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MODULE 4

PARAMETRES DE FORAGE

1- POIDS SUR L'OUTIL ________________________________________________________ 2


2- VITESSE DE ROTATION ____________________________________________________ 3
3- COUPLE ___________________________________________________________________ 4
4- DEBIT DES POMPES ________________________________________________________ 5
5- PRESSION DU FLUIDE ______________________________________________________ 6
6- VITESSE DE PENETRATION_________________________________________________ 6

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MODULE 4

PARAMETRES DE FORAGE

Il faut distinguer deux types de mesures qui toutes deux ont pour cadre le forage d’un puits.
Ce sont :
- les diagraphies différées qui apportent des renseignements à l’aide de sondes
électroniques qui enregistrent différentes caractéristiques des terrains, c’est le
« logging » qui fait l’objet d'un module spécifique.
- les diagraphies instantanées qui représentent les mesures collectées sur l’ensemble du
chantier au cours du forage, en temps réel. Elles sont de nature très diverses :
. paramètres de forage,
. caractéristiques de la boue,
. mesures de fond pendant le forage
. suivi géologique pendant le forage.

Les paramètres de forage sont très nombreux et ne sont pas tous critiques. Les appareils
de forage sont munis de capteurs qui permettent l’enregistrement et le suivi des paramètres
principaux qui sont discutés ci-dessous.
Pour certains forages à caractère exploratoire, le client peut être amené à prendre un
éventail plus large de diagraphies instantanées comme par exemple les services de
surveillance géologique (« mud logging »). Ces sociétés peuvent disposer d’une panoplie de
capteurs dont la liste non exhaustive suit :

. tension du câble (d’où l’on va déduire le poids sur l’outil)


. pression d’injection de la boue
. pression en tête de puits
. fréquence des coups des pompes
. vitesse de rotation
. couple de rotation
. niveaux des bacs
. débit de boue
. densité
. température
. résistivité

1- POIDS SUR L'OUTIL

Afin de pouvoir creuser les formations, le trépan fixé à l’extrémité de la garniture doit
tourner mais également appuyer sur la roche. C’est en lâchant partiellement le train de tiges à
l’aide du frein que l’on peut mettre la partie basse de la garniture (BHA) en compression et
exercer ainsi la force qui permettra le forage.

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Ce paramètre a un impact direct sur la vitesse d’avancement, il est contrôlé par le
Martin Decker qui mesure la tension du brin mort du câble de forage par le biais d’une cellule
à pression hydraulique : un capteur à jauge de contrainte transforme la pression hydraulique
en un signal électrique qui est facilement rendu par des cadrans à galvanomètres. Cette
tension donne le poids de tout ce qui est suspendu au crochet, y compris le moufle mobile.
Avant de reprendre le forage, le foreur note toujours soigneusement la lecture L du
Martin Decker qui reflète le poids apparent de tout ce qui se trouve sous le crochet (poids
apparent = poids dans l’air moins la poussée d’Archimède exercée sur la partie de garniture
immergée dans la boue).
Lorsque le foreur lâche le frein et fait « poser » l’outil au fond du trou, la lecture L est
diminuée du poids mis sur l’outil.

2- VITESSE DE ROTATION

La vitesse de rotation du trépan est liée à celle de la table de rotation ou à celle de la tête
motorisée.
Ne pas croire que plus la vitesse de rotation est élevée, plus la vitesse de pénétration du
trépan sera elle-même importante. La science du forage n’est pas aussi simple que cela.

Une pulsation électrique est générée à chaque rotation de la table par un leurre solidaire
de celle-ci et un détecteur de proximité. L’intégration du nombre de pulsations indiquera la
vitesse de rotation
Ce paramètre est nécessaire au foreur car il influe sur la longévité du trépan.

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3- COUPLE

Le couple mesuré en surface est la mesure de la force nécessaire pour maintenir la


rotation du train de tiges.
Différentes forces s’opposent à cette rotation.
Certaines sont liées à des paramètres mécaniques comme le poids sur l’outil , la vitesse
de rotation ou la nature de l’outil. D’autres sont liées à la nature du terrain.
Pour optimiser le forage, il conviendrait de pouvoir contrôler le couple à l’outil, ce que
nous ne savons pas encore bien faire : la transmission du couple depuis la table jusqu’à l’outil
est imparfaite du fait de l’inertie de la garniture et des frottements, notamment au droit des
stabilisateurs.
En fait, ce sont surtout les variations relatives de couple qui sont intéressantes : pour le
foreur, c’est l’évolution de la valeur moyenne du couple qui le renseigne sur l’état de l’outil et
surtout des roulements.
Des variations fréquentielles du couple peuvent signifier des problèmes de coincement
d’une molette ou des éboulements sur l’outil.
L’hydrogéologue, lui, utilisera la lecture du couple pour :
- détecter des changements de lithologie,
- déceler les zones à compaction anormale,
- envisager la présence de terrains fracturés lorsque les variations sont brutales.

La prise de mesure du couple se fait en général par un système hydraulique dont la


pression varie en fonction de la tension de la chaîne d’entraînement de la table.
Si la table ou la tête est alimentée par un moteur électrique, un capteur à effet Hall
enregistre directement les variations de consommation de courant par le moteur.

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4- DEBIT DES POMPES

Le débit de boue est un paramètre fixé pour assurer un bon nettoyage du trou et de
l’outil ainsi que son refroidissement ; mesuré en sortie de pompe est facilement obtenu si l’on
connaît le nombre de coups de pompe et le volume de chacun de ces coups.

Le débit retour en surface (ou débit sortie) est contrôlé soit directement par des
débitmètres, soit plus empiriquement et plus souvent par le contrôle de niveau des bacs mais
le temps de réponse est évidemment plus lent.

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5- PRESSION DU FLUIDE

Le foreur est concerné par les mesures de pression d’injection pour :


- contrôler les conditions de fonctionnement du circuit boue (problèmes de duse, de
garniture, de pompes),
- surveiller le déplacement des bouchons de boue dans le puits,
- détecter des problèmes de tenue des parois dans le puits.
Le contrôle de la pression annulaire ne devient pertinente que lors de circulation sous
duse suite à une venue de fluide dans le puits.
Des jauges de pression à contrainte sont placées sur la colonne montante pour la lecture
de pression d’injection et sur le manifold de duses pour la pression annulaire.

6- VITESSE DE PENETRATION

Il s’agit là d’une mesure très importante pour l’hydrogéologue car elle lui permet de
disposer d’une diagraphie instantanée sensible aux variations de lithologie et corrélable avec
les diagraphies différées, ce qui autorise :
- la corrélation avec les puits voisins,
- la localisation des réservoirs et donc une aide pour le déclenchement du carottage,
- la détection des pressions anormales.

De plus, elle est utilisée par le foreur pour :


- vérifier le fonctionnement de l’outil de forage (bourrage, usure des dents, ferraille au
fond, etc…),
- optimiser les autres paramètres de forage (compromis avancement, poids, rotation),

On détermine la vitesse de pénétration en enregistrant la descente du moufle.


Cette descente est liée à la quantité de câble de forage dévidé par le treuil : on mesure
donc la longueur de câble qui sort du treuil et cette quantité est intégrée pour obtenir la
vitesse.

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