Você está na página 1de 2
LYON m8 pe au xviné siécle (Schem Hagg., 1, s. 0. "n> 177; Zana, Litg., 531). On a supposé que ce nom est d'origine provencale a cause de sa terminaison en i, comme les noms provengaux de sam, “3737, et d'autres (Zunz, Zur Gesch., 461). Peut-étre aussi a-t-il quelque rapport avec le nom espagnol de pn> =La~ gem ou Legem (cf. Loeb, dans REJ., XIX, 158). Quant a7 vand, il tait probablement originaire d'une contrée alle~ mande ou slave (mss. Bodl., n° 2289, {° 201, Cat., p. 799), et le mot ~sr> parait étre la traduction hébraique da nom de familie ou du nom de lieu allemand Brod. pS LYON, En latin Lugdunwm. Chef-lieu du département du Rhone. Cité dans Yohasin, éd. Londres, p. 244. Le nom de ywe> désigne aussi, parlois, Léon, en Espagne, patrie du célébre cabbaliste Moise de Léon. Par contre, la ville de Lyon est quelquefois appelée en hébreu way (mss. Bod, ne 2142, 33%, Cat., p. 741). Pourtant wzwe> ravi, doll était originaire le médecin Jean de Bourgogne, appelé en Jatin Johannes cum barda, qui florissait au xive sidcle, ne désigne pas Lyon, mais Li¢ge, en Belgique, en latin Pagus Leodi~ censis ou Leuvensis (mss. Ps, n° 1191, Cat, p. 219; ef, Stnschn., dans Mgz., XII, p. 183). L’adjectif « Lyonnais » est transcrit en hébreu -»9> (Azaria de Kossi, Meor Enayim, éd, Berlin, 101). ne consultation (Miller, Réponses des rabb. fr., n® 183) parle de ym> 7202; c'est « la monnaie de Lyon.» Ityeut, en elfet, au moyen Age, des monnaies frappées & Lyon et dénommées d’aprés cette ville. L'expression 77> emuy> de cette méme consultation signifie « livre lyonnaise. » Nous avons relaté plus haut la légende d’aprés laquelle pla~ sieurs Juifs, partis de la Palestine apres la destruction de J& rusalem par Titus, se seraient établis 4 Bordeaux, 4 Arles et a Lyon (voir s. v. “box ). Dans les différents mss, contenant ce récit, le nom de Lyon est transcrit yrix>, 777d ou 37>, et pe — wT LYON par corruption, s7205. Les trois premidres formes répondent au nom latin Lugdunwn, au moyen Age Lugdonon. Cette légende contient un fond de vérité, c'est que les Juifs étaient établis a Lyon dés les premiers sidcles du christianisme, On ne trouve pourtant de trace certaine de leur séjour dans cette ville qu'a partir du commencement du 1x° sidcle, @ I'époque ott Louis le Débonnaire (814-840) accorda sa protection aux juifs David et Joseph et & leurs compagnons (cf. Aronius, Regesten zur Geschichte der Juden, 31). On sait avec quelle violence les évéques Agobard (813-840) et Amoio (341-854), de Lyon, attaquerent les Juifs de cette ville (éid., 33-48), et quelle ardeur de prosélytisme déploya Vévégue Remi, qui fit précher le clergé dans les synagogues pour amener la conversion des Juits, Ceux-ci habitaient le plus beau quartier de Lyon, entretenant les meilleures relations avec leurs concitoyens chrétiens, en dépit des excitations haineuses des dvéques, et participant d'une facon notable au mouvement commercial de Ia ville (cf. Ménestrier, Histoire cons. de la yille de Lyon, livre Ill), Vers 1247, le concile de Lyon obligea les Juifs de cette ville 4 rendre aux croisés les intéréts qu'ils leur avaient fait payer (Depping, 196), et, vers 1354, 1a com~ munauté juive dut contribuer aux frais nécessités par la con~ struction de la forteresse (Carmoly, Rev. or., 1, 484). On sait peu de chose de la vie intellectuelle des Juifs de Lyon. D’aprés le Kol Bo (n’ 117), les rabbins de Lyon, 2m jind cz2r, auraient assisté au synode présidé par Raschbam et R. Tam, mais fl ya 1A une altération, et, au lieu de yard, il faut lire weep ou prxbz, Melun, Et de fait, ces deux derniers noms se trouyent dans deux mss. (voir s. 0. arn). Le médecin Elie Attar de e:r9"> était d'origine espagnole, mais habitait Lyon et fat ensuite dénommé d'aprés cette ville (mss, Bodl., n° 2142, 33°, Cat., p. 741). Les deux versions du Mahzor Vitry donnent une consultation de R. Salomon ywr>p ; il s‘agit la probablement de Lyon. Ce Salomon, qui est mentionné comme autorité rabbinique, n'est pas autrement connu,

Você também pode gostar