de marché relative : c est à dire la part de marché détenu par un
concurrent par rapport au leader du marché.
La part de notoriété : c est à dire la fréquence avec laquelle chacun des
concurrents est cité en réponse à la question : « pouvez- vous me citer le nom
une entreprise présente dans ce secteur ? ».
La préférence : obtenue en réponse à la question « quelle est l entreprise auprès
de laquelle vous préféreriez acheter ce produit ? ».

Les entreprises se comparent de plus en plus à leurs concurrents à travers les


techniques de « benchmarking » qui connaissent un succès croissant aujourd hui.
Le benchmarking, ou étalonnage, consiste à déterminer comment et pourquoi
certaines entreprises réussissent mieux que d autres. L objectif est de
améliorer à partir d une connaissance approfondie des secrets des meilleurs.

5- ANTICIPER LES REACTIONS :

Les objectifs poursuivis par un concurrent ainsi que ses forces et faiblesses
expliquent en grande partie ses initiatives et réactions, notamment en matière
de prix, d investissement promotionnel et de lancement de nouveaux produits.
Quatre profils s observent sur de nombreux marchés :
Le concurrent dépassé : est une entreprise qui ne réagit que lentement ou
timidement aux modifications intervenues sur le marché. Pour plusieurs raisons :
elle croit à la fidélité de sa clientèle, elle n a pas détecté les changements ; elle
manque d argent

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.

Le concurrent sélectif : il réagit à certaines attaques seulement ; par exemple,


il s aligne sur les prix.

Le concurrent féroce : il réagit violemment à toute attaque sur son territoire,


et s oppose par tous les moyens possibles.

Le concurrent aléatoire : il réagit de façon non cohérente, tantôt il contre-


attaque tantôt il reste passif. Son comportement manque de régularité, il est
dicté par les conditions du moment.

6- LES STRATEGIES CONCURRENTIELLES :

Il existe différentes stratégies marketing envisageables par une entreprise


compte tenu de sa position concurrentielle.

Les stratégies du leader :


Le leader du marché prend généralement l initiative des modifications de prix,
des lancements de nouveaux produits, et possède le système de distribution le
plus vaste et le budget promotionnel le plus élevé. Il constitue un pôle de
référence que les concurrents s efforcent d attaquer, d imiter ou d éviter.

Les stratégies du challenger :


Toute société qui occupe la seconde, troisième ou quatrième place sur un marché
est en position de « dauphin ». Ce sont souvent de très grandes entreprises :
Unilever, Yoplait, Pepsi- Cola, Un dauphin est toujours confronté à un dilemme.
Il lui faut soit chercher à accroître sa part ( il devient alors un challenger) soit
se contenter des positions acquises (suiveur).

Les stratégies du suiveur :


Le suiveur est le concurrent qui, ne disposant que d une part de marché réduite,
adopte un comportement adaptatif en alignant ses décisions sur les décisions
prises par la concurrence.

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Les stratégies du spécialiste :
entreprise qui se spécialise s intéresse à un ou plusieurs segments et non à la
totalité du marché. La clé de cette stratégie est la spécialisation dans un
créneau. Pour être rentable et durable, un créneau doit posséder cinq
caractéristiques :
1- représenter un potentiel de profit suffisant ;
2- avoir un potentiel de croissance ;
3- être peu attractif pour la concurrence ;
4- correspondre aux compétences distinctives de l entreprise ;
5- être défendable en cas d attaque.

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LA STRATEGIE DE DISTRIBUTION

Distribuer les produits c est les amener au bon endroit, en quantité suffisante,
avec le choix requis, au bon moment, et avec les services nécessaires à leur
vente, à leur consommation, et le cas échéant, à leur entretien.
De ces exigences découle une multitude d opérations, elles sont assumées par
des individus et des organisations qui forment les différents circuits de
distribution.

1-LES FONCTIONS DE LA DISTRIBUTION :


Plusieurs termes doivent être définis :
DEFINITION EXEMPLES
CANAL est l ensemble des Canal des GMS
intermédiaires ayant la Canal de la vente par
même nature et la même correspondance
spécialisation. Canal des pharmacies
Un canal se caractérise par
sa longueur (nombre de
stades de distribution).
CIRCUIT C est l ensemble des canaux Le stylo BIC est vendu dans
de distribution empruntés les GMS, dans les
par le produit pour aller du papeteries, tabac, en VPC ,
producteur au etc
consommateur.
RESEAU C est l ensemble des Le réseau RENAULT
personnes physiques ou comprend plusieurs
morales qui concourent à la concessionnaires.
vente d un bien ou d un
service entre les
producteurs et le
consommateur.
FILIERE Ce sont les différents La filière du marché des
stades de la production et fruits et légumes
de la distribution relatifs à comprend :
un marché. les producteurs
les importateurs
les grossistes
les détaillants

La distribution assure 7 tâches principales qui relèvent de deux grandes


fonctions :

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La fonction de gros :
Le commerce de gros regroupe toutes les entreprises dont l activité principale
est l achat de marchandises en vue de leur revente à des détaillants, des
industries, des commerçants, des institutions ou d autres grossistes. Ainsi, il est
possible de répartir des lots de produits achetés à bon prix, en plus petites
quantités destinés à la vente.

La fonction de détail :
Le commerce de détail comprend toutes les activités reliées à la vente de
produits ou de services directement aux consommateurs pour leur usage
personnel, familial ou domestique, mais pas pour usage commercial ou revente.
Les détaillants achètent en grandes quantités les articles destinés à répondre
aux besoins des consommateurs, puis se chargent de les revendre à l unité avec
un certain profit.

Selon la longueur des canaux, ces fonctions sont plus ou moins intégrées.

Canal direct :

producteur------------àconsommateur

Exemple :
vente par correspondance et à distance
Vente à domicile
Vente dans les succursales du fabricant.

Canal court :

producteur------àdétaillant-------àconsommateur

Exemple :
Vente directe du producteur au détaillant ( produits régionaux)
Vente directe aux détaillants réalisant un chiffre d affaires suffisant.

Canal long : producteur ---àgrossiste-----àdétaillant----


àconsommateur

Exemple :
Commerce traditionnel (textiles, papeterie, cadeaux )

Canal long associé :

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producteur---àchaîne volontaire ---àconsommateur
Grossiste + détaillant
Producteur---àgroupements d’achats de détaillants---àconsommateur
Producteur ------àréseau franchisé ------------àconsommateur

Canal intégré :

Producteur--àcentrale d’achats+ réseau grandes distributions-àconsommateur

Exemple :
grands magasins, grandes chaînes de distribution

Les tâches principales de la distribution sont :

Transport :
Ensemble des opérations de transport et de manutention.

Fractionnement :
Chez les producteurs, les marchandises sont produites en grandes quantités ; il
convient de les fractionner pour qu elles correspondent aux besoins de chaque
client, grossiste ou détaillant.

Assortiment :
Réunir dans un même point de vente plusieurs modèles de produits nombreux et
variés de manière à présenter un choix satisfaisant et adapté aux
consommateurs. La constitution d un assortiment implique un savoir- faire, c est
elle qui différencie les formes de distribution.

Conditionnement :
Des opérations de conditionnement entre la production et la consommation
peuvent être effectués par la distribution ( thé, fruits et légumes,
regroupement de produits différents etc )

Stockage :
est une mission essentielle car elle permet d ajuster dans le temps la
production et la consommation.

Financement :

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Les intermédiaires assurent des risques financiers en achetant des produits et
en les commercialisant.

Services :
Certains produits sont directement liés à la vente ( présentation des produits,
promotion, PLV, conseil ) ; d autres vont suivre la vente (livraison, installation,
service après- vente).

2-STRATEGIE DE DISTRIBUTION DU PRODUCTEUR :


2-1 : Critère de choix d’une stratégie de distribution :
la conformité aux objectifs de l’entreprise :
Le choix d une stratégie de distribution doit se faire en fonction des objectifs
Marketing de l entreprise (ex : part de marché, image des produits ). Certains
de ces objectifs impliquent l utilisation d un type de circuit de distribution (ex :
image haut de gamme nécessite des intermédiaires sélectionnés). D autres part,
la distribution est un des éléments du Mix du produit. Le choix des autres
éléments du plan ( produit, prix, communication) a une incidence sur le circuit de
distribution et inversement (ex : un parfum luxueux, d un prix élevé, devra être
distribué en parfumeries et non en grandes surfaces).

L’environnement de l’entreprise :
Le choix de la stratégie de distribution est fonction de certaines contraintes :

La nature et les caractéristiques du produit commercialisé : Certains biens


impliquent une forme de distribution spécifique.

L’entreprise elle-même : sa taille, sa capacité de production, ses moyens


financiers, son pouvoir de négociation conditionnent le recours à certains canaux
de distribution.

La nature de la clientèle et ses exigences en matière de services, conseils,


assistance jouent un rôle dans le choix de la stratégie de distribution.
La concurrence : quelle est sa stratégie, faut-il imiter ou se différencier ?
Les contraintes diverses qui s exercent sur l entreprise dans les domaines
politiques, juridiques, sociaux influencent également les choix de l entreprise.

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2-2 : Les canaux de distribution :
a - Choix des canaux :
κAvantages comparés des différents canaux :
Longueur du canal Exemples Avantages Inconvénients
Canal direct Vente directe du Le producteur Investissements
Ou ultracourt producteur au distribue lui même importants
consommateur le produit : pas (magasins,
Producteur ex : (vente sur les intermédiaires à logistique).
marchés). rémunérer. Mise en place d une
Vente à domicile. Excellente organisation
Vente par connaissance de la commerciale.
correspondance. clientèle.
Contrôle du marché.
Consommateur

Canal court Hypermarchés, Assez bon contact Recours à une force


GMS . avec la clientèle et de vente.
Producteur Franchise, le marché. Risque de conflits
concessions. Suppression de la entre producteurs
(Vente en ligne marge du grossiste. et distributeurs.
sur internet) Meilleure couverture ( ex : problèmes de
géographique. référencement en
Détaillant Bon contrôle de grandes surfaces).
action
promotionnelle.

Consommateur
Canal long Commerçant Réduction de la taille Perte de contact
indépendant de la force de vente. avec la clientèle
Producteur traditionnel (ex : Bonne diffusion finale.
épicerie, géographique. Coûts de
quincaillerie). Frais de transport distribution élevés
Commerçant associé et de stockage (nombreuses marges
Grossiste
lorsque le minimisés. prélevées par les
distributeur n est intermédiaires).
pas producteur. Risque de conflits
Détaillant Distribution de entre les
certains produits intermédiaires.
(ex :boucherie).

Consommateur

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κ Critère de choix des canaux de distribution :

L’efficacité. Elle dépend de :


sa puissance, càd la possibilité de couvrir un territoire géographique plus ou
moins important ;
sa souplesse, càd la possibilité de modifier facilement le mode de distribution ;
les fonctions remplies par les intermédiaires, notamment les distributeurs, leurs
compétences et leur motivation à mettre en uvre la politique de distribution
choisie ;
la maîtrise et le contrôle possibles du canal ainsi que les risques éventuels de
conflits entre intermédiaires et producteurs

La rentabilité. Pour chaque canal il faut comparer le service escompté et le coût


correspondant (càd marge prélevée par l intermédiaire) et chiffrer, en fonction
du volume des ventes prévu, le coût total du réseau de distribution qui sera mis
en place.

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b - Choix des stratégies :
Plusieurs stratégies sont applicables :

Stratégies Caractéristiques Limites Exemples


Distribution iConsiste à iCoûte cher. iLessives, produits
intensive distribuer les iExige que entretien, épicerie.
produits dans un entreprise soit
maximum de points capable de fournir
de vente. de grandes quantités
iBien adapté aux dans des délais très
produits de grande courts.
consommation. iNécessite une
iPermet de couvrir importante politique
un large secteur de communication
géographique, de afin d écouler de
conquérir de fortes nombreuses unités.
parts de marché, de iAccès difficile
faire connaître le pour les PME et les
produit rapidement, entreprises
augmenter le CA. artisanales.
Distribution iLe producteur iDiminue les coûts iDentifrices vendus
sélective limite le nombre de de distribution pour en pharmacies.
points de vente où le producteur, iProduits
ses produits seront permet un contrôle cosmétiques en
distribués à un qualitatif des points parfumerie.
ensemble de de vente, mais la
distributeurs ayant couverture du
des caractéristiques marché reste
communes. limitée.
iles points de vente
sont sélectionnés
selon des critères de
taille mais aussi
accueil, de
compétence, de
conseils et de
services proposés à
la clientèle.
Distribution iLe producteur i assure qu une iMontres Cartier,
exclusive choisit quelques faible couverture du parfums Guerlain,
distributeurs ayant marché en raison du argenterie
exclusivité petit nombre de Christofle ou réseau
géographique de la points de vente de concessionnaires
distribution sur un sélectionnés. ( ex : Renault)
secteur donné.

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iPermet de créer, iSource de ou de franchisés
de développer et de difficultés de ( ex : Benetton).
renforcer une image recrutement et de
de marque. contrôle des
iPermet un distributeurs.
excellent contrôle iSoumise à des
Distribution
de la contraintes
exclusive (suite) commercialisation réglementaires ( ex :
( aspect qualitatif), lois sur les ententes,
un investissement le refus de vente).
allégé pour le
producteur( effectif
de la force de vente
limité, frais de
transport et de
logistique réduits).

C -Organisation et gestion du réseau :

κ Le choix du réseau :
Choisir un réseau de distribution, c est avant tout déterminer le type de contrat
qui liera le producteur au distributeur ; afin d éviter tout conflit qui pourrait
surgir ultérieurement. Il est donc prudent de rédiger un contrat prévoyant
rigoureusement les engagements réciproques.

κ La gestion du réseau :
La gestion du réseau s oriente vers trois axes :
La mise en place d’un partenariat avec les membres du réseau :plusieurs
moyens sont utilisables : concours, cadeaux, remises, formation. Cette relation
permettra de prévenir les conflits qui pourraient survenir, en créant un esprit de
cohésion.
La gestion des conflits :
- Les conflits entre producteurs et distributeurs qui naissent à propos des
conditions de prix, de référencement ( présence et place des produits en
linéaire), ou le respect des obligations réciproques de chacun ( livraison , sav
non satisfaisant, mauvaise application de la politique promotionnelle du
distributeur)
- Les conflits entre distributeurs concurrents : exemple lorsque les conditions
de prix sont différenciées , des litiges peuvent apparaître. Dans ce cas la
création de lignes ou de marques spécifiques à certains type de points de
vente permet de les limiter.

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L’évaluation et le contrôle des performances du réseau :

Il convient de mesurer la qualité du service rendu au client, la fiabilité des délais


de livraison , le CA réalisé , sa progression par type de clientèle et par produit.
Tout distributeur inefficace doit être éliminé du réseau

3-STRATEGIE DE DISTRIBUTION DU DISTRIBUTEUR :

3-1 :Objectifs et contraintes du distributeur :

a- Objectifs :
objectif essentiel du distributeur est de vendre, mais également d accroître sa
rentabilité, de développer sa clientèle et la fidéliser.

b- Contraintes :
Le distributeur devra tenir compte de certains facteurs :
- juridiques : législation sur les ententes, les abus de position dominante, les
pratiques discriminatoires, la réglementation des prix, la protection du
consommateur .
- Techniques : en particulier logistiques ( ex : organisation des livraisons) ;
- Les attentes de la clientèle : typologie de la fréquentation des points de
vente, évolution de leurs besoins ;
- Du type de produit distribué : de consommation courante ou bien anomale ;
- De la concurrence : biens et services proposés, place occupée dans l esprit
du consommateur.

3-2 : les choix stratégiques du distributeur :


Différentes options sont possibles.
- Le positionnement des enseignes :
Face à une concurrence accrue, à une multiplication des enseignes et des
formules de vente, il est devenu indispensable pour tout distributeur d adopter
un positionnement spécifique.

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Plusieurs possibilités de positionnement peuvent être retenus :
- par les prix ( ex : prix très bas),
- par les services offerts ( ex : cartes privatives type Alfaiz- livraison à
domicile- heures d ouverture : 9h-22h, 7/7) ;
- par la qualité des produits offerts,
- par l assortiment ( très étroit ou large).

Ce positionnement doit être présent dans la communication de l enseigne ( ex :


« Marjane, j y vais, j y gagne ! »

- La segmentation :

Devant l éclatement et le morcellement des attentes de la clientèle, certains


distributeurs choisissent de répondre par une offre différenciée, soit dans des
points de vente différents ( ex : chaussures Au Derby et Le Soldeur ), soit dans
un même lieu de vente ( ex : Yves rocher)

- La spécialisation ou la diversification :

Certains distributeurs choisissent de se spécialiser sur un créneau, voir une


niche étroite où ils bénéficient d un avantage concurrentiel. D autres au
contraire, se diversifient tant dans les produits ou services proposés, que dans
les formes de vente. Cette diversification permet de répartir les risques
financiers et commerciaux sur un plus grand nombre d activités.

- L’intégration :

Des distributeurs élargissent leur domaine d activité au domaine industriel, en


investissant dans la fabrication de certains produits qu ils commercialisent sous
leurs marques propres. Ils procèdent ainsi à une intégration verticale en amont
afin de mieux contrôler la filière des produits, en particulier le coût de revient
et la qualité. Cette stratégie nécessite des capitaux importants.

4- EVOLUTION DE LA FONCTION DE DISTRIBUTION :

Face à l intensification de la concurrence, marquée par une forte concentration


des points de vente, l apparition et le développement de nouvelles formes de
commerce, le déclin des formes de commerce traditionnelles et face au contexte
de crise et de baisse de marge, distributeurs et producteurs ont développé un

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partenariat commercial qui peut prendre plusieurs formes. Cette coopération
oriente aujourd hui vers deux types de démarche : le trade marketing et l ECR
(« efficient consumer response » ou « réponse efficace au consommateur »).

4-1 : Le trade marketing :

Né aux Etats-Unis, le trade marketing, état d esprit plus que technique, consiste
pour l industriel à développer des relations positives et profitables aux deux
parties avec les distributeurs. Selon P. Kotler, le « trade marketing mix » ou
« BLIMP » comprend cinq composantes :

Nature de la composante Domaine d’actions concerné par le trade marketing


λ Marque (Brand) λ Création et développement de marques de distributeurs,
spécifiques à l enseigne.
λ Logistique λ Réduction des délais entre sortie d usine et prise en main
par le consommateur.
λ Allégement des stocks
λ Information λ EDI (échange de données par informatique) afin de
diminuer les coûts et les délais.
λ Marchandisage λ Mise en place de nouvelles implantations de rayons
tenant compte des spécificités du point de vente .
λ Promotion λ Opérations publicitaires et promotionnelles communes
afin de dynamiser les ventes.

Une démarche trade marketing est généralement spécifique à chaque enseigne,


chacune ayant des besoins et un positionnement différent.
Les opérations de trade-marketing sont aujourd hui moins massives, plus ciblées
(ex : utilisation du géo-marketing) et recherchent une véritable synergie entre
les produits mis en valeur et l enseigne partenaire.

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4-2 : L’ECR (réponse efficace au consommateur) :

Forme plus élaborée du partenariat commercial, l ECR a pour objet une


collaboration entre industriels et distributeurs afin de réduire les coûts
logistiques et améliorer le service rendu au client. L ECR est un concept global,
une chaîne d optimisation de l organisation commerciale, au bénéfice du
consommateur.
Cette démarche nécessite plusieurs étapes, successivement mises en place :

〈 Etablir une communication rapide et fiable entre les industriels et les


distributeurs par le biais de l EDI ( transmission des commandes, des factures
et des fiches-produit automatique) et d Internet (plates-formes d échanges
électroniques au market-place).

〈 Gérer les approvisionnements en commun par une remontée des ventes en


magasins (données de caisse) et du niveau des stocks en entrepôts au
producteur. C est l objet de la GPA (gestion partagée des approvisionnements)
permettant de minimiser les stocks et les ruptures (taux de service à la
clientèle).

〈 Livrer les produits directement sur la plate-forme du distributeur. A


réception, les palettes sont recomposées et redistribuées sans y être stockées,
pour être expédiées immédiatement vers les magasins. Il s agit du « cross-
docking ».

〈 Gérer la demande par le biais du Category Management(CM), est à dire la


constitution des assortiments par univers de consommation dans la logique
achat du client, afin de développer leur efficacité de vente.

Si aujourd hui les prises de commandes par EDI représentent plus de 70% des
flux pour les produits de grande consommation, il n en est pas de même pour la
totalité du concept et rares sont les industriels à approcher l étape finale du
category management.

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MODULE : ANALYSER LE MARCHE
GUIDE DES TRAVAUX PRATIQUES

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ISTA HAY HASSANI
TECHNICIEN SPECIALISE EN COMMERCE ET COMMERCE
INTERNATIONAL
EXAMEN DE FIN DE MODULE 3

DUREE :4HEURES
Epreuve : MARKETING :
« CAS BEC » ( Sur 40 pts)

La biscuiterie BEC est une entreprise créée à la fin des années soixante par
charles BONBEC, artisan chocolatier installé au Maroc. En 1980, elle fut racheté
par un Marocain M. RIAD , l ancien Directeur technique de la société BEC .
Depuis, cette entreprise a connu une expansion rapide par extension de la gamme
et élargissement du marché.
Actuellement, la société BEC est présente dans toutes les villes du pays, elle
adresse à plusieurs créneaux et sa gamme comprend :
- des produits classiques ( les GALBEC galettes et biscuits secs) ;
- des produits récents ( les BONBEC bonbons fourrés au chocolat, à la pâte
amande .
et les BARBEC- biscuits à divers parfums enrobés de chocolat)

Ces produits bénéficient de l image de marque de la société ( ancienneté,


tradition, qualité) et sont distribués dans la majorité des confiseries et dans
toutes les grandes et moyennes surfaces (GMS) du territoire.
La direction marketing souhaite diversifier sa gamme de produits tout en
utilisant son savoir-faire. Une première étude documentaire a été réalisée,
elle indique que le segment « boissons instantanées » semble intéressant.

QUESTION 1 :
A partir des annexes 1 (extrait d un article de la revue Points de Ventes sur
les boissons chocolatées) et 2 ( carte de positionnement d un certain nombre
de boissons instantanées), déterminez un nouveau produit en adéquation avec
le marché et susceptible de répondre aux désirs de la direction marketing.

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Vous en préciserez :
- La composition possible,
- La cible,
- Le conditionnement,
- Le nom
Justifiez vos réponses

Avant de passer à la phase de lancement, il paraît nécessaire de procéder à une


enquête auprès de la clientèle potentielle . Les services d études ont sélectionné
1000 personnes constituant un marché test.
Dans un premier temps des enquêteurs distribueront des échantillons du produit,
puis ils poseront un questionnaire auprès de cette population représentative des
consommateurs.

QUESTION 2

Vous êtes chargé(e) d élaborer un questionnaire ( 10 questions au maximum ) qui


doit apporter à la Direction marketing des indications concernant notamment
attitude du consommateur à l égard du produit et le niveau du prix de vente à
retenir.

interprétation des résultats de l enquête, menée auprès de l échantillon de


1000 consommateurs potentiels, sur l étude du prix vous est confiée à travers le
tableau suivant ;
Déterminez le prix psychologique d un emballage de 500 grammes du produit.
Prix de vente Prix minimal Prix maximal
25 200 0
27 450 15
30 250 65
32 50 110
35 40 200
37 10 250
40 0 350
42 0 10

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Résumé de théorie et
Guide de travaux pratiques ANALYSER LE MARCHE

ANNEXE 1 : les boissons chocolatées du petit déjeuner : Gare à


l’assouplissement

Sur la table du consommateur Marocain, ces produits entrent dans la composition de


boissons, pâtisseries et tablettes. Dans les boissons chocolatées consommées pour 80% au
petit déjeuner et 20% au goûter, on distingue trois catégories : les chocolats en poudre
(32% de cacao minimum),les produits instantanées (20 à 22% de cacao) et les petits
déjeuners chocolatés.
La poudre de cacao pur, de texture fine , au goût fort n a encore qu une diffusion marginale (
1% du volume du marché ).
La raison en est sans doute l attrait croissant qu offrent les produits instantanés aux yeux
du consommateur pressé. Le segment des boissons chocolatées instantanées a donc connu
depuis plusieurs années une progression beaucoup plus rapide que les autres secteurs.
Le lancement d un produit nouveau par l un des leaders du marché va peut être stimuler ce
segment porteur. Très attentif à l évolution des goûts des consommateurs , ce fabricant a
remarqué que les vrais amateurs de chocolat , qui recherchent de plus en plus des produits
au goût viril , noirs et amers ne disposaient d aucun produit instantané. En effet ,ces
boissons ont un goût type pour les enfants : très sucré, peu chocolaté. Il a donc mis au point
une boisson peu sucrée , de préparation instantané à chaud comme à froid, contenant 30%
de cacao de qualité et 20 à 22% de matières grasses ( contre 12% habituellement ). Ces
matières grasses supplémentaires sont importantes, car elles fixent l arôme du cacao et lui
donnent plus de rondeur et de velouté. Ce nouveau produit vise essentiellement les
adolescents et les adultes.
Les petits déjeuners chocolatés ( 30.50% du marché) contiennent quant à eux différents
additifs ( farine, malt, banane ) qui les rendent plus nourrissants .
Ce segment semble un peu ronronner et pourrait porter davantage son action au niveau du
produit et du consommateur.
Le marché des boissons évolue , et ne se cantonne plus dans une consommation au petit
déjeuners. De nouvelles habitudes de boissons échelonnées au long de la journée pourraient
être développées.
Le chocolat bénéficie aujourd hui d une bonne cote auprès consommateurs ; ce qui devrait
soutenir les ventes de ce produit sous toutes ses formes , quant aux fabricants ils espèrent
stimuler ce marché des boissons chocolatées du petit déjeuner grâce à la sortie de
nouveaux produits ( pour boissons froides notamment) et à l approche de nouveaux créneaux
de clientèle (adolescents et adultes).
Montrez vous prêts à profiter de toute opportunité, il suffit de garder un il ouvert.
POINTS DE VENTE

OFPPT / DRIF 52
Résumé de théorie et
Guide de travaux pratiques ANALYSER LE MARCHE

familles Hypermarché (cm Supermarché Superettes


linéaire) (cm linéaire) (cm linéaire)
Petits déjeuners 193 74 38
chocolatés
Instantanés 554 188 81
Chocolats en 170 77 40
poudre
Maltés 141 63 36
Cacaos purs 53 24 16
Ensemble 1111 426 211

OFPPT / DRIF 53
Résumé de théorie et
Guide de travaux pratiques ANALYSER LE MARCHE

ANNEXE 2

Carte de positionnement : boissons instantanées

A chaud

ENFANTS

Poulain

Banania

Ovomaltine
Benco

CACAO Nesquick Tonimalte AUTRES

KINGKAO CRENEAU A
EXPLOITER Nescafé

ADULTES

A chaud
et A froid

OFPPT / DRIF 54
Résumé de théorie et
Guide de travaux pratiques ANALYSER LE MARCHE

OFPPT
Office de la Formation Professionnelle
et de la Promotion du Travail

Filière : TECHNICIEN SPECIALISE EN COMMERCE


EXAMEN DE FIN DE MODULE :

Epreuve : Marketing Notation : sur 40 points


Proposée par : Mme Bouftass Durée : 4 heures

CAS MOBICOM

La société MOBICOM , située à Casablanca, s est imposée sur le marché national dans le
cadre fermé des utilisateurs professionnels de radiotéléphones. Avec le développement du
téléphone portable, cette société a réussi une percée spectaculaire au niveau européen.
Un jeune ingénieur de la société MOBICOM , spectateur attentif et privilégié du
bouleversement du secteur téléphonique, crée un nouveau téléphone mobile présentant des
caractéristiques permettant de différencier nettement le produit par rapport à l offre des
entreprises leaders sur le marché des télécoms.
Ce nouveau téléphone mobile qui fonctionne grâce au réseau des principaux opérateurs (
Méditel, Maroc Télécom) intègre également un certain nombre de fonctions utiles aux
internautes et facilite les communications internationales.
Avant de se lancer dans une opération de commercialisation de son nouveau téléphone mobile,
la société MOBICOM vous confie les travaux suivants.

I - Choix d’un nom :

Avant de différencier son téléphone mobile de ceux des concurrents et de mieux


communiquer avec les consommateurs, la société MOBICOM vous confie une analyse du
plan Marketing en vous aidant de l annexe 1.

I-1- Choisissez un nom pour ce nouveau téléphone mobile ; argumentez votre choix.
(4pts)
I-2- Indiquez le moyen principal dont la société Mobicom dispose afin de protéger ce
nom.(4pts)

II - Etude de la clientèle et Fixation du prix de vente :

OFPPT / DRIF 55
Résumé de théorie et
Guide de travaux pratiques ANALYSER LE MARCHE

La société Mobicom veut effectuer une enquête par questionnaire, avant le lancement de
ce nouveau téléphone mobile.
II-1 : Présentez un questionnaire ( Maximum 15 questions fermées ou à choix
multiples) permettant de mettre en évidence :
- Le profil de la clientèle des téléphones portables.
- Ses.habitudes.d achats. (6pts)

Au cours de cette enquête par questionnaire, une recherche de prix psychologique est
effectuée auprès de 500 personnes afin de déterminer le prix de vente de ce téléphone
mobile.
Question 1 : « A quel prix n achèteriez-vous pas ce produit car vous le trouveriez trop
cher ? »
Question 2 : « A quel prix n achèteriez-vous pas ce produit car vous penseriez qu il n est
pas de bonne de qualité ? »

Prix en dh 70 90 110 130 150 170 190 210 Total


Question 1 0 60 110 180 80 50 20 0 500
Question 2 180 130 80 50 50 10 0 0 500

II-2 : Calculez le prix d acceptabilité de ce téléphone mobile en vous référant aux


réponses.des.questionnés.
(6pts)
II-3 : Citez d autres méthodes permettant à la société Mobicom de fixer un prix de
vente.(4pts)

III - La distribution du téléphone mobile :

La société Mobicom souhaite distribuer son téléphone Mobile en utilisant le réseau de la


société Télécom 1 et sa propre force de vente.
On vous informe que le nombre moyen de visites effectuées dans le mois est de 34 par
représentant, mais qu une visite aux autres villes hors Casablanca prend deux fois plus de
temps.
Nombre de téléboutiques : 08
Nombre d acheteurs particuliers : 12
Nombre de magasins dans les autres villes : 05
Pour les magasins situés dans les autres villes , il faut 3 visites par mois , chez les acheteurs
particuliers : 05, dans les téléboutiques : 10.

III-1 : Calculez la taille optimale de la force de vente de Mobicom. (4pts)


III-2 : Développez des arguments justifiant l intérêt pour Mobicom d être distribué
par.la.société.Télécom1.(Annexe2) (4pts)
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Résumé de théorie et
Guide de travaux pratiques ANALYSER LE MARCHE

IV - La communication commerciale :

Pour le lancement de son nouveau portable mobile, la société Mobicom vous consulte.

IV-1 : Proposez des actions commerciales en partenariat avec Télécom1 pour faire
connaître.le.produit.
(4pts)

IV-2 : Citez des avantages et des inconvénients relatifs à ce type d actions menées avec
un partenaire.(4pts)

ANNEXE 1 : Le prochain téléphone mobile de MOBICOM

Ce nouveau téléphone mobile ressemblera au modèle AF 738, déjà commercialisé sur les
réseaux analogiques à la norme AMPS.
est un appareil très compact équipé d un volet rabattable. Ses dimensions sont réduites
(106 x 50 x24 mm), et il pèse 137 grammes avec la batterie standard. Parmi ses autres
caractéristiques, nous avons noté une mémoire de 99 numéros, le rappel rapide (par une
touche) de 10 numéros, 4 sonneries différentes, le réglage du volume écouteur à 3
niveaux, l antenne télescopique et une autonomie de 3 h en communication et de 48 h en
veille. Le kit standard comprend le téléphone, une batterie de 600 mAh, un chargeur
rapide et un clip de ceinture. Différents accessoires sont disponibles et en particulier un
kit mains libres portable, un kit mains libres de voiture et quatre chargeurs différents.

ANNEXE 2 : Télécom 1, une enseigne dynamique, spécialisée dans la


commercialisation des nouvelles technologies de télécommunication

Télécom 1, c est une enseigne nationale qui a bien réussi dans la distribution des mobiles.
Le concept est basé sur un réseau de magasins , qui ont la même décoration intérieure à
dominante bleue, de façon à créer une véritable identité. Le réseau s appuie sur la
distribution de produits et de services liés aux nouvelles technologies de
OFPPT / DRIF 57
Résumé de théorie et
Guide de travaux pratiques ANALYSER LE MARCHE
télécommunication. A terme, le réseau sera constitué d au moins 200 boutiques,
internationalisation de l enseigne est envisagé.

Quel est le concept de votre enseigne ?


- Télécom 1 est un concept original qui apporte aux professionnels en télécoms une
solution complète pour commercialiser des produits et des services en rapport avec
les nouvelles technologies de télécommunications. Son positionnement est celui d une
enseigne à forte identité, synonyme de qualité de service, facilement reconnaissable.

Quels sont les services offerts ?


- Les magasins Télécom 1 situés en centre-ville sont tous agencés dans un même style.
Les plus grandes marques comme Ericsson, Motorola, Alcatel, Nokia , Sony sont
proposées avec leurs accessoires. Notre objectif est de proposer à nos clients, une
gamme complète de produits fortement différenciés utilisant les nouvelles
technologies de télécommunications. Télécom 1 dispose aussi d une centrale d achats
commune . Nos partenaires bénéficient d un service technique intégré avec une « hot
line » et d un service après-vente multipoints. La formation commerciale et technique
des vendeurs et des techniciens est assurée par l enseigne qui coordonne les
campagnes de communication au niveau national.

Quels sont vos objectifs ?


- Notre objectif est de développer notre réseau . Nous avons déjà une bonne couverture
nationale avec 100 magasins et nous recherchons des partenaires spécialistes, disposant
déjà d un point de vente de 50 à 100 m² ou qui cherchent à en créer.

OFPPT / DRIF 58
Résumé de théorie et
Guide de travaux pratiques ANALYSER LE MARCHE
LISTE DES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

OUVRAGES AUTEUR EDITION


Marketing Management KOTLER & DUBOIS Publio Union
ème
10 édition
Mercator LENDREVIE & LINDON Dalloz
LE MARKETING LINDON & JALLAT Dunod
ACTION COMMERCIALE T. LEFEUVRE Foucher
MERCATIQUE ET BRASSART & PANAZOL Hachette Technique
ACTION COMMERCIALE
LE MARKETING LAMBIN Ediscience international
STRATEGIQUE
ACTION ET COMBES & ESTRADE & Fontaine Picard
COMMUNICATION FRANCIS
COMMERCIALES
L’ETUDE DE CAS EN V. AMIEL Les éditions d organisation
MARKETING
LE MARKETING C. AMMI Ellipses
MARKETING EN BON & MARICOURT & Presses Universitaires de
EXERCICES TISSIER-DESBORDES France

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