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Chapitre 1 : Introduction
- Année 2011/2012 -
Définition de l’économie
industrielle
Et au niveau de l’Europe :
Contrôle des aides d’Etat
Politique industrielle
Comportement :
Pricing (indice de lerner, markup…)
M&A (intégrations verticales, concentrations horizontales ou
conglomérales)…
Interactions comportements/structures
Analyse des conflits stratégiques entre les entreprises à l’aide de la théorie
des jeux non-coopératifs. Structure, comportement et performance
s’influencent mutuellement.
Progrès fondamentaux : comportement acteurs en dynamique et asymétries
d’information
La Nouvelle Economie
Industrielle
Deux approches : Business School et Régulation
Business School
Construction des stratégies des firmes : prix, positionnement
des produits, concentrations, prises de participation…
Analyse des stratégies des firmes : effets sur la concurrence,
pour l’industrie, pour les consommateurs…
Régulation
Droit de la concurrence
Régulation des monopoles (publics ou privés) et secteurs
organisés en réseaux ouverts à la concurrence
Plan du cours
1. Introduction
2. Le monopole
3. La discrimination par les prix
4. Concurrence et interactions stratégiques
5. La différenciation horizontale
6. La différenciation verticale
7. Barrières à l’entrée
8. Les relations verticales
9. Collusion
Références
Rendements décroissants
Pour mesurer les effets, on compare les gains des uns aux
pertes des autres (firmes / consommateurs)
Les surplus
maxU(q) sc q0 + ∑ pk qk = R
k
0
L’objectif des firmes
Plusieurs objectifs :
maximisation du profit (propriétaires)
survivre à la concurrence
objectifs personnels des dirigeants
Problèmes d’incitations :
Relations avec les fournisseurs et les distributeurs
Contrôle des propriétaires (actionnaires) sur les dirigeants
(managers)
Contrôle des managers sur les employés
Théorie des incitations (dans les organisations) ≠
Organisation industrielle
Le surplus des producteurs
J2 J2
J1 J1
* *
La résolution du système donne 1 et 2 .
q q
Fonction de meilleure réponse
Concavité / Convexité
1 xα (α ≠ −1)
x
f (x) ln(x) e
x
xα +1
F(x) ln( x ) x ln(x) − x e x
α +1
Exercices rapides
f (x) = (x +1)(x + 3x + 2)
2 2 2
10x + 8
2
5x + 3x +1
2
f (x) =
f (x) = x
2x + 8 f (x) =10ln x + x
Exercices rapides
1
Calculer ∫ (x − x 2
+1).dx
0
Organisation Industrielle
Chapitre 2 : le monopole
- Année 2011/2012 -
Définition
C(Q) < C(Q1 ) + C(Q2 ) ∀Q, ∀Q1 > 0, ∀Q2 > 0, /Q1 + Q2 = Q,
p m − C' 1
=
p ε
m
Indice
Lerner
p > p = C'
m *
−ε
Si l’élasticité de la demande est constante (q = kp ), alors
l’indice de Lerner est constant
Remarque 2
car ε >1
Remarque 3
La CPO s’écrit aussi comme : Rm = Cm
P(q m ) + P'(q m )q m = C'(q m )
Application 1 : demande linéaire et coût
nul
• Supposons D( p) = 1 − p et P(q) =1 − q
• La CPO est : 1 − 2q = 0 ⇔ qm = 1 2
maxΠ(q) = 1 4
Application 2 : demande linéaire et coût
marginal constant
(a − c) (a − c) 2
q =
m
et Πm =
2 4
Effet sur le bien-être social
La CPO : D( p + t) + ( p − C')D'( p + t) = 0
1. Estimation de ε ?
2. Estimation du coût marginal ?
∂L(q, λ )
= 0 ⇔ P(q) − C'(q) + λ[ P'(q)q + P(q) − C'(q)] = 0
∂q
On obtient :
P(q ) − C'(q ) λ 1
q = qrb tel que rb rb
= ×
P(qrb ) 1+ λ ε
∂q p
avec ε = - l’élasticité prix de la demande.
∂p q
Tarification de second rang
Biens : i = 1,...,n
Prix : pi = p1,..., pn
Quantités : qi = q1,...,qn
Demande : qi = Di ( pi )
Monopole multi produits
Profit :
n
∑ p D ( p ) − C(D ( p ),...,D ( p ))
i i i 1 1 n n
i=1
∂D j pi
avec ε ij = −
∂pi D j
Le cas des produits substituables
Si produits substituts :
∂D j pi ∂D j
ε ij = − , avec >0
∂pi D j ∂pi
d’où : ε ij < 0 et donc pi − Ci ' > 1
pi ε ii
Intuition :
- si la firme décomposée en n divisions, chaque division fixe un prix trop
bas / ce qui est optimal pour la firme
- les divisions se font concurrence à cause de la substituabilité
- il faut leur donner les incitations pour qu’elles internalisent les effets
externes ( prix)
Le cas des produits complémentaires
- Année 2011/2012 -
Introduction
Cours précédent :
Un monopole vend un bien à un prix unique.
Cela laisse un certain surplus au consommateur.
Double approche :
Normative : hypothèses sur les comportements des
entreprises (discrimination) qui permettent de prédire
leurs comportements.
Positive : impact de la discrimination par les prix sur
le bien-être social par comparaison avec le cas sans
discrimination.
Introduction
Π = ∑ (v i − c) = W
i
1.2.1/ Demande non unitaire et
consommateurs homogènes
Les consommateurs sont identiques (homogènes)
∫
q
S(q) = 0
P(x)dx − P(q)q
∂ (A + pq)
• Or, T'(q) = =p
∂q
• Donc : p = T'(q) = C'(nq)
• Le monopole choisit donc la quantité qui maximise
le bien-être social !
• Il récupère tout le surplus du consommateur via
l’abonnement A.
1.2.2/ Demande non unitaire et
consommateurs hétérogènes
∫
qi
Si (qi ) = 0
Pi (x)dx − Pi (qi )qi
• La partie fixe est alors « individualisée » :
Ai (qi ) = Si (qi )
• Le profit du monopole est :
∫ ∫ ∫
q1 q2 qn
Π= 0
P1 (x)dx + 0
P2 (x)dx + ...+ 0
Pn (x)dx − C(q1 + q2 + ...+ qn )
Résultats
pg − C'(∑ Dg ( pg ))
g =1 Dg ( pg ) 1
= =
pg pg Dg '( pg ) ε g
• Pratique autorisée :
Cas linéaire :
Demande linéaire : Dg = ag − bg p
Coût linéaire : C(q) = cq
Le prix uniforme améliore le bien-être.
Problème du monopole :
Choisir q1, T1, q2 et T2
Contraintes de participation :
Contraintes d’incitation :
Un bien + assurance
Microsoft office…
Ventes liées
Deux biens, coûts de production nuls
Groupe A : U A = (θ − p1 ) + ((1 − θ ) − p2 )
Groupe B : U B = ((1 − θ ) − p1 ) + (θ − p2 )
Ventes liées
Chapitre 4 : Concurrence et
interactions stratégiques
- Année 2011/2012 -
Introduction
Plusieurs firmes :
Variables stratégiques :
Prix, quantité, qualité, publicité…
L’équilibre :
Le vecteur a *
= (a *
1 ,a *
2 ) est un équilibre de Nash
si ⎧Π1 (a*1,a* 2 ) ≥ Π1 (a1,a* 2 )
⎨
Π
⎩ 2 2 1
(a *
,a *
) ≥ Π 2 (a 2 ,a*
1)
• Le signe de ∂ 2
Π1 indique la complémentarité /
∂a2∂a1
substituabilité stratégique
• Complémentarité stratégique si :
⎛ ∂ 2Π1 ⎞
sg(R'(a2 )) = sg⎜ ⎟>0
⎝ ∂a2∂a1 ⎠
• Substituabilité stratégique si :
⎛ ∂ 2Π1 ⎞
sg(R'(a2 )) = sg⎜ ⎟<0
⎝ ∂a2∂a1 ⎠
Complémentarité vs. substituabilité
stratégique
• Complémentarité stratégique (prix) :
Hypothèses de base :
les producteurs (2) offrent un bien homogène (parfaitement
substituable)
D(p) la fonction de demande
coûts marginaux constants et identiques c1 = c 2 = c
prix (linéaires) p1 et p2 choisis simultanément
les consommateurs achètent au prix le plus bas
si les prix sont identiques, les firmes se partagent la demande
L’équilibre de Bertrand (2)
Le profit de la firme i :
Πi ( pi , p j ) = ( pi − c)Di ( pi , p j )
Le paradoxe de Bertrand
Les firmes peuvent donc se faire une guerre des prix et subir de
fortes pertes à long terme
Paradoxe de Diamond :
Les consommateurs ne sont pas informés des prix
Coût ε à s’informer
ε
Une déviation vers p1 + est possible
2
La concurrence à la Cournot
⎪⎩0 sinon
substituts stratégiques
1
Equilibre : intersection des fonctions de réaction, q1 = q2 =
* *
3
Et si les coûts marginaux sont différents ?
Profit de la firme i
(a − 2c i + c j )
L’équilibre de duopole est donné par : q = *
i
3b
(résolution du système des 2 FMR)
La firme la plus efficace produit le plus :
c i < c j ⇒ q*i > q*j
3b 3b ⎝ 2 ⎠
⎟
1
Prix : p* = a − bQ* = (a + c i + c j )
3
1
Profit : Πi = (a − 2c i + c j ) 2
*
9b
1 b 2 ⎛ c + c ⎞ 2
2 ⎠
j
⎟
2
La firme 1 prend cette FMR comme donnée :
1 1
Π1 = (a − q1 − (a − q1 ))q1 = (a − q1 )q1
2 2
⎧a 1 ⎫ ⎧a a⎫
L’EN est alors ⎨ ; (a − q1) ⎬ = ⎨ ; ⎬
⎩2 2 ⎭ ⎩2 4 ⎭
Organisation Industrielle
Chapitre 5 : La différenciation
horizontale
- Année 2011/2012 -
Introduction
Définition :
⎛ 1 pB − pA ⎞ −1 1 pA c A pB
CPO de A : ⎜ + ⎟ + ( p − c ) × = 0 ⇔ − + + =0
⎝2 2t ⎠ A A
2t 2 t 2t 2t
1 1
p ( pB ) = (c A + t + pB ) et
*
A p ( pA ) = (c B + t + pA )
*
B
2 2
Le modèle d’Hotelling : la ville linéaire
2t 2t
2. Le modèle d’Hotelling avec
localisations endogènes
Le consommateur indifférent :
u − pA − t(θ − a) 2 = u − pB − t(b − θ ) 2
pB − pA
⇔ (θ − a) 2 − (b − θ ) 2 =
t
pB − pA
⇔ [(θ − a) + (b − θ )][(θ − a) − (b − θ )] =
t
pB − pA
⇔ [b − a][2θ − a − b] =
t
˜ a + b pB − pA
d’où : θ = + il faut vérifier 0 ≤ θ˜ ≤ 1
2 2t(b − a)
Profits et fonctions de réaction (étape 2)
p ( pB ) = [c A + pB + t(b 2 − a 2 )]
* 1
A
2
pB ( pA ) = [c B + pA + 2t(b − a) − t(b 2 − a 2 )]
* 1
2
Prix, profits (étape 2)
3
Profits et parts de marché des firmes :
t(b − a)
ΠA (a,b) = (2 + a + b) 2
18
t(b − a)
ΠB (a,b) = (4 − a − b) 2
18
˜ 1
θ (a,b) = (2 + a + b)
6
L’équilibre de localisation (étape 1)
t
c + p0 +
N
La fonction de réaction de la firme i : i ( p0 ) =
*
p
2
t
L’équilibre (symétrique) est : p = p ( p ) ⇒ p = c +
* *
i
* *
t 1 t
Le profit individuel des firmes : Π* (N) = (c + − c) = 2 − F
n N N
La taille de l’oligopole à long terme (1)
N N
La taille de l’oligopole à long terme (2)
2
La libre entrée conduit à trop de firmes.
Chapitre 6 : La différenciation
verticale
- Année 2011/2012 -
Introduction
Choix stratégique :
Incitation à choisir la qualité permettant de maximiser sa marge.
Incitation à se différencier des concurrents en termes de qualité.
Parfois plus intéressant de se positionner à une des extrémités (qualité
max. ou min.).
Lors de l’entrée, préférable de chercher une niche plutôt que de se
positionner sur la même qualité que les firmes en place.
Comment se différencier ?
avec θ > 0 et θ − θ = 1 .
Les préférences des consommateurs
˜ p
θs − p ≥ 0 ⇔ θ ≥ θ =
s
La demande
[ ]
si ∈ s,s , ∀i = 1,2
[ ]
Les consommateurs sont uniformément distribués sur θ ,θ .
Résolution
˜ p2 − p1
θs2 − p2 ≥ θs1 − p1 d’où : θ ≥θ =
s2 − s1
• On pose Δs = s2 − s1 , on a :
⎛ p2 − p1 ⎞
Π1 ( p1, p2 ) = ( p1 − c)⎜ −θ⎟
⎝ Δs ⎠
⎛ p2 − p1 ⎞
Π2 ( p1, p2 ) = ( p2 − c)⎜θ − ⎟
⎝ Δs ⎠
Les fonctions de réaction
• D’où :
−2 p1 − p2 − c −2 p2 − p1 − c
= +θ et = −θ
Δs Δs Δs Δs
Les fonctions de réaction
p2 + c − θ Δs p1 + c + θ Δs
p ( p2 ) =
*
1 p ( p1 ) =
*
2
2 2
∂p*i ( p j )
• Les FR sont croissantes : =1 2 > 0
∂p j
θ − 2θ 2θ − θ
p =c+
*
1 Δs et p =c+
*
2 Δs
3 3
Les conditions de duopole
Conditions d’équilibre :
(H2) θ s1 − p*
1 > 0 ⇔ p1 < θ s1
*
θ − 2θ
d’où c + Δs < θ s1
3
Les demandes d’équilibre
Π1 = ( p1 − c)D1 ( p1 , p2 ) = Δs⎜
* * * *
⎟
⎝ 3 ⎠
⎛ 2θ − θ ⎞ 2
Π2 = ( p2 − c)D2 ( p1 , p2 ) = Δs⎜
* * * *
⎟
⎝ 3 ⎠
La firme qui produit la plus haute qualité est favorisée
par le marché :
Π >Π
*
2
*
1
Les choix de qualité
Switching costs
- Année 2011/2012 -
Introduction
Comment l’expliquer ?
Définition des barrières à l’entrée
Notion de prix-limite :
Le prix-limite est le prix le plus élevé permettant de
dissuader les entrants potentiels de pénétrer sur un
marché donné.
Exemple de l’overbuying :
La firme installée achète plus que nécessaire d’un input
essentiel pour faire augmenter son prix et punir les
concurrents (entrants).
Il peut s’agir du coût du travail (collusion avec les
syndicats…) ou encore une matière première…
1. Monopole naturel vs contestable :
1.1 Entrée bloquée
Guerre d’usure :
En monopole : profit positif
En duopole : perte
Espérance de profit nulle
Timing :
La firme 1 choisit k1
La firme 2 observe k1 puis choisit k2
Le jeu et sa résolution
1 − K1
d’où : K (K1) =
*
2
2
• La firme installée anticipe K2 et choisit K1 :
1
D’où K1* =
2
Equilibre et hypothèses générales
∂Π i
(1) Π =
i
<0
j
∂K j
profit de la firme i diminue avec Kj
∂Π i
(2) Π =j
<0
ij
∂K i∂K j
profit marginal de la firme i diminue avec Kj
1 1 1 1
L’équilibre est donné par : K1* = ,K 2* = Π1* = ,Π*2 =
2 4 8 16
Intuition du résultat
• Interprétation :
K 2* (K1 ) = 0 ⇔ K1 ≥1
Si les firmes sont asymétriques (c1 < c 2), alors la firme 1 peut
monopoliser le marché.
Elle fixe un prix limite (si l’écart de coût est suffisant). Cette
stratégie est optimale pour elle.
Avec des rendements croissants ?
Π2 (K1,K 2 ) = K 2 (1 − K1 − K 2 ) − f
d
Le niveau de capital K1 qui décourage l’entrée est donné
par : 1 − K1d 1 − K d
− − )− f =0
[ ]
d 1
(1 K
Max K 2 (1 − K1 − K 2 ) − f = 0
d
2 1
2
K2
1 − K d
1 − K d
(1 − K1 − K 2 ) − K 2 = 0
d 1
( 1
)− f =0
2 2
1 − K1d 1
K2 = (1 − K1d ) 2 − f = 0
2 4
Avec des rendements croissants ?
1
Π1 = 2 f (1 − 2 f ) > (si f < 1 / 16)
8
Si f est tel que K1d ( f ) < K1m, alors l’entrée est bloquée
1 ⎛ 1 ⎞ 2
1
Si le coût fixe est relativement élevé (f > 16
), alors
l’entrée est bloquée.
1 1⎛ 1 ⎞
Si < f < ⎜1 − ⎟, alors l’entrée est dissuadée.
16 2⎝ 2⎠
1⎛ 1 ⎞
Si ⎜1 − ⎟> f >0 , alors l’entrée est accommodée.
2⎝ 2⎠
Le modèle de Spence - Dixit
Cadre du modèle :
La concurrence sur le marché détermine le prix du marché à CT
À LT, les firmes se concurrencent par accumulation de capacités de
production
Idée :
∂Π j ∂x *i ∂Π j ∂x *i
<0 >0
∂x i ∂k i ∂x i ∂k i
R' i > 0
R' i < 0
∂Π j ∂x *i ∂Π j ∂x *i
<0 >0
∂x i ∂k i ∂x i ∂k i
R' i > 0
R' i < 0
- Année 2011/2012 -
Introduction
Exemples :
producteurs/fournisseurs et distributeurs (grande distribution,
marché des médicaments,…)
gestionnaires d’infrastructures / distributeurs de services
(télécoms, énergie, transports,…)
1 producteur + 1 distributeur
Monopole bilatéral
En amont, sur le marché intermédiaire
En aval, sur le marché de détail
La chaine verticale
Détermination des prix d’équilibre
Deux étapes :
Choix du prix intermédiaire par le producteur
Choix du prix de détail par le distributeur
= max( p − w)(1 − p)
p
⎛ 1+ w ⎞
= max(w − c)⎜1 − ⎟
w ⎝ 2 ⎠
• Le prix intermédiaire est : w * = (1+ c) 2
1+ w 1
par la CPO (1 − 2 − 2 (w − c) = 0 )
Les résultats
(1 − c) (1 − c) (1 − c) 2 ⎛ (3 + c) 2(1+ c) ⎞ (1 − c) (1 − c) 2
ΠP =
*
= Π*D = ⎜ − ⎟ =
2 4 8 ⎝ 4 4 ⎠ 4 16
1 (1 − c) 2
7(1 − c) 2
S * = (1 − p* )D* = W * = Π*P + Π*D + S * =
2 32 32
Comparaison avec la structure intégrée
Comparaison :
p m < p*
(1 − c) 2 3(1 − c) 2
Π =
m
> ΠP + ΠD =
4 16
W m >W *
Remarques
Services :
Conseil, information des consommateurs
Réduction des files d’attente, livraisons…
Service après-vente, hotline…
Modification du modèle de base :
Le distributeur exerce un effort s .
Qui augmente la demande D( p,s).
Coût de l’effort Φ(s) par unité produite
Implique d’autres externalités et donc d’autres
utilisations des restrictions verticales.
Forclusion (=exclusion)
Chapitre 9 : collusion
- Année 2011/2012 -
Introduction
Résultat général :
Un équilibre de Nash du jeu statique « reste » un EN du
jeu répété.
Pour tout t, pit = p jt = c est un EN du jeu répété.
Question :
La non-collusion / non-coopération est un EN.
Existe-t-il d’autres équilibres ?
En déviant : ∑δ 0 = 0
t
+∞
t =1
π δ πm m
En respectant la collusion : ∑ δ =t
2 1−δ 2
δ πm t =1
Perte :
1−δ 2
1.3 Equilibre de collusion
Π dev
le profit de déviation (par ex. π m
)
Πconc le profit de punition / concurrence (par ex.
0)
δ le facteur d’escompte
La collusion est ENSJP si : le gain (à court
terme) à dévier est inférieur à la perte (à long
terme) due à la déviation.
Arbitrage présent / futur
t =1 +∞
δ
En respectant la collusion : ∑δ Π t col
=
1−δ
Πcol
δ
(Πcol − Πconc )
t =1
Perte :
1−δ
Equilibre
Collusion EN si perte > gain :
δ
Perte :
1−δ
(Πcol − Πconc ) Gain : Πdev − Πcol
δ
D’où :
1−δ
(Πcol − Πconc ) > Πdev − Πcol
Πdev − Πcol
⇔ δ > δ = dev
Π − Πconc
Si les firmes sont suffisamment patientes (δ > δ ),
alors il existe un ENSJ P avec collusion.
Stratégies formelles :
Si ht = ( p m , p m ;...; p m , p m ) , alors : pit = p jt = p .
m
Problème d’information :
Problème de la détection des déviations
Exemple : demande fluctuante non observable,
impossible d’observer le prix du concurrent…
L’information vient de la part de marché…
Mais une part de marché basse peut venir de :
d’une déviation d’un concurrent,
comme d’une demande déprimée.
Variables supplémentaires